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O'Hana

Chroniqueur(e) immigrer.com
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Tout ce qui a été posté par O'Hana

  1. Tous les partis politiques (fédéraux et surtout provinciaux du Québec) parlent ou, plus précisément, ont une position sur la question de la souveraineté : cette question domine depuis longtemps le paysage politique québécois. Le PQ est cependant le seul à ma connaissance à prôner clairement la souveraineté du Québec. Et il y a là une distinction à faire : être souverainiste ne signifie pas nécessairement qu'on est péquiste (mais l'inverse oui). Un souverainiste non péquiste va cependant adhérer au PQ car il est actuellement le seul parti au Québec susceptible d'émanciper la province de la confédération. O'Hana
  2. Que de remue-ménages pour un tit bout d'île perdu dans le Pacifique ... Le Canada (Inco-FalconBridge) et la France (Eramet) jouent effectivement des coudes pour ramasser le gâteau. O'Hana
  3. Salut Gawachi, À mon sens, il n'y a pas d'universités québécoises (celles que je le connais le mieux) dont l'enseignement est de qualité supérieure aux autres et inversement. Chacune en revanche, bien qu'offrant pratiquement tous les programmes de formation, se spécialise dans des domaines précis rendant leurs formations reliées plus recherchées qu'ailleurs. Ex : - Université Laval : expertise dans les sciences de la nature, en particulier l'agronomie et la biologie - les universités montréalaises : expertise dans le domaine de la communication (journalisme, médias, relations publiques, études politiques) et le management en particulier pour Concordia, McGill et HEC Montréal - Université de Sherbrooke : génie et éducation (enseignement notamment) - Université du Québec à Rimouski : océanographie - Université du Québec à Chicoutimi : offre un beau petit programme en coopération internationale (travail humanitaire) Bref, tout dépend du programme de formation que tu vises mais également de l'environnement que tu recherches pour tes études (milieu urbain pour Montréal, proche de la nature pour Sherbrooke, etc). Pour la sélection, tout dépend du programme et de ton dossier scolaire : ceci étant, les programmes contingentés (nombre de places limitées) ont effectivement un accès très restrictif. O'Hana
  4. O'Hana

    La nouvelle religion

    Et le Mt St-Michel comme siège de sa royauté hein Krem ?? O'Hana
  5. O'Hana

    La nouvelle religion

    Salut PP, Et que proposes-tu alors ? Il me serait grandement improbable que tu n'aies pas développé quelques idées ou réflexions de ton côté à ce sujet O'Hana
  6. En fait Kouka, nous avons tous les deux raison et tort : certaines université acceptent toujours trois choix de programmes et d'autres universités les limitent à deux. Sherbrooke par exemple ne propose que deux choix de programmes de formation. Ça, c'est la théorie. En pratique, cela dépend beaucoup du fait si le programme est contingenté ou pas (limitation du nombre de places disponibles) : si c'est contingenté, l'université va y aller au plus restrictif car elle sait que la demande sera forte (elle peut donc se permettre de sélectionner). Si ce n'est pas contingenté, elle sera très ouverte à accepter plus de deux choix si elle n'imposait au début que deux. Par ailleurs, de plus en plus d'universités choisissent la voie de l'admission en ligne par internet versus l'admission par envoi postal : il y en a même (Concordia je crois) qui ne chargent plus aucun frais de dossier si l'admission est faite en ligne. O'Hana
  7. Salut Kazuya, Pourrais-tu s'il te plaît préciser ta demande ? Car les formations en informatique, il y en a dans le privé, dans le public et à différents ordres d'enseignement ... Bref, un peu de précision pour espérer te donner des réponses un peu plus précises. O'Hana
  8. Bienvenue dans la gang Benito ! O'Hana
  9. O'Hana

    La nouvelle religion

    Pis d'abord Martineau a raison pour un autre argument. Dans la forme, ça a radicalement changé (séparation de l'Église et de l'État) mais dans le fond, rien n'a changé : la solidarité familiale / communautaire a notamment pour objectif de maintenir la cohésion du groupe (c'est d'ailleurs ce principe même de cohésion qui permet la solidarité) et la solidarité publique (assistance-emploi, assurance-emploi, DPJ, congés parentaux, etc) a pour objectif de maintenir la cohésion sociale. Ce qui revient au même en fin de compte. Certains vont prier dans des églises ou des mosquées, d'autres vont consommer de manière tout aussi hebdomadaire chez Wal-Mart. O'Hana
  10. O'Hana

    La nouvelle religion

    Tiens, le sujet est réouvert ? Cool, merci Laurent. Jimmy, je n'ai pas dit que le système de solidarité façon asiatique / juive / musulmane est meilleure que le système légal façon État-Providence. Il est simplement différent parce que construit sur des bases différentes. L'entraide au sein des communautés culturelles immigrantes est intéressantes car elle marque le soutien sur la base de ses ressources personnelles avant de compter automatiquement sur l'aide de l'État (assistance-emploi par exemple). Elle est cependant inintéressante car elle peut créer une conformisation à la limite intégriste : l'individu n'y existe pas en tant que personne pouvant affirmer pleinement sa personnalité mais comme membre devant se conformer à un modèle qui ne souffre aucune exception. Autre difficulté de la solidarité familiale ou communautaire : ses valeurs et ses principes sont souvent le fruit de décisions unilatérales (souvent, c'est le patriarche qui décide de la "bonne" voie à suivre) et/ou de traditions désuètes ou horribles si on les évalue à la lumière de critères occidentaux (humanisme, égalité, laïcité, droit d'expression, etc) C'est là l'avantage de l'État-Providence car, en théorie, il prévoit des structures et des mécanismes de contrôle ainsi qu'un espace publique de reconnaissance (l'intimité familiale a fait place au jugement public). Il a institutionnalisé l'entraide et la solidarité qui étaient informelles historiquement. Cela partait d'une bonne intention qui n'a pas souvent eu de bons résultats : développer l'assistanat par exemple. Le problème de l'État-Providence est qu'il est une entité très éloignée de soi : on parle de l'État, du gouvernement comme quelque chose d'énorme ayant peu à voir avec notre réalité quotidienne. Et comme c'est une grosse structure, il ne peut offrir le soutien pleinement individualisé (complètement personnalisé) auquel chacun pense avoir droit ... surtout que cette structure est financée en partie par nos impôts. D'où ce sentiment, comme le montre Martineau, de pouvior tout exiger de l'Etat. Le soutien familial ou communautaire, à l'inverse, est proche, personnalisé et immédiatement disponible et ne s'embarrasse pas de formalités administratives. Bref, y'a du bon comme du moins bon dans chaque système. Entéka, va être bonne la crémeuse à souère O'Hana
  11. Au cégep : oui, avec un secondaire V ou son équivalent reconnu commne tel (souvent une attestation d'équivalence délivré par le MICC). Le niveau secondaire V, c'est pour l'admission en terme de formation générale. Après, c'est une question de préalables : certains programmes collégiaux exigent, en plus du secondaire V, d'avoir fait par exemple les maths 586 (maths fortes de cinquième secondaire), biologie, chimie, physique. L'élève au secondaire doit faire des maths, de la physique, etc : il peut cependant choisir quels maths, physique, biologie et chimie faire. Il peut faire les plus faibles comme faire les plus fortes, tout dépendant de ses objectifs de formation une fois rendu au collège. Pour la personne qui a son secondaire V mais qui n'a pas fait, par exemple, chimie 486 qui serait un préalable pour rentrer en Technique de Soins Infirmiers au cégep, elle peut aller suivre ce cours dans un centre d'éducation aux adultes (C.E.A.) : les horaires sont formatés de façon à permettre à la personne de pouvoir continuer à travailler en même temps. Si elle réussit l'examen, le C.E.A. lui délivrera une attestation de réussite en chimie 486 qu'elle pourra présenter au cégep sans problème. À l'A.E.C. : oui. L'AEC (1 an environ) ne représente qu'un tiers du DEC ou Technique collégial qui, lui, dure 3 ans. L'AEC n'est constitué que des cours spécifiques reliés au domaine et ne concerne que la formation aux adultes. L'Établissement fait passer un examen pour déterminer si la personne est admissible à l'AEC, ce qui est généralement le cas dans la mesure où il faut avoir souvent travaillé dans le domaine (ex: informatique) pour pouvoir entrer dans un AEC (ex : AEC en gestion de réseaux informatiques). À l'Université : techniquement, non. Il faut avoir le niveau collégial (DEC pré-universitaire ou technique collégiale) pour entrer à l'Université. On peut cependant s'essayer au certificat, admission plus souple ou tenter de rentrer comme candidat adulte (non détenteur d'un DEC) : il faut avoir au moins 25 ans et posséder une expérience professionnelle pertinente en lien avec le domaine d'études visé. O'Hana
  12. O'Hana

    La nouvelle religion

    Salut, Article très intéressant, merci Probablement une question de culture et de modernité : - culture parce qu'il y a des communautés culturelles qui ont élevé la famille au rang de société informelle qui n'a pas de forme institutionnelle légalisée mais qui en a pourtant tous les attributs : hiérarchie (respect des aînés), règlements et fonctionnement, principes (valeurs familiales). C'est particulièrement le cas des asiatiques et ce fût le cas aussi dans une certaine mesure chez les canadiens-français - question de modernité car ce sont les sociétés occidentales qui ont créé le concept d'État-Providence suite à l'émergence de courants de pensée humaniste et socialisants (ex : les congés payés en France) mais aussi suite à des événements historiques (intervention musclée de l'État suite à la période de reconstruction en Europe après les conflits mondiaux). Sans parler de la séparation de l'Église et de l'État, sachant que l'Église assurait un rôle important de providence (soutien) auprès de ses ouailles ... Concept d'État-Providence qui n'existe pas dans plusieurs sociétés non-occidentales : parce que la religion est intimement reliée à l'État (lors du Tsunami en décembre dernier, ce sont les organismes musulmans en Indonésie qui sont venus porter secours en premier aux sinistrés, bien avant l'arrivée de l'aide gouvernementale ou de l'aide internationale ; et ce sont ces mêmes organismes qui sont souvent à l'origine de constructions d'écoles dans des villages reculés) ; parce que les valeurs de solidarité ont pu continuer à exister en l'absence de tout esprit d'industrialisme (capitalisme) qui, lui, est par nature individualiste. Ainsi, en l'absence de tout État-Providence, chaque individu a dû développer son propre réseau de soutien dans son environnement immédiat : en Asie, lors d'un sinistre (on le voit en ce moment même au Pakistan notamment), on compte d'abord sur la famille/amis alors qu'en Occident, spontanément, on attend les pompiers, les secours d'urgence, la police, etc Ce que je trouve ironique - pour conclure - est que la laïcité a été la solution de la modernité pour contrer la religion : or, lorsque je lis sur le sujet de la laïcité, il est parfois étonnant de constater que certains l'élèvent ... en religion : même dogmatisme O'Hana
  13. O'Hana

    Citoyenneté Canadienne.

    Oui, merci de me nuancer Lemon. À cet effet, toujours dans une perspective de nuance, la section 7 du formulaire de Demande de Citoyenneté Canadienne (section du calcul de la période de résidence au Canada) indique, en substance que "si le nombre de jours de résidence au pays est inférieur à 1095 jours parce que la personne était absente du Canada, elle peut toujours présenter une demande. Il reviendra au juge de la citoyenneté de déterminer si ces absences auront une répercussion sur la demande." En clair, il se pourrait (notez l'emploi du conditionnel) que si une personne s'absente, par exemple, 4 jours du Canada pour aller en congé à NY au mois d'août, le juge pourra conclure que ce 4 jours d'absence ne doit pas être déduit des 1095 jours car ces jours seront considérés comme étant une absence "normale" ne remettant aucunement en question le désir de résider en permanence au Canada de la part du demandeur. Il y a donc la loi à la lettre et l'esprit de la loi : esprit que seul le juge peut cependant évaluer. Autrement dit, pour ne pas prendre de risques, mieux vaut envoyer sa demande après avoir passé 1095 jours au Canada (après avoir décompté toutes les absences) pour être sûr de respecter la règle. O'Hana
  14. Bonjour Millie, Pour le SRAM (cégep), on ne peut malheureusement n'y envoyer qu'une demande par personne pour un seule programme de formation dans un cégep en particulier. C'est très contraignant pour l'étudiant mais cela permet au SRAM d'éviter les demandes d'admission multiples qui gonflent artificiellement la clientèle. Ceci étant dit, le SRAM ne concerne qu'une trentaine de cégep au Québec (ceux de l'Estrie, Montérégie, Rive-Sud, Montréal et sa région jusqu'aux Laurentides je crois). Tu as aussi le SRAQ (région de la Capitale-Nationale) et le SRASLSJ (Saguenay). Informatique de gestion est disponible dans pas mal de régions du Québec je pense. Pour l'université, c'est différent : deux choix de programmes par université mais elle peut appliquer dans toutes les universités. Pour la rentrée de septembre de l'année prochaine (session automne 2006), il faut impérativement envoyer sa demande d'admission au plus tard le 1er mars 2006, le cachet de la poste faisant foi. Surtout si ce sont des programmes contingentés comme c'est le cas de ceux de tes filles effectivement. Pour les programmes contingentés, ce sont les meilleurs qui sont pris (meilleurs dossiers scolaires). Tes filles n'ayant pas étudié au Québec, je te suggère : - pour ta fille au cégep : de contacter l'API (Aide Pédagogique Individuel) en charge du programme d'Informatique de Gestion pour vérifier avec lui/elle la force de son dossier scolaire en tenant compte des équivalences entre le Québec et l'Algérie. Souvent, les coordonnées de l'API sont disponibles sur la page du programme de formation sur le site web d'un cégep. Il faudra d'ailleurs faire une équivalence de sa formation auprès du MCCI pour qu'il lui soit reconnu le niveau secondaire 5 pour être admis au cégep. Au pire, si une admission directe en Informatique ne peut lui être offerte, évalue avec l'API de la possibilité de la faire rentrer en Transition : i.e. la session Accueil et Intégration, qui est une session prévue initialement pour les étudiants qui ne savent pas encore quoi faire au cégep et où ils ne font que les cours de base (français, anglais, éducation physique, etc). Cela lui permettra de rentrer dans le système collégial à tout le moins et de démontrer ses aptitudes scolaires durant une session pour ensuite rentrer dans son choix de formation - pour ta fille à l'université : contacter le responsable du département dont dépend le programme visé et procéder à la même vérification qu'avec l'API du collège. En effet, probablement l'EUF (Épreuve Uniforme de Français) obligatoire pour tout finissant au collégial (et préalable pour tout futur étudiant universitaire). Il y a certainement des exceptions administratives qui peuvent être prévues pour cela mais plus de précision serait possible auprès de l'API et le responsable du département. O'Hana
  15. O'Hana

    Hotel à Sherbrooke 1nuit

    Salut, En complément de la réponse des L5 : Historiquement, Sherbrooke se divise entre le nord et le sud de la ville : le nord - résidentiel aux demeures luxeuses et appartements aux loyers plus élevés - était le quartier des notables et des hommes d'affaires et le sud - appartement à loyers modérés - était essentiellement habités par la classe ouvrière. Pour une famille, je suggère le nord ou l'ouest de la ville pour le calme et la verdure. Par l'ouest, j'entends jusqu'à St-Élie d'Orford où ça se construit sans cesse depuis 3 ou 4 ans, ceci incluant Rock Forest. La jonction entre le nord et l'ouest de la ville se fait au niveau du principal centre commercial de la ville, le Carrefour de l'Estrie, qui est LE centre névralgique commercial, d'autant plus que pas loin, le Plateau St-Joseph se développe beaucoup avec le déménagement du Wal-Mart sur ce plateau mais aussi des principales quincailleries (Rona, Home Depot), de nouveaux arrivants (Winners, HomeSense) et, bien entendu, les inévitables épiceries (ex : Maxi, Super C). Le coin connaît donc un développement important ces derniers temps et ça ne risque pas de s'arrêter. Il y a donc une concentration de différents commerces - à la mode états-unienne - sur un même espace mais l'espace est à relativiser car ça prend quand même une auto pour se déplacer dans cette espace. Le sud (Ascot) est surtout l'endroit des immigrants et des étudiants (l'Université n'est pas loin). Encore plus au sud, il y a Lennoxville, le bastion anglophone de Sherbrooke avec ses maisons au cachet très british, c'est très beau comme coin mais beaucoup d'étudiants (Université Bishop's). L'est (Fleurimont) est bien aussi mais la difficulté est que c'est un endroit un peu délaissé : le centre-ville se trouve plus dans l'ouest, le Carrefour de l'Estrie aussi, donc, ça fait un peu "bout du monde" à mon impression. Ceci étant, un homme d'affaires de la région souhaite revitaliser complètement le centre commercial du coin, les Galeries Quatre-Saisons, pour en faire un centre névralgique aussi. À attendre donc. Le centre-ville est très urbanisé, très peu intéressant à y habiter. C'est bruyant et la proximité des bars (sur la rue Wellington) rend la sécurité toute relative : c'est pas le Bronx non plus quand même. Ceci étant, l'Hôtel de Ville a un projet grandiose soit de créer la Cité des Rivières sur les berges du Lac des Nations. Les prochaines élections municipales ont mis un peu le projet en suspens, on verra la suite si Perreault est de retour. Sinon, il y a de très beaux petits coins tout autour de Sherbrooke (à 15-20 minutes en voiture) comme Bromptonville, St-Denis de Brompton, Magog, etc C'est certes plus compliqué en hiver si on travaille à Sherbrooke. O'Hana
  16. O'Hana

    Citoyenneté Canadienne.

    Salut Freeman, Selon la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR), le fait de travailler pour une compagnie canadienne en dehors du pays ne devrait théoriquement pas causer de préjudice aux 1095 jours nécessaires pour l'obtention de la citoyenneté. Dans ce cas, le résident permanent est considéré en quelque sorte comme n'ayant pas quitté le pays. O'Hana
  17. O'Hana

    recherche d universite au canada

    Cela dépend en effet essentiellement du programme universitaire que tu souhaites intégrer Kabi. En règle générale, un AEC ne donne pas accès à l'université. Seul un DEC le permet : on parle ici de l'admission à titre d'étudiant. La deuxième possibilité est l'admission à titre de candidat adulte (non titulaire d'un DEC) : - il faut posséder une expérience professionnelle pertinente en lien avec le programme visé - avoir au moins 25 ans (cela peut varier selon les universités) - présenter un dossier de motivation (lettre) - souvent, passer une entrevue pour expliquer tes raisons Une autre possibilité, moins usitée, est de demander une admission à un certificat : les université sont généralement plus souples à ce niveau. Faire un certificat en lien avec le baccalauréat visé pourrait permettre de se faire créditer des cours et de faciliter l'accession. Pour une admission au bacc ou à la maîtrise, je suggère en tous les cas de rencontrer le responsable du département dont dépend le programme visé pour motiver son admission si la personne a fait ses études secondaire et collégiale hors du Québec. O'Hana
  18. Oui ... Tu as probablement raison Peggy, enfin je crois, plutôt j'aime à le croire Deux éléments rendent peut-être le tout un tout petit peu plus difficile dans ma propre réalité d'immigrant : 1) issu de deux cultures où la famille est élevée au rang de communauté clanique, soudée et solidaire, cela m'a inévitablement marqué (ex : contrairement à plusieurs de mes amis d'école par exemple, je n'ai jamais connu le fait de rentrer chez moi sans y trouver personne ... Il y avait toujours au moins une personne, et ce, quelque soit l'heure de la journée). Et c'est là le paradoxe de la famille : argument de fuite (étouffement) comme argument de retour au pays (appartenance). 2) voir ma famille, c'est faire face à une réalité physique, incontournable et non négociable : 30 heures d'avion (que je passe par l'est ou par l'ouest). L'amour familiale, même s'il est intemporel et se fout des distances, il se trouve cependant affecté significativement par cette réalité. En toute sincérité, je crois que la gestion de cette situation serait relativement plus facile si ma famille était en France par exemple (6 heures d'avion, trois vols par semaine depuis Dorval je crois) Avec les implications financière (à 3000 dollars les deux billets d'avion) et pratique (avoir suffisamment de vacances pour que rentrer en vaille la peine) que cela implique. Je ne cherche pas à me justifier (i.e. fuir ma propre responsabilité) en amenant ces deux éléments. Simplement à remettre en relief une réalité qui rend la fuite, ma fuite pas meilleure ni plus mauvaise ... simplement différente. Car Jung disait, en gros, que "ce qu'on ne veut pas savoir de soi finit toujours par nous revenir comme un destin". Certains l'appelle la fatalité, d'autres la volonté de Dieu ou encore le retour du boomerang ou encore le Vengeur Masqué ou encore de la synchronicité Moi, j'appelle cela tout simplement le subconscient comme toi Farok. Ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse ? Pas la jeunesse physique mais l'entretien de la jeunesse de l'esprit, qui, à force d'être confronté à de nouvelles choses (environnement, culture, etc), reste constamment alerte, dynamique et ouvert comme le parachute qui ne fonctionne que lorsqu'il est ouvert. Tu me parles là Laurent C'est vrai qu'on doit pas mal passer pour des aliens pour notre entourage familial ... Yé temps de fuir pour la longue fin de semaine, tagada tsoin tsoin ! O'Hana
  19. Salut May_Line, En fait, ce n'est pas tant dans l'intervention au maintien à domicile que dans la gestion administrative que tu souhaites apparemment travailler. En complément à la réponse d'Equinox (le CLSC est en effet une excellente ressource de départ), essaie du côté aussi : - des coopératives d'économie familiale - des ressources entretien ménager - de l'association des aides familiales du Québec (AAFQ) - de l'association des auxiliaires familiales et sociales du Québec O'Hana
  20. Salut Ysae, Le mieux que j'ai pu trouver à date c'est le programme suivant : Graduate Diploma in Sport Administration (DSA) à l'Université Concordia (anglophone) à Montréal. Il ne s'agit pas d'une maîtrise (45 crédits) mais un diplôme de deuxième cycle cependant de 30 crédits. Enseignement en alternance par des professeurs de la Faculté d'Administration et de la Faculté d'Éducation Physique (Exercice Science). Si je trouve quelque chose de plus approchant encore, je posterai un autre message sur ce fil. O'Hana
  21. Salut Svetab, Je ne connais pas très bien le système du PVT n'ayant jamais bénéficié. Ceci étant, ce qui m'apparaît clair, c'est que ton projet de retour aux études implique un changement complet de ton statut au Canada (donc, nouvelles conditions à respecter). Oui, un permis d'études est indispensable car 1) tu changes de statut 2) ton projet d'études est de 4 ans Pas nécessairement. Étant légalement admise au Canada pour une durée d'un an avec ton PVT, tu peux faire une demande de permis d'études depuis le Canada : cela va te prendre un CAQ (en passant par le BIQ de New York par exemple) et un permis fédéral d'études (en passant par le consulat de Buffalo par exemple). Ton changement de statut va changer tes conditions de résidence au Canada. C'est là une question technique au sujet de ton NAS : un centre DRHC sera plus compétent pour te répondre. Selon moi, tu ne pourras pas garder ton permis de travail simultanément avec ton permis d'études : ça sera soit l'un soit l'autre. Car les conditions propres à chacun de ces deux statuts s'excluent mutuellement car chacun est délivré pour des raisons bien différentes (PVT : pour travailler ; permis d'études : pour étudier). Selon une nouvelle réglementation plus souple de CIC, tu pourras en tant qu'étudiante travailler hors du campus. Le mieux est encore de te renseigner dans un centre CIC mais également de te renseigner au centre des services étudiants de ta future université pour avoir l'heure juste. Je ne suis pas certain de ma réponse car tu t'engages dans un doctorat qui est un diplôme bénéficiant de conditions particulières. Généralement, un étudiant étranger ne peut faire une demande de RP qu'à un an avant la fin de ses études : au doctorat, c'est peut-être différent. Si ça ne l'est pas, tu devras financer ton doctorat sur tes fonds propres sans pouvoir faire appel aux bourses de recherches d'ici. Tente ta chance avec le CREPUQ, peut-être qu'il existe une option pour toi. Quant à ton université ... au pif : UQÀM ? O'Hana
  22. Salut la gang, Je suis passé aussi par Buffalo. Premier envoi du fédéral en juillet 2002 : retour de mon dossier par le consulat car la nouvelle loi sur l'immigration venait juste de rentrer en vigueur (suite à 9/11). Second envoi du fédéral en novembre 2002 et accusé de réception janvier 2003. Visite médicale le 05 février 2003 et réception de la lettre de retrait de visa le 22 mars 2003 (soit 1 mois et demi environ entre les deux). Envoi de mon passeport à Buffalo par Express Post de Postes Canada (cela a pris 5 jours pour se rendre et ils m'ont renvoyé le passeport avec visa apposé à l'intérieur le lendemain). O'Hana
  23. Salut Peggy, Des choses bien intéressantes que tout cela. Dans la responsabilité dans l'immigration, je distingue deux choses : l'aspect matériel et l'aspect relationnel. Dans l'aspect matériel, difficile de prendre certaines responsabilités si tu ne sais pas combien de temps tu vas rester dans le pays. Dilemne à laquelle j'ai été confronté lorsqu'est venu le temps pour moi, par exemple, de changer d'auto. Je voulais une voiture neuve et n'ayant pas 25 000 piasses dans mon compte, j'ai pris un prêt. Bien sûr, je peux la revendre (même à perte si la situation l'exige) mais comprends-tu ce que je veux dire ? Idem professionnellement. Idem pour une maison. Il arrive un moment donné où il faut se brancher (j'accepte-tu la job ou pas ? Je le signes-tu ce contrat d'achat ?) et cela prend un minimum de prévision devant soi (serai-je encore là dans un an, deux ans, etc). Contrairement à l'aspect matériel qui peut se régler plus "facilement", l'aspect relationnel l'est beaucoup moins : pendant les trois ans de mes études ici, je ne savais pas si je voulais rester au Québec ou pas. Cela a eu pour conséquence 1) d'entretenir l'espoir de mon retour par ma famille et 2) d'entretenir un certain sentiment ambïgu chez mes amis québécois. Légitime. La responsabilité peut alors devenir paralysante à ce moment, car quoi que tu fasses, il y aura un "perdant" (soit les amis d'ici soit la famille là-bas). Certes, cela ne m'appartient pas. Je dois mener ma vie en fonction de moi et non en fonction des autres. Mais même si cela ne m'appartient pas, cela m'affecte quand même car les conséquences de mes actes affectent mon entourage (et inversement). Vivre dans le présent ? Bien sûr. Aide-moi tout d'abord à résoudre le paradoxe de Krishnamurti : plus je le lis, plus j'y apprend qu'il ne faut pas que je le lise pour vivre dans le présent. Et il explique le pourquoi du comment dans ses pages : mais pour le connaître (le pourquoi), faut que je le lise !! En tout cas, c'est encore une belle journée aujourd'hui ! O'Hana
  24. O'Hana

    recherche d universite au canada

    Je pense que le site de l'Association des Universités et des Collèges du Canada pourrait répondre à ta question. Je te pointe la page listant toutes les universités canadiennes membres de cette association : ici. Bonne lecture, O'Hana
  25. Bonne fête Monsieur P' Et bonne fête aussi pour tes quatre ans au Québec : l'histoire d'amour dure toujours apparemment ! O'Hana
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