Le bilan des enfants de Rayan

[Laurent]

Notre chroniqueur de Québec nous parle de l'intégration et le bilan de ses enfants.

Bonne lecture !

[macipsa13]

Et ben, un grand merci à toi "Rayan"!

J'ai adoré lire ta chronique

Bonne continuation.

[bencoudonc]

Comme toujours, un vrai plaisir de te lire, Rayan.

[Invité]

Merci Rayan pour ce texte très intéressant et ce partage d'un petit (grand) bout de vie.

J'avoue que j'au sursauté en lisant l'histoire du Ritalin ! Décidément, on croit que c'est la panacée ici. Mais en fait, on voudrait des enfants sages comme des images.

Cette inquiétude face à l'enfant qui travaille tout en étant aux études m'a aussi touchée, car ma fille arrive à cet âge et voudrait travailler l'été prochain. Ça ne me rajeunit pas non plus !

[rayan]

Et ben, un grand merci à toi "Rayan"!

J'ai adoré lire ta chronique

Bonne continuation.

Merci Macipsa13. Content que tout se déroule bien pour votre installation ta blonde et toi. Bonne continuation.

Comme toujours, un vrai plaisir de te lire, Rayan.

Merci Bencoudonc. Tu sais que c'est réciproque.

Merci Rayan pour ce texte très intéressant et ce partage d'un petit (grand) bout de vie.

J'avoue que j'au sursauté en lisant l'histoire du Ritalin ! Décidément, on croit que c'est la panacée ici. Mais en fait, on voudrait des enfants sages comme des images.

Cette inquiétude face à l'enfant qui travaille tout en étant aux études m'a aussi touchée, car ma fille arrive à cet âge et voudrait travailler l'été prochain. Ça ne me rajeunit pas non plus

Merci Ensaimada. Nous avons les mêmes appréhensions.

[Bouclette]

Salut Ryan,

je me joins au concert de félicitations.

Ta chronique est touchante et très réaliste à la fois.

Je sens que ce temps passé au Québec t'a permis de réaliser ainsi qu'à tes enfants un épanouissement certain et je vous souhaite de continuer ainsi sur le chemin de la réalisation de soi.

Par contre, le Ritalin je trouve que c'est une drogue, une solution facile que d'ailleurs tu soulignes bien et que l'on devrait bannir définitivement des écoles.

[Invité]

Merci pour ta chronique ..... quant à moi, je ne suis plus autant optimiste que toi ... le temps changera peut être les choses

[Zemida]

Merci Rayan pour cette belle chronique !

C'est toujours un réel plaisir de te lire ...

[Sofiane Quebec]

Merci Rayan pour cette chronique très intéressante, surtout pour nous qui immigrons avec des enfants...

[assialand]

merci rayan pour ce témoignage, j'avoue que c'est ma principale préoccupation vu que je pars bientôt avec 03 bambins, et je ne dirais pas que je pars seulement pour eux, mais un peu pour moi aussi...j'espère qu'ils pourront s'épanouir là-bas ..je le dis avec beaucoup d'appréhensions surtout l'histoire du ritalin, moi qui donnes des médicaments rarement et dans des cas extrêmes ça me fait trop peur, mais j'imagine quand a le droit de refuser bien sûr???

je dirais qu'ici en Algérie, (ma propre expérience) il est tout aussi difficile de donner une bonne éducation à ses enfants (fille ou garçon),

bonne continuation pour tes enfants, qu'un jour tu puisses en être fièr et que ton sacrifice sera bien récompensé ( au passage mes salutations à la maman)

[rayan]

Merci Bouclette, Michelle, Zemida, Sofiane Québec et Assialand pour vos encouragements.

@Michelle

Oui je suis de nature optimiste même si je sais que rien n'est facile ici comme ailleurs. Nous avons tous besoin, je crois, que notre optimiste se traduise par des choses concrêtes dans notre cheminement. Ces petites chose, je pense les avoir. J'ai parlé de l'épanouissement de mes enfants mais je suis content aussi de mon intégration professionnelle. Ce sont des aspects qui pèsent devant les choses moins drôles qu'on peut vivre ici. Bonne continuation à toi.

@Assialand,

L'hsitoire du ritalin est à l'évidence un vrai problème mais ce ne sont pas tous les enfants qui en prennent et comme tu dis les parents ont le droit de le refuser pour leur enfant. Bonne pour ton projet.

[tohonu]

" ...Ma conviction était que les enfants de 14 ou de 15 ans n'ont pas à travailler, qu'ils devraient plutôt se concentrer sur leurs études. .... " ... et a s'amuser et se divertir ... Repousser le moment ou ils vont aller travailler la fin de semaine pour profiter de la vie ..

"...Le plus jeune a 9 ans. Il y a quatre ans, sa prof avait "décidé" qu'il était hyperactif - comme beaucoup d'enfants au Québec - et qu'il devait prendre du Ritalin...." ... Le remede miracle ... pour une societe polissee et silencieuse et conforme -iste-. Dommage qu'on semble en faire un usage inconsidere mais entre donner du ritalin aux gamins et que l'enseignant prennent des pillules de bonheur le soir en rentrant, le choix est vite fait. Surtout si c'est l'enseignant est conscient de cela

"...L'enseignante était très jeune et inexpérimentée..." ... ou alors la tete trop pleine des reunions de gestion de groupes.

"...Des mises en gardes du style "Fais attention mon fils, ma fille. Ces gens là ne sont pas comme nous. Va plutôt jouer avec Marc-André, Maude...", Elles font sans doute écho à d'autres mises en garde ou carrément d'interdictions à peine voilées mais tout aussi minoritaires: "Ne fréquente pas ces filles. Elles ne sont pas bien élevées" ou encore "Ne parle pas aux garçons, ma fille. Ton père ne sera pas content..." ... Et il y a de grandes chances que cela continue toute la vie, malheureusement. Si ce ne sont pas les quebecois, ce seront des membres de la "communaute" ou qui de ce qu'ils pensent comem etant la communaute. En France cela se traduit pas " tu ne devrais pas t'habiller de la sorte, tu fais honte a ta famille..." venant d'un garcon totalement inconnu de ma fille et surtout de sa copine "d'origine". Cela provenait d'un membre de la "communaute"

Modifié 17 février 2011 par ZEMIDA
pour faciliter la lecture !

[tohonu]

@Assialand,

L'hsitoire du ritalin est à l'évidence un vrai problème mais ce ne sont pas tous les enfants qui en prennent et comme tu dis les parents ont le droit de le refuser pour leur enfant. Bonne pour ton projet.

Penses-tu reellemeent que les parents vont refuser en ayant la pression de l'enseignant, de la direction, du systeme scolaire ? Tu es optimiste ... D'apres ce que j'ai pu lire, les parents sont obliges de s'y plier ... ou mentir en declarant que oui, le gamin prend du ritalin.

[Invité]

@Assialand,

L'hsitoire du ritalin est à l'évidence un vrai problème mais ce ne sont pas tous les enfants qui en prennent et comme tu dis les parents ont le droit de le refuser pour leur enfant. Bonne pour ton projet.

Penses-tu reellemeent que les parents vont refuser en ayant la pression de l'enseignant, de la direction, du systeme scolaire ? Tu es optimiste ... D'apres ce que j'ai pu lire, les parents sont obliges de s'y plier ... ou mentir en declarant que oui, le gamin prend du ritalin.

c'est exactement cela

[clairotte]

L'école connaît mal le Ritalin et l'hyperactivité. En Ontario, 108 enseignants ont été interrogés en janvier dans le cadre d'un sondage. L'étendue de leur ignorance est troublante. Par exemple, 32% des professeurs interrogés croyaient à tort que le sucre et les additifs alimentaires peuvent causer l'hyperactivité.

À Montréal, des enseignants, probablement tout aussi ignorants que leurs confrères ontariens, exigent que les élèves les plus agités prennent du Ritalin sinon ils les excluent de la classe. Certaines écoles vont jusqu'à distribuer des dépliants qui vantent les bienfaits du médicament aux parents souvent dépassés par le problème d'hyperactivité de leur enfant. Il y a quelque chose d'odieux dans ces pressions indues.

Le Ritalin est souvent utilisé à tort et à travers et au bout de la ligne, ce sont les enfants qui paient pour cette ignorance. De plus, l'hyperactivité est un concept fourre-tout qui camoufle d'autres problèmes. Aux États-Unis, affirment certaines études, le Ritalin a été utilisé sans raison valable dans un cas sur cinq.

Plus troublant encore, le problème de la surconsommation touche surtout les milieux pauvres. En fait, le gouvernement du Québec ignore combien d'enfants prennent du Ritalin. Mais la Régie de l'assurance-maladie du Québec détient des chiffres sur la consommation de médicaments des bénéficiaires de l'aide sociale. En 1997, environ 12% des enfants pauvres avaient pris du Ritalin. Dans l'ensemble de la population, 3 à 5% des jeunes souffrent d'hyperactivité. Un écart inquiétant qui soulève des questions.

Pourquoi les enfants de l'aide sociale sont-ils trois fois plus nombreux à être branchés sur le Ritalin? Les recherches tendent pourtant à démontrer que les causes de l'hyperactivité seraient neurobiologiques et génétiques. Pas sociales. Une explication possible: les parents des milieux défavorisés n'ont pas les moyens de se payer des psychologues et ils sont plus vulnérables aux pressions de l'école qui se rabat sur une solution facile pour régler ses problèmes de discipline: mettre les élèves sur les pilules.

Devant la hausse de la consommation de Ritalin et son utilisation douteuse par les écoles, le gouvernement du Québec a décidé de mettre sur pied un groupe de travail qui a pondu l'année dernière un rapport proposant un plan d'action qui dégage un fort relent bureaucratique. «Concertation» de tous les milieux, étude plus poussée pour mieux cerner l'ampleur du phénomène, etc. Bref, pas de quoi fouetter un chat. Et surtout, pas de quoi régler le problème.

Aux États-Unis, certains États ont interdit aux écoles de demander qu'un enfant prenne du Ritalin pour rester en classe. Le Québec devrait faire preuve de la même fermeté. C'est aux médecins et aux parents de prendre une telle décision et non aux écoles débordées qui ne cherchent qu'une solution à court terme pour régler des problèmes de discipline.

<P align=center>Les enfants du Ritalin <P align=center>

Texte de Michèle Ouimet

[tohonu]

...Les recherches tendent pourtant à démontrer que les causes de l'hyperactivité seraient neurobiologiques et génétiques. Pas sociales. ...

Cela va faire plaisir aux parents ... Pas sociales peut-etre mais la plupart des enfants viennent des familles socialement defavorisees d'apres cet article et le lien est vite fait avec Malthus et sa position envers les pauvres ... qui sont responsables de leur situation et donc ne savent que reproduire ce schema.

[Splouch]

Très bonne chronique ! En tant que Québécois, je dois dire que ça me désole un peu que certains préjugés demeurent au sein d'une partie de la population. Ça fait tout de même plaisir de voir que tu as su passer par dessus cela et faire ton bonheur ici. Comme toi, je pense que cela va s'estomper avec le temps. Déjà, je trouve que cela c'est bien améliorer depuis mon enfance, ce qui est quand même bon signe. Je te souhaite à toi et tes enfants le meilleur avenir possible au Québec même si je sais bien que ce n'est pas l'endroit parfait sur Terre.

[smdich]

Merci Rayan .

Bonne journée.

Ciao.

[rayan]

Merci Tohonu, Clairotte, Splouch et smdich.

Dommage qu'on semble en faire un usage inconsidere mais entre donner du ritalin aux gamins et que l'enseignant prennent des pillules de bonheur le soir en rentrant, le choix est vite fait. Surtout si c'est l'enseignant est conscient de cela

Malheureusement ce que tu dis semble être la réalité de plusieurs enseignants du primaire.

Penses-tu reellemeent que les parents vont refuser en ayant la pression de l'enseignant, de la direction, du systeme scolaire ?

Je sais que ce n'est pas facile mais si je me base sur mon expérience, je dirais que oui. On a arrêté de donner le ritalin à mon fils au bout de 2 mois. Des témoignages d'amis me permettent de croire qu'il est aussi possible de dire non. Il y a une contrepartie surement: faire jouer aux parents un rôle plus important dans le suivi des activités scolaires de son fils, psychologue, constitution de comité à l'école pour suivre son "évolution"...., le sentiment qu'éprouve l'enfant comme étant un CAS à part, ...etc.

Modifié 16 février 2011 par rayan

[Kweli]

Je suis très contente pour tes enfants Rayan.

Quand ça va mal pour nous autres les parents, c'est toujours plaisant de voir qu'au moins, nos enfants sont épanouis.

Mon grand monstre rencontrera peut-être ta fille au cégep en septembre prochain, qui sait Il veut faire les sciences naturelles.