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Chronique de Foglia du 1er sept.


JayJay

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Tu peux critiquer tout ce que tu veux au Québec. Ce n'est pas moi qui va te dire de te taire. Mais je me réserve le droit de mettre les points sur les I et les barres sur les T.

Comme intellectuelle, je ne m'arrête pas aux cas individuels. Je laisse ça aux flics. Sors moi des études, des enquêtes, des stats, des données sérieuses et on va jaser.

Si on peut critiquer, je m'en veux te dire ce que je pense de ton prétendu statut d'intellectuelle. Tu as changé de pseudo maintes fois mais tu n'as rien changé à ton incapacité notoire à produire une idée personnelle. Les stat que tu nous ponds, les études, les enquêtes, on s'en contrefiche, voilà qui ne rentre guère dans ta tête de citrouille ... pardon, clitouille.

Tu es exactement le genre de personne qui fait que le bon peuple québécois croit de plus en plus Mario Dumont. On peut tout dire de lui, mais on ne dira jamais qu'il parle un langage contorsionné et incompréhensible. Il va droit au but.

Que font les intellos du Québec? Produire des données dont nous n'avons rien à cirer. On veut un système de santé accessible? On nous répond que tout compte fait, c'est mieux de se faire soigner ici qu'aux USA. Pis? Ça change quoi si mon fils attend aux urgences depuis 18 heures? Ça change quoi si j'attends pour une mammographie depuis 8 mois? Tes stats, tu peux te les mettre où je pense quand j'ai besoin d'un médecin et qu'aucun n'est disponible.

On a des routes minables? Mais c'est quand même mieux qu'au Sénégal? Pis?

On veut que nos enfants aient une éducation correcte? Mais tout va bien, regardez, on est dans le top5 de je ne sais quel test à la con! Non mais! Moi, ce qui m'intéresse, c'est que ma fille produise un texte compréhensible, sans fautes d'orthographes, etc. et que son enseignante donne l'exemple.

La pauvre mère que je suis, qui n'a jamais produit un seul article super intello de sa vie te salue et te dit ceci: tes comparaisons PISA ou autres, tu peux t'étouffer avec ...

pour angela :clapping:

pour clitouille :help:

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  • Habitués

Angela :wub:

Pour les associations de parents... d'une part, c'est difficile sinon impossible de réunir les parents et de les intéresser à quelque chose dans un quartier où les gens sont des professionnels ayant peu de temps à consacrer aux activités bénévoles. Dur de mobiliser tout le monde aussi, et de les sensibiliser à ce problème épineux. À supposer que nous réussissions à agir en parents solidaires, je n'ai pas encore trouvé le moyen d'aborder le problème avec la direction et encore moins d'affronter le géant MEQ, avec ses données statistiques... Il y a bien un comité québécois sur la qualité de l'enseignement... mais dans la vie de tous les jours, concrètement, je ne crois pas que nous réussirons à affronter les syndicats d'enseignants !

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Angela :wub:

Pour les associations de parents... d'une part, c'est difficile sinon impossible de réunir les parents et de les intéresser à quelque chose dans un quartier où les gens sont des professionnels ayant peu de temps à consacrer aux activités bénévoles. Dur de mobiliser tout le monde aussi, et de les sensibiliser à ce problème épineux. À supposer que nous réussissions à agir en parents solidaires, je n'ai pas encore trouvé le moyen d'aborder le problème avec la direction et encore moins d'affronter le géant MEQ, avec ses données statistiques... Il y a bien un comité québécois sur la qualité de l'enseignement... mais dans la vie de tous les jours, concrètement, je ne crois pas que nous réussirons à affronter les syndicats d'enseignants !

Les syndicats d'enseignants font ... leur job de syndicats. Suffit de voir quelle galère ils imposent aux jeunes candidats, fraîchement débarqués et full motivés. Des années de suppléance, 5 écoles différentes, 20 groupes de morveux aussi impossibles à gérer les uns que les autres (ils savent qu'ils ne reverront pas ta tronche de si tôt, les diables!), tout cela à la limite du supportable. Pis? 20% partent définitivement au bout de quelques années, les autres restent mais sont démotivés. Et ils n'aiment pas que nous, les parents, on regarde par dessus leur épaule ... Mais! Vous les parents, vous ne remettez pas en question le diagnostic du médecin, vous ne doutez pas de la compétence du dentiste de fiston, vous laissez votre plombier et votre garagiste faire son travail et moi, la pauvre enseignante, je dois supporter vos doutes, vos critiques ...

C'est un peu ça, Jay. En tant que parents, nous estimons être compétents dans l'éducation des nos enfants. Les enseignants trouvent cela injuste car nous laissons le champ libre aux autres professionnels.

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  • Habitués

Effectivement, les parents sont de plus en plus angoissés devant les résultats de leurs enfants (et c'est une préoccupation qu'on peut partager par delà le fait qu'on n'habite pas -encore- dans le même pays).

ce que j'ai constaté :

- les parents sont de + en + angoissés parce qu'ils sont eux-mêmes de + en + éduqués. quelle que soit la classe sociale, l'origine (immigré ou pas) et ça c'est très intéressant à constater mais bon, j'ai pas de stats à vous fournir, c'est du vécu. donc les parents placent la barre toujours plus haut alors que fondamentalement, le niveau ne "baisse" pas et que le volume et la complexité des programmes ne cessent de croître.

[ça ne veut pas dire que nos parents, grand-parents n'étaient pas capables d'apprécier les erreurs, simplement leur angoisse était certainement plus limitée]

- malheureusement, comme dans n'importe quelle profession, le corps professoral n'est pas à l'abri de contenir quelques incompétents

- mon avis : n'étant pas "formés" à la discussion avec les parents, lorsque ceux-ci viennent exposer un problème, les profs prennent souvent ça pour une remise en cause de leurs compétences, d'où un malentendu sur lequel n'importe quelle association de parents d'élèves devrait se pencher -mais bon, apparemment cet avis ne fait pas l'unanimité.

- évidemment, dire que "fondamentalement, le niveau ne baisse pas" n'est pas satisfaisant puisque non seulement chaque parent est maintenant bien plus capable de l'apprécier mais aussi qu'il y a des tombereaux de stats, parfois contradictoires, pour nous dire où ça va bien et où ça va mal.

B

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JayJay et Angela,

Si vous ne l'avez pas vu, allez écouter Réjean Breton sur la combinaison néfaste à ses yeux des principes d'ancienneté et de monopole public dans la profession d'enseignant au Québec.

À prendre évidemment avec un gros grain de sel car Mr Breton - comme Mr Lauzon de l'autre côté - force le trait pour faire passer ses idées.

- O'Hana -

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  • Habitués
Comment tu fais pour mesurer l'expression écrite entre différentes cultures?????? Les difficultés ne sont pas les mêmes (le français est mauditement plus dur à écrire que l'anglais par exemple) Alors que pour la compréhension on peut prendre des textes semblables à travers le monde.

:rofl: Oups 'scusez, j'en ai craché mon sandwich par le nez dis-donc... Ça fait mal en plus, la vache!

Hum bon si tu étais si vive, tu saurais que comparer un français qui parle et écrit français avec un belge, un suisse, un camerounais et un québécois qui font la même chose à pas mal plus de valeur dans un sujet sur la langue française et son enseignement que le palmarès en mathématiques ou la simple lecture (perso je lis très bien en anglais mais je suis pas certaine que ma production orale ou écrite dans cette langue serait bien meilleure que celle du professeur de Marius)...

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  • Habitués

Ben désolé, mais pour moi, un escargot, c'est une titte bébitte répugnante dont les francais raffole.

Ca ne fait pas de moi un inculte pour autant...

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Angela :wub:

Pour les associations de parents... d'une part, c'est difficile sinon impossible de réunir les parents et de les intéresser à quelque chose dans un quartier où les gens sont des professionnels ayant peu de temps à consacrer aux activités bénévoles. Dur de mobiliser tout le monde aussi, et de les sensibiliser à ce problème épineux. À supposer que nous réussissions à agir en parents solidaires, je n'ai pas encore trouvé le moyen d'aborder le problème avec la direction et encore moins d'affronter le géant MEQ, avec ses données statistiques... Il y a bien un comité québécois sur la qualité de l'enseignement... mais dans la vie de tous les jours, concrètement, je ne crois pas que nous réussirons à affronter les syndicats d'enseignants !

Vive le bac français...(pour ceux qui pensent que notre système d'éducation c'est de la m..)

Comment l'Education nationale solde les diplômes

Le livre d'Emmanuel Davidenkoff « Réveille-toi, Jules Ferry, ils sont devenus fous » révèle comment sont réévalués en cours de correction les barèmes au brevet des collèges afin de maintenir un bon taux de réussite.

Marie-Sandrine Sgherri

A tous ceux qui constatent, effarés, que les lycéens ne savent plus écrire correctement, se saisissent de leur calculette pour effectuer la moindre division et croient savoir que le XVIIe siècle est le siècle des Lumières, le ministère oppose toujours le même argument : le nombre de bacheliers, puis d'étudiants, ne cesse d'augmenter, preuve des progrès du système et du bien-fondé de son action.

Dans un livre qui paraît cette semaine, « Réveille-toi, Jules Ferry, ils sont devenus fous » (1), le journaliste Emmanuel Davidenkoff dénonce ce faux-semblant et révèle comment sont réévalués en cours de correction les barèmes au brevet des collèges afin de maintenir le même taux de réussite : « En ce mardi de juin 2006, les enseignants arrivent à 8 h 30 du matin, récupèrent un lot de copies et se voient remettre des consignes écrites de correction... Trois quarts d'heure plus tard, on leur distribue un additif à la correction également par écrit. Ils n'ont qu'à reprendre de zéro : une vingtaine de fautes ou d'imprécisions qui devaient être sanctionnées par le retrait de points, selon les premières instructions, sont désormais tolérées ou acceptées.... [Pour les correcteurs], il ne fait aucun doute que les premières corrections donnent des résultats tellement mauvais que le taux de réussite risque de plonger [...] C'est gravissime. Car les résultats au brevet sont exploités par l'Education nationale pour évaluer si le niveau monte ou baisse au fil des ans. Or une étude parue en 2006 et réalisée par la Direction de l'évaluation et de la prospective du ministère de l'Education nationale s'appuie sur une augmentation du nombre d'élèves reçus au brevet pour expliquer que le collège se porte mieux aujourd'hui qu'il y a dix ans. On organise ainsi un mensonge d'Etat aussi énorme que discret. » Contacté, le ministère de l'Education nationale se déclare incompétent : le brevet des collèges n'est plus un examen national et « ces pratiques, si elles ont lieu, sont de la responsabilité de chaque jury ».

Certes, mais en ce qui concerne le lycée, l'objectif d'amener 80 % d'une classe d'âge au niveau du bac a conduit aux mêmes aberrations. Officiellement, aucun texte ne vient inciter le correcteur à l'indulgence, mais mille et une pratiques ont permis de porter le taux de réussite de 65 à plus de 80% en une vingtaine d'années. Selon Guy Morel, professeur de lettres et auteur en 1999 d'un livre-choc, « L'horreur pédagogique », ces pratiques sont devenues si banales que même les professeurs ne réagissent plus. Ainsi, personne ou presque n'a relevé que le texte qui servait de support aux épreuves du bac littéraire en juin était d'Alphonse Daudet, un auteur mineur qui auparavant appartenait au programme du collège, voire du primaire. Plus personne ne s'offusque qu'une copie illisible car truffée de fautes ne puisse se voir retirer plus de trois points.

Banals aussi ces barèmes, de plus en plus précis, qui distribuent des demis, voire des quarts de point à des questions du type « Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ? ». Sans parler de ces instructions officieuses, comme celle de cet inspecteur en philosophie qui invite les correcteurs rassemblés en commission à savoir « discerner, sous le mal-dit, le pas si mal pensé », avant de carrément les mettre en garde : « Si vos notes sont trop basses, un jour, les pouvoirs publics pourraient décider de supprimer la philosophie au lycée. »

Il y a aussi ces épreuves d'un type nouveau : en français, le sujet d'invention, « inévaluable », selon les professeurs, et, au bac 2006, un QCM de mathématiques où seules les bonnes réponses étaient comptabilisées, les mauvaises ne coûtant rien. « Pour autant, le QCM n'a pas été donné à tous », expliquait alors le doyen de l'inspection générale de mathématiques. Mais à cet exercice la moyenne s'élevait à... 4 points sur 5 ! Ce qui a permis à près de neuf candidats sur dix de décrocher leur bac S, réputé le plus exigeant !

L'addition de ces procédés permet donc à Guy Morel, qui travaille aujourd'hui à un « Livre noir de l'Education », d'affirmer que « si le bac était corrigé normalement, pas plus de 30% des candidats l'obtiendraient».

Pour défendre l'examen de plus en plus dévalué, l'institution rappelle qu'il n'est pas un concours : il sanctionne en effet les acquis en fin de scolarité secondaire sans prétendre opérer de sélection. Fort bien, mais faut-il en conclure que 86 % des lycéens de filière générale ont acquis un niveau satisfaisant ? On peut en douter. Un exemple ? La moyenne obtenue en anglais par les candidats au bac a toujours été honorable alors que des tests internationaux montrent que les jeunes Français sont les plus mauvais dans cette langue en Europe.

Enfin, le baccalauréat reste le premier grade universitaire et ouvre à tous ceux qui le décrochent les portes de la faculté : or, en moyenne, 50 % des étudiants échouent la première année, 30 % n'obtiendront jamais leur DEUG. La preuve indéniable qu'ils n'avaient pas le niveau requis pour poursuivre leurs études

1. Oh ! Editions.

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  • Habitués

As-tu fini d'être off-t*o*p*i*c sur MON sujet ? M'en fous du bac français et je ne lirai même pas ton copier-coller.

Pffff. Moi je veux savoir, parents, avez-vous rencontré des enseignants analphabètes, comment avez-vous réagi, que pensez-vous serait une bonne stratégie pour faire face et peut-être résoudre ce problème ?...

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  • Habitués

Ptet une piste... c'est otrtueux mais avec la façon nord américaine ça pourrait marcher:

Aller voir le professeur en disant que tu remarques que ton gamin fait de plus en plus de faute de français et que t'aimerais voir avec lui comment résoudre ce problème... le mode coopératif ça marche pas mal... bon maintenant si tu sais d'ores et déjà que le prof est un analphabète c'est plus dur... mais ptet que c'est juste qu'il a baissé les bras, et que ce message au contraire lui redonnera la "foi"...

Mais bon j'ai pas de gamin, alors c'est sur que c'est ptet pas la meilleure chose!

Pour clitouille (quel parasitage!!!).... j'ai vu personne dire que le système quebecois était de la merde! on peut se tutoyer?!

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  • Habitués
Vive le bac français...(pour ceux qui pensent que notre système d'éducation c'est de la m..)

Comment l'Education nationale solde les diplômes

Le livre d'Emmanuel Davidenkoff « Réveille-toi, Jules Ferry, ils sont devenus fous » révèle comment sont réévalués en cours de correction les barèmes au brevet des collèges afin de maintenir un bon taux de réussite.

Marie-Sandrine Sgherri

A tous ceux qui constatent, effarés, que les lycéens ne savent plus écrire correctement, se saisissent de leur calculette pour effectuer la moindre division et croient savoir que le XVIIe siècle est le siècle des Lumières, le ministère oppose toujours le même argument : le nombre de bacheliers, puis d'étudiants, ne cesse d'augmenter, preuve des progrès du système et du bien-fondé de son action.

Dans un livre qui paraît cette semaine, « Réveille-toi, Jules Ferry, ils sont devenus fous » (1), le journaliste Emmanuel Davidenkoff dénonce ce faux-semblant et révèle comment sont réévalués en cours de correction les barèmes au brevet des collèges afin de maintenir le même taux de réussite : « En ce mardi de juin 2006, les enseignants arrivent à 8 h 30 du matin, récupèrent un lot de copies et se voient remettre des consignes écrites de correction... Trois quarts d'heure plus tard, on leur distribue un additif à la correction également par écrit. Ils n'ont qu'à reprendre de zéro : une vingtaine de fautes ou d'imprécisions qui devaient être sanctionnées par le retrait de points, selon les premières instructions, sont désormais tolérées ou acceptées.... [Pour les correcteurs], il ne fait aucun doute que les premières corrections donnent des résultats tellement mauvais que le taux de réussite risque de plonger [...] C'est gravissime. Car les résultats au brevet sont exploités par l'Education nationale pour évaluer si le niveau monte ou baisse au fil des ans. Or une étude parue en 2006 et réalisée par la Direction de l'évaluation et de la prospective du ministère de l'Education nationale s'appuie sur une augmentation du nombre d'élèves reçus au brevet pour expliquer que le collège se porte mieux aujourd'hui qu'il y a dix ans. On organise ainsi un mensonge d'Etat aussi énorme que discret. » Contacté, le ministère de l'Education nationale se déclare incompétent : le brevet des collèges n'est plus un examen national et « ces pratiques, si elles ont lieu, sont de la responsabilité de chaque jury ».

Certes, mais en ce qui concerne le lycée, l'objectif d'amener 80 % d'une classe d'âge au niveau du bac a conduit aux mêmes aberrations. Officiellement, aucun texte ne vient inciter le correcteur à l'indulgence, mais mille et une pratiques ont permis de porter le taux de réussite de 65 à plus de 80% en une vingtaine d'années. Selon Guy Morel, professeur de lettres et auteur en 1999 d'un livre-choc, « L'horreur pédagogique », ces pratiques sont devenues si banales que même les professeurs ne réagissent plus. Ainsi, personne ou presque n'a relevé que le texte qui servait de support aux épreuves du bac littéraire en juin était d'Alphonse Daudet, un auteur mineur qui auparavant appartenait au programme du collège, voire du primaire. Plus personne ne s'offusque qu'une copie illisible car truffée de fautes ne puisse se voir retirer plus de trois points.

Banals aussi ces barèmes, de plus en plus précis, qui distribuent des demis, voire des quarts de point à des questions du type « Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ? ». Sans parler de ces instructions officieuses, comme celle de cet inspecteur en philosophie qui invite les correcteurs rassemblés en commission à savoir « discerner, sous le mal-dit, le pas si mal pensé », avant de carrément les mettre en garde : « Si vos notes sont trop basses, un jour, les pouvoirs publics pourraient décider de supprimer la philosophie au lycée. »

Il y a aussi ces épreuves d'un type nouveau : en français, le sujet d'invention, « inévaluable », selon les professeurs, et, au bac 2006, un QCM de mathématiques où seules les bonnes réponses étaient comptabilisées, les mauvaises ne coûtant rien. « Pour autant, le QCM n'a pas été donné à tous », expliquait alors le doyen de l'inspection générale de mathématiques. Mais à cet exercice la moyenne s'élevait à... 4 points sur 5 ! Ce qui a permis à près de neuf candidats sur dix de décrocher leur bac S, réputé le plus exigeant !

L'addition de ces procédés permet donc à Guy Morel, qui travaille aujourd'hui à un « Livre noir de l'Education », d'affirmer que « si le bac était corrigé normalement, pas plus de 30% des candidats l'obtiendraient».

Pour défendre l'examen de plus en plus dévalué, l'institution rappelle qu'il n'est pas un concours : il sanctionne en effet les acquis en fin de scolarité secondaire sans prétendre opérer de sélection. Fort bien, mais faut-il en conclure que 86 % des lycéens de filière générale ont acquis un niveau satisfaisant ? On peut en douter. Un exemple ? La moyenne obtenue en anglais par les candidats au bac a toujours été honorable alors que des tests internationaux montrent que les jeunes Français sont les plus mauvais dans cette langue en Europe.

Enfin, le baccalauréat reste le premier grade universitaire et ouvre à tous ceux qui le décrochent les portes de la faculté : or, en moyenne, 50 % des étudiants échouent la première année, 30 % n'obtiendront jamais leur DEUG. La preuve indéniable qu'ils n'avaient pas le niveau requis pour poursuivre leurs études

1. Oh ! Editions.

Clitouille, citrouille, grenouille, andouille, nouille, vadrouille, embrouille, ratatouille, fripouille, chtouille, gadrouille, farfouille, gargouille, magouille, brouille, rouille, gouille ... et enfin, merdouille :angry::angry::angry:

Ouf! Mon bac français n'était quand même pas si pire côté vocabulaire :wacko:

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Ptet une piste... c'est otrtueux mais avec la façon nord américaine ça pourrait marcher:

Aller voir le professeur en disant que tu remarques que ton gamin fait de plus en plus de faute de français et que t'aimerais voir avec lui comment résoudre ce problème... le mode coopératif ça marche pas mal... bon maintenant si tu sais d'ores et déjà que le prof est un analphabète c'est plus dur... mais ptet que c'est juste qu'il a baissé les bras, et que ce message au contraire lui redonnera la "foi"...

Mais bon j'ai pas de gamin, alors c'est sur que c'est ptet pas la meilleure chose!

Pour clitouille (quel parasitage!!!).... j'ai vu personne dire que le système quebecois était de la merde! on peut se tutoyer?!

L'article de Foglia, le post de départ, repose sur le témoignage d'UNE mère à propos d'UNE profe. A partir ce là, on assiste à toute une dérape sur l'enseignement au Québec. La on est rendu avec des profs analphabètes. Et c'est à moi qu'on dit que je parasite??????????

Il y a 70,000 profs au Québec. De cons, des idiots, des "pas rapport", des ignorants, des incompétents tu vas en trouver des centaines et des centaines. Mais ramener tous les enseignants à ce niveau comme Jayjay fait relève de l'hystérie et du délire.

Dans les compétitions internationales nos élèves se classent parmi les premiers. Nos universités attirent des étudiants du monde entier. On trouve même une université québécoise parmi les 20 meilleures au monde alors que la France, qui a 8 fois notre population et toute une tradition intellectuelle, en a aucune parmi les 60 premières.

Alors continuez à déconner sur notre système d'éducation...

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  • Habitués

Mmm t'es bien susceptible sur le sujet des profs, ma clitouille. Tu ne serais pas un ancien fonctionnaire retraité de l'éducation, par hasard, environ 65 ans, et de sexe masculin ?...........

On devrait faire un nouveau jeu "Retrouvons l'Ancien Pseudo du Troll", ce serait marrant.

Je joue les PD James là ! :hypnotize:

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  • Habitués
Alors continuez à déconner sur notre système d'éducation...

Hey, la gang! Répétez après moi:

NOUS AVONS LE SYSTÈME ÉDUCATIF LE PLUSSE MEILLEUR AU MONDE. Allez-y: NOUS AVONS ...

T'es content là, Clito-Ovide-Pépé? :wacko:

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  • Habitués
Il vient de prendre quelques jours de congés, vous pouvez donc continuer sereinement...

merci

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