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Je suis franco-canadienne et j'ai passé 12 ans au Québec. Je travaillais en milieu scolaire et j'ai été spectatrice d'un phénomène aberrant. Alors que je passais devant le secrétariat de l'école primaire, j'ai vu la secrétaire préparer des verres en polystyrène et écrire des prénoms d'enfant au stylo. Je lui ai alors demandé ce qu'elle préparait et sa réponse fut sidérante ! Elle mettait dans chaque verre un comprimé de Ritalin que l'enfant devait prendre avant son repas. Elle m'expliqua alors que cela les rendait plus calmes, plus concentrés.

A la cafétéria où je me rendais pour aller déjeuner, les enfants qui avaient pris un comprimé de Ritalin étaient complètement amorphes, comme éteints, sans appétit, pâles. Cette administration routinière de médicament à de jeunes enfants m'a d'autant plus choquée que j'avais rencontré des parents d'élèves qui étaient contre ce palliatif facile. Ils avaient donné leur accord pour administrer ces doses mais étaient au fond d'eux très réticents . Si l'enfant n'en prenait pas il pouvait être orienté vers une classe dite spéciale, formée d'enfants que l'on considère avec des troubles du comportement. Alors que faire en tant que parents lorsque l'on a un enfant hyperactif ?

J'ai appris la sophrologie pour aider les gens avec des problématiques bien précises. Lorsque l'on nous a proposé un cours sur l'enfance, j'ai tout de suite voulu en savoir plus et m'enrichir de ces techniques novatrices. J'en suis ravie et j'ai vécu ma première expérience avec une petite fille, Léa, 6 ans et demi. Ses parents étaient venus me voir pour savoir si la sophrologie pouvait aider leur petite très têtue qui n'écoutait rien et qui leur répondait. Ils ont observé ses notes scolaires baisser en milieu d'année et elle était devenue violente avec son petit frère de 4 ans.

En 3 séances, je lui ai montré des petites techniques afin qu'elle gère ses crises de colère et de frustration, et au fil des semaines, Léa s'est calmée. Deux semaines après sa dernière séance, j'ai téléphoné à la maman pour savoir comme allait la petite et elle était heureuse de me dire que Léa était plus attentive en classe, écoutait plus à la maison et ne frappait plus son petit frère. Oh bien sûr, cela n'enlève pas certaines petites tensions à la maison, ni les disputes avec son petit frère mais elle m'explique que lorsque Léa est fâchée, elle part dans sa chambre et en ressort quelques instants plus tard plus calme. Léa a appris à se calmer et sait comment faire. Je suis sûre que ces techniques apprises lui ont apportées beaucoup de bien-être ainsi qu'au reste de la famille.

Alors pourquoi ne pas remplacer les solutions radicales et controversées comme le Ritalin et autres médicaments dopant par des techniques faciles et saines proposées par la sophrologie?

Véronique

source

Loin de s'essouffler, la consommation des médicaments de la famille du Ritalin a atteint un nouveau sommet, en 2011, les Québécois ayant pris près de 47 millions de ces comprimés.

La hausse est d'environ 12 % par rapport à 2010. Près de 1,5 million d'ordonnances ont été délivrées, dans la dernière année, ce qui représente une augmentation fulgurante de 129 % en cinq ans, révèlent les plus récentes données fournies par IMS-Brogan.

«C'est évident qu'il y a une poussée de ces psychostimulants. Le problème, c'est qu'on exige énormément de compétence et de performance des enfants. On attend d'eux un niveau de rendement excessif, qui crée de l'anxiété», observe Olivier Hanot, travailleur social à la clinique Amis-Maux, à Québec.

Sans surprise, le Québec remporte à nouveau la palme, regroupant à lui seul près de 40 % des ordonnances remises au pays dans la classe des médicaments pour traiter les troubles du déficit de l'attention et d'hyperactivité (TDAH).

Celles-ci se sont chiffrées à plus de 113 millions de dollars au cours de la dernière année, au Québec.

Suite et source

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Nous sommes un couple franco-québécois avec 7 enfants. Le dernier, 15 ans, "est mis" sous RITALIN depuis deux ans parce que jugé "un peu trop vif". Les parents n'ont pas leur mot à dire. L'encadrement médico-scolaire vérifie bien s'il prend ses médocs et n'hésitent pas à rappeler les parents à l'ordre en cas d'oubli. J'ai lu, sur la notice, la liste des effets secondaires. C'est stupéfiant... Somnolence, perte d'appétit, nausées.... que je confirme. Très souvent, il va se coucher à 16 h 30, en rentrant de l'école (quand il ne s'endort pas dans le bus scolaire), si bien qu'il se réveille au beau milieu de la nuit et ne dort plus. Il "saute" les repas du midi parce qu'il n'a pas faim...

Combien de d'ados et pré-ados sont shootés de la sorte au Québec alors qu'ils sont en pleine croissance ?

J'ai entendu à plusieurs reprises, des conversations entre ados et j'ai halluciné. C'est du genre : moi, j'en prend xx par jour. Ou bien : "je ne me sent pas bien ce matin, c'est parce que j'ai oublié ma pillule"...

Cette consommation est banalisée chez les jeunes. C'est normal, comme si c'était un mode de vie...

Je me pose la question suivante : les autorités ne font-elles pas au détriment de la santé des jeunes, un vaste business pharmaceutique ?? (Comme elles le font par la propagande mensongère d'immigration).

Comment se fait-il qu'il n'y ait pas plus de médecins qui réagissent à ce phénomène ? C'est consternant...

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Je trouve ça fous, nous avons 2 filles de 6 et 8 ans qui vont a l'école ,comment puise ton faire pour savoir s'il leur donne des cachers Envoyé par l'application mobile Forum IC

À j'ai oublier de dire à notre insu et bien sur celui des enfants. Envoyé par l'application mobile Forum IC

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comment ça ? Les parents ne sont pas informés ???

  • Habitués
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@ Muriel89

Et bien si les parents n'ont pas leur mot à dire !!! Moi perso je le dirais ce mot. Je ne laisserais pas mon enfant dans cette école et je m'objecterais contre leur avis. Il y a bien des parents qui sortent leurs enfants du système pour leur faire l'école à la maison, c'est ce que je ferais plutôt que de me laisser dicter comment je dois laisser mon enfant se détruire. A quoi on sert alors si en tant que parent on n'a plus le contrôle ? C'est trop facile de dire Amen à tout et à tous.

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@ Muriel89

Et bien si les parents n'ont pas leur mot à dire !!! Moi perso je le dirais ce mot. Je ne laisserais pas mon enfant dans cette école et je m'objecterais contre leur avis. Il y a bien des parents qui sortent leurs enfants du système pour leur faire l'école à la maison, c'est ce que je ferais plutôt que de me laisser dicter comment je dois laisser mon enfant se détruire. A quoi on sert alors si en tant que parent on n'a plus le contrôle ? C'est trop facile de dire Amen à tout et à tous.

Ce n'est pas si simple ! Mon conjoint s'est rendu à l'école pour s'opposer fermement à cette décision de prise de RITALIN par les services médico-scolaires. Ces derniers ont contacté la DPJ qui est, à priori, un puissant organisme gouvernemental. Il n'a pas eu d'autre choix. De plus, la scolarité est obligatoire et si pour x raisons, tu retires ton enfant de l'école, c'est encore la DPJ qui débarque chez toi. Le changer d'école est certainement possible dans les grandes villes mais en campagne, c'est plus compliqué.

Par contre, je ne crois pas que la prise de ces médicaments à l'école se fassent à l'insu des parents. C'est d'ailleurs souvent à la demande des parents eux-mêmes que le médoc est donné par l'école. Cela évite les oublis (oupsss).

Les responsables de ce "lavage de cerveaux" ne sont, d'après moi ni les parents, ni les médecins, ni la DPJ mais l'ensemble d'un système. Visiblement, on préfère shooter un gamin agité qu'on qualifiera "d'hyper-actif" plutôt que de le rasseoir quand c'est le temps. On blâme les parents de ne pas ou plus exercer leur autorité parentale mais il faut reconnaître que le système fait tout pour...

Posté(e)

les autorités ne font-elles pas au détriment de la santé des jeunes, un vaste business pharmaceutique ??

Très bonne question..

Posté(e)

L'homme le plus dangereux, pour n'importe quel gouvernement, est celui qui est capable de penser les choses par lui même et (grâce à cette capacité), il arrive presque inévitablement à la conclusion que le gouvernement qui le contrôle est malhonnête, intolérable et insensé. -Henry Louis Mencken, journaliste, écrivain, peintre et pianiste- 1880 - 1956.

Posté(e)

L'homme le plus dangereux, pour n'importe quel gouvernement, est celui qui est capable de penser les choses par lui même et (grâce à cette capacité), il arrive presque inévitablement à la conclusion que le gouvernement qui le contrôle est malhonnête, intolérable et insensé. -Henry Louis Mencken, journaliste, écrivain, peintre et pianiste- 1880 - 1956.

Ta première phrase m'interpelle : "l'homme le plus dangereux, pour n'importe quel gouvernement, est celui qui est capable de penser les choses par lui-même".

As-tu bien réfléchi à ce que tu avances ?

A moins que cela soit une citation de Henry-Louis Mencken. Auquel cas, cela mérite d'en savoir plus sur cet "illustre" personnage....

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C'est vrais qu'ici au Québec on prône l'enfant roi ,et. Que l'on nous a dis que les fesses étais mal vue ,j'ai bien dis les fesses et non les mal tretensse .mais perso si l'on me dis qu'il faut mieux donner un cacher à mon enfant que de lui donner une fesse ou de le punir pour le calmer,je quitterais ce système sans réfléchir ,car me dire que de droguer mon enfant c'est mieux pour lui et pour son avenir je ne trouve pas ça normal. Envoyé par l'application mobile Forum IC

Posté(e)

C'est vrais qu'ici au Québec on prône l'enfant roi ,et. Que l'on nous a dis que les fesses étais mal vue ,j'ai bien dis les fesses et non les mal tretensse .mais perso si l'on me dis qu'il faut mieux donner un cacher à mon enfant que de lui donner une fesse ou de le punir pour le calmer,je quitterais ce système sans réfléchir ,car me dire que de droguer mon enfant c'est mieux pour lui et pour son avenir je ne trouve pas ça normal. Envoyé par l'application mobile Forum IC

A priori, ici"tte"(au Québec), qui dit fessée, dit mal traitance et effectivement, les enfants semblent rois.

Il est vraiment dommage que l'auteur de ce post n'intervienne pas plus que cela. Il a lancé le sujet et hop, disparu.... A moins qu'il attende de plus amples réactions. Mais visiblement, ce sujet ne suscite pas plus de réactions que cela. Visiblement, ce sujet n'intéresse pas plus que ça. Et pourtant.... Comme quoi, tout n'est pas rose rose, rose-bonbon ou bisounours (selon l'expression favorite de Pierre, Paul, Jacques) ici(tte) au Québec....

  • Habitués
Posté(e)
:innocent: Les élèves français aurait intérêt à imiter les élèves québécois et à prendre plus de Ritalin étant donné les résultats médiocres des élèves français aux tests PISA de l'OCDE, les élèves québécois ayant de meilleurs résultats que les élèves français à ces tests... :whistlingb: Si un élève a des problèmes d'hyperactivité ou de concentration, le ritalin peut être utile dans plusieurs cas.
  • Habitués
Posté(e)

????????waouh!!!!!!!!!!!!

Merci pour cette dernière réflexion très pertinente, la question est de connaître les conséquences sur la santé des enfants. Avoir de bons résultats scolaires n'est pas tout....

J'attends avec impatience des exemples concrets de personnes qui sont ou ont été confrontés au ritalin......

  • Habitués
Posté(e)

C'est quand même grave cette affaire là ... C'est plutot normal que des enfants soient agités .... ils ont de l'énergie à dépenser , c'est bien connu ...

Je trouve ça bizarre , pour ne pas dire illégal , que les parents n'aient pas leur mot à dire .... Ce sont quand même les parents qui sont responsables des enfants !!!! :mellow2:

Posté(e)

Voici un sujet de discussion très intéressant. Ma réaction serait qu'est-ce qu'un parent peut faire si on propose du Ritalin à son enfant au Québec? L'école qui fait appel à la DPJ, est-ce que ce sont les extrêmes si le parent s'y oppose?

La plupart des enfants dit hyperactifs au Québec sont soit de véritables TDAH (une minorité), soit des enfants précoces (il doit y en avoir un par classe), soit des enfants avec un trouble d'apprentissage non traités et non pris en charge (je pense à la dyspraxie notamment complétement inconnue des écoles, la dyslexie un peu mieux connue...), il peut y avoir aussi un problème de vision non détecté (parce que en comparaison de la France, je trouve que peu d'enfants portent des lunettes par exemple)...

Donc, à mon avis, pour de nombreux enfants, le Ritalin ne fait que cacher la cause profonde de la soi-disant hyperactivité, ce médoc cache le problème (et les effets secondaires qui s'ensuivent) sans à devoir le prendre en charge.

Quelles sont les solutions qui se présentent aux parents lorsque l'école agit de manière dictatoriale pour imposer le Ritalin?

Pas grand chose! Le changement d'école est presque impossible, étant donné que les enfants de parents francophones doivent obligatoirement scolariser à l'école québécoise de quartier. Pour accéder aux écoles privées, c'est impossible, car le dossier scolaire de l'enfant est tellement chargé qu'aucune école privée ne l'acceptera. Un enfant qualifié d'hyperactif par une équipe éducative sans réel examen médical est chose courante. Les portes se referment sur l'enfant en raison de cette soit disant hyperactivité fictive. Le gamin aura difficilement accès à des programmes intéressants même s'il a de superbes capacités intellectuelles. (je pense à la quantité d'enfants précoces sous Ritalin, sans compter ceux ayant des problèmes de vision) en raison principalement du dossier scolaire. L'école à la maison est très difficile au Québec, de nombreuses familles restent off the radar, c'est-à-dire déménagent et cachent en quelque sorte leurs enfants des commissions scolaires. Parfois, ces familles sont dénoncées par un voisin, mais ça peut marcher. Je sais que certains parents français ont quitté le Québec pour cette raison; néanmoins, il faut savoir que toutes les écoles publiques n'agissent pas de manière dictatoriale fort heureusement. En raison de la pénurie de médecins, il est en plus très difficile de se ramener avec des bilans contredisant les foutaises de l'école. Malheureusement, c'est une réalité!

  • Habitués
Posté(e)

Je trouve ce sujet très intéressant, merci pour l'auteur du fil:) c'est pour ça d'ailleurs que dés notre arrivé au Québec 2009, on a opté pour une ecole privé ( arabo-libanaise) qui offre le programme Québécois avec des petites options en plus comme le cours d'arabe et plus d'anglais, on est très satisfait de la qualité d'enseignement et de l'éducation des enfants( pour 4000$/année). Je pense que tous les parents ont peur de la DPJ, car si une petite fessé et une punition au coin sont considérés comme de la mal-traitance c'est vraiment grave. Les enfants ont besoins d'avoir une figure d'autorité à la maison, ils ont n'en besoins pour leur développement comme ils ont besoins d'amour et de tendresse pour se sentir en sécurité. Moi à votre place Muriel je rentrerai dans mon pays natal, je suis venu pour offrir une meilleur vie à mes enfants et non le contraire. Je t'encourage à ne pas laisser ton fils dans cette état, le Canada est vaste! Bonne chance. Envoyé par l'application mobile Forum IC

  • Habitués
Posté(e)

Le Ritalin devrait être administré de force à certains adultes (surtout un en particulier). Ça leur remettrait le cerveau en place et ils sentiraient ce que ressentent les enfants.

Posté(e) (modifié)

Voilà pourquoi j'ai dit, il y a qques semaines, que le sujet du Ritalin est un sujet tabou au Québec. :biggrin2:

La pire des choses qui puisse arriver à un parent c'est de se sentir incapable de protéger son enfant. :crying:

Moi g déjà pris une décision à ce sujet. J'ai trois choix (c qd même pas mal):

- Opter pour les écoles privées arabo-libanaises, ou

- Opter pour le ROC, ou

- Opter pour le retour au pays.

Donc l'école publique québécoise, qu'elle aille se faire soigner. De toute facon, elle ne fabrique que des cancres! Rien à regretter. :blush2:

Modifié par Saam
  • Habitués
Posté(e)

Voilà pourquoi j'ai dit, il y a qques semaines, que le sujet du Ritalin est un sujet tabou au Québec. :biggrin2:

La pire des choses qui puisse arriver à un parent c'est de sentir incapable de protéger son enfant. :crying:

Moi g déjà pris une décision à ce sujet. J'ai trois choix (c qd même pas mal):

- Opter pour les écoles privées arabo-libanaises, ou

- Opter pour le ROC, ou

- Opter pour le retour au pays.

Donc l'école publique québécoise, qu'elle aille se faire soigner. De toute facon, elle ne fabrique que des cancres! Rien à regretter. :blush2:

Le troll Saam vient de parler... :biggrin2: Le système d'éducation au Québec est un des meilleurs au monde, le meilleur du monde francophone devant la France, la Belgique et la Suisse, tel que le démontre les tests PISA de l'OCDE. Et meilleur que celui du Maroc alors ça donne un complexe d'infériorité à Saam qui tombe alors dans le dénigrement... Et Saam veux retourner au Maroc ? Bon débarras ! Ça fera un cancre de moins au Québec et un cancre de plus au Maroc. Bon voyage de retour... :bye:

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