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Ces francais en faveur de l'indépendance du Québec


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Alors voilà, je me lance!

Je ne sais pas pour les autres Québécois, mais moi, j'ai parfois un petit malaise lorsque je vois des francais fraichement arrivés chez nous se déclarer ouvertement et fierment en faveur de l'indépendace du Québec. Du coup, je me dis : soi qu'ils ont atteri chez M. Falardeau et qu'on les sérieusement brainwasher, soi qu'ils parlent ainsi simplement de peur de déplaire à leurs nouveaux amis québécois. Or, à mon sens, l'indépendance est une question vraiment sérieuse qui n'est pas non plus sans risque : il m'arrive parfois moi-même d'en douter! :ph34r:

Bref, tous cela pour vous dire que vous avez le droit d'être contre, ou du moins, d'être indécis, en autant que c'est dis avec respect :B)

Au plaisir,

Biztalk.

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Et que penses-tu de ceux qui deviennent du jour au lendemain des patriotes canadian fervents et obstinés? Ceux qui se drapent de l'unifolié, qui font la morale aux Québécois francophones ("Quelle chance vous avez de pouvoir parler Anglais aussi facilement"), qui sortent l'argument de "Pourquoi se séparer alors que le Monde est plus uni que jamais, vive l'Europe!", etc, etc.

Je préfère de loin les gens qui développent leur identité de manière saine, graduellement, de manière intelligente... qu'ils soient souverainistes ou fédéralistes... ça fait des discussions plus civilisées.

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Je pense que plusieurs choses jouent dans les cas des français fraichement débarqués; on arrive au Québec, on parle français, souvent nos chums québecois se définissent comme des québecois et pas comme des canadiens! Je n'ai jamais (encore) rencontré de québecois qui se dise fédéraliste! Et en plus très sincerement, le Canada je ne le vois pas; enfin pas plus que les Etats-Unis, la 1ère fois où j'ai rééllement pris conscience que je vivais au Canada c'est en envoyant du courrier! ouahhhh y a écrit Postes Canada sur le timbre :blink:

Et puis, il y a la défense du français, en vivant en France, le français est une évidence, ici on prend conscience d'un autre point de vue : en Amérique du Nord, les québecois résistent pour faire vivre le français; ça m'a fait voir les choses selon un autre angle! Et depuis que je suis ici, je deviens allergique aux anglicismes :wacko: alors qu'avant, je m'en fichais!!!

Donc pour ma part, à titre personnel (ceci n'a aucune valeur d'exemple hein!!) avant d'arriver, j'allais au Canada ou au Québec, je disais les 2 indisctintement, depuis que je suis là, ben je vis au Québec, ça ne fait pas de moi une indépendantiste mais je pense que c'est le premier pas! Tout ça parceque le Canada je ne vois pas! Et je n'ai pas vraiment d'opinion une la matière mais j'ai peut-etre une sensibilité! Je ne sais pas ce que ça deviendra dans qq années mais voilà mon opinion de néo-immigrante!

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Le sujet est en effet épineux pour les gens du cru que cela peut paraître surfait quand on dit en tant que nouveaux arrivants que l'on est pour ou contre la souveraineté du Québec.

Mais en soi, pourquoi ne pas vouloir croire que certains d'entre nous sont intimement convaincus de ce qu'ils disent et que c'est peut-être bien l'avis réel et non celui offert au peuple pour donner le change?

Ça peut paraître fou mais on ne peut pas savoir :lol:

En tout cas, honnêtement, que ce soit pour ou contre, j'aime autant que la personne ait des arguments pour étayer son opinion, qu'elle soit ou non citoyenne de naissance, c'est toujours plus intéressant que les discours bien tranchés et insipides du genre "le québec c'est pourri, sans le canada il vivra pas " (pourquoi donc? le canada a bien survécu sans l'angleterre...) ou "le canada c,est pourri, le québec sera mieux sans" (pourquoi donc? parce que le rouge ne sied pas à ton teint?)... Je caricature volontiers mais avouez que l'une et l'autre attitude tape sur le gros nerf non? :P

Modifié par petiboudange
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Pour poursuivre sur le sujet (et en tant que Québécois de souche)...

Il est tout à fait compréhensible qu'une majorité des immigrants aient des affinités fédéralistes, un certain attachement face au pays qui les a adoptés. Après tout, rares sont les pays au monde qui ont une politique d'immigration aussi ouverte. Comment ne pas aimer la famille qui vous accepte, vous, les enfants adoptifs de la patrie!

D'autant plus que les immigrants doivent faire serment d'allégeance lors de la cérémonie de citoyenneté, chose qu'on ne demandera pas à un canadien de souche (sauf s'il veut faire carrière dans la GRC ou dans certaines agences fédérales).

Par contre, il faut nuancer. Aimer le pays adoptif, c'est aussi aimer son ordre social, ses petits défauts. Il n'existe aucun amour inconditionnel, et surtout pas au niveau politique... sinon c'est de l'aveuglement ou ce que les américains appellent "jingoism" (patriotisme aveugle). Après tout, ceux qui veulent s'expatrier pour participer à une croisade visant à écraser des rebelles seraient peut-être plus à l'aise dans la... Légion Étrangère.

Immigrer au Québec, surtout par le biais d'Immigration Québec, c'est accepter de rejoindre une province où un sérieux débat social et politique existe. Contrairement à certains pays où le clivage est ethnique ou religieux, ce n'est pas écrit dans le visage des gens s'ils sont fédéralistes ou souverainistes. Le gars qui arrive dans la famille de sa blonde pour le jour de l'an, et qui annonce "Que cette nouvelle année nous amène la mort de ces salauds de séparatisses!" pourrait très bien se faire répondre froidement par son beau-père: "Nous sommes tous souverainistes". Et le gars de demander: "Même toi chérie?" "Oui." "Mais tu ne me l'as jamais dit!" "Et alors, c'est une opinion personnelle." Malaise.

(Cette histoire véridique m'a été contée par un ami de longue date, qui en rit encore)

Pour ne pas débarquer comme un chien dans un jeu de quilles, vaut mieux acclimater son politicomètre, non? Le pays vous a-t-il embauché pour combattre activement les souverainistes? Si tel est le cas, demandez une rente au fédéral. :P

Je n'ai jamais (encore) rencontré de québecois qui se dise fédéraliste!

Il y en a sûrement autour de toi. Probablement aussi des souverainistes qui n'en parlent pas. La politique est affaire personnelle, sans quoi les familles seraient déchirées. Or, on voit rarement les divorces ou drames familiaux pour raison constitutionnelle, alors les gens arrivent à se tolérer. :B)

Bref, les croisades restent au placard...

Modifié par Zogu
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La soirée que nous avons passé avec nos hôtes et un couple de leurs amis, s'est avérée rassembler des pro et des anti. Fort intéressant, car ces différences ne provoquent pas d'affrontement verbal comme en France.

Par contre, petite piste pour comprendre ces français en faveur de l'indépendance du Québec : obtenir le CSQ est très rapide et peu onéreux, par rapport à la partie fédérale...

  • Habitués
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Alors voilà, je me lance!

Je ne sais pas pour les autres Québécois, mais moi, j'ai parfois un petit malaise lorsque je vois des francais fraichement arrivés chez nous se déclarer ouvertement et fierment en faveur de l'indépendace du Québec. Du coup, je me dis : soi qu'ils ont atteri chez M. Falardeau et qu'on les sérieusement brainwasher, soi qu'ils parlent ainsi simplement de peur de déplaire à leurs nouveaux amis québécois. Or, à mon sens, l'indépendance est une question vraiment sérieuse qui n'est pas non plus sans risque : il m'arrive parfois moi-même d'en douter! ph34r.gif

Bref, tous cela pour vous dire que vous avez le droit d'être contre, ou du moins, d'être indécis, en autant que c'est dis avec respect cool.gif

Très d'accord avec toi Biztalk ! Pas pour des raisons politiques, car il est bien entendu que chacun a droit à son opinion, mais plus parce que de temps en temps ça devient du n'importe quoi...

Quand est-ce que ça m'agace d'entendre des Français (oui, c'ets souvent des Français en fait...) se déclarer ouvertement pour l'indépendance du Québec ?

1) Quand ils sont encore en France et n'ont jamais mis un pied en Amérique du Nord... Si si, j'en ai vu ! C'est magnifique, ils sont pour l'indépendance du Québec avant d'y avoir été... -_-

2) Quand c'est pour ce qui m'apparait des mauvaises raisons : genre, je suis Français donc anti-américain donc pro-Québec. C'est plus dans ces cas-là un soutien "par défaut" mais cependant très virulant.

3) Le Québec leur a donné leur CSQ rapidement, ce sont les gentils. Le fédéral est plus lent, ouh les méchants Canadiens !

Je sais, ces raisons sont subjectives... Mais qu'est-ce que ça peut m'agacer !

Par contre, je n'ai absolument rien contre ceux qui vont argumenter ou les Français qui auraient bossé le sujet avant ! ;)

Et que penses-tu de ceux qui deviennent du jour au lendemain des patriotes canadian fervents et obstinés? Ceux qui se drapent de l'unifolié, qui font la morale aux Québécois francophones ("Quelle chance vous avez de pouvoir parler Anglais aussi facilement"), qui sortent l'argument de "Pourquoi se séparer alors que le Monde est plus uni que jamais, vive l'Europe!", etc, etc.

C'est vachement rare autours de moi en fait. Pourtant, je vis entourée de fédéralistes... et j'en suis une moi-même ! Les immigrants qui ne sont pas au Québec sont souvent fédéralistes "par défaut" c'est sûr. Comme tu l'as dit, on a immigré au Canada, donc on ne va pas cracher dessus non plus. Par contre, ce ne sont pas eux qui vont cracher sur le Québec ou les idées politiques. Il y a toujours une certaine retenue à se mêler à la vie politique du pays qui nous accueille dans les premiers temps, un certain complexe... Donc j'entends moins dire les immigrés "je suis contre l'indépendance du Québec" que les immigrés au Québec se déclarer pour.

  • Habitués
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Je n'ai jamais (encore) rencontré de québecois qui se dise fédéraliste!

Il y en a sûrement autour de toi. Probablement aussi des souverainistes qui n'en parlent pas. La politique est affaire personnelle, sans quoi les familles seraient déchirées. Or, on voit rarement les divorces ou drames familiaux pour raison constitutionnelle, alors les gens arrivent à se tolérer. :B)

Bref, les croisades restent au placard...

Mais ce qui est bizarre c'est que j'ai rencontré des québecois qui d'emblée te disent qu'ils sont souverainistes! :blushing:

Mas pour aller dans ton sens, au travail je n'ai jamais entendu parler du sujet !

  • Habitués
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Je pense que même si la question est maladroitement posée dans les termes, elle reste légitime. En effet, qui sommes-nous pour avoir un avis résolument politique sur un sujet aussi grave par rapport à notre pays d'adoption, alors que nous n'avons pas le même vécu, le même recul que la plupart des natifs d'ici ?

Je ne vous cache pas non-plus que je suis assez mal alaise par-rapport à certains souverainistes d'origine française, qui se limitent trop béatement à cette "fameuse" confrontation avec les Anglais.

Pour ma part, je ne pense pas m'être improvisé "souverainiste"... encore moins pour me faire aimer des Québécois. Je n'ai jamais eu de mal à affirmer mes opinions et si elles avaient été fédéralistes, je les défendrais avec la même virulence.

Voici un peu ma démarche sur le sujet...

J'ai commencé à suivre l'idée souverainiste du Québec depuis 1995... de loin, certes, mais j'étais assez curieux de voir le cheminement d'un peuple que nous avions abandonné il y a deux siècles.

1. Mon anti-fédéralisme.

Que cela soit pour l'Europe ou pour le Canada, je m'oppose au système fédéraliste. Un système qui favorise toujours le peuple dominant (démographiquement, économiquement ou/et militairement)... Les fédérations étant toujours (ou presque), une mosaïque de peuples différents, qui n'ont pas beaucoup de points communs, et que l'on force à faire vivre ensemble... Les Serbes avec les Croates et les Bosniaques en Yougoslavie (fédération qui finira par éclater), les Slaves Russes avec les Ukrainiens et les autres minorités en Union Soviétique (fédération qui finira par éclater), les Flamands avec les Wallons en Belgique (fédération qui est souvent menacée d'éclatement), etc. ... et ici, les Anglais avec les francophones au Canada...

2. Une lutte identitaire.

Allant de pair avec l'anti-fédéralisme, face à la mondialisation, qu'elle soit économique ou culturelle, nous avons plus que jamais besoin d'affirmer notre spécificité. Une langue bien sûr, mais pas seulement... L'identité doit être aussi un sentiment d'appartenance à une société qui a ses propres spécificités, son propre cheminement... le peuple Québécois s'est ainsi souvent opposé au peuple dominant : réaction contre le rapport Durham, refus de la conscription obligatoire en 1942, rejet de l'acte constitutionnel de 1982, rejet de l'entente de Charlottetown en 1992, etc.

La défense de l'identité québécoise prend d'ailleurs tout son sens alors que nous parlons des accommodements raisonnables. Ces accommodements qui sont un héritage direct d'un autre cheminement, imposé par le peuple dominant, que l'on appelle le multi-culturalisme.

Cette identité qui fait que nous écoutons des chanteurs d'ici, des émission d'ici, des films d'ici... alors que le Canada anglais préfère la culture Étatsunienne... Ils sont libres de la préférer, mais nous sommes libres de nous affirmer différents !

3. La langue.

Évidemment, elle fait partie de la culture et de l'identité québécoise, mais alors que le Canada prône le multi-culturalisme, elle a souvent favorisé paradoxalement l'assimilation des francophones... Certes, beaucoup moins violemment et officiellement que par le passé, mais lorsque l'on regarde les taux d'assimilations chez les francophones hors-Québec, il y a de quoi frémir !... On ferme les écoles et les hôpitaux francophones, on délaisse certains services en français... alors que le français est censé être une des deux langues officielles au Canada !

Et là-dessus, fédéralistes québécois et souverainistes s'entendent : la loi 101 n'a pas été abrogée par les fédéralistes du PLQ et des personnalités pro-Canada du Québec sont parfois montés aux barricades pour défendre le fait français au Québec.

4. L'auto-détermination d'un peuple.

C'est le choix ultime... alors que l'on s'est réjouit du réveil des nations dans les pays d'Europe de l'Est, certains semblent frileux à vouloir franchir le pas ici... le confort relatif apporté par le fédéralisme (il faut bien tout de même des avantages), nous fait hésiter. De quoi cela sera fait demain ? Sommes-nous prêts à faire quelques sacrifices ? ... Et là je citerais Gilles Vigneault, dont je ne partage pas toutes les idées, mais qui a eu un mot qui résume tout : "un pays, ça se mérite".

Pour finir, je crois profondément que nos liens privilégiés avec le Canada doivent être préservés... Ni l'un, ni l'autre avons intérêt à s'isoler mutuellement. Mais le monde nous montre que nous n'avons pas besoin de forcer des unions pour pouvoir échanger librement... Nous le faisons déjà très bien avec notre voisin du sud, pourtant, une frontière nous sépare... Pourtant, nous commerçons plus avec les États-Unis qu'avec le reste du Canada alors que nous faisons partie du même pays !

Notre espace reste un espace nord-américain, nous y avons tout à gagner... c'est pour cela que le "Canada bashing" m'agace de plus en plus... Un pays se construit sur du positif, pas en essayer d'en détruire un autre. Cela n'a jamais fonctionné par le passé, et cela ne fonctionnera pas dans l'avenir, et c'est pour cette même raison que le Québec doit se séparer du Canada.

Modifié par Petit-Prince
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Tout en respectant les propos des uns et des autres malgré les divergences d'opinions, le quebec est l'une des 4 provinces fondatrices du canada, alors pour ma part je ne trouve pas choquant qu,au départ le québec ait accepté de faire partie du canada ,et à un moment ou à un autre c,est bien son droit de s'en défaire s'il le souhaite bien evidemment en laissant ce libre choix à son peuple, et je pense `qu'il est quand même évident qu'un peuple ait le droit de disposer de lui -même si c'est son choix, sinon où est la liberté?

  • Habitués
Posté(e)

Je préfère de loin les gens qui développent leur identité de manière saine, graduellement, de manière intelligente... qu'ils soient souverainistes ou fédéralistes... ça fait des discussions plus civilisées.

Je me suis peut-être mal exprimé, mais c'est aussi ce que je voulais dire. Je suis toujours heureux de voir des nouveaux arrivants opter pour l'indépendance, seulement, je me dis que ce n'est pas le genre de position qu'on prend comme on prend position pour l'achat de pain brun / pain blanc :P

Si nous n'y comprenez rien à la question, n'y soyez pas gêné car nombre de Québécois sont eux-mêmes mélangés...

au plaisir,

Biztalk.

  • Habitués
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Oula....

Tu pars tout un débat la....

Suis-je fédéraliste ou souverainiste cest vraiment une question difficile,

Dautant plus que je nai vraiment pas limpression de vivre au canada. (Non je ne pense pas être dans un DOM) je suis au Québec je vie au Québec, je vie dans une société francophone en Amérique du nord, le québec. Le canada « anglo » je ne le vois jamais, a la TV de temps en temps mais cest tout jai presque limpression que le « ROC » est plus un pays étranger pour le Québec que la France

Bon ma vie en région, loin du tumulte montréalais en partie anglophone ny est sans doute pas étranger. Mais je ne vais tout de même pas déménager à Montréal pour ressentir le Canada

Avant dimmigrer, il y a 5 mois, je pense que jétais vraiment un souverainiste convaincu.

Convaincu par quoi je ne saurais pas te dire, mais je létais

Maintenant, après 5 mois au Québec, je ne suis pas devenu un fédéraliste convaincu, mais je me pose des questions.

A y penser, je mapprocherais plutôt de la position ADQuiste sur ce point précis. Je serais plus tenter par lautonomisme, ou par un fédéralisme asymétrique (mais beaucoup plus asymétrique quen ce moment). Je ne suis pas persuader que le Québec aurais beaucoup à gagner à être un pays indépendant, mais il est certain que les choses ne peuvent rester dans létat actuel des choses.

Penser que les Québec est une province comme toute les autres provinces anglophone et par ce fait ne pas lui donner plus de pouvoir décisionnel sur sa propre destiné me semble un grosse erreur des fédéraliste pur et dur, autant je pense que le Québec a sa place dans le canada autant je suis persuader quil y a des points non négociable sur sa spécificité au sain de la fédération.

Ne par reconnaître cela est vraiment donner de leau au moulin souverainiste.

Il y a des 10aine dexemple, mais en voici juste 2 ; un sérieux lautre moins,

La justice, que la cours suprême du Canada, retourne un jugement fait par la cours suprême du Québec, lautre cest la constitution de léquipe nationale québécoise de hockey.

Pourquoi en UK il y a 4 équipe de soccer au championnat du monde ou dEurope, Angleterre, pays-de galle, écosse et Irlande du nord

Je vais faire court car il se fait tard, et je fatigue ;)

Mon impression cest que parmi les souverainiste, il y en a 50 % qui le sont par choix mûrement réfléchie et lautre moitié, cest par dépit du gvmt fédéral, et leur raisonnement est plutôt simpliste mais au combien compréhensible. Ils veulent des choses du fédéral pour reconnaître le Québec comme nation bien distincte dans le Canada avec certaine spécificité bien québécoise,

Et le fédéral ce borne à dire non non et non, vous êtes une province comme les autres

Et la les souverainiste mou ce dise, bon y font ch**r au fédéral, ils veulent rien lâcher, alors au lieu de demander un peu on va tout PRENDRE. En prenant notre indépendance

c'est comme ca que je comprend la politique québecoise,

mais j'ai peut-etre tout faux...

ca ne fait que 5 mois que je suis ici, et que j'essaie de comprendre...

bonne nuit :B)

ps:

si demain il y avait un referundum sur la souveraineté du québec, et que j'etait obligé d'alle voter pour ou contre....

pas d'abstention ni vote blanc...

je vous dit franchement que je serais dans la mer....

  • Habitués
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Pour ma part, j'étais plutôt défavorable à la souveraineté quand j'étais en France, mais j'y suis favorable depuis mon arrivée ici (plusieurs visites dans le Canada anglais m'ont montré le leurre que représente le bilinguisme, et la diminution de l'importance économique, démographique (etc) des francophones dans ce pays. Ils seront moins de 20% dans quelques années si la tendance continue...)

La plupart de mes collègues de travail québécois francophones sont fédéralistes. Je pense que c'est lié au fait que je travaille dans une banque canadienne, donc dominée par les anglophones et travaillant avec toutes les provinces.

Dans mon cas, j'aborde peu ce sujet avec eux car le malaise est différent.

La plupart des fédéralistes craignent l'indépendance par peur de l'inconnu (J'ai entendu certains québécois, dans un grand élan d'infériorité, me dire qu'ils n'étaient pas capable de s'autogérer....).

Et en tant que Français, je peux difficilement leur faire la morale car dans le cas d'une éventuelle indépendance qui tournerait mal, nous pourrions aisément profiter de notre double nationalité pour rentrer au pays, en laissant les Québécois se démmerder tout seul (une 2e fois)

Et oui !!! tout le monde va dire : "non, pas moi, je mourrai ici ...etc" :unsure:

et bien ce n'est pas ce que disent les statistiques ...

Et puis nous savons que pas mal de français n'imaginent pas prendre leur retraite ici, ils comptent passer un moment au Québec puis rentrer (parlez en à des français, et vous verrez, c'est impressionnant... d'ailleurs c'est peut-être votre cas :B) )

Alors, je trouve ça un peu indécent de vouloir jouer à l'indépendance en sachant qu'on peut se casser à tout moment (je parle aussi pour moi)

Je ne généralise pas, et je pense que pas mal de français comptent rester ici définitivement, mais combien le feront vraiment ?

Posté(e)

Je t'assure qu'il y a des immigrants fédéralistes, j'en suis la preuve :P

Je peux pas trop m'étaller car je vais bosser, mais pour aller vite: j'aime l'équilibre politique, la liberté, et la soupape de sécurité que constituent une fédération:

- l'équilibre politique entre le pouvoir provincial et fédéral, les conneries de l'un sont rattrappées par l'autre

- la liberté de pouvoir vivre et travailler n'importe où au Canada

- la soupape de sécurité représentée par exemple par la croissance importante de l'alberta qui paye l'assurance chomage des provinces les pluis pauvres, qui ne pourraient le faire seules.

Je m'arrête là, mais des bonnes raisons, on pourrait en écrire un livre (bilinguisme, G8, représentation internationale, commerce exterieur avec les US, ...).

  • Habitués
Posté(e)

Alors voilà, je me lance!

Je ne sais pas pour les autres Québécois, mais moi, j'ai parfois un petit malaise lorsque je vois des francais fraichement arrivés chez nous se déclarer ouvertement et fierment en faveur de l'indépendace du Québec. Du coup, je me dis : soi qu'ils ont atteri chez M. Falardeau et qu'on les sérieusement brainwasher, soi qu'ils parlent ainsi simplement de peur de déplaire à leurs nouveaux amis québécois. Or, à mon sens, l'indépendance est une question vraiment sérieuse qui n'est pas non plus sans risque : il m'arrive parfois moi-même d'en douter! :ph34r:

Bref, tous cela pour vous dire que vous avez le droit d'être contre, ou du moins, d'être indécis, en autant que c'est dis avec respect :B)

Au plaisir,

Biztalk.

Trés bonne question , et merci de l'avoir posé à la place d'un immigrant (qui se serai fait découper en lamelles facilement)

Si nous choisissons le Québec , c'est qu'il y a une part d'affectif dans notre choix .

Maintenant notre culture Européenne fait que nous nous méfions énormément des partis politiques , et je trouve aussi absurde que toi le choix de foncer tête baisser vers un parti pris qui nous regarde pas !

Pour ma part , je me dis quels rapport je vais avoir avec les Québecois ? , Vais je être accepté malgré mes efforts d'intégration ? et surtout je trouve que 3 années de RP sont nécessaire pour ce faire une opinion sur chaque mouvements politiques.

Ensuite , le lien de notre langue commune est il illusoire ? pourquoi les fédéralistes sont ils satanisés ?

et puis personnellement je ne marche pas au chantage qui voudrai que je serai accepté si je montre ma carte du PQ .

si je venais a prendre cette carte , cela serai en pleine connaissance de cause , car j'ai toujours pensé que la droite avait de trés bonne idée autant que la gauche mais la guerre des partis stop ! c'est déja fatiguant ici , alors pour ce la retaper au Québec il faut être un peu maso pour se préoccuper de cela .

  • Habitués
Posté(e)

Mon impression cest que parmi les souverainiste, il y en a 50 % qui le sont par choix mûrement réfléchie et lautre moitié, cest par dépit du gvmt fédéral, et leur raisonnement est plutôt simpliste mais au combien compréhensible. Ils veulent des choses du fédéral pour reconnaître le Québec comme nation bien distincte dans le Canada avec certaine spécificité bien québécoise,

Et le fédéral ce borne à dire non non et non, vous êtes une province comme les autres

Et la les souverainiste mou ce dise, bon y font ch**r au fédéral, ils veulent rien lâcher, alors au lieu de demander un peu on va tout PRENDRE. En prenant notre indépendance

Il y a du vrai dans ce que tu dis. C'est d'ailleurs pour cette raison que le mouvement souverainiste a exploré diverses avenues: renouvellement de la "confédération" (qui n'en est pas une actuellement, sauf le 1er juillet), souveraineté-association, autonomie à la carte (Allaire), autonomie symbolique, autonomie avec Constitution (inimitable Mario Dumont), union bicéphale (style empire Austro-Hongrois, hihihi on serait les Hongrois), indépendance pure assortie d'unions "à la carte", etc. Évidemment il y a des souverainistes qui sont mal informés, peu cultivés, il y a des anti-Anglais primaires et des révolutionnaires de pacotille.

Il est difficile de faire plaisir à tous les souverainistes, mais il est possible de les rassembler derrière un projet qui sera acceptable pour une majorité d'entre eux. C'est ce qui est arrivé en 1995. Un souverainiste (Parizeau), un autonomiste (Dumont) et un confédéraliste (Bouchard) ont uni leurs forces pour demander le mandat de négocier avec le Canada.

Mais on pourrait aussi faire la même critique du clan fédéraliste. 50% des fédéralistes croient réellement que le Canada du statu quo, dans sa formule actuelle, fonctionne bien et défend le mieux leurs intérêts. Une partie des autres ont un complexe d'infériorité et croient que les Québécois sont faits pour être dominés. Certains aimeraient se fondre dans le monde anglo-saxon. D'autres sont fédéralistes mais défendent le Québec avec passion (Bourassa, quand il ne dormait pas sur sa chaise), il y a des réformateurs sérieux (Claude Ryan, le cul entre deux chaises), etc. Évidemment il y a des fédéralistes qui versent une larme en pensant aux Rocheuses, d'autres qui ne veulent pas l'indépendance de peur de perdre leur chèque de pension ou le nom de leur équipe de hockey favorite, etc.

Si l'équipe souverainiste a manqué son coup en 1995, il ne faut pas oublier que l'équipe fédéraliste a manqué son coup en 1992 (référendum pancanadien de "Charlottetown"). Aucune des deux équipes n'a réussi à convaincre la population que son option était la meilleure; nous vivons donc dans une zone grise, en quelque sorte. C'est bien beau les OUI et les NON, mais derrière ces questions se cachent une réalité: chaque proposition de renouvellement ou de changement a été un échec. Donc, la population n'a pas encore trouvé satisfaction.

De plus, il ne faut pas oublier non plus que c'est un parti fédéraliste qui a lancé une commission d'étude neutre sur les options pour l'avenir du Québec, la Commission Bélanger-Campeau. Cette commission a montré, en quelque sorte, que l'option souverainiste était viable, tout autant que l'option fédéraliste.

Si on veut se donner une vision réaliste des deux grandes "familles idéologiques", on voit en fait toute une variété d'options et d'opinions, et pas seulement deux blocs monolithiques. C'est en étudiant l'histoire québécoise et canadienne du 20e siècle qu'on apprend à connaître tous ces chemins tortueux, ces promesses de réforme non tenues, ces approches alambiquées ou carrément tordues (Bourassa qui fait voter une loi pour organiser un référendum sur la souveraineté en 1992!!!!), etc. En côtoyant les gens, on apprend à connaître leurs espoirs et leurs peurs, leur image personnelle (leur "Pays dans la tête").

L'immigrant fraîchement débarqué à probablement des idées préconçues sur les différents thèmes, des associations entre mots et émotions. Je ne dis pas ça pour critiquer. Simplement, un Espagnol de Madrid qui entend parler d'un groupe de séparatistes au Québec aura une réaction de dégoût en pensant à l'ETA. Le Catalan s'identifiera peut-être à l'affirmation nationale québécoise. Le Français se dira "encore des espèces de Corses"... et puisque l'indépendance de la Corse ne rejoint plus que 13% de ceux-ci, il pensera peut-être que le mouvement souverainiste québécois est marginal. Le Russe verra certainement d'un bon oeil le mot "fédéralisme".

Bref, l'immigrant transposera sûrement une partie de son bagage culturel européen dans le contexte canadien. Mais les comparaisons peuvent être boîteuses. Le Canada n'est pas la France. L'ALENA n'est pas le Marché Européen. Le Québec n'est pas la Wallonie. Il faut être prudent; il faut abandonner ses vieux réflexes, désapprendre une certaine culture politique.

J'imagine. Je ne suis pas immigrant. Mais j'ai eu la chance de discuter longuement avec des immigrants et mesurer l'évolution de leur culture politique après 1 mois, 1 an, 10 ans.

  • Habitués
Posté(e)

Alors voilà, je me lance!

Je ne sais pas pour les autres Québécois, mais moi, j'ai parfois un petit malaise lorsque je vois des francais fraichement arrivés chez nous se déclarer ouvertement et fierment en faveur de l'indépendace du Québec. Du coup, je me dis : soi qu'ils ont atteri chez M. Falardeau et qu'on les sérieusement brainwasher, soi qu'ils parlent ainsi simplement de peur de déplaire à leurs nouveaux amis québécois. Or, à mon sens, l'indépendance est une question vraiment sérieuse qui n'est pas non plus sans risque : il m'arrive parfois moi-même d'en douter! :ph34r:

Bref, tous cela pour vous dire que vous avez le droit d'être contre, ou du moins, d'être indécis, en autant que c'est dis avec respect :B)

Au plaisir,

Biztalk.

Pourquoi ressens tu un malaise à ce niveau ? :blink: (question totalement objective sans arrière pensée de ma part, je le précise)

Les français que te disent, je pense qu'ils sont sincères même s'ils n'ont pas toutes les données en tête pour exprimer une opinion objective et que leur opinion peut être basée sur de mauvaises raisons comme le dit Zhu.

Moi-même, je suis favorable à l'indépendance du Québec pour de mauvaises raisons (je l'avoue) sans connaître parfaitement le sujet. Mais je peux te garantir, si j'ai un jour le bonheur de te rencontrer, et que je te dis que je suis favorable à l'indépendance du Québec, c'est que je le suis et je ne comprendrai pas que tu mettes en doute ma sincérité. ;)

mais j'étais assez curieux de voir le cheminement d'un peuple que nous avions abandonné il y a deux siècles.

<_<

Je ne suis pas d'accord avec toi PP, le terme "abandonner" n'est à mon avis pas approprié. La France n'a pas abandonné le Québec, elle l'a perdu. Je pense qu'il faille remettre les choses dans leur contexte historique.

Pour comprendre un petit site sur la guerre de sept ans qui est considérée par certains historiens comme la vraie première guerre mondiale. Mais bon c'est un autre débat.

  • Habitués
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a mon avis les Français qui en arrivant, disent deja haut et fort leur idée politique, sont surement des personnes trés investi dans le vie politique en France. Parce que franchement moi je ne m'y interresse pas du tout ici et je me vois mal arrivé et donner mon opinion sur un sujet que je ne maitrise pas du tout.

  • Habitués
Posté(e)

Alors voilà, je me lance!

Je ne sais pas pour les autres Québécois, mais moi, j'ai parfois un petit malaise lorsque je vois des francais fraichement arrivés chez nous se déclarer ouvertement et fierment en faveur de l'indépendace du Québec. Du coup, je me dis : soi qu'ils ont atteri chez M. Falardeau et qu'on les sérieusement brainwasher, soi qu'ils parlent ainsi simplement de peur de déplaire à leurs nouveaux amis québécois. Or, à mon sens, l'indépendance est une question vraiment sérieuse qui n'est pas non plus sans risque : il m'arrive parfois moi-même d'en douter! :ph34r:

Bref, tous cela pour vous dire que vous avez le droit d'être contre, ou du moins, d'être indécis, en autant que c'est dis avec respect :B)

Au plaisir,

Biztalk.

moi j'ai une question qui me trottine l'esprit depuis pas mal de temps déjà:j'aimerais savoir quels seraient les avantages d'une eventuelle indépendance du québec (mis à part le facteur identitaire et la langue française).

merci de bien vouloir m'éclairer,car un jour ou l'autre nous serons amenés à prendre une décision sur ce sujet.

  • Habitués
Posté(e)

Mon avis sur la question, d'assez loin je l'avoue, se résume en une phrase : Je vais (probablement) immigrer au Canada, et non au Québec.

Le Québec, au Canada, est comme une région en France. Et si un étranger me demande où je vis, je lui répondrais en France, et ensuite je préciserais où.

Pour le Canada, c'est pareil pour moi.

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