O'Hana

Choupie, Essaie là, sait-on jamais : Télécentre CIC Montréal (514) 496-1010 Des agents sont à disposition du lundi au vendredi, de 8 h à 16 h. O'Hana

Oui tu as raison en effet et je le déplore. Étonnant dans la mesure où les communautés d'Afrique noire ou d'Afrique du Nord sont bien présentes au Québec. Mais je suis persuadé que les organisateurs du festival ont dû faire le maximum. Faudrait ben en effet un jour ... En Mauricie, je ne suis jamais allé plus loin que Trois-Rivières ! O'Hana

Techniquement, c'est vrai que je suis un "représentant" de l'Océanie, tu as parfaitement raison Arslan. Mais je vais quand même jouer le modeste Je préfererai de loin voir un groupe de Maoris de Nouvelle-Zélande nous faire une danse du haka ou le groupe Tahiti Nui de Polynésie Française (déjà venu au Mondial des Cultures) : ils valent pas mal plus le déplacement que moi. O'Hana

À ma connaissance, il n'y a pas de mémoire à produire en première année de maîtrise québécoise : c'est sur les deux ans de la maîtrise qu'il y a un travail de recherche à faire (généralement six crédits ou l'équivalent de deux cours en termes de charge de travail). Là, il faut distinguer la maîtrise professionnelle où le travail de recherche s'appelle un essai : c'est une façon d'initier l'étudiant à un semblant de recherche scientifique (ex : recension d'écrits sur un thème donné). Il faut se trouver un directeur de recherche qui va te superviser, suivre un ou deux cours de méthodes de recherche et correction de l'essai par deux professeurs. that's it that's all. Et il y a la maîtrise en sciences (M. Sc.) ou maîtrise ès arts où le travail de recherche s'appelle un mémoire : deux cours de méthodes de recherche, obligation de suivre plusieurs séminaires de recherche, obligation de passer un oral de pré-projet face à un jury de profs qui valideront ou non ta problématique de recherche. Si c'est validé, tu fais ton mémoire (ex : étude expérimentale) suivi d'un oral de présentation devant un jury encore une fois. Solide préparation pour les étudiants intéressés à faire un doctorat après. Le premier s'apparente à un DESS et le second à un DEA dans le système scolaire français. O'Hana

Salut la gang, Comme à chaque année, commence aujourd'hui le 07 juillet le Mondial des Cultures à Drummondville (Centre-du-Québec). L'occasion de faire un petit tour du monde de quelques cultures à frais réduits Voici quelques pays présents : Slovaquie, Bulgarie, Norvège, France, Autriche, Mexique, Haïti, Corée du Sud, etc ... Ce sont évidemment des spectacles (ex : danses latinos) mais aussi des animations culturelles, théâtres interactifs, animations pour enfants, découvertes culinaires, des contes et plein d'autres choses. Le Québec sera évidemment bien représenté avec Mes Aïeux notamment. Petit regret personnel : apparemment, aucun représentant de l'Océanie cette année Programmation complète du Mondial des Cultures 2005 Ptete qu'on s'y croisera ! O'Hana

Salut la gang, Si ça peut vous intéresser, ils donnaient comment calculer son poid-santé dans le reportage sur l'obésité au Canada sur SRC : poids en kgs divisé par taille en mètre au carré. Ex : 60 / 3.24 (1,80m x 1,80m) = 18 entre 20 et 25 : poids santé entre 25 et 30 : embonpoint 30 et plus : obésité O'Hana dans son poids santé à 24.6

Je rejoins Nicolas et Cherry, De toute façon, considérant la proximité de NYC et Toronto, il est déjà très bien que Montréal possède la taille qu'elle a actuellement. L'axe Londres, Paris, Rome est très différent compte tenu de leurs antécédents historiques. Ça ne me tente pas que la banlieue montréalaise arrive un jour jusqu'à Sherbrooke O'Hana

La maîtrise française (4 ans d'études universitaires complétées) correspond à une première année de maîtrise au Québec. La maîtrise québécoise se complétant en deux ans et son équivalent français est donc le mastère, le DESS ou le DEA. Camarguais, je crois que le MICC a fait le choix de te donner le diplôme universitaire le plus proche que tu as complété sans nul doute soit la licence. Ils ne pouvaient te donner le niveau maîtrise au Québec car il te manquait une année. O'Hana

Je me permet de répondre (Boris complétera) : À la limite, la formation est secondaire pour le processus d'immigration : pour preuve, le Québec demande au minimum six mois d'expérience professionnelle (seul critère éliminatoire) et le fédéral demande un an. Oui pis non : oui, car objectivement, c'est plus intéressant pour le Canada d'accueillir de JCD tant pour la formation que pour contrer le vieillissement de la population. Par ailleurs, un JCD est immédiatement fonctionnel et productif sur le marché du travail qu'un étudiant. Non, car l'immigration facilite l'obtention de la RP pour les étudiants qui étudient au Canada. Ceci étant dit, être vieux ne constitue pas un handicap pour immigrer jusqu'à une certaine limite Petite remarque : si tu te lances dans l'aventure de la RP un jour, ne mentionnes jamais que ton objectif une fois résident permanent au Canada est de retourner aux études. Si tu le fais, l'immigration risque de refuser ta demande de RP et de t'orienter plutôt vers une demande de visa étudiant. Ceci étant, une fois RP, rien ne t'empêchera effectivement de retourner aux études ici : l'immigration ne te surveillera pas et ne te retirera pas ton statut de RP pour cette raison. O'Hana

Probablement que ce style vestimentaire fait référence à une sorte de "coolitude" (néologisme que j'ai retenu de toi d'ailleurs Cherry ) et tout ce qui va avec : illusion de pouvoir, de domination, bref de respect. Réaction de rejet aussi j'imagine à une pression au conformisme véhiculée par la société : cela me surprendrait que tous les skin soient racistes ou que tous les punks soient des anarchistes. Ce qui est paradoxal dans la mesure où justement, skin ou punk, en en devenant un, tu te soumets à un certain conformisme du groupe (tenue vestimentaire, choix musicaux, style de vie, vision des choses) O'Hana

Il faut distinguer le forum comme lieu virtuel d'échanges qui n'est subordonné à aucun forumiste, quel qu'il soit et quelque soit son apport et chaque forumiste comme personne qui est importante pour d'autres personnes dans le monde non-virtuel. Comme l'écrivait Nat dans un autre post : chacun est irremplaçable mais personne n'est indispensable. Si je voulais devenir indispensable, je ne serai donc pas cohérent avec ma première signature Mais j'apprécie l'intention derrière tes mots O'Hana

Salut Kaoumez, Je pense être en mesure de répondre à la deuxième partie de ton questionnement. Si tu as envoyé ta demande de prolongation de visa visiteur au moins trente jours avant son expiration (ce qui est ton cas au vu des dates que tu fournis), tu es en droit de rester au Canada jusqu'à ce que CIC donne suite à ta demande, même si cette réponse arrive après la date d'expiration - 20 juillet 2005 - de ton visa. CIC te signifiera alors si ta demande est acceptée (jusqu'à la date que tu as demandé pour ta prolongation) ou si elle est refusée : en ce cas, CIC indiquera la date à laquelle tu dois impérativement quitter le pays. Je laisse les autres forumistes répondre pour la première partie de ta question. O'Hana

Toutes mes félicitations Equinox ! O'Hana

Salut Emme, Je suis allé faire un tour sur le site que tu donnes en référence : mon sentiment est que cela donne plus l'impression de rechercher une certaine image de la culture française que de réellement se regrouper en communauté de français (boire du champagne, danser sur de la musique eclectique, chercher à être entouré de gens "internationaux" et "élégant" ...). Sincèrement, pour moi cela sonne assez snob Je déplore aussi, comme tu le mentionnes, que les français expatriés cherchent à s'identifier avec l'élite de chaque pays. Oui, je le déplore en toute sincérité : tant mieux pour elle si des personnes - françaises ou non - recherchent cela. Personnellement, je suis aussi français et j'ai une autre vision du rayonnement de la fameuse exception culturelle française. O'Hana

Salut la gang, Mes hypothèses : C'est justement parce que la culture française - comme beaucoup de cultures occidentales - est rayonnante dans pratiquement tout le monde entier que probablement que les français expatriés ne ressentent pas le désir de se regrouper en communauté à l'étranger comme peuvent le faire par exemple les ukrainiens ou les béninois (par exemple) dont les cultures nationales sont d'évidence, beaucoup moins rayonnantes que celle de la France. Et ce, depuis des siècles. Par ailleurs, il faut distinguer communauté et communauté : la première, celle typique, fait référence aux différents Chinatown dans le monde entier. Cette communauté est claire, évidente et définit explicitement son "territoire" (je pense à celle de Montréal par exemple). La seconde est plus implicite, a beaucoup moins de frontières claires, se construit non pas au sens spatial (frontières) mais au sens culturel du terme. Ainsi, beaucoup d'amis montréalais me parlent du Plateau Mt-Royal comme "repère" de français sans jamais pouvoir en tracer clairement les délimitations. Sans parler du Collège Stanislas (culture : éducation) ou encore de quelques bars connus apparemment pour être des endroits fréquentés par beaucoup d'immigrants français (culture : le sport avec le Tournoi des Cinq Nations ). En outre, en termes civilisationnels, le Canada et la France se ressemblent beaucoup sur le plan des valeurs, des principes et du fonctionnement de la société (démocratie, laïcité, administrations, droits et libertés etc). Cela permet d'atténuer les différences culturels car, finalement, on reste "entre nous" (comprendre : entre occidentaux). Cela permet donc de mieux s'intégrer sans avoir nécessairement besoin d'une communauté en permanence sur laquelle se reposer en cas de choc culturel trop grand à vivre. Enfin, comme beaucoup de pays occidentaux, la France se distingue par le caractère individualiste de sa culture au niveau de la personne : le respect de soi, de ses droits et libertés, etc font en sorte que l'individu prime sur le groupe. À la différence des cultures non-occidentales et en particulier asiatiques où le groupe prime souvent sur l'individu. La communauté comme cellule de base de fonctionnement comme individu. O'Hana

Lorsque j'écrivais intéressante le rapprochement que faisait l'auteur avec la culture gangs de rue des États-Unis, je ne faisais allusion à aucune supposition raciale. Bien sûr, ces gangs de rue comptent beaucoup de noirs mais aussi des hispanophones, des asiatiques et même des blancs. C'est la proximité géographique et économique entre Montréal et les États-Unis qui éveillait davantage ma curiosité mais également les illusions de pouvoir, de domination, d'argent facile et surtout de jugement moral violent (oeil pour oeil) que cette culture de guérilla urbaine véhicule ... et dont la capacité de séduction est très forte auprès de jeunes désoeuvrés. Le racisme c'est la dévalorisation profitable de la différence : supposer que les "blancs" (les irlandais ici en l'occurence) savent faire la fête de manière plus civilisée que les personnes de couleur - quand bien même lorsqu'ils connaissent quelques "écarts de conduite" - m'apparaît une hypothèse nulle et non avenue. O'Hana

Salut Sarry, Haaaa ... limpide comme de l'eau de roche maintenant, merci En fait, mon propos était en réponse au message précédent d'Arslan qui semblait concevoir le processus comme un investissement autant de l'immigrant que du pays hôte dans un marché commun qui serait celui de l'immigration au Canada. Ce à quoi je répondais qu'en effet, il était possible de concevoir la politique canadienne d'immigration dans une perspective mercantile considérant que le sujet initial de ce fil de discussion ne portait pas expressement sur ce point. Ceci étant dit, je suis bien conscient - et je ne joue donc pas à l'autruche - que "l'occasion fait le larron" : autant CIC que le MCCI profitent de l'occasion pour engranger des revenus financiers dans cette politique. Pour autant, cette politique d'immigration n'est pas entièrement soumise à une logique économique purement néo-libérale : - elle l'est car elle a un objectif intéressée : en imposant des critères de sélection, elle reconnaît son caractère élististe. Le Canada n'ouvre pas à ses portes à n'importe qui bien que ce pays soit un important foyer d'accueil de réfugiés politiques - elle ne l'est pas entièrement car si tel était le cas, seuls les immigrants des catégories investisseurs ou hommes d'affaires seraient acceptés au Canada en partant de l'idée que ces catégories apportent les idées et les capitaux nécessaires à une croissance économique. Les citoyens canadiens au chômage représentant alors les forces humaines disponibles à titre de bassin de main-d'oeuvre O'Hana

Salut Idhele, Il y a eu effectivement sur le forum des personnes qui sont arrivés au Canada avec un PVT et en étant déjà titulaires du CSQ : ils profitaient ainsi du PVT pour amorcer la suite du processus au fédéral. Cela veut donc dire que c'est possible. Pour la visite médicale, tu pourras la faire sans problème à Montréal : l'essentiel est qu'elle soit effectuée auprès d'un des médecins désignés par CIC. Tu trouveras la liste de ces médecins sur www.cic.gc.ca dans la rubrique immigrer puis visite médicale. O'Hana

Ouff, À mon sens, il faut chercher l'origine de tout cela dans plein de raisons sociologiques qui, combinées ensemble, aboutissent à ce genre de malheureuses constatations. Ainsi, prises isolément, la pauvreté, le décrochage scolaire, la culture d'origine, les difficultés d'insertion ne peuvent être invoquées pour expliquer des dérives dans la violence urbaine par exemple. Mais mises ensemble par exemple, on obtient un cocktail explosif généralement. Cependant, intéressant de s'y attarder en effet. J'ai côtoyé des communautés antillaises dans différents pays et elles n'étaient pas réputés violentes de ce que j'ai pu en voir, surtout concernant les jeunes. Je trouve cependant intéressante le rapprochement que fait le journaliste avec la culture gangs de rue des États-Unis. O'Hana

Ça sera au responsable du département de pédagogie (dont dépend le baccalauréat en question) qui jugera de la prise en compte ou non de tes équivalences françaises. À ce niveau, mon expérience personnelle tend à me faire dire que chaque université est autonome dans la reconnaissance ou non des équivalences. Tu dois donc prendre contact avec les responsables des départements et leur exposer ton profil : souvent, je constate que ce sont les cours de pédagogie, entre autre, qui sont à refaire. O'Hana

Heu Arslan, si je comprend bien les propos de Saad, non seulement il détient son CSQ mais ce dernier est encore valide jusqu'en avril 2006. S'il recommence aujourd'hui son processus d'immigration, il n'aura pas à le refaire jusqu'au début mais seulement à partir de l'étape du fédéral considérant que son CSQ est encore valide. Par ailleurs, il pourrait même demander une prolongation de son CSQ pour une année supplémentaire (donc, pour une 4ème année) auprès du BIQ qui l'a délivré SI ce dernier considère que les conditions à l'origine de la délivrance de son CSQ n'ont pas changé. Aucune garantie de prolongation mais la possibilité est offerte. O'Hana

Ben ... sur tout les propos de toi que j'ai quoté Je fais référence en effet à un certain mercantilisme du CIC dans ses politiques d'immigration même si les raisons fondamentales sont la démographie et la préservation du bassin de main-d'oeuvre. Ainsi, je ne vois pas où mes propos supposent que je n'affirme pas ce que je dis ou encore que le libéralisme soit étranger au Canada. Voilà, j'espère t'avoir éclairé sur ma confusion O'Hana

À mon humble avis, cela devrait se jouer au niveau de vos ressources financières : théoriquement, n'importe qui peut rester au Canada aussi longtemps qu'il désire à condition qu'il dispose de l'argent nécessaire pour vivre sans travailler et pour payer à plein tarif ses soins médicaux vu qu'il n'est pas admissible à la couverture maladie. Cela devient encore plus important lorsque va intervenir l'accouchement d'une femme et la prise en charge de l'enfant à venir. Donc, encore une fois, je te conseille d'aller voir un centre CIC pour leur parler de votre désir de renouveler votre VRT. Je ne te conseille rien sur le fait de leur dire ou pas pour l'accouchement de ta conjointe : si tu en parles, CIC va alors se montrer très suspicieux et voudra savoir comment exactement et de manière concrète tu comptes gérer l'accouchement en termes de frais médicaux. Et compter sur une probable indulgence du Canada pour vous autoriser à rester ici et vous prendre en charge jusqu'à l'accouchement, il ne faut pas y compter selon moi. À moins d'être en situation de danger (ex : vos vies seront en péril si vous retournez au Maroc), CIC vous demandera de quitter le pays à l'expiration de votre VRT. Je m'excuse par avance si je suis aussi dur dans mes mots mais croyez bien que mon intérêt va en priorité à votre futur enfant : qu'il puisse naître dans des conditions satisfaisantes et régulières (au Maroc) plutôt que de vivre l'incertitude de l'immigration à la limite de l'illégalité au Canada. O'Hana

Salut, Situation délicate quant à moi ... Si je ne me trompe pas, un VRT est souvent délivré suite à une lettre d'invitation émise par un résident du Canada contrairement au visa touriste qui lui est délivré sans document préalable au départ de manière générale. Le mieux est donc je pense de vous adresser à un centre CIC (coordonnées du centre le plus proche de chez vous dans les pages bleues de l'annuaire). Le fait que votre femme va bientôt accouche pose aussi un problème : normalement, vous devriez avoir une assurance-maladie privée si on vous a délivré un VRT. L'enfant sera canadien si je ne me trompe pas mais je ne crois pas que cela changera quelque chose dans votre dossier d'immigration. Soyez très prudents avec cela car CIC déteste ce genre de situation qui ressemble à du chantage pour eux : un couple arrive avec un visa touriste et invoquer la naissance d'un enfant au pays pour y rester. Attention, je ne dis pas que c'est votre intention. Mon point est seulement que CIC a dû régulièrement transiger ces dernières années avec des situations délicates d'immigration et elle a souvent mauvaise presse dans l'opinion publique car elle passe pour l'administration inhumaine appliquant strictement les règles sans égard apparent pour les droits et libertés. O'Hana

Salut, Pour ce genre de profession (enseignant(e) au primaire), la seule voie de formation est le baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire. C'est une formation très disponible dans les centres urbains québécois. Je te la pointe dans quatre universités : Université de Sherbrooke http://www.usherbrooke.ca/programmes/bacc/epp.html Université Laval à Québec http://www.ulaval.ca/sg/PR/C1/1.662.01.html Université de Montréal http://www.etudes.umontreal.ca/index_fiche...82010_desc.html Université du Québec à Montréal http://www.regis.uqam.ca/Index_pgm/education.html#bacc O'Hana