
O'Hana
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Oui, Disons que dans ma tite tête, je me vois tous comme chacun une petite goutte d'eau, le tout formant un océan. L'Histoire montre que les révolutions ont toujours voulu agir (i.e. imposer une idéologie) sur l'océan en tant qu'entité globale sans chercher à conscientiser chaque goutte d'eau (pour poursuivre sur mon analogie). Or, un changement ne peut se faire qu'au niveau de chaque goutte d'eau : sinon, on aura beau renverser les structures et en mettre de nouvelles, les gens se chargeront bien vite de revenir aux anciennes parce qu'ils n'auront pas compris, individuellement, le sens de ce changement. Bien sûr, ça se fait doucement (un pas à la fois) et ça ne sera fera certainement pas de mon vivant (parce que six milliards d'êtres humains, ça en fait une gang). D'autant plus que je ne veux pas tomber dans la dynamique du révolutionnaire qui croit "savoir mieux que l'autre ce qui est bon pour lui". Bref, respecter le libre-arbitre parce que c'est la goutte d'eau qui compte, pas l'océan ... Désolé de cette digression au sujet initial de ce fil. O'Hana
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En effet, je vais continuer de rêver : qu'au moins, il me reste cela Il y a des regroupements qui se font pour de mauvaises raisons selon moi (OMC, ALENA) car c'est uniquement le profit qui motive ces associations. Et il y a des regroupements qui se font pour des intentions louables selon moi (ex : ONU). Je suis conscient qu'il y a trèèès loin de l'intention au résultat (la difficulté que l'ONU rencontre pour se réformer en témoigne) ... Je pars simplement de l'idée que pour qu'il y ait un résultat, cela prend au moins en partant une intention. Et je suis également très conscient que le concept de fraternité mondiale spontanée est une douce illusion : ça se travaille chaque jour, un petit pas à la fois. O'Hana
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Est-il nécessaire que deux personnes se marient lorsqu'elles s'aiment tout simplement ? Bien sûr que non. Pourtant, des gens franchissent le pas pour tout un tas de raisons. Et de manière plus pratique, pour ne pas se retrouver complètement démunie si le conjoint vient à décéder. Pour l'obtention de la citoyenneté canadienne, c'est pareil : techniquement, je n'en ai pas besoin pour me sentir membre de ce pays. Pourtant, je le fais car je ne sais pas ce que la vie me réserve concernant le Canada. À titre d'ensemble de droits et de devoirs qui sont conférés automatiquement (par la naissance) ou par acquisition (par la naturalisation) à une personne afin de souligner son appartenance à un pays, je ne vois aucune différence entre ces deux concepts. Simplement une question de vocabulaire usuel : au Canada, on appelle cela citoyenneté et en France, on appelle cela nationalité. D'ailleurs, même CIC sur son site internet mentionne que ces deux termes sont aujourd'hui utilisés indifféremment. Si un(e) forumiste a une explication à fournir pour justifier une différence entre ces deux concepts, je suis également intéressé à la lire. O'Hana
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C'est Le fait d'avoir deux casier judiciaire ?
O'Hana a répondu à un(e) sujet de mounirious dans Québec
Je ne pense pas que cela soit possible : cela ne m'étonnerait pas que cette profession soit tenu au devoir de réserve. O'Hana -
T'as pas à être désolée : s'il n'y avait pas des gens "cyniques" ou qui n'y croyaient pas en une citoyenneté mondiale, cela fait longtemps que cette idée serait une réalité Probablement suis-je influencé pour ma part par mes différentes origines ethniques et par mes pérégrinations sur notre petite Terre ... Qui font en sorte que plus je bouge, plus je m'aperçois que c'est pareil partout (pareil pas au sens de monotone mais au sens d'universalité). C'est pour cela que j'aime bien l'expérimentation de fédération d'états unis des USA car ils ont mis le temps - 10 ans je crois - mais ont finalement réussi à se fédérer sous un seul gouvernement. L'idée est bonne même si le résultat laisse à désirer. Mais l'idée était là qu'on pourrait extrapoler au niveau mondial, ptete un jour. Dominique de Villepin a bien souligné à la fois le danger et le potentiel d'un tel système de fédération au sujet de l'Europe :"il ne faut pas que les États-Unis d'Europe deviennent les États-Unis en Europe". Ceci étant, si je suis pour une citoyenneté mondiale, elle doit se faire uniquement que si chaque groupe culturel a la pleine confiance d'être reconnu intégralement au départ. Le Québec au sein de la confédération en est un très bon exemple. En clair, on ne peut pas demander aux québécois d'adhérer à un tel concept de citoyenneté mondiale si, déjà en partant, ils ne sont pas reconnus chez eux ! Pareil pour les basques, les peuples autochtones, les maoris, etc O'Hana
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L'un n'exclut pas l'autre selon moi. Nous pouvons reconnaître l'individualisme culturel et ethnique de chaque personne tout en reconnaissant l'identité collective en tant qu'être humain sur le plan fondamental. C'est l'altermondialisme : mondialisation des cultures et non mondialisation d'une culture dominante comme le prône un certain pays au sud du Canada ... O'Hana
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Même chose pour les néo-calédoniens par exemple : une personne originaire de Nouvelle-Calédonie dira toujours qu'elle est d'abord calédonienne avant de s'affirmer française même si elle en a la nationalité. Ceci étant, à la différence des québécois avec le Canada, les calédoniens se reconnaissent dans la France. Mais les histoires ne sont pas les mêmes effectivement ... Et vous pouvez élargir ce raisonnement aux polynésiens ou aux wallisiens qui se reconnaissent d'abord dans leur île et seulement après dans leur appartenance à la république française. L'idée est séduisant mais illogique à mon sens Être citoyen du monde, c'est donc se reconnaître dans aucune patrie particulière et, par conséquent, refuser de se reconnaître dans aucun passeport. Un passeport créant en effet une identification (à une nation) provenant d'une division du monde (par des frontières) alors que le citoyen du monde ne reconnaît aucune division, mais bien au contraire, revendique l'union de la communauté mondiale. Mais un passeport de citoyen terrien serait pertinent si on rencontre un jour des extraterrestres O'Hana
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Freeman, Je crois que ce que BiscuitDérable voulait dire, c'est qu'il serait pertinent de remettre l'incident que tu as vécu dans son contexte : anglophone, francophone ou tout ce que tu veux, généralement n'importe quelle personne dans une bibliothèque va s'énerver quand elle entend une discussion dans un endroit où le silence est une règle de respect envers autrui. Personnellement, je ne remet pas en question la vérité subjective de ce que tu as vécu : en ce sens, je te fais confiance. Ceci étant, avoir confiance ne signifie pas nécessairement que l'objectivité est induite (d'où "vérité subjective"). Les gens ont pu aussi bien mal prendre entendre parler anglais - ce que je trouve déplorable également - comme ils auraient pu aussi bien s'offusquer tout simplement que des gens parlent dans une bibliothèque, ce qui est tout à fait légitime ... Comme ton ami albertain et toi avez pu rapidement sauter aux conclusions en recevant de telles réactions Où est la vérité ? Partout et nulle part en même temps selon moi. Chacun a la sienne. Le danger est d'en faire une généralisation, soit de se baser uniquement sur une expérience individuelle pour en faire une réalité collective (ex : les francophones au Québec haïssent les anglophones). Ça prend rien que de petites affaires comme cela pour démarrer une chasse aux sorcières ... Quant à l'anglais nécessaire à Montréal ... Ce sujet me fait penser à une chanson de Claude François qui disait "ça s'en va et ça revient, c'est fait de tous petits rien ..." O'Hana
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C'est Le fait d'avoir deux casier judiciaire ?
O'Hana a répondu à un(e) sujet de mounirious dans Québec
Je pense que ça dépend aussi de quels pays en question il s'agit : - tous les pays n'ont pas un administration judiciaire suffisamment bien structurée comme celle de la France ou du Canada par exemple en ce qui à trait à la délivrance de casier judiciaire - tous les pays n'entretiennent pas nécessairement de bonnes relations avec le Canada : ils n'ont donc peut-être pas envie de se montrer coopératifs - tous les pays ne sont tout simplement pas solvables sur le plan de la fiabilité de leurs administrations O'Hana -
Salut la gang, Je désire la citoyenneté canadienne pour des raisons essentiellement pratiques pour ne pas dire purement utilitaristes : ne plus être assujetti à l'obligation de résidence au pays à laquelle est soumis tout résident permanent et avoir le droit de vote. J'aime le Canada, c'est un très beau pays mais mon sentiment de fierté et d'appartenance n'est réellement qu'intermittent (exemple : lorsque l'ancien Premier Ministre, Jean Chrétien, a refusé d'engager le Canada dans l'invasion en Irak). Je me sens davantage un citoyen québécois qu'un citoyen canadien. Finalement, après plus de six ans ici, j'ai le sentiment d'avoir déjà la citoyenneté culturelle (adaptation, adhésion aux valeurs de la société, etc) : avoir la citoyenneté canadienne - donc celle juridique - ne ferait que formaliser la chose. O'Hana
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Salut la gang de fuyeux potentiels ou confirmés Merci bien pour vos commentaires : vous aurez compris que c'est une expérience toute personnelle que je livre dans cette chronique. Mais ce qui est le plus intéressant - et je suis sûre que vous l'aurez constaté également - est que plus on va au fond de soi individuellement parlant, plus on peut réaliser qu'il s'y trouve des choses que tout le monde a d'une façon ou d'une autre (universellement parlant). ça sonne envie d'acheter le bouquin pour aller plus loin, et de flaner dans cette librairie de sherbrooke... on vient chercher quelquechose en particulier qui ne nous est pas permis dans notre quotidien en France (ou ailleurs)... Est-ce là vraiment une fuite?... Je n'en suis vraiment pas sûr... Je le vois plutôt comme une extension de mes possibilités... mais je suis fortement convaincu que si j'émigre, je n'échapperai pas à tout ce qui me mets en colère, me fait peur ou m'angoisse. Maintenant, pour ça comme pour beaucoup de choses, immanquablement, la réponse semble être la même : savoir vivre uniquement dans le présent et non dans le passé ni dans l'avenir...
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Salut, Personnellement, je trouve que l'Estrie est un bel endroit pour une famille : la nature évidemment mais aussi le fait que Sherbrooke en particulier est une ville suffisamment grande pour proposer une infrastructure administrative satisfaisante (système éducatif du primaire jusqu'à l'universitaire, hôpitaux, administrations publiques, commerces, transport en commun). Question sécurité, sans être le calme plat, vraiment pas de quoi se plaindre. Sherbrooke a longtemps été un gros foyer d'accueil d'immigrants (surtout ceux en provenance de l'Europe de l'Est), ce qui fait que la ville et les gens sont de plus sensibilisés à la réalité immigrante au quotidien. Bien sûr, il y a encore des efforts à faire mais on est dans la bonne voie. Culturellement, ce n'est évidemment pas Montréal mais cette dernière n'est qu'à 1h15 de Sherbrooke de toute façon. Pour élargir un peu la chose, tout ce qui se trouve dans le triangle entre Drummondville (au nord), Sherbrooke (au sud-est) et Montréal (sud-ouest) est intéressant avec de petites villes intéressantes (Granby, St-Hyacinthe). Je ne sous-entend pas que le reste du Québec ne l'est pas (intéressant) mais on tombe dans une autre dynamique dans ce cas-là. O'Hana
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Haaa, coowl !! La petite Lilou (une fille finalement) se joint enfin à votre famille J'espère que le voyage s'est bien passé en Chine Céline mais surtout que l'apprivoisement se passe pour le mieux avec vos deux premiers enfants ! Toutes mes félicitations ! Eddy
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Pour ma part, je ne pense pas que cela une quelconque incidence mais un peu prudence ne peut pas faire de mal : inscrire que tu es célibataire te permettra ainsi de rester cohérente par rapport à ta demande de résidence permanente si d'aventure l'agent vérifiait la concordance d'information entre tes deux demandes. O'Hana
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Ça prendrai trop de temps et coûterait trop d'argent considérant qu'elle en est à la phase finale de son processus de résidence permanente. Si son visa d'étudiant était encore valide, elle aurait pu demander une prorogation de son visa mais là, il faudra qu'elle recommence tout à zéro pour obtenir un nouveau visa d'étudiant. Elle ne peut pas car elle est sans statut actuellement au Canada. À moins de travailler au noir. Et là encore, il faudra qu'elle ramasse beaucoup d'argent pour payer ses études considérant le montant forfaitaire à payer pour chaque étudiant étranger. Inexact : sa situation est particulière car elle a fait sa demande d'immigration depuis le Canada car elle était autorisé à le faire (étant donné qu'elle avait, grâce à son visa d'étudiant, le droit de résider légalement au pays pendant au moins un an). La solution que propose Indiana est encore la meilleure selon moi. O'Hana
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J'irai exactement dans le même sens que l'excellente réponse d'Indiana : régularise le plus rapidement possible ta situation au Canada quand bien même que tu sois arrivée à la phase finale de ton processus de résidence permanente. J'étais à peu près dans la même situation que toi en 2003 et mes multiples expériences où j'étais sur le fil du rasoir avant de devenir résident permanent m'ont appris quelque chose : tant que j'étais sous un visa légal (visiteur, étudiant, travailleur tous les trois dans mon cas), CIC était très disposé à se montrer compréhensif avec moi. Je n'ai pas hésité à payer 150 dollars pour un visa de travail alors que je savais que mon visa de résidence permanente n'était plus qu'une question de semaines (deux semaines en fait, rétrospectivement parlant). Les agents ont un cadre légal strict à respecter (LIPR) mais ils y ont cependant un peu de jeu et si tu fais preuve de transparence, ils vont faire jouer au maximum la marge de manoeuvre dont ils disposent. La répression est leur dernière possibilité et n'oublie pas une chose : nul n'est censé ignorer la loi. Oui, c'est cela. Et en effet, c'est trop tard dans ton cas, car il fallait faire une demande de visa de travail au maximum 90 jours après la date officielle de diplomation. Étant moi aussi passé par Buffalo, j'ai reçu la lettre d'acceptation du visa deux mois après ma visite médicale (début février 2003 - lettre fin mars 2003). Bon courage, O'Hana
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Excuse-moi Rayan, mais je pense que c'est une lapalissade que de dire cela : il est évident que lorsqu'on ne se reconvertit pas sous la contrainte, on le fait naturellement avec motivation et donc avec intérêt.
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La retraite des Canadiens menace l'économie
O'Hana a répondu à un(e) sujet de Laurence Nadeau dans Québec
Salut la gang, Concernant les travailleurs âgés ... Dans le cas du Québec, il ne faut pas oublier de remettre dans le contexte : ces babyboomers qu'on fustige tant aujourd'hui, ce sont eux qui ont, en grande partie, construit la société que nous connaissons actuellement lors de la Révolution Tranquille. Je fais essentiellement référence à la démocratisation de l'éducation (création du système collégial, refonte du système universitaire, organisation des commissions scolaires), l'ouverture du Québec au monde (Expo 67), le mouvement féministe, l'affranchissement de l'économie québécoise (hydroélectricité). Dans une période d'euphorie basée sur des éléments concrets (croissance économique), quelle génération n'aurait pas initié le même mouvement ? La difficulté est maintenant que la société construite il y a trente ans ne correspond plus aux réalités du monde actuel : pour ma part, je remercie donc les babyboomers d'avoir parti le mouvement tout en leur reprochant de ne pas avoir adapté le modèle aux évolutions technologiques, sociologiques, culturelles etc inévitables. Ils tiennent aux acquis qu'ils ont obtenu alors que la réalité économique démontre que c'est de moins en moins possible (le Québec tente, tant bien que mal, de maintenir son déficit zéro et le Canada arrive enfin à dégager des surplus budgétaires après une grave crise dans les années 90). Enfin, les médias décrivent trop souvent les babyboomers comme des personnes aisées financièrement qui ont de l'argent à dépenser. La réalité est toute autre : lorsque vous lisez des mises à pied dans des manufactures un peu partout au Québec, soyons bien conscients que parmi les employés concernés, il y a des personnes de 50 ans et plus qui n'ont rien devant eux. Un jour, je serai un vieux travailleur aussi et j'aime à croire que la solidarité intergénérationnelle fonctionnera encore comme j'essaie d'y contribuer du mieux que je peux actuellement. O'Hana -
La retraite des Canadiens menace l'économie
O'Hana a répondu à un(e) sujet de Laurence Nadeau dans Québec
Je ne l'ai pas lu mais j'en ai entendu parler de ce livre : roman d'anticipation sur le phénomène de la délocalisation où l'Occident est amené à délocaliser ses retraités car ils coûtent trop cher à la société. Je vois le lien avec le sujet du fil mais où veux-tu en venir précisément s'il te plaît ? Il y a un tas d'arguments pour expliquer le travail devenu une centralité dans nos économies (et surtout dans nos vies) mais voici une nouvelle intéressante : de plus en plus de retraités canadiens retournent au travail. Au moment même où les caisses de retraites prennent de plus en plus de valeur ... O'Hana -
Salut Kada, Entame ta demande de résidence permanente environ un an avant la fin prévue de tes études : cela te devrait te laisser le temps de l'obtenir et de passer directement du statut d'étudiant étranger à celui de résident permanent. Le délai d'un an avant la fin de tes études est un temps raisonnable pour l'immigration : normalement, si près de la fin, tu devrais obtenir ton baccalauréat, ce qui les rassure quant au niveau de formation que tu auras. Une lettre de ton département facultaire devrait suffire pour indiquer la date de la fin de tes études. Si d'aventure tu n'as pas encore la résidence permanente à la fin de tes études, tu peux demander un visa de travail (il faut que tu trouves un emploi relié à ton domaine d'études avec offre d'emploi de ton futur enployeur) que tu obtiendras assez facilement le temps d'obtenir ta RP. Tu trouveras plus de détails sur le site d'Immigration et Citoyenneté Canada, section étudier : www.cic.gc.ca O'Hana
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Ben le fun à date ! Pour le cas Boisclair, aurions-nous eu une perception différente de sa consommation de cocaïne s'il avait été Ministre de la Sécurité Publique ?? À titre de potentiel premier Premier Ministre d'un Québec souverain, je n'adhère pas à cette idée : une fois le Québec indépendant, faudrait remettre les compteurs à zéro et lancer de nouvelles élections pour élire le premier gouvernement québécois. Tout simplement parce que la dynamique politico-économico-machin truc sera alors totalement différente. By the way, salut Kathy ! O'Hana
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La retraite des Canadiens menace l'économie
O'Hana a répondu à un(e) sujet de Laurence Nadeau dans Québec
Ça ne ferait que retarder une échéance inévitable selon moi : ces jeunes travailleurs vont finir par vieillir aussi ... D'autant plus que le problème gagnera en gravité car l'espérance de vie augmentant, les coûts de prise en charge des retraités suivra la même tendance exponentielle. Aujourd'hui, il faut planifier une retraite non pas sur 10 ou 15 ans mais sur 25 ou 30 ans, voire plus ! Et comme l'indique Cherry, l'expérience des travailleurs plus âgés constitue certainement un élément important dans la productivité nationale (versus un jeune travailleur qui a besoin, par nature, de temps pour devenir fonctionnel à son poste de travail). Et d'ailleurs, au rythme où va le vieillissement de la population, ça prendra à moyen terme au moins trois à quatre travailleurs pour supporter un retraité. Désolé, je ne me rappelle plus de l'étude où j'avais lu ça. + 1 O'Hana -
Salut mon débatttiste préféré (PP) Nop, désolé je ne vois pas où tu veux en venir ... Comme le mentionne avec justesse Cherry, le pétrole albertain n'est pas inclus dans le calcul de péréquation alors que l'hydro-électricité québécois l'est, lui. Pourquoi cette différence ? Où serait le précédent ? Jusqu'à encore récemment, ne semblait-il pas que l'Ontario et l'Alberta donnaient et ne recevaient rien dans la péréquation car étant justement deux des provinces les plus riches de la confédération ? À quoi servirait donc une confédération si les plus riches gardaient tout pour eux et les plus pauvres (provinces maritimes par exemple) devaient se débrouiller par eux-mêmes ? Dans cette logique, autant lutter pour devenir séparatissse Petit malentendu je pense : ce n'est pas tant le principe de redistribuer la richesse produite que je dénonce (je suis entièrement pour) mais la manière choisie pour le faire. Nuance. Mais toi et moi savons que nous partageons chacun des conceptions idéologiques assez différentes du rôle de l'État Bref, ce n'est pas le fond que je critique (redistribuer la richesse) mais la forme choisie ici en l'occurence par l'Alberta. Pourrais-tu m'expliquer la pertinence de l'opinion du Bloc s'il te plaît ? Je ne fais pas de la mauvaise foi : je ne comprend pas, c'est tout. Faut dire qu'on est vendredi aussi (à quelques heures de déplugger mon cerveau). O'Hana
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Salut la gang, Vraiment cool comme idée d'émission ! Puisque tu me tends la perche PP ... Cette semaine, j'en veux au Premier Ministre de l'Alberta, Mr Ralph Klein et sa prime de prospérité. Je trouve ce chèque de 400 dollars pour chaque albertain (soit 1,5 milliard de dollars en tout) d'une grande irresponsabilité civile de la part d'un gouvernement. Comme je l'ai déjà écrit dans le fil de discussion qui existe à ce sujet dans le forum du ROC, c'est premièrement, lancer un message clair de la légitimisation du pétrole auprès d'une population. Réduisant de ce fait les efforts d'organismes pour sensibiliser cette même population à l'éco-citoyenneté. C'est comme si Loto-Québec faisait des profits records et Mr Jean Charest faisait un tit chèque à chaque québécois ... Ça légitimise les jeux de hasard et le tit chèque fait oublier les drames familiaux et les détresses psychologiques sur lesquels ces profits records se sont créés. De deux, c'est sûr que pour l'albertain "responsable", c'est un beau petit coussin inattendu : mais ça l'est aussi, un beau petit cadeau pour le joueur compulsif, le toxicomane, l'alcoolique, etc ... Je n'ai pas les détails de cette redistribution de richesse mais je trouve cela difficile à accepter. De trois, je préfère que "mon" 400 dollars serve à donner, par exemple, enfin un service d'ortophonie à la fille d'une chum dans son école, l'embauche d'un intervenant supplémentaire pour écouter le toxico que je croise dans la rue, etc S'il considère que la situation de sa province va tellement bien - ce qui semble être le cas apparemment - Mr Klein aurait pu en faire profiter Ottawa (et donc, le reste du pays). Un geste qui aurait très apprécié en ces temps troublés de hausse du baril de pétrole. Mais il ne l'a pas fait. Par contre, la manne fédérale a été très apprécié de l'Alberta lorsque celle-ci n'allait pas bien financièrement. Et s'il considère que le Canada va trop bien pour lui donner 1,5 milliard de dollars, ce ne sont pas les causes qui manquent dans le monde : Nouvelle-Orléans, Darfour, Banda Aceh ... Enfin, bref : bonne émission gang ! O'Hana
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Salut la gang, Je saisis l'occasion du sujet de ce fil (peut-être cela pourra servir à l'initiateur, sait-on jamais) pour mentionner que l'émission Enjeux de hier mardi soir traitait de l'apprentissage du français dans les écoles primaires et secondaires anglophones du Canada. Une enseignante du français en langue seconde, Wendy Maxwelle, a crée une méthode d'apprentissage du français avec les mains qu'elle a nommé AIM (Accelerated Integrated Method) qui semble avoir beaucoup de succès : après cinq ans, 800 écoles à travers le Canada ont adopté AIM. On peut avoir plus de détails et visionner le reportage ici. O'Hana