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A toutes les canadiennes qui parrainent des Algériens !


Invité

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  • Habitués

J’étais sure de l’avoir lu quelque part mais effectivement, je me suis trompée blush.gif : c’est Alger qui n’est pas ta tasse de thé (page 2) excuses moi mon ami, je suis toute confuse.

:lol: :lol:

Mais je t'en prie!

En fait je n'aime pas les grandes villes étant donné que je suis un rural!

J'ai travaillé 6 mois à Paris et j'ai failli perdre la raison :lol:

Je suis plutôt du genre "petites villes" :wub:

Bonne continuation en tous cas :)

Modifié par macipsa13
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Cest sûr que ce nest pas évident de vivre dans une grande ville surtout si on a tendance à préférer le calme (dailleurs je lai toujours dit, pour faire ses courses ou régler certaines affaires administratives à Alger, vaut mieux le faire à pied, en voiture cest le calvaire). A Montréal cest pareil, jai toujours opté pour le métro, ça facilite la vie, en voiture y a toujours un problème de stationnement.

Sinon, tu seras servi si tu veux tinstaller ici dans un coin paisible, y a des endroits magnifiques et tu nes pas obligé de trop téloigner de la ville pour les trouver. Tu as même des fermes si tu ne veux pas sortir du cadre rural! smile.gif

Tout ce que je peux te dire, cest que tu vas adorer, tu auras tous les jours des choses à découvrir.

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  • Habitués

Cest sûr que ce nest pas évident de vivre dans une grande ville surtout si on a tendance à préférer le calme (dailleurs je lai toujours dit, pour faire ses courses ou régler certaines affaires administratives à Alger, vaut mieux le faire à pied, en voiture cest le calvaire). A Montréal cest pareil, jai toujours opté pour le métro, ça facilite la vie, en voiture y a toujours un problème de stationnement.

Sinon, tu seras servi si tu veux tinstaller ici dans un coin paisible, y a des endroits magnifiques et tu nes pas obligé de trop téloigner de la ville pour les trouver. Tu as même des fermes si tu ne veux pas sortir du cadre rural! smile.gif

Tout ce que je peux te dire, cest que tu vas adorer, tu auras tous les jours des choses à découvrir.

Ah j'adorerais ça :)

Je vais donc ramener toutes mes chèvres vaches &co :lol:

En fait je cherche juste du calme loin de bruit!

Sinon je te rejoins complètement sur l'utilisation de la voiture en ville surtout à Alger: j'ai mis 3 heures pour aller à Rouiba de Didouche :angry:

En train c'est 35 minutes je pense!

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  • Habitués

Des Algérois(ses) comme toi et Feribest bah vous êtes bien ma tasse de café :P

Oh que c'est gentil :innocent: Merci macipsa, on est aussi contentes d'échanger avec toi ;)

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Vous avez vu le prix des cigarettes au Québec?

oui je connais les prix et c'est cher autant qu'en france, sauf que lui se prenait un stock de cigarettes indiennes, lollllllllllllllllll

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A toutes les canadiennes qui parrainent des Algériens !

Apres plusieurs lectures de certains sujets sur le parrainage que des canadiennes ont entrepris et entreprennent encore pour faire venir leurs maris, et divers critiques et commentaires déplacés de la part de ses mêmes femmes mariées à des Algériens ou qui l'étaient, je n'ai pu résister d'intervenir pour corriger certaines visions totalement fausses et erronées de la vie en Algérie :

- D'abord, l'Algérie est un grand, très beau et très riche pays: je vous suggère de faire des recherches sur internet afin de voir les magnifiques sites ainsi que toutes les infrastructures, tous les projets réalisés et tous ceux qui sont en cours a travers tout le pays parce qu'avant de critiquer, il faut connaitre de quoi vous parler.

Bravo.Esperant que ceux ont des prejuger sur nous ,vont enfin comprendre.

- La majorité de ceux que j'ai eu à lire se sont mariées avec des gars vivant dans des petits patelins, je vous suggère de faire des visites lors de vos voyages en Algérie, là ou vous ne tomberaient pas sur des toilettes turcs. Si vous avez les moyens de voyager allez y louer des bungalows en bord de mer ou dans les hôtels de luxe (c'est vrai que ce n'est pas donnée mais ca vaut le coup), allez y voir toutes les discothèques, tous les bons restos, allez voir comment les Algériens notamment les citadins vivent réellement et à quel point ils sont de tres bons vivants.

- Si vous êtes tombées sur des jeunes qui n'ont pas les moyens intellectuels ni financiers et qui sont déjà des ratés chez eux et que ce qui les intéressent serait de foutre le camp et de mettre leur échec sur le dos du gouvernement et finalement ils s'agrippent sur des femmes qui acceptent de les parrainer parce qu'ils ne peuvent pas immigrer par leurs propres moyens. ( dans mon cas je n'ai jamais penser immigrer un jour ni en Europe ni ailleurs, pourtant le destin a fait que je rencontre mon mari en Algérie qui est un montréalais de souche, pourtant par simple curiosité, après mon arrivée ici, j'ai passé mon auto évaluation sur le site de CIC pour les travailleurs qualifiés et j'ai obtenu 83 points alors que la note de passage et de 65 points et j'ai appris que mon domaine figure dans les 29 professions admissibles, n'empêche que je suis la par parrainage parce que je devais rejoindre mon mari ( et je peux vous dire que c'est plus lui qui a besoin de moi parce qu'il a trouvé en moi ce qu'il n'a jamais eu auparavant et il le dis ouvertement, (certains de ses amis ne veulent même plus penser a s'engager et qui vont finir aigris et frustrés au point de chercher une campagne sur des sites de rencontres) .

- J'ai remarqué, ici qu'on calcule trop, des calculs et encore des calculs, on ne parle que d'argent, de contributions, de factures, de loyer, de pensions alimentaires et j'en passe, ce qui rend la vie de plus en plus invivable et c'est le principal problème de disputes et de séparations ( même qu'une fois un des amis de mon mari, parlais de son ex québécoise et il l'a critiquée ( chose que je n'ai pas apprécié) il l'a critiquée parce que soi disant elle n'achetait jamais ses cigarettes mais qu'elles profitait de ses cigarettes à lui), j'étais outrée ( pour des cigarettes !!!!!! à ce point ! , la ca devient grave, on n'a pas idée , parce que chez nous, un Algérien dont la copine ou la femme fume, ca lui fait plaisir de lui acheter ses cigarettes.

- En Algérie, je n'ai jamais eu à calculer quoi que ce soit et pourtant je suis arrivée à réaliser la majorité de mes projets sans compter sur personne : quand j'avais envie de faire des voyages, j'arrivais toujours à le faire, que ce soit en Europe ou autre et ca sans être obligée d y penser toute l'année : pourtant je ne suis pas riche, juste une fonctionnaire dans le gouvernement avec un assez bon salaire) et je peux vous dire que la majorité des Algériens vivent comme moi (une majorité de classe moyenne), l'Etat Algérien a mis en place des dispositifs comme pour les pays occidentaux pour faciliter aux Algériens d'acquérir des biens ou même faire des projets notamment en ce qui concernent les jeunes chômeurs par ex afin de monter des petites entreprises avec le soutien financier de l'état, cependant ces derniers ne font rien et ne font que râler contre le système : moi dans mon cas, je voulais acheté un appartement, je l'ai fait, je voulais acheté une nouvelle voiture je l'ai fait et je dis merci au gouvernement pour tous les dispositifs d'aide ( alors qu'au début, mon mari comme beaucoup de canadiens, vivant dans des appartements ou des maisons qu'ils louent, achètent des voitures d'occasions qui ne coutent pas chers, mais il a eu la chance de me rencontrer ( sans me vanter) parce que je l'ai boostée et je l'ai aidé en travaillant tous les deux, on a pu réaliser, ce qu'il n'avait jamais fait auparavant et même ceux qu'autre fois voyait notre liaison du mauvais il (au point de dire a mon mari, ah ! tu n'as pas peur ! avec un engagement de 3 ans ? il leur disait, que si je voulais, je n'aurai même pas besoin de lui, alors de la, a solliciter l'aide sociale c'était impossible), sont tout simplement surpris. ( vous savez, si les mêmes prix des voitures d'occasion d'ici sont appliqués en Algérie, je vous promets qu'aucun Algérien ne prendrais le transport en commun) .

- Il m'a été donné à remarquer également, une critique concernant les algériennes qui seraient incapables de convaincre des canadiens de souches de se marier avec, vous êtes dans l'erreur totale, vous ne savez pas le nombre de femmes Algériennes mariées à des étrangers, notamment des français de souches, des allemands de souches, des portugais, des italiens, des canadiens (même qu'une ancienne amie avec qui j'ai fait les même études, s'est marie avec un gars de l'ambassade du canada en Algérie), et j'en passe, et ce sont tous des mariages réussis (du moins ceux que je connais personnellement et dont leurs maris ont du faire des pieds et des mains voire l'impossible pour être avec elles, notamment se convertir à l'islam et qui ne sont pas prés de renoncer a elles pour rien au monde.

- Le sujet que j'ai ouvert, n'est nécessairement pas une critique dirigé envers vous mesdames, seulement je tenais à corriger certains préjugés et idées préconçues, si vous vous rendais de l'aéroport d'Alger directement vers « ses petits patelins » c'est sur que vous ne connaissez rien de l'Algérie, parce qu'un petit village, reste un petit village, ce n'est pas Alger, ce n'est pas Oran,,,,,,,, ou il fait bon vivre,., je connais des ruraux qui n'ont jamais été dans de grandes villes et qui sont restés toutes leurs vies dans leurs villages, donc c'est normal que l'intégration soit difficile pour eux une fois arrivés au canada ( avec l'écart de civilisation!).

- Celle que j'ai apprécié le plus c'est LA GAMINE, c'est une femme très sage et très courageuse, elle est toujours la pour apaiser les esprits et donner les conseils adéquats a certaines situations (chapeau de faire 10h30 de route pour se rendre chez votre mari, franchement, je ne l'aurais pas fait, ya des vols intérieurs pour éviter les longs trajets par route et ce n'est pas très chers).

- Je m'excuse si j'ai eu a offenser certaines par mes remarques, c'est nullement mon intention mais je tenais seulement a corriger des idées tordues concernant mon pays : les femmes Algériennes sont très courageuses, elles ont surmonté des périodes très difficiles comme le terrorisme et ont même fini par s'affirmer dans la société autant qu'un homme et des fois mieux parce que statistiquement parlant, le pourcentage des femmes qui ont fait des études supérieures est de loin plus élevé que celui des hommes, parce qu'elles ont cette volonté de réussir, les choses sont entrain de changer de plus en plus au point que les hommes sont jaloux de nous et disent que nous prenons leurs places au boulot au lieu de rester à la maison élever les enfants et faire le ménage comme nos mamans mais se sont des idées erronées et révolues et qui ne sont exprimées que par les ratés de la société ( et pour votre information, au cas ou vous ne le savez pas déjà, nous avons des ministres et des députés femmes, des maires, des consules, des dirigeantes, des PHD, des professeurs à l'université, des chercheurs, des écrivains, des journalistes, des médecins, des architectes, des archéologues et bien d'autres, je ne pourrai toutes les énumérées)

- Les femmes travaillent à pied d'égalité que les hommes et elles ont beaucoup plus de mérite qu'eux parce qu'en plus de travailler, elles assument souvent seules (et ca aussi commence à changer) les taches ménagères et l'éducation des enfants.

- Jusqu'au années 80 a 90, les femmes ne pouvaient pas vivre seule que ce soit une célibataire, une divorcée ou une veuve, elles devaient rester dans la maison de leurs parents (même si elles ont une propriété, c'était mal vu, hors que maintenant beaucoup d'Algériennes qui ont les moyens ont la possibilité de vivre seules (je vous l'ai dit ca change à grand pas).

- Donc, on ne vit pas dans la précarité, ni dans des tentes en pleins désert !

- Je partage aussi les idées de REFLEXION, certes il a des propos assez crus et directs qui peuvent toucher certaines personnes visées par des situations précises mais je peux confirmer tout ce qu'il a dit, sur nos us et coutumes, même dans l'évolution que connait notre pays, nous sommes toujours attachés à notre culture acquise depuis la naissance (comme pour la différence d'âge et pour la dot qui doit être versée par l'époux ( au fait réflexion, à Alger la parure en or est toujours obligatoire, tu as omis de citer ca également lollllll !!!!!!!!!!!, je sais qu' on a presque les mêmes coutumes que ce soit a Alger ou en Kabylie).

- Mesdames, je vous demanderais, de mieux connaitre le beau pays qui est l'Algérie avant de vous lancer dans des critiques non fondées (il n'ya pas plus facile que la critique mais il faut s'assurer que ce que vous avancez soit bien vrai), et soyez plus sélectives, parce que je peux vous assurer qu'une Algérienne n'accepterait jamais de faire vivre son mari, et s'il ne travaille pas , alors la ! il ne sera surement pas le bienvenu dans la famille, il sera catégoriquement refusé même si la fille est follement amoureuse de lui, les parents, les frères (parfois même les oncles), n'accorderont pas la main de leur fille à un homme qui ne s'assume pas lui-même.

- Sinon, je vous souhaite, le bonheur parce qu'on le mérite tous (hommes et femmes inclus).

Algéroise fière de l'être et qui aime follement son pays (Algérie à la vie à la mort)

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  • Habitués

Aquiles

Algerie mon amour

A toutes les canadiennes qui parrainent des Algériens !

Apres plusieurs lectures de certains sujets sur le parrainage que des canadiennes ont entrepris et entreprennent encore pour faire venir leurs maris, et divers critiques et commentaires déplacés de la part de ses mêmes femmes mariées à des Algériens ou qui l'étaient, je n'ai pu résister d'intervenir pour corriger certaines visions totalement fausses et erronées de la vie en Algérie :

- D'abord, l'Algérie est un grand, très beau et très riche pays: je vous suggère de faire des recherches sur internet afin de voir les magnifiques sites ainsi que toutes les infrastructures, tous les projets réalisés et tous ceux qui sont en cours a travers tout le pays parce qu'avant de critiquer, il faut connaitre de quoi vous parler.

Bravo.Esperant que ceux ont des prejuger sur nous ,vont enfin comprendre.

- La majorité de ceux que j'ai eu à lire se sont mariées avec des gars vivant dans des petits patelins, je vous suggère de faire des visites lors de vos voyages en Algérie, là ou vous ne tomberaient pas sur des toilettes turcs. Si vous avez les moyens de voyager allez y louer des bungalows en bord de mer ou dans les hôtels de luxe (c'est vrai que ce n'est pas donnée mais ca vaut le coup), allez y voir toutes les discothèques, tous les bons restos, allez voir comment les Algériens notamment les citadins vivent réellement et à quel point ils sont de tres bons vivants.

- Si vous êtes tombées sur des jeunes qui n'ont pas les moyens intellectuels ni financiers et qui sont déjà des ratés chez eux et que ce qui les intéressent serait de foutre le camp et de mettre leur échec sur le dos du gouvernement et finalement ils s'agrippent sur des femmes qui acceptent de les parrainer parce qu'ils ne peuvent pas immigrer par leurs propres moyens. ( dans mon cas je n'ai jamais penser immigrer un jour ni en Europe ni ailleurs, pourtant le destin a fait que je rencontre mon mari en Algérie qui est un montréalais de souche, pourtant par simple curiosité, après mon arrivée ici, j'ai passé mon auto évaluation sur le site de CIC pour les travailleurs qualifiés et j'ai obtenu 83 points alors que la note de passage et de 65 points et j'ai appris que mon domaine figure dans les 29 professions admissibles, n'empêche que je suis la par parrainage parce que je devais rejoindre mon mari ( et je peux vous dire que c'est plus lui qui a besoin de moi parce qu'il a trouvé en moi ce qu'il n'a jamais eu auparavant et il le dis ouvertement, (certains de ses amis ne veulent même plus penser a s'engager et qui vont finir aigris et frustrés au point de chercher une campagne sur des sites de rencontres) .

- J'ai remarqué, ici qu'on calcule trop, des calculs et encore des calculs, on ne parle que d'argent, de contributions, de factures, de loyer, de pensions alimentaires et j'en passe, ce qui rend la vie de plus en plus invivable et c'est le principal problème de disputes et de séparations ( même qu'une fois un des amis de mon mari, parlais de son ex québécoise et il l'a critiquée ( chose que je n'ai pas apprécié) il l'a critiquée parce que soi disant elle n'achetait jamais ses cigarettes mais qu'elles profitait de ses cigarettes à lui), j'étais outrée ( pour des cigarettes !!!!!! à ce point ! , la ca devient grave, on n'a pas idée , parce que chez nous, un Algérien dont la copine ou la femme fume, ca lui fait plaisir de lui acheter ses cigarettes.

- En Algérie, je n'ai jamais eu à calculer quoi que ce soit et pourtant je suis arrivée à réaliser la majorité de mes projets sans compter sur personne : quand j'avais envie de faire des voyages, j'arrivais toujours à le faire, que ce soit en Europe ou autre et ca sans être obligée d y penser toute l'année : pourtant je ne suis pas riche, juste une fonctionnaire dans le gouvernement avec un assez bon salaire) et je peux vous dire que la majorité des Algériens vivent comme moi (une majorité de classe moyenne), l'Etat Algérien a mis en place des dispositifs comme pour les pays occidentaux pour faciliter aux Algériens d'acquérir des biens ou même faire des projets notamment en ce qui concernent les jeunes chômeurs par ex afin de monter des petites entreprises avec le soutien financier de l'état, cependant ces derniers ne font rien et ne font que râler contre le système : moi dans mon cas, je voulais acheté un appartement, je l'ai fait, je voulais acheté une nouvelle voiture je l'ai fait et je dis merci au gouvernement pour tous les dispositifs d'aide ( alors qu'au début, mon mari comme beaucoup de canadiens, vivant dans des appartements ou des maisons qu'ils louent, achètent des voitures d'occasions qui ne coutent pas chers, mais il a eu la chance de me rencontrer ( sans me vanter) parce que je l'ai boostée et je l'ai aidé en travaillant tous les deux, on a pu réaliser, ce qu'il n'avait jamais fait auparavant et même ceux qu'autre fois voyait notre liaison du mauvais il (au point de dire a mon mari, ah ! tu n'as pas peur ! avec un engagement de 3 ans ? il leur disait, que si je voulais, je n'aurai même pas besoin de lui, alors de la, a solliciter l'aide sociale c'était impossible), sont tout simplement surpris. ( vous savez, si les mêmes prix des voitures d'occasion d'ici sont appliqués en Algérie, je vous promets qu'aucun Algérien ne prendrais le transport en commun) .

- Il m'a été donné à remarquer également, une critique concernant les algériennes qui seraient incapables de convaincre des canadiens de souches de se marier avec, vous êtes dans l'erreur totale, vous ne savez pas le nombre de femmes Algériennes mariées à des étrangers, notamment des français de souches, des allemands de souches, des portugais, des italiens, des canadiens (même qu'une ancienne amie avec qui j'ai fait les même études, s'est marie avec un gars de l'ambassade du canada en Algérie), et j'en passe, et ce sont tous des mariages réussis (du moins ceux que je connais personnellement et dont leurs maris ont du faire des pieds et des mains voire l'impossible pour être avec elles, notamment se convertir à l'islam et qui ne sont pas prés de renoncer a elles pour rien au monde.

- Le sujet que j'ai ouvert, n'est nécessairement pas une critique dirigé envers vous mesdames, seulement je tenais à corriger certains préjugés et idées préconçues, si vous vous rendais de l'aéroport d'Alger directement vers « ses petits patelins » c'est sur que vous ne connaissez rien de l'Algérie, parce qu'un petit village, reste un petit village, ce n'est pas Alger, ce n'est pas Oran,,,,,,,, ou il fait bon vivre,., je connais des ruraux qui n'ont jamais été dans de grandes villes et qui sont restés toutes leurs vies dans leurs villages, donc c'est normal que l'intégration soit difficile pour eux une fois arrivés au canada ( avec l'écart de civilisation!).

- Celle que j'ai apprécié le plus c'est LA GAMINE, c'est une femme très sage et très courageuse, elle est toujours la pour apaiser les esprits et donner les conseils adéquats a certaines situations (chapeau de faire 10h30 de route pour se rendre chez votre mari, franchement, je ne l'aurais pas fait, ya des vols intérieurs pour éviter les longs trajets par route et ce n'est pas très chers).

- Je m'excuse si j'ai eu a offenser certaines par mes remarques, c'est nullement mon intention mais je tenais seulement a corriger des idées tordues concernant mon pays : les femmes Algériennes sont très courageuses, elles ont surmonté des périodes très difficiles comme le terrorisme et ont même fini par s'affirmer dans la société autant qu'un homme et des fois mieux parce que statistiquement parlant, le pourcentage des femmes qui ont fait des études supérieures est de loin plus élevé que celui des hommes, parce qu'elles ont cette volonté de réussir, les choses sont entrain de changer de plus en plus au point que les hommes sont jaloux de nous et disent que nous prenons leurs places au boulot au lieu de rester à la maison élever les enfants et faire le ménage comme nos mamans mais se sont des idées erronées et révolues et qui ne sont exprimées que par les ratés de la société ( et pour votre information, au cas ou vous ne le savez pas déjà, nous avons des ministres et des députés femmes, des maires, des consules, des dirigeantes, des PHD, des professeurs à l'université, des chercheurs, des écrivains, des journalistes, des médecins, des architectes, des archéologues et bien d'autres, je ne pourrai toutes les énumérées)

- Les femmes travaillent à pied d'égalité que les hommes et elles ont beaucoup plus de mérite qu'eux parce qu'en plus de travailler, elles assument souvent seules (et ca aussi commence à changer) les taches ménagères et l'éducation des enfants.

- Jusqu'au années 80 a 90, les femmes ne pouvaient pas vivre seule que ce soit une célibataire, une divorcée ou une veuve, elles devaient rester dans la maison de leurs parents (même si elles ont une propriété, c'était mal vu, hors que maintenant beaucoup d'Algériennes qui ont les moyens ont la possibilité de vivre seules (je vous l'ai dit ca change à grand pas).

- Donc, on ne vit pas dans la précarité, ni dans des tentes en pleins désert !

- Je partage aussi les idées de REFLEXION, certes il a des propos assez crus et directs qui peuvent toucher certaines personnes visées par des situations précises mais je peux confirmer tout ce qu'il a dit, sur nos us et coutumes, même dans l'évolution que connait notre pays, nous sommes toujours attachés à notre culture acquise depuis la naissance (comme pour la différence d'âge et pour la dot qui doit être versée par l'époux ( au fait réflexion, à Alger la parure en or est toujours obligatoire, tu as omis de citer ca également lollllll !!!!!!!!!!!, je sais qu' on a presque les mêmes coutumes que ce soit a Alger ou en Kabylie).

- Mesdames, je vous demanderais, de mieux connaitre le beau pays qui est l'Algérie avant de vous lancer dans des critiques non fondées (il n'ya pas plus facile que la critique mais il faut s'assurer que ce que vous avancez soit bien vrai), et soyez plus sélectives, parce que je peux vous assurer qu'une Algérienne n'accepterait jamais de faire vivre son mari, et s'il ne travaille pas , alors la ! il ne sera surement pas le bienvenu dans la famille, il sera catégoriquement refusé même si la fille est follement amoureuse de lui, les parents, les frères (parfois même les oncles), n'accorderont pas la main de leur fille à un homme qui ne s'assume pas lui-même.

- Sinon, je vous souhaite, le bonheur parce qu'on le mérite tous (hommes et femmes inclus).

Algéroise fière de l'être et qui aime follement son pays (Algérie à la vie à la mort)

Aquiles, t'as fait seulement un copié/coller,

tes commentaires sur les faussetés et mensonges d'Algerie mon amour, c'est quoi ?

Modifié par Victorieux
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Aquiles

Algerie mon amour

A toutes les canadiennes qui parrainent des Algériens !

Apres plusieurs lectures de certains sujets sur le parrainage que des canadiennes ont entrepris et entreprennent encore pour faire venir leurs maris, et divers critiques et commentaires déplacés de la part de ses mêmes femmes mariées à des Algériens ou qui l'étaient, je n'ai pu résister d'intervenir pour corriger certaines visions totalement fausses et erronées de la vie en Algérie :

- D'abord, l'Algérie est un grand, très beau et très riche pays: je vous suggère de faire des recherches sur internet afin de voir les magnifiques sites ainsi que toutes les infrastructures, tous les projets réalisés et tous ceux qui sont en cours a travers tout le pays parce qu'avant de critiquer, il faut connaitre de quoi vous parler.

Bravo.Esperant que ceux ont des prejuger sur nous ,vont enfin comprendre.

- La majorité de ceux que j'ai eu à lire se sont mariées avec des gars vivant dans des petits patelins, je vous suggère de faire des visites lors de vos voyages en Algérie, là ou vous ne tomberaient pas sur des toilettes turcs. Si vous avez les moyens de voyager allez y louer des bungalows en bord de mer ou dans les hôtels de luxe (c'est vrai que ce n'est pas donnée mais ca vaut le coup), allez y voir toutes les discothèques, tous les bons restos, allez voir comment les Algériens notamment les citadins vivent réellement et à quel point ils sont de tres bons vivants.

- Si vous êtes tombées sur des jeunes qui n'ont pas les moyens intellectuels ni financiers et qui sont déjà des ratés chez eux et que ce qui les intéressent serait de foutre le camp et de mettre leur échec sur le dos du gouvernement et finalement ils s'agrippent sur des femmes qui acceptent de les parrainer parce qu'ils ne peuvent pas immigrer par leurs propres moyens. ( dans mon cas je n'ai jamais penser immigrer un jour ni en Europe ni ailleurs, pourtant le destin a fait que je rencontre mon mari en Algérie qui est un montréalais de souche, pourtant par simple curiosité, après mon arrivée ici, j'ai passé mon auto évaluation sur le site de CIC pour les travailleurs qualifiés et j'ai obtenu 83 points alors que la note de passage et de 65 points et j'ai appris que mon domaine figure dans les 29 professions admissibles, n'empêche que je suis la par parrainage parce que je devais rejoindre mon mari ( et je peux vous dire que c'est plus lui qui a besoin de moi parce qu'il a trouvé en moi ce qu'il n'a jamais eu auparavant et il le dis ouvertement, (certains de ses amis ne veulent même plus penser a s'engager et qui vont finir aigris et frustrés au point de chercher une campagne sur des sites de rencontres) .

- J'ai remarqué, ici qu'on calcule trop, des calculs et encore des calculs, on ne parle que d'argent, de contributions, de factures, de loyer, de pensions alimentaires et j'en passe, ce qui rend la vie de plus en plus invivable et c'est le principal problème de disputes et de séparations ( même qu'une fois un des amis de mon mari, parlais de son ex québécoise et il l'a critiquée ( chose que je n'ai pas apprécié) il l'a critiquée parce que soi disant elle n'achetait jamais ses cigarettes mais qu'elles profitait de ses cigarettes à lui), j'étais outrée ( pour des cigarettes !!!!!! à ce point ! , la ca devient grave, on n'a pas idée , parce que chez nous, un Algérien dont la copine ou la femme fume, ca lui fait plaisir de lui acheter ses cigarettes.

- En Algérie, je n'ai jamais eu à calculer quoi que ce soit et pourtant je suis arrivée à réaliser la majorité de mes projets sans compter sur personne : quand j'avais envie de faire des voyages, j'arrivais toujours à le faire, que ce soit en Europe ou autre et ca sans être obligée d y penser toute l'année : pourtant je ne suis pas riche, juste une fonctionnaire dans le gouvernement avec un assez bon salaire) et je peux vous dire que la majorité des Algériens vivent comme moi (une majorité de classe moyenne), l'Etat Algérien a mis en place des dispositifs comme pour les pays occidentaux pour faciliter aux Algériens d'acquérir des biens ou même faire des projets notamment en ce qui concernent les jeunes chômeurs par ex afin de monter des petites entreprises avec le soutien financier de l'état, cependant ces derniers ne font rien et ne font que râler contre le système : moi dans mon cas, je voulais acheté un appartement, je l'ai fait, je voulais acheté une nouvelle voiture je l'ai fait et je dis merci au gouvernement pour tous les dispositifs d'aide ( alors qu'au début, mon mari comme beaucoup de canadiens, vivant dans des appartements ou des maisons qu'ils louent, achètent des voitures d'occasions qui ne coutent pas chers, mais il a eu la chance de me rencontrer ( sans me vanter) parce que je l'ai boostée et je l'ai aidé en travaillant tous les deux, on a pu réaliser, ce qu'il n'avait jamais fait auparavant et même ceux qu'autre fois voyait notre liaison du mauvais il (au point de dire a mon mari, ah ! tu n'as pas peur ! avec un engagement de 3 ans ? il leur disait, que si je voulais, je n'aurai même pas besoin de lui, alors de la, a solliciter l'aide sociale c'était impossible), sont tout simplement surpris. ( vous savez, si les mêmes prix des voitures d'occasion d'ici sont appliqués en Algérie, je vous promets qu'aucun Algérien ne prendrais le transport en commun) .

- Il m'a été donné à remarquer également, une critique concernant les algériennes qui seraient incapables de convaincre des canadiens de souches de se marier avec, vous êtes dans l'erreur totale, vous ne savez pas le nombre de femmes Algériennes mariées à des étrangers, notamment des français de souches, des allemands de souches, des portugais, des italiens, des canadiens (même qu'une ancienne amie avec qui j'ai fait les même études, s'est marie avec un gars de l'ambassade du canada en Algérie), et j'en passe, et ce sont tous des mariages réussis (du moins ceux que je connais personnellement et dont leurs maris ont du faire des pieds et des mains voire l'impossible pour être avec elles, notamment se convertir à l'islam et qui ne sont pas prés de renoncer a elles pour rien au monde.

- Le sujet que j'ai ouvert, n'est nécessairement pas une critique dirigé envers vous mesdames, seulement je tenais à corriger certains préjugés et idées préconçues, si vous vous rendais de l'aéroport d'Alger directement vers « ses petits patelins » c'est sur que vous ne connaissez rien de l'Algérie, parce qu'un petit village, reste un petit village, ce n'est pas Alger, ce n'est pas Oran,,,,,,,, ou il fait bon vivre,., je connais des ruraux qui n'ont jamais été dans de grandes villes et qui sont restés toutes leurs vies dans leurs villages, donc c'est normal que l'intégration soit difficile pour eux une fois arrivés au canada ( avec l'écart de civilisation!).

- Celle que j'ai apprécié le plus c'est LA GAMINE, c'est une femme très sage et très courageuse, elle est toujours la pour apaiser les esprits et donner les conseils adéquats a certaines situations (chapeau de faire 10h30 de route pour se rendre chez votre mari, franchement, je ne l'aurais pas fait, ya des vols intérieurs pour éviter les longs trajets par route et ce n'est pas très chers).

- Je m'excuse si j'ai eu a offenser certaines par mes remarques, c'est nullement mon intention mais je tenais seulement a corriger des idées tordues concernant mon pays : les femmes Algériennes sont très courageuses, elles ont surmonté des périodes très difficiles comme le terrorisme et ont même fini par s'affirmer dans la société autant qu'un homme et des fois mieux parce que statistiquement parlant, le pourcentage des femmes qui ont fait des études supérieures est de loin plus élevé que celui des hommes, parce qu'elles ont cette volonté de réussir, les choses sont entrain de changer de plus en plus au point que les hommes sont jaloux de nous et disent que nous prenons leurs places au boulot au lieu de rester à la maison élever les enfants et faire le ménage comme nos mamans mais se sont des idées erronées et révolues et qui ne sont exprimées que par les ratés de la société ( et pour votre information, au cas ou vous ne le savez pas déjà, nous avons des ministres et des députés femmes, des maires, des consules, des dirigeantes, des PHD, des professeurs à l'université, des chercheurs, des écrivains, des journalistes, des médecins, des architectes, des archéologues et bien d'autres, je ne pourrai toutes les énumérées)

- Les femmes travaillent à pied d'égalité que les hommes et elles ont beaucoup plus de mérite qu'eux parce qu'en plus de travailler, elles assument souvent seules (et ca aussi commence à changer) les taches ménagères et l'éducation des enfants.

- Jusqu'au années 80 a 90, les femmes ne pouvaient pas vivre seule que ce soit une célibataire, une divorcée ou une veuve, elles devaient rester dans la maison de leurs parents (même si elles ont une propriété, c'était mal vu, hors que maintenant beaucoup d'Algériennes qui ont les moyens ont la possibilité de vivre seules (je vous l'ai dit ca change à grand pas).

- Donc, on ne vit pas dans la précarité, ni dans des tentes en pleins désert !

- Je partage aussi les idées de REFLEXION, certes il a des propos assez crus et directs qui peuvent toucher certaines personnes visées par des situations précises mais je peux confirmer tout ce qu'il a dit, sur nos us et coutumes, même dans l'évolution que connait notre pays, nous sommes toujours attachés à notre culture acquise depuis la naissance (comme pour la différence d'âge et pour la dot qui doit être versée par l'époux ( au fait réflexion, à Alger la parure en or est toujours obligatoire, tu as omis de citer ca également lollllll !!!!!!!!!!!, je sais qu' on a presque les mêmes coutumes que ce soit a Alger ou en Kabylie).

- Mesdames, je vous demanderais, de mieux connaitre le beau pays qui est l'Algérie avant de vous lancer dans des critiques non fondées (il n'ya pas plus facile que la critique mais il faut s'assurer que ce que vous avancez soit bien vrai), et soyez plus sélectives, parce que je peux vous assurer qu'une Algérienne n'accepterait jamais de faire vivre son mari, et s'il ne travaille pas , alors la ! il ne sera surement pas le bienvenu dans la famille, il sera catégoriquement refusé même si la fille est follement amoureuse de lui, les parents, les frères (parfois même les oncles), n'accorderont pas la main de leur fille à un homme qui ne s'assume pas lui-même.

- Sinon, je vous souhaite, le bonheur parce qu'on le mérite tous (hommes et femmes inclus).

Algéroise fière de l'être et qui aime follement son pays (Algérie à la vie à la mort)

Aquiles, t'as fait seulement un copié/coller,

tes commentaires sur les faussetés et mensonges d'Algerie mon amour, c'est quoi ?

T'es un provocateur Victorieux, Un vrai provocateur qui ne sert à rien

Merde aux gens comme toi

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T'es un provocateur Victorieux, Un vrai provocateur qui ne sert à rien

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Premier voyage en algerie 19 juin 2009

Deuxième voyage en algerie 12 decembre 2009

Mariage 21 Decembre 2009

Envoie de la demande au cic le 25 janvier 2010

Accepter cic le 15 mars 2010

Lettre du CIC 19 mars 2010

Envoie du CSQ le 19 Mars 2010

Debut du traitement a Paris le 24 Mars 2010

CSQ Accepter le 12 avril 2010

RECU CSQ LE 16 Avril 2010

AR de Paris le 19 avril 2010

RECU E-MAIL ambassade de paris 16 juin 2010 pour l'entrevu

entrevu le 14 juillet a alger a 9:00h Yes!

Entrevu accepter Yes!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ON DEVRAIT AVOIR LE VISA D'ICI 2 MOISinnocent.gifbandeau_10071671570.pngbandeau_10071671567.png

L'algerie c'est un beau pays mais par pour y vivre !! Les conditions et les salaires c'est vraiment comme ici !!! Je gagne 23$ de l'heure ici et la bas je sais meme pas payer 250$ par mois . Je sais que je vais retourner la bas un jour pour voir la famille et aller a la plage , Mais non je pourrais pas y vivre

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parrainage001

T'es un provocateur Victorieux, Un vrai provocateur qui ne sert à rien

Merde aux gens comme toi

C'est aucunement de la provocation de dire la vérité...

Je ne fait que dire la vérité...

Par exemple, lorsque algerie mon amour dit que l'Algérie est un pays "très riche",

c'est un mensonge, l'Algérie est un pays pauvre du Tiers-Monde

avec un PIB per capita PPA inférieur à 8 000 $...

Source : Fonds monétaire Internationale...

Oui,la vérité peut choquer certaines personnes... mais ça demeure la vérité. :whistlingb:

Modifié par Victorieux
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Pas facile être femme en Algérie

http://www.cyberpresse.ca/international/afrique/201007/16/01-4299041-leur-crime-etre-femme.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B42_acc-manchettes-dimanche_369233_accueil_POS3

=author%3ALaura-Julie+Perreault&sort=recent]Laura-Julie Perreault, envoyée spéciale

La Presse

La ville de Hassi Messaoud, en plein désert algérien, est connue pour trois raisons. D'abord pour le pétrole, qui y coule à flots. Ensuite pour les emplois, qui y sont beaucoup plus nombreux et mieux payés qu'ailleurs au pays. Mais c'est la troisième raison qui retient l'attention ces jours-ci: Hassi Messaoud terrorise les femmes qui veulent y gagner leur vie.

Clac. Clac. Clac. Et encore clac. Clac. Clac.

Lentement, les six serrures cèdent l'une après l'autre. Les deux imposantes portes de métal qu'elles maintenaient fermées, seule entrée d'un bâtiment cerné d'un mur, s'ouvrent en grinçant. De l'autre côté, il n'y a ni secret d'État ni coffre-fort; seulement le modeste appartement de deux jeunes femmes algériennes qui y trouvent refuge après leur journée de travail.

Ici, c'est un des quartiers les plus chic de Hassi Messaoud, ville pétrolière campée au milieu du Sahara et coeur économique de l'Algérie, qui en tire la majeure partie de son produit intérieur brut. Avant d'entrer chez elles, Nadia* et Samia* regardent une dernière fois par-dessus leur épaule. «Depuis 2001, il faut avoir des yeux dans le dos à Hassi Messaoud», explique Nadia, secrétaire dans une société pétrolière.

Dans la tête des quelque 60 000 habitants d'Hassi Messaoud, l'année 2001 est marquée d'une pierre blanche. Cette année-là, dans la nuit du 13 juillet, plusieurs dizaines d'hommes armés de couteaux et de bâtons s'en sont pris à 105 femmes.

La nuit de la bête

Dans Bouamama, l'un des quartiers les plus malfamés de l'endroit, que ses habitants appellent El-Haïcha (ce qui peut se traduire par «la bête»), vol, viol et lynchage ont été les trois mots d'ordre d'une nuit de violence inouïe.

Accroupi à l'ombre d'un mur pour se protéger du soleil ardent qui fait d'El-Haïcha une fournaise - il y fait 45° à l'ombre -, un jeune chômeur de 27 ans qui dit s'appeler Djelloul raconte cette nuit d'enfer: «J'y étais, mais je ne suis pas assez fou pour vous dire si j'y ai pris part. Ce jour-là, l'imam du coin a demandé aux musulmans de débarrasser le quartier de sa "pourriture". Après le prêche, les hommes âgés sont allés parler aux femmes de moeurs légères qui nous ont volé 50% des emplois. Au début, c'était pacifique, mais des plus jeunes s'en sont mêlés et ça a dégénéré», raconte le jeune homme. «On avait averti les femmes, mais elles n'ont pas eu peur», ajoute son ami en haussant les épaules.

Le calvaire des victimes

Les femmes attaquées, toutes divorcées ou célibataires, vivaient seules ou avec d'autres femmes. Originaires de villes du Nord, de l'Est et de l'Ouest, elles étaient pour la plupart femmes de ménage, buandières ou cuisinières. «Notre crime, c'était de vivre seules, sans homme, à Hassi Messaoud et d'y gagner notre vie à la sueur de notre front», dit Rahmouna Salah, l'une des victimes de cette nuit d'horreur. La Presse l'a jointe par téléphone à Oran, où elle est retournée vivre après avoir été tabassée, poignardée et recouverte d'un linceul, cette fameuse nuit du 13 juillet à Hassi Messaoud.

Dans Laissées pour mortes, un livre publié au printemps, Rahmouna Salah, aujourd'hui âgée de 43 ans, raconte en détail la nuit du 13 juillet. Neuf ans après les événements, elle est l'une des deux seules à parler ouvertement du calvaire qu'elle a enduré. Qualifiées de «prostituées» dans les premiers articles qui ont été écrits sur elles, la plupart des victimes de 2001 ont préféré se faire oublier, craignant de déshonorer leur famille si elles s'affichaient en public.

Aujourd'hui, Mme Salah continue de s'inquiéter du sort de milliers de femmes qui, comme elle, ont fait le choix de s'établir à Hassi Messaoud pour gagner leur vie. À la suite du combat judiciaire qu'elle a mené pendant cinq ans avec une autre victime pour obtenir justice, seulement huit hommes ont été emprisonnés. La peine la plus sévère a été de huit ans de détention. «Si les gens ne sont pas punis, vous savez ce qu'ils font? Ils recommencent», prévient Rahmouna Salah.

Le retour de la peur

Elle n'est pas la seule à craindre que l'horreur se répète à Hassi Messaoud. Une série d'incidents, au printemps, ont mis sur le qui-vive celles qui y vivent, raconte Samira*, qui travaille comme femme de ménage pour une firme étrangère.

Sa soeur, raconte la trentenaire, a été victime d'un cambriolage perpétré par un groupe de six hommes cagoulés. Après l'avoir menacée, les malfaiteurs ont pris tous ses biens de valeur. Ils ont ensuite sévi chez sa voisine. «Ma soeur a quitté Hassi Messaoud le lendemain et ne veut plus revenir», note Samira en couvrant ses cheveux d'un léger voile crème.

Le journal El-Watan a signalé des histoires semblables en avril.

À Alger, une myriade d'organisations féministes et de défense des droits fondamentaux ont formé une coalition pour demander au gouvernement d'enquêter sur ces crimes qui prennent comme cibles des femmes vivant seules. «Ces femmes devraient pouvoir travailler en toute sécurité», martèle la porte-parole de la coalition, Chérifa Bouatta.

N'appréciant pas que la réputation de leur ville soit attaquée, des notables de Hassi Messaoud se sont eux aussi regroupés pour contrecarrer le travail des féministes. «Les événements de 2001 ont été exagérés, et en 2010, il ne s'est rien passé», a dit à La Presse la syndicaliste Fadela Khalfa.

Elle cache difficilement son mépris pour celles qui appellent à l'aide. «Si ces femmes, qui se disent victimes, veulent se faire respecter, qu'elles arrêtent de fumer dans la rue et de recevoir leurs copains. L'Algérie, c'est une société musulmane qui a ses limites», tonne-t-elle.

De leur côté, les autorités tardent à réagir. La police affirme que des enquêteurs ont été dépêchés à Hassi Messaoud dans les derniers mois, mais le fruit de leur travail n'est toujours pas rendu public.

Désert de femmes

Pendant ce temps, à Hassi Messaoud, la peur règne. «On a l'impression de vivre dans une prison», note Farida*, originaire du nord du pays. «On ne peut pas se promener dans la rue. On passe de la maison au boulot et on retourne à la maison juste après. Pas question d'être dans la rue après 19h», explique la jeune femme, qui porte un jean moulant et un t-shirt décolleté.

Un petit tour au centre-ville d'Hassi Messaoud après 20h permet de confirmer ses dires. Alors que des dizaines d'hommes se massent sur les trottoirs pour regarder un match de la Coupe du monde, il n'y a pas une seule femme à la ronde. Dans les cafés et les bars? Impensable!

Il est d'ailleurs difficile de trouver un endroit où interviewer celles qui ont accepté de témoigner. Il reste quelques pizzerias et de rares salons de thé. Mais il n'y a là aucune intimité. Pendant l'entrevue avec Samira et Farida, une dizaine d'hommes prêtaient ouvertement l'oreille.

Quand elles ont vu des policiers armés débarquer dans le salon de thé, Samira et Farida se sont brusquement levées. Toutes deux craignaient des représailles après nous avoir accordé une entrevue.

«Tout ce qu'on veut, c'est vivre ici en paix, travailler et se promener dans la rue sans se faire agresser ou traiter de pute. Avant 2001, on pouvait. Hassi Messaoud, c'était mieux que dans notre village natal», s'indigne Farida.

Le climat de violence qui flotte sur Hassi Messaoud depuis 2001 n'a qu'un but, croit-elle: faire partir les femmes qui travaillent. Cependant, les statistiques révèlent que même le lynchage d'il y a neuf ans n'a pas ralenti la migration des travailleuses: elles étaient 9700 en 2001; elles sont maintenant 28 700, soit la moitié de la population de la ville.

Ligne de front de l'émancipation

Cette situation est exceptionnelle en Algérie, où les femmes constituent à peine 17% de la main-d'oeuvre. «Hassi Messaoud est un phénomène nouveau, mais c'est la pointe la plus avancée de la lutte pour l'indépendance économique des femmes», croit l'historien Daho Djerbal.

Longtemps confinées au foyer familial, les femmes algériennes, rappelle-t-il, ont commencé à apparaître dans l'espace public seulement après le départ des Français, dans les années 60. «C'est venu avec la scolarisation des filles, dans les années 70. Aller à l'école a permis aux filles de sortir de l'espace privé», explique celui qui est aussi rédacteur en chef d'une revue intellectuelle, Naqd (Critique), dont il a consacré un numéro entier aux violences de Hassi Messaoud.

Si, aujourd'hui, les filles sont plus nombreuses que les garçons à décrocher leur baccalauréat, la présence des femmes sur le marché du travail est encore marginale. La rue, note l'historien, appartient toujours aux hommes. Les femmes qui s'y aventurent s'exposent à un flot de commentaires.

Dans un tel contexte, explique M. Djerbal, les femmes de Hassi Messaoud dérangent. Salariées, autonomes, sans la tutelle d'un mari ou d'un père, elles défient par leur seule présence les rôles traditionnels non seulement en Algérie, mais aussi dans beaucoup de pays du grand croissant musulman et du monde en développement.

«Des agressions, nous risquons d'en voir encore beaucoup. Et pas seulement à Hassi Messaoud», conclut-il.

* Des noms fictifs ont été utilisés pour protéger les travailleuses de Hassi Messaoud qui ont accepté de témoigner. Elles craignaient des représailles de leur employeur ou d'habitants de la ville­.

- Avec la collaboration de Samir Ben

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Pas facile être femme en Algérie

http://www.cyberpresse.ca/international/afrique/201007/16/01-4299041-leur-crime-etre-femme.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B42_acc-manchettes-dimanche_369233_accueil_POS3

=author%3ALaura-Julie+Perreault&sort=recent]Laura-Julie Perreault, envoyée spéciale

La Presse

La ville de Hassi Messaoud, en plein désert algérien, est connue pour trois raisons. D'abord pour le pétrole, qui y coule à flots. Ensuite pour les emplois, qui y sont beaucoup plus nombreux et mieux payés qu'ailleurs au pays. Mais c'est la troisième raison qui retient l'attention ces jours-ci: Hassi Messaoud terrorise les femmes qui veulent y gagner leur vie.

Clac. Clac. Clac. Et encore clac. Clac. Clac.

Lentement, les six serrures cèdent l'une après l'autre. Les deux imposantes portes de métal qu'elles maintenaient fermées, seule entrée d'un bâtiment cerné d'un mur, s'ouvrent en grinçant. De l'autre côté, il n'y a ni secret d'État ni coffre-fort; seulement le modeste appartement de deux jeunes femmes algériennes qui y trouvent refuge après leur journée de travail.

Ici, c'est un des quartiers les plus chic de Hassi Messaoud, ville pétrolière campée au milieu du Sahara et coeur économique de l'Algérie, qui en tire la majeure partie de son produit intérieur brut. Avant d'entrer chez elles, Nadia* et Samia* regardent une dernière fois par-dessus leur épaule. «Depuis 2001, il faut avoir des yeux dans le dos à Hassi Messaoud», explique Nadia, secrétaire dans une société pétrolière.

Dans la tête des quelque 60 000 habitants d'Hassi Messaoud, l'année 2001 est marquée d'une pierre blanche. Cette année-là, dans la nuit du 13 juillet, plusieurs dizaines d'hommes armés de couteaux et de bâtons s'en sont pris à 105 femmes.

La nuit de la bête

Dans Bouamama, l'un des quartiers les plus malfamés de l'endroit, que ses habitants appellent El-Haïcha (ce qui peut se traduire par «la bête»), vol, viol et lynchage ont été les trois mots d'ordre d'une nuit de violence inouïe.

Accroupi à l'ombre d'un mur pour se protéger du soleil ardent qui fait d'El-Haïcha une fournaise - il y fait 45° à l'ombre -, un jeune chômeur de 27 ans qui dit s'appeler Djelloul raconte cette nuit d'enfer: «J'y étais, mais je ne suis pas assez fou pour vous dire si j'y ai pris part. Ce jour-là, l'imam du coin a demandé aux musulmans de débarrasser le quartier de sa "pourriture". Après le prêche, les hommes âgés sont allés parler aux femmes de moeurs légères qui nous ont volé 50% des emplois. Au début, c'était pacifique, mais des plus jeunes s'en sont mêlés et ça a dégénéré», raconte le jeune homme. «On avait averti les femmes, mais elles n'ont pas eu peur», ajoute son ami en haussant les épaules.

Le calvaire des victimes

Les femmes attaquées, toutes divorcées ou célibataires, vivaient seules ou avec d'autres femmes. Originaires de villes du Nord, de l'Est et de l'Ouest, elles étaient pour la plupart femmes de ménage, buandières ou cuisinières. «Notre crime, c'était de vivre seules, sans homme, à Hassi Messaoud et d'y gagner notre vie à la sueur de notre front», dit Rahmouna Salah, l'une des victimes de cette nuit d'horreur. La Presse l'a jointe par téléphone à Oran, où elle est retournée vivre après avoir été tabassée, poignardée et recouverte d'un linceul, cette fameuse nuit du 13 juillet à Hassi Messaoud.

Dans Laissées pour mortes, un livre publié au printemps, Rahmouna Salah, aujourd'hui âgée de 43 ans, raconte en détail la nuit du 13 juillet. Neuf ans après les événements, elle est l'une des deux seules à parler ouvertement du calvaire qu'elle a enduré. Qualifiées de «prostituées» dans les premiers articles qui ont été écrits sur elles, la plupart des victimes de 2001 ont préféré se faire oublier, craignant de déshonorer leur famille si elles s'affichaient en public.

Aujourd'hui, Mme Salah continue de s'inquiéter du sort de milliers de femmes qui, comme elle, ont fait le choix de s'établir à Hassi Messaoud pour gagner leur vie. À la suite du combat judiciaire qu'elle a mené pendant cinq ans avec une autre victime pour obtenir justice, seulement huit hommes ont été emprisonnés. La peine la plus sévère a été de huit ans de détention. «Si les gens ne sont pas punis, vous savez ce qu'ils font? Ils recommencent», prévient Rahmouna Salah.

Le retour de la peur

Elle n'est pas la seule à craindre que l'horreur se répète à Hassi Messaoud. Une série d'incidents, au printemps, ont mis sur le qui-vive celles qui y vivent, raconte Samira*, qui travaille comme femme de ménage pour une firme étrangère.

Sa soeur, raconte la trentenaire, a été victime d'un cambriolage perpétré par un groupe de six hommes cagoulés. Après l'avoir menacée, les malfaiteurs ont pris tous ses biens de valeur. Ils ont ensuite sévi chez sa voisine. «Ma soeur a quitté Hassi Messaoud le lendemain et ne veut plus revenir», note Samira en couvrant ses cheveux d'un léger voile crème.

Le journal El-Watan a signalé des histoires semblables en avril.

À Alger, une myriade d'organisations féministes et de défense des droits fondamentaux ont formé une coalition pour demander au gouvernement d'enquêter sur ces crimes qui prennent comme cibles des femmes vivant seules. «Ces femmes devraient pouvoir travailler en toute sécurité», martèle la porte-parole de la coalition, Chérifa Bouatta.

N'appréciant pas que la réputation de leur ville soit attaquée, des notables de Hassi Messaoud se sont eux aussi regroupés pour contrecarrer le travail des féministes. «Les événements de 2001 ont été exagérés, et en 2010, il ne s'est rien passé», a dit à La Presse la syndicaliste Fadela Khalfa.

Elle cache difficilement son mépris pour celles qui appellent à l'aide. «Si ces femmes, qui se disent victimes, veulent se faire respecter, qu'elles arrêtent de fumer dans la rue et de recevoir leurs copains. L'Algérie, c'est une société musulmane qui a ses limites», tonne-t-elle.

De leur côté, les autorités tardent à réagir. La police affirme que des enquêteurs ont été dépêchés à Hassi Messaoud dans les derniers mois, mais le fruit de leur travail n'est toujours pas rendu public.

Désert de femmes

Pendant ce temps, à Hassi Messaoud, la peur règne. «On a l'impression de vivre dans une prison», note Farida*, originaire du nord du pays. «On ne peut pas se promener dans la rue. On passe de la maison au boulot et on retourne à la maison juste après. Pas question d'être dans la rue après 19h», explique la jeune femme, qui porte un jean moulant et un t-shirt décolleté.

Un petit tour au centre-ville d'Hassi Messaoud après 20h permet de confirmer ses dires. Alors que des dizaines d'hommes se massent sur les trottoirs pour regarder un match de la Coupe du monde, il n'y a pas une seule femme à la ronde. Dans les cafés et les bars? Impensable!

Il est d'ailleurs difficile de trouver un endroit où interviewer celles qui ont accepté de témoigner. Il reste quelques pizzerias et de rares salons de thé. Mais il n'y a là aucune intimité. Pendant l'entrevue avec Samira et Farida, une dizaine d'hommes prêtaient ouvertement l'oreille.

Quand elles ont vu des policiers armés débarquer dans le salon de thé, Samira et Farida se sont brusquement levées. Toutes deux craignaient des représailles après nous avoir accordé une entrevue.

«Tout ce qu'on veut, c'est vivre ici en paix, travailler et se promener dans la rue sans se faire agresser ou traiter de pute. Avant 2001, on pouvait. Hassi Messaoud, c'était mieux que dans notre village natal», s'indigne Farida.

Le climat de violence qui flotte sur Hassi Messaoud depuis 2001 n'a qu'un but, croit-elle: faire partir les femmes qui travaillent. Cependant, les statistiques révèlent que même le lynchage d'il y a neuf ans n'a pas ralenti la migration des travailleuses: elles étaient 9700 en 2001; elles sont maintenant 28 700, soit la moitié de la population de la ville.

Ligne de front de l'émancipation

Cette situation est exceptionnelle en Algérie, où les femmes constituent à peine 17% de la main-d'oeuvre. «Hassi Messaoud est un phénomène nouveau, mais c'est la pointe la plus avancée de la lutte pour l'indépendance économique des femmes», croit l'historien Daho Djerbal.

Longtemps confinées au foyer familial, les femmes algériennes, rappelle-t-il, ont commencé à apparaître dans l'espace public seulement après le départ des Français, dans les années 60. «C'est venu avec la scolarisation des filles, dans les années 70. Aller à l'école a permis aux filles de sortir de l'espace privé», explique celui qui est aussi rédacteur en chef d'une revue intellectuelle, Naqd (Critique), dont il a consacré un numéro entier aux violences de Hassi Messaoud.

Si, aujourd'hui, les filles sont plus nombreuses que les garçons à décrocher leur baccalauréat, la présence des femmes sur le marché du travail est encore marginale. La rue, note l'historien, appartient toujours aux hommes. Les femmes qui s'y aventurent s'exposent à un flot de commentaires.

Dans un tel contexte, explique M. Djerbal, les femmes de Hassi Messaoud dérangent. Salariées, autonomes, sans la tutelle d'un mari ou d'un père, elles défient par leur seule présence les rôles traditionnels non seulement en Algérie, mais aussi dans beaucoup de pays du grand croissant musulman et du monde en développement.

«Des agressions, nous risquons d'en voir encore beaucoup. Et pas seulement à Hassi Messaoud», conclut-il.

* Des noms fictifs ont été utilisés pour protéger les travailleuses de Hassi Messaoud qui ont accepté de témoigner. Elles craignaient des représailles de leur employeur ou d'habitants de la ville­.

- Avec la collaboration de Samir Ben

Et c'est quoi exactement que tu veux nous faire comprendre par cet article ?

Je pense que les algériens et les algériennes sur ce forum n'ont pas besoin de leçon d'histoire sur leur pays, ils savent très bien ce qui s'y passe.

Pour les maris et femmes étrangères, si elles se sont intéressés un peu au pays de leur chéri(es) elles savent tout ça également.

Tu voulais probablement mettre un fond sombre sur le poste original de mon coeur en Algérie ?

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Pas facile être femme en Algérie

http://www.cyberpres...33_accueil_POS3

Laura-Julie Perreault, envoyée spéciale

La Presse

La ville de Hassi Messaoud, en plein désert algérien, est connue pour trois raisons. D'abord pour le pétrole, qui y coule à flots. Ensuite pour les emplois, qui y sont beaucoup plus nombreux et mieux payés qu'ailleurs au pays. Mais c'est la troisième raison qui retient l'attention ces jours-ci: Hassi Messaoud terrorise les femmes qui veulent y gagner leur vie.

Clac. Clac. Clac. Et encore clac. Clac. Clac.

Lentement, les six serrures cèdent l'une après l'autre. Les deux imposantes portes de métal qu'elles maintenaient fermées, seule entrée d'un bâtiment cerné d'un mur, s'ouvrent en grinçant. De l'autre côté, il n'y a ni secret d'État ni coffre-fort; seulement le modeste appartement de deux jeunes femmes algériennes qui y trouvent refuge après leur journée de travail.

Ici, c'est un des quartiers les plus chic de Hassi Messaoud, ville pétrolière campée au milieu du Sahara et coeur économique de l'Algérie, qui en tire la majeure partie de son produit intérieur brut. Avant d'entrer chez elles, Nadia* et Samia* regardent une dernière fois par-dessus leur épaule. «Depuis 2001, il faut avoir des yeux dans le dos à Hassi Messaoud», explique Nadia, secrétaire dans une société pétrolière.

Dans la tête des quelque 60 000 habitants d'Hassi Messaoud, l'année 2001 est marquée d'une pierre blanche. Cette année-là, dans la nuit du 13 juillet, plusieurs dizaines d'hommes armés de couteaux et de bâtons s'en sont pris à 105 femmes.

La nuit de la bête

Dans Bouamama, l'un des quartiers les plus malfamés de l'endroit, que ses habitants appellent El-Haïcha (ce qui peut se traduire par «la bête»), vol, viol et lynchage ont été les trois mots d'ordre d'une nuit de violence inouïe.

Accroupi à l'ombre d'un mur pour se protéger du soleil ardent qui fait d'El-Haïcha une fournaise - il y fait 45° à l'ombre -, un jeune chômeur de 27 ans qui dit s'appeler Djelloul raconte cette nuit d'enfer: «J'y étais, mais je ne suis pas assez fou pour vous dire si j'y ai pris part. Ce jour-là, l'imam du coin a demandé aux musulmans de débarrasser le quartier de sa "pourriture". Après le prêche, les hommes âgés sont allés parler aux femmes de moeurs légères qui nous ont volé 50% des emplois. Au début, c'était pacifique, mais des plus jeunes s'en sont mêlés et ça a dégénéré», raconte le jeune homme. «On avait averti les femmes, mais elles n'ont pas eu peur», ajoute son ami en haussant les épaules.

Le calvaire des victimes

Les femmes attaquées, toutes divorcées ou célibataires, vivaient seules ou avec d'autres femmes. Originaires de villes du Nord, de l'Est et de l'Ouest, elles étaient pour la plupart femmes de ménage, buandières ou cuisinières. «Notre crime, c'était de vivre seules, sans homme, à Hassi Messaoud et d'y gagner notre vie à la sueur de notre front», dit Rahmouna Salah, l'une des victimes de cette nuit d'horreur. La Presse l'a jointe par téléphone à Oran, où elle est retournée vivre après avoir été tabassée, poignardée et recouverte d'un linceul, cette fameuse nuit du 13 juillet à Hassi Messaoud.

Dans Laissées pour mortes, un livre publié au printemps, Rahmouna Salah, aujourd'hui âgée de 43 ans, raconte en détail la nuit du 13 juillet. Neuf ans après les événements, elle est l'une des deux seules à parler ouvertement du calvaire qu'elle a enduré. Qualifiées de «prostituées» dans les premiers articles qui ont été écrits sur elles, la plupart des victimes de 2001 ont préféré se faire oublier, craignant de déshonorer leur famille si elles s'affichaient en public.

Aujourd'hui, Mme Salah continue de s'inquiéter du sort de milliers de femmes qui, comme elle, ont fait le choix de s'établir à Hassi Messaoud pour gagner leur vie. À la suite du combat judiciaire qu'elle a mené pendant cinq ans avec une autre victime pour obtenir justice, seulement huit hommes ont été emprisonnés. La peine la plus sévère a été de huit ans de détention. «Si les gens ne sont pas punis, vous savez ce qu'ils font? Ils recommencent», prévient Rahmouna Salah.

Le retour de la peur

Elle n'est pas la seule à craindre que l'horreur se répète à Hassi Messaoud. Une série d'incidents, au printemps, ont mis sur le qui-vive celles qui y vivent, raconte Samira*, qui travaille comme femme de ménage pour une firme étrangère.

Sa soeur, raconte la trentenaire, a été victime d'un cambriolage perpétré par un groupe de six hommes cagoulés. Après l'avoir menacée, les malfaiteurs ont pris tous ses biens de valeur. Ils ont ensuite sévi chez sa voisine. «Ma soeur a quitté Hassi Messaoud le lendemain et ne veut plus revenir», note Samira en couvrant ses cheveux d'un léger voile crème.

Le journal El-Watan a signalé des histoires semblables en avril.

À Alger, une myriade d'organisations féministes et de défense des droits fondamentaux ont formé une coalition pour demander au gouvernement d'enquêter sur ces crimes qui prennent comme cibles des femmes vivant seules. «Ces femmes devraient pouvoir travailler en toute sécurité», martèle la porte-parole de la coalition, Chérifa Bouatta.

N'appréciant pas que la réputation de leur ville soit attaquée, des notables de Hassi Messaoud se sont eux aussi regroupés pour contrecarrer le travail des féministes. «Les événements de 2001 ont été exagérés, et en 2010, il ne s'est rien passé», a dit à La Presse la syndicaliste Fadela Khalfa.

Elle cache difficilement son mépris pour celles qui appellent à l'aide. «Si ces femmes, qui se disent victimes, veulent se faire respecter, qu'elles arrêtent de fumer dans la rue et de recevoir leurs copains. L'Algérie, c'est une société musulmane qui a ses limites», tonne-t-elle.

De leur côté, les autorités tardent à réagir. La police affirme que des enquêteurs ont été dépêchés à Hassi Messaoud dans les derniers mois, mais le fruit de leur travail n'est toujours pas rendu public.

Désert de femmes

Pendant ce temps, à Hassi Messaoud, la peur règne. «On a l'impression de vivre dans une prison», note Farida*, originaire du nord du pays. «On ne peut pas se promener dans la rue. On passe de la maison au boulot et on retourne à la maison juste après. Pas question d'être dans la rue après 19h», explique la jeune femme, qui porte un jean moulant et un t-shirt décolleté.

Un petit tour au centre-ville d'Hassi Messaoud après 20h permet de confirmer ses dires. Alors que des dizaines d'hommes se massent sur les trottoirs pour regarder un match de la Coupe du monde, il n'y a pas une seule femme à la ronde. Dans les cafés et les bars? Impensable!

Il est d'ailleurs difficile de trouver un endroit où interviewer celles qui ont accepté de témoigner. Il reste quelques pizzerias et de rares salons de thé. Mais il n'y a là aucune intimité. Pendant l'entrevue avec Samira et Farida, une dizaine d'hommes prêtaient ouvertement l'oreille.

Quand elles ont vu des policiers armés débarquer dans le salon de thé, Samira et Farida se sont brusquement levées. Toutes deux craignaient des représailles après nous avoir accordé une entrevue.

«Tout ce qu'on veut, c'est vivre ici en paix, travailler et se promener dans la rue sans se faire agresser ou traiter de pute. Avant 2001, on pouvait. Hassi Messaoud, c'était mieux que dans notre village natal», s'indigne Farida.

Le climat de violence qui flotte sur Hassi Messaoud depuis 2001 n'a qu'un but, croit-elle: faire partir les femmes qui travaillent. Cependant, les statistiques révèlent que même le lynchage d'il y a neuf ans n'a pas ralenti la migration des travailleuses: elles étaient 9700 en 2001; elles sont maintenant 28 700, soit la moitié de la population de la ville.

Ligne de front de l'émancipation

Cette situation est exceptionnelle en Algérie, où les femmes constituent à peine 17% de la main-d'oeuvre. «Hassi Messaoud est un phénomène nouveau, mais c'est la pointe la plus avancée de la lutte pour l'indépendance économique des femmes», croit l'historien Daho Djerbal.

Longtemps confinées au foyer familial, les femmes algériennes, rappelle-t-il, ont commencé à apparaître dans l'espace public seulement après le départ des Français, dans les années 60. «C'est venu avec la scolarisation des filles, dans les années 70. Aller à l'école a permis aux filles de sortir de l'espace privé», explique celui qui est aussi rédacteur en chef d'une revue intellectuelle, Naqd (Critique), dont il a consacré un numéro entier aux violences de Hassi Messaoud.

Si, aujourd'hui, les filles sont plus nombreuses que les garçons à décrocher leur baccalauréat, la présence des femmes sur le marché du travail est encore marginale. La rue, note l'historien, appartient toujours aux hommes. Les femmes qui s'y aventurent s'exposent à un flot de commentaires.

Dans un tel contexte, explique M. Djerbal, les femmes de Hassi Messaoud dérangent. Salariées, autonomes, sans la tutelle d'un mari ou d'un père, elles défient par leur seule présence les rôles traditionnels non seulement en Algérie, mais aussi dans beaucoup de pays du grand croissant musulman et du monde en développement.

«Des agressions, nous risquons d'en voir encore beaucoup. Et pas seulement à Hassi Messaoud», conclut-il.

* Des noms fictifs ont été utilisés pour protéger les travailleuses de Hassi Messaoud qui ont accepté de témoigner. Elles craignaient des représailles de leur employeur ou d'habitants de la ville­.

- Avec la collaboration de Samir Ben

Et c'est quoi exactement que tu veux nous faire comprendre par cet article ?

Je pense que les algériens et les algériennes sur ce forum n'ont pas besoin de leçon d'histoire sur leur pays, ils savent très bien ce qui s'y passe.

Pour les maris et femmes étrangères, si elles se sont intéressés un peu au pays de leur chéri(es) elles savent tout ça également.

Tu voulais probablement mettre un fond sombre sur le poste original de mon coeur en Algérie ?

Je vois que c'est le deuxième message où tu m'attaques où tu me fais un procès d'intention. Est-ce que tu es parano?

Ecoute ma grosse, si tu n'aimes pas, passe ton tour

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Pas facile être femme en Algérie

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Laura-Julie Perreault, envoyée spéciale

La Presse

La ville de Hassi Messaoud, en plein désert algérien, est connue pour trois raisons. D'abord pour le pétrole, qui y coule à flots. Ensuite pour les emplois, qui y sont beaucoup plus nombreux et mieux payés qu'ailleurs au pays. Mais c'est la troisième raison qui retient l'attention ces jours-ci: Hassi Messaoud terrorise les femmes qui veulent y gagner leur vie.

Clac. Clac. Clac. Et encore clac. Clac. Clac.

Lentement, les six serrures cèdent l'une après l'autre. Les deux imposantes portes de métal qu'elles maintenaient fermées, seule entrée d'un bâtiment cerné d'un mur, s'ouvrent en grinçant. De l'autre côté, il n'y a ni secret d'État ni coffre-fort; seulement le modeste appartement de deux jeunes femmes algériennes qui y trouvent refuge après leur journée de travail.

Ici, c'est un des quartiers les plus chic de Hassi Messaoud, ville pétrolière campée au milieu du Sahara et coeur économique de l'Algérie, qui en tire la majeure partie de son produit intérieur brut. Avant d'entrer chez elles, Nadia* et Samia* regardent une dernière fois par-dessus leur épaule. «Depuis 2001, il faut avoir des yeux dans le dos à Hassi Messaoud», explique Nadia, secrétaire dans une société pétrolière.

Dans la tête des quelque 60 000 habitants d'Hassi Messaoud, l'année 2001 est marquée d'une pierre blanche. Cette année-là, dans la nuit du 13 juillet, plusieurs dizaines d'hommes armés de couteaux et de bâtons s'en sont pris à 105 femmes.

La nuit de la bête

Dans Bouamama, l'un des quartiers les plus malfamés de l'endroit, que ses habitants appellent El-Haïcha (ce qui peut se traduire par «la bête»), vol, viol et lynchage ont été les trois mots d'ordre d'une nuit de violence inouïe.

Accroupi à l'ombre d'un mur pour se protéger du soleil ardent qui fait d'El-Haïcha une fournaise - il y fait 45° à l'ombre -, un jeune chômeur de 27 ans qui dit s'appeler Djelloul raconte cette nuit d'enfer: «J'y étais, mais je ne suis pas assez fou pour vous dire si j'y ai pris part. Ce jour-là, l'imam du coin a demandé aux musulmans de débarrasser le quartier de sa "pourriture". Après le prêche, les hommes âgés sont allés parler aux femmes de moeurs légères qui nous ont volé 50% des emplois. Au début, c'était pacifique, mais des plus jeunes s'en sont mêlés et ça a dégénéré», raconte le jeune homme. «On avait averti les femmes, mais elles n'ont pas eu peur», ajoute son ami en haussant les épaules.

Le calvaire des victimes

Les femmes attaquées, toutes divorcées ou célibataires, vivaient seules ou avec d'autres femmes. Originaires de villes du Nord, de l'Est et de l'Ouest, elles étaient pour la plupart femmes de ménage, buandières ou cuisinières. «Notre crime, c'était de vivre seules, sans homme, à Hassi Messaoud et d'y gagner notre vie à la sueur de notre front», dit Rahmouna Salah, l'une des victimes de cette nuit d'horreur. La Presse l'a jointe par téléphone à Oran, où elle est retournée vivre après avoir été tabassée, poignardée et recouverte d'un linceul, cette fameuse nuit du 13 juillet à Hassi Messaoud.

Dans Laissées pour mortes, un livre publié au printemps, Rahmouna Salah, aujourd'hui âgée de 43 ans, raconte en détail la nuit du 13 juillet. Neuf ans après les événements, elle est l'une des deux seules à parler ouvertement du calvaire qu'elle a enduré. Qualifiées de «prostituées» dans les premiers articles qui ont été écrits sur elles, la plupart des victimes de 2001 ont préféré se faire oublier, craignant de déshonorer leur famille si elles s'affichaient en public.

Aujourd'hui, Mme Salah continue de s'inquiéter du sort de milliers de femmes qui, comme elle, ont fait le choix de s'établir à Hassi Messaoud pour gagner leur vie. À la suite du combat judiciaire qu'elle a mené pendant cinq ans avec une autre victime pour obtenir justice, seulement huit hommes ont été emprisonnés. La peine la plus sévère a été de huit ans de détention. «Si les gens ne sont pas punis, vous savez ce qu'ils font? Ils recommencent», prévient Rahmouna Salah.

Le retour de la peur

Elle n'est pas la seule à craindre que l'horreur se répète à Hassi Messaoud. Une série d'incidents, au printemps, ont mis sur le qui-vive celles qui y vivent, raconte Samira*, qui travaille comme femme de ménage pour une firme étrangère.

Sa soeur, raconte la trentenaire, a été victime d'un cambriolage perpétré par un groupe de six hommes cagoulés. Après l'avoir menacée, les malfaiteurs ont pris tous ses biens de valeur. Ils ont ensuite sévi chez sa voisine. «Ma soeur a quitté Hassi Messaoud le lendemain et ne veut plus revenir», note Samira en couvrant ses cheveux d'un léger voile crème.

Le journal El-Watan a signalé des histoires semblables en avril.

À Alger, une myriade d'organisations féministes et de défense des droits fondamentaux ont formé une coalition pour demander au gouvernement d'enquêter sur ces crimes qui prennent comme cibles des femmes vivant seules. «Ces femmes devraient pouvoir travailler en toute sécurité», martèle la porte-parole de la coalition, Chérifa Bouatta.

N'appréciant pas que la réputation de leur ville soit attaquée, des notables de Hassi Messaoud se sont eux aussi regroupés pour contrecarrer le travail des féministes. «Les événements de 2001 ont été exagérés, et en 2010, il ne s'est rien passé», a dit à La Presse la syndicaliste Fadela Khalfa.

Elle cache difficilement son mépris pour celles qui appellent à l'aide. «Si ces femmes, qui se disent victimes, veulent se faire respecter, qu'elles arrêtent de fumer dans la rue et de recevoir leurs copains. L'Algérie, c'est une société musulmane qui a ses limites», tonne-t-elle.

De leur côté, les autorités tardent à réagir. La police affirme que des enquêteurs ont été dépêchés à Hassi Messaoud dans les derniers mois, mais le fruit de leur travail n'est toujours pas rendu public.

Désert de femmes

Pendant ce temps, à Hassi Messaoud, la peur règne. «On a l'impression de vivre dans une prison», note Farida*, originaire du nord du pays. «On ne peut pas se promener dans la rue. On passe de la maison au boulot et on retourne à la maison juste après. Pas question d'être dans la rue après 19h», explique la jeune femme, qui porte un jean moulant et un t-shirt décolleté.

Un petit tour au centre-ville d'Hassi Messaoud après 20h permet de confirmer ses dires. Alors que des dizaines d'hommes se massent sur les trottoirs pour regarder un match de la Coupe du monde, il n'y a pas une seule femme à la ronde. Dans les cafés et les bars? Impensable!

Il est d'ailleurs difficile de trouver un endroit où interviewer celles qui ont accepté de témoigner. Il reste quelques pizzerias et de rares salons de thé. Mais il n'y a là aucune intimité. Pendant l'entrevue avec Samira et Farida, une dizaine d'hommes prêtaient ouvertement l'oreille.

Quand elles ont vu des policiers armés débarquer dans le salon de thé, Samira et Farida se sont brusquement levées. Toutes deux craignaient des représailles après nous avoir accordé une entrevue.

«Tout ce qu'on veut, c'est vivre ici en paix, travailler et se promener dans la rue sans se faire agresser ou traiter de pute. Avant 2001, on pouvait. Hassi Messaoud, c'était mieux que dans notre village natal», s'indigne Farida.

Le climat de violence qui flotte sur Hassi Messaoud depuis 2001 n'a qu'un but, croit-elle: faire partir les femmes qui travaillent. Cependant, les statistiques révèlent que même le lynchage d'il y a neuf ans n'a pas ralenti la migration des travailleuses: elles étaient 9700 en 2001; elles sont maintenant 28 700, soit la moitié de la population de la ville.

Ligne de front de l'émancipation

Cette situation est exceptionnelle en Algérie, où les femmes constituent à peine 17% de la main-d'oeuvre. «Hassi Messaoud est un phénomène nouveau, mais c'est la pointe la plus avancée de la lutte pour l'indépendance économique des femmes», croit l'historien Daho Djerbal.

Longtemps confinées au foyer familial, les femmes algériennes, rappelle-t-il, ont commencé à apparaître dans l'espace public seulement après le départ des Français, dans les années 60. «C'est venu avec la scolarisation des filles, dans les années 70. Aller à l'école a permis aux filles de sortir de l'espace privé», explique celui qui est aussi rédacteur en chef d'une revue intellectuelle, Naqd (Critique), dont il a consacré un numéro entier aux violences de Hassi Messaoud.

Si, aujourd'hui, les filles sont plus nombreuses que les garçons à décrocher leur baccalauréat, la présence des femmes sur le marché du travail est encore marginale. La rue, note l'historien, appartient toujours aux hommes. Les femmes qui s'y aventurent s'exposent à un flot de commentaires.

Dans un tel contexte, explique M. Djerbal, les femmes de Hassi Messaoud dérangent. Salariées, autonomes, sans la tutelle d'un mari ou d'un père, elles défient par leur seule présence les rôles traditionnels non seulement en Algérie, mais aussi dans beaucoup de pays du grand croissant musulman et du monde en développement.

«Des agressions, nous risquons d'en voir encore beaucoup. Et pas seulement à Hassi Messaoud», conclut-il.

* Des noms fictifs ont été utilisés pour protéger les travailleuses de Hassi Messaoud qui ont accepté de témoigner. Elles craignaient des représailles de leur employeur ou d'habitants de la ville­.

- Avec la collaboration de Samir Ben

Et c'est quoi exactement que tu veux nous faire comprendre par cet article ?

Je pense que les algériens et les algériennes sur ce forum n'ont pas besoin de leçon d'histoire sur leur pays, ils savent très bien ce qui s'y passe.

Pour les maris et femmes étrangères, si elles se sont intéressés un peu au pays de leur chéri(es) elles savent tout ça également.

Tu voulais probablement mettre un fond sombre sur le poste original de mon coeur en Algérie ?

Je vois que c'est le deuxième message où tu m'attaques où tu me fais un procès d'intention. Est-ce que tu es parano?

Ecoute ma grosse, si tu n'aimes pas, passe ton tour

Oui c'est le deuxième où j'intervient sur ton cas et tu sais, je le fais exprès parce que franchement, tu n'apportes rien au forum, juste tu veux diminuer et contredire alors, pourquoi tu ne vas pas toi voir ailleurs ...

Bahhhhh pas besoin, avec tes propos, on va vite te montrer la sortie soit sans crainte Watson !

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Je vois que c'est le deuxième message où tu m'attaques où tu me fais un procès d'intention. Est-ce que tu es parano?

Ecoute ma grosse, si tu n'aimes pas, passe ton tour

Ma grosse? Ça se dit au Québec ça? En France c'est un peu péjoratif m'enfin..

Latex, pourquoi tu fais de la provocation? Relis tes interventions et tu verras! Si tu veux nous dire que l'Algérie est une dictature, sous-développée qui a beaucoup de failles: ça on le sait mais ça reste notre pays et on l'aime malgré tout...

Modifié par macipsa13
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Latex, j'allais oublier !

Le petit bouton en bas à gauche du message (signaler) je ne m'en sert vraiment pas souvent... ben en fait je pense 2 fois depuis 2002 et ça me fait vraiment plaisir de le faire pour des bonnes raisons, surtout pour une personne inscrite le 15 juillet qui attaque le 17 juillet de la même année !

Tourlou !

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Latex, j'allais oublier !

Le petit bouton en bas à gauche du message (signaler) je ne m'en sert vraiment pas souvent... ben en fait je pense 2 fois depuis 2002 et ça me fait vraiment plaisir de le faire pour des bonnes raisons, surtout pour une personne inscrite le 15 juillet qui attaque le 17 juillet de la même année !

Tourlou !

Ca fait deux ans que je suis ici. C'est le pays le plus féministe au monde. Alors j'essaie de comprendre ce qui poussent des femmes élevées dans ce féministe hard à aller chercher des hommes qui sont à des années-lumière de ce féminisme, pour qui la femme est moins que rien. Je pense avoir trouvé la réponse: le cul.

J'ai vu ta photo: tu es grosse et moche. Pas un Québécois veut te baiser. Alors tu as trouvé l'amour la-bas grace à internet. Ca durera le temps que ça durera. Après lui ce sera un autre. Avec Immigratio-Canada c'est bar ouvert

Ca te fait ch**r que je te dise tes 4 vérités en pleine face?

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Latex, j'allais oublier !

Le petit bouton en bas à gauche du message (signaler) je ne m'en sert vraiment pas souvent... ben en fait je pense 2 fois depuis 2002 et ça me fait vraiment plaisir de le faire pour des bonnes raisons, surtout pour une personne inscrite le 15 juillet qui attaque le 17 juillet de la même année !

Tourlou !

Ca fait deux ans que je suis ici. C'est le pays le plus féministe au monde. Alors j'essaie de comprendre ce qui poussent des femmes élevées dans ce féministe hard à aller chercher des hommes qui sont à des années-lumière de ce féminisme, pour qui la femme est moins que rien. Je pense avoir trouvé la réponse: le cul.

J'ai vu ta photo: tu es grosse et moche. Pas un Québécois veut te baiser. Alors tu as trouvé l'amour la-bas grace à internet. Ca durera le temps que ça durera. Après lui ce sera un autre. Avec Immigratio-Canada c'est bar ouvert

Ca te fait ch**r que je te dise tes 4 vérités en pleine face?

Écoute, si ça peut te faire du bien vas-y, défoules toi, ça ne me touche pas une seule seconde, désolée, je ne me vois pas comme tu me décris :)

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