Laurent Posté(e) 12 avril 2007 Posté(e) 12 avril 2007 Bonjour,Je vous invite à lire la très instructive chronique de O'hana, disponible dès maintenant en page d'accueil.http://www.immigrer.comNous attendons vos réactions ici même Citer
Habitués peanut Posté(e) 12 avril 2007 Habitués Posté(e) 12 avril 2007 oh boy! On aura tout vu(ou lu dans ce cas!)Ce M. Morrissette est dans le champ pas à peu près...où ça fait trop longtemps qu'il n'est pas sorti de Mourial? Si un immigrant veut se trouver un emploi hors Montréal, il faut absolument qu'il comprenne le français. Ce serait au contraire le desservir de lui faire apprendre uniquement l'anglais...à moins qu'il veut rester à Montréal(et encore, il se coupe de beaucoup d'emplois, et surtout, il se "ghettoise" et s'exclut de la majorité québécoise francophone...)peanut Citer
Habitués Mats Posté(e) 12 avril 2007 Habitués Posté(e) 12 avril 2007 Belle chronique. Très intéressant. Citer
Habitués kremmig Posté(e) 12 avril 2007 Habitués Posté(e) 12 avril 2007 Salut Ohana,Très intéressante ta rubrique et assez édifiante ... Juste une petite remarque :Je travaille moi-même au service de francisation à Sherbrooke et on deale régulièrement avec çaAu lieu de francisation on pourrais dire "Québécisation" avec l'art de faire avec un mot anglais un verbe du premier groupe Cela m'a fait sourire ... Bonne journée Citer
Habitués 747fan Posté(e) 12 avril 2007 Habitués Posté(e) 12 avril 2007 oups tres beau texte ...plutot que domine j aurais ecris soumis mais comme je n ai ni ta plume ni ton talent chapeau bas ...on dirait que la langue correspond aussi aux resultats des dernieres elections ...!!! Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 12 avril 2007 Habitués Posté(e) 12 avril 2007 :clapping: :fr: (ça doit se comprendre dans toutes les langues ça, non? ) Citer
Habitués Lachtite Posté(e) 13 avril 2007 Habitués Posté(e) 13 avril 2007 Très belle chronique O'Hana comme toujours.... Cependant je nuancerai certains propos; pour me situer de l'autre côté; du côté des employeurs... Aujourd'hui comme le dit Peanut encore plus en région mais aussi à Montréal; entre 2 candidats unilingues, celui qui aura plus de chances de trouver un emploi est le francophone.... Le bilinguisme est un plus; mais je connais un paquet d'entreprises qui n'embaucheraient pas un unilingue anglophone.... Alors le conseil que je donnerais à un allophone qui viendrait s'intaller au Québec c'est bel et bien d'apprendre le français.... Et si il refuse, je me demanderai surtout pourquoi il vient s'installer au Québec et pas en Ontario ??? Moi, je me suis vue refuser lors de salons d'emploi un certain nombre de cv purement anglophones; et je dis clairement que c'est la cause du refus.. Un français intermediaire peut éventuellement être accepté (et encore pas chez nos plus grands comptes qui sont furieusement francophones... ) Alors je trouve que le débat de ce Mossieur est un peu deconnecté de la réalité socio-professionnelle; pour ce que j'en vois dans les grandes entreprises québeco-québecoises et internationales aussi... Et ça aurait plutôt tendance à confirmer ce que j'ai lu sur un post précédent des anglos qui se plaignent de la non-reconnaissance de leur réalité linguistique; et du nombre d'emplois qui leurs sont fermés car ne parlant pas assez bien français... En tout cas.... Citer
Habitués babougne Posté(e) 13 avril 2007 Habitués Posté(e) 13 avril 2007 interressante comme chronique, merci Citer
O'Hana Posté(e) 16 avril 2007 Posté(e) 16 avril 2007 Salut gang,Merci ben pour vos commentaires.Kremmig :Au lieu de francisation on pourrais dire "Québécisation" avec l'art de faire avec un mot anglais un verbe du premier groupe Gotcha ! bien vu Kremmig ou l'art de relever les petits trésors d'incohérence linguistique 747fan :on dirait que la langue correspond aussi aux resultats des dernieres electionsC'est-à-dire ?Lachtite :Et ça aurait plutôt tendance à confirmer ce que j'ai lu sur un post précédent des anglos qui se plaignent de la non-reconnaissance de leur réalité linguistiqueEn effet ... Entre des unilingues anglophones québécois se plaignant d'être des citoyens de seconde zone et des professeurs de francisation se plaignant de former des citoyens de seconde zone, il ne semble pas bon d'être unilingue au Québec, d'un bord comme de l'autre. Deux solitudes qui voient l'herbe plus verte chez le voisin (façon de parler bien entendu).La semaine dernière, j'ai présenté le système scolaire québécois à un groupe d'immigrants allophones en francisation (niveau 2) : je me suis fait apostrophé par une personne qui s'indignait que le gouvernement du Québec ne payait pas des cours d'anglais comme c'est le cas avec la francisation. On lâche pas gang.- O'Hana - Citer
Habitués Lachtite Posté(e) 16 avril 2007 Habitués Posté(e) 16 avril 2007 En effet ... Entre des unilingues anglophones québécois se plaignant d'être des citoyens de seconde zone et des professeurs de francisation se plaignant de former des citoyens de seconde zone, il ne semble pas bon d'être unilingue au Québec, d'un bord comme de l'autre.J'ai souvent entendu le discours qui consiste à dire que le bilinguisme est le fait des francophones; je pense que dans le ROC c'est une évidence mais au Québec même; quel est le pourcentage d'anglophones unilingues versus les francophones unilingues ?? Est-ce que quelqu'un connait le chiffre ??? La semaine dernière, j'ai présenté le système scolaire québécois à un groupe d'immigrants allophones en francisation (niveau 2) : je me suis fait apostrophé par une personne qui s'indignait que le gouvernement du Québec ne payait pas des cours d'anglais comme c'est le cas avec la francisation. On lâche pas gang.Concernant les cours d'anglais gratuits j'ai entendu la même chose dans le bouche d'une française sur les bancs de mon cours d'anglais à l'UdM.... Et je me rappelle lui avoir répondu que mon chum avait fait une formation de 3 mois en anglais pour 80 $.... Alors certes c'est pas gratuit; mais c'est pas non plus un prix hallucinant.... Et l'histoire du Québec fait que sa spécificité noyée face à 360 millions d'anglophones c'est le français... Qu'est-ce qui est dur à comprendre là-dedans ???? Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 17 avril 2007 Habitués Posté(e) 17 avril 2007 ils savaient que la langue française ne donnait pas souvent demploi et ils nont rien dit. » poursuit Mr Morissette.Mr. Morissette ?... Tu veux dire M. Morissette. Encore un anglichisme ma parole ! ... mais fréquent chez les Français. Belle chronique en effet ! Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 17 avril 2007 Habitués Posté(e) 17 avril 2007 Près de 200 ans à se faire dire que nous sommes un petit peuple... Ça laisse des traces !!! L'emblème pendant notre fête nationale des canadiens-français a été pendant près de 100 ans, le mouton... Soumit que nous étions envers l'autorité religieuse et économique dominé par les Anglophones !!! Malheureusement, encore aujourd'hui beaucoup de Québécois francophones et immigrants ne croient en leurs salut que par la langue anglaise même au prix de renier leurs origines, au lieu d'utiliser cet outil comme une corde supplémentaire à leurs arcs !!!Nous devons continués comme tu le fais OHana !!! Mais surtout croire en nous et avoir confiance en l'avenir !!! Les résultats de la lois 101 prennent au moins une génération à se faire sentir et cela au prix de bien des grincements de dents !!! Et plus de 1% de la population de l'ile de Montréal la quitte chaque année pour la région, Non Ohana, le fossé entre Montréal et le reste du Québec n'est pas aussi profond que tu le crois !La ville de Québec était majoritairement Anglophone au début de la conquête et maintenant elle est presque totalement Francophone. De croire que nous ne pourrons pas améliorer la situation à Montréal... C'est comme faire le mouton au défilé de la St-Jean-Batispte !!! Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 17 avril 2007 Habitués Posté(e) 17 avril 2007 Près de 200 ans à se faire dire que nous sommes un petit peuple... Ça laisse des traces !!! L'emblème pendant notre fête nationale des canadiens-français a été pendant près de 100 ans, le mouton...St-Jean-Baptiste n'était pas un mouton, mais une sorte de berger plutôt ! Celui qui, au contraire, guide le troupeau. Il agit en protecteur, et il mène les autres à bon port. Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 17 avril 2007 Habitués Posté(e) 17 avril 2007 Près de 200 ans à se faire dire que nous sommes un petit peuple... Ça laisse des traces !!! L'emblème pendant notre fête nationale des canadiens-français a été pendant près de 100 ans, le mouton...St-Jean-Baptiste n'était pas un mouton, mais une sorte de berger plutôt ! Celui qui, au contraire, guide le troupeau. Il agit en protecteur, et il mène les autres à bon port.Exact, maintenant faut être les bergers et non les moutons !Peut-être trouvez-vous dénigrants de parler de notre passé ainsi mais nous devons notre existence à cette mentalité sinon nous serions assimilés ! Citer
O'Hana Posté(e) 17 avril 2007 Posté(e) 17 avril 2007 Salut gang,Lachtite :quel est le pourcentage d'anglophones unilingues versus les francophones unilingues ?Population selon la langue maternelle, par province et territoire (Recensement de 2001 - StatCan)Situation du bilinguisme français-anglais au Canada (et au Québec en particulier)Petit-Prince :Mr. Morissette ?... Tu veux dire M. Morissette. Encore un anglichisme ma parole ! ... mais fréquent chez les Français.Ha, tu m'apprends quelque chose là, je me coucherais moins idiot ce soir, merci L'affaire est que j'ai toujours écrit Mr et non M. même quand j'étais encore dans ma Calédonie natale sans aucun contact - ou si peu ... - avec la culture anglosaxonne. Entéka.Éric70 :Et plus de 1% de la population de l'ile de Montréal la quitte chaque année pour la région, Non Ohana, le fossé entre Montréal et le reste du Québec n'est pas aussi profond que tu le crois !En toute sincérité, je ne sais pas ... Il est vrai que le phénomène trou de beigne touche Montréal (la population quitte l'île pour s'installer dans sa couronne mais continue de travailler sur l'île, ce qui fait d'ailleurs enrager le maire Tremblay car il perd en taxes mais doit maintenir les services publics).C'est probablement d'ordre plus culturel ou psychologique : c'est un peu comme les accomodements raisonnables. Il suffit qu'un média à quelque part souligne une spécificité purement montréalaise pour qu'on crie au fossé avec les régions.- O'Hana - Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 17 avril 2007 Habitués Posté(e) 17 avril 2007 Et plus de 1% de la population de l'ile de Montréal la quitte chaque année pour la région, Non Ohana, le fossé entre Montréal et le reste du Québec n'est pas aussi profond que tu le crois !En toute sincérité, je ne sais pas ... Il est vrai que le phénomène trou de beigne touche Montréal (la population quitte l'île pour s'installer dans sa couronne mais continue de travailler sur l'île, ce qui fait d'ailleurs enrager le maire Tremblay car il perd en taxes mais doit maintenir les services publics).C'est probablement d'ordre plus culturel ou psychologique : c'est un peu comme les accomodements raisonnables. Il suffit qu'un média à quelque part souligne une spécificité purement montréalaise pour qu'on crie au fossé avec les régions.- O'Hana - Citer
O'Hana Posté(e) 17 avril 2007 Posté(e) 17 avril 2007 Éric70 :Selon ces chiffres 67 000 personnes quittent montréal pour le reste du Québec surtout la banlieue et 44 000 personnes d'ailleurs au Québec viennent vivre sur l'ile. C'est un très gros mouvements de population, l'ile a 1.8 millions d'habitants !!! Je ne suis pas démographe mais ça ne peut pas être juste des pures laines Francophones !!!Exact et cela démonte un mythe encore répandu que Montréal draine une grosse majorité de la mobilité intraprovincial (à l'intérieur du Québec) au détriment des régions par exemple. Et fait encore plus intéressant : dans le même lien de l'ISQ que tu donnes, si on regarde les statistiques par tranche d'âge pour Montréal pour la même période de 2005 à 2006, on constate que le solde net de migration (différence entre les entrants et les sortants) est systématiquement négatif quelque soit la tranche d'âge. Sauf pour les 15-19 ans et les 20-24 ans. Je vois trois explications à cela : une première raison scolaire (Montréal concentre une grosse proportion de cégeps pour les 15-19 ans et beaucoup d'universités pour les 20-24 ans), une seconde raison professionnelle (après les études, aller là où le bassin d'emplois est plus important) et une troisième raison disons culturelle (à 20-24 ans, on est dans une période où on veut beaucoup expérimenter et quoi de mieux que Montréal pour cela).Bref, Montréal est à la fois un passage incontournable mais de plus en plus transitoire pour bien du monde. En particulier pour les francophones. Impossible pour moi de me prononcer pour les immigrants car je n'ai pas trouvé de chiffres de mobilité pour cette catégorie de la population dans l'ISQ.- O'Hana - Citer
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