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Trop de travailleurs québécois surqualifiés


Invité

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http://www.cyberpres...urqualifies.php

Voici un article qui en dit beaucoup; vous constaterez que beaucoup de Québécois (dont je suis) ont fait des études avancées, mais n'occupent pas un travail correspondant à leurs aspirations.

Publié le 24 janvier 2011 à 05h00 | Mis à jour à 10h41

Trop de travailleurs québécois surqualifiés

232299.jpgAgrandir

Le Soleil

(Québec) Au Québec, près du tiers de tous les travailleurs québécois sont surdiplômés par rapport à l'emploi qu'ils occupent. Parmi les diplômés du cégep et de l'université, ce taux grimpe à plus de 40 %. Faut-il y voir un «gaspillage de ressources humaines»?

Martin a une maîtrise en histoire de l'art. Pourtant, aujourd'hui, il est à l'emploi d'une... institution financière. «En histoire de l'art, il n'y a pas beaucoup de possibilités d'emplois», explique celui qui préfère taire son vrai nom.

Pendant deux ans, le jeune homme a cherché un boulot dans son domaine, mais en vain. Pour payer le loyer, il est devenu agent au service à la clientèle d'une institution financière, un emploi qui requiert un diplôme de cinquième secondaire. «À ce moment-là, je me demandais vraiment pourquoi j'avais décidé d'étudier en histoire de l'art. Je me disais que j'aurais plutôt dû faire des études pour devenir électricien. J'étais vraiment découragé», lance-t-il.

Quelques mois plus tard, Martin a toutefois obtenu une promotion, en devenant formateur au service à la clientèle. Même s'il n'avait pas de baccalauréat en administration, comme le réclamait ce poste, sa formation a été reconnue. «Alors, je peux dire qu'indirectement, au moins, mes études m'ont servi», lance-t-il.

Au Québec, des milliers de travailleurs vivent une situation semblable, leur formation étant de loin supérieure ou non liée à leur boulot quotidien. Le phénomène touche 28 % de l'ensemble des travailleurs québécois, selon une étude réalisée en novembre par Bruno Hubert, étudiant à la maîtrise à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), qui a travaillé en collaboration avec la Centrale des syndicats du Québec.

En recoupant des données de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) et de Statistique Canada, l'étude démontre que ce phénomène est en croissance depuis une décennie, la proportion de travailleurs surdiplômés se chiffrant plutôt à 25 % en 2001.

La surqualification touche surtout ceux qui ont fait des études collégiales (44 %) ou qui ont un diplôme universitaire en poche (42 %). Les femmes, les gens âgés entre 25 et 39 ans et les immigrants sont les plus à risque d'être surqualifiés dans leur emploi.

«Il y a un décalage entre le nombre de diplômés et le nombre de postes qualifiés disponibles sur le marché du travail», observe Bruno Hubert. Au cours des dernières décennies, le nombre de diplômés universitaires a considérablement augmenté au Québec, mais le marché de l'emploi ne s'est pas adapté au même rythme. En 1976, 15 % de la population québécoise avait un baccalauréat en poche, comparativement à 32 % en 2007. Les détenteurs d'une maîtrise sont par ailleurs quatre fois plus nombreux qu'il y a 30 ans.

«Le nombre de diplômés augmente de plus en plus, et le marché du travail les absorbe de moins en moins», ajoute Mircea Vultur, professeur à l'INRS, qui a supervisé les travaux de Bruno Hubert.

Résultat : on assiste à un véritable «gaspillage de ressources humaines», lance M. Vultur, qui s'intéresse à la question depuis des années. «On investit dans des gens qui sont sous-utilisés au niveau des compétences et ç'a des effets pervers», affirme-t-il.

Celui-ci y voit un problème «d'équité générationnelle», puisque les diplômés universitaires surqualifiés gagnent en moyenne 12 % de moins que leurs homologues des générations précédentes, ajoute-t-il. Une étude de l'ISQ réalisée en 2008 démontre toutefois que les travailleurs surqualifiés sont généralement mieux rémunérés que leurs collègues qui occupent un même emploi, ce qui reste quand même en deçà du salaire moyen pour le niveau d'études qu'ils détiennent.

Un casse-tête à gérer

Les travailleurs surqualifiés représentent par ailleurs tout un casse-tête à gérer pour leurs employeurs, ajoute M. Vultur. Ces derniers «créent plus de problèmes à l'entreprise», puisqu'ils changent souvent d'emplois, sont moins motivés et plus à risque de s'absenter et de sombrer dans la dépression ou l'épuisement professionnel, explique-t-il.

La surqualification entraîne aussi une dévalorisation des diplômes, ajoute M. Vultur. «Davantage de gens ont la même formation, alors on va privilégier davantage l'expérience», explique-t-il. Faut-il alors remettre en question tout le discours encourageant la diplomation, afin de stimuler une économie du savoir? Tout à fait, répond Mircea Vultur. «C'est un discours à la mode qui n'a aucun support dans la réalité. Le discours sur la société du savoir doit être traité avec beaucoup de prudence. Le niveau de formation d'une population ne garantit pas nécessairement une croissance économique forte. L'Allemagne a le taux de diplômés le plus faible de l'Union européenne, et pourtant son économie est la plus forte», dit-il.

Pas de pénurie

Il met aussi de sérieux bémols sur tout le discours entourant la «pénurie de main-d'oeuvre qualifiée». «Il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre. Il y a une inadéquation entre les qualifications offertes et les besoins du marché du travail. La société du savoir, c'est un discours à la mode, mais ça n'élimine pas les besoins en main-d'oeuvre non spécialisée. On a toujours besoin de préposés au service et de gens qui font le ménage. Il y a une très forte demande à ce niveau-là aussi», dit-il.

M. Vultur reconnaît que de manière générale, les bénéfices associés au niveau d'éducation d'une population sont très loin de se limiter à l'adéquation au marché du travail, permettant notamment une meilleur participation des citoyens à la vie démocratique. «L'éducation, c'est beaucoup plus que l'emploi, dit-il. Mais la diplomation à outrance, sans se soucier du marché du travail, est un gaspillage de ressources humaines. C'est un phénomène complexe, et il faut s'en préoccuper.»

Modifié par Ensaimada
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  • Habitués

Bonsoir Ensa

Merci de partager avec nous cet article intéressant :)

Mais je te cache pas que ça me fait encore plus mal au cur de savoir qu'autant les quebecois de souche, que les immigrants, tout le monde souffre de ce phénomène de sur qualification........Autant se qui me fait presque rager c'est le fait que malgré ces études réalisés et stats complet, le gouvernement canadien et surtout Québecois semble ignorer ou ne pas se soucier de cela ! :blink:

Plus loin encore, il semblerait que tout le monde soit livré a lui même (Québecois et immigrants) et Se doivent de faire avec ! dry.gif

Quand les lois et le pays ne change pas, que faut-il faire ?

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  • Habitués

Merci Ensaimada pour ce lien,

J'espère que tous les formistes en quête d'emploi "surtout ceux qui aiment râler sur cet espace de discussion" pourront se faire une idée de la réalité qui frappe tous les habitants du Québec sans distinction (pures laines comme immigrés). :ph34r:

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  • Habitués

ah bon je savais pas que l'Allemagne avait le taux de diplômés le plus faible de l'UE :unsure: ah oui je sais qu'elle est la locomotive de l'Europe...

les Québecois surqualifés bah je vois c'est pour ca qu'on nous demande de tout reprendre une fois au Quebec on reconnait pas nos competences prof acquises hors quebec.... :angry:

ok alors Ensaimada toi qui es Quebecoise peux tu nous faire un rapprochement(bref) de cette situation avec d'autres provinces?

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  • Habitués
descendre dans la rue comme en Tunisie.

Ou alors, créer une intendance qui explique au Gouvernement qu'il se goure de programme ! -_-

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  • Habitués

descendre dans la rue comme en Tunisie.

Ou alors, créer une intendance qui explique au Gouvernement qu'il se goure de programme ! -_-

C'est aussi une option

dans tous les cas qui doit prendre le devant des choses ? immigrés ou pures laines

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  • Habitués

personne n'oblige une personne à suivre une formation universitaire sans véritable débouché... la course aux diplômes existe partout et existera toujours tant que les profs pousseront à faire faire des études supérieures, le plus de diplômes possibles... pour préparer à une future vie professionnelle!!! et voila ce que ça donne, parfois il faut aussi ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure et ses besoins, et la ce n'est pas le gouvernement qui est en cause mais l'étudiant qui fait des formations sans lendemain!!! quand tu as 30 ans éternel étudiant, dans ton 3e bac pose toi des questions!!! :wacko:

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  • Habitués
dans tous les cas qui doit prendre le devant des choses ? immigrés ou pures laines

Il me semble logique qu'une mixture des deux aurait plus de chances de se faire entendre :unsure:

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  • Habitués

http://www.cyberpres...urqualifies.php

Voici un article qui en dit beaucoup; vous constaterez que beaucoup de Québécois (dont je suis) ont fait des études avancées, mais n'occupent pas un travail correspondant à leurs aspirations.

Publié le 24 janvier 2011 à 05h00 | Mis à jour à 10h41

Trop de travailleurs québécois surqualifiés

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Le Soleil

(Québec) Au Québec, près du tiers de tous les travailleurs québécois sont surdiplômés par rapport à l'emploi qu'ils occupent. Parmi les diplômés du cégep et de l'université, ce taux grimpe à plus de 40 %. Faut-il y voir un «gaspillage de ressources humaines»?

Martin a une maîtrise en histoire de l'art. Pourtant, aujourd'hui, il est à l'emploi d'une... institution financière. «En histoire de l'art, il n'y a pas beaucoup de possibilités d'emplois», explique celui qui préfère taire son vrai nom.

Pendant deux ans, le jeune homme a cherché un boulot dans son domaine, mais en vain. Pour payer le loyer, il est devenu agent au service à la clientèle d'une institution financière, un emploi qui requiert un diplôme de cinquième secondaire. «À ce moment-là, je me demandais vraiment pourquoi j'avais décidé d'étudier en histoire de l'art. Je me disais que j'aurais plutôt dû faire des études pour devenir électricien. J'étais vraiment découragé», lance-t-il.

Quelques mois plus tard, Martin a toutefois obtenu une promotion, en devenant formateur au service à la clientèle. Même s'il n'avait pas de baccalauréat en administration, comme le réclamait ce poste, sa formation a été reconnue. «Alors, je peux dire qu'indirectement, au moins, mes études m'ont servi», lance-t-il.

Au Québec, des milliers de travailleurs vivent une situation semblable, leur formation étant de loin supérieure ou non liée à leur boulot quotidien. Le phénomène touche 28 % de l'ensemble des travailleurs québécois, selon une étude réalisée en novembre par Bruno Hubert, étudiant à la maîtrise à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), qui a travaillé en collaboration avec la Centrale des syndicats du Québec.

En recoupant des données de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) et de Statistique Canada, l'étude démontre que ce phénomène est en croissance depuis une décennie, la proportion de travailleurs surdiplômés se chiffrant plutôt à 25 % en 2001.

La surqualification touche surtout ceux qui ont fait des études collégiales (44 %) ou qui ont un diplôme universitaire en poche (42 %). Les femmes, les gens âgés entre 25 et 39 ans et les immigrants sont les plus à risque d'être surqualifiés dans leur emploi.

«Il y a un décalage entre le nombre de diplômés et le nombre de postes qualifiés disponibles sur le marché du travail», observe Bruno Hubert. Au cours des dernières décennies, le nombre de diplômés universitaires a considérablement augmenté au Québec, mais le marché de l'emploi ne s'est pas adapté au même rythme. En 1976, 15 % de la population québécoise avait un baccalauréat en poche, comparativement à 32 % en 2007. Les détenteurs d'une maîtrise sont par ailleurs quatre fois plus nombreux qu'il y a 30 ans.

«Le nombre de diplômés augmente de plus en plus, et le marché du travail les absorbe de moins en moins», ajoute Mircea Vultur, professeur à l'INRS, qui a supervisé les travaux de Bruno Hubert.

Résultat : on assiste à un véritable «gaspillage de ressources humaines», lance M. Vultur, qui s'intéresse à la question depuis des années. «On investit dans des gens qui sont sous-utilisés au niveau des compétences et ç'a des effets pervers», affirme-t-il.

Celui-ci y voit un problème «d'équité générationnelle», puisque les diplômés universitaires surqualifiés gagnent en moyenne 12 % de moins que leurs homologues des générations précédentes, ajoute-t-il. Une étude de l'ISQ réalisée en 2008 démontre toutefois que les travailleurs surqualifiés sont généralement mieux rémunérés que leurs collègues qui occupent un même emploi, ce qui reste quand même en deçà du salaire moyen pour le niveau d'études qu'ils détiennent.

Un casse-tête à gérer

Les travailleurs surqualifiés représentent par ailleurs tout un casse-tête à gérer pour leurs employeurs, ajoute M. Vultur. Ces derniers «créent plus de problèmes à l'entreprise», puisqu'ils changent souvent d'emplois, sont moins motivés et plus à risque de s'absenter et de sombrer dans la dépression ou l'épuisement professionnel, explique-t-il.

La surqualification entraîne aussi une dévalorisation des diplômes, ajoute M. Vultur. «Davantage de gens ont la même formation, alors on va privilégier davantage l'expérience», explique-t-il. Faut-il alors remettre en question tout le discours encourageant la diplomation, afin de stimuler une économie du savoir? Tout à fait, répond Mircea Vultur. «C'est un discours à la mode qui n'a aucun support dans la réalité. Le discours sur la société du savoir doit être traité avec beaucoup de prudence. Le niveau de formation d'une population ne garantit pas nécessairement une croissance économique forte. L'Allemagne a le taux de diplômés le plus faible de l'Union européenne, et pourtant son économie est la plus forte», dit-il.

Pas de pénurie

Il met aussi de sérieux bémols sur tout le discours entourant la «pénurie de main-d'oeuvre qualifiée». «Il n'y a pas de pénurie de main-d'oeuvre. Il y a une inadéquation entre les qualifications offertes et les besoins du marché du travail. La société du savoir, c'est un discours à la mode, mais ça n'élimine pas les besoins en main-d'oeuvre non spécialisée. On a toujours besoin de préposés au service et de gens qui font le ménage. Il y a une très forte demande à ce niveau-là aussi», dit-il.

M. Vultur reconnaît que de manière générale, les bénéfices associés au niveau d'éducation d'une population sont très loin de se limiter à l'adéquation au marché du travail, permettant notamment une meilleur participation des citoyens à la vie démocratique. «L'éducation, c'est beaucoup plus que l'emploi, dit-il. Mais la diplomation à outrance, sans se soucier du marché du travail, est un gaspillage de ressources humaines. C'est un phénomène complexe, et il faut s'en préoccuper.»

ca ne m'etonne meme pas...

c'est sur qu'avec une maîtrise en histoire de l'art...

le choix de job n'est pas tres large...

mais comme en plus pour de nombreux programmes, il n'y a pas de quotas

c'est ca que ca donne...

besoin de X peronnes par an en moyenne pour le metier Y,

mais les universités en forment 3 ou 4X...

ca prend pas le tete a papineau pour comprendre qu'un grand nombre d'entre eux ne bosseront pas dans leur domaine.

Modifié par grizzli
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  • Habitués

D'accord avec Pigkiller, c'est beaucoup une responsabilité personnelle et individuelle. Si je choisis une filière avec peu de débouchés sur le marché du travail, c'est clair que je risque de me retrouver derrière un comptoir chez McDo. Il faut assumer les risques qui vont avec ses choix.

Modifié par bencoudonc
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personne n'oblige une personne à suivre une formation universitaire sans véritable débouché... la course aux diplômes existe partout et existera toujours tant que les profs pousseront à faire faire des études supérieures, le plus de diplômes possibles... pour préparer à une future vie professionnelle!!! et voila ce que ça donne, parfois il faut aussi ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure et ses besoins, et la ce n'est pas le gouvernement qui est en cause mais l'étudiant qui fait des formations sans lendemain!!! quand tu as 30 ans éternel étudiant, dans ton 3e bac pose toi des questions!!! :wacko:

tout a fait Thierry

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D'accord avec Pigkiller, c'est beaucoup une responsabilité personnelle et individuelle. Si je choisis une filière avec peu de débouchés sur le marché du travail, c'est clair que je risque de me retrouver derrière un comptoir chez McDo. Il faut assumer les risques qui vont avec ses choix.

Entièrement d'accord. Il faut aussi parfois savoir changer de domaine.

Personnellement, j'ai une licence d'anglais... qui mène à un bon rsa tout frais.

Je me suis recyclée, j'ai fait des petits jobs qui ont permit de payer ma formation d'infimière et maintenant je suis diplômée. Bien sûr ce n'était pas mon rêve de gamine mais ça on s'en fou du moment que ça me plait... Et je dirais même plus que parfois on se découvre bien d'autres qualités en dehors du domaine et des compétences universitaires...

Bon après, ce n'est que mon expérience...

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  • Habitués

D'accord avec Pigkiller, c'est beaucoup une responsabilité personnelle et individuelle. Si je choisis une filière avec peu de débouchés sur le marché du travail, c'est clair que je risque de me retrouver derrière un comptoir chez McDo. Il faut assumer les risques qui vont avec ses choix.

c'est aussi ce genre de chose qui font qu'a un moment les employeurs commence a demander un DEC pour un job de commis a l'IGA du coin.

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  • Habitués

Le problème c'est que ce son des diplômes non qualifiant, c'est bien beau d'avoir une culture général plus poussé sur un sujet c'est pas ça qui t'apprends un métier...

C'est comme mon voisin qui me dit qu'il fait un master en anthropologie mais ça le fait ch**r parce qu'il y a pas de travail la dedans, ben faudrait peut être voir à faire autre chose...

La plupart des étudiants leur métier c'est étudiant, ...

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  • Habitués

D'accord avec Pigkiller, c'est beaucoup une responsabilité personnelle et individuelle. Si je choisis une filière avec peu de débouchés sur le marché du travail, c'est clair que je risque de me retrouver derrière un comptoir chez McDo. Il faut assumer les risques qui vont avec ses choix.

En même temps, il ne faut pas non plus succomber aux discours qui veulent que tous les choix de formation soient décidés en fonction du marché. Nous sommes des êtres humains, pas seulement des travailleurs. À les écouter, le marché est le dieu suprême qui devrait décider de nos vies. Et on sait ce que ça donne lorsqu'il part en vrille, ledit marché ...

Je préfère de loin que mes enfants fassent leurs études dans le domaine qu'ils aiment, plutôt que de s'orienter dans un domaine payant mais qui les abonnera à vie chez le psy. Non mais, allons-nous devenir comme ces abrutis qui financent une guerre dans un pays qu'ils ne savent pas situer sur une carte :(

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  • Habitués

Personnellement, j'ai une licence d'anglais... qui mène à un bon rsa tout frais.

La question est de savoir pourquoi as-tu ete faire une license d'anglais ?

Si cela etait une license afin de passer un concours de la fonction publique ou devenir enseignant OK, mais si cela etait d'avoir une license pour le plaisir de dire j'ai une license, normal que tu ne trouves rien ...

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  • Habitués

tes enfants peuvent très bien faire ce qu'ils aiment sans forcément avoir une place numérotée sur le banc de l'université, avoir 3 BAC, 2 maitrises et une thèse pour au final se rendre compte que tous ces diplômes et études ne les ont mené à rien....

attention je ne dis pas qu'il ne faut pas faire d'études supérieures, qu'il ne faut pas faire des diplômes mais il faut être pragmatique dans ses choix et se rendre compte parfois que ce qu'on choisit nous dirige dans un mur... et surtout après ne pas venir chialer qu'on est surdiplomé, qu'on ne trouve pas de travail dans notre domaine d'études, bref parfois il faut réfléchir et choisir intelligemment parmi ce qu'on aime sans pour autant que se soit le marché qui nous dicte nos choix...

Modifié par juetben
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Pour parler de ce que je connais .... il y a quelques années, on décourageait les étudiants à partir en soins infirmiers, car trop de monde, le numérus clausus a été réduit ...... et voilà où nous en sommes aujourd'hui !!!! :lol:

Et pour les médecins, ce fut pareil !!!!

Une autre époque aussi, où il manquait de secrétaire, et hop tout le monde dans le moule de la section secrétariat ..... c'était sans compter sur les nouvelles technologies ..... :lol:

M'enfin !!! Alors autant étudier avec plaisir, et on verra après ..... :innocent:

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  • Habitués

Travailleurs quebecois surqualifies ou trqvqilleurs quebecois mal orientes ?

Histoire de l'art ? a part etre dans la recherche ou enseignant quelle utilite ? de plus dans un pays ou sur un continent qui n'a pas plus de 400 ans d'histoire et tres peu d'art ancien, tres peu de place si ce n'est ensuite aller sur les vieux continents.

Pourquoi cette recherche a tout prix d'un diplome super hqut dans des domaines absolument pas porteurs ? Pour une meilleure paticipation en tant que citoyen dans un espace democratique ? la bonne blague ... le mec superdiplome -- tout comme celui qui a moins de diplomes -- qui galere pour trouver du boulot pense a tout sauf a la democratie. Il n'a pas le temps ou plus l'envie.

Pour quoi le journaliste n'a pas demande a ce fameux Martin la raison de son choix de suivre une filiere en histoire de l'art au lieu d'electricien comme il le mentionne si bien ? parceque les metiers manuels sont non-valorisants ?

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