Laurent Posté(e) 1 mars 2006 Posté(e) 1 mars 2006 Notre chroniqueur de Sherbrooke fait une p'tite analyse sur les Olympiques d'hiver qui viennent tout juste de se terminer.À lire en page d'accueil. Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 2 mars 2006 Habitués Posté(e) 2 mars 2006 (modifié) Ok alors1/ je fais remonter l'annonce qui n'a franchement pas rencontrer de succès2/ je remercie O'Hana d'avoir si bien exprimé les doutes et les questions que je me pose parfois aussi face aux réactions (en terme d'"oubli" de l'origine des médailles autant que sur les réactions que peuvent avoir certains immigrants... ben ouais je me le demande vraiment ce que c'est pour eux la "liberté" , parce que après tout, ce n'est pas universel comme concept même si on veut y croire foncièrement)...Mais j'ajouterai à cette période le visage patriotique que certains présentent lors de cette manifestation sportive. Ou plutôt ce que j'appelerai chez certains un patriotisme sélectif (oui comme le machisme de la chronique de O'Hana c'est aussi un pléonasme) qui fait que des membres de communautés d'un même pays en perpétuelle "guéguerre" quotidienne soutiennent leurs "ennemis" parce qu'ils représentent le pays. Un paradoxal rassemblement sous une seule banière: des Wallons/Flamands pour la Belgique, les québécois/les anglophones pour le Canada (hum quoique... on a regardé le relais ou je sais pas quoi en patinage de vitesse féminin avec 4 athlètes dont deux à noms à consonances francophones et deux anglophones. Et là je remarque qu'il y en a une, toujours la même, qui est pas mal bonne. Et Ti'Namour mi-sérieux mi-niaiseux qui me répond ouen c't'une québécoise elle!Ouais p't'être sauf qu'on a jamais su son nom pis c'est pas marqué sur son front ni en bas de l'écran ni ailleurs d'abord... enfin moi ça me fait sourire) ou les croates/bosniaques etc.Bref je suis étonnée de voir ce que le sport peut permettre de faire alors que des guerres et des tractations n'en sont pas capables. Mais je suis naïve, je sais ben, mon monde à moi est en guimauve que voulez-vous... Modifié 2 mars 2006 par petiboudange Citer
Habitués lacann Posté(e) 3 mars 2006 Habitués Posté(e) 3 mars 2006 merci une nouvelle fois pour cette chronique!je sais pas comment vous faites (et la je parle de tous les chroniqueurs) pour ecrire toutes ces pages sur des sujets aussi différents et interessants les uns que les autres!mais je reviens sur la chronique de o'hana qui est toujours aussi bien écrite!et oui ils étaient ou les hommes pendant les JO ? je parle pas de l'équipe de hockey dont les blanchiments successifs ont été ressentis parmis mes amis québécois comme la Grande Catastrophe, mais ils l'avaient bien dis "la médaille d'or sinon rien" : promesse tenue!petite question connait-on le nombre d'athletes féminins et masculins présents au JO pour représenter le canada? et oui en regardant les JO a la télé je me suis surprise a encourager les canadiens dans toutes les compétitions, je ne me suis meme pas interessée a ce qu'a fait la france.. mais cela est aussi due a l'influence des commentateurs...En tout cas de tres beaux JO.... Vivement Vancouver 2010!!!!Tres belle chronique merci Citer
Habitués cherry Posté(e) 3 mars 2006 Habitués Posté(e) 3 mars 2006 Lorsque les athlètes canadiens sont revenus il y a quelques jours, Claude Charron a fait une entrevue avec les patineuses de vitesse qui ont gagné l'argent en relais à Turin. Il leur a parlé de la piètre performance des hommes et leur a demandé quelle était donc la recette des femmes. Elles ont spontanément répondu que c'était parce qu'elles s'entraînaient... avec les hommes! Perso, j'aime pas qu'on se pose des questions de cet ordre, qu'on se base sur le nombre et la couleur des médailles récoltées et qu'on oppose les hommes et les femmes. Je trouve ça ridicule. D'abord, quand ce sont les hommes qui en remportent plus, on ne se fait aucune réflexion de la sorte, on trouve ça normal. Dans ce sens, souligner ce fait, mettre en exergue ce détail, n'est-il pas aussi une forme de machisme? Pourquoi s'en faire pour si peu si ce n'est pas parce qu'on n'accepte pas la triste - ou joyeuse, c'est selon - réalité? Oui les athlètes canadiennes ont cette fois-ci remporté plus de médailles que leurs homologues masculins, et alors? So fucking what? Il n'y a aucune explication rationelle voire scientifique là-dedans, c'est comme ça c'est tout. Pas de quoi fouetter un chat, et pas de quoi s'en servir pour taquiner les hommes. Meilleure chance la prochaine fois et puis basta! S'il fallait s'attarder à toutes les statistiques, comparer les hommes et les femmes dans toutes les branches, on n'en finirait plus!!! Ce que je veux retenir de ta chronique O'Hana, c'est la dernière partie, particulièrement cet extrait:«Beaucoup d?immigrants voient dans le Canada une terre d?accueil, d?opportunités et de liberté. Il s?agit maintenant de s?asseoir et de regarder ensemble la définition que chacun accorde au terme « liberté » par exemple. La liberté au sens de pouvoir circuler librement dans les rues et d?exprimer mon opinion ? Ou la liberté au sens de pouvoir y préserver toute mon identité culturelle même si cette dernière peut souvent se mettre en porte-à-faux avec la culture canadienne ou québécoise ?»La liberté des uns s'arrête ou celle des autres commence, soit. Or, comme c'est chez moi, qu'on est venu LIBREMENT embrasser MA culture, je m'attends à ce que MA liberté liée à MA culture prenne un peu plus de place. À Rome, on fait comme les Romains. :closedeyes: Citer
Habitués Sorvan Posté(e) 3 mars 2006 Habitués Posté(e) 3 mars 2006 J'ai également retenu ce passage que je trouve intéressant et pertinent :Il s?agit maintenant de s?asseoir et de regarder ensemble la définition que chacun accorde au terme « liberté » par exemple. La liberté au sens de pouvoir circuler librement dans les rues et d?exprimer mon opinion ? Ou la liberté au sens de pouvoir y préserver toute mon identité culturelle même si cette dernière peut souvent se mettre en porte-à-faux avec la culture canadienne ou québécoise ? Il est urgent de se poser ces questions. Citer
Habitués may_line Posté(e) 3 mars 2006 Habitués Posté(e) 3 mars 2006 .......Ce que je veux retenir de ta chronique O'Hana, c'est la dernière partie, particulièrement cet extrait:«Beaucoup d?immigrants voient dans le Canada une terre d?accueil, d?opportunités et de liberté. Il s?agit maintenant de s?asseoir et de regarder ensemble la définition que chacun accorde au terme « liberté » par exemple. La liberté au sens de pouvoir circuler librement dans les rues et d?exprimer mon opinion ? Ou la liberté au sens de pouvoir y préserver toute mon identité culturelle même si cette dernière peut souvent se mettre en porte-à-faux avec la culture canadienne ou québécoise ?»La liberté des uns s'arrête ou celle des autres commence, soit. Or, comme c'est chez moi, qu'on est venu LIBREMENT embrasser MA culture, je m'attends à ce que MA liberté liée à MA culture prenne un peu plus de place. À Rome, on fait comme les Romains. :closedeyes:Tout à fait d'accord avec toi, Cherry! Citer
Habitués Jul044 Posté(e) 3 mars 2006 Habitués Posté(e) 3 mars 2006 la chronique ne m'a pas interpellé car le sujet ne m'interpellais pas.Mais comme au JO l'important est de paticiper Citer
O'Hana Posté(e) 6 mars 2006 Posté(e) 6 mars 2006 (modifié) Salut gang,Bref je suis étonnée de voir ce que le sport peut permettre de faire alors que des guerres et des tractations n'en sont pas capables. Mais je suis naïve, je sais ben, mon monde à moi est en guimauve que voulez-vous...+1 petite question connait-on le nombre d'athletes féminins et masculins présents au JO pour représenter le canada?Je n'ai pas trouvé l'info exacte mais cela pourra peut-être t'aider : composition d'Équipe Canada Turin 2006 par disciplinePerso, j'aime pas qu'on se pose des questions de cet ordre, qu'on se base sur le nombre et la couleur des médailles récoltées et qu'on oppose les hommes et les femmes. Je trouve ça ridicule. D'abord, quand ce sont les hommes qui en remportent plus, on ne se fait aucune réflexion de la sorte, on trouve ça normal. Dans ce sens, souligner ce fait, mettre en exergue ce détail, n'est-il pas aussi une forme de machisme? Pourquoi s'en faire pour si peu si ce n'est pas parce qu'on n'accepte pas la triste - ou joyeuse, c'est selon - réalité? Oui les athlètes canadiennes ont cette fois-ci remporté plus de médailles que leurs homologues masculins, et alors? So fucking what? Il n'y a aucune explication rationelle voire scientifique là-dedans, c'est comme ça c'est tout. Pas de quoi fouetter un chat, et pas de quoi s'en servir pour taquiner les hommes. Meilleure chance la prochaine fois et puis basta! S'il fallait s'attarder à toutes les statistiques, comparer les hommes et les femmes dans toutes les branches, on n'en finirait plus!!!Bien sûr qu'on s'en fout dans le fond et cela reste anecdotique comme je le précise dans la chronique Et il est tout à fait vrai effectivement que souligner particulièrement ce point - les femmes ont gagné plus de médailles que les hommes - peut être interprété comme une forme indirecte de machisme. Dans ce cas, ne rien dire aurait été alors l'expression d'une certaine équité. Mais dans ce cas, ne pas souligner la performance des hommes également pour justement maintenir l'équité ..."La liberté de l'un commence là où s'arrête de l'autre". Cela a fait mon affaire pendant bien des années car j'y voyais beaucoup de sagesse, de respect et de réciprocité (ce que j'y vois toujours d'ailleurs). Mais cela a perdu beaucoup de pertinence au jour où j'ai réalisé qu'on n'avait pas tous la même définition de la liberté et qu'à l'extrême, il y avait autant de conceptions de la liberté qu'il y a d'individus.Dans ce cas, avant de pouvoir juger que j'empiète dans les plates-bandes de l'autre ou que l'un rentre dans les miennes, nous devrions tous nous asseoir pour trouver une définition commune à ce terme. Bref, tenter de parler le même langage pour enfin sortir du dialogue de sourds.En ce sens, dans le cas du Québec à titre de pays hôte, j'adhère au concept d'interculturalisme québécois qui dit en substance "pacte entre l'immigrant et le Québec : nous offrons une structure d'accueil et d'intégration à l'immigrant en échange ce dernier reconnaît et accepte l'existence d'une culture dominante, soit celle québécoise". Pour moi, cela trace une direction générale qui est loin d'être rigide et ouverte aux transformations par le débat public et le respect de l'évolution des mentalités.O'Hana Modifié 6 mars 2006 par O'Hana Citer
Habitués jimmy Posté(e) 6 mars 2006 Habitués Posté(e) 6 mars 2006 Cherry :La liberté des uns s'arrête ou celle des autres commence, soit. Or, comme c'est chez moi, qu'on est venu LIBREMENT embrasser MA culture, je m'attends à ce que MA liberté liée à MA culture prenne un peu plus de place. À Rome, on fait comme les Romains. +1jimmy Citer
Habitués cherry Posté(e) 6 mars 2006 Habitués Posté(e) 6 mars 2006 En ce sens, dans le cas du Québec à titre de pays hôte, j'adhère au concept d'interculturalisme québécois qui dit en substance "pacte entre l'immigrant et le Québec : nous offrons une structure d'accueil et d'intégration à l'immigrant en échange ce dernier reconnaît et accepte l'existence d'une culture dominante, soit celle québécoise". Pour moi, cela trace une direction générale qui est loin d'être rigide et ouverte aux transformations par le débat public et le respect de l'évolution des mentalités.Oui, moi aussi. Contrairement à ce que Touareg affirme sur le fil sur le contrat social qui est maintenant fermé (grrrrr...), nous ne prônons pas un Québec blanc et laïc, mais multiethnique et laïc. Extraits d'un des textes que j'ai mis en lien dans l'autre fil:«Il faut bien comprendre que l'État national, ce n'est pas un État ethnique. L'État national exprime une culture originale, mais il n'appartient pas à un groupe ethnique en particulier. L'appartenance à la nation, et donc aussi à l'État national, n'est nullement liée à la conformité des individus à quelque profil ethnique. Au sein de l'État national, les citoyennes et les citoyens sont égaux, quelle que soit leur appartenance ethnique. »«L'avenir de la nation québécoise n'est pas mise en péril par la présence en son sein d'une diversité de groupes ethniques, mais elle pourrait l'être par l'ambiguïté des rapports que ces groupes entretiendraient avec une société globale insuffisamment ou pas assez clairement définie.»L'idée est donc de définir cette nation et les valeurs qui s'y rattachent... avec TOUS les Québécois. Nous sommes loin, très loin du nettoyage ethnique. Par exemple, nous tolérons le port du hidjab à l'école publique non pas au nom de la liberté de religion, mais au nom de l'intégration de ces femmes à la société québécoise. Nous avions dit non au kirpan parce que c'est une arme. Et nous dirons très probablement non au port du tchador et de la burka à l'école publique, car ça heurte nos valeurs, ça va trop loin. Un foulard ça passe, mais de là à cacher complètement le visage de ces femmes, c'est pour nous un retour en arrière, ça symbolise vraiment la soumission et ça nuit à l'intégration. En plus, ces femmes ne réussiront jamais à être autonomes et à trouver un boulot si elles n'acceptent pas de se découvrir un brin (quoique, si ces femmes vont jusque là, c'est qu'elles ont un mari qui décide tout pour elles ).Des sikhs travaillant au Port de Montréal, tout excités par la dernière décision de la Cous suprême à propos du kirpan, ont déjà des plans:Après le kirpan, le turban?Après le kirpan, c'est maintenant la question du port du turban sikh qui pourrait se retrouver devant les tribunaux.Les sikhs de Montréal sont prêts à retourner devant la justice si les autorités du Port de Montréal continuent à obliger les camionneurs de religion sikhe à porter un casque de sécurité sur les lieux de travail.Charanjit Singh Padda, président du temple Guru Nanak Darbar, à Montréal, résume la situation: « Un chapeau dur de sécurité, ils nous demandent de porter ça. Et comme vous savez, on ne peut pas enlever le turban. Alors, c'est ça qui nous donne des problèmes au port ».La semaine dernière, le jeune Gurbaj Singh Multani remportait sa cause devant la Cour suprême du Canada. Pour des raisons de liberté de religion, le plus haut tribunal du pays lui permettait de porter le kirpan à l'école. La commission scolaire où était inscrit le jeune sikh s'était opposée au port du couteau à l'école pour des raisons de sécurité.Si la cause est portée devant les tribunaux, la Cour devra donc trancher entre l'obligation d'avoir des lieux de travail sûrs et la liberté de porter des signes religieux.Source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/socie...URBANSIKH.shtmlIl faut tracer une ligne quelque part! On parle de casque de sécurité là!!! Pffffffff... :dodotime: P.S. À med2006: j'aimerais bien être fille d'immigrant, mais contrairement à ce que tu crois, ce n'est pas le cas. Mes parents sont nés ici, comme mes grands-parents, comme mes arrières grands-parents. Le premier colon portant mon nom est arrivé au 17ème siècle. Je suis donc ce qu'on appelle communément une "pure laine". Citer
Habitués touareg Posté(e) 6 mars 2006 Habitués Posté(e) 6 mars 2006 (modifié) Contrairement à ce que Touareg affirme sur le fil sur le contrat social qui est maintenant fermé (grrrrr...), nous ne prônons pas un Québec blanc et laïc, mais multiethnique et laïc. Extraits d'un des textes que j'ai mis en lien dans l'autre fil:«Il faut bien comprendre que l'État national, ce n'est pas un État ethnique. L'État national exprime une culture originale, mais il n'appartient pas à un groupe ethnique en particulier. L'appartenance à la nation, et donc aussi à l'État national, n'est nullement liée à la conformité des individus à quelque profil ethnique. Au sein de l'État national, les citoyennes et les citoyens sont égaux, quelle que soit leur appartenance ethnique. »«L'avenir de la nation québécoise n'est pas mise en péril par la présence en son sein d'une diversité de groupes ethniques, mais elle pourrait l'être par l'ambiguïté des rapports que ces groupes entretiendraient avec une société globale insuffisamment ou pas assez clairement définie.»L'idée est donc de définir cette nation et les valeurs qui s'y rattachent... avec TOUS les Québécois. Nous sommes loin, très loin du nettoyage ethnique. Par exemple, nous tolérons le port du hidjab à l'école publique non pas au nom de la liberté de religion, mais au nom de l'intégration de ces femmes à la société québécoise. Nous avions dit non au kirpan parce que c'est une arme. Et nous dirons très probablement non au port du tchador et de la burka à l'école publique, car ça heurte nos valeurs, ça va trop loin. Un foulard ça passe, mais de là à cacher complètement le visage de ces femmes, c'est pour nous un retour en arrière, ça symbolise vraiment la soumission et ça nuit à l'intégration. En plus, ces femmes ne réussiront jamais à être autonomes et à trouver un boulot si elles n'acceptent pas de se découvrir un brin (quoique, si ces femmes vont jusque là, c'est qu'elles ont un mari qui décide tout pour elles ).C?est exactement ce que je chantais depuis une vingtaine de messages déjà, mais vois tu je n?es évoqué la possibilité d?un Québec blanc et laïc que contre ceux qui nient la nature multi-culturaliste du Québec d?aujourd?hui, c?est ça que je trouve une aberration.Je m?arrête là, pour ne veux pas qu?on prends mes paroles comme des insultes, je n?ai fais qu?exposer mon avis, tout en respectant celui de tout le monde sans exception.J?espère que le calme et la sérénité puisse avoir le dessus dans ce genre de sujets certes sensibles mais je reste persuadé qu?avec le minimum de respect et de sagesse, chaqu?un pourra donner son point de vue et écouter celui des autres aussi, et il n?aura qu?un enrichissement d?avis pour le bénéfice de tout le monde.Mais j'aimerais bien que tu m'explique que ce que tu entends par "culture québécoise dominante", c'est une expression que j'ai observé a plusieurs reprises dans tes interventions, mais je là trouve un peut en contradiction avec la notion d'égalité pronée au sein de l'état national défini plus haut. Modifié 6 mars 2006 par touareg Citer
Habitués cherry Posté(e) 6 mars 2006 Habitués Posté(e) 6 mars 2006 Mais j'aimerais bien que tu m'explique que ce que tu entends par "culture québécoise dominante", c'est une expression que j'ai observé a plusieurs reprises dans tes interventions, mais je là trouve un peut en contradiction avec la notion d'égalité pronée au sein de l'état national défini plus haut.Touareg, je parle de culture québécoise dominante et commune. En gros, il faut trouver un terrain d'entente, en se basant sur le principe d'accomodement raisonnable. Que tu veuilles l'admettre ou non, le Québec existe déjà, il y a déjà là une culture et des valeurs qui s'y rattachent. Certaines croyances ou activités ne nuisent pas au bon fonctionnement de la société, alors que d'autres si, d'autres vont totalement à l'encontre des valeurs de la nation québécoise qui elle, est formée de tous les Québécois. Les immigrants ont dans leurs bagages leur culture propre et ces cultures doivent s'harmoniser entre elles, il doit y avoir une cohérence sinon c'est l'anarchie et on peut oublier l'intégration. La burka par exemple ne peut être acceptée dans nos écoles: une femme qui porte une burka est d'ores et déjà exclue de la société québécoise, il n'y a pas d'intégration possible. Et ça heurte profondément l'une de nos valeurs fondamentale: l'égalité des hommes et des femmes.Je ferais une métaphore simpliste mais efficace: le Québec est une pizza toute garnie, mais il faut bien doser les ingrédients, trouver le parfait équilibre, pour qu'elle soit bonne à manger. Capito? Citer
Habitués touareg Posté(e) 6 mars 2006 Habitués Posté(e) 6 mars 2006 Touareg, je parle de culture québécoise dominante et commune. En gros, il faut trouver un terrain d'entente, en se basant sur le principe d'accomodement raisonnable. Que tu veuilles l'admettre ou non, le Québec existe déjà, il y a déjà là une culture et des valeurs qui s'y rattachent. Certaines croyances ou activités ne nuisent pas au bon fonctionnement de la société, alors que d'autres si, d'autres vont totalement à l'encontre des valeurs de la nation québécoise qui elle, est formée de tous les Québécois. Les immigrants ont dans leurs bagages leur culture propre et ces cultures doivent s'harmoniser entre elles, il doit y avoir une cohérence sinon c'est l'anarchie et on peut oublier l'intégration. La burka par exemple ne peut être acceptée dans nos écoles: une femme qui porte une burka est d'ores et déjà exclue de la société québécoise, il n'y a pas d'intégration possible. Et ça heurte profondément l'une de nos valeurs fondamentale: l'égalité des hommes et des femmes.Je ferais une métaphore simpliste mais efficace: le Québec est une pizza toute garnie, mais il faut bien doser les ingrédients, trouver le parfait équilibre, pour qu'elle soit bonne à manger. Capito?Oui donc les choses peuvent évoluer, d?autres tolérances prendront forme, c?est un débat de société qui se profile alors, et l?afflux des immigrants laissera indéniablement son empreinte sur les orientations et les tolérances de la nouvelle société québécoise.C?est une société qui va un peut se redéfinir en quelque sorte.Et moi aussi je me permet de faire une autre métaphore, je considère un territoire comme un grand verre qui sera au début occupé par un liquide distincte, mais si on introduit un autre liquide pas de la même nature que le premier, on espère que le mélange y aura et le nouveau liquide issu de ce mélange aura des propriétés hérités des deux liquides en même temps, sauf que le liquide le plus abondant c?est celui qui va imposer ses caractéristiques naturellement plus que l?autre. Ça c?est l?action de la nature, mais la nature a ses défauts et c?est a l?homme de penser a trouver un juste équilibre des valeurs tolérés dans une société pour satisfaire la majorité comme les minorités aussi, et gagner une sérénité qui durera longtemps.. Citer
O'Hana Posté(e) 6 mars 2006 Posté(e) 6 mars 2006 Salut gang,Pour bien comprendre la notion de respect de l'évolution des mentalités dans le pays hôte, il y a des exemples bien en-dehors de l'immigration et du multiculturalisme. Faites une recherche sur Google avec "Bill Omnibus de Trudeau" (révision du Code Criminel qui a pavé le chemin à la Loi sur les mariages gais) ou sur la délicate question de l'euthanasie.Le contexte (vieillissement de la population, pénurie de main-d'oeuvre, démocratisation des moyens de transport) fait en sorte que l'immigration et le multiculturalisme ont le haut du pavé à ce sujet depuis quelques années selon moi. Certains extremistes oublient alors de contextualiser (sinon, ils ne seraient pas extrêmistes, enteka ...) et brandissent l'épouvantail d'un racisme latent de la société québécoise dans sa définition de l'interculturalisme.Il y a une nuance à poser entre un racisme avéré et un besoin d'y aller progressivement dans l'accueil de l'étranger. Je crois qu'il est très important, des deux bords, de garder à l'esprit cette nuance car elle seule pourrait probablement permettre d'éviter de tomber dans les malentendus, les généralisations et les dérives malencontreuses.Le principe de l'accomodation raisonnable est à date, pas la meilleure des solutions mais le meilleur des compromis : accéder aux demandes de la minorité lorsque cela ne crée pas de tort excessif à la majorité. "Tort excessif" .... On aura compris que tout est dans l'interprétation. Une patate très chaude que le législateur a bien pris soin d'en laisser la charge au pouvoir judiciaire (pour raisons purement électoralistes certainement).Mais je ne crois pas que cela pourra durer longtemps : tôt ou tard, il faudra légiférer et des consultations publiques seront alors nécessaires. Ça ferait un beau thème de campagne électorale provinciale ... O'Hana Citer
Habitués touareg Posté(e) 6 mars 2006 Habitués Posté(e) 6 mars 2006 Mais je ne crois pas que cela pourra durer longtemps : tôt ou tard, il faudra légiférer et des consultations publiques seront alors nécessaires. Ça ferait un beau thème de campagne électorale provinciale ... O'HanaJe crois que les besoins culturels et organisationnels sont vastes et presque illimités, ils dépendants de la nature de chaque personne et de ses aspirations en quelque sorte, du contexte dans lequel il revendique l?acceptation de ses tolérances a lui.Donc comment trouver un cadre législatif précis et concis, sans tomber dans des nouveaux cas qui prouvent les limites des lois légiférés ?? Citer
O'Hana Posté(e) 6 mars 2006 Posté(e) 6 mars 2006 Donc comment trouver un cadre législatif précis et concis, sans tomber dans des nouveaux cas qui prouvent les limites des lois légiférés ??D'abord, reconnaître le problème en légiférant justement.Premièrement parce que ça mettrait la question sur la place publique avec toute la reconnaissance sociale qu'elle mérite.Deuxièmement, parce qu'on ne peut pas laisser le pouvoir judiciaire continuer à assumer cette charge seule : parce que c'est pas juste leur job et parce que l'impact de leurs décisions est trop importante sur la société pour laisser ça à des personnes non élues.Troisièmement, par le biais des consultations publiques et des discussions en chambre parlementaire, on laisse non seulement l'opinion publique s'exprimer et surtout faire pression sur ses élus : le processus démocratique fonctionnerait à plein régime alors.Quatrièmement, une loi ça peut avoir des amendements pour s'adapter à la diversité des demandes qui vont s'exprimer.Cinquièmement, ça obligerait les décideurs à définir le cadre général d'une éventuelle loi sur l'interculturalisme québécois avec tout l'impact positif que cela peut avoir sur l'identité québécoise et sur le message lancé aux futurs immigrants désireux de s'installer au Québec.On ne peut brandir indéfiniment l'argument d'un multiculturalisme étant par nature qualitativement infini dans sa diversité pour contrer tout désir de le réglementer dans une loi. Le ROC a essayé de le faire avec le multiculturalisme à la Trudeau et les résultats ne sont pas probants. Essayons une autre voie alors.O'Hana Citer
Habitués jimmy Posté(e) 6 mars 2006 Habitués Posté(e) 6 mars 2006 Et moi aussi je me permet de faire une autre métaphore, je considère un territoire comme un grand verre qui sera au début occupé par un liquide distincte, mais si on introduit un autre liquide pas de la même nature que le premier, on espère que le mélange y aura et le nouveau liquide issu de ce mélange aura des propriétés hérités des deux liquides en même temps, sauf que le liquide le plus abondant c?est celui qui va imposer ses caractéristiques naturellement plus que l?autre. J'aime bien cette métaphore, cependant la finale est fausse. Il y a un petit lac devant chez moi (certains disent que c'est un étang et d'autres que c'est une marre, enfin ca c'est une autre histoire) . L'autre jour il y a un gars du ministère de l'environnement qui me disait que un seul flacon de 350ml de shampooing a cheveux déverser dans le lac pouvait polluer TOUT le lac.Voila, c'était ma petite minute écolo......jimmy Citer
Habitués MIMOSA06 Posté(e) 6 mars 2006 Habitués Posté(e) 6 mars 2006 Mais je ne crois pas que cela pourra durer longtemps : tôt ou tard, il faudra légiférer et des consultations publiques seront alors nécessaires. Ça ferait un beau thème de campagne électorale provinciale ... O'Hana Citer
O'Hana Posté(e) 6 mars 2006 Posté(e) 6 mars 2006 (certains disent que c'est un étang et d'autres que c'est une marre, enfin ca c'est une autre histoire)Houu les méchants - des immigrants intolérants probablement - O'Hana Citer
Habitués jimmy Posté(e) 6 mars 2006 Habitués Posté(e) 6 mars 2006 (certains disent que c'est un étang et d'autres que c'est une marre, enfin ca c'est une autre histoire)Houu les méchants - des immigrants intolérants probablement - Ouen ca doit être ca ...oubedon y sont aveugle et ils voient le Québec comme si c'était toute l'amérique tsé.... jimmy Citer
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