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relations humaines quebecoises


celine17071977

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  • Habitués

J'y pensais tout à l'heure en allant chercher les gamins à l'école.

Quand nous étions aux US, les parents entraient dans l'école, allaient récupérer les gamins à l'after-care (sce de garde), s'asseyaient sur un banc dehors, discutaient, etc ...

Y avait même des "girls night" et des "boys night" une fois par mois où les parents se retrouvait pour prendre un pot le jeudi (fille) et le vendredi (garçon) soir.

Je ne sais pas si c'est partout pareil, mais ici, pas le droit d'entrer plus loin que le hall, il faut donner le nom de ton môme avec son groupe ou le nom de l'éducatrice, et ils l'appelent par talkie walkie. Même le grand de 9 ans n'a pas pu accompagner son petit frère qui voulait lui montrer où étaient sa classe parce que "il n'est pas élève de l'école" ...

Si ce n'est bonjour/bonsoir, quasiment pas de communication entre les parents.

Ca me manque ça le relationnel avec les autres parents d'élèves. Ca vient, se gare, prend son gamin et repart direct.

Alors que nous avons été dans le board de l'école à Washington, ici, ça ne nous fait pas envie du tout.

Pour les relations avec les québécois pure laine, disons qu'on s'entend très bien avec des voisins (mais qui sont français et chilien d'origine, ici depuis 20 ans) et qu'avec les autres, nous avons des relations de très bons voisinages. Plus deux autres couples dont un seul des conjoints est canadien.

On discute dans la rue, se donne un coup de main le cas échéant. Mais pas plus pour l'instant.

Je pense qu'il faut du temps et se faire accepter par la communauté pour commencer à tisser des liens plus forts.

Nous venons d'arriver et je trouve que c'est déjà pas mal comme relations humaines.

Je crois que les canadiens, à l'instar des américains, se préservent une "bulle privée" où on peut entrer de temps en temps, mais pas trop souvent ni trop longtemps.

C'est une mentalité nord-américaine et pas latine, et ça me plaît assez.

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  • Habitués

Baker,

cette situation que vous décrivez à l'école n'est pas répandue dans toutes les commissions scolaires québécoises. Je l'ai observée sur la rive-sud et dans les banlieues en général, mais pas souvent dans les villes de région.

D'autre part...

Les relations humaines américaines sont "organisées", c'est-à-dire qu'une autorité supérieure organise diverses activités plus ou moins officielles, ou thématiques, et les gens y participent tout naturellement. Je trouve que tout cela manque de spontanéité, d'autant plus que ceux qui ne se présentent pas à ces activités sont vus comme des "faux joueurs", avec tout le capital social négatif qui vient avec.

Il me semble qu'on devrait être capable d'avoir des rapports humains au-delà des trucs officiels. Si les enfants sont capables de s'inventer des jeux dans la cour d'école, en toute liberté, alors leurs parents devraient être capables de faire pareil.

Mais il y a de l'espoir. À Rimouski, j'ai embarqué plusieurs fois dans des parties de volleyball "spontanées" amicales au parc Beauséjour, entre adultes. Toujours amusant de faire des activités sportives avec de parfaits inconnus!

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  • Habitués

Très difficile de se faire des vrais amis québécois surtout dans les grandes villes comme Montréal ....

Si tu as des québécois dans ton cercle d'amis, soit ils ont vécu en Europe soit ils sont mariés avec un non québécois ....

Je faisais référence à ce qui est en gras.

Si tu dis que tu (on) as des québécois dans l'entourage c'est entre autre parce qu'ils sont mariés à des non-québécois. Hors s'ils sont mariés à des non-québécois, ils ont sans doute été amis avec ces non-québécois, et se sont engagés plus que pour être amis.

Donc ça répond à la question initiale de savoir si on peut avoir des amis québécois en tant que non-québécois. Oui et on peut même se marier avec. Tu l'écris toi-même.

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ça dépend de ce que tu entends par vivre en ermite...

Même si ça fait cliché je n'avais et je n'ai jamais eu d'amis en france, et je me débrouille très bien comme ça, par la dessus ça fait 3 ans que je suis célibataire alors peut être que oui je vis comme un ermite... :lol:

Je trouve toujours étrange ce besoin d'avoir des amis mais je doit pas être de la même planète :wacko:

Ce besoin d'être avec quelqu'un, d'avoir des amis, varie d'une personne â l'autre. Je n'ai que très peu d'amies à qui je me confie et j'aime beaucoup la solitude. Alors que ma meilleure amie angoisse à l'idée de se retrouver seule un samedi soir, moi je suis aux anges de savoir que j'ai une soirée à moi.

Et puis il faut bien qu'il y ait des affinités pour créer une amitié et plus on vieillit, plus on sait ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas.

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J'y pensais tout à l'heure en allant chercher les gamins à l'école.

Quand nous étions aux US, les parents entraient dans l'école, allaient récupérer les gamins à l'after-care (sce de garde), s'asseyaient sur un banc dehors, discutaient, etc ...

Y avait même des "girls night" et des "boys night" une fois par mois où les parents se retrouvait pour prendre un pot le jeudi (fille) et le vendredi (garçon) soir.

Je ne sais pas si c'est partout pareil, mais ici, pas le droit d'entrer plus loin que le hall, il faut donner le nom de ton môme avec son groupe ou le nom de l'éducatrice, et ils l'appelent par talkie walkie. Même le grand de 9 ans n'a pas pu accompagner son petit frère qui voulait lui montrer où étaient sa classe parce que "il n'est pas élève de l'école" ...

Si ce n'est bonjour/bonsoir, quasiment pas de communication entre les parents.

Ca me manque ça le relationnel avec les autres parents d'élèves. Ca vient, se gare, prend son gamin et repart direct.

Alors que nous avons été dans le board de l'école à Washington, ici, ça ne nous fait pas envie du tout.

Pour les relations avec les québécois pure laine, disons qu'on s'entend très bien avec des voisins (mais qui sont français et chilien d'origine, ici depuis 20 ans) et qu'avec les autres, nous avons des relations de très bons voisinages. Plus deux autres couples dont un seul des conjoints est canadien.

On discute dans la rue, se donne un coup de main le cas échéant. Mais pas plus pour l'instant.

Je pense qu'il faut du temps et se faire accepter par la communauté pour commencer à tisser des liens plus forts.

Nous venons d'arriver et je trouve que c'est déjà pas mal comme relations humaines.

Je crois que les canadiens, à l'instar des américains, se préservent une "bulle privée" où on peut entrer de temps en temps, mais pas trop souvent ni trop longtemps.

C'est une mentalité nord-américaine et pas latine, et ça me plaît assez.

Oui, le terme de « bulle privée » s'applique très bien. J'ai connu la garderie et les fait que les parents, très pressés, n'ont jamais le temps de parler. Pourtant, quand ma belle-soeur a vécu en France, elle s'est fait énormément d'amies par le biais de son fils qui fréquentait la maternelle. Elle trouvait cela très convivial et ils se rencontraient ensuite pour des soupers, des sorties avec les enfants, etc.

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  • Habitués

C'est vrai qu'en France les liens sociaux passent beaucoup par les enfants : sorties d'école, activités extra-scolaire, etc.... Très vite, les parents des amis de nos enfants deviennent des relations , puis assez facilement des amis que l'on invite, que l'on cotoie et avec qui on organise sorties familiale ou autre.

Ce shéma n'existe pas ici. Comme l'a dit Baker et Hattaway, les parents ne s'attardent pas à la sortie de l'école, ni pour récupérer leur enfant à une activité. Même les parents des amis des enfants ne prennent que 5 min pour venir chercher leur progéniture à la maison, et c'est bonjour-bonsoir ( quand ils descendent de voiture et n'envoient pas le frère ou la soeur !!!).

Je pense que ce qui est fondamentalement différent, c'est qu'une conversation à batons rompus ne débouche qu'extrêmement rarement sur le "tissage" d'un lien; ça reste une conversation de bon aloi parmi d'autres et non un point de départ à une relation plus construite. Quitte à attendre, on a passé un bon moment, mais ça n'engage en rien pour la prochaine fois.D'où la surprise des nouveaux arrivants de voir la personne avec qui ils ont échangé la veille, parfois de façon libre et amicale , ne même pas sembler les reconnaitre le lendemain !

Avant qu'il se passe quelque chose entre deux adultes ( je ne parle pas de relation amoureuse..juste amicale) il faut une multiplication importante de ces rencontres dans une multiplication de circonstances ( école, activité, réunions,...)pour qu'enfin un lien plus perso puisse s'établir. C'est vrai que les premiers avec qui ça clique, sont soit des immigrants de plus ou moins longue date, soit des conjoints d'immigrants, soit des québécois habitués à cotoyer des immigrants.

Un autre phénomène que je connaissais en France et que je ne retrouve pas ici, c'est ce que j'appelle " les amitiés en étoile" : mes amis deviennent tes amis.Il est rare de rencontrer, et encore plus rare de fréquenter en dehors d'eux, les amis de nos amis. Mes meilleures amies, en France, m'ont souvent été présentées par des amies : souper commun, magasinage ensemble, passion commune.... Ici, ça ne marche pas comme ça. D'où une certaine difficulté à étendre son réseau amical. Curieux pour un endroit ou les réseaux professionnels marchent si bien....? Mais on parle ici de deux sphères différentes : l'intérieur de la bulle versus l'extérieur.

Bref, toute création de liens un peu plus forts que le bonjour/bonsoir et le sourire de courtoisie est un "travail" de longue haleine.

Une fois le lien créer.....ben c'est une autre histoire.....

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Je sais pas si c'est pas plutôt lié à l'âge, plutôt qu'à la différence culturelle etc. (qui entre aussi en ligne de compte c'est certain...).

Je me suis fait des amis ici, mais nos VRAIS amis, ceux sur qui ont sait qu'on pourra toujours compter et dont on sait à 2000% qu'on ne se perdra jamais de vue, c'est souvent ceux qu'on a connu quand on était très jeunes :)

Ma meilleure amis, je la connais depuis mes 4 ans et demi :P et mes autres amis trèèèès proches pour lesquels la distance n'a rien changé, je les connais tous de l'université :)

Pas qu'on ne puisse plus se faire d'amis une fois adulte, bien au contraire, mais disons que les choses sont parfois un peu plus longues, etc.

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  • Habitués

Je pense que ce qui est fondamentalement différent, c'est qu'une conversation à batons rompus ne débouche qu'extrêmement rarement sur le "tissage" d'un lien; ça reste une conversation de bon aloi parmi d'autres et non un point de départ à une relation plus construite. Quitte à attendre, on a passé un bon moment, mais ça n'engage en rien pour la prochaine fois.D'où la surprise des nouveaux arrivants de voir la personne avec qui ils ont échangé la veille, parfois de façon libre et amicale , ne même pas sembler les reconnaitre le lendemain !

Et encore, pour ceux qui ont été à l'université: pendant toute une session, tu fais partie d'un groupe de travail, vous vous côtoyez au moins deux fois par semaine, vous parlez de tout et de rien, vous mangez ensemble, etc. La session suivante, tu rencontres tes coéquipiers à la bibliothèque, tu vas les saluer avec un grand sourire et ... ils ne te reconnaissent plus :( Comme quoi les bulles peuvent se refermer aussi sec des fois.

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  • Habitués

C'est vrai ce que tu dis, marionnette. Lorsque j'ai déménagé à Rimouski en 2004, j'ai découvert que la plupart des adultes de mon groupe d'âge (début trentaine) étaient satisfaits par leurs amitiés de longue date (amis d'enfance) et n'étaient pas intéressés à connaître de nouvelles personnes. Beaucoup de conversations entre gens faisaient référence aux études (école secondaire, etc) ou à des lieux/événements passés, que nous ne pouvions pas connaître. Pas facile de s'intégrer dans des groupes de personnes aussi "tissés serré"!

À mon avis, et cela a été mentionné précédemment, c'est surtout à travers leurs enfants que des adultes (ayant une famille!) peuvent le plus aisément tisser des liens. À partir du début du primaire, les enfants se font des amis dans leur groupe scolaire, dans la cour de récré et dans le quartier (enfin... s'ils ne passent pas leurs soirées devant une console de jeu ou dans une suite ininterrompue d'activités organisées style piano et hockey). Ces amitiés d'enfants créent des occasions de rapprochement entre les parents.

Aussi, comme je l'ai mentionné plus haut, il y a beaucoup d'amitiés avec une base "fonctionnelle" ici. Une activité commune, une passion commune, un hobby, un sport -- point de départ pour des discussions ciblées, qui peuvent ensuite s'élargir pour atteindre un registre plus personnel, plus profond.

Je connais des gens qui en avaient marre d'être seuls à l'âge adulte, ayant déménagé loin de leur ville d'origine, ou ayant quitté leur emploi et découvert avec stupeur que la "faune du bureau" qu'ils considéraient comme une seconde famille n'était pas du tout intéressée à les suivre à l'extérieur. Ils se sont donc inscrits à des clubs de marche, de jogging ou de cyclisme, ou encore à un club de photo (ou autre activité), ce qui leur a permis de rencontrer des gens ayant des intérêts communs. Point de départ d'amitiés style camaraderie dans un premier temps et, avec un peu de chance, de véritables amitiés "intenses".

ps: Il ne faut pas, à mon avis, mettre trop l'emphase sur les amitiés "totales" de type "best friend forever", qui existent peut-être à l'adolescence mais qui tendent à perdre de l'intensité lorsque les gens gagnent en maturité. Les amis parfaits c'est comme le prince charmant en amour, ça n'existe probablement pas. Et à trop les rechercher, on passe à côté de tout le reste.

Modifié par Zogu
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Oui, j'ai connu ça aussi ! J'ai été animatrice scout pendant une année entière, avec 4 autres personnes . Nous nous sommes vu minimum deux fois par semaine pendant un an, avons fait des camps ensemble, nous avons monté des projets et des grands jeux ensemble, nous avons bien rigolé....

Et à la rentrée d'après, je rencontre l'une d'elle a Macdo, qui a juste esquissé un petit signe de tête bien raide,sans un sourire et en tournant le dos,ce qui m'a dissuadée d'aller plus avant ! :wacko:

Quant à l'age, il joue de façon certaine, mais pas, pour moi, comme l'entend Marionnette.

Je n'ai pas vraiment tissé de relation durable dans mon enfance ou durant mes études ( déménagement des uns et des autres obligent, et puis j'étais plutôt le kjaerlijet du coin...). Par contre, partout où je suis passée dans ma vie d'adulte et surtout de parent, je n'ai jamais eu de mal à me faire de vrais amis avec qui les relations sont durables. Je me suis fait aussi beaucoup d'amis, réels mais plus conjoncturels, en fonction de nos nombreux déplacements. Notre vie sociale a toujours été ouverte et agréable.

C'est encore le cas, plus restreinte pourtant et, surtout, m'ayant demandée beucoup plus de patience et d'effort.

Là où l'age intervient, c'est que je ressens beaucoup moins aujourd'hui qu'il y a 5 ou 10 ans, le besoin de créer des liens. Ils m'étaient nécessaire pour pouvoir échanger, m'activer, me changer les idées des couches et des devoirs.....Mes ados, presque adultes sont maintenant capables de soutenir des conversations profondes et sérieuses, mes filles sont de très bonnes magasineuses :lol: , et chacun devient autonome dans son travail. Le besoin d'aller chercher une "soupape" à l'extérieur est donc moins présente.

Il m'est donc plus facile, maintenant , de me contenter de relations moins profondes, peut-être plus superficielles qu'il y a quelques années.

Les "claques sur les doigts" que décrit Kweli me sont donc beaucoup plus faciles à supporter, parce qu'elles ont moins de conséquences sur ma vie.

Mais au début de notre installation : aie aie aie, ce que ça a pu me faire hurler !!!!!! :innocent:

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Je pense que ce qui est fondamentalement différent, c'est qu'une conversation à batons rompus ne débouche qu'extrêmement rarement sur le "tissage" d'un lien; ça reste une conversation de bon aloi parmi d'autres et non un point de départ à une relation plus construite. Quitte à attendre, on a passé un bon moment, mais ça n'engage en rien pour la prochaine fois.D'où la surprise des nouveaux arrivants de voir la personne avec qui ils ont échangé la veille, parfois de façon libre et amicale , ne même pas sembler les reconnaitre le lendemain !

Et encore, pour ceux qui ont été à l'université: pendant toute une session, tu fais partie d'un groupe de travail, vous vous côtoyez au moins deux fois par semaine, vous parlez de tout et de rien, vous mangez ensemble, etc. La session suivante, tu rencontres tes coéquipiers à la bibliothèque, tu vas les saluer avec un grand sourire et ... ils ne te reconnaissent plus :( Comme quoi les bulles peuvent se refermer aussi sec des fois.

tiens ca me rappel mes sessions

lol

Oui, j'ai connu ça aussi ! J'ai été animatrice scout pendant une année entière, avec 4 autres personnes . Nous nous sommes vu minimum deux fois par semaine pendant un an, avons fait des camps ensemble, nous avons monté des projets et des grands jeux ensemble, nous avons bien rigolé....

Et à la rentrée d'après, je rencontre l'une d'elle a Macdo, qui a juste esquissé un petit signe de tête bien raide,sans un sourire et en tournant le dos,ce qui m'a dissuadée d'aller plus avant ! :wacko:

......

Il m'est donc plus facile, maintenant , de me contenter de relations moins profondes, peut-être plus superficielles qu'il y a quelques années.

Les "claques sur les doigts" que décrit Kweli me sont donc beaucoup plus faciles à supporter, parce qu'elles ont moins de conséquences sur ma vie.

Mais au début de notre installation : aie aie aie, ce que ça a pu me faire hurler !!!!!! :innocent:

pis ca, ca me rappel le club de baseball.

ca m'a jamais fait hurler...

mais j'avoue que je trouve ca vraiment dommage.

mais bon je ne vais tout de meme pas leur mettre un gun sous le nez pour les obliger a avoir des relations amicales avec moi :lol: ...

a date j'ai developpé des relations amicales avec d'autres francais...

bien que dans mon coin il y en a vraiment pas beaucoup.

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  • Habitués
ca m'a jamais fait hurler...

Oui, mais moi, je suis une hurleuse !!!!!

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ca m'a jamais fait hurler...

Oui, mais moi, je suis une hurleuse !!!!!

D'accord, d'accord mais faut pas perdre de vue qu'on n'est pas des perdreaux de l'année. Pour beaucoup, et j'en suis, on a immigré a plus de 35 ans et parfois à pas mal plus. Les québécois de nos âges, comme nous en France, ont déjà forgé de très longues amitiés à la vie à la mort.

Ils n'ont pas précisément besoin de nous dans le domaine sauf parfois pour mettre une touche exotique à leur bbq party ou à une soirée.

C'est bien normal. Et comme nous, en partant de nos pays, nous avons laissé nos amis et bien nous nous retrouvons et forgeons de nouvelles amitiés.

Et puis, je suis bien heureux de connaître pas mal d'entre vous :wub:

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  • Habitués

ca m'a jamais fait hurler...

Oui, mais moi, je suis une hurleuse !!!!!

D'accord, d'accord mais faut pas perdre de vue qu'on n'est pas des perdreaux de l'année. Pour beaucoup, et j'en suis, on a immigré a plus de 35 ans et parfois à pas mal plus. Les québécois de nos âges, comme nous en France, ont déjà forgé de très longues amitiés à la vie à la mort.

Ils n'ont pas précisément besoin de nous dans le domaine sauf parfois pour mettre une touche exotique à leur bbq party ou à une soirée.

C'est bien normal. Et comme nous, en partant de nos pays, nous avons laissé nos amis et bien nous nous retrouvons et forgeons de nouvelles amitiés.

Et puis, je suis bien heureux de connaître pas mal d'entre vous :wub:

:good::thumbsup:

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  • Habitués

Une erreur courante consiste à croire qu'on devient ami avec un groupe. Or, un groupe existe presque toujours pour une activité ou une tâche, et non pour l'intérêt de chacun de ses membres. Un groupe est un outil pour devenir ami avec UNE personne à la fois.

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C'est ça ,enfin de compte on trouve plus facile de tisser un lien avec les immigrants qu'avec les québecois .

Oui dans le sens où on a direct quelque chose en commun :)

Mes amis français que je connais ici, je me dis qu'on serait peut-être pas devenus amis en France... qui sait ! ;) mais voilà on s'est connus à nos début ici... tous dans la même galère :lol:

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  • Habitués

C'est ça ,enfin de compte on trouve plus facile de tisser un lien avec les immigrants qu'avec les québecois .

Une éducatrice française ( à la garderie de mon enfant )songe retourner definitivement en Françe après dix ans d'immigration ,la cause c'est : elle n'a pas pu avoir des amis d'icite ,les relations sont toujours superficille :(

Bah ... il faut aussi avoir des attentes réalistes, sinon on a pas mal l'air d'un dépendant affectif chronique. Les Québécois n'ont pas cette attitude envers les immigrants seulement, ils n'offrent pas leur amitié facilement, c'est tout.

Combien de Québécois connaissez-vous qui disent avoir coupé définitivement les ponts avec les membres de leur famille? Moi, j'en connais beaucoup, sur mon lieu de travail en tout cas. Dans mon ancienne vie de préposée, j'ai aussi vu beaucoup de personnes âgées qui vieillissent tout seuls, alors qu'ils sont nés dans une famille de 10 enfants. Avec cela, je n'ai plus d'attentes du tout. Je me fais des relations tout à fait par hasard, sans l'avoir spécialement cherché. Certains de mes connaissances sont devenus de vrais amis. D'autres préfèrent rester des connaissances. Ça me va aussi. D'autres encore font comme s'ils ne m'avaient jamais connu. Aucun problème là-dessus non plus.

Parfois, quand je vois les candidats à l'immigration affirmer fièrement qu'ils ne fréquenteront pas leurs compatriotes, je me dis qu'ils ne savent pas vraiment ce qui les attend.

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