1ère chronique du Grominet

[mission.qc]

WOW c'est bien dit.

Opal, je vais essayer ton café Second Cup. Je le néglige, celui-là, parce que le Second Cup, il est à 10 minutes de mon bureau, et le Tim, à 30 secondes...

Effectivement, c'est le bonheur - un biberon de café au volant de la voiture...

Euh, avez-vous essayé les "breakfast sandwich" au fait? :elendil:

moi ce que j'aime c'est que le café est comme chez nous , on emmene un peu de chez nous dans nos tasses surtout par une fraiche matinée d'hiver accompagnée de son petit vent .............merci Tim et autre dunkin...

[Nemesis]

Ce n'est pas que le café ne soit pas bon ici, c'est qu'il est de manière générale plus léger que celui que l'on peut boire habituellement en France.

Juste une question d'habitude

Pis l'avantage, c'est que l'on peut en boire un peu plus sans faire monter rapidement sa tension dès la première tasse

[JayJay]

C'est marrant, parce que le gros thermos de café en plein hiver, c'est LA chose qui m'a frappée le plus à mon retour. Sept ans auparavant, à Montréal, ça n'existait presque pas et Tim était le dernier endroit où on voulait aller. Cela dit je sais qu'à Montréal les habitudes sont différentes des régions. Quand j'étais dans le bus par -20 et que je voyais tous ces gens avec leur énorme thermos, je les enviais donc ! Finalement maintenant, quand je quitte la maison à 6 h 20 le matin, j'ai mon thermos greffé et ça me réconforte pour la longue route ! (quand je n'échappe pas la totalité de mon café sur mon tapis de char bien sûr).

[mission.qc]

Ce n'est pas que le café ne soit pas bon ici, c'est qu'il est de manière générale plus léger que celui que l'on peut boire habituellement en France.

Juste une question d'habitude

Pis l'avantage, c'est que l'on peut en boire un peu plus sans faire monter rapidement sa tension dès la première tasse

je parlais du café régulier car l'expresso çà existe aussi

Jayjay je comprends ce que tu veux dire j'avouerai même que je trouvais çà drole au debut de voir thermos et boite à lunch avec toute le monde et à present je suis pareil

[Nemesis]

je parlais du café régulier car l'expresso çà existe aussi ;

Oui, et? Je parlais également du café régulier que tu trouves n'importe où

[Uccio]

oui mais, s'il commence par dire que le Québec a une culture inexistante, c'est sûr qu'il ne "pognera" pas fort avec des québécoises... dry.gif

peanut

Suffit de pas le dire alors.

[felixlechat]

Hé Grominet,

Ta petite annonce déguisée en chronique (astucieux), ça a marché ? As-tu eu beaucoup de réponses ? ? ?

[Nanuk]

Ne perdons pas nos habitudes, direction le quartier du Plateau. Jhabite dans un de ces triplex, faisant de moi un de ces très superficiels français du quartier, à ne plus vouloir en sortir et à frimer avec son Mac dans les cafés du coin. Ce quartier est définitivement à part. On aime ou on naime pas mais il ne laisse pas indifférent tant ce quartier est si peu québécois de par ses bars branchés et toutes ces personnes qui se baladent avec des sacs à dos Quechua alors quil ny a pas de magasin Décathlon au Canada. Cest sûr, je my sens bien.

Par contre, les rapports homme-femme me laissent vraiment perplexes ici. « icitte » comme on dit ici, enfin icitte. Les relations sans lendemain sont amusantes le temps des vacances dété mais on sen lasse vite. A limage de la restauration rapide, jappelle cela du fast-love. On consomme et on jette au bac à recyclage. Ce nest pas mon truc alors jen profite pour passer une annonce, au mépris du règlement du forum (que ladministrateur me pardonne) : « Grominet, 31 ans, cherche JF célibataire vivant à Montréal, pour relation sérieuse. Si intéressée, écrivez moi sur *r*m*n*t@i*m*g*e*.*o*. Photo souhaitée. ». Remplissez ma boîte, je vous répondrai

Mon bilan en quelques mots est : La vie y est paisible, les hambourgeois trop cuits, les voitures spacieuses, le café imbuvable, les parcs bien conçus, le code de la route incompréhensible, Ikea ma sauvé la vie, la culture inexistante, les gens agréables, lOrangina trop cher, la ville est sûre, les écureuils sont drôles, mes amis français me manquent, jaime beaucoup mes amis du Québec, les belges boivent trop, et la vie est agréable. Comme on le dit souvent, le Québec est un pays qui contraste beaucoup avec la France dans lequel chacun doit y chercher ce qui le motive. Je trouve ce sentiment de liberté particulièrement grisant. De ny avoir aucune attache et de pouvoir y construire une vie comme je le veux ou au contraire de pouvoir plier bagage du jour au lendemain.

Je constate que l'esprit critique que tu fait preuve aurait valu il y a peu une de tes remontrances acerbes à son intervenant .

Je mets ça sur le compte du stress que procure la vie Parisienne ou le quartier du plateau qui en est un arrondissement .

Nous te prescrivons donc de passer une petite annonce sur le journal de Val d'or .

[JayJay]

Tout dépend du ton utilisé dans la critique...

Il y en a, t'as vraiment envie de leur dire de retourner chez eux. Par contre, d'autres plus subtils réussissent à décrire des sentiments doux amers, où on a l'impression d'être assis entre 2 chaises, pas vraiment encore chez soi, mais ayant encore des images du pays qu'on a quitté... c'est un sentiment qui dure 2 semaines, 6 mois, 1 an... ça dépend. Et ce sentiment ne signifie pas forcément qu'on critique le pays d'accueil non plus.

[Fred]

Si certains arrivent au Québec en trouvant que tout est génial et tout est mieux, tant mieux pour eux. Je trouve qu'il y a des choses mieux, des choses moins bien et des choses différentes. Si je n'aimais pas le Québec, je ne serais pas venu et si je ne m'y sentais pas bien, je serais déjà reparti. Mais c'est pas le cas, j'avance et je prend mes habitudes.

Pour le café, il est vrai qu'il y a un choix impressionnant de mélanges. Mais je continue à penser que la vanille ou la canelle que tu ajoutes sont là uniquement pour masquer le goût du café. En France, on prendra un café expresso pour la subtilité et l'arôme du café. Certains iront jusqu'à le prendre sans sucre. Au Québec, il s'agit plus d'une boisson que tu parfumes à ton goût. C'est différent. Au risque que les Peanut et Cherry me tombent dessus, quand j'aurai trouvé ma première pépites de ma ruée vers l'or, j'achéterai peut-être une machine Nespresso. Cette petite disgression des habitudes québecoises sera mon petit accomodement raisonnable à moi

[juliette2]

Si certains arrivent au Québec en trouvant que tout est génial et tout est mieux, tant mieux pour eux. Je trouve qu'il y a des choses mieux, des choses moins bien et des choses différentes. Si je n'aimais pas le Québec, je ne serais pas venu et si je ne m'y sentais pas bien, je serais déjà reparti. Mais c'est pas le cas, j'avance et je prend mes habitudes.

Pour le café, il est vrai qu'il y a un choix impressionnant de mélanges. Mais je continue à penser que la vanille ou la canelle que tu ajoutes sont là uniquement pour masquer le goût du café. En France, on prendra un café expresso pour la subtilité et l'arôme du café. Certains iront jusqu'à le prendre sans sucre. Au Québec, il s'agit plus d'une boisson que tu parfumes à ton goût. C'est différent. Au risque que les Peanut et Cherry me tombent dessus, quand j'aurai trouvé ma première pépites de ma ruée vers l'or, j'achéterai peut-être une machine Nespresso. Cette petite disgression des habitudes québecoises sera mon petit accomodement raisonnable à moi

Les Italiens et les Espagnols trouvent notre café bien fade...Tout est relatif

Ici le café est un brevage qu'on prend en déjeunant ou en "snackant" à la pause-café.

Nous on a une machine expresso (tu peux trouver à moins de 100$) et chaque matin elle fait notre grand bonheur.

[peanut]

Au risque que les Peanut et Cherry me tombent dessus, quand j'aurai trouvé ma première pépites de ma ruée vers l'or, j'achéterai peut-être une machine Nespresso.

Hein? Moi, je suis tout à fait d'accord avec toi pour le café...je trouve que le café en général est infect. En fait, je n'aime pas le café!

peanut

[cherry]

Au risque que les Peanut et Cherry me tombent dessus, quand j'aurai trouvé ma première pépites de ma ruée vers l'or, j'achéterai peut-être une machine Nespresso. Cette petite disgression des habitudes québecoises sera mon petit accomodement raisonnable à moi

Tu peux bien boire ce que tu veux, on s'en sacre.

Moi j'aime pas assez le goût du café pour me shooter avec. En France, j'essayais d'avoir un simple café latte (au lait), et chaque fois, je recevais un truc différent: un café expresso dans une mini tasse avec un petit cup de lait, un café expresso dans une mini tasse avec un énorme bol de lait chaud à côté (je veux un café au lait, pas un lait au café! :chouette:), un café filtre sans lait (on me disait qu'on n'en avait pas), etc. J'avais envie de leur dire: vous savez ce truc à vapeur, ça ne sert pas qu'à laver les tasses... Bref, rares étaient les fois où la serveuse comprenait. Par dépit, je me suis finalement tournée vers les capuccinos.

[Lachtite]

Au Québec, il s'agit plus d'une boisson que tu parfumes à ton goût. C'est différent. Au risque que les Peanut et Cherry me tombent dessus, quand j'aurai trouvé ma première pépites de ma ruée vers l'or, j'achéterai peut-être une machine Nespresso. Cette petite disgression des habitudes québecoises sera mon petit accomodement raisonnable à moi

Tu peux tenter l'olympico sur fairmount coin waverly (un peu loin du coeur du plateau en plein mile-end... :) ou sinon la maison de la torréfaction sur le marché jean talon pour un vrai bon café..... Tu vas trouver tes adresses petit à petit mais c'est sûr que Second Cup est pas le meilleur endroit du monde pour boire un bon café... Mais bon, personne ne peut lutter contre la belle blonde que tu zieutais...

[Lachtite]

Tout dépend du ton utilisé dans la critique...

Il y en a, t'as vraiment envie de leur dire de retourner chez eux. Par contre, d'autres plus subtils réussissent à décrire des sentiments doux amers, où on a l'impression d'être assis entre 2 chaises, pas vraiment encore chez soi, mais ayant encore des images du pays qu'on a quitté... c'est un sentiment qui dure 2 semaines, 6 mois, 1 an... ça dépend. Et ce sentiment ne signifie pas forcément qu'on critique le pays d'accueil non plus.

+1.... On ne peut pas tout aimer au Québec... Mais on peut aimer le Québec malgré ce qui peut passer à nos yeux à nous pour des défauts.... Comme quand on aime quelqu'un on sait bien que l'autre n'est pas parfait... mais finalement ses défauts soit on apprend à les aimer ou au moins à vivre avec.... parceque le positif est supérieur au négatif.... Et si le négatif devient un jour supérieur au positif on apprend à partir sans détruire.... On est adulte quoi....

[Marylyn]

Erratum : Cette chronique est un exercise auquel je voulais m'essayer. Elle refléte une opinion personnelle écrite sur l'humeur du moment. Etant administrateur, elle n'a pas vocation à être renouvelée. Pour la question "culture" qui a fait couler beaucoup d'encre, certains ont bien lu que je ne disais pas qu'il n'y a aucune culture au Québec. Quand un immigrant quitte Paris pour s'installer à Montréal, il y verra une différence tellement Paris met en avant la mode et l'aspect culturelle des choses. Au fur et à mesure que le temps passe, l'intégration se fait. On apprends à connaître le pays et sa culture.

Par contre, pour la question "Belges buveurs", je suis dédolé Marylyn mais j'ai des photos inédites pour le prouver Et ayant aussi quelques origines belges, je sais de quoi je parle...

Des photos inédite?? Ha wouais??? Et bien vas y vas y je n'ai rien à cacher

[tohonu]

Je ne connais pas Fred et je ne l'ai jamais croise mais sa 1ere chronique, je suis certain qu'on pourrait la publier aujourd'hui et que rien n'aurait change ... ou presque. Le teckel nain qui tente de se taper ce danois au yeux bleus, le gars avc son iPad -- plus moderne et plus "in" que le macBook -- qui tente de regarder la blonde d'en face dans les yeux, le cafe Second Cup dilue mais qui fait du bien en hiver lorsqu'il fait froid et surtout, qui ne se boit ps en 30 secondes chrono comme ces mini-cafes parisiens, Fred ecrit "le Québec est un pays qui contraste beaucoup avec la France dans lequel chacun doit y chercher ce qui le motive", je dirai que chacun y trouve ce qui le fait rester, chose unique qui ne peut se partager ni se passer comme on le ferait d'un livre.