
O'Hana
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Salut la gang de mousqueteux, Je ne peux malheureusement pas vous suivre en ondes (un client de dernier minute s'est rajouté ...) + 1 dans l'idée générale O'Hana
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"L'exception culturelle devient universelle"
O'Hana a répondu à un(e) sujet de Boudebouchon dans Québec
C'est-tu assez plate ... Mes futurs enfants risquent de ne pas grandir avec Terminator et Britney Spears comme modèle Plus sérieusement, ce qui s'est passé à l'Unesco est vrai dans toute autre domaine international : les États-Unis n'ont-ils pas déposé une centaine d'amendements au projet de réforme de l'ONU très progressiste proposé par Kofi Annan et appuyé par le Canada ? O'Hana -
Salut, Désolé, je ne suis pas maghrébin mais ta question m'interpelle Personnellement, je ne vois aucun des deux partis que tu nommes qui serait plus avantageux que l'autre pour votre communauté. Car, en termes d'idéologie, tous deux professent la même lignée de manière générale : démocratie, laïcité, droits des individus, etc. Les différences fondamentales tournent autour des questions du fédéralisme canadien (asymétrie) et, de ce fait, de la souveraineté du Québec. Il appartiendra après à chaque maghrébin de se positionner individuellement sur son appartenance affective soit orientée vers le "canadianisme", soit vers la "quebecitude". J'attends de toute façon avec impatience les interventions de forumistes maghrébins ! O'Hana
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Tu lis entre "mes" lignes Totof06 : au début, j'ai effectivement hésité entre le Mouvement Desjardins et la CDPQ pour écrire ma chronique. Car tous deux ont à coeur la québécitude - désolé de ce néologisme - soit le développement du Québec comme puissance financière (et donc, comme levier économique au service des québécois). N'appelle-t-on pas d'ailleurs la CDPQ "le bas de laine des québécois" ? On pourrait d'ailleurs en dire de même pour le Fond de Solidarité du syndicat de la FTQ. J'ai cependant tranché pour Desjardins car j'aimais beaucoup l'esprit social qui a animé son fondateur : ça rendait le tout plus touchant dans un certain sens Ce n'est pas vraiment ce que j'appelle un avis impartial Chacun prêche toujours pour sa paroisse hi hi O'Hana
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À ma connaissance, la loi n'a pas changé et tu as la réponse dans les textes officiels que tu as cité de CIC. Tout demandeur de résidence permanente peut déposer sa demande auprès du consulat / ambassade possédant un SCV (service canadien des visas) du pays : - dont il a la nationalité / citoyenneté - dont il a obtenu un droit légal de résidence d'au moins un an (mesure rentrée en vigueur en mars 2003 je crois) Les zones d'action de chaque SCV sont répartis selon les régions du monde (ex : les demandeurs de citoyenneté ou résident légalement dans un pays de l'Océanie peut déposer sa demande de CSQ à Hong Kong et à l'ambassade de Sydney en Australie ou au BIQ et à l'ambassade de Paris si ce sont des français vivant en Nouvelle-Calédonie par exemple). Pour les français admis légalement au Canada pour au moins un an (ex : visa de travail ou permis d'études), ils peuvent déposer leur demande soit à Paris soit à Buffalo ; Buffalo traitant les demandes en provenance du Canada et de l'Amérique du Nord à ma connaissance. O'Hana
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Ben hâte de vous entendre sur le Manifeste de Lucien Bouchard and co en particulier, les trois mousquetaires O'Hana
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T'as tout compris ma chère Katy : on ne prête qu'aux riches. La règle est simple économiquement mais complètement irrationnelle socialement : je ne prête qu'aux gens qui en ont les moyens. Si tu n'as pas les moyens, je vais te charger plus d'intérêts. Or, c'est celui qui en pas les moyens qui devraient le moins chargé ! Autre exemple : j'apprenais il y a deux ans que lorsque tu tombes en panne sur l'autoroute, le service de dépannage te chargeait 200 piasses rien qu'en partant (remorquage en sus donc). Or, depuis que je suis ici, je n'ai pas vu beaucoup de Porsches, de Mercedes et d'Envoy en rade sur l'autoroute ... Mais plutôt de vieux bazous de gens n'ayant manifestement pas de gros moyens. Bien sûr, j'ai conscience de la question de la sécurité routière et de l'importance d'entretenir son char mais comme tu l'écris, la boucle à quelque part finit toujours par se boucler ... et toujours en direction des mêmes poches. Tannante !! Eddy
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Comme déjà écrit ici ou dans un autre fil : redistribuer les gains de productivité. Gains qui sont phénoménaux depuis la 1ère Révolution Industrielle et qui sont carrément indécents (car ils ne profitent qu'à peu de monde) depuis l'invention du micro-processeur. Autrement dit, redistribuer la richesse produite à toute la société car toute la société participe à la création de la richesse (incluant le travail "fantôme" : la femme au foyer qui fait le ménage par exemple). Cela permettrait d'assurer ainsi un revenu minimum garanti à tout à chacun, lui permettant ainsi de pouvoir vivre sans devoir subir puis céder à la pression de la performance. Ceci n'est pas du marxisme ni du communisme : car l'un comme l'autre prêche une violence pour briser la lutte des classes. Ce que je réprouve car aucune cause ne mérite que je tue pour elle selon moi. C'est seulement du capitalisme social ou de la sociale-démocratie à un niveau plus avancée que celui que le Québec pratique depuis plusieurs décennies maintenant. D'accord à 50% : la montée économique sino-indienne est effectivement un danger car en étant non seulement hypocrite (dans le cas de la Chine : on fait du business mais c'est pour le bien du peuple communiste), il crée des richesses sans assurer aucune protection (syndicale, convention collective) aux travailleurs chinois et indiens. Le rêve de tout capitaliste : maximiser mon profit avec un minimum de charges (surtout salariales). En désaccord à 50% : Chine et Inde ne font qu'imiter ce que l'Occident pratique depuis des siècles. Ce dernier, par les coups qu'il subit de la féroce concurrence chinoise, ne fait donc que récolter ce qu'il a semé au cours du temps. Bref, en dominant ces deux pays à l'époque coloniale, il n'a fait que construire les outils de sa propre perte. O'Hana
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Exact, ils ont fini par comprendre et, surtout, participer à la game. Finalement, je crois que dans le fond, le Mouvement Desjardins est toujours une coopérative mais qu'elle a sciemment choisi de prendre la forme d'une banque. All right Alors si j'ai pu humblement aider une personne immigrante à connaître un peu plus l'histoire de son pays d'accueil pour l'aider dans son intégration, ma job est faite. Crois-moi, les québécois te remercieront ! O'Hana
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D'accord de manière générale ... C'est dans les détails que je plus partagé. Oui, l'économie du savoir est la porte de salut pour les économies occidentales, en particulier le Québec vu sa petitesse, car elles ne peuvent plus concurrencer l'économie manufacturière de la Chine par exemple avec ses bas coûts de production. Cependant, une scolarisation accrue risque d'aboutir à une inflation des diplômes (offre trop grande de diplômés par rapport à la demande, ie. la capacité d'accueil du marché du travail). Résultat : une pression objective de la société (rappelez-vous le "qui s'instruit, s'enrichit" de la Révolution Tranquille) à la scolarisation aboutit déjà à une marginalisation subjective : si le québécois diplômé ne trouve pas d'emploi, on lui reproche alors de ne pas avoir étudié dans un domaine aux perspectives d'emplois intéressantes ... alors qu'on l'avait fortement incité à étudier ! Alors, mieux diriger les jeunes québécois dans des domaines porteurs ? Okay, sauf que : 1) des techniciens et des métiers spécialisés (DEP), on va finir par en voir le bout car les départs massifs à la retraite auxquels nous assistons depuis quelques années ne dureront pas éternellement. À un moment donnée, on va se retrouver avec trop de techniciens et d'ouvriers spécialisés 2) dire au jeune québécois qu'il doit étudier dans un domaine porteur, c'est lui imposer une pression de suivre non pas ses intérêts et passions mais les exigences du marché du travail, exigences qui peuvent être très loin de ce qu'il recherche dans la vie (pour ceux qui la connaissent : la chanson "Ti-Cul" des Cowboys Fringants, résume très bien ma pensée à ce sujet) On en arrive à un paradoxe désespérant : les jeunes d'aujourd'hui sont les plus diplômés de l'histoire mais ce sont aussi les plus endettés et, surtout, ceux qui connaissent le plus de précarité à l'emploi. Oups, et j'oubliais un dernier point : Favoriser les domaines porteurs, c'est risquer de négliger des secteurs moins rentables économiquement en apparence mais si rentables culturellement (surtout pour une société en dynamique de survivance). Je pense notamment à la littérature, la philosophie, les arts en général, les sciences humaines. Un lecteur avait envoyé d'ailleurs une lettre au Devoir en août dernier pour "dénoncer l'inutilité des sciences humaines et qu'on devrait tout miser sur les emplois qui apportent une véritable richesse économique : ingénieurs, techniciens, etc" ... décourageant. O'Hana
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Les riches au Québec sont plutôt discrets. En tout cas, c'est ce qui ressort de l'enquête "la vie des riches" dans l'Actualité de septembre dernier. Encore une fois, c'est l'influence de l'Église encore très forte au Québec aujourd'hui, i.e. un rapport toujours aussi ambigu par rapport à l'argent, d'où la discrétion des plus fortunés de ne pas étaler ostensiblement leur aisance financière. L'Actualité rapporte même l'expérience d'Yvon Deschamps qui, dans les années 70, se sentait tellement coupable de gagner autant d'argent qu'il décida d'arrêter de travailler et de céder tous ses avoirs (un peu plus d'un demi-millions de dollars !). D'ailleurs Yvon Deschamps semble faire partie de ses "bons" riches, c'est-à-dire de ses artistes qui ont suivi leur passion avec détermination : leur fortune est donc légitime. Et les "mauvais" riches qui le sont devenus en faisant des affaires (résurgence de l'exploitation des québécois par une élite à une certaine époque). Toute une différence avec le protestantisme (États-Unis surtout) qui a résolu le problème de l'argent en reconnaissant dans la fortune l'expression du travail, du mérite et de l'effort. Si untel est riche, c'est parce qu'il a travaillé fort quelque soit les moyens utilisés pour y parvenir. C'est la question que je me pose justement dans la dernière partie de ma chronique : est-ce encore une coopérative ou est-ce déjà une banque ? O'Hana
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Ils n'ont pas écrit quelque chose d'approchant : c'est moi qui m'inspire, entre autre, de leurs écrits Pour l'URSS, c'est le contre-argument récurrent face au marxisme. Pour ma part, je fais la distinction entre les idées conceptuelles et la mise en pratique de ces mêmes idées (et cette distinction est valable autant pour le marxisme que pour tout autre idéologie). Le néo-libéralisme ne nous avait-il pas promis la société des loisirs ? Nous en sommes aussi loin que la dictature stalinienne fût loin des idées marxistes. Et je suis tout à fait d'accord que le facteur humain vient dénaturer totalement la théorie à la base : cela ne fait pas pour autant de cette dernière quelque chose de mauvais. Et pour rester objectif, je tiens le même raisonnement pour le néo-libéralisme : il n'est pas mauvais à la base, encore une fois, c'est le facteur humain qui l'a dénaturé. Est-ce à dire pour autant que je considère l'homme mauvais ? Pas du tout. Mais élaborer mon idée serait trop longue et, surtout, n'ayant aucun rapport avec l'objet de ce forum. O'Hana
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L'affaire avec l'actionariat (le concept, pas les personnes physiques derrière comme vous et moi) c'est que cela a par essence une vision à court terme : la recherche individuelle de profit. J'ai misé des billes à moi et je veux en retirer le maximum le plus rapidement possible (d'où la spéculation). Et si telle entreprise n'est plus rentable, je retire mes billes et je vais les miser ailleurs (soit dans un autre secteur d'activité, soit dans un autre pays - généralement où la réglementation fiscale est plus laxiste, ce qui va souvent de pair avec une législation du travail douteuse -). C'est donc de l'individualisme au sens pur du terme qui ne tient pas - et qui ne veut d'ailleurs pas - à considérer tout autre aspect (comme la relation de cause à effet entre le travailleur et le consommateur). Et si l'actionariat a une portée microéconomique, cela est vrai que dans un cadre très localisé : des milliers de petits investisseurs poursuivant chacun son propre intérêt individuel finissent par avoir un impact majeur sur le plan macroéconomique par l'addition de toutes les billes de chacun. Et c'est là où la rationalité économique (économie de marché) n'est pas rationnelle envers sa propre logique car si elle poursuit son propre profit, elle devrait comprendre que le partage des gains de productivité et la réduction du temps (raison collective) lui permettrait d'entretenir, à long terme, son profit. O'Hana
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+ 1 On ne fait que mettre plaster sur plaster pour essayer d'enrayer la fameuse crise. Ce n'est pas la crise en elle-même le problème mais les fondements sur lesquels repose le système d'économie de marché de toutes les sociétés occidentales. Et l'Amérique du Nord n'y échappera pas, ce n'est qu'une question de temps. C'est pour cela que j'adhère au Manifeste de Lucien Bouchard dont parle BiscuitdÉrable dans un autre fil de discussion : "changer nos habitudes de vie". Des solutions ? Par exemple, redistribuer les gains de productivité que réussissent à créer les entreprises à tous les travailleurs car un travailleur sans emploi, c'est un consommateur sans pouvoir d'achat. Et sans consommateur, l'entreprise perd son marché. À moins que nous souhaitions entretenir une élite utra-qualifiée, bien rémunérée qui consommera ... mais qui aura à sa charge une armée de désoeuvrés. Ou encore y aller de manière plus radicale dans la réduction du temps de travail. Ne serait-ce que travailler 4 jours au lieu de 5 jours par semaine permettrait de redistribuer l'argent ainsi économisé auprès d'autres travailleurs. Et là où je suis entièrement d'accord avec PP - dans un autre fil - c'est que les démocraties (tout comme les autocraties) ont produit des castes de technocrates ultra-protégés qui n'ont rien à envier aux nobles des systèmes féodaux. O'Hana
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Ouaip, tout l'Occident au complet. D'accord donc avec le Manifeste de Lucien Bouchard. O'Hana
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À ma connaissance : - collégial, oui. Il te suffit d'envoyer ton c.v. aux cégeps qui t'intéresse pour enseigner par exemple au DEC pré-universitaire en Sciences de la Nature en maths ou dans la technique collégiale en informatique. Souvent, chaque cégep propose sur son site web la monographie de chaque programme qu'il offre (format PDF) : tu pourrais les consulter pour avoir une idée de l'enseignement que tu pourrais donner - au secondaire, non. Ça prend nécessairement le permis (mais pas sûr si c'est juste pour de la suppléance). L'obligation du permis se justifie par le fait qu'au secondaire et au primaire, la manière d'enseigner (pédagogie) prime autant que le contenu enseigné (mission que s'est donnée l'école québécoise : socialiser, instruire et qualifier). D'où l'existence de BES et de BEPP (bacc en enseignement secondaire et préscolaire/primaire) spécialisés (sciences, informatique, français, dynamiques sociales, éducation physique, arts plastiques, etc) O'Hana
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Okidou : si tu as des questions, n'hésites pas O'Hana
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L'AEC représente en quelque sorte le 1/3 du DEC Technique : l'AEC dure donc environ un an alors que la technique dure trois ans. C'est la première grosse différence. Deuxièmement, l'AEC n'inclut aucun cours de base (français, anglais, éducation physique, etc) qui eux, sont obligatoires dans la Technique. Troisièmement, l'AEC est destiné à l'éducation aux adultes (formation continue, recyclage et perfectionnement de la main-d'oeuvre) alors que la technique s'adresse essentiellement à la clientèle étudiante régulière (ceux qui sortent directement du secondaire). Cela ne veut pas dire qu'une personne adulte ne peut pas entrer dans une technique : elle peut le faire mais elle rentre dans un projet de trois ans ce qui est plus difficile à gérer lorsqu'on travaille alors qu'un étudiant régulier est dans la lignée de ses études. Par contre, un étudiant régulier ne peut pas rentrer dans une AEC car il faut avoir interrompu ses études pendant au moins deux sessions consécutives (une année scolaire) ou être référé par Emploi-Québec pour être admis dans une AEC. De là, l'AEC propose la flexibilité : cours du soir, de jour à temps plein ou partiel pour permettre à la personne de maintenir son activité professionnelle tout en étudiant. En outre, un système de reconnaissance des acquis professionnels existe : il permet, après analyse du profil, de se faire créditer comme cours des expériences professionnelles si elles sont considérées comme ayant la même valeur qu'un cours normal. Pour ton hésitation, tout dépend de ce que tu vises comme objectif professionnel suite à tes études. O'Hana
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"Elle (la religion) est l'opium du peuple" disait Marx ... Citation prophétique à plus d'un titre Entièrement d'accord. J'élargirai cependant l'idée à tout le Québec et non seulement à Montréal. Le Québec comme lieu extraordinaire de confluence de plusieurs cultures, relais de l'Europe dans le brassage des ethnies. O'Hana
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Formations et stages qui valent le coup...
O'Hana a répondu à un(e) sujet de ibn.battouta dans Québec
Vite de même, je pense à deux choses : - pour la recherche d'emploi : beaucoup d'immigrants (forumistes ou amis) ont témoigné du plaisir qu'ils ont eu à suivre la formule CRE (Club de Recherche d'Emploi). Formation basée sur le béhaviorisme, c'est une méthode active, intensive privilégiant énormément la mise en action et l'application concrète des concepts Site web du réseau des CRE du Québec - pour la langue (mais pour apprendre le français) : les cours de francisation offerts par le MICC. Originellement, ils étaient offerts soit par un COFI soit dans les locaux des Carrefours d'Intégration. La difficulté est que le contexte informel est aussi important que l'apprentissage formel : réunis qu'entre immigrants, ces derniers n'interagissaient qu'entre eux alors que le développement d'une compétence linguistique passe aussi par l'interaction avec les locaux. À cet effet, le gouvernement il y a quelques années a décidé de confier cette mission à des cégeps, permettant aux immigrants de se mêler à la communauté étudiante collégiale québécoise durant leur apprentissage O'Hana -
Personnellement, je ne connais aucun moyen d'accélérer le processus rendu à ce stade. Par contre, je connais quelques moyens très bons d'accélérer ton processus d'intégration une fois ici en attendant de recevoir ta lettre de retrait de ton visa. Morceaux choisis : - se renseigner sur les caractéristiques - si tel est le cas - de ta profession ou de celle que tu envisages d'exercer une fois ici (je pense évidemment aux ordres professionnels) - si nécessaire, faire un bilan de tes compétences en regardant l'orientation professionnelle que tu veux donner à ta carrière en immigrant - prendre des cours d'anglais si tu estimes ton niveau dans cette langue insuffisant à ton goût - écumer les sites parlant de l'histoire du Canada et du Québec (l'Université Laval en propose de très bons sur son site web) - rappeler régulièrement à tes proches combien tu tiens à eux et savourer leur présence à tes côtés jusqu'à ton départ : bref, faire le plein d'affection qui te sera bien utile une fois ici Je sais que je ne te propose aucune astuce spécifiquement à ta demande mais je n'ai pas pu m'empêcher de faire quelques suggestions pour un objectif qui sera tout aussi important pour toi dans quelques temps O'Hana
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En gros, oui la même chose : - les élèves : début des congés vers le 23 juin et reprise fin août-début septembre - les enseignants (primaire et secondaire) : début des congés vers le 26 juin et reprise vers le 23 août Cela peut évidemment varier de quelques jours selon l'année scolaire. Un enseignant travaille 40 heures par semaine mais la durée d'enseignement varie selon le nombre de groupe sous sa responsabilité ainsi que la matière enseignée (environ 4 groupes à voir chaque jour, chacun étant vu entre 50 à 75 minutes, appelée période). Hors-Québec, j'ignore mais en allant sur le site de DRHC (organisme fédéral), tu pourrais trouver des informations considérant que l'éducation est une compétence propre à chaque province du pays. O'Hana
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Je ne suis pas sûr que le capes soit nécessaire : la plupart des profs collégiaux ont des baccalauréats spécialisés dans le domaine d'enseignement (niveau licence) mais de plus en plus, certains ont une maîtrise (DESS) et/ou un certificat en enseignement (équivalent à la première année du Deug en France). Cependant, avec la réforme de l'Éducation (la énième dans le domaine : réforme de la réforme, elle-même issue d'une réforme ...), l'enseignement post-secondaire tend à se formaliser lui aussi : il s'est créé des baccalauréats en enseignement du collégial mais actuellement uniquement ouvert aux profs enseignants déjà au cégep (bref, plus de la formation continue). O'Hana
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Salut Barby, Le Cefranc a remplacé le Turbo dans les commissions scolaires (C.S.) : c'est un test obligatoires pour tous les enseignants désireux de travailler en C.S., on peut le passer deux fois par année avec nombre de places limitées. Il est en deux parties : la première est l'analyse de barbarismes, d'anglicismes, etc et la seconde partie est la rédaction d'un test. Environ 75 à 80 dollars pour s'inscrire. La C.S. de Sherbrooke n'utilise pas le Cefranc mais le SEL, plus adapté apparemment et moins cher. Les cours de francisation pour immigrants allophones est une bonne piste de départ. Selon les régions, soit c'est le MICC qui les dispense, soit cette mission est confié au système scolaire local comme un cégep par exemple. Au préscolaire, primaire et secondaire : salaire en partant de 33 000 à 37 000 dollars canadien (salaire brut annuel). La C.S. prélève une partie du salaire pour financer le revenu de l'enseignant durant les congés annuels (l'été). Sensiblement le même traitement annuel pour les enseignants au collégial (enseignement général et enseignement technique). O'Hana
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Salut la gang, Je vois qu'il y a des partisans d'une approche à la Herbert Spencer en favorisant un rôle minimaliste à l'État J'aime bien son idée qui prône le retour du droit à l'individu à révoquer l'État lorsque celui-ci constitue une entrave mais là où je décroche complètement, c'est que dans la poursuite de sa réflexion, il en arrive pas moins à ce qu'on établisse un système de la "sélection des plus aptes". Il voyait les États-nations en concurrence entre elles et dans cette logique de compétition, tout soutien accordé aux plus faibles de la nation était autant d'avantage accordés aux autres nations leur permettant, de ce fait, de nous dominer. Par conséquent, l'État dans son optique devait encourager les plus aptes (i.e. les plus entrepreneurs) par tous les moyens car eux seuls pouvaient assurer la force du pays. Personnellement, il n'y a pas meilleur moyen que de légitimer les pires horreurs économiques en adoptant cette perspective "spencerienne". T'es limité physiquement ? Intellectuellement ? T'as perdu ta job ? Les employeurs ne veulent pas de toi parce que tu es trop vieux ? Ou tu as eu tout simplement eu une bad luck et t'as plus une cenne devant toi ? Just too bad mon homme, c'est TA responsabilité, mouais ... Qu'on se comprenne bien : je suis pour la responsabilité individuelle au sens humaniste du terme. C'est-à-dire aider les gens à prendre leurs responsabilités dans leurs vies et les aider à découvrir leurs forces et leurs potentialités. Mais la responsabilité individuelle au sens économico-libéral du terme où c'est chacun pour soi, non merci. Anyway, le système libéral ne peut se passer de l'État : une entreprise, quelque soit sa taille, a besoin des services publics pour fonctionner. Elle a en effet besoin de la construction et de l'entretien de voies routières, ferroviaires et maritimes pour recevoir ses matières premières et pour que ses employés puissent venir travailler. Elle a besoin d'un réseau téléphonique, électrique et de voirie pour fonctionner. Et ainsi de suite. Et aucune entreprise, aussi multinationale soit-elle, ne peut donc assumer les coûts de construction et d'entretien de cet ensemble de réseaux et de services à la grandeur d'un pays. Et nous serons d'accord que quelqu'un quelque part doit financer tout cela. Qui ? Je vous le donne en mille. O'Hana