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L'Ordre des infirmières dit non à une Française


Laurent

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  • Habitués
Je sais que tu n'es pas infirmière mais tu exerces une profession médicale, régie par un ordre et j'imagine que tu as dû passer par une montagne de procédures toi aussi avant de pouvoir exercer

Honnêtement, je n'ai pas eu à passer par une montagne de procédures avant de pouvoir exercer, car ma formation était reconnue au départ. Par contre, pour garder son droit de pratique, il faut respecter un code de déontologie assez strict(ce qui est normal!) et passer des inspections professionnelles durant toute sa carrière. S'il s'avère que nous avons un point faible, l'inspecteur nous obligera à remédier à ce problème, soit en suivant un stage par exemple. De là, l'obligation d'avoir une formation continue durant toute notre carrière pour se tenir au courant des derniers développements de notre profession, sinon, s'il nous manque par exemple 3 crédits sur 45(le minimum requis sur 3 ans), on perd son droit de pratique de façon temporaire, le temps de suivre une formation de 3 crédits.

Alors, quand je lis que les ordres professionnels sont là pour protéger leurs membres, j'ai envie de rigoler! Ils sont là pour protéger le public avant tout en essayant de maintenir une profession aux plus grands standards de qualité.

Mais je peux comprendre que pour une personne venant d'ailleurs et qui n'a pas connu cette pression venant des ordres professionnels, ça semble un peu exagéré...même si elle est d'une grande compétence!

peanut

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Pour faire du pouce sur le dernier message de Peanut dans ce fil de discussion.

Je fais moi aussi partie d'un ordre professionnel et, comme elle, je n'ai pas dû passer par une montagne de procédures car j'ai suivi ma formation ici au Québec. Et c'est logique : les universités québécoises (quand il s'agit d'une profession réglementée exigeant une formation universitaire) travaillent de concert avec les ordres pour s'assurer que les formations dispensées permettent le plus possible une admission automatique à l'ordre concernée.

Et voici précisément ce que l'Office des Professions (organe de surveillance des ordres) entend par la mission de protection du public que doivent assumer les ordres :

° le degré d'autonomie dont jouit le professionnel dans l'exercice de son travail, c'est-à-dire la difficulté pour une personne novice de pouvoir porter un jugement sans posséder la formation ou l'expertise de ce professionnel (ex : mon médecin jouit d'une certaine indépendance professionnelle car une grande partie de son travail exige une expertise à ce point particulière)

° le caractère personnel des rapports que doivent développer le client et le professionnel qui exigent un certain degré de confiance mutuel (ex : une psychologue doit nécessairement connaître certains aspects très intimes de la vie de son client pour être en mesure de l'aider ; ceci impliquant que le client doit avoir confiance envers son thérapeute)

° la gravité du préjudice ou des dommages que pourrait subir le client si le professionnel n'était pas surveillé par un ordre (pensez juste au viaduc qui s'est effondré à Laval)

° le caractère confidentiel des renseignements que le professionnel sera amené à connaître dans le cadre de ses activités (ex : un comptable agréé en charge de patrimoines financiers)

Nous convenons que c'est un système ayant ses limites, que le corporatime s'en mêle mais ces quatre éléments démontrent clairement je pense la complexité d'analyse que chaque ordre doit gérer à chaque fois qu'un immigrant dépose une demande d'admission. Cela peut paraître élitiste vu de l'extérieur mais, tout comme Peanut, le prix à payer pour bénéficier de ce privilège est parfois lourd à porter. Rendant d'autant plus important que mon ordre s'assure de la qualité professionnelle des membres qu'il admet.

- O'Hana -

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  • Habitués
1) On doit faire son stage auprès des adultes pour ensuite travailler en pédiatrie. La madame de l'OIIQ dit aussi que ce n'est pas la même chose, non?

Angela, c'est en quelque sorte également le cas des médecins ayant suivi leur formation ici. Un spécialiste qui développe une surspécialité, la néphrologie chez les enfants par exemple, doit, pour exercer au Québec, passer les examens de sa surspécialité (la néphrologie, dans ce cas) version "adultes" au Québec, même s'il ne veut RIEN SAOUÈRE des adultes et ne veut que traiter des enfants. Pourquoi? Demande aux Ordres, il y a dû avoir une bonne raison pour ceci à un moment donné. Il reste que ceux qui veulent pratiquer leur surspécialité et être facturé en conséquences se soumettent à cette exigence, peu importe l'origine de leur diplôme.

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  • Habitués

Ce fil a décidément le mérite de réunir tous les stéréotypes:

- Les membres des Ordres (qui ont tous fait leurs études au Canada évidemment) qui viennent raconter que tout ça c'est pour protéger le public (ben voyons...) et que leur super métier est très spécial, sans jamais adresser la question des pratiques douteuses de leur cher Ordre.

- Les immigrants qui n'ont pas une profession réglementée qui naïvement viennent expliquer aux autres qu'il faut savoir s'adapter et blablabla.

- Ceux qui n'ont pas fait d'études qui très subtilement viennent expliquer à ceux qui en ont fait qu'ils n'ont qu'à rester chez eux ou tout recommencer en devenant commis de supermarché en attendant.

Continuez continuez, et surtout ne venez pas ensuite vous plaindre des délais d'accès aux soins et du coût ridicule de la plupart des services spécialisés par rapport à tous les autres pays développés.

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  • Habitués

Attention, si vous reliser ce que j'ai écrit, je ne m'attaque aucunement à l'ordre ni au procédure de contrôle tout au long de la carrière. je dis simplement qu'il faudrait accompagner l'arrivée (voir la faciliter) en favorisant un exercice rapide de la profession.

il est particulièrement exact de dire que la vocation première des ordres est de protéger le public. pourquoi ???

parce que le controle de l'Etat est "faible". dans des économies libérales et jeunes comme le Canada ou les USA, les réglementations sont historiquement minimales. d'où la création des ordres, associations professionnelles autorégulées (enfin plus ou moins) qui palient la faiblesse du controle étatique par une déontologie stricte et un organe de sanction.

que cette vocation ait été dévoyée pour protéger les membres est un effet pervers. réel mais secondaire.

ailleurs, et en particulier en France, avec un état centralisateur puissant, le controle et la réglementation est déjà forte. donc les ordres (ou les syndicats professionnels) sont moins puissants.

seules certaines professions conservent de vieux privilèges : les avocats, les médecins, mais aussi dans une certaine mesure les ingénieurs (X-ponts, X-mines, centrale) qui furent très puissants. et on retrouvait leur puissance passée dans certaines procédures de recrutement des grandes écoles où ne passaient que certains initiés. la mise en place de concours ou la création de certaines écoles (notamment l'ENA) a permis de modifier cela.

donc oui, l'existence des ordres est justifiée dans un certain contexte. l'inconvénient majeur est qu'ils sont très rigides car pour modifier leur réglement, il y a un processus lent de maturation et de consensus entre beaucoup de personnes. c'est totalement différent dans un état centralisateur où une poignée de technocrates changent une réglementation en quelques mois. :rolleyes:

permettez moi d'en venir à l'histoire de la paille et de la poutre.

d'un côté nous avons une dame recrutée spécialement en France qui, arrivée, s'est rendue compte qu'on l'a mal informée.

elle est recrutée par une équipe officielle qui doit lui fournir de bonnes infos officielles mais c'est quand même à elle d'aller re-vérifier que les infos officielles sont exactes ? elle le fait pas, donc elle est un peu nounoune. ok

évidemment, cela soulève quelques commentaires indignés car, en plus, la dame ne veut même pas faire 30 j de stage dans un certain contexte. voyez la paille de la méchante paresseuse.

maintenant la poutre :

qui a monté une telle mission, certainement couteuse non seulement en monnaie sonnante, mais aussi en temps, énergies, etc. envoyé quelques fonctionnaires si peu compétents, pour arriver à un tel fiasco ? mission qui a certainement nécessité aussi de mobiliser d'autres talents et moultes heures et intervention pour valider les dossiers d'immigration.

quel est le crétin qui a signé les chèques qui ont financé les billets, les dossiers de communication/propagande, les heures de missions, les notes de tel ou autres aux ambassades, le salaire des fonctionnaires, etc etc...

et qui sont les niaiseux de contribuables québécois qui paient des impôts pour rétribuer le cretin qui a signé les chèques qui ont financé les salaires et frais de missions qui ont permis d'effectuer la mission qui a facilité le recru.... ? :sweatingbullets:

oui, vous avez raison de chialer. mais vous chialez pas sur la bonne cible.

B :innocent:

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Wlaf :

- Les membres des Ordres (qui ont tous fait leurs études au Canada évidemment) qui viennent raconter que tout ça c'est pour protéger le public (ben voyons...) et que leur super métier est très spécial, sans jamais adresser la question des pratiques douteuses de leur cher Ordre.

La théorie du complot organisé ou de la mafia institutionnalisé des ordres a en effet quelque chose de séduisant et j'y adhère même en partie. J'adresse d'ailleurs régulièrement mon avis sur certaines pratiques de mon ordre à mon délégué régional à notre comité de la formation continue ou encore aux assemblées générales et je ne vois pas l'utilité ni pour le forum ni pour toi que je les exprime ici.

Par ailleurs, tu auras remarqué que les quatre éléments dont je parle dans mon précédent message ne concerne pas que mon ordre ni ma profession en particulier mais toutes les professions de manière générale.

J'ai même précisé qu'un certain corporatisme sévissait dans ce que j'ai pu personnellement voir dans les ordres et je suis plus qu'ouvert de lire tes informations fiables appuyant ton affirmation d'une mascarade organisée de tous les ordres avec la complicité du conseil interprofessionnel et de l'Office des professions du Québec.

Je ne demande pas mieux que d'avoir ce genre d'informations. Pour les mettre en pleine face de la présidente de mon ordre pour qu'elle s'explique. À défaut, je vais devoir considérer que tu fais également dans le stéréotype du complot organisé.

- O'Hana -

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  • Habitués
C'est quoi un vogalène ?

Du gravol. En fait je ne suis pas sûre qu'il s'agisse de la même molécule, mais ça soigne les mêmes maux. :edestudio:

Les diplômé(e)s de France pratiquant ici savent sûrement quel est l'équivalent exact... :rolleyes:

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  • Habitués
Les membres des Ordres (qui ont tous fait leurs études au Canada évidemment) qui viennent raconter que tout ça c'est pour protéger le public (ben voyons...) et que leur super métier est très spécial, sans jamais adresser la question des pratiques douteuses de leur cher Ordre

Attention, je n'ai jamais prétendu que j'avais un "super métier spécial"...c'est seulement une profession de la santé qui doit avoir un certain contrôle, et tu serais surpris de savoir que la majorité des membres ne sont jamais satisfaits à 100% de leur ordre professionnel...loin de là! :rolleyes:

Aux assemblées annuelles ou spéciales, ça brasse pas mal...Ce n'est pas parce qu'on reconnaît leur légitimité qu'on est toujours d'accord avec leurs décisions, qui sont toujours prises dans l'intérêt du public(du moins, pour mon ordre...c'est toujours l'impression qu'il m'a donné...) Pour la défense des membres de la profession, c'est plutôt le cas de l'association professionnelle(équivalent d'un syndicat professionnel...) et il peut arriver que l'ordre et l'association soient en désaccord évidemment...

N'oublions pas non plus la cotisation annuelle à l'ordre et l'obligation de contacter une assurance-responsabilité professionnelle, sinon, radiation automatique si nous ne remplissons pas ces 2 critères(entre autre...)

peanut

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  • Habitués

Je commence à être tannée avec cette rengaine sur la protection du public. Non mais! de quel public on parle ici? Et qui a investi les ordres de cette mission? Et depuis quand les universités et des collèges nous donnent-ils des diplômes sans s'assurer que nous sommes capables?

Mon métier n'est pas régi par un ordre. En Ontario, il y a un ordre des enseignants. Les enseignants ontariens sont-ils meilleurs que les Québécois? Non.

Et de toute manière, il y aura toujours des esties d'incompétents qui vont se faufiler dans tout ce dédale et pratiquer. Le dentiste qui a abîmé les mâchoires des enfants ... Ou l'expert ontarien qui a fait condamner des centaines de parents avec des expertises bidon ... Des avocats qui défendent des ordures et finissent par s'acoquiner avec eux ... Des comptables spécialisés dans les meilleures façons de fourrer le fisc ... et que sais-je encore.

Protection du public? peut-être. Mais le public = les membres d'abord. Il suffit de voir les prix pratiqués par les membres de ces corporations.

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  • Habitués
C'est quoi un vogalène ?

Du gravol. En fait je ne suis pas sûre qu'il s'agisse de la même molécule, mais ça soigne les mêmes maux. :edestudio:

Les diplômé(e)s de France pratiquant ici savent sûrement quel est l'équivalent exact... :rolleyes:

Pas d'équivalent, le Maxeran est l'équivalent du Primperan et le motilium existe ici !

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Peanut :

Aux assemblées annuelles ou spéciales, ça brasse pas mal...Ce n'est pas parce qu'on reconnaît leur légitimité qu'on est toujours d'accord avec leurs décisions, qui sont toujours prises dans l'intérêt du public(du moins, pour mon ordre...c'est toujours l'impression qu'il m'a donné...) Pour la défense des membres de la profession, c'est plutôt le cas de l'association professionnelle(équivalent d'un syndicat professionnel...) et il peut arriver que l'ordre et l'association soient en désaccord évidemment...
Même dynamique dans mon ordre (qui regroupe deux professions en plus : les psychoéducateurs et les conseillers en orientation). Y'en a même qui ont parti leur propre asso des orienteurs du collégial pour défendre leurs intérêts spécifiques. Et votre humble serviteur ne manque jamais d'écrire à son ordre à chaque année, quand vient le temps de payer la cotisation, que son augmentation est supérieure à celui de l'inflation hi hi

Angela :

Je commence à être tannée avec cette rengaine sur la protection du public. Non mais! de quel public on parle ici? Et qui a investi les ordres de cette mission? Et depuis quand les universités et des collèges nous donnent-ils des diplômes sans s'assurer que nous sommes capables?

Commission Castonguay-Nepveu en 1974 qui recommanda la création d'un système professionnel au Québec (la même commission à l'origine de la RAMQ). Pour éviter qu'une madame qui avait suivi une fin de semaine de croissance personnelle se déclare le lundi matin tout à fait capable de traiter maintenant les troubles de la personnalité. Ou qu'un monsieur puisse se tourner vers une organisation si jamais son conseiller d'orientation avait eu la bêtise de raconter tout fort sur une terrasse l'été que son client qui s'appelle X avait tel problème Y. Ou qu'un Doc Mailloux puisse s'exprimer complètement librement sans que quelqu'un ne lui tombe finalement dessus pour lui rappeler une couple de règles d'éthiques.

Alors suite à cette commission, le gouvernement a créé l'Office des Professions, la police des professions. Qui a elle-même délégué aux ordres la mission de réglementer la profession qui leur avait été chargée d'encadrer. L'ordre professionnel est évidemment la cible privilégiée dans le sujet du fil. Mais c'est trop facile de s'en prendre qu'à lui car il s'agit en fait d'un système complet de structures où interviennent différents acteurs.

Et je ne comprend pas ce que les universités et les collèges n'arrivent pas à s'assurer au niveau des diplômes.

Et de toute manière, il y aura toujours des esties d'incompétents qui vont se faufiler dans tout ce dédale et pratiquer. Le dentiste qui a abîmé les mâchoires des enfants ... Ou l'expert ontarien qui a fait condamner des centaines de parents avec des expertises bidon ... Des avocats qui défendent des ordures et finissent par s'acoquiner avec eux ... Des comptables spécialisés dans les meilleures façons de fourrer le fisc ... et que sais-je encore.
Personne ne prétend que le système est parfait. En as-tu un meilleur à proposer ? Sachant que toute nouvelle proposition devra être en mesure de proposer des garanties suffisamment solides pour éviter abus, manipulations, etc. Moi chu ben ouvert à toute nouvelle proposition.

Protection du public? peut-être. Mais le public = les membres d'abord. Il suffit de voir les prix pratiqués par les membres de ces corporations.

Je paie une cotisation annuelle tout comme Peanut qui inclut une assurance responsabilité professionnelle en cas de problèmes juridiques. Autrement dit : JE paie pour TE protéger de moi-même comme professionnel. Entre toi et moi, je me passerais bien de cette "protection" dont je semble bénéficier à te lire et que je cherche toujours. Par contre, celle que tu bénéficies en tant que public et qui est assumée directement de ma poche, à chaque année, elle n'est pas difficile à trouver.

Par contre, sur le plan sociologique et historique, il est tout à fait évident que la professionnalisation - que ce soit au Québec ou ailleurs - a souvent été utilisé par les travailleurs concernés comme un moyen de se créer des espaces fermés de travail avec accès réglementé. Mais vous ne me convaincrez pas du fait que l'infirmière complètement brûlée parce qu'il manque de personnel dans son unité refuse de nouveaux membres dans l'OIIQ simplement pour protéger son exclusivité. Ni du conseiller d'orientation qui se retrouve à gérer, seul, 3000 élèves du secondaire et qui refuse de nouveaux membres simplement pour se protéger, lui et sa gang.

Je suis plus qu'ouvert à faire la part des choses et à remettre en question le système professionnel pour sans cesse l'améliorer. Mais faut pousser égal et ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

- O'Hana -

Modifié par O'Hana
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  • Habitués

Il n'empêche que les enseignants québécois fournissent une aussi bonne job que les ontariens ... alors qu'aucun ordre ne les régit. Les traducteurs ont un ordre dont l'adhésion n'est pas obligatoire pour l'exercice. Et ils font du bon travail. D'excellents médecins comme Équinox exercent en permis restrictif. Alors? Cela en particulier me fait râler, car je n'ai pas de médecin de famille, et il y a un estie d'ordre qui m'empêche d'en avoir un avec tout ce monde privé de pratique. Est-ce cela, me protéger? J'aime mieux avoir un médecin qui fera des erreurs, car humain, que pas de médecin du tout.

Pour aller dans le constructif: pourquoi l'Ordre ne peut-il pas accepter que les candidats passent des examens à crédit, par exemple? Ils pourront rembourser plus tard. Pourquoi pas un partenariat avec les universités et les CHU pour des cohortes spéciales? Et pourquoi pas des programmes spéciaux de mentorat?

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  • Habitués

Comme O'Hana, je n'ai rien contre l'arrivée de nouveaux membres de ma profession formés ailleurs, car le taux de chômage est de 0%! Donc, arrêtez de dire que l'ordre protège ses membres, parce qu'il restreint le droit de pratique à des gens qui ont eu une formation ailleurs. C'est juste que les ordres sont extrêmement pointilleux sur la formation, et ne pouvant en contrôler ou la connaître à 100%, ils exigent parfois de refaire toute la formation ici...Attention, je ne dis pas que c'est juste, mais tout ça est dans une optique de protection du public.

Comme O'Hana l'a bien expliqué, l'assurance responsabilité professionnelle est là pour protéger nos patients(ou clients) de nos possibles erreurs professionnelles et je peux vous assurer que cette assurance là n'est pas donnée... Avec tout l'argent que je dois débourser pour faire partie de l'ordre(cotisation) et l'assurance responsabilité, je ne vois pas en quoi cet ordre me protège!!

peanut

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  • Habitués
Je commence à être tannée avec cette rengaine sur la protection du public. Non mais! de quel public on parle ici? Et qui a investi les ordres de cette mission? Et depuis quand les universités et des collèges nous donnent-ils des diplômes sans s'assurer que nous sommes capables?

Mon métier n'est pas régi par un ordre. En Ontario, il y a un ordre des enseignants. Les enseignants ontariens sont-ils meilleurs que les Québécois? Non.

Et de toute manière, il y aura toujours des esties d'incompétents qui vont se faufiler dans tout ce dédale et pratiquer. Le dentiste qui a abîmé les mâchoires des enfants ... Ou l'expert ontarien qui a fait condamner des centaines de parents avec des expertises bidon ... Des avocats qui défendent des ordures et finissent par s'acoquiner avec eux ... Des comptables spécialisés dans les meilleures façons de fourrer le fisc ... et que sais-je encore.

Protection du public? peut-être. Mais le public = les membres d'abord. Il suffit de voir les prix pratiqués par les membres de ces corporations.

je me répête : sans ordre, il faudrait réglementer 10 x plus. et faire excercer beaucoup plus de contrôles par des fonctionnaires.

dans un pays comme la France, la responsabilité en cas de faute est partiellement transposée sur l'Etat qui aurait dû s'assurer au préalable que le professionnel exerce bien avec toutes les qualifications requises.

ailleurs, c'est le médecin (par exemple) et/ou la structure qui doit indemniner, d'où les coûts d'assurances individuelles énormes, et le fait que pour mutualiser ce risque, les professionnels se réunissent en corporations (ou ordres), y compris pour avoir de meilleures assurances.

pareil pour un architecte.

ce qui explique en partie que, les professionnels ne voulant pas augmenter de manière inconsidérée leur propre risque d'avoir à payer pour les autres, ils émettent des règles rigoureuses pour l'exercice de la profession.

de plus, le rôle d'un Etat "interventionniste" dans l'exercice de professions plus ou moins libérales n'est pas accepté. les professionnels doivent a priori s'auto-réguler. donc oui, les ordres s'investissent eux-mêmes d'une mission. mais parce que la société l'accepte. sinon, elle exigerait plus de réglementation en votant pour des gouvernements moins libéraux.

B

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Angela :

Il n'empêche que les enseignants québécois fournissent une aussi bonne job que les ontariens ... alors qu'aucun ordre ne les régit. Les traducteurs ont un ordre dont l'adhésion n'est pas obligatoire pour l'exercice.
Trois choses :

1° l'absence d'ordre professionnel ne signifie pas que l'accès à la profession est libre. Que je sache, ça prend un permis d'enseignement pour enseigner au primaire et au secondaire. Je ne vois donc guère de différence avec l'obligation d'avoir une maîtrise en éducation pour être conseiller en orientation par exemple. À peu près la même logique pour les professions de la construction avec la CCQ : pas d'ordre en tant que tel mais existence d'une organisation qui réglemente l'accès aux professions avec des exigences éducatives strictes. Quelle différence fondamentale avec un ordre ?

2° L'influence d'un ordre professionnel se mesure également aux conditions socio-historiques du marché du travail où s'insèrent tout travailleur, qu'il pratique dans une profession réglementée ou pas. Dans mon cas par exemple, être membre de l'ordre est obligatoire pour travailler dans une institution publique (CS, cégeps, etc) : quand on sait que ces institutions représentent 90% des emplois disponibles, la personne qui veut faire de l'orientation dans une école secondaire n'a pas trop le choix. Mais je pourrais travailler dans le privé et faire de l'orientation sans être membre de l'ordre. Les traducteurs n'ont pas la même distribution des emplois que les c.o., cela change la donne. Que je sache, ce sont plutôt les employeurs privés qui dominent dans cette profession

3° Dans la lignée du point précédent, c'est simpliste de mettre toutes les professions dans la même logique face aux ordres professionnels. Notre formation, nos compétences et nos domaines d'actions diffèrent sur plusieurs éléments. Des tendances générales peuvent être dégagées mais ça s'arrête là car une mesure qui pourrait être correct dans le domaine de Peanut pourrait être nuisible dans le mien par exemple et vice versa

Pour aller dans le constructif: pourquoi l'Ordre ne peut-il pas accepter que les candidats passent des examens à crédit, par exemple? Ils pourront rembourser plus tard. Pourquoi pas un partenariat avec les universités et les CHU pour des cohortes spéciales? Et pourquoi pas des programmes spéciaux de mentorat?

Mais bien sûr, je suis tout à fait ouvert à cela ! Moi je défend ici le principe de la protection du public qui est valable quelque soit la profession au Québec. Après, effectivement, ce principe peut fort bien se moduler et s'adapter à chacune des professions. Mais ce travail de révision doit se faire au niveau de chaque ordre, ne les mettez pas tous dans le même sac par pitié : parfois c'est pertinent mais le plus souvent c'est infondé.

- O'Hana -

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  • Habitués
Mais vous ne me convaincrez pas du fait que l'infirmière complètement brûlée parce qu'il manque de personnel dans son unité refuse de nouveaux membres dans l'OIIQ simplement pour protéger son exclusivité. Ni du conseiller d'orientation qui se retrouve à gérer, seul, 3000 élèves du secondaire et qui refuse de nouveaux membres simplement pour se protéger, lui et sa gang.

Je suis plus qu'ouvert à faire la part des choses et à remettre en question le système professionnel pour sans cesse l'améliorer. Mais faut pousser égal et ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

Touché.

Je me suis faite la même réflexion: quel est donc l'intérêt de l'Ordre des infirmières à compliquer la vie des consoeurs étrangères alors que ses membres se plaignent de double shift, de manquer de souffle, blablabla??? Pourquoi se tireraient-elles dans le pied de la sorte? Serait-ce parce que c'est pas aussi simple que ça en a l'air...? :mellow:

Modifié par cherry
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  • Habitués

moi, il y a 2 choses qui me dérange a propos des ordres,

la 1er c'est que l'état ou le gouvernement (vous l'appelez comme vous voulez) ne prend pas ses responsabilités

je m'explique la commission Castonguay-Nepveu a crée les ordres pro ( je raccourcis ) en 1974,

et depuis ce sont ces ordres pro qui régissent l'accès et la pratique de ces métiers.

quand quelque chose ne va pas avec les ordres et que des réclamations sont faites auprès des gouvernants, ceux-xi répliquent a chaque fois c'est pas de notre fautes c'est les ordres...

mais bordel qui les a crée ces ordres, qui est au dessus ?

c'est pas le PM et sa gang de ministres ?

alors pour une fois, qu'ils mettent leurs culottes (comme on dit ici) qu'ils aillent secouer ca un peu pour décoller la pulpe qui est au fond...

la 2eme, ca me rappel l'histoire du mammouth du ministre de l'éducation nationale française,

la je ne pense pas qu'il faille le dégraisser, mais le déplacer...

et c'est tout aussi difficile, je ne pense pas qu'il y ai un mafia des ordres,

mais il y a sans doutes des habitudes et des traditions qui sont certainement tres lourdes a faire évoluer

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  • Habitués

Wlaf

Il y a quelques semaines j'étais au Toronto East General Hospital et je me faisais la remarque qu'il y avait 2 catégories d'infirmières: celles membres de l'Ordre, et les aides soignantes non membres de l'Ordre. Elles faisaient toutes le même boulot mais à part l'uniforme il y avait une autre façon très simple de les distinguer: les infirmières de l'Ordre étaient toutes WASPs, les aides soignantes étaient toutes immigrantes, très facile à entendre à l'accent. Et je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'intuition qu'elles ne gagnaient pas le même salaire...

c'est vraiment n'importe quoi, tu racontes des choses completement fausses, faut arreter, ca dégénere trop!!!!

je suis infirmier francais, qui a fait son stage d'integration, je savais vraiment ou j'allais, l'oiiq ne m'a rien caché, j'ai passé mon diplome et maintenant je travaille ou je veux au quebec, faut savoir se bouger dans la vie et pas croire que tout tombe roti parce qu'on est francais ou que l'on a une profession recherchée.

les aides soignants ne font en aucun cas le boulot infirmier.

Je suis d'accord avec toi christopher1966 sur les faussetés et les mensonges de Wlaf. D'autant plus que toi tu es infirmier, ce qui n'est pas le cas de Wlaf évidemment. Son histoire au Toronto East General Hospital m'apparaît être monté de toute pièce.... :lol:

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Wlaf

Il y a quelques semaines j'étais au Toronto East General Hospital et je me faisais la remarque qu'il y avait 2 catégories d'infirmières: celles membres de l'Ordre, et les aides soignantes non membres de l'Ordre. Elles faisaient toutes le même boulot mais à part l'uniforme il y avait une autre façon très simple de les distinguer: les infirmières de l'Ordre étaient toutes WASPs, les aides soignantes étaient toutes immigrantes, très facile à entendre à l'accent. Et je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'intuition qu'elles ne gagnaient pas le même salaire...
c'est vraiment n'importe quoi, tu racontes des choses completement fausses, faut arreter, ca dégénere trop!!!!

je suis infirmier francais, qui a fait son stage d'integration, je savais vraiment ou j'allais, l'oiiq ne m'a rien caché, j'ai passé mon diplome et maintenant je travaille ou je veux au quebec, faut savoir se bouger dans la vie et pas croire que tout tombe roti parce qu'on est francais ou que l'on a une profession recherchée.

les aides soignants ne font en aucun cas le boulot infirmier.

Je suis d'accord avec toi christopher1966 sur les faussetés et les mensonges de Wlaf. D'autant plus que toi tu es infirmier, ce qui n'est pas le cas de Wlaf évidemment. Son histoire au Toronto East General Hospital m'apparaît être monté de toute pièce.... :lol:

merci de ton soutien Niceguy

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  • Habitués

une infirmière immigrante travaille avec un salaire de débutante, quelque soit son expérience professionnelle. T'es qui, niceguy, un troll ?

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