O'Hana

Histoire d'avoir un échange sur une base un peu plus concrète : Les futurs médecins de McGill en échec le jeudi 21 juillet 2005 à 10 h 36 La faculté de médecine de l'Université McGill, l'une des mieux cotées en Amérique du Nord, est en état de choc. Rien de moins que 36 % de ses médecins résidents ont échoué à l'examen soumis par le gouvernement du Québec, malgré leur succès à l'examen canadien. À titre de comparaison, le taux d'échec chez leurs collègues de l'Université de Montréal avoisine les 5 %. Les autorités universitaires s'expliquent mal une telle proportion à McGill, les examens ayant été passés en anglais. Il n'en faut pas plus pour que nombre des 39 médecins résidents de McGill songent à quitter le Québec pour aller travailler dans d'autres provinces canadiennes, voire aux États-Unis. L'Université McGill Ces résultats inquiètent Renald Dutil, de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec. Il suggère que Québec abandonne l'imposition de ses propres examens afin de se plier à un examen uniforme à l'échelle canadienne. M. Dutil rappelle que la population a besoin de chacun de ses finissants en médecine, étant donné la pénurie actuelle. La Fédération des médecins résidents du Québec abonde dans le même sens. Source : http://src.ca/nouvelles/Index/nouvelles/20...-Medecins.shtml On comprendra que ce n'est pas 36% de réussite mais 36% d'échec : ça change la perspective même si cela reste inquiétant en effet. O'Hana

De manière générale - pas seulement en architecture - les finissants du collège (DEC ou Technique) ont l'obligation de passer un examen général de français qu'ils doivent impérativement réussir pour obtenir leur diplôme. Une façon pour le Ministère de s'assurer minimalement que les cégépiens ont un niveau de français acceptable surtout dans le cas de ceux qui ont fait une technique car ils rentrent par la suite directement sur le marché du travail. Bref, pour répondre directement à ta question, cela va dépendre du marché du travail et des demandes que tu vas recevoir des employeurs selon les domaines où ils évoluent. De toute façon, le MICC offre des cours de francisation pour les immigrants anglophones ou allophones (dans le milieu, on appelle ça les "milles heures" car c'est 30 semaines de francisation à raison d'un peu plus de 30 heures de cours hebdomadaire) pour les aider dans leur insertion socio-professionnelle. Je ne sais pas si je répond à ta question ... O'Hana

Ouais cool tes liens Cherry, merci Je reste particulièrement marqué par le couple de faucons pélerin ayant élu domicile sur la Tour de la Bourse (autre bonne raison d'aller à Montréal tsé veut dire). C'est l'Australie aussi ! Il n'est guère étonnant de croiser un renard dans les petites ruelles de Brisbane en plein jour ou de voir des chauves-souris voleter tranquillement au-dessus de vos têtes le soir dans le downtown de Sydney Probablement pour cela que j'aime aussi Montréal car cela me rappelle beaucoup Sydney pour ces animaux faisant des incursions dans l'urbain (ou plutôt l'inverse : fascinant de voir des animaux tolérer autant l'incursion de l'urbain sur leur territoire). O'Hana

Je vais dans le même sens que Peanut. Le point central tourne autour du fait qu'il te manque une année d'études (car tu as fait un baccalauréat général et non un baccalauréat professionnel) pour que le MCCI te reconnaisse une technique administrative concentration comptabilité. Il semble donc qu'ils aient décidé de t'attribuer ce qui se rapproche le plus de ta formation d'origine en nombre d'années d'études (un DEC et non une technique) et en domaine d'études (sciences humaines plutôt que sciences pures). Pour un bacc français en architecture, même hypothèse : cela devrait correspondre logiquement à la technique en architecture mais vu que cette dernière est sur trois ans comme la technique administrative, je crois qu'ils vont te reconnaître un DEC en sciences pures probablement. O'Hana

La difficulté est que ces mêmes états - principalement occidentaux car seuls eux souvent disposent des ressources nécessaires pour offrir un service de garde institutionnalisé - font face à un problème de dénatalité démographique. À ce titre, les investissements nécessaires dans ce domaine doivent tenir compte de ce constat et non seulement répondre à un besoin à court terme, qui lui, est criant c'est incontestable. Même dilemne pour le nombre d'enseignants en maternelle, primaire et secondaire à embaucher. Ceci étant, je comprends que de ne pas disposer d'un système de garde complètement satisfaisant (attendre des mois pour avoir une place pour son enfant) représente un argument très dissuasif pour un couple en réflexion d'avoir un enfant ou pas. Ceci contribuant donc à la tendance à la dénatalité. O'Hana

C'est sympa mais je ne suis pas un ornithologue passionné : j'ai seulement une fascination pour les rapaces (aigles, faucons) et en particulier pour le pygargue à tête blanche que je trouve très majestueux, altier, noble. Mais j'apprécie l'attention O'Hana

Salut, En principe aucun problème pour le renouveler : théoriquement, il est même possible de se faire renouveler indéfiniment un visa touriste. Il suffit seulement de prouver qu'on a les ressources financières pour subvenir à ses besoins et d'avoir une raison légitime de rester au Canada. Il est important de d'envoyer la demande de prolongation bien avant les 30 derniers jours avant la date d'expiration : ainsi, ton ami pourra rester légalement au Canada tant et aussi longtemps qu'il ne recevra pas la décision officielle de CIC, même si cette dernière arrive après la date prévue d'expiration. Je lui conseille donc de faire une photocopie du formulaire de prolongation une fois remplie en guise de preuve. O'Hana

Petite rectification : à titre de travailleur ou d'étudiant étranger, tu peux obtenir ton permis québécois sur présentation de l'original de ton visa indiquant la légalité de ton statut au pays et la durée de ton séjour. O'Hana

Re-salut Anatole Trop d'éléments entrent en jeu pour pouvoir te donner une réponse satisfaisante selon moi. Éléments relevant autant de l'individu (formation, expérience, ressources financières, etc) que de l'environnement (marché du travail, pratiques professionnelles, etc). Et rajoute à cela l'élément purement subjectif à chacun : tempérament, détermination, capacité de résilience, estime de soi ... Il y a de quoi faire une thèse Et si ce n'était pas déjà compliqué, souvent il arrive qu'une expérience d'immigration considérée comme ratée se révèle finalement la meilleure chose qui nous soit arrivé. Si on est prêt à prendre le temps de s'arrêter un peu pour regarder cela. En quelques lignes, tu as résumé la belle dynamique de l'être humain. Le changement n'est qu'un instant entre deux instants de calme (et vice-versa). Et les deux sont indissociables car complémentaires : on n'apprécie réellement le calme qu'après avoir vécu beaucoup de changement et inversement. Je suis en partie d'accord avec toi. Je nuance mon propos en disant que si vous choisissez le Québec, attendez-vous quand même à évoluer dans un environnement professionnel où les avancées sociales sont parmi les plus importantes en Amérique du Nord. Rien à voir certes avec le système français. Peut-être serait-il judicieux de faire un tour sur le site de la Commmission des Normes du Travail du Québec. Comme Nicolas, je serai plutôt tenté de dire le contraire de manière générale bien entendu. Il est vrai qu'au travail, on ne perd pas de temps : on se concentre sur les solutions et non sur les coupables, efficacité anglo-saxonne. Les canadiens recherchent surtout le consensus et le compromis à mon sens. O'Hana

Et si après j'ai envie de goûter une de tes brochettes de baloney, tu vas-tu me la charger ? O'Hana

Considérant nos résidences principales respectives, je me demande qui habite en ville entre nous deux mon Jimmy ... Haaa mais tu dois parler de LA ville, le tas de béton au bout de la 10 ouest hi hi O'Hana, provincial

Va en prendre dans la forêt : fais attention de ne pas te faire attraper par les autochtones du coin, ils risquent alors de t'actionner (cf. Kruger) O'Hana

Un Pygargue au parc du Mont-Royal ???? wow ... chanceuse O'Hana

Au Canada, je crois que c'est le programme des aides familiaux résidents. Ma tite pierre de contribution O'Hana

Sympa ta réflexion Anatole La responsabilité est partagée selon moi : autant il appartient en effet à l'immigrant de défricher rigoureusement des infos sur son futur pays d'accueil, autant il appartient aux services officiels d'immigration de tenir un discours réaliste de manière générale. Je ne compte plus les immigrants que je rencontre dans mon travail désillusionnés entre ce que le MMCI leur a dit et ce qu'ils constatent une fois arrivé ici. CIC et MCCI ont un pays à vendre ... La portée de ton exemple est limitée à mon sens : il est vrai pour le droit qui est domaine, par nature, particulier à pratiquement chaque état. Pareil pour l'enseignement de l'histoire par exemple. Mais qu'en est-il de l'administration des affaires, du génie ou encore de la mécanique automobile ? Dans le fond, ces domaines sont, selon moi, pratiquement similaires quel que soit le pays. Après, il y a évidemment des spécificités mais qui ne justifient pas une obligation de faire un retour aux études. Va lire ma chronique sur le maudit français Si un français peut arriver ici avec des préjugés, il ne faut pas oublier que le canadien ou le québécois a probablement lui aussi des préjugés sur le français. Ça joue dans les deux sens. O'Hana

Oui mais en toute sincérité Nicolas, du baloney en brochette : fais juste imaginer la chose une seconde O'Hana

La télévision, c'est comme tout et en particulier l'argent : ce n'est pas la télévision qui pose problème mais l'utilisation qu'on en fait. En clair, tout dépend de ce qu'on y regarde Sociologiquement, c'est un formidable outil pour connaître les besoins de la société où tu y vis. Par ailleurs, cela te permet parfois de mieux comprendre des concepts ou des événements : par exemple, lire sur René Lévesque et l'écouter parler à la télévision dans un documentaire historique, c'est vraiment différent. Pour ma part, je suis toujours agréablement surpris de la qualité du service publique canadien francophone (Radio-Canada, autant télévision que radiophonique) considérant la petitesse du marché québécois. On peut sentir les efforts fournis pour proposer une vaste gamme d'émissions même si SRC se soumet de plus en plus aux côtes d'écoute (dernier exemple en date : les séries Beautés Désespérées et Perdus). O'Hana

Le baloney c'est une sorte de charcuterie qui, personnellement, a un goût étrange et affreusement chimique. Généralement, tu le met entre deux tranches de pain de mie avec mayonnaise, salade, tomates etc en guise de lunch. Bref, quelle ne fût ma surprise de le voir non seulement au menu d'un restaurant mais, en plus, proposé en brochette avec morceaux de tomates et poivrons ... Vu dans un restaurant à Courcelles en Estrie au nord ouest de la ville de Lac-Mégantic en mai dernier. Depuis, ça reste un de nos plus fameux running gag entre collègues de travail O'Hana

Le diable gastronomique du Québec je l'ai rencontré et j'en suis toujours pas remis de cette rencontre : il s'appelle brochette de baloney ... j'aurai vécu assez longtemps pour voir ceci inscrit à un menu du midi dans un restaurant O'Hana

Pas que je sache de mon côté aussi. Mais tu peux mettre les sous-titres quand ça existe sur le menu de ta télévision : je trouve que c'est beaucoup mieux que d'avoir la traduction La culture documentaire est de très bonne qualité ici aussi je trouve, même s'il pige beaucoup dans les productions de la BBC (cf. Découverte sur SRC) : mais avec Zone Libre, Enjeux (SRC), les Grands Reportages (RDI), les Grands Documentaires (Télé-Québec), je me trouve comblé. Le must reste cependant le canal Historia : pour qui souhaite connaître l'histoire du Québec sans devoir lire, ils y passent d'excellentes émissions comme "artisans de notre histoire" ou "les 30 journées qui ont fait le Québec". Et ça ratisse très large : la Grande Noirceur de Duplessis, les Jeux Olympiques de 1976, les Filles du Roy ... avec souvent une pointe d'humour. Ex : "nous sommes tous des colons" qui retrace l'histoire des ancêtres des québécois (Tremblay, Allaire, etc) avec discussion avec leurs descendants actuels. (ceux qui savent que c'est un colon au Québec aura compris la pointe d'humour ). Par contre, je ne trouve pas l'équivalent ici de l'émission "des racines et des ailes" de France 3 qui passe sur TV5. O'Hana

Haaa Radio-Enfer, j'adore !! Tu dois certainement parler de la série "dans une galaxie près de chez vous" avec le capitaine Châârles Patenaude, Flavien Bouchard, Brad Spitfire et cie ... J'adore aussi ! Ils en ont d'ailleurs fait un film. Malheureusement, ces deux séries sont finies et on a droit qu'aux rediffusions maintenant sur vrak TV (nouveau nom de Canal Famille où passaient ces deux séries). Friends ne passe plus sur les chaînes francophones à ma connaissance : les rediffusions ont lieu sur Canal D. Sinon, ça passe sur le réseau anglophone mais j'ai cessé d'écouter cela quand j'ai découvert "That's 70's show" Pour les séries, je pense surtout à Séries + : du moins bon comme du très bon (ex : CSI Las Vegas). Les jeux télévisés, tout le monde en fait maintenant : SRC et surtout TVA. Sinon, côté francophone, c'est très bon aussi tu sais : je pense en particulier aux séries "les Bougons" ou encore "Minuit le Soir" sur SRC, savoureux. O'Hana

Essaie du côté de Carmen (Sarmisegetusa). O'Hana

Salut la gang, C'est un constat à demi-surprenant et qui reflète bien la mentalité du pays ... À ma connaissance, le Canada est encore un pays tout jeune dans l'immigration telle qu'elle est opérationnalisée depuis quelques années : c'est-à-dire sélectionner des immigrants sur la base de critères socio-démographiques et professionnels. Ceci pour répondre à une nouvelle urgence démographique et professionnelle que les autorités ont mis du temps à réaliser. Ils ont donc mis en place une stratégie à un rythme que le marché du travail canadien, dans ses mentalités, n'a pas encore accepté complètement. Il y a donc un décalage de plus en plus marquée entre ce qui est prôné officiellement et ce qui est culturellement intégré localement. Loin des grandes zones d'immigration qu'est l'Europe par exemple, le Canada me semble avoir le sentiment d'être encore relativement à l'abri des remises en question de ses pratiques professionnelles (en particulier le corporatisme de ses ordres professionnelles ou encore de ses exigences de qualifications). Il existe donc encore de grands espaces professionnels fermés - ou, au mieux, fortement contrôlés - qui ne tiennent pas compte des réalités en besoin de main-d'oeuvre présents et à venir. Par ailleurs, Amérique du Nord oblige, son pragmatisme véhicule encore beaucoup l'idée du "self-made-man" qui s'est fait tout seul sans l'aide publique, et ce, malgré le caractère très social des institutions gouvernementales du pays. Arme à double tranchant. J'aime beaucoup les idées qu'amène B52 : cela permettrait de réduire le fossé entre l'immigrant et le monde du travail d'un point de vue pratique (et donc culturel). O'Hana

Nnnoui Nicolas l'ASP (attestation de spécialisation professionnelle) est, comme son nom l'indique, une spécialisation dans un domaine précis pour une personne qui possède déjà une formation ou de l'expérience professionnelle dans ledit domaine (ex : cuisine d'établissement, estimation en électricité). Une sorte de mise à jour en quelque sorte. Formation courte aussi (en moyenne autour de 500 heures, soit 18 semaines) mais comme c'est de niveau secondaire, un étudiant étranger n'y est pas admissible à ma connaissance. O'Hana

Tempête dans un verre d'eau. O'Hana