O'Hana
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"Histoire populaire du Québec : des origines à aujourd'hui" en quatre tomes de l'historien québécois Jacques Lacoursière. Ça se lit bien. "Le génie québécois" de Jacques Limoges. Pas nécessairement un livre d'histoire mais une revue intéressante de ce qui a fait et fait le québécois d'aujourd'hui. O'Hana
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De manière générale, je te dirai que le DEC (je fais référence ici au DEC Technique soit trois ans d'études) est plus intéressant que le certificat sur le marché du travail. Ceci dit, il faut considérer les éléments suivants : - un DEC débouche sur une formation spécialisée te permettant d'occuper une profession avec toutes les compétences nécessaires (technicien en génie civil, éducateur en service de garde, etc). Un certificat est davantage une courte spécialisation dans un domaine précis, ce qui limite l'attrait du profil d'un candidat sur le marché du travail - un certificat, effectué seul, a très peu d'intérêt selon moi. Comme c'est une courte spécialisation, la personne sera toujours en concurrence défavorable avec des personnes ayant une formation beaucoup plus approfondie dans le même domaine. Ex : un certificat en ressources humaines versus un baccalauréat en ressources humaines. - il faut considérer le certificat comme une formation d'appoint en lien avec une formation ou une expérience professionnelle antérieures. Analysé de manière rigoureuse, le certificat peut alors devenir un atout non-négligeable. Ex : une personne possède un DEC en techniques administratives et qui fait ensuite un certificat en ressources humaines pour se spécialiser dans ce domaine. Ou encore un baccalauréat en psychologie couplé avec un certificat en toxicomanie pour se spécialiser dans l'intervention auprès de cette clientèle en particulier. - un certificat représente un morceau (le 1/3 pour être précis) d'un baccalauréat en termes de nombre de crédits (30 pour le certificat et 90 pour le baccalauréat sauf pour ceux en enseignement et en génie qui en comptent 120). Il est un peu l'équivalent de l'AEC pour la technique au niveau collégial. Il ne faut pas se laisser abuser par la courte durée de la formation qui est d'un an. Dans ce cas, autant faire un DEP au niveau secondaire professionnel si on se base que sur le critère formation. J'espère que ces informations pourront t'aider. O'Hana
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Certificat : un an au niveau universitaire. C'est le premier diplôme au premier cycle universitaire. AEC : formation aux adultes au niveau collégial (juste en-dessous de l'université). Peut varier d'un an à deux ans selon la formation choisie. Ce n'est pas plus facile : c'est obligatoire de fournir une lettre officielle d'admission d'un établissement d'enseignement et une preuve de ressource financière pour financer tes études et tes besoins (logement, nourriture, etc) pour obtenir le visa d'études . Si je ne me trompe pas, tu devras aussi faire une demande de visa de résidence temporaire en plus de ton visa d'études à titre de ressortissant algérien. Exact. En plus des frais de scolarité, l'étudiant étranger dont le pays d'origine n'a pas signé d'entente avec le Québec en ce sens doit payer un montant forfaitaire pouvant aller jusqu'à 4000 dollars par session. O'Hana O'Hana
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La recherche alors du bonheur dans la soumission et l'assujettissement ... Parce qu'avec Dariane et Cherry, tu vas être servi côté domination ! Il est bô ton altruisme si si O'Hana
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Deux petites précisions par rapport à l'expérience personnelle que nous fait partager Kabi : 1) les frais scolaires dont il parle ne sont pas à confondre avec des frais de scolarité : dans le système scolaire public québécois, l'enseignement est gratuit de la maternelle jusqu'au collège inclusivement. Ainsi, les frais scolaires ici concernent les frais d'admission, de dossier, de traitement, adhésion à des associations, etc 2) un étudiant étranger n'a pas accès aux prêts et bourses. Il paiera en plus un montant forfaitaire à titre d'étudiant étranger par session, même au niveau collégial (qui sont en fait des frais de scolarité déguisés). O'Hana
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Ben oui hein ... Pourquoi faire le bonheur d'une seule femme alors que tu pourrais faire le bonheur de plusieurs d'entre elles : ne soyons pas égoïstes O'Hana
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Oui, en effet, merci de m'avoir repris PP : je parlais évidemment du Ministère de la Défense Nationale derrière l'État-major. En tout cas, personnellement, je n'aime pas trop ce cran de plus effectué par le Canada, même si c'est à l'autre bout de l'hémisphère. Cette décision ne justifie pas cette stratégie globale car le pays n'en a tout simplement pas les moyens. O'Hana
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Je crois que c'est plus en rapport avec les attentats de Londres. Les Forces Canadiennes sont sur les genoux : la forte rotation des missions humanitaires couplées aux coupures budgétaires sont en train de miner les soldats ... L'État-major va un cran plus loin maintenant, ne se limitant plus à de strictes missions de maintien de la paix. Faudra assumer. O'Hana
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Salut Touareg, En plus du certificat universitaire, tu as aussi l'AEC (attestation d'études collégiales) au niveau collégial qu'il est possible de faire car ce sont aussi des études de niveau post-secondaire. Pour les frais, un certificat comporte 30 crédits sur un an (deux sessions) à temps complet : compte environ entre 60 et 70 CAD par crédit. Cela te reviendra donc entre 2000 et 2500 CAD pour le certificat en frais de scolarité à payer. O'Hana
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Salut Cyberchrome, C'est bizarre ça ... Je viens moi aussi du Pacifique (Nouvelle-Calédonie plus précisément, la soeur rivale de Papeete ) et lorsque j'ai fait ma demande de RP, j'ai fourni un casier judiciaire du Tribunal de Grande Instance de Nouméa car, en effet, Nantes ne le délivre que pour les français de métropole et des DOM uniquement. J'y pense : j'avais inclu dans mon dossier RP la lettre officielle du bureau de Nantes m'indiquant que seul le TGI de Nouméa pouvait me délivrer un casier judicidaire du fait de mon lieu de naissance. Ça a peut être fait la différence. Et c'est passé sans problème. Au pire, dit-leur qu'il y a un ressortissant néo-calédonien qui a fait la même démarche que toi et que c'est passé sans difficulté. Pour ta question principale, je laisse d'autres forumistes plus compétents que moi en la matière pour te répondre ! O'Hana
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Heu Dariane est québécoise ! fiou O'Hana
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Haaa là tu m'achèves .... Mes plus grandes ambitions ne se réaliseront jamais : rentrer à l'Académie Française et rester dans le loft Mais Dariane pourrait avec son QI et .... et .... (je te laisse compléter) O'Hana
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Hi hi Ouais mais tsé, je trouvais ça plusss full hot à dire que "j'abonde entièrement dans votre sens cher collègue" O'Hana
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Ya right Lapin O'Hana
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D'accord avec Épervier. Par ailleurs, que le Canada agisse de sa propre initiative pour sortir le Québec de la confédération, ça serait ouvrir la porte à d'autres revendications provinciales : l'Alberta par exemple, seule province ayant comblé sa dette grâce à ses réserves de pétrole. La Colombie-Britannique aussi dans une certaine mesure. Sans parler de certaines provinces maritimes qui ont très mal pris les nouveaux moratoires sur la pêches décidés par Pêche et Océan Canada ... au point de se demander si c'est toujours une bonne chose de rester canadiens. Sans parler des autochtones, en particulier dans les Territoires du Nord-Ouest avec un Nunavut déjà autonome administrativement depuis 1999. Bref, si le Québec se fait éjecter du Canada, il ne restera, à la limite, plus que de ce pays que la riche Ontario obligée de soutenir les provinces restantes beaucoup moins riches O'Hana
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Oui, en effet À titre de ressortissant algérien, tu auras besoin d'un visa de résidence temporaire (VRT) pour te rendre au Canada. Si cela est possible, cela prend une lettre d'invitation d'une personne vivant au Canada en ta faveur. Le mieux est encore de contacter le service canadien des visas (SCV) le plus proche dans ta région. Le SCV pourrait alors te demander de fournir des preuves d'attachement à ton pays indiquant que tu dois rentrer en Algérie (titre de propriété, famille, emploi). O'Hana
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Ben là ... c'est quand même un tout petit peu plus compliqué que cela Au lieu de partir dans une récapitulation des faits, je me limiterai simplement à te sortir la merveilleuse réponse de l'humoriste québécois Yvon Deschamps à ce sujet : "la première fois, c'était la question qui était pas bonne. La seconde fois, c'était la réponse qui était pas bonne !" O'Hana
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Salut Karim1551, Je fais une distinction entre deux choses : - ton niveau de formation en tant que telle : un DEUA, si je ne me trompe pas, est un diplôme de niveau universitaire. Ainsi, selon l'échelle de points du MCCI, tu as de bonnes chances d'être effectivement sélectionné car plus le candidat a un niveau de formation élevé, plus il a de points. Il faut évidemment considérer d'autres éléments (âge, expérience, ressources financières, etc) - la profession que tu vises : tu ne pourras pas être instituteur (au Québec, on dit enseignant au préscolaire et primaire) car cela m'étonnerait que le MELS (Ministère de l'Éducation des Loisirs et du Sport) reconnaisse ta formation acquise en Algérie pour te délivrer un permis d'enseigner, permis obligatoire. Probablement devras-tu faire un retour aux études O'Hana
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As-tu pensé à plutôt envoyer une copie certifiée conforme de ta carte de séjour ? Et si l'ambassade tient tant que cela à avoir l'original de ta carte de séjour, ne pourrais-tu pas conserver une copie certifiée conforme de ta carte qui serait acceptée par l'administration belge dans tes différentes démarches jusqu'à ce que tu récupères ton original. Je sais que c'est différent entre le Canada et la Belgique mais j'ai déjà dû envoyer une copie certifiée conforme de mon visa de travail pour ma demande de résidence permanente. Une administration locale m'avait, en outre, précisé que si j'avais dû envoyer mon visa original, elle se serait contentée d'une copie certifiée conforme + d'un document officiel de CIC indiquant clairement qu'ils exigeaient mon visa original pour prouver que je n'étais plus en possession temporaire dudit document pour une raison justifiée. O'Hana
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Petite question : est-ce que les décisions de l'Académie française ont force de loi dans toute la francophonie ou seulement en France et dans ses départements, territoires et pays d'outre-mer ? O'Hana
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Article très intéressant, merci Je ne m'étendrai pas sur le sujet des autochtones mais les médias canadiens (en particulier SRC) avait déjà abordé la question du passage du nord-ouest suite à la fonte de la calotte glaciaire. Si je me rappelle bien, Ottawa a même financé une recherche scientifique sur l'avancée de la fonte de la calotte (dont des glaciologues de l'Université Laval je crois) ... probablement pour savoir combien de temps il lui reste pour organiser la "défense" de son territoire avant que plusieurs pays ne s'invitent dans le coin pour des raisons économiquement très intéressées O'Hana
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Salut Winnie.the.pooh, Il faudra que tu sois avec le responsable du département lorsque ce dernier regardera tes notes pour lui expliquer le système de notation français. Je m'explique : en étudiant sérieusement, tu peux facilement avoir une moyenne de 80 à 85% - si ce n'est plus - durant tes études ici. Ce qui correspond entre 16 et 17 sur 20 en France. Moyenne que je n'ai jamais eu personnellement durant mes études dans le système français. Je ne sais pas pour toi mais dans mon école (sup de co Toulouse), avoir 12-13 / sur 20 c'était déjà pas si mal, alors plus, t'étais vraiment bon. Or, 13/20 au Québec, c'est 65%, ce qui est proche de la note éliminatoire à un cours (60%). Donc, si le responsable du département voit des notes de 60 à 65% dans l'absolu dans ton dossier, c'est certain qu'il se posera des questions ... Il est donc mieux que tu sois là pour lui expliquer les particularités des notations dans le système français. À mon sens, un 13/20 dans un partiel à l'université en France équivaut à un 85% ici par exemple (je parle de manière générale bien entendu). C'est ainsi que j'ai défendu mon dossier scolaire lorsque j'ai voulu entrer en maîtrise à l'université de Sherbrooke et ça s'est très bien passé : l'avenir a fini ensuite de démontrer au responsable de mon département qu'il a eu raison de m'accepter Personnellement, je te suggère de faire une maîtrise plutôt qu'un bacc mais il se peut fort bien qu'on t'impose une propédeutique. C'est une formule qui consiste en une mise à jour pour la personne qui n'a pas fait le bacc généralement accepté en préalable pour accéder ensuite à la maîtrise. Selon ton profil, cela peut consister en une à deux sessions de cours avant qu'on t'offre une admission officielle à la maîtrise. L'avantage est des deux côtés : pour toi de te familiariser avec le système scolaire québécois et pour le département de te voir aller dans tes notes pendant quelques cours. O'Hana
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Salut Glamdring, À mon sens, le Québec n'exige pas que son argent - retourné en taxes à Ottawa - ne soit pas dépensé dans des causes moins sociales : il exige seulement au droit de disposer librement de ses revenus financiers pour des causes sociales qu'il jugera souverainement comme telles, par exemple. Le scandale des commandites a bien démontré cette frustration des québécois de voir leur argent (et aussi celui des autres provinces mais nous nous intéressons ici en l'occurrence au Québec) aussi mal géré par le fédéral. Par ailleurs, encore sur le plan des avancées sociales, pas plus tard que dernièrement, le gouvernement fédéral n'aurait jamais pu faire passer sa loi sur le mariage des couples de même sexe sans l'appui des députés bloquistes. Et dans une perspective de garder nos richesses pour nous et que les moins nantis se débrouillent par eux-mêmes, le parti conservateur du Canada est beaucoup plus dans cette optique que les élus fédéraux québécois à mon humble avis ... Le fédéralisme canadien ne peut pas marcher car il porte en son sein, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord Britannique de 1867 qui a fondé le pays, le germe de son propre déclin en ayant complètement nié la réalité des français-canadiens. C'est un géant aux pieds d'argile. O'Hana
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Salut Glamdring Pour ma part, je maintiens cette position, n'étant pas québécois de souche mais originaire d'une minorité également. Personnellement, je n'ai rien contre les communautés francophones hors du Québec, je suis même ravi qu'elles existent mais en termes de masse critique, n'est-il pas plus pertinent de concentrer le maximum d'efforts là où la langue et la culture francophone ont le plus de chances de s'épanouir - c'est-à-dire au Québec principalement - si on souhaite réellement une préservation de cette culture ? J'adhère au principe du bilinguisme au Canada si chacune des deux cultures fondatrices du Canada sont placées sur le même pied d'égalité. Pas seulement au niveau linguistique, mais aussi culturellement, économiquement et politiquement. Ce qui ne m'apparaît pas être le cas dans l'état actuel des choses. Si ce n'est pas fait, va voir le lien que Laurence met sur le rapport de Lord Durham datant du 19ème siècle. Révélateur. Quant au bilinguisme comme avenir de l'humanité, désolé mais non seulement je n'y crois pas mais en plus, je n'en veux pas. Considérer l'anglais et le français comme seules langues dominantes pour le monde entier, cela a un caractère exclusif (pour les autres langues) qui ne peut que nuire culturellement. Ça serait le retour des beaux jours du colonialisme occidental. Certes mais si ces fonctionnaires fédéraux sont devenus bilingues - ce qui reste à prouver pour toutes les administrations dans tout le Canada - ce n'est pas par compassion ou esprit d'équité avec la culture québécoise francophone. C'est parce que la loi l'y oblige. Quant au multiculturalisme de Trudeau, ses intentions étaient nobles mais il se fait prendre de plus en plus à son propre jeu. O'Hana
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Ce à quoi je répond une mentalité de conquérant proportionnelle aux moyens technologiques Il y a une différence entre les États-Unis contemporains qui disposent de moyens globaux et qui connaissent l'étendue exacte de la terre et une ancienne puissance qui disposaient de moyens considérés comme limités actuellement et qui ne connaissait pas toute l'étendue exacte de la terre. Même la France et l'Angleterre ne pouvaient prétendre à cela malgré la force de leurs marines respectives à une certaine époque. Elles ont bien tenté de répandre leurs cultures partout où elles allaient mais ne disposaient pas de satellites, d'un rouleau compresseur hollywoodien ou de multinationales planétaires sur lesquels s'appuyer. Aujourd'hui, je peux promouvoir ma culture 1) aux antipodes et 2) 24h/24h sans que cela nécessite une mobilisation massive des ressources de l'État comme auparavant. O'Hana





