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« Il faut repenser l'accueil des immigrants »


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Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

Ensaimada,

Pourquoi les employeurs de Canada anglais se posent moins de tels questions, je veux dire les questions des différences culturels et de différence de mentalités. Ils s'intéressent plutôt aux compétences techniques et qualités personnelles du Candidat.J'ai une expérience dans le milieu de travail au Canada anglais et je sais de quoi je parle et comme je suis passé par le Québec avant j'ai remarqué que de tels questions préoccupent beaucoup plus les québécois.

Quand j'avais dit sur le forum qu'il y a beaucoup moins de discrimination à l'emploi au Canada anglais par rapport au Québec on ne voulait pas me croire et on m'avait reproché sur ce forum de faire du "Québec bashing "

Honnêtement, je ne sais pas. Mais j'ai néanmoins lu des récits d'immigrants qui ne réussissaient pas au Québec, sont partis en Ontario, en Alberta ou en Colombie-Britannique ... et là on réussi à construire leur nid et à faire leur vie. Chance, hasard ? Je ne sais pas.

Mon hypothèse est que les anglo-saxons sont plus habitués à gérer la diversité , à prendre des risques dans leur politique d'embauche .Ils savent aussi que leur culture est dominante et qu'ils n'auront pas d'efforts particuliers à faire pour que le nouveau-venu l'intègre : leur maitre mot est la rentabilité ...

Les Canadiens-français ou québecois sont farouches vis-à-vis des étrangers ; pour survivre culturellement , ils ont developpé une forte cohésion de groupe . Et l'étranger est vécu comme une menace pour le groupe ...

+1 :good:

C'est la chose qui me fascine le plus dans la culture anglo-saxonne: leur capacité à gérer la diversité et on voit des exemples réussis aux États unis et au Canada anglais :hi: . Alors que d'autres cultures comme la France et le Québec ont du mal à gérer leurs minorités ( un héritage de leurs cousins français ?).

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C'est la chose qui me fascine le plus dans la culture anglo-saxonne: leur capacité à gérer la diversité et on voit des exemples réussis aux États unis et au Canada anglais :hi: . Alors que d'autres cultures comme la France et le Québec ont du mal à gérer leurs minorités ( un héritage de leurs cousins français ?).

La France est une catastrophe en matière d'immigration, c'est la poubelle de l'Europe...

A mon avis le Québec ne suivra pas cet exemple car la France n'a jamais choisi ses immigrants (critères d'éducation, diplomes...etc).

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C'est la chose qui me fascine le plus dans la culture anglo-saxonne: leur capacité à gérer la diversité et on voit des exemples réussis aux États unis et au Canada anglais :hi: . Alors que d'autres cultures comme la France et le Québec ont du mal à gérer leurs minorités ( un héritage de leurs cousins français ?).

La France est une catastrophe en matière d'immigration, c'est la poubelle de l'Europe...

A mon avis le Québec ne suivra pas cet exemple car la France n'a jamais choisi ses immigrants (critères d'éducation, diplomes...etc).

C'est fou le nombre de faussetés que tu peux débiter en une phrase ...:sleeping:

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C'est la chose qui me fascine le plus dans la culture anglo-saxonne: leur capacité à gérer la diversité et on voit des exemples réussis aux États unis et au Canada anglais :hi: . Alors que d'autres cultures comme la France et le Québec ont du mal à gérer leurs minorités ( un héritage de leurs cousins français ?).

La France est une catastrophe en matière d'immigration, c'est la poubelle de l'Europe...

A mon avis le Québec ne suivra pas cet exemple car la France n'a jamais choisi ses immigrants (critères d'éducation, diplomes...etc).

C'est fou le nombre de faussetés que tu peux débiter en une phrase ...:sleeping:

Je ne t'ai rien demandé, tu peux garder ce genre de commentaire, si tu as des arguments bienvenue sinon ferme-la.

EDIT: ah MONSIEUR est concerné étant doné qu'il est en France; hé bien oui tu es dans une poubelle d'immigration.

Modifié par bogossa
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C'est la chose qui me fascine le plus dans la culture anglo-saxonne: leur capacité à gérer la diversité et on voit des exemples réussis aux États unis et au Canada anglais :hi: . Alors que d'autres cultures comme la France et le Québec ont du mal à gérer leurs minorités ( un héritage de leurs cousins français ?).

La France est une catastrophe en matière d'immigration, c'est la poubelle de l'Europe...

A mon avis le Québec ne suivra pas cet exemple car la France n'a jamais choisi ses immigrants (critères d'éducation, diplomes...etc).

C'est fou le nombre de faussetés que tu peux débiter en une phrase ...:sleeping:

Je ne t'ai rien demandé, tu peux garder ce genre de commentaire, si tu as des arguments bienvenue sinon ferme-la.

EDIT: ah MONSIEUR est concerné étant doné qu'il est en France; hé bien oui tu es dans une poubelle d'immigration.

La première chose c'est que déjà le Québec ne choisit que 60% des immigrants .Le reste , ce sont les demandeurs d'asile et les parrainées .

La France avait une politique d'immigration jusqu'en 1973 et depuis le robinet est fermé .Ne passent que les regroupements familiaux et les demandeurs d'asile . Et si tu penses que la France est la poubelle de l'immigration , tu vas etre bien déçue en allant au Québec .

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C'est la chose qui me fascine le plus dans la culture anglo-saxonne: leur capacité à gérer la diversité et on voit des exemples réussis aux États unis et au Canada anglais :hi: . Alors que d'autres cultures comme la France et le Québec ont du mal à gérer leurs minorités ( un héritage de leurs cousins français ?).

La France est une catastrophe en matière d'immigration, c'est la poubelle de l'Europe...

A mon avis le Québec ne suivra pas cet exemple car la France n'a jamais choisi ses immigrants (critères d'éducation, diplomes...etc).

Bon la seule différence c'est que contrairement à la France qui a accueilli majoritairement des maghrébins analphabètes, le Québec accueille majoritairement des universitaires maghrébins. Mais le Québec ne fait pas mieux que la France parce qu'une grande partie de ces universitaires se trouvent sur le BS sans parler de ceux qui font des emplois sous qualifiés.

Les cadres maghrébins en France et partout en Europe s'en sortent quand meme mieux que ceux de la France( attention je parle des cadres)

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C'est la chose qui me fascine le plus dans la culture anglo-saxonne: leur capacité à gérer la diversité et on voit des exemples réussis aux États unis et au Canada anglais :hi: . Alors que d'autres cultures comme la France et le Québec ont du mal à gérer leurs minorités ( un héritage de leurs cousins français ?).

La France est une catastrophe en matière d'immigration, c'est la poubelle de l'Europe...

A mon avis le Québec ne suivra pas cet exemple car la France n'a jamais choisi ses immigrants (critères d'éducation, diplomes...etc).

Bon la seule différence c'est que contrairement à la France qui a accueilli majoritairement des maghrébins analphabètes, le Québec accueille majoritairement des universitaires maghrébins. Mais le Québec ne fait pas mieux que la France parce qu'une grande partie de ces universitaires se trouvent sur le BS sans parler de ceux qui font des emplois sous qualifiés.

Les cadres maghrébins en France et partout en Europe s'en sortent quand meme mieux que ceux de la France( attention je parle des cadres)

Laisses la parler immigrant , Madame n'est mème pas au Québec qu'elle se met à failloter .Elle en oublie les règles de la politesse . Fermes là ? on dirait qu'on a élevé les cochons ensemble ...pfff mentalité FLN va .

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immigrant_1978

Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

Ensaimada,

Pourquoi les employeurs de Canada anglais se posent moins de tels questions, je veux dire les questions des différences culturels et de différence de mentalités. Ils s'intéressent plutôt aux compétences techniques et qualités personnelles du Candidat.J'ai une expérience dans le milieu de travail au Canada anglais et je sais de quoi je parle et comme je suis passé par le Québec avant j'ai remarqué que de tels questions préoccupent beaucoup plus les québécois.

Quand j'avais dit sur le forum qu'il y a beaucoup moins de discrimination à l'emploi au Canada anglais par rapport au Québec on ne voulait pas me croire et on m'avait reproché sur ce forum de faire du "Québec bashing "

Honnêtement, je ne sais pas. Mais j'ai néanmoins lu des récits d'immigrants qui ne réussissaient pas au Québec, sont partis en Ontario, en Alberta ou en Colombie-Britannique ... et là on réussi à construire leur nid et à faire leur vie. Chance, hasard ? Je ne sais pas.

Mon hypothèse est que les anglo-saxons sont plus habitués à gérer la diversité , à prendre des risques dans leur politique d'embauche .Ils savent aussi que leur culture est dominante et qu'ils n'auront pas d'efforts particuliers à faire pour que le nouveau-venu l'intègre : leur maitre mot est la rentabilité ...

Les Canadiens-français ou québecois sont farouches vis-à-vis des étrangers ; pour survivre culturellement , ils ont developpé une forte cohésion de groupe . Et l'étranger est vécu comme une menace pour le groupe ...

+1 :good:

C'est la chose qui me fascine le plus dans la culture anglo-saxonne: leur capacité à gérer la diversité et on voit des exemples réussis aux États unis et au Canada anglais :hi: . Alors que d'autres cultures comme la France et le Québec ont du mal à gérer leurs minorités ( un héritage de leurs cousins français ?).

huh.gifLes immigrants asiatiques, européens, latinos s'intègrent plutôt bien au Québec. Pour une partie des immigrants originaires du Maghreb ( 30 %), l'intégration au Québec est plus difficile, mais c'est le cas aussi dans d'autres pays occidentaux. cool.gif

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immigrant_1978

Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

Ensaimada,

Pourquoi les employeurs de Canada anglais se posent moins de tels questions, je veux dire les questions des différences culturels et de différence de mentalités. Ils s'intéressent plutôt aux compétences techniques et qualités personnelles du Candidat.J'ai une expérience dans le milieu de travail au Canada anglais et je sais de quoi je parle et comme je suis passé par le Québec avant j'ai remarqué que de tels questions préoccupent beaucoup plus les québécois.

Quand j'avais dit sur le forum qu'il y a beaucoup moins de discrimination à l'emploi au Canada anglais par rapport au Québec on ne voulait pas me croire et on m'avait reproché sur ce forum de faire du "Québec bashing "

Honnêtement, je ne sais pas. Mais j'ai néanmoins lu des récits d'immigrants qui ne réussissaient pas au Québec, sont partis en Ontario, en Alberta ou en Colombie-Britannique ... et là on réussi à construire leur nid et à faire leur vie. Chance, hasard ? Je ne sais pas.

Mon hypothèse est que les anglo-saxons sont plus habitués à gérer la diversité , à prendre des risques dans leur politique d'embauche .Ils savent aussi que leur culture est dominante et qu'ils n'auront pas d'efforts particuliers à faire pour que le nouveau-venu l'intègre : leur maitre mot est la rentabilité ...

Les Canadiens-français ou québecois sont farouches vis-à-vis des étrangers ; pour survivre culturellement , ils ont developpé une forte cohésion de groupe . Et l'étranger est vécu comme une menace pour le groupe ...

+1 :good:

C'est la chose qui me fascine le plus dans la culture anglo-saxonne: leur capacité à gérer la diversité et on voit des exemples réussis aux États unis et au Canada anglais :hi: . Alors que d'autres cultures comme la France et le Québec ont du mal à gérer leurs minorités ( un héritage de leurs cousins français ?).

huh.gifLes immigrants asiatiques, européens, latinos s'intègrent plutôt bien au Québec. Pour une partie des immigrants originaires du Maghreb ( 30 %), l'intégration au Québec est plus difficile, mais c'est le cas aussi dans d'autres pays occidentaux. cool.gif

N'oublie pas que le taux de chômage de tous les immigrants du Québec (toutes communautés confondus) et aussi son écart avec celui de la population native est le plus élevé parmi toutes les provinces canadiennes et que c'est la province canadienne qui a les plus grandes difficultés à intégrer ses immigrants.

Source: statistiques Canada :

http://www.statcan.gc.ca/pub/71-606-x/2007001/findings-resultats/4129557-fra.htm

Modifié par immigrant_1978
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Ensaimada

Je crois effectivement que l'immigration est à repenser. C'est beau d'ouvrir la porte, mais il faut essayer de savoir quelle est notre capacité d'accueil et, visiblement, personne ne s'est penché sur ce sujet qui est pourtant capital. A quoi sert-il de faire entrer 55 000 immigrants si beaucoup d'entre eux ne trouveront pas de travail, ou pas de travail selon leurs études et leur expertise ... ce qui finira par faire des immigrants déçus et amers.

Par ailleurs, que ce soit le PQ ou le PL qui aborde cette question, peu importe. Les problèmes qui pourraient découler d'une mauvaise gestion de l'immigration frapperont de plein fouet les gouvernements au pouvoir.

Publié le 11 novembre 2010 à 15h33 | Mis à jour le 11 novembre 2010 à 15h33

Il faut repenser l'accueil des immigrants, dit le PQ

  • L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

(Québec) Le Québec doit rapidement revoir ses façons de faire s'il pense pouvoir accueillir un million d'immigrants d'ici 20 ans, affirme le Parti québécois (PQ).

Récemment, le gouvernement de Jean Charest a annoncé, sans débat, qu'entre 52 400 et 55 000 personnes immigrantes s'installeront sur le sol québécois l'an prochain. Il a prolongé d'une année le plan triennal d'immigration 2008-2010.

Le Parti québécois n'est pas opposé à cette cible. Il n'y est pas opposé, mais la vérité est qu'il ne sait pas où fixer le curseur. Et il ne le sait pas, dit-il, parce que personne ne connaît la capacité d'accueil du Québec. Pas même le vérificateur général, qui s'est penché sur la question.

Il n'existe aucune balise, aucun paramètre pour la déterminer, déplore le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

L'élu de Deux-Montagnes se prépare depuis des jours à interpeller la ministre Kathleen Weil jeudi à l'Assemblée nationale à dénoncer le «laxisme» gouvernemental en la matière.

Selon lui, les consultations qu'entend mener le ministère de l'Immigration au printemps ne doivent pas seulement servir à établir de nouvelles cibles d'immigration pour le prochain plan triennal. Elles doivent être l'occasion de s'entendre sur des paramètres permettant de mesurer la capacité réelle d'accueil du Québec.

«C'est ce qu'il nous faut déterminer avant toute chose», affirme le péquiste. Ces consultations devraient aussi porter sur les moyens à mettre en place «pour réussir l'intégration» des immigrants.

«Contrat d'intégration»

Parmi ces moyens, le PQ songe à une espèce de «parcours d'accompagnement» ou à un «contrat d'intégration». «Il faut trouver une façon de garder contact avec les personnes reçues au cours de leur année d'arrivée et des années suivantes», dit le député.

Il suggère aussi des rencontres personnalisées «en amont», avec les candidats à l'immigration. Il s'étonne qu'«une majorité de candidats admis ne soient jamais rencontrés» par un représentant du Québec à l'heure actuelle. Ils sont sélectionnés sur la base des documents qu'ils fournissent.

L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète Benoît Charette. C'est aussi le plus sensible.

«La dernière chose que l'on souhaite comme société, c'est un ressac. Et la dernière chose que les immigrants méritent, c'est d'être exposés à un ressac. On n'a pas le droit de mal gérer ces questions.»

Bonjour Ensaimada,

Cet article reflète bien le malaise qui existe en terme d'immigration. A ce jour, aucun gouvernement n'a pris le temps d'effectuer un état des lieux au niveau des bassins d'emplois. Les nouveaux arrivants, souvent très diplômés, se heurtent à une non demande dans leur domaine d'activité et se retrouvent dans une position délicate.

A mon sens je pense irréaliste de continuer d'annoncer des quotas sans une vision claire et un réel plan d'action en amont.

Il en est de même concernant la relève des entreprises, aucune procédure officielle n'existe en vue d'établir une passerelle entre les entrepreneurs qui souhaitent céder leur entreprise et les immigrants intéressés pour entreprendre.

Il y a une très importante réflexion à mener par nos politiques mais la manne économique de l'immigration ne les laissent pas indifférents (il vaut mieux accepter 55 000 que 25 000). Business is business malheureusement.

Bonne continuation.

Pierre.

Il y a pas mal de non dits :

1-Le Québec veut garder son poids politique au sein du Canada ; et comme le Canada a annoncé 200.000immigrants par an ; le Québec est obligé de suivre .Ca s'appelle vulairement "Marche ou crève "

2-Ce qui interesse réellement le Québec et le Canada , ce sont les enfants d'immigrants car eux seront plus tard de vrais québecois et canadiens , scolarisés et socialisés au Québec .

Le fait , que le Québec veuille des gens tres scolarisé doit etre compris à l'aune de cela ; sachant que des parents instruits veilleront à ce que leurs enfants feront de tres bonnes études et ne traineront pas dans les rues ; car au fond ils sont venus pour leurs enfants .D'où le rique moindre de décrochage scolaire ...

Dans tous les pays où il y a une immigration massive , la première génération est sacrifiée ...

Ca fait 2 fois que je te rajoute un point! :lol: . Entièrement d'accord sur tout. Les entrepreneurs et les chefs d'entreprise québécois ont en effet un manque criant de main d'oeuvre qualifiée. Mais ils souhaitent que les critères qu'ils affichent soient remplis à 100 %. Ils ne veulent pas prendre le risque d'accorder du temps à la formation. Time is money. Et, en plus, ils veulent des diplômes québécois parce qu'ils n'ont absolument aucune idée de la correspondance exacte entre la hauteur du niveau d'éducation et du contenu de la formation du diplômé. Bref, ils ont un besoin criant d'employés québébois, avec des diplômes québécois, parlant le Québécois .... Je continue à en rajouter où ... ;)

Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

Parfois, un affichage de poste se termine en eau de boudin; on mise sur les Québécois qui ont postulé et si personne ne passe l'étape de l'entrevue, on refait un affichage ou on laisse tomber et on attend que la personne qui a quitté revienne à son poste un an plus tard.

MDR! C'est bien la fonction publique çalaugh.gif,Ce que tu suggère c'est les gens dans la fonction publique ne travaille pas ou peu et que l' on remplace ou non un fonctionnaire, ça ne fait aucune différence ! shok.gifEt bien faudrait surtout pas généraliser avec le privé parce qu'avec le privé c'est l'obsession de la productivité et des profits et les employés sont débordés.cool.gif

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immigrant_1978

immigrant_1978

Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

Ensaimada,

Pourquoi les employeurs de Canada anglais se posent moins de tels questions, je veux dire les questions des différences culturels et de différence de mentalités. Ils s'intéressent plutôt aux compétences techniques et qualités personnelles du Candidat.J'ai une expérience dans le milieu de travail au Canada anglais et je sais de quoi je parle et comme je suis passé par le Québec avant j'ai remarqué que de tels questions préoccupent beaucoup plus les québécois.

Quand j'avais dit sur le forum qu'il y a beaucoup moins de discrimination à l'emploi au Canada anglais par rapport au Québec on ne voulait pas me croire et on m'avait reproché sur ce forum de faire du "Québec bashing "

Honnêtement, je ne sais pas. Mais j'ai néanmoins lu des récits d'immigrants qui ne réussissaient pas au Québec, sont partis en Ontario, en Alberta ou en Colombie-Britannique ... et là on réussi à construire leur nid et à faire leur vie. Chance, hasard ? Je ne sais pas.

Mon hypothèse est que les anglo-saxons sont plus habitués à gérer la diversité , à prendre des risques dans leur politique d'embauche .Ils savent aussi que leur culture est dominante et qu'ils n'auront pas d'efforts particuliers à faire pour que le nouveau-venu l'intègre : leur maitre mot est la rentabilité ...

Les Canadiens-français ou québecois sont farouches vis-à-vis des étrangers ; pour survivre culturellement , ils ont developpé une forte cohésion de groupe . Et l'étranger est vécu comme une menace pour le groupe ...

+1 :good:

C'est la chose qui me fascine le plus dans la culture anglo-saxonne: leur capacité à gérer la diversité et on voit des exemples réussis aux États unis et au Canada anglais :hi: . Alors que d'autres cultures comme la France et le Québec ont du mal à gérer leurs minorités ( un héritage de leurs cousins français ?).

huh.gifLes immigrants asiatiques, européens, latinos s'intègrent plutôt bien au Québec. Pour une partie des immigrants originaires du Maghreb ( 30 %), l'intégration au Québec est plus difficile, mais c'est le cas aussi dans d'autres pays occidentaux. cool.gif

N'oublie pas que le taux de chômage de tous les immigrants du Québec (toutes communautés confondus) et aussi son écart avec celui de la population native est le plus élevé parmi toutes les provinces canadiennes et que c'est la province canadienne qui a les plus grandes difficultés à intégrer ses immigrants.

C'est pas aux sociétés d'accueil à s'intégrer aux immigrants, c'est aux immigrants à s'intégrer à leur société d'accueil. happy.gifCe que je parlais c'est au Québec, les immigrants asiatiques, européens et latinos s'intègrent plus facilement et ont un bien meilleur taux d'emploi que les immigrants maghrébins. Si je retrouve la page web des statistiques à ce sujet, je vais donner l'hyperlien. cool.gif

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Ensaimada

Je crois effectivement que l'immigration est à repenser. C'est beau d'ouvrir la porte, mais il faut essayer de savoir quelle est notre capacité d'accueil et, visiblement, personne ne s'est penché sur ce sujet qui est pourtant capital. A quoi sert-il de faire entrer 55 000 immigrants si beaucoup d'entre eux ne trouveront pas de travail, ou pas de travail selon leurs études et leur expertise ... ce qui finira par faire des immigrants déçus et amers.

Par ailleurs, que ce soit le PQ ou le PL qui aborde cette question, peu importe. Les problèmes qui pourraient découler d'une mauvaise gestion de l'immigration frapperont de plein fouet les gouvernements au pouvoir.

Publié le 11 novembre 2010 à 15h33 | Mis à jour le 11 novembre 2010 à 15h33

Il faut repenser l'accueil des immigrants, dit le PQ

  • L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

(Québec) Le Québec doit rapidement revoir ses façons de faire s'il pense pouvoir accueillir un million d'immigrants d'ici 20 ans, affirme le Parti québécois (PQ).

Récemment, le gouvernement de Jean Charest a annoncé, sans débat, qu'entre 52 400 et 55 000 personnes immigrantes s'installeront sur le sol québécois l'an prochain. Il a prolongé d'une année le plan triennal d'immigration 2008-2010.

Le Parti québécois n'est pas opposé à cette cible. Il n'y est pas opposé, mais la vérité est qu'il ne sait pas où fixer le curseur. Et il ne le sait pas, dit-il, parce que personne ne connaît la capacité d'accueil du Québec. Pas même le vérificateur général, qui s'est penché sur la question.

Il n'existe aucune balise, aucun paramètre pour la déterminer, déplore le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

L'élu de Deux-Montagnes se prépare depuis des jours à interpeller la ministre Kathleen Weil jeudi à l'Assemblée nationale à dénoncer le «laxisme» gouvernemental en la matière.

Selon lui, les consultations qu'entend mener le ministère de l'Immigration au printemps ne doivent pas seulement servir à établir de nouvelles cibles d'immigration pour le prochain plan triennal. Elles doivent être l'occasion de s'entendre sur des paramètres permettant de mesurer la capacité réelle d'accueil du Québec.

«C'est ce qu'il nous faut déterminer avant toute chose», affirme le péquiste. Ces consultations devraient aussi porter sur les moyens à mettre en place «pour réussir l'intégration» des immigrants.

«Contrat d'intégration»

Parmi ces moyens, le PQ songe à une espèce de «parcours d'accompagnement» ou à un «contrat d'intégration». «Il faut trouver une façon de garder contact avec les personnes reçues au cours de leur année d'arrivée et des années suivantes», dit le député.

Il suggère aussi des rencontres personnalisées «en amont», avec les candidats à l'immigration. Il s'étonne qu'«une majorité de candidats admis ne soient jamais rencontrés» par un représentant du Québec à l'heure actuelle. Ils sont sélectionnés sur la base des documents qu'ils fournissent.

L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète Benoît Charette. C'est aussi le plus sensible.

«La dernière chose que l'on souhaite comme société, c'est un ressac. Et la dernière chose que les immigrants méritent, c'est d'être exposés à un ressac. On n'a pas le droit de mal gérer ces questions.»

Bonjour Ensaimada,

Cet article reflète bien le malaise qui existe en terme d'immigration. A ce jour, aucun gouvernement n'a pris le temps d'effectuer un état des lieux au niveau des bassins d'emplois. Les nouveaux arrivants, souvent très diplômés, se heurtent à une non demande dans leur domaine d'activité et se retrouvent dans une position délicate.

A mon sens je pense irréaliste de continuer d'annoncer des quotas sans une vision claire et un réel plan d'action en amont.

Il en est de même concernant la relève des entreprises, aucune procédure officielle n'existe en vue d'établir une passerelle entre les entrepreneurs qui souhaitent céder leur entreprise et les immigrants intéressés pour entreprendre.

Il y a une très importante réflexion à mener par nos politiques mais la manne économique de l'immigration ne les laissent pas indifférents (il vaut mieux accepter 55 000 que 25 000). Business is business malheureusement.

Bonne continuation.

Pierre.

Il y a pas mal de non dits :

1-Le Québec veut garder son poids politique au sein du Canada ; et comme le Canada a annoncé 200.000immigrants par an ; le Québec est obligé de suivre .Ca s'appelle vulairement "Marche ou crève "

2-Ce qui interesse réellement le Québec et le Canada , ce sont les enfants d'immigrants car eux seront plus tard de vrais québecois et canadiens , scolarisés et socialisés au Québec .

Le fait , que le Québec veuille des gens tres scolarisé doit etre compris à l'aune de cela ; sachant que des parents instruits veilleront à ce que leurs enfants feront de tres bonnes études et ne traineront pas dans les rues ; car au fond ils sont venus pour leurs enfants .D'où le rique moindre de décrochage scolaire ...

Dans tous les pays où il y a une immigration massive , la première génération est sacrifiée ...

Ca fait 2 fois que je te rajoute un point! :lol: . Entièrement d'accord sur tout. Les entrepreneurs et les chefs d'entreprise québécois ont en effet un manque criant de main d'oeuvre qualifiée. Mais ils souhaitent que les critères qu'ils affichent soient remplis à 100 %. Ils ne veulent pas prendre le risque d'accorder du temps à la formation. Time is money. Et, en plus, ils veulent des diplômes québécois parce qu'ils n'ont absolument aucune idée de la correspondance exacte entre la hauteur du niveau d'éducation et du contenu de la formation du diplômé. Bref, ils ont un besoin criant d'employés québébois, avec des diplômes québécois, parlant le Québécois .... Je continue à en rajouter où ... ;)

Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

Parfois, un affichage de poste se termine en eau de boudin; on mise sur les Québécois qui ont postulé et si personne ne passe l'étape de l'entrevue, on refait un affichage ou on laisse tomber et on attend que la personne qui a quitté revienne à son poste un an plus tard.

MDR! C'est bien la fonction publique çalaugh.gif,Ce que tu suggère c'est les gens dans la fonction publique ne travaille pas ou peu et que l' on remplace ou non un fonctionnaire, ça ne fait aucune différence !

Oh non, faudrait surtout pas croire cela dans notre organisation. Au contraire. Il y a tellement de demande de la part du public ( on travaille dans le domaine de la santé) que le travail est simplement redistribué en supplément aux autres. Qui sont, du même coup à la limite du burn out. Faut pas oublier également que nous sommes dans un plan de restrictions budgétaires où on nous demande carrément de couper de 25% dans les budgets. Disons que cette façon de procéder les arrange bien quelque part.

  • Habitués
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Merci de bien vouloir rester correct dans vos échanges sur ce fil et de ne pas trop vous écarter du sujet initial !

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La modération

  • Habitués
Posté(e)

Il faut comparer ce qui est comparable :

Si tu compares les immigrants européens et ceux originaires du tiers-monde ; il faut savoir combien d'immigrants européens restent au bout de 1 an, 2 ans ou 5ans car eux ont la possibilité de rentrer chez eux , s'ils voient qu'ils ne trouvent pas d'emploi .

Maintenant , en ce qui concerne les asiatiques vs les autres minorités visibles . Pour ce que j'ai vu à Paris , les Asiatiques pratiquent beaucoup l'auto-emploi , par exemple les restos asiatiques , les dépanneuses , les bar-tabacs etc ...

  • Habitués
Posté(e)

Ensuite ,ce qui compte , ce n'est pas le taux de chomage mais le taux d'emploi ...

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je crois qu'il faut repenser la démarche d'immigration non pas comme une obligation d'accueil vis à vis du migrant mais comme une obligation d'adaptation et de moyens de la part du migrant. Ce qui était le cas, il y a 20-50 ans de cela.

Honnêtement, si la plupart des migrants économiques (résidents permanents) faisaient leur étude de marché quant à la réalité du marché du travail québécois, du verrouillage par les ordres, de la préférence caucasienne et chrétienne, du climat frisquet, des mœurs, de la langue française, ils comprendraient qu'ils ne devraient pas immigrer au Québec même en obtenant un CSQ car il y a incompatibilité...Il faut exercer votre libre arbitre.

Le CSQ n'est pas une garantie de la part du Québec que votre immigration va être réussie.

Ce qui peut vous éclairer sur le sujet c'est de faire un voyage de prospection et de voir comment vous êtes perçus et si vous arrivez à vous construire un réseau avant votre départ. Si vous avez des affinités culturelles (fêtes, nourritures, mode de vie) avec le Québec. Si vous aimez parler français...

Si cela déclenche des signaux d'alarme, il ne faut pas immigrer ou alors le faire en connaissance de cause et ne pas accuser le Québec.

Le pays ou la province qui accueillent un migrant ne lui doit rien.

Quant à qualifier la France de poubelle de l'Europe, c'est méconnaitre les largesses de ce pays en matière d'immigration (relire ou revoir "Le gone du Chaâba") ...

Modifié par Happymusher
Posté(e)

Ensaimada

Je crois effectivement que l'immigration est à repenser. C'est beau d'ouvrir la porte, mais il faut essayer de savoir quelle est notre capacité d'accueil et, visiblement, personne ne s'est penché sur ce sujet qui est pourtant capital. A quoi sert-il de faire entrer 55 000 immigrants si beaucoup d'entre eux ne trouveront pas de travail, ou pas de travail selon leurs études et leur expertise ... ce qui finira par faire des immigrants déçus et amers.

Par ailleurs, que ce soit le PQ ou le PL qui aborde cette question, peu importe. Les problèmes qui pourraient découler d'une mauvaise gestion de l'immigration frapperont de plein fouet les gouvernements au pouvoir.

Publié le 11 novembre 2010 à 15h33 | Mis à jour le 11 novembre 2010 à 15h33

Il faut repenser l'accueil des immigrants, dit le PQ

  • L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

(Québec) Le Québec doit rapidement revoir ses façons de faire s'il pense pouvoir accueillir un million d'immigrants d'ici 20 ans, affirme le Parti québécois (PQ).

Récemment, le gouvernement de Jean Charest a annoncé, sans débat, qu'entre 52 400 et 55 000 personnes immigrantes s'installeront sur le sol québécois l'an prochain. Il a prolongé d'une année le plan triennal d'immigration 2008-2010.

Le Parti québécois n'est pas opposé à cette cible. Il n'y est pas opposé, mais la vérité est qu'il ne sait pas où fixer le curseur. Et il ne le sait pas, dit-il, parce que personne ne connaît la capacité d'accueil du Québec. Pas même le vérificateur général, qui s'est penché sur la question.

Il n'existe aucune balise, aucun paramètre pour la déterminer, déplore le député péquiste Benoît Charette, critique de l'opposition officielle en matière de communautés culturelles.

L'élu de Deux-Montagnes se prépare depuis des jours à interpeller la ministre Kathleen Weil jeudi à l'Assemblée nationale à dénoncer le «laxisme» gouvernemental en la matière.

Selon lui, les consultations qu'entend mener le ministère de l'Immigration au printemps ne doivent pas seulement servir à établir de nouvelles cibles d'immigration pour le prochain plan triennal. Elles doivent être l'occasion de s'entendre sur des paramètres permettant de mesurer la capacité réelle d'accueil du Québec.

«C'est ce qu'il nous faut déterminer avant toute chose», affirme le péquiste. Ces consultations devraient aussi porter sur les moyens à mettre en place «pour réussir l'intégration» des immigrants.

«Contrat d'intégration»

Parmi ces moyens, le PQ songe à une espèce de «parcours d'accompagnement» ou à un «contrat d'intégration». «Il faut trouver une façon de garder contact avec les personnes reçues au cours de leur année d'arrivée et des années suivantes», dit le député.

Il suggère aussi des rencontres personnalisées «en amont», avec les candidats à l'immigration. Il s'étonne qu'«une majorité de candidats admis ne soient jamais rencontrés» par un représentant du Québec à l'heure actuelle. Ils sont sélectionnés sur la base des documents qu'ils fournissent.

L'immigration est le dossier à la fois le plus important et le moins discuté concernant l'avenir collectif du Québec, s'inquiète Benoît Charette. C'est aussi le plus sensible.

«La dernière chose que l'on souhaite comme société, c'est un ressac. Et la dernière chose que les immigrants méritent, c'est d'être exposés à un ressac. On n'a pas le droit de mal gérer ces questions.»

Bonjour Ensaimada,

Cet article reflète bien le malaise qui existe en terme d'immigration. A ce jour, aucun gouvernement n'a pris le temps d'effectuer un état des lieux au niveau des bassins d'emplois. Les nouveaux arrivants, souvent très diplômés, se heurtent à une non demande dans leur domaine d'activité et se retrouvent dans une position délicate.

A mon sens je pense irréaliste de continuer d'annoncer des quotas sans une vision claire et un réel plan d'action en amont.

Il en est de même concernant la relève des entreprises, aucune procédure officielle n'existe en vue d'établir une passerelle entre les entrepreneurs qui souhaitent céder leur entreprise et les immigrants intéressés pour entreprendre.

Il y a une très importante réflexion à mener par nos politiques mais la manne économique de l'immigration ne les laissent pas indifférents (il vaut mieux accepter 55 000 que 25 000). Business is business malheureusement.

Bonne continuation.

Pierre.

Il y a pas mal de non dits :

1-Le Québec veut garder son poids politique au sein du Canada ; et comme le Canada a annoncé 200.000immigrants par an ; le Québec est obligé de suivre .Ca s'appelle vulairement "Marche ou crève "

2-Ce qui interesse réellement le Québec et le Canada , ce sont les enfants d'immigrants car eux seront plus tard de vrais québecois et canadiens , scolarisés et socialisés au Québec .

Le fait , que le Québec veuille des gens tres scolarisé doit etre compris à l'aune de cela ; sachant que des parents instruits veilleront à ce que leurs enfants feront de tres bonnes études et ne traineront pas dans les rues ; car au fond ils sont venus pour leurs enfants .D'où le rique moindre de décrochage scolaire ...

Dans tous les pays où il y a une immigration massive , la première génération est sacrifiée ...

Ca fait 2 fois que je te rajoute un point! :lol: . Entièrement d'accord sur tout. Les entrepreneurs et les chefs d'entreprise québécois ont en effet un manque criant de main d'oeuvre qualifiée. Mais ils souhaitent que les critères qu'ils affichent soient remplis à 100 %. Ils ne veulent pas prendre le risque d'accorder du temps à la formation. Time is money. Et, en plus, ils veulent des diplômes québécois parce qu'ils n'ont absolument aucune idée de la correspondance exacte entre la hauteur du niveau d'éducation et du contenu de la formation du diplômé. Bref, ils ont un besoin criant d'employés québébois, avec des diplômes québécois, parlant le Québécois .... Je continue à en rajouter où ... ;)

Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

Parfois, un affichage de poste se termine en eau de boudin; on mise sur les Québécois qui ont postulé et si personne ne passe l'étape de l'entrevue, on refait un affichage ou on laisse tomber et on attend que la personne qui a quitté revienne à son poste un an plus tard.

MDR! C'est bien la fonction publique çalaugh.gif,Ce que tu suggère c'est les gens dans la fonction publique ne travaille pas ou peu et que l' on remplace ou non un fonctionnaire, ça ne fait aucune différence ! shok.gifEt bien faudrait surtout pas généraliser avec le privé parce qu'avec le privé c'est l'obsession de la productivité et des profits et les employés sont débordés.cool.gif

Eh bien c'est à peu près ça, crois-moi. Lorsqu'il y a eu la pandémie AH1N1, ce sont des gestionnaires qu'on a envoyés sur le terrain pendant deux mois. Ils étaient payés 70 à 80 000 $ (leur salaire) pour faire la circulation dans les centres de vaccination et réconforter les jeunes qui avaient peur des aiguilles. Pendant deux mois, ils n'étaient pas à leur bureau; d'aucuns se sont demandé s'ils étaient si importants que cela, finalement, puisqu'on pouvait se passer d'eux si longtemps.

Un autre est parti depuis deux ans et n'a pas été remplacé ... curieux, non ... ?

Dans le privé, c'est tellement différent; j'y ai travaillé et si j'étais plus jeune, j'y retournerais volontiers. ;)

Fin de la parenthèse sur les fonctionnaires. :)

  • Habitués
Posté(e)

Je crois qu'il faut repenser la démarche d'immigration non pas comme une obligation d'accueil vis à vis du migrant mais comme une obligation d'adaptation et de moyens de la part du migrant. Ce qui était le cas, il y a 20-50 ans de cela.

J'espère sincèrement qu'une telle mentalité ne traversera pas l'Atlantique.

Ici, ce n'est certes pas parfait, mais on reconnaît au moins que l'intégration est une responsabilité partagée entre la société d'accueil et les nouveaux arrivants.

Ce qui peut vous éclairer sur le sujet c'est de faire un voyage de prospection et de voir comment vous êtes perçus et si vous arrivez à vous construire un réseau avant votre départ. Si vous avez des affinités culturelles (fêtes, nourritures, mode de vie) avec le Québec. Si vous aimez parler français...

En ceux qui ne peuvent avoir un visa, bien sûr, on les raye de la liste des candidats ...

Le pays ou la province qui accueillent un migrant ne lui doit rien.

À mon humble avis, tu as trop de certitudes pour ton propre bien. Ce n'est pas pour rien que tes compatriotes battent les records de retour au pays tu sais.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je crois qu'il faut repenser la démarche d'immigration non pas comme une obligation d'accueil vis à vis du migrant mais comme une obligation d'adaptation et de moyens de la part du migrant. Ce qui était le cas, il y a 20-50 ans de cela.

J'espère sincèrement qu'une telle mentalité ne traversera pas l'Atlantique.

Ici, ce n'est certes pas parfait, mais on reconnaît au moins que l'intégration est une responsabilité partagée entre la société d'accueil et les nouveaux arrivants.

->J'ai surligné la phrase qui m'a interpellée dans ce que tu as écris car je ne vois pas comment concrètement ça se traduit autrement qu'en paroles et bonnes intentions. C'est bien beau de reconnaitre une responsabilité partagée mais dans les faits, au delà des beaux discours, il faut des actes et quels sont-ils ?

La réalité c'est que le migrant a la seule responsabilité de son intégration et de son adaptation...ça serait bien si c'était autrement mais ce n'est pas le cas donc autant être préparé...Tiens pour le coup, ça serait intéressant d'avoir l'avis de Immigrant_1978 sur le sur ce sujet s'il lit ce post ;)

Ce qui peut vous éclairer sur le sujet c'est de faire un voyage de prospection et de voir comment vous êtes perçus et si vous arrivez à vous construire un réseau avant votre départ. Si vous avez des affinités culturelles (fêtes, nourritures, mode de vie) avec le Québec. Si vous aimez parler français...

En ceux qui ne peuvent avoir un visa, bien sûr, on les raye de la liste des candidats ...

-> Je n'avais pas envisagé ce cas mais je trouve très risqué de partir sans connaître un pays.

Le pays ou la province qui accueillent un migrant ne lui doit rien.

À mon humble avis, tu as trop de certitudes pour ton propre bien. Ce n'est pas pour rien que tes compatriotes battent les records de retour au pays tu sais.

-> au contraire, je préfère me préparer au pire et avoir des plans A, B et C. Je suis de nature prudente et tant mieux si j'ai une bonne surprise. De quels compatriotes parles-tu parce qu'avec chacun de mes grand-parents nés dans un pays différents et appartenant pour 3 d'entre-eux à des minorités ethniques dans leur pays de naissance, ça complique un peut l'identité à laquelle tu m'assignes :) ?

Modifié par Happymusher
  • Habitués
Posté(e)

au delà des beaux discours, il faut des actes et quels sont-ils ?

Il y a plein plein de choses à faire: la régionalisation de l'immigration (qui profiterait aussi aux natifs, car 80% des immigrants à Montréal, ça ne marche pas, alors que bien des régions offrent de belles opportunités), la reconnaissance des diplômes (car oui, le système d'équivalences actuel est tout sauf efficace), l'accès aux ordres professionnels (car oui, le gouvernement laisse les ordres pousser à fond le corporatisme sans rien faire), une lutte efficace contre la discrimination à l'embauche (car oui, le gouvernement est un cancre fini en la matière, Ensaimada pourrait en témoigner). Et je peux continuer encore ...

La réalité c'est que le migrant a la seule responsabilité de son intégration et de son adaptation...ça serait bien si c'était autrement mais ce n'est pas le cas donc autant être préparé...

IL y a plein d'immigrants qui ne sont pas arrivés à s'intégrer et ce n'est pas faute d'avoir essayé fortement. Je te suggère de chercher les pseudos "Josepha" ou "schumarette". Alors non, c'est trop simple de rejeter la faute sur l'immigrant.

Je n'avais pas envisagé ce cas mais je trouve très risqué de partir sans connaître un pays

Et que suggères-tu pour pallier?

De quels compatriotes parles-tu parce qu'avec chacun de mes grand-parents nés dans un pays différents et appartenant pour 3 d'entre-eux à des minorités ethniques dans leur pays de naissance, ça complique un peut l'identité à laquelle tu m'assignes :) ?

Je parlais de Français. S'ils sont aussi nombreux à retourner au bercail, ce n'est pas parce qu'ils sont particulièrement friands des éternels recommencements à zéro.

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