Les détaillants tombent l'un après l'autre

[immigrer.com]

Les détaillants tombent l'un après l'autre

Photo Joël Lemay / Agence QMI

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• 15-01-2015 | 18h18

MONTRÉAL - Le commerce de détail canadien traverse une période de profonds bouleversements. Les détaillants abandonnent le combat l'un après l'autre, depuis quelques mois.

Des centaines de magasins et des milliers d'emplois sont en voie de disparaître, à travers le pays.

Plusieurs sont à bout de souffle en raison de la situation économique et de la croissance des achats en ligne. Les enseignes Target et Sony ont annoncé leur départ du Canada, jeudi.

La veille, la chaîne Mexx avait confirmé la fermeture de tous ses établissements du pays.

Ces disparitions se sont ajoutées à celle de la chaîne Jacob, rendue publique en octobre dernier.

Dernièrement, Reitmans a aussi choisi d'éliminer sa chaîne Smart Set. Certains magasins adopteront une nouvelle enseigne du groupe alors que d'autres fermeront leurs portes.

«Dans les biens mode, plusieurs en arrachent. Les consommateurs veulent du haut de gamme ou du bas de gamme, principalement», a expliqué Jean-François Grenier, un expert en commerce de détail de la firme Altus.

De plus petits détaillants se sont aussi résolus à prendre des décisions difficiles. Les boutiques L'Ensemblier, Signal et Revue ont fermé quelques dizaines de succursales, au total, dans le cadre de restructurations.

Jean-François Grenier soutient que les habitudes de consommation changent. «Quand tu dépensent beaucoup d'argent pour un téléphone intelligent, tu en as moins pour d'autres achats», a illustré M. Grenier.

L'incertitude économique et la faiblesse de la demande des consommateurs ne sont pas les seuls éléments à plomber les ventes au détail. L'évolution des technologies provoque aussi des dommages.

«Ça change les habitudes de plusieurs consommateurs. Ils peuvent maintenant faire des achats transfrontaliers avec leur ordinateur», a commenté JoAnne Labrecque, professeur de marketing à HEC Montréal.

Les achats en ligne transfrontaliers sont d'ailleurs le cheval de bataille du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD).

L'organisation déplore que des géants américains tels qu'Amazon privent les marchands canadiens de revenus importants.

Leurs prix sont inférieurs car ils ne facturent pas les taxes de vente en vigueur chez nous. Le printemps dernier, uniquement au Québec, le CQCD évaluait que les achats transfrontaliers en ligne se chiffraient à 1 milliard de dollars annuellement.

source : http://fr.canoe.ca/argent/actualites/archives/2015/01/20150115-181859.html

[crazy_marty]

C'est surtout le cas de Target qui est impressionnant comme abandon...même pas 2 ans après avoir ouvert leurs premiers magasins.

Je me souviens y'a 2 ans, plusieurs collègues ont quitté pour aller travailler chez Target justement, pensant que ce serait le nouvel eldorado...

Pour les autres, ils sont en faillite ou pris dans de sérieux problèmes de trésorerie.

Par contre ce sera sans doute pas les derniers...Sears va pas vraiment bien non plus par exemple. Bureau en Gros veut aussi faire du ménage dans ses magasins.

Modifié 16 janvier 2015 par crazy_marty