
O'Hana
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Fa que ça veut dire que je suis intelligent de reconnaître que je suis moins intelligent que la femme .... Tout fourré moi là Cela confirme donc la supériorité intellectuelle de la femme sur l'homme : personnellement, ça ne me dérange pas d'être un gigolo O'Hana
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En termes de maturité ET de manière générale, oui l'homme est le sexe faible selon moi aussi Peanut Fais-moi pas rentrer dans ta game : chuis moins intelligent que toi tu le sais ha ha O'Hana Je faisais de l'ironie Touareg Et je ne suis pas sûr que le mariage ne soit pas synonyme d'autorité de l'homme sur la femme dans les faits. O'Hana
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Salut, En tant que RP, tu as droit aux prêts et bourses comme n'importe quel québécois (je précise : québécois. Et non canadien car l'aide financière aux études est un système exclusivement québécois). Ben si justement, prêts et bourses seront diminués si tu travailles ... l'aide financière aux études (AFE) a été justement mis en place pour aider l'étudiant à se consacrer le plus possible à ses études sans devoir être soumis à d'autres contraintes - comme travailler - pour subvenir à ses besoins durant le temps de ses études. D'ailleurs, deux fois par année, tu dois remplir obligatoirement une formulaire appelé Confirmation de Ressources Financières où tu dois indiquer les revenus que tu as gagné durant l'année fiscale pour que l'AFE puisse ajuster le montant qui t'es accordé depuis sa dernière évaluation. Ben si justement : sinon, l'étudiant serait obligé de travailler à côté de ses études pour vivre décemment. Après, tout dépend de ton rythme de vie : la colocation et le transport en commun sont deux moyens souvent utilisés par l'étudiant pour justement réduire ses frais. O'Hana
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Cela est vrai si on considère : 1) le mariage comme la forme de couple idéal dans l'union de deux personnes 2) le mariage dans sa forme traditionnelle célébrée par pratiquement toutes les religions principales Ils sont de quel sexe majoritairement les prêtres, les rabbins, les imams ? O'Hana
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C'est sûr que ça déstabilise un peu au début - moi le premier - mais à la longue, on s'y fait. Et je le répète : entre personnes qui se connaissent bien depuis assez longtemps (gang de chums), c'est vraiment comme tu l'écris. Chacun apporte quelque chose et tout le monde se sert indifféremment. Après, c'est une question de respect : par exemple, ne pas venir avec que de la liqueur (Sprite, Coke, etc) et vider à soi tout seul deux bouteilles de vin apportées par quelqu'un d'autre. Par contre, rapporter chez soi son lait à demi-entamé (bu avec du Kalhua) ou son paquet de chips ouvert durant la soirée, ça, ça fait dur même au Québec ... Autre exemple de party bien amusant : à la veille des fêtes de fin d'année, faire un 5 à 7 entre collègues de travail (mais je l'ai surtout vécu entre étudiants à l'université) et apporter un cadeau qu'on se distribue au hasard. C'est pas grand chose : un signet de livre, un petit truc acheté au Dollarama, juste histoire de marquer le coup. Souvent, c'est suivi d'activités ludiques. Celle que j'ai vu le plus souvent est de faire un concours de rapidité pour ouvrir un cadeau énorme composé de plusieurs emballages difficiles à défaire (bien serrés, du scotch partout) avec un truc minuscule au fond ... Ouvrir le tout, bien entendu, avec des mitaines aux mains O'Hana
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Pendant ce temps, quelque part au Québec ... Commandites fédérales : Des militants veulent relancer le programme Des militants québécois du Parti libéral du Canada entendent proposer, ce week-end, une résolution demandant au gouvernement Martin de remettre en branle le controversé programme des commandites. En effet, selon ce qu'a appris Le Devoir, l'association libérale fédérale de Jonquière-Alma voudrait bien que l'ensemble des militants québécois du parti débattent de la question lors de leur congrès bisannuel, qui se tiendra samedi et dimanche à Montréal. Le président de cette association, Gilles Savard, estime nécessaire le programme des commandites pour faire face « à la propagande » bloquiste. Le programme des commandites du gouvernement fédéral, en vertu duquel Ottawa finançait des événements culturels au Québec en échange de visibilité, a coûté entre 1994 et 2003 quelque 330 millions de dollars. De cette somme, plus de 44 % a abouti dans les coffres d'agences de publicité proche du gouvernement libéral. Le juge John Gomery, chargé de faire la lumière sur ce scandale, a estimé que le programme a été détourné afin de financer l'aile québécoise du Parti libéral du Canada. Source : Radio-Canada O'Hana
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Pour faire du pouce sur ce qui a été écrit précédemment : Cela dépend aussi de la relation qu'on développe avec les québécois. Ex : hier soir, je suis allé à un souper pour la fête d'une amie. Chacun devait amener son alcool et sa viande (fondue chinoise). On avait tellement de bouffe et de boisson que je n'ai même pas eu à utiliser ce que j'avais amené. Mais c'est parce qu'on se connaissait tous très bien (on était neuf) qu'on partage tous lorsqu'on se voit. À la différence d'un BBQ cet été chez des gens que je ne connaissais beaucoup moins et d'autres pas du tout : sans être strictement chacun mange et boit ses affaires, c'était moins le "partage collectif" mais tout aussi correct Parlant de fête : au Québec, lorsqu'arrive le jour de votre fête, normalement, ce n'est pas vous qui devez organiser le party mais vos amis. Une façon de souligner l'importance que vous représentez pour eux dans leurs vies. O'Hana
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Aucun risque à avoir : les autoroutes seront ouvertes car déblayées régulièrement par les charrues. Cela prendrait vraiment une énorme tempête de neige avec bourrasques constantes et violentes pour que l'autoroute soit fermée. Cela arrive régulièrement durant l'hiver mais le plus souvent sur des tronçons moins fréquentés (ce qui n'est pas le cas de la 20 ou de la 40). J'ai déjà conduit, de nuit, entre Sherbrooke et Québec où il y avait eu de fortes tempêtes : toutes les autos se suivaient à vitesse réduite et à distance de sécurité suffisante derrière la charrue qui déblayait. O'Hana
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Gang de tannants Kroston, ça veut-tu dire que si j'avais participé à l'enquête, j'aurai remonté à moi tout seul la moyenne du Québec par rapport à la moyenne nationale Ouen, pis d'abord, mon papa est plus fort que le tien (papa à Kroston et papa à Red) Bon, vous m'excusez : faut que j'aille apprendre tous les mots du Petit Robert hi hi O'Hana
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Tannante Mais c'est vrai que je suis de moins en moins insensible aux charmes de Montréal : j'envisage d'ailleurs un retour aux études (à temps partiel) et mes quelques petites recherches me mènent toutes vers les universités montréalaises ... Oui, j'ai des images bien nettes dans ma tête d'un retour sur Montréal un dimanche soir dès la traversée du Pont Champlain. C'est vrai que je n'ai pas le même sentiment exaltant quand j'arrive sur la 410 à Sherbrooke Un jour peut-être comprendrai-je réellement ce que tant d'amis me disent sur une histoire possible entre Montréal et moi ! O'Hana
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Salut gang, Okazou ça vous intéresserait : la réunion de ce midi s'est très bien passée ! Ils ont été emballés par ce projet dans le principe et, dans la forme, des réunions supplémentaires sont prévues à l'agenda pour régler la poutine administrative (définir le nombre d'heures par semaine, réorganiser le planning des cours de francisation, etc). Anecdote : parmi les moniteurs en francisation, il y avait une personne fédéraliste. Elle a donc un peu tiqué sur le contenu pédagogique mais on a finalement réussi à tous s'entendre en s'accordant sur la philosophie suivante :"le Canada c'est un très beau pays, mais ce n'est pas mon pays". Il faut qu'on regarde aussi à récupérer le maximum de K7 sur la Révolution Tranquille, les référendums, l'Expo 67, etc pour que les immigrants puissent les visionner avant que je ne les rencontre pour qu'on puisse faire davantage de ces "cours" des discussions et des débats en ayant tous une base minimale de connaissance sur le sujet abordé. Heu ... Je ne demande pas mieux que tu puisses avoir accès au résultat final mais pour cela, il faudrait que tu assistes aux cours ! Anyway, laisse-moi y penser : certainement qu'on va faire des documents écrits de tout cela. Bref, vous comprenez que je trippe sur ce projet O'Hana
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Non, tu ne te trompe pas effectivement : cela prend automatiquement une personne au départ pour qu'une idée puisse s'exprimer. Je faisais seulement la distinction entre la valeur des opinions et la valeur de la personne en tant que telle. Il est en effet parfois facile d'associer à une idée, surtout prise hors de son contexte d'expression, une personne dans son entièreté et sa richesse. Une personne ne se résume pas à une opinion : c'est non seulement l'accumulation d'opinions convergentes (cohérentes entre elles) et l'expression de ses opinions par des actes concrets qu'on peut alors, selon moi, réellement et raisonnablement résumer une personne à un ensemble de croyances (opinions, principes, concepts de vie, vision des choses). Et ça, ça prend du temps et un soupçon d'objectivité (pas évident du tout, je le reconnais : moi le premier) O'Hana
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Ouaais marci ben pour vos idées ! Le point culinaire et le faire écouter les capsules de Jimmy : excellente idée ! Itou pour le livre que tu suggères Nemesis. Cherry, tu as rempli les blancs que j'avais dans ma frise historique (ex : Nuit des Longs Couteaux et Octobre 1970). Encore un gros merci et je file à ma réunion O'Hana
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Salut la gang, Bon, pour faire une histoire courte : en coopération avec le service de francisation du Cégep de Sherbrooke, je suis à monter un mini-projet d'introduction à l'histoire du Québec dans l'espoir que cela puisse aider les immigrants allophones en francisation de mieux s'adapter à la société québécoise. Je fais ainsi appel à vous, immigrants ou québécois, pour me suggérer des idées : i.e. quels sont, selon vous, les éléments historiques (historique à prendre au sens large : culture, économie, politique, social, sociologie) qu'un immigrant devrait connaître et qui devrait l'aider concrètement dans son intégration ? Vous comprendrez qu'il ne s'agit pas d'en faire des experts en histoire du Québec mais simplement (mais ça sera déjà beaucoup !) de futurs citoyens disposant d'informations concrètes qui pourraient potentiellement les aider à mieux comprendre leur nouvel environnement. By the way : je rencontre les moniteurs en francisation demain mardi midi pour leur proposer mes suggestions (enfin, nos suggestions si vous m'en donnez) !! Fa que, merci beaucoup pour votre diligence (je sais, je suis toujours à la dernière minute) O'Hana
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Salut la gang, C'est quoi plus précisément qui t'achale (te fatigue, t'énerve, te choque, t'horrifie) dans certains propos : un bon débat ne met en confrontation que des idées, pas les personnes en tant que telles. O'Hana
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Salut la gang, Partant de l'idée que la culture française se caractérise depuis longtemps par ses critères de raffinement, d'élégance et de culture (la fameuse exception culturelle française) + le fait que le Plateau se distingue par la proximité de ses commerces et de ses restaurants (ce qui s'apparente beaucoup à l'urbanisme en France où le manque de place a fait en sorte que tout est proche versus l'urbanisme nord-américain où on s'étale et où la voiture est donc devenue reine) ... ... Je trouve donc compréhensible que les immigrants français se soient appropriés ce quartier montréalais car, paradoxalement, même en ayant immigré, ils retrouvent sur le Plateau cet environnement qui leur est si familier de par leurs origines. Ceci dit, comprendre ne veut pas dire que j'approuve. S'approprier, probablement un relent du passé colonialiste hi hi O'Hana
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Salut Bsfmnr, Y'a-t-il déjà une formation universitaire en particulier que tu serais intéressé à suivre au Canada ? Si oui, ça serait bien que tu nous dises laquelle afin qu'on puisse t'aider du mieux possible. Sinon, de manière générale, les formations universitaires dont tu pourras avoir accès dépendront essentiellement de l'évaluation que feront les universités de ton diplôme d'ingénieur. Il est donc difficile de pouvoir répondre précisément à ta question. Bien entendu, plus la formation que tu auras choisi est connexe à ta formation initiale (génie informatique), plus les chances d'accès seront grandes en théorie. Ceci dit, rien ne devrait pouvoir t'empêcher d'étuder en sciences humaines si cela t'attire, car ces disciplines n'exigent généralement aucun préalable particulier (à l'inverse des domaines en sciences pures). Enfin, il est évident que certains programmes seront très difficiles d'accès (médecine par exemple). O'Hana
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Tout à fait. Ce qui est logique comme approche si on se met à leur place : ouvrir plus grandes les vannes de la pré-immigration (i.e. au-delà certainement de la capacité objective d'accueil du pays en termes d'infrastructures et de bassin d'emplois) pour compenser les pertes de la post-immigration (i.e. les immigrants qui finalement ne restent pas au pays pour tout un tas de raisons). L'immigration est une industrie florissante y compris pour le fédéral que pour le MCCI. En s'appuyant, en outre, sur le solide capital de sympathie et de bonne image que dégage le Canada dans le reste du monde. Finalement, cette logique permet de ne retenir du bassin total d'immigrants que les plus persévérants et les plus déterminés (notez que je n'ai pas dit "les plus qualifiés"). Bienvenue en Amérique du Nord ! Bien entendu, rien de ce que j'ai écrit plus haut n'apparaîtra jamais dans le discours officiel. On doit quand même avoir l'élégance de ses actes. O'Hana
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La Chambre des Communes se penchent sur le suicide assisté. - Lundi 31 octobre 2005 À Ottawa, la Chambre des communes a ouvert le débat sur le suicide assisté, lundi. Les députés se penchent sur un projet de loi privé déposé il y a quelques mois par la députée bloquiste Francine Lalonde. La députée de La Pointe-de-l'Île estime que la population canadienne est prête pour un changement. Elle souhaite que les personnes en fin de vie puissent mourir dans la dignité. « Actuellement, la personne [...] atteinte d'une maladie terminale ou dégénérative, même si elle est lucide et a demandé de façon libre et éclairée d'être aidée à mourir, dépend complètement de la décision des autres, explique-t-elle. Il faut que la personne soit au centre de ce droit à mourir dignement. » Elle souligne que les Pays-Bas et la Belgique ont notamment des lois qui encadrent l'euthanasie et le suicide assisté, tandis que l'idée reçoit un fort appui au Canada et au Québec. Son projet de loi propose de modifier le Code criminel pour permettre d'aider, dans des conditions précises, une personne gravement malade qui désirerait mettre fin à ses jours pour écourter ses souffrances. Selon le texte soumis, la personne devrait avoir au moins 18 ans et devrait être atteinte d'une maladie en phase terminale ou éprouver des douleurs aiguës sans perspective de soulagement. Le projet de loi risque toutefois de se buter aux libéraux aux Communes. Même s'il dit souhaiter un débat sur la question, le ministre de la Justice, Irwin Cotler, a d'ores et déjà indiqué qu'il s'opposerait au projet de loi de Mme Lalonde. Dans une note distribuée à tous les députés libéraux la semaine dernière, le ministre démolit le projet de loi à coups d'arguments juridiques, ce qui laisse croire que le gouvernement Martin veut éviter d'étirer le débat. M. Cotler prévient que le contenu du projet de loi du Bloc va peut-être même plus loin que ce que la société est prête à accepter. Il fait référence à la partie d'un texte qui permettrait à des personnes qui souffrent de douleurs mentales aiguës de demander de l'aide pour mettre fin à leurs jours. Il critique aussi l'absence de « mécanisme de surveillance approprié » pour éviter de « s'engager sur une pente dangereuse ». Il rappelle aussi combien la question est controversée au sein de la population, notamment en matière de croyances religieuses. « Le projet de loi a une portée considérable du fait qu'il modifie l'état actuel du droit et qu'il aura une incidence sur les questions d'ordre médical et d'éthique professionnelle », écrit-il. Ouverte à des amendements Toutefois, Mme Lalonde n'estime pas ces critiques suffisantes pour rejeter son projet. Elle se dit très ouverte à accepter des amendements, et croit que les arguments du ministre Cotler ne servent qu'à éviter de débattre d'une question controversée. Le projet de loi pourrait être soumis au vote en deuxième lecture au cours du mois de novembre. Bien qu'il s'agisse d'une question morale, les libéraux n'ont pas encore décidé s'il s'agira d'un vote libre ou non. Actuellement il est criminel de porter assistance à une personne malade pour l'aider à mettre fin à ses jours, et ce, même si elle implore son entourage d'écourter son agonie. En 1998, les Communes ont rejeté une motion du député néo-démocrate Svend Robinson qui proposait la création d'un comité spécial pour étudier cette question. Source : Radio-Canada Sur le principe, je suis entièrement d'accord : il s'agit maintenant de voir les détails (mécanismes pour éviter toute dérive). Il y a évidemment loin de la coupe aux lèvres avant qu'il y ait une modification du Code Criminel à ce sujet mais cela démontre bien l'esprit progressiste du Canada - et en particulier du Bloc Québécois - après la Loi sur les mariages de conjoints de même sexe en juin dernier. Près du Canada, l'Oregon est le seul État aux États-Unis à avoir passé une loi autorisant le suicide assisté (Death With Dignity Act) en 1997 je crois (après référendum auprès de la population). Cette loi n'autorise cependant ni le meurtre par compassion ni l'euthanasie : seul le suicide assisté est autorisé. Conditions "d'admissibilité" : - être en phase terminale - être considéré comme sain d'esprit - être résident de l'Oregon depuis plus d'un an - le médecin doit vérifier la santé émotionnelle et physique de la personne, lui offrir des solutions de remplacement, obtenir le diagnostic d'un second médecin et rédiger l'ordonnance - une demande écrite doit être déposé en présence de deux témoins (les membres de la famille sont exclus pour éviter le risque de conflit d'intérêt) O'Hana PS : by the way, bon Halloween
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L'ambition tue son maître. O'Hana
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Salut la gang, Ben moi je me sens un peu comme un citoyen de seconde zone : 1) parce que je ne peux pas encore voter 2) parce que je ne dispose pas entièrement de la libre circulation de ma personne hors et vers le Canada Ce sont là des contraintes qui ne m'affectent pas du tout dans mon quotidien mais c'est difficile à vivre lorsqu'un agent des douanes vérifie soigneusement si j'ai bien respecté mon obligation de résidence lorsque je reviens de voyage ou lorsqu'un candidat à une élection provinciale ou fédérale témoigne peu d'intérêt à discuter avec moi lorsque je lui apprend que je n'ai pas le droit de vote. Au final, je me sens donc comme un citoyen de seconde zone à des moments ponctuels seulement Mais lorsque j'aurai ma citoyenneté canadienne, la vraie citoyenneté pratique, concrète et quotidienne se vérifiera selon un autre élément : le travail. Et celle-là, immigrant ou pas, tout le monde est logé à la même enseigne : pas de job = demi-citoyenneté. Parlez-en aux jeunes québécois qui vivent de la précarité ou de l'atypisme au travail, aux personnes sur l'assistance-emploi, aux personnes judiciarisées, etc Parce que nos sociétés actuelles ont élevé le travail au rang de centralité dans nos vies : de lui se conditionne souvent notre statut, nos relations interpersonnelles et même la gestion de notre temps. Sans oublier le sentiment merveilleux de contribuer au développement économique de la société en payant des impôts (ironie). O'Hana
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Salut gang, Pour ma part, je trouve intéressante l'idée d'une Garde Nationale au Québec un peu dans le style de celle des États-Unis. Considérant la superficie du Québec, probablement qu'une entente avec le Canada serait nécessaire pour la surveillance des côtes et de l'espace aérien. Il y aurait la question délicate de l'admission dans l'OTAN et celle, encore plus délicate, du NORAD à régler ensuite. Je n'ose imaginer la gestion de cette question si le Québec était devenu souverain lors du premier référendum alors que la Guerre Froide existait encore. O'Hana
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Salut Steff974, J'irai dans le même sens que Bencoudonc : dans cette partie du Québec, à part la Capitale-Nationale, il n'y a pas grand choix de grandes villes (peut-être Rimouski aussi). Plus au sud, tu aurais eu bien évidemment Montréal, mais également Drummondville, Granby, Sherbrooke, la Rive-Sud, Trois-Rivières, etc. Cela signifie que tu sais quelle formation tu veux faire si elle ne s'offre que dans les cégeps se trouvant dans les villes que tu cites (Cégep de Limoilou par exemple à Québec). Dans ce cas, il faut y aller malheureusement avec ce qu'on t'offre. Je comprend tes préoccupations de choix mais cela m'apparaît assez subjectif : chacun ici sur ce forum pourra y aller de ses suggestions. Des bibliothèques, des parcs et des transports en commun, il y en a pratiquement partout. Cependant, de"bonnes" écoles, "plein" de loisirs dans un lieu où vous pourrez vous intégrer "facilement", c'est plus particulier à chacun. O'Hana
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Excellente chronique Katy ! Cela m'a rappelé des souvenirs d'enfance de Calédonie où j'allais chasser le cerf avec oncles et beaux-frères : enfant, ce n'est pas tant la chasse que le côté "guerre" de la chose qui me faisait tripper (se camoufler, se promener avec des armes, les feux de camp, les nuits à la belle étoile, etc). Depuis, je suis passé à autre chose. Ce qui est paradoxal, c'est que c'est souvent grâce aux chasseurs, très intéressés évidemment au maintien de leur gibier, que l'on doit des victoires écologiques de préservation d'habitats naturels. Eddy
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Je crois que cela dépend effectivement beaucoup de l'agent sur qui tu vas tomber au poste frontalier canadien. Je ne veux pas jouer les casseux de party, mais l'agent peut fort bien demander pourquoi tu n'as pas suivi la procédure régulière, à savoir faire une prorogration de tes conditions de séjour en passant par Vegreville. En étant honnête, tu devras alors lui répondre que cette demande t'a été refusé et, bien évidemment, il voudra savoir pourquoi cela t'a été refusé. O'Hana