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Posté(e)

Bonjour,

Article sur la vie amoureuse à Montréal.

L'île de la tentation

Hugo Meunier

La Presse

Malgré une foule de célibataires et d'innombrables occasions de trouver l'âme soeur, Montréal est loin d'être le jardin de l'Éden de l'amour.

C'est en effet dans la métropole que l'on retrouve le plus d'insatisfaction sur le plan amoureux. Par contre, la vie sociale des Montréalais est plus active que celles de résidants d'autres villes de la province.

Une enquête menée par Écho sondage auprès de 2000 Québécois dans 10 des plus grandes villes de la province démontre que ce sont les Montréalais qui sont les plus mécontents de leur vie amoureuse. Pourtant, c'est dans la métropole qu'on trouve le plus de célibataires et de gens vivant seuls.

Mais plusieurs facteurs compliquent la découverte du grand amour des Montréalais, comme l'ont confié à La Presse plusieurs d'entre eux, rencontrés cette semaine dans des bars de la ville.

Comme tous les jours, le bar Bily Kun, sur l'avenue Mont-Royal, organise un 5 à 7.

Assise seule, Carley Evans pianote sur son ordinateur portable. Il y a trois jours, la jeune femme aux boucles brunes a rompu avec un garçon qu'elle fréquentait depuis peu. «À Montréal, tout va si vite, les gens butinent de relation en relation, selon le pouls de la ville», constate-t-elle. À 29 ans, cette travailleuse sociale admet que la ville abrite beaucoup de beau monde et que la tentation est forte. Plus jeune, elle s'imaginait mariée et vivant dans une grande maison entourée d'enfants.

Le prince charmant est mort ? « Non, mais il change souvent de visage», résume la jeune femme. Malchanceuse en amour, Carley Evans peut toutefois compter sur une vie sociale riche. «Quand tu n'as pas l'amour, tes amis deviennent ta famille.»

Près du bar, deux jeunes femmes ont une discussion animée. L'une est célibataire, l'autre non. L'une habite Montréal, l'autre la banlieue. Un hasard ? «À Montréal, il y a trop de diversité, les gens sont plus extravertis, plus enclins à se prendre au jeu des apparences. Ça devient facile de sauter la clôture», croit Marie-Ève Bessette, âgée de 26 ans et célibataire depuis peu.

Si les Montréalais entretiennent une vie sociale mouvementée, c'est d'abord pour pallier le manque d'amour, croit-elle.

En couple depuis deux ans et vivant en banlieue de Montréal, son amie Janie Bédard, âgée de 32 ans, estime que les gens ne prennent pas le temps de savourer le bonheur à Montréal. C'est à l'extérieur de Montréal, à commencer par la Rive-Sud, que les gens sont le plus comblés dans leur vie amoureuse, révèle le sondage.

À quelques coins de rues de là, au bar Le Baraka, la désillusion amoureuse est la même.

Deux autres amies, Caroline et Annie, remarquent une différence entre Montréal et leur Victoriaville natal. «Les gens là-bas ont la vie amoureuse plus facile, confortable. Ici, ils sont moins sérieux : ils cherchent le divertissement plutôt que l'engagement», observe Annie, enseignante de 28 ans. Pour Donna-Lee, la vie amoureuse a carrément été synonyme de malchance. Dur constat pour cette jeune femme de 27 ans, qui a traversé deux longues relations de plusieurs années. ? Aujourd'hui je suis redescendu de mon nuage, j'ai enlevé mes petites lunettes roses ?, admet-elle.

À 31 ans, Philippe Normand n'est pas surpris pas les résultats du sondage. «Ici, le statut social et le succès en amour vont de pair», croit le jeune homme, attablé seul devant sa bière.

source : http://www.cyberpresse.ca/actualites/artic...005,1074011.php

Laurence

Posté(e)

La je crois que l'on va definitevement me traiter de materialiste mais si t'as pas une belle gueule c,est bon d'avoir une belle bagnole ,c'est pas profond mais c'est comme ca.(je ne veux pas entendre :c'est comme ca qu'a Nice ,merci)

  • Habitués
Posté(e)

L'art d'enfoncer des portes ouvertes...

C'est l'évidence même, que la stabilité d'un couple est inversement proportionnelle au choix disponible. Et avec Internet et ses cent mille fiches, même l'éloignement de cette ville de perdition qu'est Montréal ne suffit plus laugh.gif

  • Habitués
Posté(e)

Oui, il y a des femmes matérialistes au boute ! Suffit d'aller sur St-Laurent, près des bars "branchés" pour s'apercevoir que c'est comme partout...

Par contre, j'ai dû avoir de la chance parce que je ne suis jamais sorti avec des Québécoises matérialistes. Au contraire, j'avoue que je trouve plutôt les Québécoises simples et naturelles (en règle générale)... et moi j'aime les choses simples ! blush.gif

Maintenant, je pense que Montréal connaît le même problème que toutes les grandes villes : individualisme, anonymat... et donc une grande proportion de célibataires. Le célibat devient même, pour certaines personnes, un choix de vie... Et comme dans la chanson de Hugo Lapointe, commencent à dire "Célibataire, j'commence à m'y faire".

Posté(e)

Ce qu'il y a de bien, c'est entre autre que si tu es seul et veux le rester: ici tu peux(tu me diras ailleurs aussi dry.gif ), tu veux trouver qqu'un avec qui ce n'est pas serieux : tu peux, qqu'un serieux :tu peux, vivre en famille :tu peux aussi, tu l'auras compris ici c'est comme tu peux euhhhh tu veux.

j,aime bien ca

  • Habitués
Posté(e)

Bref ! y'en a pour tous les gouts ! n'est pas nissart?

plus les villes sont grandes moins la vie amoureuse est satisfaisante. Ca me parait assez normal quand même.

Moi de temps , donc moins de temps pour les loisirs, parallèlement plein de types de loisirs disponibles, donc morcellement des temps de loisirs, donc moins de temps accordé pour connaitre a fond les personnes, et donc moins de possibilité de relations amoureuses !

Posté(e)
Ce qu'il y a de bien, c'est entre autre que si tu es seul et veux le rester: ici tu peux(tu me diras ailleurs aussi dry.gif ), tu veux trouver qqu'un avec qui ce n'est pas serieux : tu peux, qqu'un serieux :tu peux, vivre en famille :tu peux aussi, tu l'auras compris ici c'est comme tu peux euhhhh tu veux.

j,aime bien ca

moi je pense que c'est partout pareil dès lors qu'il s'agit d'une grande ville. Les gens adorent consommer, alors pkoi pas faire de même avec l'amour?? ca nous plait plus et basta on passe à autre chose...

En effet, anonymat et individualisme sont les maitres mots et je ne pense pas que cela soit aussi facile que tu sembles le dire, du moins ce n'est pas comme ca que moi je le vis... ohmy.gif)))

Posté(e)

Salut la gang,

Pour autant, en région et même en région éloignée, cela ne signifie pas nécessairement que les relations amoureuses sont plus faciles, loin de là. Il y a un équilibre à aller chercher.

Quand je parle à mes amis qui sont à Montréal, ils me parlent tous du "dynamisme culturel, ça foisonne, ça bouge autant professionnellement que socialement". Ce sont plus des éléments extérieurs : de la à dire que c'est une façon de compenser un vide intérieur, ne me faites pas dire ce que j'aurai pu penser ... laugh.gif

On risque donc d'y avoir une vie amoureuse à l'image de l'environnement où on se trouve : dynamique, foisonnante. Bien loin de la stabilité. Comme disait Einstein en substance :"l'homme a fait la ville et la ville fait maintenant l'homme".

smile.gif

O'Hana

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