Habitués Lilideslacs Posté(e) 3 janvier 2010 Habitués Posté(e) 3 janvier 2010 (modifié) Vous faites erreur, désolée ! Je fais partie depuis des années de la SPCA (j'ai horreur de la cruauté faite aux animaux), je suis membre d'Amnistie Internationale et certains efforts donnent des résultats ... et je soutiens Médecins sans Frontières. La fille d'un couple d'amis est d'ailleurs en mission en Birmanie et je vois tout le travail que ces gens font. Je soutiens également Les Petits Dejeuners, pour ici, chez nous (même si certains m'ont dit que la pauvreté n'existait pas au Canada) ... et je n'ai pas envie de poursuivre la liste. Je sais que quand on fait des petits gestes, cela porte fruit, comme quand je me suis investie dans une cause dans ma petite ville et que nous avons gagné. Alors oui, quand je regarde les choses dans l'ensemble, pas juste mon petit nombril ici au Québec, mais partout ailleurs, il y a plein de choses qui se font, mais plein qui pourraient se faire aussi. Mais quand je vois des petites choses qui changent, ici ou ailleurs, jee me dis que chacun peut faire une différence, à sa façon. Mais je vois aussi tout ce qui nous attend en tant que société (et là, la liste est longue, et pour certaines choses, je suis inquiète, je l'avoue, mais je ne suis loin d'être la seule !). Avec l'échec de la récente conférence deCopenhague, je me pose des questions ... et vous ? Alors désolée Lilideslacs, mais là, vous êtes dans le champ ! Je suis loin d'être dans le champs ... encore une fois tu donnes des exemples démontrant que tu préfères mettre l'accent sur ce qui n'est pas fait ou qui reste à faire et ce qui est en train de se faire, concrètement, actuellement. Oui il y a du boulot ... mais je crois qu'avec des personnes de bonne volonté les choses ne peuvent que s'améliorer ... mais je ne crois pas en la perfection ... ni au paradis sur terre. Et encore moins aux visions fatalistes des uns et des autres ... autrement ... à quoi bon continuer à bosser alors que la fin du monde s'en vient en 2012 si nous nous fions aux Incas Modifié 3 janvier 2010 par Lilideslacs kobico et Azarielle ont réagi à ceci 2 Citer
Invité Posté(e) 3 janvier 2010 Posté(e) 3 janvier 2010 Vous faites erreur, désolée ! Je fais partie depuis des années de la SPCA (j'ai horreur de la cruauté faite aux animaux), je suis membre d'Amnistie Internationale et certains efforts donnent des résultats ... et je soutiens Médecins sans Frontières. La fille d'un couple d'amis est d'ailleurs en mission en Birmanie et je vois tout le travail que ces gens font. Je soutiens également Les Petits Dejeuners, pour ici, chez nous (même si certains m'ont dit que la pauvreté n'existait pas au Canada) ... et je n'ai pas envie de poursuivre la liste. Je sais que quand on fait des petits gestes, cela porte fruit, comme quand je me suis investie dans une cause dans ma petite ville et que nous avons gagné. Alors oui, quand je regarde les choses dans l'ensemble, pas juste mon petit nombril ici au Québec, mais partout ailleurs, il y a plein de choses qui se font, mais plein qui pourraient se faire aussi. Mais quand je vois des petites choses qui changent, ici ou ailleurs, jee me dis que chacun peut faire une différence, à sa façon. Mais je vois aussi tout ce qui nous attend en tant que société (et là, la liste est longue, et pour certaines choses, je suis inquiète, je l'avoue, mais je ne suis loin d'être la seule !). Avec l'échec de la récente conférence deCopenhague, je me pose des questions ... et vous ? Alors désolée Lilideslacs, mais là, vous êtes dans le champ ! Je suis loin d'être dans le champs ... encore une fois tu donnes des exemples démontrant que tu préfères mettre l'accent sur ce qui n'est pas fait ou qui reste à faire et ce qui est en train de se faire, concrètement, actuellement. Oui il y a du boulot ... mais je crois qu'avec des personnes de bonne volonté les choses ne peuvent que s'améliorer ... mais je ne crois pas en la perfection ... ni au paradis sur terre. Et encore moins aux visions fatalistes des uns et des autres ... autrement ... à quoi bon continuer à bosser alors que la fin du monde s'en vient en 2012 si nous nous fions aux Incas Désolée, mais il y en a vraiment qui ne savent pas lire ici. Relisez donc mon message ! Oui, je mets l'accent sur ce qui reste à faire .... justement parce que ça reste à faire et qu'il faut le faire, il faut bouger et ne pas s'arrêter sur ce qui a été fait, s'asseoir sur ses lauriers et se flatter les uns les autres. On se félicite, mais il faut continuer. Finalement, nous partageons sensiblement la même vision des choses. Il y a encore du boulot à faire ... et c'est ce que je disais ... Mais là, c'est vous qui voyez les choses en très, très noir ! ... la fin du monde en 2012, tut, tut, tut ... Je sais que vous blaguiez, tiens ... Il y en a qui y croit à cette prophétie ... mais j'espère que cette fausseté répétée ne deviendra pas réalité. Citer
Habitués Tinavire Posté(e) 3 janvier 2010 Auteur Habitués Posté(e) 3 janvier 2010 Ça fuse de toutes parts !! Votre échange montre bien qu'il y a encore place au débat, qu'il y a des gens qui font bouger les choses (avec d'autres motivations que son intérêt personnel), que l'on est (encore) capable de faire une analyse critique équilibrée et qu'il y a beaucoup de potentiel dans cette province ! Qu'on peut également (de temps en temps) pester contre son propre pays et ses travers tout en restant constructif. Et que ces mêmes critiques ne nous mènent pas à envisager de le quitter, allez savoir pourquoi !?...Peut-être qu'au final, on ne s'y trouve pas si mal que ça !? Ou qu'on y trouve (encore) d'autres raisons de s'y sentir bien. J'ai retrouvé ici tous ces plaisirs (entre autres). Entendre des sons de cloche en permanence négatifs et ne voir aucune âme agir est minant... Donneur de leçon, oui ! Mais à la seule condition de passer à l'action. Mon assertion de départ me rappelle comme une voie de garage ou bonheur et épanouissement personnel n'étaient plus qu'une peau de chagrin, et il était vital de retrouver des "horizons lointains" !! Je souhaite simplement que les personnes qui se reconnaitront (peu ou prou) dans mon témoignage, voient là des possibilités encore bien réelles de (re)trouver leur chemin sans qu'il soit parsemé de croix mais plutôt de fières bannières !! Et pour ce qui est des citations...en voici une autre de Confucius (que je tente de faire mienne) : "Celui qui le matin a compris les enseignements de la sagesse, le soir peut mourir content." Citer
Habitués kobico Posté(e) 3 janvier 2010 Habitués Posté(e) 3 janvier 2010 Je ne trouve pas que les québécois soient des moutons, le mode d'expression est différent et je préfère de loin ce mode là à celui revendicatif croisé dans les rues de France et Navarre...Comme je considère la façon dont est "pratiqué" l'individualisme ici à la fois beaucoup moins dévastateur et moins dérangeant. L'expression "bon enfant" me vient d'ailleurs à l'idée pour qualifier cet individualisme. Il est vrai que c'est un trait de notre société moderne que peu apprécient. On mange à la maison ce qu'on a gagné alors que dans les sociétés primitives on se rassemble autour du feu pour partager ce qu'une petite minorité a ramené...Allez donc savoir ce qu'il se passe dans notre tête d'homme moderne !!?? Bref ! Somme toute, c'est notre personnalité, pour beaucoup et nos aspirations qui feront la différence et permettront de trouver un juste équilibre dans un milieu (que l'on prend soin de choisir, si possible) où nos propres traits de caractère seront mis en valeur, favorisés ou mieux exploités (au choix). Comme je le disais plus haut, les paysages et la sécurité sociale ne faisaient plus (ou pas) mon bonheur..Et puis, est-il besoin de rappeler dans ce forum qu'il y a tout un monde de différence entre un touriste et un autochtone dans ses appréciations ? Merci Tinavire pour le partage de tes réflexions. Il y en a tant que je ne sais sur quoi rebondir. Je devrai décanter le tout. L'expression individualisme "bon enfant" m'étonne beaucoup! Si tu as envie de développer, je suis bien curieuse. Pendant que tu décantes... voilà des précisions ; en faisant le plus court possible, et sans tomber dans une dissertation sociologique ou dans un discours philosophique, car c'est le genre de sujet qui s'y prête... Par "bon enfant", je veux dire aimable et j'oppose un individualisme teinté d'autonomie (pas contraignant et respectueux, une sorte d'individualisme communautaire qui crée du lien - les gens s'impliquent beaucoup au travers de diverses associations par exemple et oublient dans ce contexte leurs intérêts personnels, mettent de côté leurs différences et ne rejettent personne) à un individualisme égoïste, narcissique et intéressé (jusques dans les associations on retrouve des clivages, des gens qui s'assemblent parce qu'ils se ressemblent, et où souvent on y agit pour des motivations personnelles). Voilà ! Ai-je suffisamment étanché ta soif avec ce petit peu de réponse ? Sinon, faudra qu'on se retrouve autour d'un verre avec pelle et pioche pour creuser !? Je partage tout à fait tes observations. À l'expression "bon enfant", j'avais immédiatement acollé le mot "respect" sans développer plus précisément ma pensée. Par la suite, j'ai pensé à mes voisins, ici à la campagne. Je sais le respect qu'ils ont de la vie privée malgré leur curiosité envers la néo-campagnarde que je suis. Ils gardent leurs distances pour ne pas embêter mais tous m'ont exprimé leur disponibilité en cas de besoin et me l'ont démontrée à maintes reprises. Il y a de la solidarité sous l'apparence du chacun chez soi ou chacun pour soi. Ce que tu soulignes me semble être un trait culturel assez dominant, celui de la recherche (constante) d'un consensus. Pour certains, cette attitude semble très peu féconde pour amener des changements souhaitables alors que pour d'autres, elle est tout à fait satisfaisante. Quant à moi, lorsque j'ai à débattre de mon opinion dans un groupe, je l'expose avec force et conviction. Si je perds et que mes idées ne soient pas retenues, je me rallie toujours à la majorité et je travaille avec autant d'ardeur à l'avancement de la mission du groupe. Cela est plus important que mon égo personnel. Je suis la démonstration parfaite de ce trait culturel! J'aime bien ce texte présenté sur le site de l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration afin de préparer les immigrants aux différences culturelles du Québec: Avant tout, il faut préciser que si les Québécois semblent éviter les conflits ouverts, ils savent très bien défendre leurs intérêts et ils ont développé des stratégies adaptées pour y parvenir. Les principales stratégies mises de l'avant sont la recherche d'une forme de neutralité et de transparence dans les échanges, mais surtout la recherche de consensus. Si ces stratégies fonctionnent c'est que les Québécois partagent certains présupposés communs dont notamment une lecture égalitaire des rapports sociaux. En appelant à la modération et à la bonne fois des interlocuteurs, en adoptant une attitude conciliante, on présume que des personnes peuvent se comprendre, voire s'entendre. Si une solution ne peut pas être trouvée, alors la personne concernée se retirera sans pour cela qu'il y ait un conflit ouvert. Ces stratégies de transparence et de bonne entente sont très présentes dans les milieux de travail. Il demeure que la logique dominante qui explique l'évitement des conflits est la recherche du consensus : une bonne décision sera celle qui amènera l'adhésion du plus grand nombre. À deux ou à plusieurs, les Québécois n'auront pas tendance à imposer leurs vues ou leur solution à un problème, ils chercheront plutôt à définir une solution commune. Par leurs apports, ils participeront à l'édification de cette solution. Progressivement, ils renonceront à leur position de départ et feront leur la solution issue du consensus. Le respect, l'autonomie, les ajustements mutuels, le recours à des médiateurs sont des moyens pour maintenir une situation d'évitement des conflits. Cette description très simple rend mal la capacité des Québécois à s'affirmer sans hausser le ton ou démontrer de l'agressivité. Ces attitudes sont d'ailleurs socialement proscrites. La tolérance à ce type d'attitudes est par ailleurs très limitée : un Québécois pourra ressentir un malaise en assistant à une discussion animée entre deux Français alors que ceux-ci y prennent plaisir. Finalement, il ne faudrait surtout pas croire qu'une société qui cherche à éviter les conflits ouverts est une société sans rapports de force ou de violence. Les antagonismes demeurent, c'est leur expression sous la forme d'un conflit que l'on cherche à éviter. A ce titre, l'exemple de l'émission de variété Star Académie est éloquent. En France, les candidats doivent publiquement entendre les commentaires, pas toujours aimables, des formateurs et des autres candidats qui finalement se prononcent sur leur éviction possible. Au Québec, le concept de l'émission a été importé telle quel. Lors de la première semaine, les réactions négatives ont été si vives devant l'humiliation publique des candidats, que l'on a dû adapter le concept : la désignation du participant qui doit quitter se fait désormais par le biais d'un vote à bulletin secret. Le résultat est donc le même, mais les scènes comprises comme de l'humiliation ou de conflits ouverts sont évitées. Auteur : Pierre-Olivier Saire Le lien karim76 et Azarielle ont réagi à ceci 2 Citer
didier06 Posté(e) 3 janvier 2010 Posté(e) 3 janvier 2010 bonjours a tous et meilleurs voeux... j ai le meme ressenti que tinavire ce qui me conforte dans mon choix de depart.. Citer
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