O'Hana
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L?année 2005 marque le 250e anniversaire du début de la Déportation des Acadiens et Acadiennes ainsi que du Grand Dérangement qui s?en suivit. Il va sans dire que le Grand Dérangement fut un événement tragique qui a fait des Acadiens et Acadiennes un peuple persévérant et vivant qui apporte un dynamisme et une diversité à la société canadienne. Le 28 juillet a été reconnu par le Gouvernement canadien et le Gouvernement du Nouveau-Brunswick comme journée de commémoration du Grand Dérangement du peuple acadien. En 2005, les Acadiens et Acadiennes souhaitent commémorer le Grand Dérangement collectivement tout en partageant le moment avec toutes les communautés du Nouveau-Brunswick et du Canada. Plus de détails sur le site de la Société des Acadiennes et des Acadiens du Nouveau-Brunswick : communiqué de la SAANB sur le 250ème L'histoire : En 1713, par le Traité d'Uthecht, la partie la plus peuplée de l'Acadie est cédée aux Anglais. Les Acadiens veulent rester neutres dans le conflit qui oppose la France et la Grande-Bretagne et refusent de prêter le serment d'allégeance au roi d'Angleterre qui est exigé par les autorités coloniales. Le 28 juillet 1755, le général Charles Lawrence ordonne la déportation des Acadiens. En tout, 8000 à 10 000 Acadiens seront éparpillés le long de la côte atlantique. Des historiens américains estiment que de 7500 à 9000 Acadiens ont péri, entre 1755 et 1763, soit des effets de la déportation soit en tentant d'y échapper. Du vendredi 22 juillet au 24 juillet dernier, des organismes acadiens et des sociétés de généalogie de l'Atlantique, de Bretagne et de Louisiane se sont installés au Parc Lafontaine, à Montréal, pour commémorer cet événement. Aujourd'hui, plus d'un million de Québécois seraient de descendance acadienne, selon un sondage réalisé en 1988. Une importante communauté acadienne est d'ailleurs implantée à Montréal. En décembre 2003, Sheila Copps, la Ministre de Patrimoine Canada à l'époque, dévoilait officiellement la Proclamation royale reconnaissant la vérité des faits historiques entourant le Grand Dérangement du XVIIIe siècle. La proclamation a été adoptée à l'unanimité par le cabinet fédéral. Elle reconnaît la vérité historique des faits entourant la déportation de la moitié des habitants de l'Acadie au XVIIIe siècle, sans toutefois aller jusqu'à reconnaître les torts causés aux déportés ni leur présenter des excuses officielles. Mardi, le 26 juillet 2005, la Chambre des Représentants des États-Unis adoptait une motion sur la déportation des Acadiens. Elle vise à appuyer les buts du jour de commémoration du Grand Dérangement établi par la proclamation royale adoptée par le gouvernement canadien. L'idée de cette motion aux États-Unis est venue de l'avocat cadien Warren Perrin, bien connu pour avoir, le premier, cherché à obtenir un geste de la Couronne britannique pour reconnaître la Déportation. O'Hana
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Salut, Il y a des conseillers pédagogiques ici aussi : je ne parlerai que du système scolaire québécois car c'est celui que je connais le mieux. Tu en retrouves dans les trois ordres d'enseignement (secondaire, collégial et universitaire). Ses principales tâches est le conseil auprès du personnel cadre, enseignant et professionnel des établissements scolaires relativement à : - l'implantation, au développement et à l'évaluation des programmes d'études - l'organisation scolaire qui convient au choix et à l'utilisation des méthodes, des techniques, de l'équipement et du matériel didactique et pédagogique afin de favoriser le développement et la qualité de l'enseignement offert - Se tient au courant des recherches, des changements et des innovations dans le domaine pédagogique - Fait connaître les exigences de l'évolution dans son milieu et engage ce dernier dans un processus continu d'évaluation - Précise les objectifs pédagogiques, propose des méthodes d'enseignement et vérifie les résultats obtenus - Supervise les résultats de l'application des diverses méthodes et évalue le progrès des étudiants en fonction des méthodes utilisées - Conçoit, organise et donne des cours de perfectionnement au personnel enseignant et collabore à l'élaboration des programmes de formation continue offerts par les universités. - Organise et anime des rencontres avec le personnel enseignant, analyse leurs besoins et propose des solutions appropriées. - Conseille sur l'achat de l'équipement et du matériel didactique et pédagogique. - Fait de l'animation pédagogique auprès du personnel enseignant de sa (ses) discipline(s). - S'occupe de la promotion des programmes et des cours offerts auprès de la clientèle et du public. Il joue un rôle particulièrement important dans la nouvelle philosophie du MELS (Ministère de l'Éducation, des Loisirs et du Sport du Québec) de la performance scolaire pour contrer le décrochage (en particulier celui des garçons au niveau collégial surtout). O'Hana
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Salut Andres, J'en connais en tout cas au moins deux à Québec, un à Drummondville, deux à Montréal et un du côté d'Hudson, dans le coin d'Oka. Tous, y compris moi à Sherbrooke, sommes en effet heureux de nos nouvelles vies et surtout d'avoir pu "s'émanciper" de la vie calédonienne si douce mais tellement loin de tout ... Tu vois ce que je veux dire N'importe qui sur le forum te dira que cela dépend de ce que tu recherches comme cadre de vie. Au Québec, si tu veux que ça bouge avec beaucoup d'activités culturelles, c'est Montréal. Après, si tu veux plus de tranquillité, de la nature, ça sera en région. Et là, the sky is the limit Personnellement, j'ai choisi Sherbrooke car en termes de grandeur, c'est quasiment l'équivalent de Nouméa : les plages en moins certes mais Montréal à 1h30 de route et les États-Unis à 30 minutes. Après, le nerf de la guerre, ça sera l'emploi : statistiquement, Montréal, principal centre urbain québécois oblige, est la destination principale des immigrants car le bassin d'emploi y est plus important ... comme celui des chercheurs d'emploi ! Tu vois, tout est relatif. Pour le logement, il est vrai que le Québec - et pas seulement Montréal - connaît une certaine crise mais rien de réellement dramatique à ma connaissance. Le Québec a besoin d'immigrants pour assurer sa survie démographique : sur le plan des instances publiques, il existe donc un solide réseau d'accueil et d'intégration selon moi. Au niveau de la population, encore une fois, Montréal gère le mieux son immigration car c'est une ville très multiculturelle au départ. En région, les mentalités évoluent tranquillement de manière positive. Cela ne devrait pas être ton principal souci à mon avis. Mes conseils : - reste humble. Ne fais pas ton zoreille débarqué de Métropole en Calédonie et qui sait tout, a tout fait et a tout vu. Malgré ton expérience professionnelle, tu partiras presque de zéro une fois ici en termes d'expérience professionnelle : tu dois donc faire tes preuves, même si tu commences au bas de l'échelle. En prouvant tes capacités, tu grimperas nécessairement dans la hiérarchie. Si tu as besoin d'être rassuré sur ton avenir professionnel, n'oublie pas que l'employeur québécois qui te donnera ta chance a AUSSI besoin d'être rassuré sur toi - observe plus que tu ne parleras au début de ton immigration : cela permet de prendre le pouls de ta nouvelle vie sans risquer de heurter qui que ce soit lorsque tu ne maîtrises pas encore la vie au quotidien ici. Comme en Calédonie, il y a ici des sujets délicats à aborder qu'avec prudence et diplomatie (ex : question de l'indépendance du Québec) - fais-toi confiance : en immigrant, tu auras choisi de vivre la vie que tu auras décidé de vivre. Comme un nouveau-né, cette nouvelle vie a besoin d'être cajolée au début et pour cela, elle aura besoin de ton optimisme et de ta persévérance. Ce que tu pourrais prendre au début comme un rejet des gens (refusé à un messagee, personne vient te parler, etc) n'est rien d'autre qu'un apprivoisement : tu arrives dans leurs vies et non l'inverse. Quant aux témoignagnes sur le forum, tous sont vrais selon moi dans le vécu que chacun y raconte. C'est là leur force mais aussi leurs limites selon moi car ils ne s'appliquent qu'aux personnes qui les ont écrites et à personne d'autre. À toi donc de garder un esprit critique, de faire le tri, de garder une certaine objectivité, de les remettre dans leur contexte. Rien ne remplacera ta propre expérience d'immigrant. Je ne connais pas très bien le secteur bancaire mais, de manière générale, assez difficile de trouver un emploi au Québec à distance. Je ne sais pas dans quelle banque calédonienne tu travailles (BCI, BNP, Société Générale ....) mais essaie de vérifier auprès d'elle si tu ne peux pas avoir des connexions avec ici. Vu que tu es un tout nouveau membre, tu n'as donc pas encore accès aux MP (messages privées) qui permettent de discuter entre forumistes en privé sans passer par le forum. Ceci étant, si tu le désires, tu peux demander aux modérateurs ou aux administrateurs du forum qu'il me fasse parvenir ton e-mail et je prendrai alors contact avec toi directement ! On va t'accompagner dans ton processus le caldoche, c'est cool ! O'Hana
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Salut Arslan, C'est ce qu'on appelle expérimenter la relativité du temps ce que tu vis là apparemment Bon voyage et bienvenue au Québec ! O'Hana
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il est bon ou quoi Andres Bienvenue par ici : comme tu peux le constater sur la gauche, dans mon profil, je viens moi aussi du Caillou, au Québec depuis plus de six ans. On est quelques calédoniens au Québec (il doit y en avoir dans le reste du Canada mais j'en ai pas trouvé jusqu'à maintenant) et c'est pas si pire niveau tolérance au froid Pour passer par un cabinet pour ton processus d'immigration, personnellement, je trouve que c'est inutile. Tu as toutes les infos sur le site officiel de Citoyenneté et Immigration Canada dans la partie "immigrer" : www.cic.gc.ca Hésites surtout pas si tu as d'autres questions, il me fera très plaisir de t'aider ainsi que n'importe qui sur ce forum d'ailleurs Tata ! O'Hana PS : au fait, un couple d'amis calédoniens (arrivé en mars dernier ici) est passé par la Délégation Générale du Québec à Hong Kong pour le CSQ et par l'ambassade du Canada de Sydney pour le visa fédéral. Durée du processus : dix mois.
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Je te trouve bien sévère avec l'Europe. Géographiquement, elle se trouve au carrefour des migrations entre l'Europe du Nord, l'Afrique et le Moyen-Orient, et ce, depuis des siècles. Ce qui n'est pas le cas du Canada qui ne partage ses frontières qu'avec qu'un seul pays : la masse d'immigrants à gérer n'est pas la même. Traverser la Méditerrannée, même en embarcation de fortune, reste de loin un risque acceptable comparativement à traverser l'Atlantique pour s'échouer sur les côtes nord-américaines. Par ailleurs, l'Europe a dû gérer une période de reconstruction suite au dernier conflit mondial : de ce fait, elle a dû faire appel à une immigration extra-européenne qui, même si elle a fait souche depuis, n'était venue que dans un cadre strict initialement. Ce qui n'est pas le cas de l'Amérique du Nord dont les infrastructures n'ont jamais été mis en péril dans ce conflit. Comme je le mentionne plus haut, le Canada ne partage ses frontières qu'avec qu'un seul pays qui est, par ailleurs, loin d'être défavorisé économiquement. Ce dernier d'ailleurs connaît une immigration difficile à gérer ressemblant à celle que connaît l'Europe avec ses chicanos traversant le Rio Grande en provenance du Mexique. O'Hana
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Lorsque cela est avéré, je n'appelle pas cela se trouver un bouc émissaire mais responsabilités partagées. Je sais chuis un ostineux mais dans l'essentiel, je suis complètement d'accord avec ta chronique PP. O'Hana
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C'est vrai, je confirme concernant Cherry : Elle aime bien en effet qu'on l'imagine grosse et moche O'Hana
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Salut Xeon, Je te suggère de te faire faire un nouveau passeport car si ce n'est pas la DGQ qui te la demandera pour l'obtention du CSQ, ça sera l'ambassade du Canada par la suite qui te le demandera pour obtenir ton visa de résidence permanente. À cet effet, si la procédure n'a pas changé, l'ambassade exige un passeport dont la durée de validité est d'encore au moins un an lors du dépôt de ta demande. Si ton passeport est expiré lorsque tu obtiendras ton visa, il faudra en aviser l'ambassade pour qu'il te délivre un autre visa - donc autre perte de temps - car à chaque visa correspond un numéro de passeport. Te présenter alors à un p.o.s.t.e frontière canadien avec un visa et un passeport différent que celui utilisé durant le traitement de demande pourrait t'occasionner quelques difficultés (risque de suspiscion de fraude). O'Hana
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Non, bien entendu Cherry. Ceci étant, même si je suis d'accord avec toi, je ne le suis qu'en partie. Dans mon esprit, il est vrai que l'immigrant arrivant au Québec se compare assez aisément au jeune québécois entrant définitivement sur le marché du travail de manière définitive. Car tous deux ont tout à prouver aux entreprises. Cependant : - le jeune québécois n'aura pas à gérer l'obstacle de la reconnaissance de son diplôme (secondaire, collégial ou universitaire) étant donné qu'il a acquis dans le système scolaire local contrairement à l'immigrant - en général, il possède déjà une certaine expérience professionnelle par ses jobines (et/ou ses stages lorsqu'ils sont obligatoires dans le cadre de ses études), ce qui non seulement constitue déjà une première expérience québécoise mais surtout, lui a permis de connaître quelques pratiques professionnelles d'ici contrairement à l'immigrant - à moins d'avoir vécu cloîtré dans un couvent jusqu'à son entrée sur le marché du travail, il possède un réseau de contacts minimal (famille, amis, camarades de classe, professeurs, etc) que l'immigrant n'a pas. Et nous savons que le réseautage est un des secrets de la recherche d'emploi ici - un jeune québécois connaîtra des échecs, des refus et des déceptions dans ses premières tentatives de prospection d'emploi. Ce qui est somme toute "normal" car il vient d'y arriver (comme n'importe quel jeune dans le monde) : dans une certaine mesure, ce choc est prévisible à ce stade de sa carrière. Ce même choc est cependant, à mon sens, un peu plus difficile à gérer lorsque tu es par exemple un immigrant dans la mi-trentaine et que tu as dix ans d'expérience solide dans ton domaine. Et ce, malgré toute le sérieux de ta préparation quant à aborder un marché de l'emploi qui t'est étranger et pour qui tu es un étranger de toute façon Bien exploités, ces atouts peuvent constituer de réels avantages pour le jeune québécois comparativement à l'immigrant. Je ne sous-entends pas que vous les québécois l'avez beaucoup plus facile que les immigrants sur le marché de l'emploi : tu es bien placé pour le savoir et moi aussi dans une certaine mesure car j'enseigne les difficultés de l'insertion professionnelle des jeunes à de futurs conseillers en emploi Je souhaitais simplement souligner quelques éléments qui m'apparaissait importants. Pour autant, cela marche aussi dans l'autre sens : bien exploités, l'immigrant peut avantageusement tirer profit de ses "différences". O'Hana PS : je n'aurai malheureusement pas l'occasion de réagir dans le fil de l'aide sociale car il est maintenant fermé. Mais, effectivement, la société des loisirs j'y crois. Parce que c'est la seule solution possible. Mais dans une perspective différente de ceux qui nous promettaient justement cette même société ... et qui aujourd'hui licencient à tour de bras Voir "la fin du travail" de Jérémie Rifkin.
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Autrement dit, tu affirmes explicitement que le Québec se passerait bien des immigrants s'il n'y avait pas une question de survie ? Ou ferai-je une mauvaise interprétation de tes propos ? Donc, le peuple québécois nous tolère non pas dans le sens d'ouverture mais dans le sens de nous supporter parce qu'il n'a pas le choix ? Ou serai-je en train de te faire dire ce que tu ne dis pas ? Dis-moi que je me trompe Quoiqu'en pense Jimmy, le Canada a choisi un mode de vie qui demande effectivement une adhésion totale : le multiculturalisme. Le paradoxe étant que ce mode de vie autorise une relativisation de l'adhésion car il prône justement le respect des différences culturelles. À quelques nuances près, même leitmotiv pour le Québec. Rappelez-vous ce qui est écrit sur les plaques d'immatriculation de tous les chars au Québec : je me souviens. Et moi, je veux me souvenir d'où je viens même si j'ai choisi de vivre au Québec. Où ne serait-ce qu'un privilège réservé qu'aux québécois de souche ? O'Hana
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Demande une dérogation au service canadien des visas qui t'a délivré ton visa. C'est inacceptable d'envoyer la lettre d'invitation de retrait moins de deux semaines avant la date d'expiration dudit visa. CIC nous informe de ne procéder à aucune démarche de départ (vente des biens, achat de billet d'avion, résiliation d'assurances, etc) tant qu'on a pas reçu la lettre de retrait. En retour, il doit nous permettre de disposer d'un temps suffisant pour justement procéder à ces démarches. Temps que tu n'as manifestement pas. Tiens-nous au courant O'Hana
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Faut pas mélanger les pommes et les oranges, même si Canada, Québec et États-Unis sont de la même famille culturelle Chacune de ces trois sociétés se sont construites de manière radicalement différente, je ne t'apprend rien. Et nous ne parlons pas vraiment des mêmes masses critiques, ce qui vient influencer grandement l'équation. Ceci étant dit, les États-Unis ne prônent rien de moins que l'assimilation. Tu l'écris toi-même : c'est une série d'images et de valeurs à laquelle l'immigrant est attiré. La chose étant que cette série d'image exige l'adhésion pleine et totale à l'american way of life. Le Canada et le Québec, pour des raisons différentes, ont choisi une autre voie : le multiculturalisme. Par nécessité ou désir, là n'est pas la question (ici). Cela implique une attitude différente face à l'immigration. Attitude plus tolérante, indulgente, ouverte. Mais à te lire, j'ai l'impression que c'est là un effort trop demandant pour toi ... O'Hana
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En demandant un CAQ alors que tu es déjà titulaire du CSQ, tu romps le contrat moral que tu as passé avec la BIQ qui t'a délivré ce document. Concrètement, tu lui lances deux messages contradictoires : - avec le CSQ : je veux immigrer au Québec et je prouve ma capacité à être immédiatement fonctionnel sur le marché du travail québécois au vu de ma formation et de mes compétences - avec le CAQ : je veux étudier au Québec car j'estime que j'ai besoin d'aller améliorer ma formation et que mes compétences ne sont pas encore suffisantes pour intégrer le marché du travail (québécois ou ailleurs dans le monde). Comment va réagir le BIQ à cette nouvelle demande ? Je l'ignore. Même en ayant une bourse et en acceptant de payer le montant réservé aux étudiants étrangers, que se passera-t-il si tu obtiens ton visa de résidence permanente alors que tu n'as pas fini tes études ET que ta bourse, à ce moment-là, est épuisée ? Très certainement que tu te tourneras vers l'aide financière aux études. Mais l'objectif de CIC et du MICC n'est pas de financer le retour aux études des immigrants. O'Hana
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Éternel débat hein Jimmy ... Serais-tu en mesure de me dire où placer la limite ? La limite en-deça de laquelle l'immigrant doit légitimement savoir sur le Québec et n'avoir aucune excuse de l'ignorer et au-dessus de laquelle, à titre de québécois, tu seras indulgent à l'égard de l'immigrant s'il ignore telle ou telle chose. Il y a évidemment les choses basiques : marché de l'emploi, pratiques professionnelles, géographie du Québec (et encore, je ne parle ici que le long du St-Laurent où se concentre 80% de la population québécoise), système d'éducation, régime politique, culture au sens général du terme. Et là encore, en parlant de choses basiques, c'est ma propre subjectivité qui embarque : certains trouveront que ma liste n'est pas exhaustive, d'autres considéreront au contraire qu'elle est correcte voire plus large que l'idée ils s'en font. Faut-il - dès le début de son processus d'immigration et après cinq minutes d'arrivée à Dorval - connaître aussi la Grande Noirceur ? La Révolte des Patriotes ? Le rapport de Lord Durham de 1839 ? La nationalisation de l'électricité de Lévesque ? l'AANB ? Hum ... Dans un monde idéal, cela devrait être le cas : là-dessus, toi et moi sommes d'accord. Je crois cependant que l'immigrant voudra en priorité se renseigner sur le vivant car c'est dans le vivant qu'il va s'intégrer. Le passé viendra - justement - avec le temps et selon sa curiosité personnelle. En aimant ce pays pour ce qu'il est maintenant, il développera certainement le goût de connaître l'origine de ce maintenant. En lui imposant immédiatement de connaître cette origine du maintenant, tu pourrais lui donner envie d'aller voir le maintenant ... ailleurs O'Hana
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Parce que CIC et MICC partent de l'hypothèse que plus une personne est hautement qualifiée (formation, expérience ou compétences), plus son taux d'employabilité (capacité à s'insérer sur le marché du travail) sera lui aussi élevé. Cette hypothèse est juste dans un sens car la barre de niveau de scolarité minimal pour occuper un emploi, quelqu'il soit, s'élève d'année en année au Canada (au Québec, il faut aujourd'hui au minimum un secondaire 5 pour travailler comme journalier dans une manufacture). Par ailleurs, la technologisation de la production et la concurrence féroce au niveau du coût très bas de la main-d'oeuvre des pays en émergence (Chine en tête) font en sorte que les pays développés doivent se reporter sur l'économie du savoir (high tech, technobiologies, services, etc : ce qu'on appelle de plus en plus les cyber cols) pour continuer à garder leurs entreprises compétitives. En clair, ces pays ont de moins en moins besoin de bras : ils veulent des cerveaux. Il est donc beaucoup moins intéressant pour le Canada de sélectionner des immigrants sans qualifications car ces derniers auront encore plus de difficultés à s'insérer sur le marché du travail et représentent donc une charge supplémentaire potentielle pour l'assurance et l'assistance-emploi. Risque beaucoup moins grand avec des personnes diplômées. Cependant, MICC a réalisé que cela lui prenait des techniciens et des professionnels spécialisés (métiers de la construction, etc) pour répondre à la relève. Ils pourraient donc réviser leur barême de points à l'immigration. O'Hana
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Salut la gang, Je pense avoir bien lu vos différentes réactions mais je persiste et signe à penser que la responsabilité de l'information dans un processus d'immigration est toujours partagée entre les services officiels d'immigration (CIC et MCCI) et l'immigrant. Dans un processus rigoureux de collecte et surtout d'analyse d'informations, les témoignages d'immigrants sont, par nature, subjectifs. Ce qui est vrai pour l'un ne l'est pas nécessairement pour l'autre, même s'ils ont le même profil, la même ville d'installation, les mêmes ressources financières, etc. Là se joue essentiellement, selon moi, la responsabilité de l'immigrant à faire preuve d'esprit critique. Les réunions d'information et l'information tout court fournies par CCI et MCCI devraient normalement apporter le volet objectif, vu que ce sont des services publics censés donc avoir une attitude de neutralité (et disposant de moyens pour l'être comme les études statistiques). Ça ne veut pas dire nécessairement qu'il faut y croire aveuglément et donc ne pas garder un esprit critique. Après, tout dépend de la façon dont ces infos sont présentées : j'ai assisté à la rencontre d'info du MCCI Sherbrooke quand je suis devenu résident permanent. J'avoue être resté un peu surpris de l'optimisme de l'animateur sur les tendances économiques du marché du travail estrien. Ex : il insistait sur la création d'emplois sur les derniers mois mais ne précisait pas que le MESS (Emploi et Solidarité Sociale) incluait dans ces créations d'emploi autant les emplois permanents que les emplois précaires et à temps partiel. Ça peut changer toute une perspective selon les cas à mon sens Mais j'en conviens que chacun fait du mieux qu'il peut ! O'Hana
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Merci Cherry d'orienter le débat vers ce qui me semble le point central : le travail rémunéré . Le travail a pris une telle importance dans nos vies qu'il définit maintenant notre valeur humaine en insistant tellement sur la pertinence de notre valeur marchande (en fonction de notre formation, notre expérience, nos compétences, etc). Je ne sais pas pour vous mais il est presque systématique que l'une des premières questions qu'on me pose lorsque je rencontre une nouvelle personne, c'est :"qu'est-ce que tu fais dans la vie ?". De ma réponse va dépendre la perception d'autrui à mon égard (et donc, la valeur humaine qu'elle m'accordera). Une amie en congé maternité l'an dernier me racontait une anecdote : lorsqu'elle a accouché, tout son entourage lui pressait de bien profiter de son congé maternité d'un an pour s'occuper de son petit, pour qu'elle se repose, etc. À quelques mois de la fin de son congé, elle a ressenti le besoin de ne pas retourner sur le marché du travail tout de suite pour continuer à s'occuper de son enfant. Quelle ne fût sa surprise lorsque son entourage lui a dit, en gros :"ben là, t'as eu ton congé, faut retourner travailler maintenant !". Ainsi, parce que le congé maternité a été institutionnalisé, c'est correct de le prendre. Mais lorsqu'une mère souhaite tout simplement prolonger son congé (sur ses propres fonds) pour offrir davantage d'attention à son enfant, l'entourage lui reproche de rompre le contrat social qu'elle a accepté à titre de citoyenne à l'égard de sa société. On laisse l'État juger de ce qui est acceptable ou non, lui sacrifiant au passage notre jugement ... en autant qu'il fasse ce qu'il faut pour que je garde ma job (et les avantages sociaux reliés, ben important les avantages). Ainsi, les paresseux et les fainéants sur l'assistance-emploi ne le sont que par rapport à une certaine référence valorisée depuis des décennies : le travail. Vous me verriez allongé à l'ombre d'un arbre en train de lire un lundi matin à 10:00, demandez-vous quelle déduction vous feriez sur moi à ce moment si : - vous saviez que je suis un travailleur en congé - un étudiant - un chômeur - un prestataire de l'assistance-emploi Bref, le coup de pied au cul, je n'ai rien contre : tant que cela est fait pour de bonnes raisons. Pas économiques mais humaines. O'Hana
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... Alors qu'il serait tellement plus simple de technologiser toute la production et de redistribuer toute la richesse ainsi produite à tout ce beau monde à qui on aura appris qu'il y a autre chose que le travail dans la vie. On ne perdrait plus sa vie à la gagner mais simplement à l'apprécier ! Et by the way : + 1 O'Hana
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Le pire c'est que tu as raison FortSympa ... Très certainement qu'on t'accueillera avec vahinés et colliers de fleurs Mais bon, quand même pas la pirogue ! Le défi, c'est de faire la différence entre promouvoir une culture et folkloriser une culture Pis pas la peine de t'excuser O'Hana
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Je prend la citation de Prune mais je ne la vise pas personnellement : sa citation résume cependant bien les propos de BiscuitDérable. Un "vrai" indien c'est les costumes et tout le tralala ? La réaction du petit de 10 ans sera révélatrice d'un stéréotype s'il est déçu de voir de "faux indiens", c'est-à-dire l'image qu'en dépeint BiscuitDérable ... Je comprend où tu veux en venir FortSympa mais, en toute sincérité, qui doit faire confiance à qui ? Dans mon île, les touristes sont toujours déçus de voir des mélanésiens en 4x4 en train de manger du McDo : ils veulent les voir en tribu, habillés en manou à pêcher à la sagaïe O'Hana
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Il vaut mieux que ça soit ainsi sinon nos chers élus seraient mieux de revoir leur copie concernant la politique d'immigration ! Ceci dit, les véritables effets - positifs ou négatifs - de ladite politique ne seront visibles que dans plusieurs années. Tant mieux alors. Ce sont surtout les couples d'immigrants sans enfants mais qui envisagent d'en avoir une fois ici qui m'intéresse : je crains qu'ils ne prennent la même habitude que les québécois de souche qui hésitent à avoir des enfants (sinon, comment expliquer la dénatalité québécoise ?). Ce qu'on peut comprendre : pas évident d'assumer la responsabilité de fonder une famille dans le contexte économique actuel pour les jeunes. Il faudrait réduire la précarité et l'atypisme au travail notamment. Bref, vaste question où tout est interrelié. Yeah, refaisons la révolution ... (Tranquille) O'Hana
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Excellent. De ce que j'ai pu en connaître et de ce dont j'en entends parler, de manière globale, la qualité de l'enseignement reçu est excellente. Elles n'ont évidemment pas la réputation des Stanford, Cambridge et autre Oxford mais bon, j'imagine que si c'est ce standard que tu recherches, ce n'est pas du côté du Canada que tu regarderais pour étudier à l'université ... Après, cela dépend dans quel domaine tu veux étudier. En gros : Université Laval à Québec : tout ce qui est sciences pures et en particulier sciences de la nature (ex : agronomie) Université de Montréal : tout ce qui touche à la communication au sens large (journalisme, relations publiques, etc) Université de Sherbrooke : sciences humaines (enseignement, psychoéducation, orientation) Pour l'administration des affaires (marketing, finance, RH, etc), je dirai qu'en général, ça se joue surtout à Montréal avec HEC, McGill et Concordia. Cela ne veut pas dire que tu ne peux pas étudier l'enseignement à Laval par exemple : je te parle seulement de la réputation. Ainsi, Sherbrooke est reconnue dans la province pour la qualité de son enseignement en sciences humaines et ainsi de suite. Sans oublier l'excellent réseau des Universités du Québec (à Montréal, Trois-Rivières, en Outaouais, à Rimouski, en Abitibi-Témiscamingue, à Chicoutimi), ce qui permet l'accessibilité aux études universitaires en région, hors des centres urbains. Paradoxe intéressant Considérant que tu es français et que le Québec est majoritairement francophone, tu te tournes vers une "english-language university". Enfin, passons ... Entre 65 et 70 dollars canadiens le crédit universitaire. Ex : un baccalauréat québécois compte 90 crédits généralement. Je te laisse faire le calcul. À cela rajoute divers frais (adhésion aux associations universitaires, droits d'auteur, etc). Sans oublier les inévitables photocopies à faire, les livres et les notes de cours à acheter. Bref, à temps plein, une session de 15 crédits par exemple te reviendra environ autour de 1200 CAD en frais de scolarité. Prend note que les universités québécoises ont les frais de scolarité les moins élevés de toutes les universités canadiennes. Le mode de sélection va dépendre du programme que tu veux faire mais généralement c'est selon la formation initiale que tu as, la force de ton dossier scolaire et, le cas échéant, en fonction de ton expérience professionnelle. Le système d'études te permet de travailler à côté : cependant, à temps plein aux études, ça va être difficile de travailler à temps plein et de jour. Je ne comprend pas ta question "d'obtenir les mêmes diplômes" ? En conclusion, l'offre de formation est très vaste dans le réseau universitaire québécois. Cela rendant encore plus vaste les conditions d'admission, le régime des cours, etc. Si tu pouvais parler du programme de formation que tu as en tête, ça permettrait de réduire le zoom O'Hana
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Pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable ? Autrement dit, lui faire bénéficier d'une activité où il se retrouverait dans une réserve amérindienne avec jeux de pistes, contes autochtones autour d'un feu de camp. Ainsi, il aurait la forme (le décor, les plumes, les tipis, etc) et le fond (sensibilisation à une culture de manière pédagogique en discutant avec des autochtones de leur passé mais aussi de leur présent). Ça éviterait la reproduction de stéréotypes. Je sais qu'il existe des camps pour jeunes québécois (niveau secondaire je crois) où ils sont initiés aux cultures amérindiennes. Malheureusement, je ne retrouve plus le lien URL ... O'Hana
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Malheureusement, je ne crois pas que ça sera possible ... C'est seulement une représentation consulaire canadienne qu'il y a à Toulouse qui ne possède pas de service de traitement de visa. En France, seule l'ambassade du Canada à Paris sur la rue Montaigne est habilitée pour une demande de résidence permanente. Mais tu as le mérite d'avoir eu l'idée ! O'Hana


