Hongcouver perd des plumes

[Laurent]

Le lundi 01 mai 2006

Hongcouver perd des plumes

Laura-Julie Perreault

La Presse

Vancouver

Dans les années 80, Vancouver est devenue la sirène qui chantait à l'oreille des hommes d'affaires chinois, apeurés par la rétrocession de Hong Kong à la Chine. Depuis les années 90, les diplômés de Taiwan et de Chine se laissent aussi séduire par l'appel de la capitale de la Colombie-Britannique. Mais ils sont de plus en plus nombreux à déchanter.

.......

Ceux qui montent à bord sont pour la plupart de nouveaux citoyens canadiens déçus de leur situation économique dans leur pays d'adoption. Ils espèrent profiter du boom économique en Asie.

Les gens d'affaires, qui avaient profité du programme d'immigré investisseur pour obtenir leurs papiers, ont été les premiers à prendre le chemin du retour, constate David Ley, chercheur à UBC. «La plupart ont fait peu d'argent au Canada. Sur 96 hommes d'affaires interviewés, 58 % en ont en réalité perdu. Dès qu'ils ont vu que la situation politique à Hong Kong était acceptable, ils sont retournés là-bas», note-t-il.

De nouvelles statistiques démontrent que les gens d'affaires ne sont pas les seuls à retraverser l'océan Pacifique. Près d'un immigrant asiatique sur deux, dans la catégorie des travailleurs qualifiés, quitte le Canada moins de 10 ans après son arrivée au pays.

Si tout le pays est touché par ces départs, Vancouver- la ville qui avait reçu le surnom de Hongcouver, après les grandes vagues d'immigration asiatique des années 90- est touchée au coeur.

«Les écoles et les organismes communautaires qui offrent des services à ces immigrés commencent à noter une différence. La vague de retour a commencé il y a deux ans. Elle est essentiellement liée à la difficulté qu'éprouvent les immigrés à trouver un emploi», explique Ansar Cheung, de SUCCESS, organisme qui aide les immigrants chinois à s'adapter à la vie canadienne.

http://www.cyberpresse.ca/article/20060501...6/1015/CPACTUEL

[Equinox]

«Les écoles et les organismes communautaires qui offrent des services à ces immigrés commencent à noter une différence. La vague de retour a commencé il y a deux ans. Elle est essentiellement liée à la difficulté qu'éprouvent les immigrés à trouver un emploi», explique Ansar Cheung, de SUCCESS, organisme qui aide les immigrants chinois à s'adapter à la vie canadienne.

Et d'après RadioCad, une mauvaise reconnaissance de leurs compétences et de leurs diplômes

[khutzeymateen]

Elle est essentiellement liée à la difficulté qu'éprouvent les immigrés à trouver un emploi», explique Ansar Cheung, de SUCCESS,

ça j'ai beau le crier à tue-tête que c'est dur de trouver un emploi à Vancouver par rapport à Toronto ou .....Montréal que tout le monde se complait à dénigrer.

Bon nombre de personnes m'ont dit ( même des anglo-canadien ) que l'emploi c'est galère à Vancouver

A bon entendeur.

Re: un candidat malheureux à l'installation à Vancouver

[looleepop]

T'énerve pas, il y aussi plein de personnes qui ont trouvé du taffe du à Vancouver et qui y sont très heureuses. Je t'accorde que la plupart du temps, cela ne s'est pas fait en 2 jours... mais personne n'a dit que c'était facile.

Je pense que pour beaucoup d'entre-nous, nous avons insisté sur le fait qu'il est essentiel de préparer très minutieusement son immigration à Vancouver ville où tu ajoutes aux difficultés habituelles un coût du logement qui peut faire très mal à tes économies.

Beaucoup d'entre-nous attachent plus d'importance à l'endroit où ils souhaitent vivre, qu'au difficultés particulières qu'ils vont y rencontrer. Je ne veux pas vivre à Montréal, donc je me suis donné les moyens de pouvoir vivre à Vancouver.

Pour répondre plus en détail à ce que ton MP sous-entendait, je suis dans un domaine d'activité où ma localisation et celle de mes employeurs importent peu du moment que j'ai une connexion internet.

Je suis consciente d'avoir une chance que tous n'ont pas et il est clair que je n'aurai pas les mêmes soucis que certains. Mais d'un autre côté, il me sera sans doute plus difficile de rencontrer des gens sachant que si je me cantonne à mon domaine d'activité habituel, je travaillerai essentiellement de chez moi.

Par ailleurs, je n'arrive aucunement en terre inconnue. Je connais les difficultés qui m'attendent et je travaille mon réseau depuis plus de deux ans maintenant. Et je suis, là encore, consciente que tout le monde n'a pas les moyens de faire 3 séjours par an dans la ville de ses rêves, avant d'y poser ses bagages, ni les moyens de parcourir le pays pour prendre la température avant de lancer sa demande de RP.

Chacun son profil et chacun son immigration. Ton expérience, ne sera jamais celle de tous les autres.

[Baloo]

Pour répondre plus en détail à ce que ton MP sous-entendait, je suis dans un domaine d'activité où ma localisation et celle de mes employeurs importent peu du moment que j'ai une connexion internet.

Avec le WiMax t'auras juste à te connecter chez eux

'Vais p'tet penser à une hutte dans Stanley Park moi

[connie]

Bonjour,

Perso je souhaite faire un PVT de 1 an au Canada et ma destination serait Vancouver. Je constate effectivement que cette est certes agréable mais que l'emploi peut être limité ou difficile d'accès rapidement.

Par contre si c'est un travail temporaire qui est recherché, sans mettre en avant les qualifications ou diplômes acquis en France, est que c'est abordable ou pas? Je parle essentiellement des jobs alimentaires.

Merci par avance pour ceux qui voudront bien me renseigner. Il y a un très bon site pour les PVT mais j'ai peu de réponses pour cette question (les PVT sont essentiellement à Montreal ou Toronto).

[genseric]

En France, il y a un phénomène semblable.

En effet, des filles et fils d' immigrés vietnamiens s' en vont sous les cieux du pays de leurs parents, aprés avoir achevé leurs études. Cela a fait l' objet d' un reportage à la télé, on les surnomment les ' retournants'.

Il y a des célibataires, des couple mixtes et même des familles avec enfants.

[tilda]

En France, il y a un phénomène semblable.

En effet, des filles et fils d' immigrés vietnamiens s' en vont sous les cieux du pays de leurs parents, aprés avoir achevé leurs études. Cela a fait l' objet d' un reportage à la télé, on les surnomment les ' retournants'.

Il y a des célibataires, des couple mixtes et même des familles avec enfants.

C'ets vrai cependant je ne crois pas que les raisons économiques soient les mêmes...

[khutzeymateen]

T'énerve pas, il y aussi plein de personnes qui ont trouvé du taffe du à Vancouver et qui y sont très heureuses. Je t'accorde que la plupart du temps, cela ne s'est pas fait en 2 jours... mais personne n'a dit que c'était facile.

Je pense que pour beaucoup d'entre-nous, nous avons insisté sur le fait qu'il est essentiel de préparer très minutieusement son immigration à Vancouver ville où tu ajoutes aux difficultés habituelles un coût du logement qui peut faire très mal à tes économies.

Je ne m'énerve pas je suis calme.

Le logement : on peut trouver de bons logements pqs onéreux à Vancouver je m'égosille à répéter cela.

La piaule que j'avais là bas été bien plus grande que cette chambrette minable à MTrl

C'est certain que si tu habites à Kitsalano eh bien c'est sûr tes économies vont en pâtir.

2ièmement : venons en au fait l'économie ; personne jusqu'à présent à une exception près ne m'a fait un portrait précis et détaillé du potentiel de la BC.

Est-ce que tu est capable de dresser une liste exhaustive des sociétés qui ont du potentiel économique là bas ?

[looleepop]

98 % des entreprises en BC sont des entreprises des PME. C'est une province d'entrepreneurs (sans compter que Vancouver n'est pas la BC à elle toute seule)

Je le répète, encore une fois : chaque immigration est différente.

J'ai dans mon entourage des gens profondément amoureux de Vancouver et qui adorent y vivre et y travailler. Mais il j'en ai aussi qui n'ont jamais réussi à s'y sentir bien et qui sont reparti en quelques mois. Certains aimaient la ville mais n'y trouvaient pas l'emploi de leurs rêves, d'autres ont tout simplement été lassés par le climat, tandis que certains s'y sont ennuyés ferme... Ils m'ont tous (ceux qui sont restés comme ceux qui sont partis) fait part de leurs expériences bonnes ou mauvaises, sans pour autant essayer de m'influencer dans mes choix. Ce en quoi je les respecte énormément.

Ce que je déteste ce sont les généralisations. Toute expérience est bonne à prendre tant qu'elle n'est pas assenée comme une vérité absolue.

Un site du gouvernement pour creuser un peu le sujet et rappeler par ailleurs que l'Ouest Canadaien ne se limite pas à la BC et l'Alberta : Diversification de l'Ouest Canada

[khutzeymateen]

Je le répète, encore une fois : chaque immigration est différente.

Ok je suis d'accord ; bonne chance tout de même

[snoupi]

Pour répondre plus en détail à ce que ton MP sous-entendait, je suis dans un domaine d'activité où ma localisation et celle de mes employeurs importent peu du moment que j'ai une connexion internet.

Je suis consciente d'avoir une chance que tous n'ont pas et il est clair que je n'aurai pas les mêmes soucis que certains. Mais d'un autre côté, il me sera sans doute plus difficile de rencontrer des gens sachant que si je me cantonne à mon domaine d'activité habituel, je travaillerai essentiellement de chez moi.

je suis travailleur autonome a montreal

et je suis exactement dans la meme situation que toi, je suis arrivé ici avec des client francais et du taff a continuer ici...

travailler de chez soi est ce qu il y a de plus dur, surtout dans un nouveau pays

je te conseille de trouver tout de suite un plateau technique (truc en communs comme internet, telephone, salles de runion, cuisine pour le lunch) et le partager avec des travailleurs comme toi dans le meme domaine

surtout ne reste pas chez toi

des que je suis plus stable financierement je recherche a nouveau un local partagé

[looleepop]

je te conseille de trouver tout de suite un plateau technique (truc en communs comme internet, telephone, salles de runion, cuisine pour le lunch) et le partager avec des travailleurs comme toi dans le meme domaine

C'est une exellente idée. Comme je vais partir un peu plus tard que prévu, je vais avoir le temps de m'intéresser sérieusement à ça avant mon départ. J'ai aussi repéré quelques endroits où je pourrai faire du bénévolat quelques heures par semaines, histoire de pratiquer mon anglais et de rencontrer des gens. Je travaille aussi sur un vrai projet professionnel canadien. A suivre donc...

Merci pour les conseils.