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Privatisons Hydro-Québec !


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Privatiser Hydro éliminerait la dette du Québec

Claude Garcia

Certains Québécois envient les Albertains qui se sont complètement débarrassés de leur dette et qui jouissent à la fois des taux d'impôt sur le revenu les plus bas au Canada et de l'absence de taxe de vente provinciale. L'Alberta dispose de ressources pétrolières importantes qui sont en forte demande aujourd'hui dans le monde. Le Québec, de son côté, dispose de ressources hydrauliques accessibles et renouvelables qui, elles aussi, sont très en demande.

Les Albertains ont laissé l'exploitation de leurs richesses naturelles au secteur privé et paient leur pétrole au prix du marché. Si le prix du pétrole augmente rapidement, les Albertains, comme tous les autres Canadiens, doivent accepter de débourser davantage pour leur essence. L'Alberta reçoit des redevances des entreprises privées qui assurent l'exploitation de ses ressources énergétiques. Le gouvernement de l'Alberta ne cherche pas toutefois à fixer le prix de l'essence.

Le Québec a choisi une stratégie différente: sauf quelques exceptions, c'est l'État, par l'entremise d'Hydro-Québec, qui assure l'exploitation de nos ressources hydro-électriques. Hydro-Québec paie, depuis peu, une redevance pour l'utilisation de l'eau, redevance qui est loin d'atteindre le niveau payé en Alberta sur les ressources pétrolières. Hydro-Québec détient le monopole de la distribution de l'électricité au Québec. Au cours des dernières années, la hausse des tarifs d'électricité a été beaucoup moins rapide que la hausse des prix des produits pétroliers; c'est pourquoi les citoyens québécois paient leur électricité bien en deçà de sa valeur marchande: les tarifs résidentiels d'électricité à Toronto sont supérieurs de 75% aux tarifs québécois. La différence avec nos voisins américains est encore plus considérable.

La valeur d'Hydro-Québec

On sait que la dette du Québec s'élève à 122,6 milliards$. Le Québec a la possibilité de se débarrasser rapidement de sa dette en faisant une meilleure exploitation de ses richesses hydrauliques. Voici un scénario raisonnable.

En excluant les éléments extraordinaires, les bénéfices d'Hydro-Québec en 2006 ont été de 2,8 milliards$. Si on augmentait les tarifs d'électricité de quatre cents le kWh, on aurait le même tarif moyen que les citoyens de Toronto. Une telle hausse augmenterait les bénéfices d'Hydro-Québec d'environ 7 milliards$. Nous faisons l'hypothèse que les milliards de kWh que ne consommeraient pas les Québécois, à la suite d'une hausse de tarif, trouveraient facilement preneur sur les marchés d'exportation.

Quelle serait la capitalisation boursière d'Hydro-Québec si on l'inscrivait à la cote de la Bourse de Toronto après avoir augmenté les tarifs de quatre cents le kWh? C'est une question fondamentale que notre société se doit d'analyser et de débattre. Le monde a changé énormément dans les 20 dernières années. La déréglementation du marché nord-américain de l'énergie a augmenté considérablement la valeur intrinsèque d'Hydro-Québec.

Hydro-Québec deviendrait assujettie à l'impôt sur ses bénéfices si elle devenait une société à capital ouvert. En supposant qu'elle devrait remettre environ le tiers de ses bénéfices aux gouvernements fédéral et québécois, son bénéfice net, à titre de société privée, serait de 6,5 milliards$. À la lumière de la valorisation des sociétés productrices d'énergie inscrites à la cote de la Bourse de Toronto, on peut conclure que la capitalisation boursière d'Hydro-Québec excéderait probablement 130 milliards$ dans un tel scénario.

Au 31 mars 2006, la dette du Québec s'élevait à 122,6 milliards$. La valeur intrinsèque d'Hydro-Québec est donc supérieure à la dette actuelle du Québec.Un Québec sans dette économiserait 7,6 milliards$ par année au titre du service de la dette. Cette économie sera réduite à environ 5,5 milliards$ par année une fois prise en compte la réduction de la contribution d'Hydro-Québec aux revenus du Québec. Une telle somme permettrait au gouvernement de baisser l'impôt sur le revenu de 33%. Une baisse aussi marquée de l'impôt sur le revenu stimulerait énormément la croissance économique du Québec puisque nous disposerions alors d'un environnement fiscal très compétitif.

Le Québec est une société qui connaît un vieillissement rapide. Plusieurs commentateurs se sont inquiétés de l'impact de ce vieillissement sur notre capacité à assurer le maintien de notre système universel de soins de santé puisque les citoyens du Québec se classent déjà parmi les plus taxés et les plus endettés en Amérique du Nord. L'analyse qui précède démontre qu'il n'en tient qu'à nous de faire les ajustements nécessaires pour changer cette situation. En contrepartie d'une hausse, somme toute minime, des tarifs d'électricité, nous pourrions jouir d'un environnement fiscal très compétitif sans sacrifier nos programmes sociaux qui comptent parmi les plus généreux en Amérique du Nord.

Source : Cyberpresse

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Claude Garcia

Certains Québécois envient les Albertains qui se sont complètement débarrassés de leur dette et qui jouissent à la fois des taux d'impôt sur le revenu les plus bas au Canada et de l'absence de taxe de vente provinciale. L'Alberta dispose de ressources pétrolières importantes qui sont en forte demande aujourd'hui dans le monde. Le Québec, de son côté, dispose de ressources hydrauliques accessibles et renouvelables qui, elles aussi, sont très en demande.

Les Albertains ont laissé l'exploitation de leurs richesses naturelles au secteur privé et paient leur pétrole au prix du marché. Si le prix du pétrole augmente rapidement, les Albertains, comme tous les autres Canadiens, doivent accepter de débourser davantage pour leur essence. L'Alberta reçoit des redevances des entreprises privées qui assurent l'exploitation de ses ressources énergétiques. Le gouvernement de l'Alberta ne cherche pas toutefois à fixer le prix de l'essence.

Le Québec a choisi une stratégie différente: sauf quelques exceptions, c'est l'État, par l'entremise d'Hydro-Québec, qui assure l'exploitation de nos ressources hydro-électriques. Hydro-Québec paie, depuis peu, une redevance pour l'utilisation de l'eau, redevance qui est loin d'atteindre le niveau payé en Alberta sur les ressources pétrolières. Hydro-Québec détient le monopole de la distribution de l'électricité au Québec. Au cours des dernières années, la hausse des tarifs d'électricité a été beaucoup moins rapide que la hausse des prix des produits pétroliers; c'est pourquoi les citoyens québécois paient leur électricité bien en deçà de sa valeur marchande: les tarifs résidentiels d'électricité à Toronto sont supérieurs de 75% aux tarifs québécois. La différence avec nos voisins américains est encore plus considérable.

La valeur d'Hydro-Québec

On sait que la dette du Québec s'élève à 122,6 milliards$. Le Québec a la possibilité de se débarrasser rapidement de sa dette en faisant une meilleure exploitation de ses richesses hydrauliques. Voici un scénario raisonnable.

En excluant les éléments extraordinaires, les bénéfices d'Hydro-Québec en 2006 ont été de 2,8 milliards$. Si on augmentait les tarifs d'électricité de quatre cents le kWh, on aurait le même tarif moyen que les citoyens de Toronto. Une telle hausse augmenterait les bénéfices d'Hydro-Québec d'environ 7 milliards$. Nous faisons l'hypothèse que les milliards de kWh que ne consommeraient pas les Québécois, à la suite d'une hausse de tarif, trouveraient facilement preneur sur les marchés d'exportation.

Quelle serait la capitalisation boursière d'Hydro-Québec si on l'inscrivait à la cote de la Bourse de Toronto après avoir augmenté les tarifs de quatre cents le kWh? C'est une question fondamentale que notre société se doit d'analyser et de débattre. Le monde a changé énormément dans les 20 dernières années. La déréglementation du marché nord-américain de l'énergie a augmenté considérablement la valeur intrinsèque d'Hydro-Québec.

Hydro-Québec deviendrait assujettie à l'impôt sur ses bénéfices si elle devenait une société à capital ouvert. En supposant qu'elle devrait remettre environ le tiers de ses bénéfices aux gouvernements fédéral et québécois, son bénéfice net, à titre de société privée, serait de 6,5 milliards$. À la lumière de la valorisation des sociétés productrices d'énergie inscrites à la cote de la Bourse de Toronto, on peut conclure que la capitalisation boursière d'Hydro-Québec excéderait probablement 130 milliards$ dans un tel scénario.

Au 31 mars 2006, la dette du Québec s'élevait à 122,6 milliards$. La valeur intrinsèque d'Hydro-Québec est donc supérieure à la dette actuelle du Québec.Un Québec sans dette économiserait 7,6 milliards$ par année au titre du service de la dette. Cette économie sera réduite à environ 5,5 milliards$ par année une fois prise en compte la réduction de la contribution d'Hydro-Québec aux revenus du Québec. Une telle somme permettrait au gouvernement de baisser l'impôt sur le revenu de 33%. Une baisse aussi marquée de l'impôt sur le revenu stimulerait énormément la croissance économique du Québec puisque nous disposerions alors d'un environnement fiscal très compétitif.

Le Québec est une société qui connaît un vieillissement rapide. Plusieurs commentateurs se sont inquiétés de l'impact de ce vieillissement sur notre capacité à assurer le maintien de notre système universel de soins de santé puisque les citoyens du Québec se classent déjà parmi les plus taxés et les plus endettés en Amérique du Nord. L'analyse qui précède démontre qu'il n'en tient qu'à nous de faire les ajustements nécessaires pour changer cette situation. En contrepartie d'une hausse, somme toute minime, des tarifs d'électricité, nous pourrions jouir d'un environnement fiscal très compétitif sans sacrifier nos programmes sociaux qui comptent parmi les plus généreux en Amérique du Nord.

Source : Cyberpresse

Vous étiez ici lors du référendum? Garcia c'est l'original qui disait qu'on allait en manger toute une lolllllllll. C'est lui qui a changé le référendum de bord puisqu'au départ le NON était à 60%

Il a raison sur un point cependant. En augmentant les tarifs on augmente la valeur d'Hydro, banalisant ainsi la dette

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Claude Garcia

Certains Québécois envient les Albertains qui se sont complètement débarrassés de leur dette et qui jouissent à la fois des taux d'impôt sur le revenu les plus bas au Canada et de l'absence de taxe de vente provinciale. L'Alberta dispose de ressources pétrolières importantes qui sont en forte demande aujourd'hui dans le monde. Le Québec, de son côté, dispose de ressources hydrauliques accessibles et renouvelables qui, elles aussi, sont très en demande.

Les Albertains ont laissé l'exploitation de leurs richesses naturelles au secteur privé et paient leur pétrole au prix du marché. Si le prix du pétrole augmente rapidement, les Albertains, comme tous les autres Canadiens, doivent accepter de débourser davantage pour leur essence. L'Alberta reçoit des redevances des entreprises privées qui assurent l'exploitation de ses ressources énergétiques. Le gouvernement de l'Alberta ne cherche pas toutefois à fixer le prix de l'essence.

Le Québec a choisi une stratégie différente: sauf quelques exceptions, c'est l'État, par l'entremise d'Hydro-Québec, qui assure l'exploitation de nos ressources hydro-électriques. Hydro-Québec paie, depuis peu, une redevance pour l'utilisation de l'eau, redevance qui est loin d'atteindre le niveau payé en Alberta sur les ressources pétrolières. Hydro-Québec détient le monopole de la distribution de l'électricité au Québec. Au cours des dernières années, la hausse des tarifs d'électricité a été beaucoup moins rapide que la hausse des prix des produits pétroliers; c'est pourquoi les citoyens québécois paient leur électricité bien en deçà de sa valeur marchande: les tarifs résidentiels d'électricité à Toronto sont supérieurs de 75% aux tarifs québécois. La différence avec nos voisins américains est encore plus considérable.

La valeur d'Hydro-Québec

On sait que la dette du Québec s'élève à 122,6 milliards$. Le Québec a la possibilité de se débarrasser rapidement de sa dette en faisant une meilleure exploitation de ses richesses hydrauliques. Voici un scénario raisonnable.

En excluant les éléments extraordinaires, les bénéfices d'Hydro-Québec en 2006 ont été de 2,8 milliards$. Si on augmentait les tarifs d'électricité de quatre cents le kWh, on aurait le même tarif moyen que les citoyens de Toronto. Une telle hausse augmenterait les bénéfices d'Hydro-Québec d'environ 7 milliards$. Nous faisons l'hypothèse que les milliards de kWh que ne consommeraient pas les Québécois, à la suite d'une hausse de tarif, trouveraient facilement preneur sur les marchés d'exportation.

Quelle serait la capitalisation boursière d'Hydro-Québec si on l'inscrivait à la cote de la Bourse de Toronto après avoir augmenté les tarifs de quatre cents le kWh? C'est une question fondamentale que notre société se doit d'analyser et de débattre. Le monde a changé énormément dans les 20 dernières années. La déréglementation du marché nord-américain de l'énergie a augmenté considérablement la valeur intrinsèque d'Hydro-Québec.

Hydro-Québec deviendrait assujettie à l'impôt sur ses bénéfices si elle devenait une société à capital ouvert. En supposant qu'elle devrait remettre environ le tiers de ses bénéfices aux gouvernements fédéral et québécois, son bénéfice net, à titre de société privée, serait de 6,5 milliards$. À la lumière de la valorisation des sociétés productrices d'énergie inscrites à la cote de la Bourse de Toronto, on peut conclure que la capitalisation boursière d'Hydro-Québec excéderait probablement 130 milliards$ dans un tel scénario.

Au 31 mars 2006, la dette du Québec s'élevait à 122,6 milliards$. La valeur intrinsèque d'Hydro-Québec est donc supérieure à la dette actuelle du Québec.Un Québec sans dette économiserait 7,6 milliards$ par année au titre du service de la dette. Cette économie sera réduite à environ 5,5 milliards$ par année une fois prise en compte la réduction de la contribution d'Hydro-Québec aux revenus du Québec. Une telle somme permettrait au gouvernement de baisser l'impôt sur le revenu de 33%. Une baisse aussi marquée de l'impôt sur le revenu stimulerait énormément la croissance économique du Québec puisque nous disposerions alors d'un environnement fiscal très compétitif.

Le Québec est une société qui connaît un vieillissement rapide. Plusieurs commentateurs se sont inquiétés de l'impact de ce vieillissement sur notre capacité à assurer le maintien de notre système universel de soins de santé puisque les citoyens du Québec se classent déjà parmi les plus taxés et les plus endettés en Amérique du Nord. L'analyse qui précède démontre qu'il n'en tient qu'à nous de faire les ajustements nécessaires pour changer cette situation. En contrepartie d'une hausse, somme toute minime, des tarifs d'électricité, nous pourrions jouir d'un environnement fiscal très compétitif sans sacrifier nos programmes sociaux qui comptent parmi les plus généreux en Amérique du Nord.

Source : Cyberpresse

Privatiser Hydro-Québec: Jamais.

Surtout avec les développements qui s'en viennent en énergie verte. Si Hydro-Québec peut se bouger les fesses un peu et exploiter les nombreuses autres solutions alternatives de production énergétiques, nous serions en mesure de devenir un géant de l'électricité verte.

On ne me fera pas avaler que Hydro-Québec, comme compagnie privatisée, versera autant d'impot au gouvernement du québec. Pour ceux dans le doute, il faut regarder la fameuse Canada Steamship Lines du feu premier ministre Paul Martin, avec son siège social au bermudes pour fins d'évasion fiscale.

Et puis finalement, avant de fanfaronner avec des montants si volumineux, il faudrait quand même parler de la valeure actualisée nette des flux financiers que génèrent Hydro-Québec dans les coffres de l'état avant de nous lancer par la tête un montant fixe qui va nous rendre riche sur le coût mais qui va heurter nos revenus annuels de façon perpétuelle.

En plus, Hydro-Québec, c'est un symbole important de la société québécoise. C'est René Levesque, c'est la caisse de dépot, c'est la révolution tranquille, c'est un outils majeur.

Ils me fâchent ces journalistes à la con qui font miroiter des mirages sans même prendre le temps de vérifier de façon sérieuse leurs propos.

Ri-di-cu-le

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Privatiser Hydro-Québec: Jamais.

Surtout avec les développements qui s'en viennent en énergie verte. Si Hydro-Québec peut se bouger les fesses un peu et exploiter les nombreuses autres solutions alternatives de production énergétiques, nous serions en mesure de devenir un géant de l'électricité verte.

On ne me fera pas avaler que Hydro-Québec, comme compagnie privatisée, versera autant d'impot au gouvernement du québec. Pour ceux dans le doute, il faut regarder la fameuse Canada Steamship Lines du feu premier ministre Paul Martin, avec son siège social au bermudes pour fins d'évasion fiscale.

Et puis finalement, avant de fanfaronner avec des montants si volumineux, il faudrait quand même parler de la valeure actualisée nette des flux financiers que génèrent Hydro-Québec dans les coffres de l'état avant de nous lancer par la tête un montant fixe qui va nous rendre riche sur le coût mais qui va heurter nos revenus annuels de façon perpétuelle.

En plus, Hydro-Québec, c'est un symbole important de la société québécoise. C'est René Levesque, c'est la caisse de dépot, c'est la révolution tranquille, c'est un outils majeur.

Ils me fâchent ces journalistes à la con qui font miroiter des mirages sans même prendre le temps de vérifier de façon sérieuse leurs propos.

Ri-di-cu-le

Pourquoi ne donnerait-elle pas autant d'argent à l'état une fois privatisée ? L'Alberta le fait bien avec son industrie pétrolière ! À part égales, l'Alberta tire plus d'argent de l'industrie pétrolière que le Québec avec Hydro... une entreprise pourtant nationalisée ! ÇA c'est ri-di-cu-le ! ... de toutes façons, ça prend une volonté politique avant-tout !

Et puis avec 7 milliards de plus par année (les intérêts de la dette que l'on paie tous !), le nombre de médecins que l'on pourra payer, le nombre d'hôpitaux que l'on pourra construire, les écoles que l'on pourra rénover... et les impôts que l'on pourra baisser.

Oui, il y avait un intérêt à nationaliser l'électricité dans les années 60. Je ne nie pas le bienfait d'une telle mesure... mais il faut se sortir de cette époque ! Le monde a évolué, mais le Québec reste piégé dans la Révolution tranquille. Si cela vous convient de jeter chaque année 7 milliards de dollars par les fenêtres, continuez donc de votre côté, moi je trouve que c'est de la gabegie et que l'on pourrait utiliser cet argent de bien meilleure façon.

De plus, sans dette (ou avec une dette réduite au minimum), l'on aurait les moyens de faire l'indépendance sans aucun problème ! Alors qu'aujourd'hui, contrairement à 1995, le Québec est dans une situation telle qu'elle est dépendante du Canada plus que jamais !

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  • Habitués

En tenant compte que les salaires sont inférieurs au Québec, ça ne serait vraiment pas à notre avantage de payer l'énergie au même prix qu'en Ontario...

Et puis, quelle compagnie pourrait bien avoir les moyens d'acheter un monstre comme Hydro-Québec? C'est évident qu'en cas de privatisation, les infrastructures seraient données pour une bouchée de pain, à des amis prochent du gouvernement. Non, vraiment, je ne vois pas en quoi nous serions gagnant la dedans.

Aussi, j'ai un chum qui est analyste informatique pour Hydro Laissez-moi vous dire que je ne connais pas beaucoup de personne qui peuvent parler en bien de leurs boîtes comme lui le fait. Et non, il n'est pas syndiqué... Et non, il ne gagne pas plus qu'au privé!

Biztalk.

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En tenant compte que les salaires sont inférieurs au Québec, ça ne serait vraiment pas à notre avantage de payer l'énergie au même prix qu'en Ontario...

En consacrant, ne serait-ce que 20% des 7 milliards à la baisse des impôts... en élevant le salaire minimum à celui de l'Ontario (10$), chose que le Québec ne peut pas faire actuellement, en grande partie justement à cause de la dette... cela va élever progressivement le niveau des salaires et créer de la richesse. L'augmentation des prix d'Hydro se fera donc en douceur.

Et puis, quelle compagnie pourrait bien avoir les moyens d'acheter un monstre comme Hydro-Québec? C'est évident qu'en cas de privatisation, les infrastructures seraient données pour une bouchée de pain, à des amis prochent du gouvernement. Non, vraiment, je ne vois pas en quoi nous serions gagnant la dedans.
Il n'y a aucun intérêt à faire cela ! Ça serait se tirer dans le pied et personne ne l'accepterait. Un gouvernement qui souhaiterait privatiser Hydro, le ferait en ayant justement en tête de récupérer le maximum d'argent. De plus, oui il y a de nombreuses possibilités de vente à bon prix... On peut penser aux alumineries, à des entreprises de télécommunications, etc. BCE est sur le bord de la vente, avec un prix estimé de 80 milliards de dollars. Il y a déjà plusieurs prétendants...

Aussi, j'ai un chum qui est analyste informatique pour Hydro Laissez-moi vous dire que je ne connais pas beaucoup de personne qui peuvent parler en bien de leurs boîtes comme lui le fait. Et non, il n'est pas syndiqué... Et non, il ne gagne pas plus qu'au privé!

Biztalk.

Je pourrais te dire la même chose... et je suis dans le privé ! ;) ... en passant, Canadair est devenu rentable le jour où il a été privatisé. De plus, cela a rapporté et continue de beaucoup rapporter à l'état... chose qui n'était pas le cas auparavant.

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  • Habitués
En tenant compte que les salaires sont inférieurs au Québec, ça ne serait vraiment pas à notre avantage de payer l'énergie au même prix qu'en Ontario...

En consacrant, ne serait-ce que 20% des 7 milliards à la baisse des impôts... en élevant le salaire minimum à celui de l'Ontario (10$), chose que le Québec ne peut pas faire actuellement, en grande partie justement à cause de la dette... cela va élever progressivement le niveau des salaires et créer de la richesse. L'augmentation des prix d'Hydro se fera donc en douceur.

Et puis, quelle compagnie pourrait bien avoir les moyens d'acheter un monstre comme Hydro-Québec? C'est évident qu'en cas de privatisation, les infrastructures seraient données pour une bouchée de pain, à des amis prochent du gouvernement. Non, vraiment, je ne vois pas en quoi nous serions gagnant la dedans.
Il n'y a aucun intérêt à faire cela ! Ça serait se tirer dans le pied et personne ne l'accepterait. Un gouvernement qui souhaiterait privatiser Hydro, le ferait en ayant justement en tête de récupérer le maximum d'argent. De plus, oui il y a de nombreuses possibilités de vente à bon prix... On peut penser aux alumineries, à des entreprises de télécommunications, etc. BCE est sur le bord de la vente, avec un prix estimé de 80 milliards de dollars. Il y a déjà plusieurs prétendants...

Aussi, j'ai un chum qui est analyste informatique pour Hydro Laissez-moi vous dire que je ne connais pas beaucoup de personne qui peuvent parler en bien de leurs boîtes comme lui le fait. Et non, il n'est pas syndiqué... Et non, il ne gagne pas plus qu'au privé!

Biztalk.

Je pourrais te dire la même chose... et je suis dans le privé ! ;) ... en passant, Canadair est devenu rentable le jour où il a été privatisé. De plus, cela a rapporté et continue de beaucoup rapporter à l'état... chose qui n'était pas le cas auparavant.

Ouien, tes opinions sont convainquant! Mais Hydro, c'est une fierté et ca fait presque parti de notre culture : m'en défaire, ca serait comme demander à un fédéraliste de laisser tomber ses Rocheuses...

Désolé vieux, mais j'embarque pas la dedans. La solution afin de créer de la richesse, ca serait tout simplement d'augmenter les tarifs tout en redistribuant un peu aux pauvres. Et c'est moins drastique que tout privatiser.

Biztalk.

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  • Habitués

Totalement contre la privatisation d'Hydro-Québec et tout simplement ridicule d'explorer le scénario. Cette discussion est une perte de temps car ça n'arrivera jamais. Les Québécois ne laisseront jamais partir ce flambeau, cette fièreté nationale. La SAQ peut-être, mais PAS Hydro-Québec.

Au fait PP, dans ton 7 milliards d'intérêt annuels sur la dette que tu nous sors ad nauseam, selon l'économiste Louis Gill, environ 2,5 milliards seraient fictifs, ne sont pas payés et n'ont pas à être payés.

Mais il y a plus. À 7 milliards de dollars d’intérêts par année, le fardeau de la dette publique du Québec est prohibitif, lit-on en substance dans le Manifeste. Sept milliards, tel est bien le montant du «service de la dette » comptabilisé dans le budget du gouvernement. Mais est-il correct de dire que 7 milliards de dollars sortent effectivement des coffres du gouvernement chaque année pour payer les intérêts de la dette ? La réponse est : « non » ! Le déboursé annuel réel du gouvernement à ce titre au cours des neuf dernières années a été en moyenne de 4,5 milliards et non de 7 milliards. D’où vient cette différence de quelque 2,5 milliards dont on ne parle jamais ?

Selon les normes comptables du gouvernement, la dette publique totale, qui atteindra 119 milliards cette année d’après les prévisions du ministère des Finances, a deux composantes : la dette directe, ou dette contractée sur les marchés, et les engagements à l’égard des régimes de retraite du secteur public. La première est une véritable dette. Elle consiste dans les obligations émises par le gouvernement auprès du public. Elle s’élèvera à la fin de l’année courante à 82 milliards. Sur cette dette, le gouvernement paie effectivement des intérêts annuels, qui ont été de 4,5 milliards en moyenne au cours des dernières années. La deuxième est une simple reconnaissance par le gouvernement d’un engagement à payer des prestations de retraite dans le futur. La valeur actualisée de ces engagements futurs atteindra 37 milliards cette année. Toujours selon ses normes comptables, le gouvernement impute à cette reconnaissance de dette une charge fictive d’intérêt qu’il comptabilise dans ses dépenses courantes au chapitre du service de la dette, qui se trouve gonflé d’autant. Son montant annuel a été en moyenne de 2,5 milliards au cours des dernières années. Cette charge comptable fictive n’entraîne pas de versement de fonds et en conséquence ne crée pas de besoin de financement. Inférieur de quelque 2,5 milliards au montant prétendu de 7 milliards, le déboursé réel du gouvernement en intérêts sur la dette n’en demeure pas moins un montant élevé, mais que personne n’est en droit de gonfler indûment pour dramatiser la situation.

http://classiques.uqac.ca/contemporains/gi...e_qc_lucide.pdf

Modifié par cherry
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  • Habitués

Si je te donne la nausée Cherry, inutile donc de me lire, personne ne t'obliges à le faire me semble ! :P ... surtout que je pourrais dire la même chose concernant ton argumentaire. Anyway, 5 ou 7 milliards, le problème reste le même, y compris si l'on y met des petites fleurs autour : c'est de l'argent jeté par les fenêtres ! Point final !

Me semble que 5 ou 7 milliards, par an, seraient beaucoup plus utiles dans bien d'autres domaines. Pourquoi doit-on se complaire dans la situation actuelle ? Même Montréal, ville qui était la capitale économique du Canada voilà trente ans, passe maintenant derrière Vancouver ! On continue de quêter auprès du fédéral pour ne pas sombrer dans le déficit chronique, alors que l'on dispose de ressources incroyables et de plus, contrairement au pétrole, renouvelables !

Mais bon... je prêche dans le désert, alors plutôt que de donner la nausée, je vais voir ailleurs...

Modifié par Petit-Prince
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  • Habitués
Si je te donne la nausée Cherry, inutile donc de me lire, personne ne t'obliges à le faire me semble ! :P ... surtout que je pourrais dire la même chose concernant ton argumentaire. Anyway, 5 ou 7 milliards, le problème reste le même, y compris si l'on y met des petites fleurs autour : c'est de l'argent jeté par les fenêtres ! Point final !

Me semble que 5 ou 7 milliards, par an, seraient beaucoup plus utiles dans bien d'autres domaines. Pourquoi doit-on se complaire dans la situation actuelle ? Même Montréal, ville qui était la capitale économique du Canada voilà trente ans, passe maintenant derrière Vancouver ! On continue de quêter auprès du fédéral pour ne pas sombrer dans le déficit chronique, alors que l'on dispose de ressources incroyables et de plus, contrairement au pétrole, renouvelables !

Mais bon... je prêche dans le désert, alors plutôt que de donner la nausée, je vais voir ailleurs...

Pauvre p'tit pit...

Entre 7 et 4,5 milliards, il y a quand même une ostie de différence! 2,5 milliards de moins par an à payer, c'est pas rien! C'est 36% de moins! Alors mets ça dans ta pipe et accepte humblement les faits. Tu vas te coucher moins niaiseux aujourd'hui grâce à moi, n'est-ce pas merveilleux? :P:

Et oui, tu prêches dans le désert, surtout sur CE post. C'est très mal connaître les Québécois que de penser que cette idée de privatiser Hydro-Québec se concrétisera. On a beau avoir une dette, on serait CAVES de le faire.

Dis-moi PP, tu dors bien la nuit? Parce que ça a pas l'air...

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  • Habitués

C'est quoi le rapport avec mon sommeil ???? Tu veux jouer aux petites mamans maintenant ? :P

Je sais bien que la privatisation d'Hydro n'est pas pour demain ! Je pense que c'est assez évident. Mais, depuis quelques temps, l'on voit que les mentalités évoluent un peu. Et, contrairement au sectarisme qui te caractérise sur CE sujet, même si l'opposition est forte, l'on commence à en parler, à ouvrir un peu son esprit en somme. C'est ça le débat, c'est ça la démocratie : laisser parler les gens, y compris si l'on est pas d'accord.

Maintenant, je reste convaincu que l'on paie au moins 7 milliards d'intérêts, surtout que la jolie argumentation de tantôt ne prend pas en compte la dette des municipalités. Mets-ça dans ta pipe ! :lol:

Je comprends que l'on puisse être attaché à Hydro, c'est une de nos fiertés, comme bien des entreprises publiques ou privées du Québec. Je ne rejette pas tout, contrairement à toi qui te braque comme une désespérée à chaque fois que l'on parle de privatisation ou de capital ! Sauf que l'on est pas dans une situation très confortable. Et des économistes qui te diront le tout et son contraire, tu en trouveras toujours... y compris pour te dire que les 7 milliards qui sortent des poches des contribuables tous les ans ne sont pas de "vrais" 7 milliards.

Et même si l'on parle de 4,5 milliards, en admettant deux secondes, tu imagines un peu ce que l'on pourrait faire avec ! ... On était déjà à sauter de joie avec les 950 millions du fédéral en mars... on te parle de plus de 4 fois ça, TOUS les ans !

Mais bon, c'est vrai que c'est bien mieux de donner cela aux banques canadiennes et étrangères... elles en ont tellement besoin ! :P:lol:

Modifié par Petit-Prince
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  • Habitués

Privatiser Hydro-Québec ? Jamais, jamais, ostie de tabarnak de calissse, tant qu'a moi jamais :bad:

Quoique, je ne suis pas d'accord que ca n'arrivera jamais. D'après moi , les plus jeunes glissent tranquilement vers la droite. Il suffirait d'un leader néo-libéral charismatique pour que les nouvelles générations qui n'ont pas le recul historique se tournent vers ces solutions illusoires, ces solutions faciles et premier degré.

J'ai toujours dit qu'il faut avoir la politique de sa géographie (oui PP, comme Napoléon). Les États-Uniens ont toujours eu l'habitude de dire : "ce qui est bon pour GM est bon pour les États-Unis. C'est vrai aux États-Unis", pas icitte.

Si on privatise une compagnie d'état aux États-Unis (ou même en France) il y aura toujours suffisamment d'états-uniens (ou en France, suffisamment de francais) pour acheter des actions (en bourse ou ailleurs) de ces compagnies nouvellement privatisées.

Au Québec avec 7,6 millions de citoyens nous n'avons pas la masse critique de population pour acheter de grands ensemble tel qu'Hydro Québec (ou même la SAQ). Donc, ce sera des étrangers qui achèteront et possèderont la majorité des parts de ces compagnies.

Les décisions se prendront donc a Toronto, ou a New York ou a Chicago...n'importe ou sauf au Québec. Pas bon pantoute ca. :angry:

L'État, dans le cas particulier du Québec, est la seule organisation que nous (Québécois) controlons et possédons collectivement (ca vient de Pierre Bourgeault cette phrase).

Jamais nous ne controlerions une compagnie privée de cette envergure.

jimmy

Modifié par jimmy
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  • Habitués
Quoique, je ne suis pas d'accord que ca n'arrivera jamais. D'après moi , les plus jeunes glissent tranquilement vers la droite. Il suffirait d'un leader néo-libéral charismatique pour que les nouvelles générations qui n'ont pas le recul historique se tournent vers ces solutions illusoires, ces solutions faciles et premier degré.

"solutions faciles", "premier degré"... Mouais... <_< Disons que ça ne correspond pas à ta vision des choses, ce qui est bien différent ! Bien des pays peu peuplés comme le Québec ont des entreprises prestigieuses qui sont privatisées, pis sont des pays qui tirent leur épingle du jeu...

Anyway, comme tu dis, et comme je le disais un peu plus haut, les mentalités évoluent petit à petit. La Suède s'est bien débarrassé de la sociale-démocratie alors que l'on disait partout que cela serait impossible, depuis, j'ai beaucoup plus de confiance.

De plus, avec la dette provinciale, plus la part de la dette du fédéral, l'accession à l'indépendance ne pourra pas se faire sereinement tant que l'on ne s'occupera pas sérieusement de la dette. Je ne parle pas de l'annuler ici, mais au moins de la faire baisser... chose qui n'est pas le cas. Le poids de la dette Québec + notre part canadienne équivaut à 80% du PIB, chose que vous semblez oublier. Ces 80%, on les aura dans les dents en cas de souveraineté. Si vous trouvez ça normal et pas inquiétant, c'est que vous vivez au pays des Calinours, pas ici !

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  • Habitués
Les décisions se prendront donc a Toronto, ou a New York ou a Chicago...n'importe ou sauf au Québec. Pas bon pantoute ca. :angry:

Je pense que tu oublies un léger détail : tout comme dans le cas de BCE qui devra rester majoritairement aux mains d'intérêts canadiens, Hydro serait vendue uniquement si les actionnaires majoritaires sont d'ici. Cela fait partie des entreprises "stratégiques".

On peut très bien penser à un regroupement d'actionnaires, par exemple une aluminerie québécoise, associé avec Québecor et des fonds québécois et pourquoi pas Desjardins, qui s'associent pour acheter 50% +1 d'Hydro, le reste, pouvant effectivement aller à des investisseurs étrangers, ce qui procurera une entrée en devises considérable pour le Québec.

Mais je pense que ce que tu viens de dire est assez symptomatique : certains ne veulent pas entendre parler de privatisation à cause de cela, mais il leur manque des informations et ont donc leur jugement biaisé... pour ne pas dire "simpliste" ou de "premier degré".

Modifié par Petit-Prince
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  • Habitués

PP, le "Réaction'R" te va si bien, pour toi tout est question de profit à ce que je vois. Je ne connais pas la classe politique québecoise encore mais j'espère qu'il reste encore des gens sensés pour s'opposer à une folie de ce genre. Il faut voir le long terme, la privatisation d'une entreprise d'utilité publique s'est toujours revelé désastreuse pour le bas peuple(oui, je sais, je suis de gauche et je déteste voir une minotité s'accaparer d'un bien public). Tu parles de 7 millairds mais est ce que tu t'es demandé de combien va s'élever la facture pour le contribuable lorsqu'une minorité pourra à loisir augmenter ses tarifs, licencier du personnel, interrompre des services pour défaut de paiement? Biensûre cet aspect des choses ne t'intéresse pas vraiment

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  • Habitués
PP, le "Réaction'R" te va si bien, pour toi tout est question de profit à ce que je vois. Je ne connais pas la classe politique québecoise encore mais j'espère qu'il reste encore des gens sensés pour s'opposer à une folie de ce genre. Il faut voir le long terme, la privatisation d'une entreprise d'utilité publique s'est toujours revelé désastreuse pour le bas peuple(oui, je sais, je suis de gauche et je déteste voir une minotité s'accaparer d'un bien public). Tu parles de 7 millairds mais est ce que tu t'es demandé de combien va s'élever la facture pour le contribuable lorsqu'une minorité pourra à loisir augmenter ses tarifs, licencier du personnel, interrompre des services pour défaut de paiement? Biensûre cet aspect des choses ne t'intéresse pas vraiment

Où est-ce que j'ai parlé de profit ? ... Je parle d'intérêts collectifs : la dette que l'on va refiler aux générations futures ! Toi qui aimes bien juger les autres, parles-nous plutôt de ta solution pour résoudre ce problème. Ça m'intéresse...

Pour le reste, regarde un peu ce qu'il se passe ailleurs. Lorsqu'il y a privatisation de services publics, oui, tu as parfois une hausse des tarifs, mais d'un autre côté, la société crée aussi plus de richesses. Regarde l'Ontario, longtemps gouvernée par ses horribles conservateurs de droite (bouhhh les méchants qu'il faut interdire !), ben le salaire minimal est de 10$/h... au Québec, c'est 8$/h. Oui, leur électricité est un peu plus chère, mais leur province est l'une des plus riches du Canada et le niveau de vie est supérieur... le Québec, en revanche, est à la traîne malgré son potentiel.

T'es libre de ne pas être d'accord... ça se défend. Mais personnellement, je souhaite que le Québec se retrouve sur la map, que l'on fasse progresser ce pays en le tirant vers le haut, en créant de la richesse et en rendant ce boulet qu'est la dette, moins handicapant pour notre économie.

Le titre et le texte sont provocateurs... c'est tout à fait volontaire. Je pense qu'il faut en parler, plutôt que d'imposer la dictature du TABOU sur des thèmes que les "biens pensants" refusent d'évoquer. Ça fera peut-être avancer un peu le débat... et même si Hydro reste nationalisé, peut-être qu'à force, des gens courageux dans nos gouvernements, arriveront avec une vraie politique de réduction de la dette...

Mais tu vois, pour en avoir parlé il y a quelques semaines avec un représentant du PQ (centre-gauche), il m'a avoué que cela les préoccupent de plus en plus. Même Pauline Marois, plutôt progressiste, se laisse convaincre par son entourage quand à la réduction de la dette. De toutes façons, en cas d'indépendance, ils n'auront pas le choix... car ce sera 15 milliards qu'il faudra payer (part de la dette canadienne), au lieu de 7. Sans compter que la population à la retraite va augmenter par rapport à la population active.

Comme quoi, même la gauche évolue de la bonne façon parfois... ;)

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Comme quoi, même la gauche évolue de la bonne façon parfois...

évolue, évolue...chu pas sure que c'est une évolution..... :B)

Bon tabarnouche, ou est-ce que j'ai mis mon poster du Che......? :P

jimmy

Modifié par jimmy
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Bon tabarnouche, ou est-ce que j'ai mis mon poster du Che......? :P

Tu veux parler du poster où on le voit porter ostensiblement sa Rolex ? :innocent:

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Tu veux parler du poster où on le voit porter ostensiblement sa Rolex ?

Aye, ne crève pas mon jaune d'oeuf :P

jimmy

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  • Habitués
Et même si l'on parle de 4,5 milliards, en admettant deux secondes, tu imagines un peu ce que l'on pourrait faire avec ! ... On était déjà à sauter de joie avec les 950 millions du fédéral en mars... on te parle de plus de 4 fois ça, TOUS les ans !

Oh, oui on imagine le bonheur de la dégradation des services et pour les black-out, plus besoin de verglas!

Je ne suis pas Québecois, et si je suis contre cette privatisation ce n'est ni pour des raison de fierté nationale ni pour des raisons idéologiques. Les privatisations ça marche des fois mais pas toujours. Dans le cas d'Hydro, la privatisation dégradera certainement le service et ressemblera plus à la Californie (black-out 2001) ou les chemins de fer britaniques que d'autres cas ou cela a plutôt bien marché.

Mais bon, c'est vrai que c'est bien mieux de donner cela aux banques canadiennes et étrangères... elles en ont tellement besoin ! :P:lol:

Ça te dérange que les banques engorgent encore plus d'argent? tu n'es pas de droite toi? Les banques, c'est la famille quand même!

Laisse ce genre de phrases à Harlette, elle est mieux dans le rôle :P

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