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Immigrant cherche désespérément du travail


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Vous l'avez peut-être vue à la télé. La campagne publicitaire «L'immigration, c'est Bienvenue!» lancée cet automne par Yolande James, ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, visait à sensibiliser la population à l'apport positif des immigrants dans notre société. Et aussi, à convaincre les employeurs de les embaucher. Car dénicher un emploi ici quand on vient d'ailleurs, ce n'est pas facile!

La preuve: chez les immigrants, le taux de chômage moyen était de 12%, comparativement à 8% dans la population en général, selon les données de 2006. Et même si le temps arrange les choses, l'amélioration est lente. Pour ceux qui sont au Québec depuis moins de cinq ans, le taux de chômage était de 18%. Chez ceux arrivés depuis cinq à dix ans, il était de 13%. Pour les immigrants arrivés depuis dix ans et plus, le taux était de 9%, soit un peu plus que dans l'ensemble de la population.

Pourtant, ils sont qualifiés! Parmi ceux de 15 ans et plus, 67% ont au moins 14 ans de scolarité, selon le MICC. «Près des deux tiers des immigrants font partie de l'immigration économique, c'est-à-dire qu'ils ont été sélectionnés sur la base de leurs qualifications. Sauf qu'en même temps, les exigences du marché du travail augmentent», dit Claude Fradette, porte-parole du MICC.

Les obstacles

Trois obstacles principaux se dressent entre eux et le marché du travail, explique M. Fradette. D'abord, la langue. Aujourd'hui, 60% des immigrants admis au Québec connaissent le français, comparativement à 35% en 1997. Mais comme beaucoup de professionnels sont sélectionnés pour immigrer, l'exigence de la langue est plus importante pour les emplois qu'ils pourraient occuper. Il ne suffit plus de parler, il faut aussi bien écrire le français pour répondre aux attentes des employeurs.

L'autre obstacle est celui de la reconnaissance de la formation par les différents ordres professionnels.

Parlez-en à Cheikh Dia, 34 ans. Détenteur d'une maîtrise en administration, ce Sénégalais arrivé au Québec il y a deux ans devrait suivre des cours pendant deux ans et demi pour faire partie de l'Ordre des comptables en management accrédités du Québec. Il a commencé sa formation, mais étudier coûte cher! En attendant, il participe au Programme de parrainage professionnel de la Ville de Montréal. Pendant six mois, il est stagiaire dans son domaine.

«Ce n'est pas facile quand on vient d'arriver et qu'on a de l'expérience ailleurs, de presque tout recommencer à zéro, dit-il. Quand on arrive, on croit qu'on va pouvoir continuer sa carrière, mais c'est très difficile de trouver quelque chose dans son domaine.»

M. Dia n'est pas le seul dans son cas. Souvent, les premiers emplois des immigrants sont équivalents à ceux qu'obtiennent les jeunes diplômés québécois, même s'ils ont plusieurs années d'expérience, indique Claude Fradette.

Toutefois, les professionnels dont la compétence n'est pas reconnue par les ordres ne sont pas aussi nombreux qu'on le croit, précise-t-il.

«En fait, ceux qui ont besoin d'être admis par un ordre pour exercer leur métier représentent 15% du total des immigrants.»

Les préjugés

Autre obstacle: les préjugés et la gestion de la diversité en milieu de travail.

«Certains employeurs éprouvent une gêne à embaucher quelqu'un de l'extérieur, car ils craignent que ce soit plus compliqué pour l'intégrer au groupe, dit M. Fradette. Les grandes entreprises ont les moyens de se doter de politiques pour gérer l'intégration, mais au Québec, on a surtout des PME.»

Mais il y a de l'espoir: de plus en plus, la diversité devient une composante essentielle de la gestion des ressources humaines. Les entreprises réalisent qu'une équipe de travail diversifiée, c'est une équipe plus créative, performante, qui permet d'être plus concurrentiel.

D'autre part, des programmes incitatifs sont mis sur pied pour encourager les entreprises à embaucher des immigrants. C'est le cas du Programme d'aide à l'intégration des immigrants et minorités visibles (PRIIME).

«Pendant six mois, on subventionne l'emploi à 50%, dit Claude Fradette. Depuis 2005, 4000 personnes y ont participé et le taux de rétention en emploi est de 80%.

Évidemment, il y a aussi une question de personnalité et d'initiative personnelle. «Il y a des gens qui tirent bien leur épingle du jeu plus rapidement, dit Claude Fradette. On observe que chez les immigrants économiques, la courbe d'intégration est plus rapide que chez les autres, parce que leur projet était plus réfléchi. Et il y aura toujours des individus qui s'adaptent plus facilement que d'autres.»

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Vous l'avez peut-être vue à la télé. La campagne publicitaire «L'immigration, c'est Bienvenue!» lancée cet automne par Yolande James, ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, visait à sensibiliser la population à l'apport positif des immigrants dans notre société. Et aussi, à convaincre les employeurs de les embaucher. Car dénicher un emploi ici quand on vient d'ailleurs, ce n'est pas facile!

La preuve: chez les immigrants, le taux de chômage moyen était de 12%, comparativement à 8% dans la population en général, selon les données de 2006. Et même si le temps arrange les choses, l'amélioration est lente. Pour ceux qui sont au Québec depuis moins de cinq ans, le taux de chômage était de 18%. Chez ceux arrivés depuis cinq à dix ans, il était de 13%. Pour les immigrants arrivés depuis dix ans et plus, le taux était de 9%, soit un peu plus que dans l'ensemble de la population.

Pourtant, ils sont qualifiés! Parmi ceux de 15 ans et plus, 67% ont au moins 14 ans de scolarité, selon le MICC. «Près des deux tiers des immigrants font partie de l'immigration économique, c'est-à-dire qu'ils ont été sélectionnés sur la base de leurs qualifications. Sauf qu'en même temps, les exigences du marché du travail augmentent», dit Claude Fradette, porte-parole du MICC.

Les obstacles

Trois obstacles principaux se dressent entre eux et le marché du travail, explique M. Fradette. D'abord, la langue. Aujourd'hui, 60% des immigrants admis au Québec connaissent le français, comparativement à 35% en 1997. Mais comme beaucoup de professionnels sont sélectionnés pour immigrer, l'exigence de la langue est plus importante pour les emplois qu'ils pourraient occuper. Il ne suffit plus de parler, il faut aussi bien écrire le français pour répondre aux attentes des employeurs.

L'autre obstacle est celui de la reconnaissance de la formation par les différents ordres professionnels.

Parlez-en à Cheikh Dia, 34 ans. Détenteur d'une maîtrise en administration, ce Sénégalais arrivé au Québec il y a deux ans devrait suivre des cours pendant deux ans et demi pour faire partie de l'Ordre des comptables en management accrédités du Québec. Il a commencé sa formation, mais étudier coûte cher! En attendant, il participe au Programme de parrainage professionnel de la Ville de Montréal. Pendant six mois, il est stagiaire dans son domaine.

«Ce n'est pas facile quand on vient d'arriver et qu'on a de l'expérience ailleurs, de presque tout recommencer à zéro, dit-il. Quand on arrive, on croit qu'on va pouvoir continuer sa carrière, mais c'est très difficile de trouver quelque chose dans son domaine.»

M. Dia n'est pas le seul dans son cas. Souvent, les premiers emplois des immigrants sont équivalents à ceux qu'obtiennent les jeunes diplômés québécois, même s'ils ont plusieurs années d'expérience, indique Claude Fradette.

Toutefois, les professionnels dont la compétence n'est pas reconnue par les ordres ne sont pas aussi nombreux qu'on le croit, précise-t-il.

«En fait, ceux qui ont besoin d'être admis par un ordre pour exercer leur métier représentent 15% du total des immigrants.»

Les préjugés

Autre obstacle: les préjugés et la gestion de la diversité en milieu de travail.

«Certains employeurs éprouvent une gêne à embaucher quelqu'un de l'extérieur, car ils craignent que ce soit plus compliqué pour l'intégrer au groupe, dit M. Fradette. Les grandes entreprises ont les moyens de se doter de politiques pour gérer l'intégration, mais au Québec, on a surtout des PME.»

Mais il y a de l'espoir: de plus en plus, la diversité devient une composante essentielle de la gestion des ressources humaines. Les entreprises réalisent qu'une équipe de travail diversifiée, c'est une équipe plus créative, performante, qui permet d'être plus concurrentiel.

D'autre part, des programmes incitatifs sont mis sur pied pour encourager les entreprises à embaucher des immigrants. C'est le cas du Programme d'aide à l'intégration des immigrants et minorités visibles (PRIIME).

«Pendant six mois, on subventionne l'emploi à 50%, dit Claude Fradette. Depuis 2005, 4000 personnes y ont participé et le taux de rétention en emploi est de 80%.

Évidemment, il y a aussi une question de personnalité et d'initiative personnelle. «Il y a des gens qui tirent bien leur épingle du jeu plus rapidement, dit Claude Fradette. On observe que chez les immigrants économiques, la courbe d'intégration est plus rapide que chez les autres, parce que leur projet était plus réfléchi. Et il y aura toujours des individus qui s'adaptent plus facilement que d'autres.»

ça me fait flipper tout ça!

  • Habitués
Posté(e)

L'autre obstacle est celui de la reconnaissance de la formation par les différents ordres professionnels.

ben ca il me semble qu'on en parle souvent sur ce forum, donc c'est une surprise pour personne ici non ?

On observe que chez les immigrants économiques, la courbe d'intégration est plus rapide que chez les autres, parce que leur projet était plus réfléchi. Et il y aura toujours des individus qui s'adaptent plus facilement que d'autres.

voila la clé du succes :)

  • Habitués
Posté(e)
Parlez-en à Cheikh Dia, 34 ans. Détenteur d'une maîtrise en administration, ce Sénégalais arrivé au Québec il y a deux ans devrait suivre des cours pendant deux ans et demi pour faire partie de l'Ordre des comptables en management accrédités du Québec. Il a commencé sa formation, mais étudier coûte cher! En attendant, il participe au Programme de parrainage professionnel de la Ville de Montréal. Pendant six mois, il est stagiaire dans son domaine.

«Ce n'est pas facile quand on vient d'arriver et qu'on a de l'expérience ailleurs, de presque tout recommencer à zéro, dit-il. Quand on arrive, on croit qu'on va pouvoir continuer sa carrière, mais c'est très difficile de trouver quelque chose dans son domaine.»

Ce qui m'etonne toujours dans ce genre d'article, ce sont les exemples concrets donnés.

M.Dia ne savait donc pas qu'il lui faudrait être membre d'un ordre pour exercer ? Qu'il lui faudrait remplir certaines conditions pour adhérer à cet ordre ? Que les règles comptables ne sont pas les mêmes d'un pays à l'autre ?

Il y a clairement un problème dans la préparation de l'immigration.

On ne le répetera jamais assez : les démarches administratives pour obtenir le visa, c'est la partie facile de l'immigration.

  • Habitués
Posté(e)

Ce qui m'etonne toujours dans ce genre d'article, ce sont les exemples concrets donnés.

M.Dia ne savait donc pas qu'il lui faudrait être membre d'un ordre pour exercer ? Qu'il lui faudrait remplir certaines conditions pour adhérer à cet ordre ? Que les règles comptables ne sont pas les mêmes d'un pays à l'autre ?

Peut-etre que Mr Dia ne venait pas sur notre cher forum ;)

On ne le répetera jamais assez : les démarches administratives pour obtenir le visa, c'est la partie facile de l'immigration.

C'est beau ce que tu dis la :good:

  • Habitués
Posté(e)

Évidemment, il y a aussi une question de personnalité et d'initiative personnelle. «Il y a des gens qui tirent bien leur épingle du jeu plus rapidement, dit Claude Fradette. On observe que chez les immigrants économiques, la courbe d'intégration est plus rapide que chez les autres, parce que leur projet était plus réfléchi. Et il y aura toujours des individus qui s'adaptent plus facilement que d'autres.»

Je la trouve pas mal bonne la Fradette pour mettre ça sur le dos des immigrants. Elle semble juste ne pas savoir qu'il faut avoir la "chance" de trouver un employeur québécois qui nous fasse suffisamment confiance et tout le monde ne jobine pas pendant des années par SA faute.

Bref, encore un article torchon.

  • Habitués
Posté(e)

Évidemment, il y a aussi une question de personnalité et d'initiative personnelle. «Il y a des gens qui tirent bien leur épingle du jeu plus rapidement, dit Claude Fradette. On observe que chez les immigrants économiques, la courbe d'intégration est plus rapide que chez les autres, parce que leur projet était plus réfléchi. Et il y aura toujours des individus qui s'adaptent plus facilement que d'autres.»

Je la trouve pas mal bonne la Fradette pour mettre ça sur le dos des immigrants.

Cest un homme, pas une femme. On dit M. Fradette dans larticle.

  • Habitués
Posté(e)

les programmes d'aide aux immigrants ont toujours existé

par contre,je crois qu'il y a des immigrants qui demandent trop et ne bougent pas assez !!

ph34r.gif

  • Habitués
Posté(e)

les programmes d'aide aux immigrants ont toujours existé

par contre,je crois qu'il y a des immigrants qui demandent trop et ne bougent pas assez !!

ph34r.gif

Très juste. Et il y a aussi des immigrants qui bougent beaucoup trop, et de façon complètement désordonné.

Je suis toujours surpris de lire que certains envoient des CVs à la pelle et s'étonnent de ne pas recevoir de réponse.

Répondre à une annonce prend du temps, au minimum une heure. Il faut se renseigner sur le secteur d'activité, sur l'entreprise (lorsqu'elle est mentionné, sinon, essayer de la déviner par recoupement avec d'autres annonces). Il faut également adapter son CV et le courriel qui l'accompagne.

En bref, avec internet, il est très rapide et simple d'envoyer sa candidature. Il est encore plus simple au recruteur de la flusher ;)

  • Habitués
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Salut à tous !

Quand tu arrives dans un nouveau pays, il y a une période d'adaptation. Tu peux être bardé de diplôme et ne pas savoir suivre une conversation parce que tu ne connais pas la culture de ce pays ou les subtilités du langage. C'est pour ça que en commençant en dessous de ces capacités, on a plus de chance de ne pas se planter.

Ensuite, le Québec ce n'est pas l'Eldorado, il t'offre la possibilité de changer de vie, il n'attend pas que tu arrives avec un diplôme pour t'engager directement comme directeur. Logique, non ?

Pour ce qui est des Ordres, (comme le disait Guinness) le Monsieur est peut être bardé de diplôme, mais il n'est pas au courant qu'il doit faire une équivalence... Pour le savoir, il suffit de savoir lire. -_-

Il faut savoir que les québécois n'ont pas de préjugés par rapport à l'âge ou la couleur de peau. Montre ton expérience (de préférence québécoise) et que tu veux travailler et ils t'engagerons. De plus, il y a un programme d'aide à l'embauche pour aider les immigrants. Ce programme peut payer jusqu'à 30% du salaire de l'immigrant pendant 3 mois. Ceci permet de compenser aux yeux de l'employeur le manque d'expérience du nouvel arrivant !! ;)

Pas de panique, pas de chialage, juste un peu de bon vouloir. Merci le Québec !:) Merci de m'offrir ce que je n'aurais pas ailleurs...

Bonne lecture !

Éric(son) qui peut être sérieux de temps en temps :P

  • Habitués
Posté(e)

les programmes d'aide aux immigrants ont toujours existé

par contre,je crois qu'il y a des immigrants qui demandent trop et ne bougent pas assez !!

ph34r.gif

En effet, chacun a ses objectifs, ses exigences mais je crois que quand on se fixe des objectifs, il ne faut pas se "brader" parce qu'on est immigrés! En tous cas, concernant notre immigration, on l'a toujours vécu comme cela. Conclusion : mon chum et moi avons toujours eu des taux horaires en progression, n'avons jamais travaillé à un salaire ne nous convenant pas.

Je crois que si les programmes d'aide existent, c'est avant tout pour faire connaître aux entreprises les immigrés, leur apporter une certaine curiosité, confiance envers les immigrés.

Personnellement, j'ai pas mal galéré et j'ai la chance d'intégrer une entreprise en pleine croissance et un poste où j'aurais la possibilité de faire connaître les immigrants à mes boss. J'espère bien aider mes boss à recruter d'EXCELLENTS informaticiens étrangers (pas des grandes gueules j'ai-tout-vu-tout-fait comme on peut voir dans certains CV sur ce site) car je sais que, même en excellant dans son domaine, on peut mettre du temps à obtenir un statut satisfaisant à un salaire décent.

Pour nous, cela aura pris 3 ans et demi à atteindre les objectifs professionnels qu'on s'était fixés, certes, hauts mais ils étaient en proportion de ce que nous avons quitté en France (ça me semble la moindre des choses).

Il ne faut pas non plus partir avec l'idée qu'on vaut moins que les autres parce qu'immigrés même si de nombreux recruteurs auront cette idée en tête. A nous de trouver l'entreprise où on sera bien, les patrons qui sauront nous faire confiance et fuir le reste.

Mais pour atteindre cela, il faut avoir un minimum de chance, croiser la bonne personne au bon moment. Le top étant de pouvoir passer sous l'aile de québécois ayant un bon réseau (c'est notre cas mais cela s'est fait naturellement, pas calculé hein...).

Aujourd'hui, je peux dire que : si je ne me fais pas fourrer, c'est parce que je peux avoir de précieux conseils de "locaux"; si j'ai obtenu une job satisfaisante, c'est grâce à mon réseau, parce que quelqu'un a cru en moi et mon chum devrait avoir la même chance sous peu (le process est en cours). Cette personne croit que le fait que nous soyons immigrés sera une force pour l'entreprise (ce que je crois profondément aussi) MAIS il FAUT avoir cette CHANCE.

ça peut prendre 1 mois, 1 an ou 10 ans... Voire n'arriver jamais!

  • Habitués
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Éric(son) qui peut être sérieux de temps en temps :P

Un belge sérieux ? On nage en pleine science-fiction ! :P

  • Habitués
Posté(e)

les programmes d'aide aux immigrants ont toujours existé

par contre,je crois qu'il y a des immigrants qui demandent trop et ne bougent pas assez !!

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Très juste. Et il y a aussi des immigrants qui bougent beaucoup trop, et de façon complètement désordonné.

Je suis toujours surpris de lire que certains envoient des CVs à la pelle et s'étonnent de ne pas recevoir de réponse.

Répondre à une annonce prend du temps, au minimum une heure. Il faut se renseigner sur le secteur d'activité, sur l'entreprise (lorsqu'elle est mentionné, sinon, essayer de la déviner par recoupement avec d'autres annonces). Il faut également adapter son CV et le courriel qui l'accompagne.

En bref, avec internet, il est très rapide et simple d'envoyer sa candidature. Il est encore plus simple au recruteur de la flusher ;)

Complètement d'accord mais faut dire que c'est tentant... :innocent:

Maintenant, rien de tel qu'un bon réseau (ce que n'a pas l'immigrant qui arrive) et des annonces ciblées (voire du porte à porte mais là, faut pas mal ravaler son amour propre disons).

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

les programmes d'aide aux immigrants ont toujours existé

par contre,je crois qu'il y a des immigrants qui demandent trop et ne bougent pas assez !!

ph34r.gif

En effet, chacun a ses objectifs, ses exigences mais je crois que quand on se fixe des objectifs, il ne faut pas se "brader" parce qu'on est immigrés! En tous cas, concernant notre immigration, on l'a toujours vécu comme cela. Conclusion : mon chum et moi avons toujours eu des taux horaires en progression, n'avons jamais travaillé à un salaire ne nous convenant pas.

Je crois que si les programmes d'aide existent, c'est avant tout pour faire connaître aux entreprises les immigrés, leur apporter une certaine curiosité, confiance envers les immigrés.

Personnellement, j'ai pas mal galéré et j'ai la chance d'intégrer une entreprise en pleine croissance et un poste où j'aurais la possibilité de faire connaître les immigrants à mes boss. J'espère bien aider mes boss à recruter d'EXCELLENTS informaticiens étrangers (pas des grandes gueules j'ai-tout-vu-tout-fait comme on peut voir dans certains CV sur ce site) car je sais que, même en excellant dans son domaine, on peut mettre du temps à obtenir un statut satisfaisant à un salaire décent.

Pour nous, cela aura pris 3 ans et demi à atteindre les objectifs professionnels qu'on s'était fixés, certes, hauts mais ils étaient en proportion de ce que nous avons quitté en France (ça me semble la moindre des choses).

Il ne faut pas non plus partir avec l'idée qu'on vaut moins que les autres parce qu'immigrés même si de nombreux recruteurs auront cette idée en tête. A nous de trouver l'entreprise où on sera bien, les patrons qui sauront nous faire confiance et fuir le reste.

Mais pour atteindre cela, il faut avoir un minimum de chance, croiser la bonne personne au bon moment. Le top étant de pouvoir passer sous l'aile de québécois ayant un bon réseau (c'est notre cas mais cela s'est fait naturellement, pas calculé hein...).

Aujourd'hui, je peux dire que : si je ne me fais pas fourrer, c'est parce que je peux avoir de précieux conseils de "locaux"; si j'ai obtenu une job satisfaisante, c'est grâce à mon réseau, parce que quelqu'un a cru en moi et mon chum devrait avoir la même chance sous peu (le process est en cours). Cette personne croit que le fait que nous soyons immigrés sera une force pour l'entreprise (ce que je crois profondément aussi) MAIS il FAUT avoir cette CHANCE.

ça peut prendre 1 mois, 1 an ou 10 ans... Voire n'arriver jamais!

Monter le réseau c'est bien, mais dans la pratique, il faut avoir le temps de quitter la manufacture, ou son taxi, voir son d'appel pour assister à des 5 à 7 souvent payants(l'entrée). Ce qui n'est pas évident pour beaucoup. Et de l'autre côté, faut avoir des gens prêts à accepter la diversité. Sur le papier c'est le cas, mais dans les faits...à voir.

Quoique, sans décourager les arrivants, il faut enfoncer les portes au QC. Un diplôme étranger et même québécois ne suffira jamais à lui seul (bon nombre d'immigrants retournent aux études ici mais encore là cela ne règle pas à 100% le pb). Pour preuve, je suis en compétition dans le cadre de mon school avec des enfants d'immigrants, dont nés ici et qui se cherchent un stage désespérément, avec des DEC et certificats d'ici. Certains Québécois (pure laine) aussi, même s'ils galèrent moins, bien entendu!

Seuls l'expérience, la personnalité de chacun, la motivation, voir aussi la chance, et surtout le fait de devoir accepter de mener un train de vie modeste, quitte à délaisser ces jobbines (alimentaires surtt) un temps, vont nous permettre de pouvoir rester dans notre domaine.

kmer

Modifié par cam
  • Habitués
Posté(e)

MAIS il FAUT avoir cette CHANCE.

ça peut prendre 1 mois, 1 an ou 10 ans... Voire n'arriver jamais!

Monter le réseau c'est bien, mais dans la pratique, il faut avoir le temps de quitter la manufacture, ou son taxi, voir son d'appel pour assister à des 5 à 7 souvent payants(l'entrée). Ce qui n'est pas évident pour beaucoup. Et de l'autre côté, faut avoir des gens prêts à accepter la diversité. Sur le papier c'est le cas, mais dans les faits...à voir.

Quoique, sans décourager les arrivants, il faut enfoncer les portes au QC. Un diplôme étranger et même québécois ne suffira jamais à lui seul (bon nombre d'immigrants retournent aux études ici mais encore là cela ne règle pas à 100% le pb). Pour preuve, je suis en compétition dans le cadre de mon school avec des enfants d'immigrants, dont nés ici et qui se cherchent un stage désespérément, avec des DEC et certificats d'ici. Certains Québécois (pure laine) aussi, même s'ils galèrent moins, bien entendu!

Seuls l'expérience, la personnalité de chacun, la motivation, voir aussi la chance, et surtout le fait de devoir accepter de mener un train de vie modeste, quitte à délaisser ces jobbines (alimentaires surtt) un temps, vont nous permettre de pouvoir rester dans notre domaine.

kmer

D'où mon idée que de se vendre à rabais n'est sûrement pas une solution que j'aurais prise.

Si c'était à refaire, la seule chose que je ne ferais pas c'est de travailler dans un domaine en demande qui ne m'intéresse pas. Pour en sortir, cela aura pris 8 mois sans emploi. Heureusement que j'ai la chance d'avoir un conjoint qui gagne suffisamment pour que je puisse me le permettre! Sinon?

Et bien, je serais toujours en train de faire un boulot qui me déplaisait au plus haut point (mais qui payait pas trop mal...).

Je pense que la majorité des gens qui immigrent ne viennent pas pour faire une 'jobine'.

A chaque fois que je vais au Subway à côté de chez moi, je croise toujours le même serveur : immigré, maitrise parfaite du français. Je suis persuadée que ce gars est surdiplomé mais qu'il fait un taf alimentaire et je me dis : quel gâchis...

Le problème c'est que comme tu dis Cam, pour en sortir, bah... Pas facile. Il doit assumer sa jobine, peut-être prendre des cours, chercher du boulot à côté puis évidement gérer les enfants, le quotidien comme monsieur et madame tout le monde.

On ne le dira jamais assez : venez ici avec le maximum de thunes!!!!!!!!!!!!!!! ça vous permettra de prendre le temps de vous adapter, d'étudier le marché, ne pas être stressé...

  • Habitués
Posté(e)

MAIS il FAUT avoir cette CHANCE.

ça peut prendre 1 mois, 1 an ou 10 ans... Voire n'arriver jamais!

Monter le réseau c'est bien, mais dans la pratique, il faut avoir le temps de quitter la manufacture, ou son taxi, voir son d'appel pour assister à des 5 à 7 souvent payants(l'entrée). Ce qui n'est pas évident pour beaucoup. Et de l'autre côté, faut avoir des gens prêts à accepter la diversité. Sur le papier c'est le cas, mais dans les faits...à voir.

Quoique, sans décourager les arrivants, il faut enfoncer les portes au QC. Un diplôme étranger et même québécois ne suffira jamais à lui seul (bon nombre d'immigrants retournent aux études ici mais encore là cela ne règle pas à 100% le pb). Pour preuve, je suis en compétition dans le cadre de mon school avec des enfants d'immigrants, dont nés ici et qui se cherchent un stage désespérément, avec des DEC et certificats d'ici. Certains Québécois (pure laine) aussi, même s'ils galèrent moins, bien entendu!

Seuls l'expérience, la personnalité de chacun, la motivation, voir aussi la chance, et surtout le fait de devoir accepter de mener un train de vie modeste, quitte à délaisser ces jobbines (alimentaires surtt) un temps, vont nous permettre de pouvoir rester dans notre domaine.

kmer

D'où mon idée que de se vendre à rabais n'est sûrement pas une solution que j'aurais prise.

Si c'était à refaire, la seule chose que je ne ferais pas c'est de travailler dans un domaine en demande qui ne m'intéresse pas. Pour en sortir, cela aura pris 8 mois sans emploi. Heureusement que j'ai la chance d'avoir un conjoint qui gagne suffisamment pour que je puisse me le permettre! Sinon?

Et bien, je serais toujours en train de faire un boulot qui me déplaisait au plus haut point (mais qui payait pas trop mal...).

Je pense que la majorité des gens qui immigrent ne viennent pas pour faire une 'jobine'.

A chaque fois que je vais au Subway à côté de chez moi, je croise toujours le même serveur : immigré, maitrise parfaite du français. Je suis persuadée que ce gars est surdiplomé mais qu'il fait un taf alimentaire et je me dis : quel gâchis...

Le problème c'est que comme tu dis Cam, pour en sortir, bah... Pas facile. Il doit assumer sa jobine, peut-être prendre des cours, chercher du boulot à côté puis évidement gérer les enfants, le quotidien comme monsieur et madame tout le monde.

On ne le dira jamais assez : venez ici avec le maximum de thunes!!!!!!!!!!!!!!! ça vous permettra de prendre le temps de vous adapter, d'étudier le marché, ne pas être stressé...

+1!

  • Habitués
Posté(e)

D'où mon idée que de se vendre à rabais n'est sûrement pas une solution que j'aurais prise.

Si c'était à refaire, la seule chose que je ne ferais pas c'est de travailler dans un domaine en demande qui ne m'intéresse pas. Pour en sortir, cela aura pris 8 mois sans emploi. Heureusement que j'ai la chance d'avoir un conjoint qui gagne suffisamment pour que je puisse me le permettre! Sinon?

Et bien, je serais toujours en train de faire un boulot qui me déplaisait au plus haut point (mais qui payait pas trop mal...).

Je pense que la majorité des gens qui immigrent ne viennent pas pour faire une 'jobine'.

A chaque fois que je vais au Subway à côté de chez moi, je croise toujours le même serveur : immigré, maitrise parfaite du français. Je suis persuadée que ce gars est surdiplomé mais qu'il fait un taf alimentaire et je me dis : quel gâchis...

Le problème c'est que comme tu dis Cam, pour en sortir, bah... Pas facile. Il doit assumer sa jobine, peut-être prendre des cours, chercher du boulot à côté puis évidement gérer les enfants, le quotidien comme monsieur et madame tout le monde.

On ne le dira jamais assez : venez ici avec le maximum de thunes!!!!!!!!!!!!!!! ça vous permettra de prendre le temps de vous adapter, d'étudier le marché, ne pas être stressé...

Très juste. Il faut également se sortir de la tête que l'obtention du visa est la portion la plus difficile de l'immigration, c'est de loin la plus simple ! (même si cela peut être long)

  • Habitués
Posté(e)

D'où mon idée que de se vendre à rabais n'est sûrement pas une solution que j'aurais prise.

Si c'était à refaire, la seule chose que je ne ferais pas c'est de travailler dans un domaine en demande qui ne m'intéresse pas. Pour en sortir, cela aura pris 8 mois sans emploi. Heureusement que j'ai la chance d'avoir un conjoint qui gagne suffisamment pour que je puisse me le permettre! Sinon?

Et bien, je serais toujours en train de faire un boulot qui me déplaisait au plus haut point (mais qui payait pas trop mal...).

Je pense que la majorité des gens qui immigrent ne viennent pas pour faire une 'jobine'.

A chaque fois que je vais au Subway à côté de chez moi, je croise toujours le même serveur : immigré, maitrise parfaite du français. Je suis persuadée que ce gars est surdiplomé mais qu'il fait un taf alimentaire et je me dis : quel gâchis...

Le problème c'est que comme tu dis Cam, pour en sortir, bah... Pas facile. Il doit assumer sa jobine, peut-être prendre des cours, chercher du boulot à côté puis évidement gérer les enfants, le quotidien comme monsieur et madame tout le monde.

On ne le dira jamais assez : venez ici avec le maximum de thunes!!!!!!!!!!!!!!! ça vous permettra de prendre le temps de vous adapter, d'étudier le marché, ne pas être stressé...

Très juste. Il faut également se sortir de la tête que l'obtention du visa est la portion la plus difficile de l'immigration, c'est de loin la plus simple ! (même si cela peut être long)

En effet, la plus simple et j'ajouterais : la moins stressante!

  • Habitués
Posté(e)

Bonsoir ou bonjour à tous,

Je vous prie de m'excuser chers forumistes.. Peut être ce que vous aller lire, n'a pas de relation avec le sujet initial, mais je crois que le contenu à une relation avec l'idée débattue sur l'intégration... Merci d'avance d'avoir été patient à lire ce petit résumé de deux ans d'études au Canada d'un cher ami à moi (je m'excuse pour les fautes d'orthographe):blush:

Aujourd'hui je viens de rencontrer un cher ami, qui depuis deux ans étudiait à Sherbrooke, il étudiait dans une université d'Alger, et le programme était en arabe, et avant de finir ses études avait décidé de partir au Canada pour obtenir une maitrise dans son domaine, science politique et relations internationales, je l'avoue, sa décision m'avait plus que surprise, car trop timide comme il était et sa grande lacune de la langue française, me faisait des aies grands comme ça !! Et il se lance dans le vif du projet, une préparation d'environs une année avec lui pour clôturer les démarches administratives

Et hop, fini les démarches, il savait que ce ne serait pas un éden une fois le pied sur le sol Canadien... Le jour J arrive, on se quitte un soir, et mon ami respire l'air Montréalais.. lui qui était tout le temps allergique ici, me disait:"tu sais quoi, je n'ai plus le nez qui coule!! Quel pureté d'air!!"...

Les jours et les mois passèrent, je le contacte de temps à autre, on restait à discuter une à deux heures de temps, et croyez-moi, ce que j'écoutais ce n'était pas la personne que je connaissais, car il était crispé trop timide, un peu réservé... mais avec une volonté de fer pimentée par l'amour de vouloir s'intégrer et surtout de réussir, a pu s'en sortir merveilleusement, surtout pour la langue... Surprise... C'est une autre personne que je découvre, un épanouissement fulgurant, jovialité débordante et la meilleure c'est avec cet accent québécois délectable à l'oreille que à chaque fois je lui disais de répéter chaque mots qu'il prononçait pour faire durer le plaisir, et en l'espace de deux ans, malgré qu'il travaillait d'arrache-pied, passait des nuits blanches avec un sacrifice colossal, que même quand je l'ai vu ce soir ce sacrifice se dessinait sur les traits de ses yeux... Il était franchement un vrai homme épanoui

Ce soir, il me parlait avec enthousiasme, de son parcours qui était rempli de bonnes surprises plus que de mauvaises, et même les mauvaises étaient selon lui une expérience positive, une découverte d'un nouveau monde qui le boostait à aller de l'avant... Imaginez quoi, lui initialement arabisant, parvient à surmonter cette lacune grâce à des profs qui lui ont apporté aide, soutien, encouragements et réconfort... Il a pu petit à petit sortir de son cocon... Et comment?! Et de quelle force?! Les résultats étaient à la une... B+ et j'en passe, cerise sur le gâteau, les récompenses n'en manquaient pas, il avait reçu 1000$ pour ses beaux résultats, un cadeau dont il ne s'attendait pas...

Et le plus beau dans tout ça, comme il venait de finir ses études, et voulait poursuivre encore, n'avait plus droit à l'exemption des frais de bourse, puisque il les a eu auparavant à trois reprises, chose qui ne lui ouvre pas droit selon la loi interne de cette université, puisque soit il doit payer 7000$ soit il met terme à ses études.. Tomber dans une totale confusion comme il me le disait, il avait prit l'initiative de voir le recteur, dans l'espoir d'octroyer une aide, la personne dont lui avait exposé le cas, lui a un peu serré les vices insinuant que pas d'exemption sur les frais d'études pour cette fois... avec un noeux épineux à la gorge et un pincement au coeur, il part voir le responsable de la bourse... Et grande fut sa joie, Monsieur le responsable, lui ouvre la porte, l'écoute, et mon ami lui expose son souci:"je veux continuer mes études, mais je n'ai plus droit à l'exemption des frais d'études, et si c'est le cas je m'arrêterai définitivement, puisque je n'ai ni le temps ni les moyens pour vous fournir les frais" Un pincement de coeur non celui de mon ami, mais celui du responsable.... Vous vous rendez-compte... Il lui accorde cette chance en lui disant:"Ne t'inquiètes pas mon fils, je te donne ce formulaire à remplir, le reste c'est moi qui s'en occupe", un traitement de faveur à lui seul, incroyable...Mais vrai... Et je ne vous raconte pas dans quel état était mon ami, un amalgame de joie, de confusion, ému jusqu'à la moelle épinière...Eh oui, il a suffit de quelques minutes et avec l'humanisme salutaire du Responsable Canadien, mon ami est désormais un homme heureux... Et moi aussi d'ailleurs...Car grâce à ce fameux Responsable que l'avenir de mon ami a pu trouver sa voie à nouveau pour atteindre le bon cap...

Son retour à Montréal en fin décembre sera un nouvelle vie, certes pleine de défis, mais une chose est sûre... ce sera avec un bonheur intérieur rempli d'ambition que le Canada lui a procuré et pour toujours...

Merci Monsieur le Responsable.. Merci Canada.. Merci

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