O'Hana

Pour ma part, je nuancerai l'hypothèse que l'anglais se répand. Le Pr Sydney de la Washington University s'est "amusé" à calculer justement les tendances des langues les plus parlés dans la population mondiale sur plus de 30 ans (de 1958 à 1992)* : - l'anglais perd du terrain progressivement (de 9.8% à 7.6% de la pop. mondiale) - l'arabe progresse (de 2.7% à 3.5%) - et le mandarin se maintient en tête de liste (de 15.6% à 15.2%) Il faut distinguer la langue utilisée en affaires et la langue utilisée sur un plan culturel à titre de vecteur identitaire. À titre de langue d'affaires, l'anglais est incontestablement une langue mondiale. À titre de vecteur identitaire, ça serait plutôt le contraire. Bref, personnellement, je me plains un peu de cette situation car s'il est vrai que les "grands" de ce monde ont toujours cherché à répandre leurs cultures, les États-Unis sont la seule puissance de tout temps à disposer des moyens nécessaires pour une globalisation planétaire de leur culture. Et ça c'est dangereux. La France, l'Angleterre, la Chine, la civilisation Égyptienne ou l'Empire Romain n'ont jamais pu avoir cette prétention, faute de moyens technologiques. O'Hana * source : en se basant sur les données du World Almanac and Book of Facts

Ce qui s'exclue mutuellement (cochonne et QI) en temps normal : avec Dariane, vous avez donc droit à un 2 pour 1 O'Hana

Tant mieux alors. Pour ma part, je reste sceptique, j'attends de voir. Le principal client du Canada (Québec compris) reste les États-Unis dont les pratiques budgétaires sont inquiétantes depuis l'arrivée de G.W. Bush. Il a mis à terre tous les huit ans d'efforts de Clinton pour redresser et consolider l'économie du pays. La hausse du huard rend les produits canadiens de plus en plus inabordables aux états-uniens. Dans le même temps, les produits états-uniens devenant de ce fait plus intéressants en termes de prix, ils feraient une dure concurrence aux produits canadiens sur le marché local. Les bailleurs de fond des États-Unis (Japon et Chine notamment) risquent de retirer leurs billes ce qui pourrait hypothéquer la capacité à emprunter du gouvernement fédéral (vu qu'il a réduit une de ses sources de revenu en baissant les impôts si je me rappelle bien). Bon, je suis loin d'être un spécialiste en économie et j'y vais avec ce que je vois et surtout, ce que je peux comprendre. O'Hana

Salut magauquebec, Pour un emploi de technicienne comptable, je ne vois pas la pertinence de te faire passer des tests psychotechniques : ce genre de test est surtout intéressant pour des emplois exigeant une dextérité manuelle ou physique, le rendement dans un travail répétitif (ex : emballer des cartons) ou encore la visualisation spatiale en 3D. Toutefois, celui qui m'apparaît le plus fiable et le plus utilisé au Québec est celui de la BGTA (batterie générale de tests d'aptitudes). C'est une série de tests chronométrés pour évaluer les éléments que je cite plus haut. Ex : placer le plus rapidement possible des pions noirs et blancs dans des endroits appropriés selon la couleur. Pour les tests de personnalité, ce n'est pas ce qui manque. Cela va dépendre de ce qu'ils veulent évaluer chez toi. Par exemple : - 16PF, évaluation de ta santé mentale - MBTI, évaluation de ta personnalité selon les échelles bipôlaires tirées de la théorie de Jung - TFP Synergimax pour évaluer ton type de fonctionnement personnel selon une typologie de cinq fonctions Ces tests que je viens de mentionner sont soit des tests québécois soit des tests dont la validité a été effectué auprès d'un échantillon de population québécoise. Si le service RH de ton potentiel employeur est rigoureux, il devrait utiliser ce genre de test validé au Québec ou, à tout le moins, au Canada. Il est complètement non-éthique d'utiliser un test non validé au Canada ou au Québec car les différences culturelles peuvent biaiser les résultats - surtout dans le cas d'une immigrante comme c'est ton cas - et donc, avoir une incidence sur ton embauche ou pas. Déontologiquement, tu as droit à avoir accès à tes résultats et à te les faire expliquer et aussi de demander quel est l'objectif poursuivi par le test qu'on te fera passer. O'Hana

Sur l'Île de Montréal même non bien sûr, mais sur la rive-sud c'est le cas avec le Campus de Longueuil de l'Université de Sherbrooke. Bon, j'avoue chuis ostineux sur ce coup-là mais l'occasion fait le larron O'Hana

La particularité du fait français au Québec réside dans le fait que langue et culture sont intimement liées : pour le québécois, parler français c'est exprimer sa culture distincte, différente du reste du Canada. En d'autres mots, protéger le français revient tout simplement à tenter de protéger une identité. Le multiculturalisme d'Ottawa inspiré de la pensée de Trudeau pose le Québec - l'un des deux peuples fondateurs du Canada - au titre de communauté culturelle, soit au même niveau que toute autre communauté culturelle au pays. Ce que l'on peut qualifier d'assimilation et c'est ce qui attend les communautés francophones hors Québec à plus ou long terme. Ottawa n'a aucun intérêt à ce que le français ne devienne aussi présent que l'anglais dans tout le Canada. Il a par contre tout intérêt à préserver sa sacro-sainte image du multiculturalisme canadien à coup de subventions fédérales. Il y a une différence entre préserver une culture francophone et maintenir une communauté francophone sous respirateur artificiel. O'Hana

En effet. Pas sûre que les québécois, ça leur tente de devenir les Cajuns du nord de l'Amérique du Nord à terme ... O'Hana

Est-ce mieux de centrer tous les efforts là où le français est le plus majoritaire au Canada (i.e. au Québec) ? Ou est-ce mieux de centrer tous les efforts pour disperser le français le plus possible dans tout le Canada ? Dans une perspective de préservation linguistique et culturelle, je choisis définitivement la première option. O'Hana

Salut, Peut-être que cela t'aidera : programme de formation de l'école québécoise : éducation préscolaire, primaire et secondaire tiré du site de MELS (ministère de l'éducation, des Loisirs et du Sport du Québec). O'Hana

En effet, mais c'est un discours qui me rejoint davantage que les citations en latin de Bernard Landry par exemple Mon vlimeux, t'as fait une modif à ton message : je vais tenter en tout cas de trouver pas mieux mais différent O'Hana

Certes, en effet, cela pourrait être préoccupant. Pour ma part, je privilégie le principe "vaut mieux une tête bien faite qu'une tête bien pleine". Le débat serait assez long à savoir si la maîtrise des règles de base du savoir-vivre sont les pré-requis obligatoires pour déterminer si une personne est "bien" éduquée ou non. Je ne suis donc pas convaincu qu'une personne polie est nécessairement une personne capable d'évoluer de manière fonctionnelle dans la société. Parfois même, cela peut donner le contraire. Je réécoutais dernièrement la série "Simonne et Chartrand" sur Télé-Québec et si la série est fidèle à la réalité, Michel Chartrand était loin de respecter les règles de base du savoir-vivre (couper la parole à son interlocuteur, élever la voix). Pourtant, je le trouve beaucoup plus conscient de sa responsabilité éthique que bien des personnes. Bon, mon exemple est bancale mais à cette heure tardive, faut pas trop m'en demander Tout ceci pour dire que plus important que d'enseigner des règles de politesse, c'est enseigner d'abord le respect d'autrui et de soi-même sous-jacent : une belle coquille vide reste toujours qu'une coquille vide O'Hana

Bon retour au pays FrenchPeg, Même si tu arrives en plein été mais ta routine québécoise te manquait tellement apparemment O'Hana

Ne révèle rien à ce sujet selon moi. Sinon, l'agent risque de refuser ta demande d'immigration à titre de travailleur qualifié et de te rediriger vers une demande à titre d'investisseur ou de gens d'affaires ; catégories ayant des exigences plus sévères. O'Hana

Ben personnellement, je sais pas ... J'en rencontre des jeunes (de 14 à 22 ans) dans le cadre de mon travail et, de manière générale, ils me disent bonjour quand je les rencontre. Sans faire preuve d'une politesse exemplaire, ils semblent n'avoir aucune difficulté à ce niveau-là. Peut-être que mes échanges avec eux se font dans un cadre professionnel, ils font alors plus attention ... Toutefois, j'ai rencontré les amis du fils d'un de mes chums en fin de semaine - de grands tarlas comme dirait Yvon Deschamps - et là aussi, pas de problème on se salue. On ne se raconte pas nos vies respectives mais ils ne sont pas sauvages ni irrespectueux non plus. O'Hana

Salut, Personnellement, je trouve un peu cher 435$ par mois pour un 3 1/2 à Sherbrooke et dans ce coin-là : il y a deux ans, je restais dans un 3 1/2 dans le nord de la ville (réputé pour avoir les loyers les plus élevés) et je payais un peu moins de 400$ tout compris. Toutefois, 435$ par mois, ça reste encore intéressant. Je me rappelle avoir regardé dans ce coin pour un 4 1/2 car les loyers étaient intéressants : entre 450 et 500$ tout compris. Mais bon, c'était il y a deux ans, ça a dû changer depuis probablement ... La rue de Courville est située dans le sud de la ville dans un endroit qu'on appelle Ascot : beaucoup de blocs d'immeubles (surtout dans cette rue) à loyers peu élevés, ce qui en fait le coin des étudiants et des immigrants. C'est évidemment bien desservi au niveau du transport en commun. O'Hana

En effet, Expo très intéressante Si les femmes n'avaient jamais existé ? On ferait plein d'affaires le fun Comme les femmes feraient plein d'affaires le fun si les hommes n'avaient jamais existé. On peut pas savoir que quelque chose nous manque lorsqu'il n'existe pas ... ou lorsqu'on ignore qu'il existe O'Hana

Salut Colette, Je connais un peu la rue du Fédéral car j'ai un ami qui a habité pas loin de cette rue pendant quelques années. Elle se situe dans le sud-est de Sherbrooke près de la route menant à Lennoxville et donne sur la côte de l'Acadie. C'est une rue ayant à la fois des blocs d'immeubles et des maisons résidentielles. C'est en effet assez calme, peu bruyant. Personnellement, je trouve que c'est un peu excentré car l'essentiel de l'animation de Sherbrooke se trouve plus au centre de la ville (Parc Jacques-Cartier) ou vers l'ouest (Carrefour de L'Estrie, centre commercial). Ceci dit, tu es environ à dix minutes à pied du centre-ville (bars, hôtel de ville, cinéma, boutiques diverses), du centre du dépôt (transport en commun et arrêt principal des bus provinciaux). Sincèrement, il y a des endroits plus intéressants où vivre à Sherbrooke mais comme point de chute de départ, ça peut être intéressant. Si ça peut t'aider comme infos, O'Hana

Oui, il faut une offre d'emploi d'un employeur dans une profession reliée au domaine d'études où tu as eu ton diplôme. Normalement, pas besoin de faire le tour du poteau : tu te rend dans un centre CIC avec les documents nécessaires et les frais reliés et ton visa t'est délivré en quelques minutes. Dans mon cas, ça s'est passé ainsi il y a deux ans. Tu peux même cumuler plusieurs visas de travail mais ils auront tous la même durée que le premier visa délivré. O'Hana

Ben coup donc, en voilà une très bonne nouvelle Pour ce que je sais de toi et de tes capacités Dariane, tu as pris une décision nourrissante pour toi. Et vogue le petit bateau de tes rêves ... Tu salueras bien Guy (Laliberté) de ma part hi hi O'Hana

Salut, Oui, en effet cette mesure existe. Tu auras tous les détails ci-dessous : Permis de travail après l'obtention du diplôme O'Hana

Chronique intéressante Guille, En la lisant, je n'arrivais cependant pas à saisir pour quelles raisons profondes les personnes que tu rencontrais cherchaient à préserver leurs connaissances du français ? Est-ce pour raison affective ? (famille d'origine francophone) Est-ce pour raison professionnelle ? (la maîtrise du français comme atout professionnel) Est-ce pour raison culturelle ? (le français garde ce raffinement comme langue) Est-ce en soutien au fait français québécois ? En fait, je me demande s'il y aurait autant de francophiles si le Québec ne se battait pas autant pour préserver le français comme langue officielle au Canada. Ton opinion est très attendue chère collègue O'Hana

Lorsque ta fille souhaite faire des études en interprétariat, est-ce pour devenir interprète en langage visuel (auprès des personnes malentendantes) ou interprète en langues (traduction oralement d'une langue vers une autre) ? Dans le premier cas, je crois que le Cégep du Vieux-Montréal dispense une formation en ce sens (AEC en communication et surdité) qui exige la réussite de cinq niveaux de formation de la Langue des Signes Québécoise (LSQ). Dans le second cas, il n'existe pas à mon sens de formation spécifique pour devenir interprète en langues : un baccalauréat en traduction (équivalent de la licence en France) serait peut-être le plus approchant. L'Université de Montréal offre cette formation ainsi que l'Université Concordia (établissement anglophone). La spécialisation en interprétariat exige souvent un deuxième cycle en traduction (maîtrise, équivalent du DESS en France). Enfin, la maîtrise d'une troisième langue est souvent nécessaire pour travailler dans un organisme international. Il existe un Ordre des traducteurs du Québec dont il faut apparemment être membre pour porter le titre d'interprète agréé. Cet ordre reconnaît deux types d'interprète : celui de conférence et celui judiciaire. Tous les détails ici. O'Hana

Je m'essaie : diplôme d'études collégiales technique de l'estimation et de l'évaluation en bâtiment. Équivalent du baccalauréat professionnel / BTS dans le système scolaire français. Concrètement, ça mange quoi en hiver "étude et économie de la construction" ? En ayant plus d'infos, peut-être qu'il y a une formation québécoise plus proche de la tienne que celle que je propose ci-dessus. O'Hana

Je ne pense pas, mais j'écris cela en toute prudence. En allant faire un tour sur le site de la Commission de la Construction du Québec, probablement auras-tu plus de précision (je te le souhaite en tout cas) : CCQ O'Hana

En effet Cherry, mea culpa J'aurai dû préciser que je faisais surtout référence à des groupes de musique ou de danse. O'Hana