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La dyspraxie, la maladie invisible....


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  • Habitués
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Bonjour à toutes et à tous,

Il y a quelques temps je vous faisait part du fait que mon fils de 5 ans 1/2 a un handicap dans un fil, aujourd'hui j'ai décidé d'en parler car il y a peut être des parents comme nous qui sont dans le doute et le désarroi face à un enfant que l'on ne comprend pas, que l'on croit en retard, un enfant qui souffre et qui vit des frustrations face à des choses simples de la vie, comme communiquer, manger, faire du vélo, jouer avec des petites pièces comme des Lego, mais encore un enfant qui éprouve des gênes comme l'hypersensibilité, la motricité fine et globale, comme par exemple faire du vélo ou tenir un crayon de couleur, un enfant qui éprouve un manque d'affection et qui demande sans cesse de l'attention....

Notre venu au Québec nous aura fait grandir et nous ouvrir sur le monde d'une façon significative quand aux problèmes liés au développement des enfants ayant un handicap, ou surtout une différence, quelle soit visible ou sournoise....

L'approche des gens en général, l'empathie, le soutien, le fait de ne pas être toujours juger comme de mauvais parents, la compréhension, l'accompagnement dans les démarches, dans les thérapies, nous ont rendu plus ouverts plus tolérants, et je pense plus humain à ce jour....

Je vous met un lien qui vous renseignera sur cet handicap et ces multiples facettes, avec une association qui donne beaucoup d'information sur le sujet, et de l'aide face à l'invisible ...

Et si ce n’était pas de la mauvaise volonté, ni un caprice ?

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Publié le 28-11-2012 à 16:11
PAR

Votre enfant est gauche ? Il a de la difficulté à s’orienter dans l’espace sans renverser tout sur son passage ? Le papier de ses cahiers ne semble jamais assez épais ? Quand il arrive à écrire quelques lettres, celles-ci sont de grosseurs différentes et sembler danser entre les lignes ? Ouvrir une porte, un sac à dos, un thermos ou un robinet est une tâche difficile ? Même d’âge scolaire, s’habiller seul et manger sans se salir est presque impossible pour lui ? Vous n’osez plus espérer le jour où il fera de la bicyclette seul, sans ses petites roues ? Il mélange encore sa droite de sa gauche ?

La dyspraxie, un handicap invisible

Si vous vous avez répondu oui à une seule de ces questions, il se pourrait bien que votre enfant soit atteint d’un trouble neurologique qu’on appelle la dyspraxie (ou trouble de la coordination). Après des années de lecture et de recherche, c’est encore le titre du livre de Sylvie Breton et France Léger qui résume le mieux la situation : Mon cerveau ne m’écoute pas !

En effet, pour environ 95 % de la population, lorsque nous désirons effectuer un geste, notre cerveau le planifie, il envoie un message clair au corps pour l’effectuer et quelques secondes plus tard, c’est déjà une histoire du passé alors que pour un enfant dyspraxique le chemin est beaucoup plus complexe, n’importe quel petit geste du quotidien devient un grand défi. Par exemple, si l’enfant veut manger un morceau de pomme, il devra peut-être se reprendre plus d’une fois pour le prendre dans ses mains et ensuite être capable de la garder sans l’échapper et le porter à sa bouche. Avant d’avaler sa première bouchée, il sera peut-être déjà découragé.

On dit souvent que la dyspraxie est un handicap invisible. Effectivement, à première vue, rien ne laisse croire qu’une personne en est atteinte. C’est quand elle commence à bouger ou à parler qu’on se rend compte que quelque chose cloche. Et quand on dit handicap, cela implique que ça ne se guérit pas. On naît dyspraxique et on le reste toute sa vie. Heureusement, avec de la rééducation, énormément de travail, de courage et de patience, l’enfant dyspraxique pourra s’épanouir et devenir de plus en plus à l’aise pour effectuer des gestes du quotidien.

Dyspraxie verbale, motrice ou les deux ?

Il existe deux types de dyspraxies, soit la dyspraxie verbale et la dyspraxie motrice. Dans les deux cas, on qualifiera l’atteinte de sévère, modérée ou légère. Dans les cas les plus graves, le quotidien de l’enfant (et de toute sa famille) sera vraiment handicapé et impliquera une rééducation hebdomadaire sur de nombreuses années, de lourds retards scolaires, un support d’aide technologique et des loisirs adaptés alors que dans les cas les plus légers, l’enfant aura un parcours scolaire plus traditionnel avec de simples difficultés au niveau de la dextérité fine comme une mauvaise calligraphie ou un léger trouble de langage lorsqu’il s’exprimera.

Au niveau verbal

Pour parler, les muscles de la bouche doivent travailler en équipe avec le cerveau pour bien positionner la langue, l’ouverture des lèvres, la force du souffle et ainsi produire une série de sons. L’enfant dyspraxique, d’une fois à l’autre, oublie comment produire un son comme si sa bouche faisait ces gestes pour la première fois, à chaque fois. Ainsi, un même mot pour se transformer d’une fois à l’autre. Plus il y aura de mots dans une phrases et plus la planification de cette dernière sera difficile, voir impossible. Des mots disparaissent alors que d’autres se transforment.

Du côté moteur (dyspraxie développementale)

C’est un peu la même chose. Même après plusieurs année, enchaîner une séquence de gestes simples devient ardu, voire impossible. Les mouvements sont saccadés et demandent énormément d’effort. Quand il doit en faire plus d’un en même temps, comme tenir un crayon d’une main tout en stabilisant une feuille de l’autre, l’enfant se désorganise rapidement, le crayon glisse, la feuille tombe quand il ne se retrouve pas lui-même en bas de sa chaise.

Parfois, les enfants sont atteints des deux types dyspraxie. La notion de commande influence beaucoup la réalisation du geste ou la production d’une phrase. Ainsi, alors qu’en temps normal, le jeune est capable d’ouvrir un pot de yogourt, si on lui demande lors d’une thérapie, il pourra se retrouver incapable, ne sachant plus comment faire.

Quoi faire en cas de doute?

Si on remarque que notre enfant, comparativement à ceux du même âge, n’arrive pas à faire les gestes simples qui demandent de la coordination et de la planification, s’il a peu de vocabulaire ou que seuls ses parents réussissent le comprendre, il serait bon de consulter un professionnel.

Quand intervenir ?

N’attendez pas ! Les listes d’attente sont déjà tellement longues (au privé comme au public), que si vous écoutez ceux qui vous disent de le faire (et surtout, de ne pas vous en faire !), vous risquez de perdre de longs mois alors que, suite à un éventuel diagnostic de dyspraxie, des séances d’orthophonie et/ou ergothérapie précoces seront encore plus efficaces et pourront faire une différence dans le parcours scolaire de l’enfant et surtout, pour son estime de soi.

Qui peut poser le diagnostic ?

Présentement, seuls les médecins peuvent poser un diagnostic de dyspraxie suite à une évaluation faite par un ergothérapeute (dyspraxie développementale) et/ou une orthophoniste (dyspraxie verbale).

Sortir de l’isolement et demander de l’aide

En plus de courir d’un rendez-vous à un autre, réaliser que son enfant aura un parcours différent, est une grande source de stress pour chaque parent. Alors que les enfants de son entourage vivent des succès et des nouveaux apprentissages presque tous les jours, l’écart avec les autres camarades de son âge se creuse et les petits deuils se multiplient. Il est alors important de ne pas s’isoler. Il existe des ressources sur internet (blogues, pages Facebook, groupe d’entraide) qui permettent de s’informer, de partager et ainsi de se sentir moins seul.

Les CLSC et les centres de réadaptation peuvent aussi offrir du support tant dans les démarches que pour du soutien psychologique ou financier. Prendre du recul, se reposer, vivre au quotidien des petits bonheurs et de ne pas oublier que le parent est l’acteur principal dans le développement de son enfant, qu’il doit se faire confiance sont toutes des attitudes gagnantes. Naturellement, le parent aura besoin de support de professionnels avec lesquels il fera équipe sans parler de l’enfant., qui deviendra un vrai champion olympique avec toutes ses heures passées à se pratiquer, à apprendre et à réapprendre un geste, un mot, un mouvement une phrase… Chaque petit pas, chaque petit mot, seront de belles sources de motivation et surtout, d’espoir.

A plus de vous lire.....

Piwi.

  • Habitués
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j'ai une amie, sa fille l'est mais léger. elle a 6 ans maintenant, va en classe régulière. ça été assez long pour qu'elle parle.

présentement, elle a des sessions d'orthophoniste et ça s'est beaucoup amélioré sur des mots qu'elle avait du mal à prononcer.

elle a aussi des sessions de psychomotricité comme elle est un peu 'rigide' dans ses doigts et ses bras.

bon courage à vous et lâchez pas :thumbsup:

  • Habitués
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Je pense que c'est une bonne chose Piwi d'aborder ce sujet ici ! Et non, tu n'es pas seul et c'est quand on commence à parler de "son" cas que l'on s'aperçoit que l'on n'est pas le seul ! Et je ne suis pas surprise que la vision du problème soit complètement différente de l'autre côté de l'Atlantique et c'est très bien pour toi et ta petite famille. Bon courage avec ton fils, je ne doute pas que vous allez y arriver, petit à petit, avec beaucoup de patience et d'amour !

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Peut-être qu'il y a eu des progrès effectués, néanmoins, on ne peut pas dire que la dyspraxie motrice soit une priorité nord-américaine en général. Ce handicap n'est quasiment pas reconnu par le ministère de l'Education; donc pas de financements offerts aux écoles et c'est un peu au cas par cas. La dyspraxie verbale semble être mieux reconnue, mais la dyspraxie motrice, ici troubles des acquisitions des coordinations semble peu prise en compte, enfin plus à certains endroits que d'autres et il suffit d'avoir de la chance. Attention également, la difficulté motrice peut avoir une cause visuelle, donc la remédiation dyspraxique peut s'avérer quasiment inutile s'il s'agit d'un trouble visuel. Là non plus, on ne peut pas dire qu'en Amérique du Nord, ils sont forts là-dessus! Attention, les enfants atteints des troubles des coordinations peuvent être précoces ou avoir la parole facile. Je ne dirais pas qu'il y a une meilleure prise de conscience en Amérique du Nord qu'en Europe. Pour d'autres choses peut-être, mais pas pour ces cas-là.

Modifié par emma1068
  • Habitués
Posté(e)

Tu dois avoir hâte de quitterle Canda pour retourner dans ta fantastique France, pour toujours trouver des points négatifs dans toutes tes interventions!

Ton attitude aussi négative doit s'expliquer par le fait que tu as choisi le Canada vu que tu ne pouvais pas être acceptée aux É-U! Mais comment vas-tu vivre dans le pays que tu as voulu si désespérément quitter soit, ta magnifique France?

  • Habitués
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Non, c'est pas dans les soins de la dyspraxie et la reconnaissance que j'irai féliciter le Canada et les Etats-Unis.

  • Habitués
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De toute façon depuis ton arrivée au Canada, tu regrettes d'y être venue, donc tu ne peux rien y trouver be bon!

Tu sembles être comme une autre forumiste et être experte en tout! Elle, elle est infirmière, fiscaliste, architecte, experte en marketing, électricienne, décoratrice, conseillìère en immiobilier, experte en investissement et j'en passe!

Dommage que tu sois venue avec ton négativisme, tacher ce sujet important et touchant!

  • Habitués
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La dyspraxie au Canada : ce sont les ergos que tu paies de ta poche 100 dollars de l'heure et les orthoptistes qui font de la thérapie visuelle (ils ne sont pas nombreux), les listes d'attente...quand ce n'est pas les orthophonistes pour certains... c'est pour les écoles une quasi non-reconnaissance généralisée (la difficulté de se procurer un ordi à certains endroits, des programmes, des logiciels...) parce qu'encore une fois, il y a des difficultés à financer ce handicap compte tenu du mode de financement en Amérique du Nord et la non reconnaissance des ministères de l'Education (tu n'as qu'à aller voir la liste... la dyspraxie n'y est pas). C'est aussi le désert total pour les parents pendant des mois et des années de liste d'attente. Alors il y a des réseaux de parents qui s'établissent petit à petit (il y a 5 ans, c'était le désert total)... Tu ne sais pas de quoi tu parles, moi si!

  • Habitués
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Ais-je dit le contraire? Sauf que d'être émerveillé par toutes tes expertises comme ta conseur! De plus, je suis époustouflé de ta granduer d'âme envers ce que son anfant vit!

C'est mon dernier commentaire en ce qui te concerne dans ce sujet, car je ne veux pas t'encourager à étaler encore plus tes grandes connaissances, expertises et nuire à ce sujet comme tu as su si bien le faire!

Bonne fin de journée!

  • Habitués
Posté(e)

Ais-je dit le contraire? Sauf que d'être émerveillé par toutes tes expertises comme ta conseur! De plus, je suis époustouflé de ta granduer d'âme envers ce que son anfant vit!

C'est mon dernier commentaire en ce qui te concerne dans ce sujet, car je ne veux pas t'encourager à étaler encore plus tes grandes connaissances, expertises et nuire à ce sujet comme tu as su si bien le faire!

Bonne fin de journée!

Qu'est-ce que tu fiches sur ce sujet alors que tu n'es même pas concerné. C'est l'hôpital qui se moque de la charité! Sinon, je viens de mettre ton nom dans les "personnes à éviter" pour ne plus te lire!

  • Habitués
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Bonjour EMMA 1068,


Une fois de plus nous ne sommes pas d'accord, l'analyse que tu fais de ce sujet est loin de la vérité que je connais....
Mon fils est atteint de dyspraxie verbale avec atteinte sur la motricité fine et globale, retard sur le développement du langage, retard sur la coordination des gestes.

Tout d'abord je vais expliquer en détails comment nous en sommes là aujourd'hui, vers l'age de 15 mois de mon fils ma femme me dit notre fils ne se développe pas comme sa sœur, il y a quelque chose qui ne va pas....

Je tiens à préciser que ma femme est une louve avec ses enfants, alors pendant un temps je reste interrogatif quant à mon fils, puis au bout de quelques temps nous en parlons à son pédiatre qui nous conseille de consulter un orthophoniste car il ne parle pas...

Nous allons au privé sans plus attendre car on est pas patients et nous savions que les listes d'attentes étaient longues alors le privé sera plus rapide pour avoir une confirmation de ce que ma femme pensait.

Une semaine après, nous voyons une orthophoniste ( c'était une Française qui avait fait ces études en Belgique car en France on ne dispensait pas le cours en université sur la dyspraxie, et elle est venu au Québec avec un visa par lequel elle était rattachée au centre de réadaptation pour lequel elle travaillée en semaine).

Je tiens à préciser que le fait qu'elle soit Française est le fruit du hasard et non une préférence !!!!!

Elle nous prend en privé quelques vendredis en évaluation pour que finalement le pré diagnostic tombe et nous annonce son handicap.....

Je dis pré-diagnostic car au moment ou elle évalue mon fils, on ne peut affirmer avec certitudes les conclusions d'une dyspraxie....

Par la suite et c'est là que je remercie le Québec, nous sommes en liste d'attente pour être diagnostiqué par un organisme qui s'appelle le C.R.E.D.E.L ( clinique d'évaluation des troubles de l'autisme), qui se trouve à Repentigny et Joliette, cela aura mis 8 mois pour être appelé car le pré-diagnostic précisait soupçons de dyspraxie verbale sévère se qui à classé mon fils en prioritaire pour ce handicap...

8 mois d'attente quand on connait les problème que l'on rencontre au Québec au niveau de la santé nous nous estimons chanceux et heureux....

Mon fils est évalué pendant plusieurs semaines à raison de 1 à 2 heures hebdomadaire, et enfin le verdict tant attendu tombe et vient confirmer ce que l'orthophoniste nous avait dit....

Je peux dire que coté émotions nous avons vécu de grands moments difficiles, seuls, immigrés, pas du tout préparé pour cette nouvelle épreuve de la vie, la belle famille qui nous en voulait d’être partis ne nous étaient d'aucun soutien, seul quelques membres de nos famille et amis nous supportaient de loin dans cette aventure....

De là notre projet d'immigration initial bascule et prend une nouvelle direction, des grands lacs, des forets, du grand terrain et de l'air pur du nord on se retrouve à se rapprocher de Montréal, encore une nouvelle épreuve pour des gens qui rêvaient d'espaces...

Bref, s'en vient les thérapies avec le bouclier, ( organismes du réseau de la santé de Lanaudière et Laurentides), Mon fils est suivi à la fois en orthophonie, ergothérapie, psychologie, par des éducateurs spécialisés, et d'autres spécialistes occasionnellement, nous n'avons pas attendu beaucoup pour que notre fils soit pris en charge par le système, car des le diagnostic de la première orthophoniste et sur ces conseils nous nous sommes mis sur les listes d'attentes du Bouclier avec une recommandation du pédiatre.

Quand on connait notre système de santé on agit en rapport pour ne pas perdre de temps....

Après le diagnostic du C.R.E.D.E.L, nous sommes allés voir un audiologiste et un optométriste pour connaitre l'environnement visio-spacial et auditif de notre fils afin de ne pas prendre de chances de se tromper dans le diagnostic.

Nous tenons à remercier le Québec pour les soins prodigués par les spécialistes à notre fils, car aujourd'hui il a fait de vrai progrès, même si bien sur il y a encore du chemin à faire, un jour à la fois, mais les personnes qui ne l'on pas vu depuis longtemps voient un vrai changement dans son comportement, cela fait du bien e se le faire dire.....

Il est rentré à l'école l'année dernière, et en fin d'année (hiver), il avait déjà des aménagements de fait grâce à la commission scolaire qui à ouvert un budget pour avoir une orthophoniste et une ergothérapeute plusieurs fois par semaine, de l'aide en écriture et de l'aide pour faire redescendre la pression à notre fils quand s'en est trop pour lui......

La dyspraxie verbale et motrice sont reconnues au Canada, la preuve est que nous avons une petite allocation du fédéral pour son handicap, rien de bien grand, mais cela paye une séances de spécialistes au privé en plus de la thérapie en cours.....

Pour ce qui en est de la France et de ces enfants ayant des handicaps, nous sommes loin de ce qui se fait au Canada et au Québec...

La dyspraxie vient d’être reconnue l'année dernière par la CPAM, jusque là il fallait passer par le privé en orthophonie, ergothérapie, et là encore il fallait trouver un spécialiste formé dans cette maladie, car comme je l'ai dit au début l'orthophoniste que nous avons eu au début à fait ses études en Belgique et non en France.....

Pour ce qui en est des prestations en France, il n'y a toujours pas à ce jour d'aide à proprement dire pour cette maladie...

La cousine de ma femme, à un de ses enfants atteint de dyspraxie verbale et elle nous dit régulièrement que nous avons de la chance d’être au Canada, car chez eux il n'y a rien à part des associations de département ou de région...

Une amie qui travaille dans un centre de réadaptation m'a dit que le Canada avait 20 ans d'avance sur cette maladie par rapport à la France, enfin le Québec n'est peut être pas parfait en santé, c'est vrai que l'on doit améliorer les choses, mais il faut parler de ce qui va bien et c'est ce que je viens de faire....

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Voici Le lien pour le C.R.E.D.E.L

http://www.autismelanaudiere.org/mg/ressources/clinique-regionale-devaluation-de-lenfant/

Modifié par piwi
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Voici un lien qui peut vous guider sur les ressources au Fédéral et Provincial

http://www.dyspraxieetcie.com/2010/08/aide-financiere-supplement-pour-enfants.html

Il faut chercher un peu et lire...



Modifié par piwi
  • Habitués
Posté(e)

j'ai une amie, sa fille l'est mais léger. elle a 6 ans maintenant, va en classe régulière. ça été assez long pour qu'elle parle.

présentement, elle a des sessions d'orthophoniste et ça s'est beaucoup amélioré sur des mots qu'elle avait du mal à prononcer.

elle a aussi des sessions de psychomotricité comme elle est un peu 'rigide' dans ses doigts et ses bras.

bon courage à vous et lâchez pas :thumbsup:

Merci beaucoup ....

Je pense que c'est une bonne chose Piwi d'aborder ce sujet ici ! Et non, tu n'es pas seul et c'est quand on commence à parler de "son" cas que l'on s'aperçoit que l'on n'est pas le seul ! Et je ne suis pas surprise que la vision du problème soit complètement différente de l'autre côté de l'Atlantique et c'est très bien pour toi et ta petite famille. Bon courage avec ton fils, je ne doute pas que vous allez y arriver, petit à petit, avec beaucoup de patience et d'amour !

Merci beaucoup Zemida....

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je suis heureuse pour votre enfant! Je déteste dévoiler ma vie sur un forum, donc je me contenterai de dire que le fait que votre enfant ait aussi une dyspraxie verbale a fait en sorte qu'il soit détecté très petit et c'est un atout! Par contre, la dyspraxie motrice (sans problèmes verbaux) n'est valide et souvent diagnostiquée qu'à l'école à 6 ans ou plus. Donc, les expériences sont plus douloureuses quand il faut mettre cela en place, les listes d'attente longues, pas de médecins de famille pour beaucoup... Ca prend donc du temps... entêtement des écoles ... En outre, quand cette dyspraxie est le résultat d'une mauvaise prise en charge visuelle, c'est encore plus compliqué. Le bon côté, c'est que ça se guérit bien quand on trouve des gens compétents. C'est ce qui nous est arrivé en Ontario, le jour où on a enfin eu un médecin de famille qui nous a bien acheminés. Le problème, ce n'est pas la compétence, mais c'est l'accès. Certains sur ce forum se sont plaints d'attendre des mois pour un dermato à Montréal, j'avais attendu 15 jours. Ce n'est pas pour cela que j'ai dénigré ces gens... Par contre, je déconseille fortement à quiconque ayant un enfant dyspraxique moteur d'immigrer au Canada.

Modifié par emma1068
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Bonjour EMMA 1068,

Une fois de plus nous ne sommes pas d'accord, l'analyse que tu fais de ce sujet est loin de la vérité que je connais....

Mon fils est atteint de dyspraxie verbale avec atteinte sur la motricité fine et globale, retard sur le développement du langage, retard sur la coordination des gestes.

Tout d'abord je vais expliquer en détails comment nous en sommes là aujourd'hui, vers l'age de 15 mois de mon fils ma femme me dit notre fils ne se développe pas comme sa sœur, il y a quelque chose qui ne va pas....

Je tiens à préciser que ma femme est une louve avec ses enfants, alors pendant un temps je reste interrogatif quant à mon fils, puis au bout de quelques temps nous en parlons à son pédiatre qui nous conseille de consulter un orthophoniste car il ne parle pas...

Nous allons au privé sans plus attendre car on est pas patients et nous savions que les listes d'attentes étaient longues alors le privé sera plus rapide pour avoir une confirmation de ce que ma femme pensait.

Une semaine après, nous voyons une orthophoniste ( c'était une Française qui avait fait ces études en Belgique car en France on ne dispensait pas le cours en université sur la dyspraxie, et elle est venu au Québec avec un visa par lequel elle était rattachée au centre de réadaptation pour lequel elle travaillée en semaine).

Je tiens à préciser que le fait qu'elle soit Française est le fruit du hasard et non une préférence !!!!!

Elle nous prend en privé quelques vendredis en évaluation pour que finalement le pré diagnostic tombe et nous annonce son handicap.....

Je dis pré-diagnostic car au moment ou elle évalue mon fils, on ne peut affirmer avec certitudes les conclusions d'une dyspraxie....

Par la suite et c'est là que je remercie le Québec, nous sommes en liste d'attente pour être diagnostiqué par un organisme qui s'appelle le C.R.E.D.E.L ( clinique d'évaluation des troubles de l'autisme), qui se trouve à Repentigny et Joliette, cela aura mis 8 mois pour être appelé car le pré-diagnostic précisait soupçons de dyspraxie verbale sévère se qui à classé mon fils en prioritaire pour ce handicap...

8 mois d'attente quand on connait les problème que l'on rencontre au Québec au niveau de la santé nous nous estimons chanceux et heureux....

Mon fils est évalué pendant plusieurs semaines à raison de 1 à 2 heures hebdomadaire, et enfin le verdict tant attendu tombe et vient confirmer ce que l'orthophoniste nous avait dit....

Je peux dire que coté émotions nous avons vécu de grands moments difficiles, seuls, immigrés, pas du tout préparé pour cette nouvelle épreuve de la vie, la belle famille qui nous en voulait d’être partis ne nous étaient d'aucun soutien, seul quelques membres de nos famille et amis nous supportaient de loin dans cette aventure....

De là notre projet d'immigration initial bascule et prend une nouvelle direction, des grands lacs, des forets, du grand terrain et de l'air pur du nord on se retrouve à se rapprocher de Montréal, encore une nouvelle épreuve pour des gens qui rêvaient d'espaces...

Bref, s'en vient les thérapies avec le bouclier, ( organismes du réseau de la santé de Lanaudière et Laurentides), Mon fils est suivi à la fois en orthophonie, ergothérapie, psychologie, par des éducateurs spécialisés, et d'autres spécialistes occasionnellement, nous n'avons pas attendu beaucoup pour que notre fils soit pris en charge par le système, car des le diagnostic de la première orthophoniste et sur ces conseils nous nous sommes mis sur les listes d'attentes du Bouclier avec une recommandation du pédiatre.

Quand on connait notre système de santé on agit en rapport pour ne pas perdre de temps....

Après le diagnostic du C.R.E.D.E.L, nous sommes allés voir un audiologiste et un optométriste pour connaitre l'environnement visio-spacial et auditif de notre fils afin de ne pas prendre de chances de se tromper dans le diagnostic.

Nous tenons à remercier le Québec pour les soins prodigués par les spécialistes à notre fils, car aujourd'hui il a fait de vrai progrès, même si bien sur il y a encore du chemin à faire, un jour à la fois, mais les personnes qui ne l'on pas vu depuis longtemps voient un vrai changement dans son comportement, cela fait du bien e se le faire dire.....

Il est rentré à l'école l'année dernière, et en fin d'année (hiver), il avait déjà des aménagements de fait grâce à la commission scolaire qui à ouvert un budget pour avoir une orthophoniste et une ergothérapeute plusieurs fois par semaine, de l'aide en écriture et de l'aide pour faire redescendre la pression à notre fils quand s'en est trop pour lui......

La dyspraxie verbale et motrice sont reconnues au Canada, la preuve est que nous avons une petite allocation du fédéral pour son handicap, rien de bien grand, mais cela paye une séances de spécialistes au privé en plus de la thérapie en cours.....

Pour ce qui en est de la France et de ces enfants ayant des handicaps, nous sommes loin de ce qui se fait au Canada et au Québec...

La dyspraxie vient d’être reconnue l'année dernière par la CPAM, jusque là il fallait passer par le privé en orthophonie, ergothérapie, et là encore il fallait trouver un spécialiste formé dans cette maladie, car comme je l'ai dit au début l'orthophoniste que nous avons eu au début à fait ses études en Belgique et non en France.....

Pour ce qui en est des prestations en France, il n'y a toujours pas à ce jour d'aide à proprement dire pour cette maladie...

La cousine de ma femme, à un de ses enfants atteint de dyspraxie verbale et elle nous dit régulièrement que nous avons de la chance d’être au Canada, car chez eux il n'y a rien à part des associations de département ou de région...

Une amie qui travaille dans un centre de réadaptation m'a dit que le Canada avait 20 ans d'avance sur cette maladie par rapport à la France, enfin le Québec n'est peut être pas parfait en santé, c'est vrai que l'on doit améliorer les choses, mais il faut parler de ce qui va bien et c'est ce que je viens de faire....

En France, la dyspraxie verbale n'est pas reconnue. La dyspraxie motrice l'est et les associations guident les parents vers des spécialistes... en libéral. Au Québec, la dyspraxie motrice ne fait pas partie de la liste du MELS, ni dans certaines autres provinces. Curieusement, la dyspraxie est mentionnée en France dans la loi de 2005. Si vous lisez l'anglais, vous verrez que bien des gens ont du fil à retordre sur les forums spécialisés avec les autorités scolaires. Certains ont eu de la chance, d'autres se sont vu proposer rien du tout! Pour moi, je ne veux pas me battre pour savoir qui a été mieux soigné que d'autres. Si c'est moins le désert qu'il y a 5 ans, tant mieux!

Modifié par emma1068
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Sinon, pour le Canada :http://dcd.canchild.ca/en/

Ils ont aussi des textes en français. C'est la dyspraxie motrice (pas la verbale). Au Canada, la dyspraxie, c'est souvent la dyspraxie verbale sinon c'est le trouble des coordinations. Sinon, côté français vous avez les cartables fantastiques : http://www.cartablefantastique.fr/ (dyspraxie motrice). J'ai entendu dire par une dame que la maîtresse de son fils s'en inspirait. Elle est à Québec, donc les Français ne sont pas aussi nuls... Et lorsque vous lisez les forums de dyspraxiques, mais fantastiques, les parents se plaignent sauf que leur enfants (je parle de ceux du primaire) voient une ergo, une orthophoniste, souvent une orthoptiste une fois par semaine et ils se plaignent. Je crois que beaucoup de Canadiens aimeraient avoir la même chose.

Modifié par emma1068
  • Habitués
Posté(e)

Il semblerait que tu lis sélectivement! As-tu lu ce que Piwi a écrit?

Ton dégoût de l'échec de ton immiigration fait que tu rejettes tout ce qui aurait pu être bon!

Tu dis que tu dévoiler ta vie dans un forum MAIS c'est ce que tu as fait dès le départ!

Au lieu d'aider et encourager ceux qui vivent cette situation, tu leur pousses la tête encore plus profond dans l'eau! Tu fais exactement comme Caroline a déjà fait dans le forum tout en se disant infirmière!

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