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Québécois congédié à cause de sa langue en Alberta


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Congédié à cause de sa langue

Jean-Philippe Pineault

Le Journal de Montréal

08/03/2007 07h46

Un monteur d'acier québécois déménagé en Alberta pour travailler a été congédié par une entreprise pétrolifère parce qu'il ne parlait pas bien l'anglais. La même compagnie a accepté des travailleurs Philippins et leur a même payé des traducteurs. :wacko:

«Je me suis senti humilié», a dénoncé Carol Rioux en entrevue au Journal de Montréal hier.

«Ils ne me mettent pas dehors à cause de l'incompétence. Ils me mettent dehors à cause de ma langue», a-t-il ajouté.

Alléchés par les salaires offerts variant entre 90 000 $ et 115 000$ par an, M. Rioux et son ami Marco Pelletier ont décidé de quitter la Belle Province pour l'Alberta en septembre dernier.

L'attitude de l'entreprise Suncor à l'égard des francophones est-elle acceptable?

Après avoir travaillé cinq mois pour achever la construction d'une raffinerie à Conklin, les deux amis ont été replacés au plan de base de la compagnie Suncor, au nord de Fort McMurray, en Alberta.

Embauchés par un contracteur pour agrandir le site, les québécois ont suivi des formations de Suncor, mais Carol Rioux, originaire de la Gaspésie, n'a pas réussi un test d'anglais.

«Les immigrants ont plus de chance de travailler pour eux que les francophones canadiens», lance M. Pelletier.

Même s'il compte près de 25 ans d'expérience, une denrée rare dans le domaine, la compagnie Suncor a décidé de renvoyer l'homme de 43 ans, jugeant que le fait qu'il soit francophone représentait un risque pour la sécurité.

Choqué par la décision de la compagnie, son collègue québécois, Marco Pelletier, originaire de Cowansville a décidé de remettre sa démission par solidarité.

Inacceptable

Les deux monteurs d'acier sont scandalisés qu'une compagnie «financée par le gouvernement fédéral» ne soit pas capable de s'ajuster.

«J'ai travaillé à Alma, au Québec, et on travaillait avec des gens de la Nouvelle-Écosse qui ne parlaient pas français. On a appris à travailler ensemble. Je comprends pas que ce ne soit pas possible en Alberta», déplore M. Pelletier.

«C'est très frustrant. On se sent comme des moins que rien. C'est de la discrimination. Ils ne veulent pas de francophones», ajoute-t-il.

Question de sécurité

L'entreprise Suncor se défend. Selon la porte-parole de la compagnie, Patti Lewis, ce sont les compétences en anglais de Carol Rioux qui ont justifié son renvoi.

«Il y a des tests de sécurité en anglais et tout le monde doit les passer. Il n'y a pas d'exception», a indiqué Mme Lewis.

En vertu de leur convention collective, c'est au syndicat de fournir les monteurs d'acier. Le représentant syndical du Local 720, Cléo Basque, a dit être confiant de pouvoir replacer les deux travailleurs pour une autre entreprise d'ici peu.

Donc, on résume. Le type a 25 ans d'expérience sur les chantiers (ce qui est rare dans son domaine), décide d'aller travailler en Alberta, mais son anglais n'est pas très fonctionnel. On le fout dehors pour des questions de sécurité. La même compagnie engage pourtant des traducteurs pour les travailleurs philippins. Comme disait une amie, imaginez un seul instant la situation inverse qui se produirait au Québec. La nouvelle aurait déjà fait le tour de la terre, et nous passerions à nouveau pour les racistes de service. Deux poids deux mesures? Y a-t-il un vent de francophobie dans l'Ouest?

.

Canada : pays bilingue? Mon ass... :angry:

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Québécois en Alberta

La classe politique est choquée

Valérie Dufour

Le Journal de Montréal

09/03/2007 08h43

Le renvoi pour des motifs linguistiques d'un Québécois travaillant en Alberta a choqué la classe politique.

«C'est horrible. C'est un total manque de civisme. Le Canada est censé être un pays bilingue. [...]Un Québécois n'est pas un étranger. Il devrait être le premier servi», a commenté la députée libérale Raymonde Folco, critique libérale en matière de langues officielles.

«La compagnie aurait dû lui donner un manuel en français ou lui faire passer son test de sécurité en français. Et si on pensait qu'il ne parlait pas assez bien l'anglais, on aurait dû lui offrir des cours d'appoint», tranche Mme Folco.

Dans son édition de jeudi, le Journal rapportait l'histoire de Carol Rioux, un monteur d'acier québécois parti travailler en Alberta et qui s'est fait congédier par la compagnie Suncor. On reproche à M. Rioux d'avoir raté un test mesurant ses connaissances de la langue de Shakespeare, une épreuve que tous les employés du chantier de Suncor à Fort McMurray doivent passer. Son manque de connaissance aurait mis la sécurité des autres travailleurs en danger, a fait valoir l'entreprise pétrolière.

André Boisclair

«Ce qui me préoccupe, c'est que cette compagnie semble avoir différents standards, a commenté le chef du Parti québécois, André Boisclair, en faisant référence aux services de traduction offerts aux travailleurs de différentes nationalités qui sont sur le même chantier.

«Que l'argument de sécurité vaille pour un francophone, mais pas pour un allophone, il me semble que c'est deux poids deux mesures», a ajouté M. Boisclair.

Suncor a admis hier qu'elle aidait les travailleurs étrangers. «Nous leur fournissons un appui pour les aider à comprendre les rigueurs de l'hiver. Nous ciblons plus particulièrement ceux qui viennent du Venezuela et des Philippines», a indiqué la porte-parole de Suncor, Patti Lewis.

3 échecs sur 2500

Elle a ajouté que seulement 3 personnes sur 2 500 avaient échoué le test d'anglais l'an dernier. «C'est un cas isolé. Nous ne voulons pas rejeter quiconque, car nous avons besoin de main-d'oeuvre. [...] C'est une situation malheureuse, mais nous devons nous assurer que le site demeure sécuritaire», a ajouté Mme Lewis.

Du vent, répond Marco Pelletier. «Ça fait 25 ans qu'il monte de l'acier. Il était capable de se faire comprendre. Il se débrouillait. Quand la cloche sonne sur un chantier, elle ne sonne pas en anglais ou en français. Ça sonne, c'est tout.»

M. Pelletier est convaincu que Suncor voulait se débarrasser d'un travailleur québécois gagnant 44 $ l'heure pour le remplacer par un travailleur étranger dont le salaire oscille autour de 31 $ l'heure.

Le syndicat des monteurs d'acier a déposé une plainte hier pour discrimination devant la Commission albertaine des droits et libertés.

source : http://www.canoe.com/infos/societe/archive...309-084304.html

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Canada : pays bilingue? Mon ass...

Mais faut-il croire tout ce qui est sur le papier?

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Congédié à cause de sa langue

Jean-Philippe Pineault

Le Journal de Montréal

08/03/2007 07h46

Un monteur d'acier québécois déménagé en Alberta pour travailler a été congédié par une entreprise pétrolifère parce qu'il ne parlait pas bien l'anglais. La même compagnie a accepté des travailleurs Philippins et leur a même payé des traducteurs. :wacko:

«Je me suis senti humilié», a dénoncé Carol Rioux en entrevue au Journal de Montréal hier.

«Ils ne me mettent pas dehors à cause de l'incompétence. Ils me mettent dehors à cause de ma langue», a-t-il ajouté.

Alléchés par les salaires offerts variant entre 90 000 $ et 115 000$ par an, M. Rioux et son ami Marco Pelletier ont décidé de quitter la Belle Province pour l'Alberta en septembre dernier.

L'attitude de l'entreprise Suncor à l'égard des francophones est-elle acceptable?

Après avoir travaillé cinq mois pour achever la construction d'une raffinerie à Conklin, les deux amis ont été replacés au plan de base de la compagnie Suncor, au nord de Fort McMurray, en Alberta.

Embauchés par un contracteur pour agrandir le site, les québécois ont suivi des formations de Suncor, mais Carol Rioux, originaire de la Gaspésie, n'a pas réussi un test d'anglais.

«Les immigrants ont plus de chance de travailler pour eux que les francophones canadiens», lance M. Pelletier.

Même s'il compte près de 25 ans d'expérience, une denrée rare dans le domaine, la compagnie Suncor a décidé de renvoyer l'homme de 43 ans, jugeant que le fait qu'il soit francophone représentait un risque pour la sécurité.

Choqué par la décision de la compagnie, son collègue québécois, Marco Pelletier, originaire de Cowansville a décidé de remettre sa démission par solidarité.

Inacceptable

Les deux monteurs d'acier sont scandalisés qu'une compagnie «financée par le gouvernement fédéral» ne soit pas capable de s'ajuster.

«J'ai travaillé à Alma, au Québec, et on travaillait avec des gens de la Nouvelle-Écosse qui ne parlaient pas français. On a appris à travailler ensemble. Je comprends pas que ce ne soit pas possible en Alberta», déplore M. Pelletier.

«C'est très frustrant. On se sent comme des moins que rien. C'est de la discrimination. Ils ne veulent pas de francophones», ajoute-t-il.

Question de sécurité

L'entreprise Suncor se défend. Selon la porte-parole de la compagnie, Patti Lewis, ce sont les compétences en anglais de Carol Rioux qui ont justifié son renvoi.

«Il y a des tests de sécurité en anglais et tout le monde doit les passer. Il n'y a pas d'exception», a indiqué Mme Lewis.

En vertu de leur convention collective, c'est au syndicat de fournir les monteurs d'acier. Le représentant syndical du Local 720, Cléo Basque, a dit être confiant de pouvoir replacer les deux travailleurs pour une autre entreprise d'ici peu.

Donc, on résume. Le type a 25 ans d'expérience sur les chantiers (ce qui est rare dans son domaine), décide d'aller travailler en Alberta, mais son anglais n'est pas très fonctionnel. On le fout dehors pour des questions de sécurité. La même compagnie engage pourtant des traducteurs pour les travailleurs philippins. Comme disait une amie, imaginez un seul instant la situation inverse qui se produirait au Québec. La nouvelle aurait déjà fait le tour de la terre, et nous passerions à nouveau pour les racistes de service. Deux poids deux mesures? Y a-t-il un vent de francophobie dans l'Ouest?

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Canada : pays bilingue? Mon ass... :angry:

Canada : pays bilingue? Mon ass...

En fait je dirais que le canada n'est pas du tout bilingue , se sont les différente province qui le sont , exception fait du nouveau-brunswick qui est officiellement une province bilingue , aucune autre province au territoire est qualifié de "bilingue" allez en saskatchewan et dite moi si le canada est bilingue? et même chose en campagne québécoise , l'anglais est pratiquement absent.

C'est se fermer les yeux de dire que le canada est bilingue , le canada est a forte majorité unilingue anglophone! mise à part le québec!

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Donc, on résume. Le type a 25 ans d'expérience sur les chantiers (ce qui est rare dans son domaine), décide d'aller travailler en Alberta, mais son anglais n'est pas très fonctionnel. On le fout dehors pour des questions de sécurité. La même compagnie engage pourtant des traducteurs pour les travailleurs philippins.

Canada : pays bilingue? Mon ass... :angry:

Oui tu as raison mais c'est du pipeau tout cela !

Vous n'avez pas pigé !

Des recrues venant des Philippines et de un on va les payer moins cher en salaire horaire et de 2 ils auront moins de protection sociale et de 3 pas de cotisation retraite.

CQFD

Comme tu le dis le gars qui a 25 ans d'expérience pas normal qu'il soit congédié donc il ya un problème là-dessous.

L'excuse d'un anglais très faible n'est pas valable

:(

Posté(e)
Canada : pays bilingue? Mon ass...

Mais faut-il croire tout ce qui est sur le papier?

Trou..d'eau nous avait vendu un Canada balingue coast to coast. Y nous a menti of course.

En dehors du Qué, les Anglais nous ont toujours comme de l'a marde. C comme ça que je suis devenu séparatiste.

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D'autres médias ont repris l'histoire, le gars a même été interviewé par plusieurs sources... je pense qu'on peut raisonnablement penser que cette histoire est vraie hein?

Les travailleurs philippins sont paraît-il payés la moitié du tarif, ce qui explique l'embauche d'un interprète. Ça, c'est quelque chose sur lequel il faudrait se pencher. Pourquoi des travailleurs étrangers gagnent-ils la moitié moins cher?

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Travaillant sur un chantier de construction et fréquentant des gens de ce milieu de monteurs, soudeurs, il me semble bizarre que des philippins soient embauchés et puissent travailler avec des salaires inférieurs de moitié. Et des interprètes sur le chantier se balladant avec les philippins pour qu'ils puissent comprendre leur instructions. :wacko: Ce n'est pas très santé-sécurité.

Le syndicat des monteurs soudeurs est très puissant. Les membres du syndicat peuvent bloquer des chantiers si on n'emploie pas leur membres. Donc comment se fait-il qu'ils aient accepter des philippins payés moitiés moins chers et avec des interprètes. Et ils ont quoi comme visa de travail les philippins? Ils sont RP?

Il est syndiqué pourquoi son syndicat ne peut-il pas le faire réintégrer?

Mais si son anglais n'est pas assez bon pour travailler et communiquer avec ses collègues de façon correct, et que cela nuit à sa sécurité et celle de ses collègues, le syndicat ne pourra sans doute pas faire grand chose. Santé-Sécurité oblige.

  • Habitués
Posté(e)
Travaillant sur un chantier de construction et fréquentant des gens de ce milieu de monteurs, soudeurs, il me semble bizarre que des philippins soient embauchés et puissent travailler avec des salaires inférieurs de moitié.
C'est l'Alberta aussi... les travailleurs ont peut-être un délai de carence quand ils sont embauchés, avant de pouvoir faire partie du syndicat. Ils sont peut-être "contractuels" et pas sujets à la syndicalisation. J'ai travaillé déjà dans une entreprise syndiquée, je payais les cotisations, mais je n'étais pas syndiquée ni protégée...

Et des interprètes sur le chantier se balladant avec les philippins pour qu'ils puissent comprendre leur instructions. Ce n'est pas très santé-sécurité.

La compagnie dit que c'était pour faciliter leur intégration. Elle prétend qu'ils ont réussi les tests d'anglais.

Le syndicat des monteurs soudeurs est très puissant. Les membres du syndicat peuvent bloquer des chantiers si on n'emploie pas leur membres. Donc comment se fait-il qu'ils aient accepter des philippins payés moitiés moins chers et avec des interprètes. Et ils ont quoi comme visa de travail les philippins? Ils sont RP?

Ils ont probablement un visa de travail demandé par l'employeur. Il y a une pénurie de travailleurs qualifiés, ça explique qu'ils puissent embaucher à l'étranger (et ils le font couramment apparemment) et que le syndicat n'y voit pas d'objection. Le syndicat a déploré le renvoi du travailleur francophone. Les syndicats sont puissants, mais ils ne peuvent pas exiger la réintégration d'un employé qui a été licencié pour des raisons de santé et sécurité; ce qui est le cas ici. Ce qui est étrange, c'est que le contremaître du monsieur est bilingue. Et comme il dit, "la sirène d'urgence, elle ne sonne pas en anglais quand elle sonne". Il n'y a sans doute pas de recours, mais c'est clair que la bonne volonté n'est pas le lot de tous.

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C'est ironique voir comme les québécois sont la plus grand minorité du canada et au mémé temps ils donnent une grande importance aux accommodements raisonnables d'autres ethnies. Ils ne se rendent pas compte qu'ils profitent du plus grand des accommodements raisonnables du a la place prépondérant qui est donne au français dans le canada. C'est a dire, les québécois devraient donner l'exemple et faire le même chose qu'ils exigent aux immigrants dans le Québec: s'adapter aux us et coutumes et apprendre la langue. Une autre point de vue d'une journaliste du "Calgary Sun".

This is news? A Canadian didnt get hired because he wasnt bilingual?

That rather common occurrence is garnering headlines across the country.

Isnt news supposed to be something out of the ordinary?

Want a job with the federal government in Ottawa? Pardonez moi? Oh, you dont speak French? Ha! Shut the door on your way out, sil vous plait.

How about this: Youre a skilled labourer and you want a job with a large manufacturer in the interior of Quebec.

Well, guess what? Not only are there no English signs in francophone parts of the province but there are likely no English-only jobs.

In Alberta, a Quebec ironworker was fired from his two-day-old job with Suncor Energy in Fort McMurray because he didnt pass a required English test. How do you say, too bad, so sad in French?

Or perhaps, more importantly, how would Carol Rioux do at communicating impending danger to the colleagues working around him in the highly dangerous workplace of oil field refineries?

That should be the real question.

Brad Bellows told Renato Gandia of Fort McMurray Today (a Sun Media paper) that Suncor feels a bit stung by the criticisms since the dismissal is not discriminatory or just about individual safety. Its a matter of safety for everyone. We need to have clear and quick communication. Its very critical to safety.

But the pressure has been relentless. Albertas International and Intergovernmental Affairs Minister Guy Boutilier is getting involved, sticking his nose (thats nez, en francais) where it doesnt belong.

Whats next, the prime minister getting personally involved every time a unilingual Albertan doesnt get a desk job for the feds in Ottawa? Riouxs union is accusing Suncor of attempted union busting and giving preferential treatment to foreign-born workers. There is no evidence of that.

The foreign workers just happen to speak better English than Rioux.

His union is also vowing to launch a complaint with the Alberta Human Rights Commission.

But ask yourself this question: Could you imagine the reverse making news in Quebec?

Mais non, bien sur!

http://calgarysun.com/cgi-bin/publish.cgi?...s&s=comment

  • Habitués
Posté(e)
C'est ironique voir comme les québécois sont la plus grand minorité du canada et au mémé temps ils donnent une grande importance aux accommodements raisonnables d'autres ethnies. Ils ne se rendent pas compte qu'ils profitent du plus grand des accommodements raisonnables du a la place prépondérant qui est donne au français dans le canada. C'est a dire, les québécois devraient donner l'exemple et faire le même chose qu'ils exigent aux immigrants dans le Québec: s'adapter aux us et coutumes et apprendre la langue. Une autre point de vue d'une journaliste du "Calgary Sun".

Hey t'oubli un petit détail le redneck de Calgary. Historiquement on était ici avant les anglais. Donc c'est nous qui les accomodons, pas eux qui nous accomodent tsé :angry:

jimmy

  • Habitués
Posté(e)

Personnellement, je n'imagine pas un ouvrier travaillant sur un chantier au Québec, ne parlant pas un mot de français. Je trouverai ça normal de ne pas l'embaucher, car c'est un gros risque que l'on cours, alors que les chantiers sont déjà bien assez dangereux comme ça !

Alors désolé, je ne suis pas du tout ému de voir que les Albertins puissent se départir d'un ouvrier qui ne comprends pas l'anglais !

Maintenant, pour les Philippins, c'est une autre histoire...

  • Habitués
Posté(e)
Personnellement, je n'imagine pas un ouvrier travaillant sur un chantier au Québec, ne parlant pas un mot de français. Je trouverai ça normal de ne pas l'embaucher, car c'est un gros risque que l'on cours, alors que les chantiers sont déjà bien assez dangereux comme ça !

Alors désolé, je ne suis pas du tout ému de voir que les Albertins puissent se départir d'un ouvrier qui ne comprends pas l'anglais !

Absolument d'accord. Quand on travaille quelque part on doit parler la langue de cet endroit, surtout quand il y va de la securite de tous. Une mine ou un chantier est un endroit concret et pratique: s'il faut degager, pas le temps de consulter son dico pour trouver ses mots et crier "tous aux abris" ou s'il faut donner des infos urgentes et precieuses a des sauveteurs, chaque seconde compte et il faut que les bons mots sortent par reflexe. Period. Il n'y a pas de compromis possible avec la securite, ni d'exception ou d'accommodement. Le meme chantier a Quebec...il serait normal qu'un Albertain ne puisse y travailler s'il echoue aux tests de securite en Francais. Period.

Et ce n'est pas une question de qui est arrive le premier Jimmy, sinon serons-nous jamais de vrais Canadiens nous qui venons d'arriver? Pente glissante ce debut de raisonnement, on en sait quelque chose en France. Non, la il ne s'agit que de securite, c'est tout, et la politique ne devrait pas y etre melee. Voila le genre de micro-evenement qui donne des Quebecois une image d'enfant gate a qui il faut tout passer <_< Je ne sais pas ce qu'en dit la presse Quebecoise, je suppose que beaucoup se sont engouffres betement dans cette porte ouverte, mais j'espere que certains analystes ont eu du discernement et n'ont pas cede a la facilite des commentaires populistes.

  • Habitués
Posté(e)
Maintenant, pour les Philippins, c'est une autre histoire...

J'ai rencontre pas mal de Philippins dans ma vie, dont certains ici au Canada, et j'atteste que tous avaient un niveau d'anglais suffisant pour comprendre, au moins, les instructions relatives au travail d'un ouvrier simple.

Mais ce qui m'etonne concernant les Quebecois c'est leur peu d'enthousiasme a apprendre l'anglais. Pourquoi?

Ce n'est certainement pas la loi 101 qui les empecherait de le faire! <_<

  • Habitués
Posté(e)
Mais ce qui m'etonne concernant les Quebecois c'est leur peu d'enthousiasme a apprendre l'anglais. Pourquoi?

Cette phrase montre que tu ne connais pas DU TOUT les Québécois ! ... Les Québécois sont les Canadiens les plus bilingues et de très très loin ! D'ailleurs, dans bien des entreprises des grandes villes et pas seulement à Montréal, des anglophones unilingues peuvent très bien exercer leur travail.

  • Habitués
Posté(e)
Mais ce qui m'etonne concernant les Quebecois c'est leur peu d'enthousiasme a apprendre l'anglais. Pourquoi?

Cette phrase montre que tu ne connais pas DU TOUT les Québécois ! ... Les Québécois sont les Canadiens les plus bilingues et de très très loin ! D'ailleurs, dans bien des entreprises des grandes villes et pas seulement à Montréal, des anglophones unilingues peuvent très bien exercer leur travail.

Et ta phrase montre ta meconnaissance concernant mes connaissances! :P

D'abord je frequente bien des Quebecois dans mon travail et suis en contact permanent avec des societes quebecoises. Ensuite je visais plutot l'homme de la rue et pas les cadres et les secretaires bilingues des entreprises au Quebec!

  • Habitués
Posté(e)
D'ailleurs, dans bien des entreprises des grandes villes et pas seulement à Montréal, des anglophones unilingues peuvent très bien exercer leur travail.

Et d'ailleurs j'ai vu des travailleurs de la construction anglophones, au Québec qui ne parlaient pas le francais, alors on a pas de lecons a recevoir des Albertins tsé veux dire.

Au Québec ce n'est pas si grave si un travailleur ne parle qu'anglais puisque la plupart des Québécois vont le comprendre.

La raison de mon intervention sur ce fil était simplement de dégonfler cette fumisterie au sujet d'un supposé Canada bilingue.

L'exemple de ce travailleur démontre encore une fois très bien que ce n'est qu'au Québec qu'il y a bilinguisme. Dans le reste du Canada, c'est du pipo.

jimmy

  • Habitués
Posté(e)
D'abord je frequente bien des Quebecois dans mon travail et suis en contact permanent avec des societes quebecoises. Ensuite je visais plutot l'homme de la rue et pas les cadres et les secretaires bilingues des entreprises au Quebec!

et dans ta société, par ton travail, tu connais bien les Québécois de la rue donc ? :lol: ... tu ne sens pas une légère contradiction dans ta réponse ? Anyway, même les chiffres du gouvernement canadiens montrent que les Québécois sont nettement plus bilingues que le reste des Canadiens... que cela soit parmi les cadres que parmi les "simples" employés. :P

  • Habitués
Posté(e)
Le meme chantier a Quebec...il serait normal qu'un Albertain ne puisse y travailler s'il echoue aux tests de securite en Francais.

il n'y a pas de test de securité sur chantier au quebec... c'est une simple formation non finalisée par examen qui peut se suivre au choix en français ou en anglais... et il y a des entreprises de construction dont le personnel est anglophone et cela ne gene en rien le deroulement d'un chantier ni meme sa securité...

  • Habitués
Posté(e)
D'ailleurs, dans bien des entreprises des grandes villes et pas seulement à Montréal, des anglophones unilingues peuvent très bien exercer leur travail.

Et d'ailleurs j'ai vu des travailleurs de la construction anglophones, au Québec qui ne parlaient pas le francais, alors on a pas de lecons a recevoir des Albertins tsé veux dire.

Au Québec ce n'est pas si grave si un travailleur ne parle qu'anglais puisque la plupart des Québécois vont le comprendre.

La raison de mon intervention sur ce fil était simplement de dégonfler cette fumisterie au sujet d'un supposé Canada bilingue.

L'exemple de ce travailleur démontre encore une fois très bien que ce n'est qu'au Québec qu'il y a bilinguisme. Dans le reste du Canada, c'est du pipo.

jimmy

Oh mais ça, on le sait que c'est de la fumisterie le Canada bilingue... il n'y a que les immigrants de fraîche date qui ne le savent pas. Même dans un récent sondage, les anglophones eux-mêmes ne pensaient pas que le Canada est vraiment bilingue... alors les inepties de Baguette et autres montrent juste qu'ils ne connaissent pas vraiment l'endroit où ils vivent.

Maintenant, si j'étais un chef d'entreprise d'une compagnie "à risques", je n'embaucherai que des personnes qui sauraient comprendre et se faire comprendre des autres. C'est pour cela que je ne trouve pas cette nouvelle scandaleuse... elle le serait par contre, s'il s'agissait d'une administration fédérale, donc soumise à la loi sur les langues officielles.

Pour ce qui est des Philippins Baguette, si tu les connais tant que cela et s'ils parlent anglais comme tu le prétends, explique-moi pourquoi, dans cet article, on parle d'interprètes pour leurs besoins spécifiques ? ;) ... je t'invite à relire l'article, car apparemment tu as raté des boutes ! :lol:

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