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Québec : dur, dur pour un Algérien de faire valoir son diplôme !


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Trouver un emploi dans son pays d’adoption n’est pas de tout repos. Malgré leurs diplômes, leurs expériences et leurs compétences, les Algériens qui ont immigré à Montréal avec l’espoir de décrocher un meilleur emploi se sont vus confronter à une réalité à laquelle ils ne s’attendaient pas.

Rares sont le migrants algériens à travailler dans leur domaine d’études. Cela est principalement dû au fait que leurs diplômes d’origine ne sont pas reconnus par le Québec. Mais cette non-reconnaissance des diplômes apporte une autre problématique. En effet, l’exercice de certaines professions est réglementé par un ordre professionnel. Or, pour l’intégrer, les diplômes doivent être reconnus. Les médecins, les ingénieurs, les pharmaciens, les infirmières et les psychologues ne sont que quelques exemples de métiers régis par des ordres professionnels. Cette double inaccessibilité en décourage plus d’un à rester dans leur domaine.

Abderrahim Alachaher fait partie de ceux-là. Détenteur d’un doctorat français en génie civil et incapable de trouver un emploi en France, il s’aventure à Montréal. Mais un obstacle l’attendait. « À ma grande surprise, il fallait intégrer l’ordre des ingénieurs du Québec », se souvient-il. Comme sa formation lui permettait également d’enseigner dans les universités, il postule ensuite auprès de celles-ci, mais des diplômes canadiens lui sont demandés; les diplômes français n’étant pas reconnus. « Je n’avais aucune chance à moins de refaire toutes mes études. Alors j’ai oublié ma formation et je me suis recyclé dans le commerce », fait-il savoir. « Pour le moment, je ne regrette pas. Je travaille à mon compte. Je suis libre et autonome. Je suis maître de mes ressources. Je peux travailler toute la journée comme je peux ne pas travailler pendant toute une journée. Je peux engager des personnes qui travailleront pour moi, bref, je n’ai de compte à rendre à personne. C’est le vrai bonheur », s’exclame-t-il.

Recommencer à zéro

M. Alachaher est Montréalais depuis plus de 14 ans. Il est devenu le propriétaire du Marché Cordoba en 1999, tout juste un an après avoir immigré dans la métropole. C’est parce qu’il est arrivé au Québec avec quelques économies en poche qu’il a pu investir dans un commerce. Seulement, d’autres ne sont pas aussi prévoyants. En effet, plusieurs immigrants d’origine algérienne s’établissent à Montréal avec un diplôme et une expérience professionnelle sous la main, mais sans un sou de côté en cas d’échec dans leurs recherches d’emplois. Ils aimeraient eux aussi concrétiser d’autres projets professionnels, mais sans réserve d’argent, ils se retrouvent coincés. Ils se contentent donc d’un choix restreint. « Soit ils poursuivent leurs recherches d’emplois, soit ils s’inscrivent au bien-être social, soit ils travaillent au noir pour éviter de payer des impôts et des taxes. En général, ce sont les couples avec des enfants qui doivent aller jusque-là parce qu’ils ont beaucoup de dépenses », signale M. Alachaher.

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Le fondateur de l’association Le Petit Maghreb, Nacer Boudi est un ingénieur de troisième cycle en énergie solaire. Tout comme pour M. Alachaher, l’ordre des professionnels fut un obstacle infranchissable. Il ouvrit donc, lui aussi, un commerce. « Je me suis reconverti et je ne m’en plains pas. La réalité est ainsi », dit-il tout simplement. « Notre génération s’est retrouvée à devoir recommencer sa vie à zéro. Les médecins, les ingénieurs, tous ces gens de l’université ont dû pour la majorité se reconvertir en chauffeur de taxi ou en commerçant étant donné la non-reconnaissance des diplômes et l’inaccessibilité des ordres professionnels », explique M. Boudi. Il précise que la majorité de cette génération a des enfants et doit subvenir à leurs besoins, ce qui n’aida pas leur cause. « S’ils reprenaient leurs études à zéro, ils empilaient les dettes. Le choix était donc à la fois facile et imposé, c’est-à-dire qu’il valait mieux pour eux de créer leur propre emploi, tout en doublant leurs compétences. Ils se sont donc tournés vers les petits métiers comme chauffeurs de taxis, manufacturiers, commerçants, bouchers, etc. », indique-t-il. De leur côté, les femmes ont plutôt tendance à ouvrir une garderie.

Étudier à Montréal

En quittant l’Algérie pour Montréal, Abdenour, un Algérois de 33 ans a voulu mettre toutes les chances de son côté en y poursuivant ses études. Étudiant en ingénierie, il a choisi de suivre ses cours en anglais. « Il y a beaucoup d’opportunités d’emplois ici lorsqu’on est bilingue de langue française et anglaise », évoque-t-il. À vrai dire, Abdenour et les enfants d’origine algérienne nés au Canada auront davantage l’occasion de réaliser leurs objectifs professionnels, par le simple fait d’avoir mené à terme leurs études sur leur terre d’adoption. « Et il faut dire ce qu’il en est, c’est mieux pour nos enfants d’étudier ici, car l’enseignement est de meilleure qualité », affirme M. Boudi. Abdenour est d’ailleurs du même avis. « Je préfère étudier au Québec parce que la méthodologie est claire et structurée. Tout est dirigé pour que l’on réussisse, alors qu’en Algérie même le système scolaire est saboté », souligne-t-il.

Scolarisés, mais au chômage!

Les Algériens ont beau avoir un cursus scolaire plus complet que les Québécois, ils sont moins nombreux qu’eux sur le marché du travail. En effet, les membres de la communauté algérienne s’exposent à un taux de chômage trois fois plus élevé que celui des Québécois (20,1 % contre 7 %). « C’est vraiment dommage, car on se rend compte que la plupart des commerçants sont des gens hyper diplômés, mais qui ne trouvent pas de travail parce que leurs diplômes d’origines ne sont pas reconnus », confirme Anie Samson, maire de l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc Extension. Malgré ces embauches, Mme Samson souligne que l’orgueil, la fierté et l’indépendance des Algériens font en sorte qu’ils réussissent tout de même à s’intégrer sur le marché du travail.

Effectivement, la plupart des Algériens ne font pas marche arrière et s’adaptent. Ils n’ont pour la plupart pas d’autres choix que de vivre avec cette réalité et de résister. Mais pendant ce temps là, la matière grise des immigrés algériens n’est pas exploitée à bon escient par le Québec et cela pourrait engendrer d’importantes conséquences sur les générations futures de cette communauté. « Il ne faudra pas s’attendre à beaucoup de la part de nos enfants s’ils ne peuvent pas voir leurs parents travailler dans leur domaine, car tout cela est une forme de découragement indirect », soutient un immigrant algérien. Ce dernier enseignait au parascolaire dans son pays. Il est désormais employé d’une pharmacie, un endroit où il n’aurait jamais pensé travailler en s’installant à Montréal. « J’espérais de meilleures conditions de travail en venant ici », avoue-t-il sur un ton déçu.

Tous ne s’arrêtent pas à cette vision négative du futur de la nouvelle génération. Bien qu’il n’ait pas exercé le métier pour lequel il a étudié tant d’années, M. Alachaher a pu gérer un commerce. Il est convaincu que des parcours comme le sien peuvent être un modèle pour les enfants. « Je voulais réussir ma vie et malgré les obstacles, je crois que c’est le cas. Je veux transmettre cette réussite à mes enfants, car je veux qu’ils réussissent autant professionnellement que personnellement », mentionne-t-il.

Une perte pour le Québec

Tous ces Algériens qui ne travaillent pas dans leur domaine sont une perte pour le Québec. La barrière des ordres professionnels et la non-reconnaissance de leur diplôme d’origine les freinent. Cependant, M. Boudi croit qu’il est possible de trouver une solution plus efficace que de renvoyer tous ces Algériens sur les bancs d’école, car d’après lui, les ajustements à faire ne sont pas d’ordre théorique, mais d’ordre pratique.

Par exemple, pour les médecins, M. Boudi propose qu’on leur permette d’accomplir un stage au sein des hôpitaux afin de les entraîner dans les conditions de travail du Québec pendant une période donnée. Leurs compétences pratiques et théoriques pourraient ensuite faire l’objet d’une évaluation, puis selon les cas, d’une validation. M. Boudi suggère également que ces stages soient effectués dans les régions, là où c’est plus difficile de garder les médecins. « Un médecin, ça devrait travailler à l’hôpital, pas dans un commerce ou un taxi », fait-il remarquer.

Cette proposition pourrait être envisagée pour plusieurs autres professions et combler une pénurie de main-d’œuvre qui frappent de plein fouet divers secteurs, et ce, tout en réduisant le taux de chômage.

source : http://www.algerie-focus.com/blog/2013/02/06/quebec-dur-dur-pour-un-algerien-de-faire-valoir-son-diplome/

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  • Habitués
Posté(e) (modifié)

le problème ne touche pas que les Algériens..

mais avant d'immigrer, ils doivent se renseigner.c'est pas supposé être une 'surprise' une fois qu'ils sont arrivés ici, que leurs diplômes soient pas reconnu. ils auraient dû le savoir bien avant. il faut se renseigner... qu'on me dise pas : oui, mais immigration Canada ne m'a pas prévenu...

c'est aux immigrants de s'informer comme il faut sur leur métier ici, avant de débarquer.

si un médecin étranger , par exemple, avait su qu'il devrait faire d'autres études ici avant de pouvoir exercer, il aurait prévu le coup non? au lieu d'être chauffeur de taxi.. on critique beaucoup immigration canada, mais moi je dis qu'il faut bien préparer son immigration pour réussir.

je dis bravo aux gens qui se démerdent et qui trouvent le moyen d'être heureux, malgré que leur diplôme ne soit pas reconnu. ils se laissent pas abattre.

Modifié par Automne
Posté(e)

le problème ne touche pas que les Algériens..

mais avant d'immigrer, ils doivent se renseigner.c'est pas supposé être une 'surprise' une fois qu'ils sont arrivés ici, que leurs diplômes soient pas reconnu. ils auraient dû le savoir bien avant. il faut se renseigner... qu'on me dise pas : oui, mais immigration Canada ne m'a pas prévenu...

c'est aux immigrants de s'informer comme il faut sur leur métier ici, avant de débarquer.

si un médecin étranger , par exemple, avait su qu'il devrait faire d'autres études ici avant de pouvoir exercer, il aurait prévu le coup non? au lieu d'être chauffeur de taxi.. on critique beaucoup immigration canada, mais moi je dis qu'il faut bien préparer son immigration pour réussir.

je dis bravo aux gens qui se démerdent et qui trouvent le moyen d'être heureux, malgré que leur diplôme ne soit pas reconnu. ils se laissent pas abattre.

Automne, tu poses pas les vraies questions.

C'est quoi la différence entre un diplôme francais et un diplôme québecois. En plus, les Francais sont plus compétents que la plupart des Québecois. Prends le comme un fait. C'est juste la mafia des Ordres qui fait que leurs diplômes ne sont pas reconnus, comme également le cas du secteur de construction.

  • Habitués
Posté(e)

Trouver un emploi dans son pays d’adoption n’est pas de tout repos. Malgré leurs diplômes, leurs expériences et leurs compétences, les Algériens qui ont immigré à Montréal avec l’espoir de décrocher un meilleur emploi se sont vus confronter à une réalité à laquelle ils ne s’attendaient pas.

Rares sont le migrants algériens à travailler dans leur domaine d’études. Cela est principalement dû au fait que leurs diplômes d’origine ne sont pas reconnus par le Québec. Mais cette non-reconnaissance des diplômes apporte une autre problématique. En effet, l’exercice de certaines professions est réglementé par un ordre professionnel. Or, pour l’intégrer, les diplômes doivent être reconnus. Les médecins, les ingénieurs, les pharmaciens, les infirmières et les psychologues ne sont que quelques exemples de métiers régis par des ordres professionnels. Cette double inaccessibilité en décourage plus d’un à rester dans leur domaine.

Abderrahim Alachaher fait partie de ceux-là. Détenteur d’un doctorat français en génie civil et incapable de trouver un emploi en France, il s’aventure à Montréal. Mais un obstacle l’attendait. « À ma grande surprise, il fallait intégrer l’ordre des ingénieurs du Québec », se souvient-il. Comme sa formation lui permettait également d’enseigner dans les universités, il postule ensuite auprès de celles-ci, mais des diplômes canadiens lui sont demandés; les diplômes français n’étant pas reconnus. « Je n’avais aucune chance à moins de refaire toutes mes études. Alors j’ai oublié ma formation et je me suis recyclé dans le commerce », fait-il savoir. « Pour le moment, je ne regrette pas. Je travaille à mon compte. Je suis libre et autonome. Je suis maître de mes ressources. Je peux travailler toute la journée comme je peux ne pas travailler pendant toute une journée. Je peux engager des personnes qui travailleront pour moi, bref, je n’ai de compte à rendre à personne. C’est le vrai bonheur », s’exclame-t-il.

Recommencer à zéro

M. Alachaher est Montréalais depuis plus de 14 ans. Il est devenu le propriétaire du Marché Cordoba en 1999, tout juste un an après avoir immigré dans la métropole. C’est parce qu’il est arrivé au Québec avec quelques économies en poche qu’il a pu investir dans un commerce. Seulement, d’autres ne sont pas aussi prévoyants. En effet, plusieurs immigrants d’origine algérienne s’établissent à Montréal avec un diplôme et une expérience professionnelle sous la main, mais sans un sou de côté en cas d’échec dans leurs recherches d’emplois. Ils aimeraient eux aussi concrétiser d’autres projets professionnels, mais sans réserve d’argent, ils se retrouvent coincés. Ils se contentent donc d’un choix restreint. « Soit ils poursuivent leurs recherches d’emplois, soit ils s’inscrivent au bien-être social, soit ils travaillent au noir pour éviter de payer des impôts et des taxes. En général, ce sont les couples avec des enfants qui doivent aller jusque-là parce qu’ils ont beaucoup de dépenses », signale M. Alachaher.

Alachaher-Abderrahim-M-PB-cr1-1024x585.j

Le fondateur de l’association Le Petit Maghreb, Nacer Boudi est un ingénieur de troisième cycle en énergie solaire. Tout comme pour M. Alachaher, l’ordre des professionnels fut un obstacle infranchissable. Il ouvrit donc, lui aussi, un commerce. « Je me suis reconverti et je ne m’en plains pas. La réalité est ainsi », dit-il tout simplement. « Notre génération s’est retrouvée à devoir recommencer sa vie à zéro. Les médecins, les ingénieurs, tous ces gens de l’université ont dû pour la majorité se reconvertir en chauffeur de taxi ou en commerçant étant donné la non-reconnaissance des diplômes et l’inaccessibilité des ordres professionnels », explique M. Boudi. Il précise que la majorité de cette génération a des enfants et doit subvenir à leurs besoins, ce qui n’aida pas leur cause. « S’ils reprenaient leurs études à zéro, ils empilaient les dettes. Le choix était donc à la fois facile et imposé, c’est-à-dire qu’il valait mieux pour eux de créer leur propre emploi, tout en doublant leurs compétences. Ils se sont donc tournés vers les petits métiers comme chauffeurs de taxis, manufacturiers, commerçants, bouchers, etc. », indique-t-il. De leur côté, les femmes ont plutôt tendance à ouvrir une garderie.

Étudier à Montréal

En quittant l’Algérie pour Montréal, Abdenour, un Algérois de 33 ans a voulu mettre toutes les chances de son côté en y poursuivant ses études. Étudiant en ingénierie, il a choisi de suivre ses cours en anglais. « Il y a beaucoup d’opportunités d’emplois ici lorsqu’on est bilingue de langue française et anglaise », évoque-t-il. À vrai dire, Abdenour et les enfants d’origine algérienne nés au Canada auront davantage l’occasion de réaliser leurs objectifs professionnels, par le simple fait d’avoir mené à terme leurs études sur leur terre d’adoption. « Et il faut dire ce qu’il en est, c’est mieux pour nos enfants d’étudier ici, car l’enseignement est de meilleure qualité », affirme M. Boudi. Abdenour est d’ailleurs du même avis. « Je préfère étudier au Québec parce que la méthodologie est claire et structurée. Tout est dirigé pour que l’on réussisse, alors qu’en Algérie même le système scolaire est saboté », souligne-t-il.

Scolarisés, mais au chômage!

Les Algériens ont beau avoir un cursus scolaire plus complet que les Québécois, ils sont moins nombreux qu’eux sur le marché du travail. En effet, les membres de la communauté algérienne s’exposent à un taux de chômage trois fois plus élevé que celui des Québécois (20,1 % contre 7 %). « C’est vraiment dommage, car on se rend compte que la plupart des commerçants sont des gens hyper diplômés, mais qui ne trouvent pas de travail parce que leurs diplômes d’origines ne sont pas reconnus », confirme Anie Samson, maire de l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc Extension. Malgré ces embauches, Mme Samson souligne que l’orgueil, la fierté et l’indépendance des Algériens font en sorte qu’ils réussissent tout de même à s’intégrer sur le marché du travail.

Effectivement, la plupart des Algériens ne font pas marche arrière et s’adaptent. Ils n’ont pour la plupart pas d’autres choix que de vivre avec cette réalité et de résister. Mais pendant ce temps là, la matière grise des immigrés algériens n’est pas exploitée à bon escient par le Québec et cela pourrait engendrer d’importantes conséquences sur les générations futures de cette communauté. « Il ne faudra pas s’attendre à beaucoup de la part de nos enfants s’ils ne peuvent pas voir leurs parents travailler dans leur domaine, car tout cela est une forme de découragement indirect », soutient un immigrant algérien. Ce dernier enseignait au parascolaire dans son pays. Il est désormais employé d’une pharmacie, un endroit où il n’aurait jamais pensé travailler en s’installant à Montréal. « J’espérais de meilleures conditions de travail en venant ici », avoue-t-il sur un ton déçu.

Tous ne s’arrêtent pas à cette vision négative du futur de la nouvelle génération. Bien qu’il n’ait pas exercé le métier pour lequel il a étudié tant d’années, M. Alachaher a pu gérer un commerce. Il est convaincu que des parcours comme le sien peuvent être un modèle pour les enfants. « Je voulais réussir ma vie et malgré les obstacles, je crois que c’est le cas. Je veux transmettre cette réussite à mes enfants, car je veux qu’ils réussissent autant professionnellement que personnellement », mentionne-t-il.

Une perte pour le Québec

Tous ces Algériens qui ne travaillent pas dans leur domaine sont une perte pour le Québec. La barrière des ordres professionnels et la non-reconnaissance de leur diplôme d’origine les freinent. Cependant, M. Boudi croit qu’il est possible de trouver une solution plus efficace que de renvoyer tous ces Algériens sur les bancs d’école, car d’après lui, les ajustements à faire ne sont pas d’ordre théorique, mais d’ordre pratique.

Par exemple, pour les médecins, M. Boudi propose qu’on leur permette d’accomplir un stage au sein des hôpitaux afin de les entraîner dans les conditions de travail du Québec pendant une période donnée. Leurs compétences pratiques et théoriques pourraient ensuite faire l’objet d’une évaluation, puis selon les cas, d’une validation. M. Boudi suggère également que ces stages soient effectués dans les régions, là où c’est plus difficile de garder les médecins. « Un médecin, ça devrait travailler à l’hôpital, pas dans un commerce ou un taxi », fait-il remarquer.

Cette proposition pourrait être envisagée pour plusieurs autres professions et combler une pénurie de main-d’œuvre qui frappent de plein fouet divers secteurs, et ce, tout en réduisant le taux de chômage.

source : http://www.algerie-focus.com/blog/2013/02/06/quebec-dur-dur-pour-un-algerien-de-faire-valoir-son-diplome/

Merci pour cet article ! j'ai appris beaucoup de chose sur la situation des algériens à Montréal, en plus de problème de reconnaissance des diplômes algériens , il y a un facteur majeur à mon avis , c'est que l'état algérien n'est pas à la hauteur de diriger et de soutenir ces jeunes aussi diplômes dans un pays aussi vaste et riche, l'état algérien est complètement déconnecté de la situation des algériens dispersés dans le monde, car tout simplement et je le dis clairement l'Algérie est dirigé par des vieillards corrompus (experts en fraude des élections, détournements de l'argent de peuple) qui ont ruiné l'Algérie (simple exemple : sites officiaux sur le net HORS SERVICE!, des milliards $ détournés... ), mais aussi à la presse algériens achetés par le fric des algériens , cette presse de A à Z sont des " KHOBZIZSTE" c'est à dire des PAIN-ISTE (painiste!).

Courage mes compatriotes ! un jour notre cher pays verra la lumière et nous retournerons INCHALLAH .

  • Habitués
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Rares sont le migrants algériens à travailler dans leur domaine d’études. Cela est principalement dû au fait que leurs diplômes d’origine ne sont pas reconnus par le Québec. Mais cette non-reconnaissance des diplômes apporte une autre problématique. En effet, l’exercice de certaines professions est réglementé par un ordre professionnel. Or, pour l’intégrer, les diplômes doivent être reconnus.

C'est pas juste au Québec mais dans toutes les provinces canadiennes cette non-reconnaissance de beaucoup de diplômes acquis à l'étranger. Et effectivement, les immigrants devraient s'informer de ceci AVANT d'immigrer au Canada... pour voir si ça leur tente encore d'immigrer au Canada dans cette circonstance.

  • Habitués
Posté(e)

le problème ne touche pas que les Algériens..

mais avant d'immigrer, ils doivent se renseigner.c'est pas supposé être une 'surprise' une fois qu'ils sont arrivés ici, que leurs diplômes soient pas reconnu. ils auraient dû le savoir bien avant. il faut se renseigner... qu'on me dise pas : oui, mais immigration Canada ne m'a pas prévenu...

c'est aux immigrants de s'informer comme il faut sur leur métier ici, avant de débarquer.

si un médecin étranger , par exemple, avait su qu'il devrait faire d'autres études ici avant de pouvoir exercer, il aurait prévu le coup non? au lieu d'être chauffeur de taxi.. on critique beaucoup immigration canada, mais moi je dis qu'il faut bien préparer son immigration pour réussir.

je dis bravo aux gens qui se démerdent et qui trouvent le moyen d'être heureux, malgré que leur diplôme ne soit pas reconnu. ils se laissent pas abattre.

Automne, tu poses pas les vraies questions.

C'est quoi la différence entre un diplôme francais et un diplôme québecois. En plus, les Francais sont plus compétents que la plupart des Québecois. Prends le comme un fait. C'est juste la mafia des Ordres qui fait que leurs diplômes ne sont pas reconnus, comme également le cas du secteur de construction.

j'ai pas posé de question, j'ai donné mon opinion.

et toi, tu racontes encore n'importe quoi...

Posté(e)

le problème ne touche pas que les Algériens..

mais avant d'immigrer, ils doivent se renseigner.c'est pas supposé être une 'surprise' une fois qu'ils sont arrivés ici, que leurs diplômes soient pas reconnu. ils auraient dû le savoir bien avant. il faut se renseigner... qu'on me dise pas : oui, mais immigration Canada ne m'a pas prévenu...

c'est aux immigrants de s'informer comme il faut sur leur métier ici, avant de débarquer.

si un médecin étranger , par exemple, avait su qu'il devrait faire d'autres études ici avant de pouvoir exercer, il aurait prévu le coup non? au lieu d'être chauffeur de taxi.. on critique beaucoup immigration canada, mais moi je dis qu'il faut bien préparer son immigration pour réussir.

je dis bravo aux gens qui se démerdent et qui trouvent le moyen d'être heureux, malgré que leur diplôme ne soit pas reconnu. ils se laissent pas abattre.

Automne, tu poses pas les vraies questions.

C'est quoi la différence entre un diplôme francais et un diplôme québecois. En plus, les Francais sont plus compétents que la plupart des Québecois. Prends le comme un fait. C'est juste la mafia des Ordres qui fait que leurs diplômes ne sont pas reconnus, comme également le cas du secteur de construction.

j'ai pas posé de question, j'ai donné mon opinion.

et toi, tu racontes encore n'importe quoi...

Ah ok pardon, tu as pas posé de questions! C'est juste que je t'ai lu en diagonale. :blush2:

  • Habitués
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C'est pas juste au Québec mais dans toutes les provinces canadiennes cette non-reconnaissance de beaucoup de diplômes acquis à l'étranger. Et effectivement, les immigrants devraient s'informer de ceci AVANT d'immigrer au Canada... pour voir si ça leur tente encore d'immigrer au Canada dans cette circonstance.

C'est bien vrai! Aussi il n'y a pas nécessairement que les Algériens qui ne travaillent pas dans leur domaine initial, c'est globalement pareil pour beaucoup d'immigrants y compris des Francais.

  • Habitués
Posté(e)

C'est pas juste au Québec mais dans toutes les provinces canadiennes cette non-reconnaissance de beaucoup de diplômes acquis à l'étranger. Et effectivement, les immigrants devraient s'informer de ceci AVANT d'immigrer au Canada... pour voir si ça leur tente encore d'immigrer au Canada dans cette circonstance.

C'est bien vrai! Aussi il n'y a pas nécessairement que les Algériens qui ne travaillent pas dans leur domaine initial, c'est globalement pareil pour beaucoup d'immigrants y compris des Francais.

et aussi des canadiens selon les diplômes qu'ils ont!

  • Habitués
Posté(e)

le problème ne touche pas que les Algériens..

mais avant d'immigrer, ils doivent se renseigner.c'est pas supposé être une 'surprise' une fois qu'ils sont arrivés ici, que leurs diplômes soient pas reconnu. ils auraient dû le savoir bien avant. il faut se renseigner... qu'on me dise pas : oui, mais immigration Canada ne m'a pas prévenu...

c'est aux immigrants de s'informer comme il faut sur leur métier ici, avant de débarquer.

si un médecin étranger , par exemple, avait su qu'il devrait faire d'autres études ici avant de pouvoir exercer, il aurait prévu le coup non? au lieu d'être chauffeur de taxi.. on critique beaucoup immigration canada, mais moi je dis qu'il faut bien préparer son immigration pour réussir.

je dis bravo aux gens qui se démerdent et qui trouvent le moyen d'être heureux, malgré que leur diplôme ne soit pas reconnu. ils se laissent pas abattre.

Automne, tu poses pas les vraies questions.

C'est quoi la différence entre un diplôme francais et un diplôme québecois. En plus, les Francais sont plus compétents que la plupart des Québecois. Prends le comme un fait. C'est juste la mafia des Ordres qui fait que leurs diplômes ne sont pas reconnus, comme également le cas du secteur de construction.

ces pour mieux exploiter les diplomer pendant qu'ils reconnaisse les diplome ils t'emplois comme stagiaire ces moins payé

faut te dire que ça soit dans m'importe quel pays et que tu soit de m'importe quel nationalité ont ce feras exploitè ces le nouveau esclavage des temps moderne

  • Habitués
Posté(e)

Trouver un emploi dans son pays d’adoption n’est pas de tout repos. Malgré leurs diplômes, leurs expériences et leurs compétences, les Algériens qui ont immigré à Montréal avec l’espoir de décrocher un meilleur emploi se sont vus confronter à une réalité à laquelle ils ne s’attendaient pas.

Rares sont le migrants algériens à travailler dans leur domaine d’études. Cela est principalement dû au fait que leurs diplômes d’origine ne sont pas reconnus par le Québec. Mais cette non-reconnaissance des diplômes apporte une autre problématique. En effet, l’exercice de certaines professions est réglementé par un ordre professionnel. Or, pour l’intégrer, les diplômes doivent être reconnus. Les médecins, les ingénieurs, les pharmaciens, les infirmières et les psychologues ne sont que quelques exemples de métiers régis par des ordres professionnels. Cette double inaccessibilité en décourage plus d’un à rester dans leur domaine.

Abderrahim Alachaher fait partie de ceux-là. Détenteur d’un doctorat français en génie civil et incapable de trouver un emploi en France, il s’aventure à Montréal. Mais un obstacle l’attendait. « À ma grande surprise, il fallait intégrer l’ordre des ingénieurs du Québec », se souvient-il. Comme sa formation lui permettait également d’enseigner dans les universités, il postule ensuite auprès de celles-ci, mais des diplômes canadiens lui sont demandés; les diplômes français n’étant pas reconnus. « Je n’avais aucune chance à moins de refaire toutes mes études. Alors j’ai oublié ma formation et je me suis recyclé dans le commerce », fait-il savoir. « Pour le moment, je ne regrette pas. Je travaille à mon compte. Je suis libre et autonome. Je suis maître de mes ressources. Je peux travailler toute la journée comme je peux ne pas travailler pendant toute une journée. Je peux engager des personnes qui travailleront pour moi, bref, je n’ai de compte à rendre à personne. C’est le vrai bonheur », s’exclame-t-il.

Recommencer à zéro

M. Alachaher est Montréalais depuis plus de 14 ans. Il est devenu le propriétaire du Marché Cordoba en 1999, tout juste un an après avoir immigré dans la métropole. C’est parce qu’il est arrivé au Québec avec quelques économies en poche qu’il a pu investir dans un commerce. Seulement, d’autres ne sont pas aussi prévoyants. En effet, plusieurs immigrants d’origine algérienne s’établissent à Montréal avec un diplôme et une expérience professionnelle sous la main, mais sans un sou de côté en cas d’échec dans leurs recherches d’emplois. Ils aimeraient eux aussi concrétiser d’autres projets professionnels, mais sans réserve d’argent, ils se retrouvent coincés. Ils se contentent donc d’un choix restreint. « Soit ils poursuivent leurs recherches d’emplois, soit ils s’inscrivent au bien-être social, soit ils travaillent au noir pour éviter de payer des impôts et des taxes. En général, ce sont les couples avec des enfants qui doivent aller jusque-là parce qu’ils ont beaucoup de dépenses », signale M. Alachaher.

Alachaher-Abderrahim-M-PB-cr1-1024x585.j

Le fondateur de l’association Le Petit Maghreb, Nacer Boudi est un ingénieur de troisième cycle en énergie solaire. Tout comme pour M. Alachaher, l’ordre des professionnels fut un obstacle infranchissable. Il ouvrit donc, lui aussi, un commerce. « Je me suis reconverti et je ne m’en plains pas. La réalité est ainsi », dit-il tout simplement. « Notre génération s’est retrouvée à devoir recommencer sa vie à zéro. Les médecins, les ingénieurs, tous ces gens de l’université ont dû pour la majorité se reconvertir en chauffeur de taxi ou en commerçant étant donné la non-reconnaissance des diplômes et l’inaccessibilité des ordres professionnels », explique M. Boudi. Il précise que la majorité de cette génération a des enfants et doit subvenir à leurs besoins, ce qui n’aida pas leur cause. « S’ils reprenaient leurs études à zéro, ils empilaient les dettes. Le choix était donc à la fois facile et imposé, c’est-à-dire qu’il valait mieux pour eux de créer leur propre emploi, tout en doublant leurs compétences. Ils se sont donc tournés vers les petits métiers comme chauffeurs de taxis, manufacturiers, commerçants, bouchers, etc. », indique-t-il. De leur côté, les femmes ont plutôt tendance à ouvrir une garderie.

Étudier à Montréal

En quittant l’Algérie pour Montréal, Abdenour, un Algérois de 33 ans a voulu mettre toutes les chances de son côté en y poursuivant ses études. Étudiant en ingénierie, il a choisi de suivre ses cours en anglais. « Il y a beaucoup d’opportunités d’emplois ici lorsqu’on est bilingue de langue française et anglaise », évoque-t-il. À vrai dire, Abdenour et les enfants d’origine algérienne nés au Canada auront davantage l’occasion de réaliser leurs objectifs professionnels, par le simple fait d’avoir mené à terme leurs études sur leur terre d’adoption. « Et il faut dire ce qu’il en est, c’est mieux pour nos enfants d’étudier ici, car l’enseignement est de meilleure qualité », affirme M. Boudi. Abdenour est d’ailleurs du même avis. « Je préfère étudier au Québec parce que la méthodologie est claire et structurée. Tout est dirigé pour que l’on réussisse, alors qu’en Algérie même le système scolaire est saboté », souligne-t-il.

Scolarisés, mais au chômage!

Les Algériens ont beau avoir un cursus scolaire plus complet que les Québécois, ils sont moins nombreux qu’eux sur le marché du travail. En effet, les membres de la communauté algérienne s’exposent à un taux de chômage trois fois plus élevé que celui des Québécois (20,1 % contre 7 %). « C’est vraiment dommage, car on se rend compte que la plupart des commerçants sont des gens hyper diplômés, mais qui ne trouvent pas de travail parce que leurs diplômes d’origines ne sont pas reconnus », confirme Anie Samson, maire de l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc Extension. Malgré ces embauches, Mme Samson souligne que l’orgueil, la fierté et l’indépendance des Algériens font en sorte qu’ils réussissent tout de même à s’intégrer sur le marché du travail.

Effectivement, la plupart des Algériens ne font pas marche arrière et s’adaptent. Ils n’ont pour la plupart pas d’autres choix que de vivre avec cette réalité et de résister. Mais pendant ce temps là, la matière grise des immigrés algériens n’est pas exploitée à bon escient par le Québec et cela pourrait engendrer d’importantes conséquences sur les générations futures de cette communauté. « Il ne faudra pas s’attendre à beaucoup de la part de nos enfants s’ils ne peuvent pas voir leurs parents travailler dans leur domaine, car tout cela est une forme de découragement indirect », soutient un immigrant algérien. Ce dernier enseignait au parascolaire dans son pays. Il est désormais employé d’une pharmacie, un endroit où il n’aurait jamais pensé travailler en s’installant à Montréal. « J’espérais de meilleures conditions de travail en venant ici », avoue-t-il sur un ton déçu.

Tous ne s’arrêtent pas à cette vision négative du futur de la nouvelle génération. Bien qu’il n’ait pas exercé le métier pour lequel il a étudié tant d’années, M. Alachaher a pu gérer un commerce. Il est convaincu que des parcours comme le sien peuvent être un modèle pour les enfants. « Je voulais réussir ma vie et malgré les obstacles, je crois que c’est le cas. Je veux transmettre cette réussite à mes enfants, car je veux qu’ils réussissent autant professionnellement que personnellement », mentionne-t-il.

Une perte pour le Québec

Tous ces Algériens qui ne travaillent pas dans leur domaine sont une perte pour le Québec. La barrière des ordres professionnels et la non-reconnaissance de leur diplôme d’origine les freinent. Cependant, M. Boudi croit qu’il est possible de trouver une solution plus efficace que de renvoyer tous ces Algériens sur les bancs d’école, car d’après lui, les ajustements à faire ne sont pas d’ordre théorique, mais d’ordre pratique.

Par exemple, pour les médecins, M. Boudi propose qu’on leur permette d’accomplir un stage au sein des hôpitaux afin de les entraîner dans les conditions de travail du Québec pendant une période donnée. Leurs compétences pratiques et théoriques pourraient ensuite faire l’objet d’une évaluation, puis selon les cas, d’une validation. M. Boudi suggère également que ces stages soient effectués dans les régions, là où c’est plus difficile de garder les médecins. « Un médecin, ça devrait travailler à l’hôpital, pas dans un commerce ou un taxi », fait-il remarquer.

Cette proposition pourrait être envisagée pour plusieurs autres professions et combler une pénurie de main-d’œuvre qui frappent de plein fouet divers secteurs, et ce, tout en réduisant le taux de chômage.

source : http://www.algerie-focus.com/blog/2013/02/06/quebec-dur-dur-pour-un-algerien-de-faire-valoir-son-diplome/

bonjour,

es ce que le métier des banquiers est réglementé ou pas ?

merci pour votre retour

cdt

  • Habitués
Posté(e)

Trouver un emploi dans son pays d’adoption n’est pas de tout repos. Malgré leurs diplômes, leurs expériences et leurs compétences, les Algériens qui ont immigré à Montréal avec l’espoir de décrocher un meilleur emploi se sont vus confronter à une réalité à laquelle ils ne s’attendaient pas.

Rares sont le migrants algériens à travailler dans leur domaine d’études. Cela est principalement dû au fait que leurs diplômes d’origine ne sont pas reconnus par le Québec. Mais cette non-reconnaissance des diplômes apporte une autre problématique. En effet, l’exercice de certaines professions est réglementé par un ordre professionnel. Or, pour l’intégrer, les diplômes doivent être reconnus. Les médecins, les ingénieurs, les pharmaciens, les infirmières et les psychologues ne sont que quelques exemples de métiers régis par des ordres professionnels. Cette double inaccessibilité en décourage plus d’un à rester dans leur domaine.

Abderrahim Alachaher fait partie de ceux-là. Détenteur d’un doctorat français en génie civil et incapable de trouver un emploi en France, il s’aventure à Montréal. Mais un obstacle l’attendait. « À ma grande surprise, il fallait intégrer l’ordre des ingénieurs du Québec », se souvient-il. Comme sa formation lui permettait également d’enseigner dans les universités, il postule ensuite auprès de celles-ci, mais des diplômes canadiens lui sont demandés; les diplômes français n’étant pas reconnus. « Je n’avais aucune chance à moins de refaire toutes mes études. Alors j’ai oublié ma formation et je me suis recyclé dans le commerce », fait-il savoir. « Pour le moment, je ne regrette pas. Je travaille à mon compte. Je suis libre et autonome. Je suis maître de mes ressources. Je peux travailler toute la journée comme je peux ne pas travailler pendant toute une journée. Je peux engager des personnes qui travailleront pour moi, bref, je n’ai de compte à rendre à personne. C’est le vrai bonheur », s’exclame-t-il.

Recommencer à zéro

M. Alachaher est Montréalais depuis plus de 14 ans. Il est devenu le propriétaire du Marché Cordoba en 1999, tout juste un an après avoir immigré dans la métropole. C’est parce qu’il est arrivé au Québec avec quelques économies en poche qu’il a pu investir dans un commerce. Seulement, d’autres ne sont pas aussi prévoyants. En effet, plusieurs immigrants d’origine algérienne s’établissent à Montréal avec un diplôme et une expérience professionnelle sous la main, mais sans un sou de côté en cas d’échec dans leurs recherches d’emplois. Ils aimeraient eux aussi concrétiser d’autres projets professionnels, mais sans réserve d’argent, ils se retrouvent coincés. Ils se contentent donc d’un choix restreint. « Soit ils poursuivent leurs recherches d’emplois, soit ils s’inscrivent au bien-être social, soit ils travaillent au noir pour éviter de payer des impôts et des taxes. En général, ce sont les couples avec des enfants qui doivent aller jusque-là parce qu’ils ont beaucoup de dépenses », signale M. Alachaher.

Alachaher-Abderrahim-M-PB-cr1-1024x585.j

Le fondateur de l’association Le Petit Maghreb, Nacer Boudi est un ingénieur de troisième cycle en énergie solaire. Tout comme pour M. Alachaher, l’ordre des professionnels fut un obstacle infranchissable. Il ouvrit donc, lui aussi, un commerce. « Je me suis reconverti et je ne m’en plains pas. La réalité est ainsi », dit-il tout simplement. « Notre génération s’est retrouvée à devoir recommencer sa vie à zéro. Les médecins, les ingénieurs, tous ces gens de l’université ont dû pour la majorité se reconvertir en chauffeur de taxi ou en commerçant étant donné la non-reconnaissance des diplômes et l’inaccessibilité des ordres professionnels », explique M. Boudi. Il précise que la majorité de cette génération a des enfants et doit subvenir à leurs besoins, ce qui n’aida pas leur cause. « S’ils reprenaient leurs études à zéro, ils empilaient les dettes. Le choix était donc à la fois facile et imposé, c’est-à-dire qu’il valait mieux pour eux de créer leur propre emploi, tout en doublant leurs compétences. Ils se sont donc tournés vers les petits métiers comme chauffeurs de taxis, manufacturiers, commerçants, bouchers, etc. », indique-t-il. De leur côté, les femmes ont plutôt tendance à ouvrir une garderie.

Étudier à Montréal

En quittant l’Algérie pour Montréal, Abdenour, un Algérois de 33 ans a voulu mettre toutes les chances de son côté en y poursuivant ses études. Étudiant en ingénierie, il a choisi de suivre ses cours en anglais. « Il y a beaucoup d’opportunités d’emplois ici lorsqu’on est bilingue de langue française et anglaise », évoque-t-il. À vrai dire, Abdenour et les enfants d’origine algérienne nés au Canada auront davantage l’occasion de réaliser leurs objectifs professionnels, par le simple fait d’avoir mené à terme leurs études sur leur terre d’adoption. « Et il faut dire ce qu’il en est, c’est mieux pour nos enfants d’étudier ici, car l’enseignement est de meilleure qualité », affirme M. Boudi. Abdenour est d’ailleurs du même avis. « Je préfère étudier au Québec parce que la méthodologie est claire et structurée. Tout est dirigé pour que l’on réussisse, alors qu’en Algérie même le système scolaire est saboté », souligne-t-il.

Scolarisés, mais au chômage!

Les Algériens ont beau avoir un cursus scolaire plus complet que les Québécois, ils sont moins nombreux qu’eux sur le marché du travail. En effet, les membres de la communauté algérienne s’exposent à un taux de chômage trois fois plus élevé que celui des Québécois (20,1 % contre 7 %). « C’est vraiment dommage, car on se rend compte que la plupart des commerçants sont des gens hyper diplômés, mais qui ne trouvent pas de travail parce que leurs diplômes d’origines ne sont pas reconnus », confirme Anie Samson, maire de l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc Extension. Malgré ces embauches, Mme Samson souligne que l’orgueil, la fierté et l’indépendance des Algériens font en sorte qu’ils réussissent tout de même à s’intégrer sur le marché du travail.

Effectivement, la plupart des Algériens ne font pas marche arrière et s’adaptent. Ils n’ont pour la plupart pas d’autres choix que de vivre avec cette réalité et de résister. Mais pendant ce temps là, la matière grise des immigrés algériens n’est pas exploitée à bon escient par le Québec et cela pourrait engendrer d’importantes conséquences sur les générations futures de cette communauté. « Il ne faudra pas s’attendre à beaucoup de la part de nos enfants s’ils ne peuvent pas voir leurs parents travailler dans leur domaine, car tout cela est une forme de découragement indirect », soutient un immigrant algérien. Ce dernier enseignait au parascolaire dans son pays. Il est désormais employé d’une pharmacie, un endroit où il n’aurait jamais pensé travailler en s’installant à Montréal. « J’espérais de meilleures conditions de travail en venant ici », avoue-t-il sur un ton déçu.

Tous ne s’arrêtent pas à cette vision négative du futur de la nouvelle génération. Bien qu’il n’ait pas exercé le métier pour lequel il a étudié tant d’années, M. Alachaher a pu gérer un commerce. Il est convaincu que des parcours comme le sien peuvent être un modèle pour les enfants. « Je voulais réussir ma vie et malgré les obstacles, je crois que c’est le cas. Je veux transmettre cette réussite à mes enfants, car je veux qu’ils réussissent autant professionnellement que personnellement », mentionne-t-il.

Une perte pour le Québec

Tous ces Algériens qui ne travaillent pas dans leur domaine sont une perte pour le Québec. La barrière des ordres professionnels et la non-reconnaissance de leur diplôme d’origine les freinent. Cependant, M. Boudi croit qu’il est possible de trouver une solution plus efficace que de renvoyer tous ces Algériens sur les bancs d’école, car d’après lui, les ajustements à faire ne sont pas d’ordre théorique, mais d’ordre pratique.

Par exemple, pour les médecins, M. Boudi propose qu’on leur permette d’accomplir un stage au sein des hôpitaux afin de les entraîner dans les conditions de travail du Québec pendant une période donnée. Leurs compétences pratiques et théoriques pourraient ensuite faire l’objet d’une évaluation, puis selon les cas, d’une validation. M. Boudi suggère également que ces stages soient effectués dans les régions, là où c’est plus difficile de garder les médecins. « Un médecin, ça devrait travailler à l’hôpital, pas dans un commerce ou un taxi », fait-il remarquer.

Cette proposition pourrait être envisagée pour plusieurs autres professions et combler une pénurie de main-d’œuvre qui frappent de plein fouet divers secteurs, et ce, tout en réduisant le taux de chômage.

source : http://www.algerie-focus.com/blog/2013/02/06/quebec-dur-dur-pour-un-algerien-de-faire-valoir-son-diplome/

bonjour,

es ce que le métier des banquiers est réglementé ou pas ?

merci pour votre retour

cdt

L'article est souvent contradictoire. L'un dit que le système de formation en Algérie est saboté et l'autre dit que les médecins algériens devaient aller faire des stages en région au Québec. Donc un médecin algérien dont la formation est sabotée, irait se pratiquer en région; ce n'est pas grave ce ne sont que des personnes des régions qui seront les cobayes!

  • Habitués
Posté(e)

Trouver un emploi dans son pays d’adoption n’est pas de tout repos. Malgré leurs diplômes, leurs expériences et leurs compétences, les Algériens qui ont immigré à Montréal avec l’espoir de décrocher un meilleur emploi se sont vus confronter à une réalité à laquelle ils ne s’attendaient pas.

Rares sont le migrants algériens à travailler dans leur domaine d’études. Cela est principalement dû au fait que leurs diplômes d’origine ne sont pas reconnus par le Québec. Mais cette non-reconnaissance des diplômes apporte une autre problématique. En effet, l’exercice de certaines professions est réglementé par un ordre professionnel. Or, pour l’intégrer, les diplômes doivent être reconnus. Les médecins, les ingénieurs, les pharmaciens, les infirmières et les psychologues ne sont que quelques exemples de métiers régis par des ordres professionnels. Cette double inaccessibilité en décourage plus d’un à rester dans leur domaine.

Abderrahim Alachaher fait partie de ceux-là. Détenteur d’un doctorat français en génie civil et incapable de trouver un emploi en France, il s’aventure à Montréal. Mais un obstacle l’attendait. « À ma grande surprise, il fallait intégrer l’ordre des ingénieurs du Québec », se souvient-il. Comme sa formation lui permettait également d’enseigner dans les universités, il postule ensuite auprès de celles-ci, mais des diplômes canadiens lui sont demandés; les diplômes français n’étant pas reconnus. « Je n’avais aucune chance à moins de refaire toutes mes études. Alors j’ai oublié ma formation et je me suis recyclé dans le commerce », fait-il savoir. « Pour le moment, je ne regrette pas. Je travaille à mon compte. Je suis libre et autonome. Je suis maître de mes ressources. Je peux travailler toute la journée comme je peux ne pas travailler pendant toute une journée. Je peux engager des personnes qui travailleront pour moi, bref, je n’ai de compte à rendre à personne. C’est le vrai bonheur », s’exclame-t-il.

Recommencer à zéro

M. Alachaher est Montréalais depuis plus de 14 ans. Il est devenu le propriétaire du Marché Cordoba en 1999, tout juste un an après avoir immigré dans la métropole. C’est parce qu’il est arrivé au Québec avec quelques économies en poche qu’il a pu investir dans un commerce. Seulement, d’autres ne sont pas aussi prévoyants. En effet, plusieurs immigrants d’origine algérienne s’établissent à Montréal avec un diplôme et une expérience professionnelle sous la main, mais sans un sou de côté en cas d’échec dans leurs recherches d’emplois. Ils aimeraient eux aussi concrétiser d’autres projets professionnels, mais sans réserve d’argent, ils se retrouvent coincés. Ils se contentent donc d’un choix restreint. « Soit ils poursuivent leurs recherches d’emplois, soit ils s’inscrivent au bien-être social, soit ils travaillent au noir pour éviter de payer des impôts et des taxes. En général, ce sont les couples avec des enfants qui doivent aller jusque-là parce qu’ils ont beaucoup de dépenses », signale M. Alachaher.

Alachaher-Abderrahim-M-PB-cr1-1024x585.j

Le fondateur de l’association Le Petit Maghreb, Nacer Boudi est un ingénieur de troisième cycle en énergie solaire. Tout comme pour M. Alachaher, l’ordre des professionnels fut un obstacle infranchissable. Il ouvrit donc, lui aussi, un commerce. « Je me suis reconverti et je ne m’en plains pas. La réalité est ainsi », dit-il tout simplement. « Notre génération s’est retrouvée à devoir recommencer sa vie à zéro. Les médecins, les ingénieurs, tous ces gens de l’université ont dû pour la majorité se reconvertir en chauffeur de taxi ou en commerçant étant donné la non-reconnaissance des diplômes et l’inaccessibilité des ordres professionnels », explique M. Boudi. Il précise que la majorité de cette génération a des enfants et doit subvenir à leurs besoins, ce qui n’aida pas leur cause. « S’ils reprenaient leurs études à zéro, ils empilaient les dettes. Le choix était donc à la fois facile et imposé, c’est-à-dire qu’il valait mieux pour eux de créer leur propre emploi, tout en doublant leurs compétences. Ils se sont donc tournés vers les petits métiers comme chauffeurs de taxis, manufacturiers, commerçants, bouchers, etc. », indique-t-il. De leur côté, les femmes ont plutôt tendance à ouvrir une garderie.

Étudier à Montréal

En quittant l’Algérie pour Montréal, Abdenour, un Algérois de 33 ans a voulu mettre toutes les chances de son côté en y poursuivant ses études. Étudiant en ingénierie, il a choisi de suivre ses cours en anglais. « Il y a beaucoup d’opportunités d’emplois ici lorsqu’on est bilingue de langue française et anglaise », évoque-t-il. À vrai dire, Abdenour et les enfants d’origine algérienne nés au Canada auront davantage l’occasion de réaliser leurs objectifs professionnels, par le simple fait d’avoir mené à terme leurs études sur leur terre d’adoption. « Et il faut dire ce qu’il en est, c’est mieux pour nos enfants d’étudier ici, car l’enseignement est de meilleure qualité », affirme M. Boudi. Abdenour est d’ailleurs du même avis. « Je préfère étudier au Québec parce que la méthodologie est claire et structurée. Tout est dirigé pour que l’on réussisse, alors qu’en Algérie même le système scolaire est saboté », souligne-t-il.

Scolarisés, mais au chômage!

Les Algériens ont beau avoir un cursus scolaire plus complet que les Québécois, ils sont moins nombreux qu’eux sur le marché du travail. En effet, les membres de la communauté algérienne s’exposent à un taux de chômage trois fois plus élevé que celui des Québécois (20,1 % contre 7 %). « C’est vraiment dommage, car on se rend compte que la plupart des commerçants sont des gens hyper diplômés, mais qui ne trouvent pas de travail parce que leurs diplômes d’origines ne sont pas reconnus », confirme Anie Samson, maire de l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc Extension. Malgré ces embauches, Mme Samson souligne que l’orgueil, la fierté et l’indépendance des Algériens font en sorte qu’ils réussissent tout de même à s’intégrer sur le marché du travail.

Effectivement, la plupart des Algériens ne font pas marche arrière et s’adaptent. Ils n’ont pour la plupart pas d’autres choix que de vivre avec cette réalité et de résister. Mais pendant ce temps là, la matière grise des immigrés algériens n’est pas exploitée à bon escient par le Québec et cela pourrait engendrer d’importantes conséquences sur les générations futures de cette communauté. « Il ne faudra pas s’attendre à beaucoup de la part de nos enfants s’ils ne peuvent pas voir leurs parents travailler dans leur domaine, car tout cela est une forme de découragement indirect », soutient un immigrant algérien. Ce dernier enseignait au parascolaire dans son pays. Il est désormais employé d’une pharmacie, un endroit où il n’aurait jamais pensé travailler en s’installant à Montréal. « J’espérais de meilleures conditions de travail en venant ici », avoue-t-il sur un ton déçu.

Tous ne s’arrêtent pas à cette vision négative du futur de la nouvelle génération. Bien qu’il n’ait pas exercé le métier pour lequel il a étudié tant d’années, M. Alachaher a pu gérer un commerce. Il est convaincu que des parcours comme le sien peuvent être un modèle pour les enfants. « Je voulais réussir ma vie et malgré les obstacles, je crois que c’est le cas. Je veux transmettre cette réussite à mes enfants, car je veux qu’ils réussissent autant professionnellement que personnellement », mentionne-t-il.

Une perte pour le Québec

Tous ces Algériens qui ne travaillent pas dans leur domaine sont une perte pour le Québec. La barrière des ordres professionnels et la non-reconnaissance de leur diplôme d’origine les freinent. Cependant, M. Boudi croit qu’il est possible de trouver une solution plus efficace que de renvoyer tous ces Algériens sur les bancs d’école, car d’après lui, les ajustements à faire ne sont pas d’ordre théorique, mais d’ordre pratique.

Par exemple, pour les médecins, M. Boudi propose qu’on leur permette d’accomplir un stage au sein des hôpitaux afin de les entraîner dans les conditions de travail du Québec pendant une période donnée. Leurs compétences pratiques et théoriques pourraient ensuite faire l’objet d’une évaluation, puis selon les cas, d’une validation. M. Boudi suggère également que ces stages soient effectués dans les régions, là où c’est plus difficile de garder les médecins. « Un médecin, ça devrait travailler à l’hôpital, pas dans un commerce ou un taxi », fait-il remarquer.

Cette proposition pourrait être envisagée pour plusieurs autres professions et combler une pénurie de main-d’œuvre qui frappent de plein fouet divers secteurs, et ce, tout en réduisant le taux de chômage.

source : http://www.algerie-focus.com/blog/2013/02/06/quebec-dur-dur-pour-un-algerien-de-faire-valoir-son-diplome/

bonjour,

es ce que le métier des banquiers est réglementé ou pas ?

merci pour votre retour

cdt

Tu entends quoi par banquier (poste). Ici dans les banques il y a différents types de fonction (caissier, directeur de compte, etc.)

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Posté(e) (modifié)

Si vous avez regardé ce enuméro de CAPITAL sur M6 :

QUEBEC L'ELDORADO DE L'EMPLOI

Vous comprendrez que non seulement les algériens qui sont confrontés à ce problème de la non reconnaissance des diplômes dits "HORS QUEBEC" on voit clairement que les français le vivent aussi et ce malgré "les rapprochements très proches". C'est vous avez bien compris l'objectif de cette démarche qui fait appel à une population qui doit satisfaire des critères draconiens :

  • Bonne maitrise de la langue de Molière et de l'anglais et au sujet de l'anglais il faut pas s'attendre à de grandes choses dans un coin où l'anglais règne.
  • Niveau de scolarité élevé.
  • Condition d'age (On cherche des profils jeunes).
  • Bonne état de santé phsyique (A quoi sert de faire venir des gens malades qui constitueront une charge à la caisse d'assurance sociale et on se souvient bien du couple coréen qui devait quitter le Québec car leur enfant est malade à lire ici).

Après tout vous allez comprendre que le Québec est à l'affût d'une main d'oeuvre d'excellence mais il se trouve face à des profiles bien instruits et qui malheureusement sont coincés entre le marteau et l'enclume. Au Québec nous avons la matière grise mais ce qui'il nous manque et qui nous frappe de plein fouet c'est la pénurie des muscles, les bras n'est-ce pas Laurent.

Pour cela il faut prévoir une inscription à la fac ou au Cegep pour pouvoir au moins valider ses acquis sinon y a que les jobbines qui vous attendront. Et là les gens quittent Le Québec en allant vers l'ouest en Alberta, Manitoba, CB.

Modifié par noor87
  • Habitués
Posté(e)

Trouver un emploi dans son pays d’adoption n’est pas de tout repos. Malgré leurs diplômes, leurs expériences et leurs compétences, les Algériens qui ont immigré à Montréal avec l’espoir de décrocher un meilleur emploi se sont vus confronter à une réalité à laquelle ils ne s’attendaient pas.

Rares sont le migrants algériens à travailler dans leur domaine d’études. Cela est principalement dû au fait que leurs diplômes d’origine ne sont pas reconnus par le Québec. Mais cette non-reconnaissance des diplômes apporte une autre problématique. En effet, l’exercice de certaines professions est réglementé par un ordre professionnel. Or, pour l’intégrer, les diplômes doivent être reconnus. Les médecins, les ingénieurs, les pharmaciens, les infirmières et les psychologues ne sont que quelques exemples de métiers régis par des ordres professionnels. Cette double inaccessibilité en décourage plus d’un à rester dans leur domaine.

Abderrahim Alachaher fait partie de ceux-là. Détenteur d’un doctorat français en génie civil et incapable de trouver un emploi en France, il s’aventure à Montréal. Mais un obstacle l’attendait. « À ma grande surprise, il fallait intégrer l’ordre des ingénieurs du Québec », se souvient-il. Comme sa formation lui permettait également d’enseigner dans les universités, il postule ensuite auprès de celles-ci, mais des diplômes canadiens lui sont demandés; les diplômes français n’étant pas reconnus. « Je n’avais aucune chance à moins de refaire toutes mes études. Alors j’ai oublié ma formation et je me suis recyclé dans le commerce », fait-il savoir. « Pour le moment, je ne regrette pas. Je travaille à mon compte. Je suis libre et autonome. Je suis maître de mes ressources. Je peux travailler toute la journée comme je peux ne pas travailler pendant toute une journée. Je peux engager des personnes qui travailleront pour moi, bref, je n’ai de compte à rendre à personne. C’est le vrai bonheur », s’exclame-t-il.

Recommencer à zéro

M. Alachaher est Montréalais depuis plus de 14 ans. Il est devenu le propriétaire du Marché Cordoba en 1999, tout juste un an après avoir immigré dans la métropole. C’est parce qu’il est arrivé au Québec avec quelques économies en poche qu’il a pu investir dans un commerce. Seulement, d’autres ne sont pas aussi prévoyants. En effet, plusieurs immigrants d’origine algérienne s’établissent à Montréal avec un diplôme et une expérience professionnelle sous la main, mais sans un sou de côté en cas d’échec dans leurs recherches d’emplois. Ils aimeraient eux aussi concrétiser d’autres projets professionnels, mais sans réserve d’argent, ils se retrouvent coincés. Ils se contentent donc d’un choix restreint. « Soit ils poursuivent leurs recherches d’emplois, soit ils s’inscrivent au bien-être social, soit ils travaillent au noir pour éviter de payer des impôts et des taxes. En général, ce sont les couples avec des enfants qui doivent aller jusque-là parce qu’ils ont beaucoup de dépenses », signale M. Alachaher.

Alachaher-Abderrahim-M-PB-cr1-1024x585.j

Le fondateur de l’association Le Petit Maghreb, Nacer Boudi est un ingénieur de troisième cycle en énergie solaire. Tout comme pour M. Alachaher, l’ordre des professionnels fut un obstacle infranchissable. Il ouvrit donc, lui aussi, un commerce. « Je me suis reconverti et je ne m’en plains pas. La réalité est ainsi », dit-il tout simplement. « Notre génération s’est retrouvée à devoir recommencer sa vie à zéro. Les médecins, les ingénieurs, tous ces gens de l’université ont dû pour la majorité se reconvertir en chauffeur de taxi ou en commerçant étant donné la non-reconnaissance des diplômes et l’inaccessibilité des ordres professionnels », explique M. Boudi. Il précise que la majorité de cette génération a des enfants et doit subvenir à leurs besoins, ce qui n’aida pas leur cause. « S’ils reprenaient leurs études à zéro, ils empilaient les dettes. Le choix était donc à la fois facile et imposé, c’est-à-dire qu’il valait mieux pour eux de créer leur propre emploi, tout en doublant leurs compétences. Ils se sont donc tournés vers les petits métiers comme chauffeurs de taxis, manufacturiers, commerçants, bouchers, etc. », indique-t-il. De leur côté, les femmes ont plutôt tendance à ouvrir une garderie.

Étudier à Montréal

En quittant l’Algérie pour Montréal, Abdenour, un Algérois de 33 ans a voulu mettre toutes les chances de son côté en y poursuivant ses études. Étudiant en ingénierie, il a choisi de suivre ses cours en anglais. « Il y a beaucoup d’opportunités d’emplois ici lorsqu’on est bilingue de langue française et anglaise », évoque-t-il. À vrai dire, Abdenour et les enfants d’origine algérienne nés au Canada auront davantage l’occasion de réaliser leurs objectifs professionnels, par le simple fait d’avoir mené à terme leurs études sur leur terre d’adoption. « Et il faut dire ce qu’il en est, c’est mieux pour nos enfants d’étudier ici, car l’enseignement est de meilleure qualité », affirme M. Boudi. Abdenour est d’ailleurs du même avis. « Je préfère étudier au Québec parce que la méthodologie est claire et structurée. Tout est dirigé pour que l’on réussisse, alors qu’en Algérie même le système scolaire est saboté », souligne-t-il.

Scolarisés, mais au chômage!

Les Algériens ont beau avoir un cursus scolaire plus complet que les Québécois, ils sont moins nombreux qu’eux sur le marché du travail. En effet, les membres de la communauté algérienne s’exposent à un taux de chômage trois fois plus élevé que celui des Québécois (20,1 % contre 7 %). « C’est vraiment dommage, car on se rend compte que la plupart des commerçants sont des gens hyper diplômés, mais qui ne trouvent pas de travail parce que leurs diplômes d’origines ne sont pas reconnus », confirme Anie Samson, maire de l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc Extension. Malgré ces embauches, Mme Samson souligne que l’orgueil, la fierté et l’indépendance des Algériens font en sorte qu’ils réussissent tout de même à s’intégrer sur le marché du travail.

Effectivement, la plupart des Algériens ne font pas marche arrière et s’adaptent. Ils n’ont pour la plupart pas d’autres choix que de vivre avec cette réalité et de résister. Mais pendant ce temps là, la matière grise des immigrés algériens n’est pas exploitée à bon escient par le Québec et cela pourrait engendrer d’importantes conséquences sur les générations futures de cette communauté. « Il ne faudra pas s’attendre à beaucoup de la part de nos enfants s’ils ne peuvent pas voir leurs parents travailler dans leur domaine, car tout cela est une forme de découragement indirect », soutient un immigrant algérien. Ce dernier enseignait au parascolaire dans son pays. Il est désormais employé d’une pharmacie, un endroit où il n’aurait jamais pensé travailler en s’installant à Montréal. « J’espérais de meilleures conditions de travail en venant ici », avoue-t-il sur un ton déçu.

Tous ne s’arrêtent pas à cette vision négative du futur de la nouvelle génération. Bien qu’il n’ait pas exercé le métier pour lequel il a étudié tant d’années, M. Alachaher a pu gérer un commerce. Il est convaincu que des parcours comme le sien peuvent être un modèle pour les enfants. « Je voulais réussir ma vie et malgré les obstacles, je crois que c’est le cas. Je veux transmettre cette réussite à mes enfants, car je veux qu’ils réussissent autant professionnellement que personnellement », mentionne-t-il.

Une perte pour le Québec

Tous ces Algériens qui ne travaillent pas dans leur domaine sont une perte pour le Québec. La barrière des ordres professionnels et la non-reconnaissance de leur diplôme d’origine les freinent. Cependant, M. Boudi croit qu’il est possible de trouver une solution plus efficace que de renvoyer tous ces Algériens sur les bancs d’école, car d’après lui, les ajustements à faire ne sont pas d’ordre théorique, mais d’ordre pratique.

Par exemple, pour les médecins, M. Boudi propose qu’on leur permette d’accomplir un stage au sein des hôpitaux afin de les entraîner dans les conditions de travail du Québec pendant une période donnée. Leurs compétences pratiques et théoriques pourraient ensuite faire l’objet d’une évaluation, puis selon les cas, d’une validation. M. Boudi suggère également que ces stages soient effectués dans les régions, là où c’est plus difficile de garder les médecins. « Un médecin, ça devrait travailler à l’hôpital, pas dans un commerce ou un taxi », fait-il remarquer.

Cette proposition pourrait être envisagée pour plusieurs autres professions et combler une pénurie de main-d’œuvre qui frappent de plein fouet divers secteurs, et ce, tout en réduisant le taux de chômage.

source : http://www.algerie-focus.com/blog/2013/02/06/quebec-dur-dur-pour-un-algerien-de-faire-valoir-son-diplome/

bonjour,

es ce que le métier des banquiers est réglementé ou pas ?

merci pour votre retour

cdt

Tu entends quoi par banquier (poste). Ici dans les banques il y a différents types de fonction (caissier, directeur de compte, etc.)

bonjour,

c'est gentille de m'avoir répondu , j'ai une expérience de 12 ans dans le métier de banque de détail actuellement et depuis 13 mois j'occupe un poste de directeur d'agence dans une banque française en Algérie.

cdt

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Trouver un emploi dans son pays d’adoption n’est pas de tout repos. Malgré leurs diplômes, leurs expériences et leurs compétences, les Algériens qui ont immigré à Montréal avec l’espoir de décrocher un meilleur emploi se sont vus confronter à une réalité à laquelle ils ne s’attendaient pas.

Rares sont le migrants algériens à travailler dans leur domaine d’études. Cela est principalement dû au fait que leurs diplômes d’origine ne sont pas reconnus par le Québec. Mais cette non-reconnaissance des diplômes apporte une autre problématique. En effet, l’exercice de certaines professions est réglementé par un ordre professionnel. Or, pour l’intégrer, les diplômes doivent être reconnus. Les médecins, les ingénieurs, les pharmaciens, les infirmières et les psychologues ne sont que quelques exemples de métiers régis par des ordres professionnels. Cette double inaccessibilité en décourage plus d’un à rester dans leur domaine.

Abderrahim Alachaher fait partie de ceux-là. Détenteur d’un doctorat français en génie civil et incapable de trouver un emploi en France, il s’aventure à Montréal. Mais un obstacle l’attendait. « À ma grande surprise, il fallait intégrer l’ordre des ingénieurs du Québec », se souvient-il. Comme sa formation lui permettait également d’enseigner dans les universités, il postule ensuite auprès de celles-ci, mais des diplômes canadiens lui sont demandés; les diplômes français n’étant pas reconnus. « Je n’avais aucune chance à moins de refaire toutes mes études. Alors j’ai oublié ma formation et je me suis recyclé dans le commerce », fait-il savoir. « Pour le moment, je ne regrette pas. Je travaille à mon compte. Je suis libre et autonome. Je suis maître de mes ressources. Je peux travailler toute la journée comme je peux ne pas travailler pendant toute une journée. Je peux engager des personnes qui travailleront pour moi, bref, je n’ai de compte à rendre à personne. C’est le vrai bonheur », s’exclame-t-il.

Recommencer à zéro

M. Alachaher est Montréalais depuis plus de 14 ans. Il est devenu le propriétaire du Marché Cordoba en 1999, tout juste un an après avoir immigré dans la métropole. C’est parce qu’il est arrivé au Québec avec quelques économies en poche qu’il a pu investir dans un commerce. Seulement, d’autres ne sont pas aussi prévoyants. En effet, plusieurs immigrants d’origine algérienne s’établissent à Montréal avec un diplôme et une expérience professionnelle sous la main, mais sans un sou de côté en cas d’échec dans leurs recherches d’emplois. Ils aimeraient eux aussi concrétiser d’autres projets professionnels, mais sans réserve d’argent, ils se retrouvent coincés. Ils se contentent donc d’un choix restreint. « Soit ils poursuivent leurs recherches d’emplois, soit ils s’inscrivent au bien-être social, soit ils travaillent au noir pour éviter de payer des impôts et des taxes. En général, ce sont les couples avec des enfants qui doivent aller jusque-là parce qu’ils ont beaucoup de dépenses », signale M. Alachaher.

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Le fondateur de l’association Le Petit Maghreb, Nacer Boudi est un ingénieur de troisième cycle en énergie solaire. Tout comme pour M. Alachaher, l’ordre des professionnels fut un obstacle infranchissable. Il ouvrit donc, lui aussi, un commerce. « Je me suis reconverti et je ne m’en plains pas. La réalité est ainsi », dit-il tout simplement. « Notre génération s’est retrouvée à devoir recommencer sa vie à zéro. Les médecins, les ingénieurs, tous ces gens de l’université ont dû pour la majorité se reconvertir en chauffeur de taxi ou en commerçant étant donné la non-reconnaissance des diplômes et l’inaccessibilité des ordres professionnels », explique M. Boudi. Il précise que la majorité de cette génération a des enfants et doit subvenir à leurs besoins, ce qui n’aida pas leur cause. « S’ils reprenaient leurs études à zéro, ils empilaient les dettes. Le choix était donc à la fois facile et imposé, c’est-à-dire qu’il valait mieux pour eux de créer leur propre emploi, tout en doublant leurs compétences. Ils se sont donc tournés vers les petits métiers comme chauffeurs de taxis, manufacturiers, commerçants, bouchers, etc. », indique-t-il. De leur côté, les femmes ont plutôt tendance à ouvrir une garderie.

Étudier à Montréal

En quittant l’Algérie pour Montréal, Abdenour, un Algérois de 33 ans a voulu mettre toutes les chances de son côté en y poursuivant ses études. Étudiant en ingénierie, il a choisi de suivre ses cours en anglais. « Il y a beaucoup d’opportunités d’emplois ici lorsqu’on est bilingue de langue française et anglaise », évoque-t-il. À vrai dire, Abdenour et les enfants d’origine algérienne nés au Canada auront davantage l’occasion de réaliser leurs objectifs professionnels, par le simple fait d’avoir mené à terme leurs études sur leur terre d’adoption. « Et il faut dire ce qu’il en est, c’est mieux pour nos enfants d’étudier ici, car l’enseignement est de meilleure qualité », affirme M. Boudi. Abdenour est d’ailleurs du même avis. « Je préfère étudier au Québec parce que la méthodologie est claire et structurée. Tout est dirigé pour que l’on réussisse, alors qu’en Algérie même le système scolaire est saboté », souligne-t-il.

Scolarisés, mais au chômage!

Les Algériens ont beau avoir un cursus scolaire plus complet que les Québécois, ils sont moins nombreux qu’eux sur le marché du travail. En effet, les membres de la communauté algérienne s’exposent à un taux de chômage trois fois plus élevé que celui des Québécois (20,1 % contre 7 %). « C’est vraiment dommage, car on se rend compte que la plupart des commerçants sont des gens hyper diplômés, mais qui ne trouvent pas de travail parce que leurs diplômes d’origines ne sont pas reconnus », confirme Anie Samson, maire de l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc Extension. Malgré ces embauches, Mme Samson souligne que l’orgueil, la fierté et l’indépendance des Algériens font en sorte qu’ils réussissent tout de même à s’intégrer sur le marché du travail.

Effectivement, la plupart des Algériens ne font pas marche arrière et s’adaptent. Ils n’ont pour la plupart pas d’autres choix que de vivre avec cette réalité et de résister. Mais pendant ce temps là, la matière grise des immigrés algériens n’est pas exploitée à bon escient par le Québec et cela pourrait engendrer d’importantes conséquences sur les générations futures de cette communauté. « Il ne faudra pas s’attendre à beaucoup de la part de nos enfants s’ils ne peuvent pas voir leurs parents travailler dans leur domaine, car tout cela est une forme de découragement indirect », soutient un immigrant algérien. Ce dernier enseignait au parascolaire dans son pays. Il est désormais employé d’une pharmacie, un endroit où il n’aurait jamais pensé travailler en s’installant à Montréal. « J’espérais de meilleures conditions de travail en venant ici », avoue-t-il sur un ton déçu.

Tous ne s’arrêtent pas à cette vision négative du futur de la nouvelle génération. Bien qu’il n’ait pas exercé le métier pour lequel il a étudié tant d’années, M. Alachaher a pu gérer un commerce. Il est convaincu que des parcours comme le sien peuvent être un modèle pour les enfants. « Je voulais réussir ma vie et malgré les obstacles, je crois que c’est le cas. Je veux transmettre cette réussite à mes enfants, car je veux qu’ils réussissent autant professionnellement que personnellement », mentionne-t-il.

Une perte pour le Québec

Tous ces Algériens qui ne travaillent pas dans leur domaine sont une perte pour le Québec. La barrière des ordres professionnels et la non-reconnaissance de leur diplôme d’origine les freinent. Cependant, M. Boudi croit qu’il est possible de trouver une solution plus efficace que de renvoyer tous ces Algériens sur les bancs d’école, car d’après lui, les ajustements à faire ne sont pas d’ordre théorique, mais d’ordre pratique.

Par exemple, pour les médecins, M. Boudi propose qu’on leur permette d’accomplir un stage au sein des hôpitaux afin de les entraîner dans les conditions de travail du Québec pendant une période donnée. Leurs compétences pratiques et théoriques pourraient ensuite faire l’objet d’une évaluation, puis selon les cas, d’une validation. M. Boudi suggère également que ces stages soient effectués dans les régions, là où c’est plus difficile de garder les médecins. « Un médecin, ça devrait travailler à l’hôpital, pas dans un commerce ou un taxi », fait-il remarquer.

Cette proposition pourrait être envisagée pour plusieurs autres professions et combler une pénurie de main-d’œuvre qui frappent de plein fouet divers secteurs, et ce, tout en réduisant le taux de chômage.

source : http://www.algerie-focus.com/blog/2013/02/06/quebec-dur-dur-pour-un-algerien-de-faire-valoir-son-diplome/

bonjour,

es ce que le métier des banquiers est réglementé ou pas ?

merci pour votre retour

cdt

Tu entends quoi par banquier (poste). Ici dans les banques il y a différents types de fonction (caissier, directeur de compte, etc.)

bonjour,

c'est gentille de m'avoir répondu , j'ai une expérience de 12 ans dans le métier de banque de détail actuellement et depuis 13 mois j'occupe un poste de directeur d'agence dans une banque française en Algérie.

cdt

Non il n'y a pas d'Ordre professionnel à moins que le poste exige une formation particulière tel que par exemple CA (comptable agréé (expert comptable)). Regarde les offres d'emploi de Desjardins (Caisse populaire) http://www.desjardins.com/fr/a_propos/carrieres/ ou de la Banque Nationale http://www.bnc.ca/bnc/cda/productfamily/0,1590,divId-2_langId-2_navCode-10732,00.html cela te donnera une idée!

Posté(e)

J'ajoute que la "non-reconnaissance" des diplômes c'est pas seulement entre "pays"..aussi entre provinces..

  • Habitués
Posté(e)

J'ajoute que la "non-reconnaissance" des diplômes c'est pas seulement entre "pays"..aussi entre provinces..

Non, en général un diplome d'une province Canadienne n'aura pas trop de soucis à etre reconnu dans une autre, meme s'il est vrai que chaque province a ses propres critères. Les difficultés se retrouvent surtout pour les diplomes d'écoles privées Canadiennes.

Posté(e) (modifié)

Je connais quelqu'un qui m'a dit qu'elle a vu son certificat de techinicienne informatique obtenu au quebec passer d'un statut de 2 ans d'étude a temps plein a 2 mois en arrivant en Ontario.

Y a petit gueguerre administrative entre provinces parfois a ce qui parait. Et je pense même une discrimination francophone, anglophone...

D'ailleurs je me pose la question pour mes études d'ingé a Laval. Je sais que le diplôme est reconnu par l'ordre du québec, qu'en est-il des autres provinces ?

Modifié par Jeremy971

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