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  • Habitués
Posté(e)

si ca c'est vraiment passé comme ca a la SAAQ, c'est incroyable.

http://www.ledevoir..../07/270517.html

La scène se passe dans un bureau d'un organisme gouvernemental chargé de délivrer des permis. Quand vient son tour, un homme se présente aux guichets et, constatant que le fonctionnaire a la peau noire, exige de parler à son supérieur, à qui il explique qu'il refuse de traiter avec un Noir, car il a la conviction que les Noirs et les Blancs ne doivent pas se mélanger et demande à être servi par un autre fonctionnaire.

showBigBox();

«Pas de problème», lui fait savoir le gestionnaire. «Dès qu'un Blanc se libérera, il pourra vous répondre.» Vous, dans la salle, n'en croyez pas vos yeux ni vos oreilles. Vous appelez la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) pour dénoncer ce que vous venez de voir. Mais, surprise! On vous informe que cet «accommodement» est tout à fait acceptable.

Eh oui! C'est en effet ainsi qu'a conclu la CDPDJ, à qui la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) a demandé d'examiner si sa politique d'accommodement, qui permet la discrimination, était conforme à la Charte. À un détail près: dans les faits, il s'agit d'une discrimination basée sur le sexe et non pas sur la race.

On se rappellera que les médias avaient rapporté le cas de la communauté juive hassidique qui avait demandé à la SAAQ un accommodement qui consistait à ce que l'examen de conduite des hommes de cette communauté soit administré par des hommes seulement. La SAAQ a entériné cette discrimination sur la base du sexe et la CDPDJ l'a jugée acceptable en raison des convictions religieuses sincères des demandeurs.

Bien que cette décision rendue par la CDPDJ, le 30 janvier 2009, soit passée inaperçue, elle n'en est pas moins scandaleuse. Est-elle représentative de la façon de faire de la CDPDJ peu après la commission Bouchard-Taylor pour répondre aux inquiétudes manifestées par une grande partie de la population devant une série d'accommodements religieux pour le moins discutables? Pourquoi ne pas avoir fait connaître par communiqué de presse cet entérinement de la politique de la SAAQ?

Les citoyens du Québec, qui se sont pourtant démenés pour faire entendre leurs objections à ces accommodements religieux discriminatoires à l'égard des femmes, ne sont pas au bout de leurs peines.

En effet, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Yolande James, a déposé en mars dernier le projet de loi 16, qui porte sur la gestion de la diversité culturelle dans l'administration publique. Pas une fois le mot «accommodement» n'est mentionné, mais en fait il plane partout. Ce projet de loi vise à obliger les ministères et organismes publics à se doter d'un plan d'action et de politiques de la gestion de la diversité culturelle, y compris les accommodements religieux, sans que des mesures d'encadrement soient proposées.

Il y a donc fort à parier que le modèle SAAQ fera des émules, d'autant plus qu'il a reçu la bénédiction d'une Commission des droits de la personne pourtant censée lutter contre toutes les discriminations, mais qui semble avoir abandonné la lutte contre le sexisme pour privilégier une vision rétrograde des droits de la personne!

De plus en plus de citoyens du Québec sont convaincus que le caractère laïque de nos institutions publiques est en péril et que cela risque de faire perdre aux femmes les acquis des dernières décennies. C'est sans doute pour cette raison que des femmes et des hommes de toutes origines ont été nombreux à répondre à l'appel pour l,établissement d'une charte québécoise de la laïcité, conscients que la laïcité et l'égalité des sexes sont des valeurs universelles et intrinsèques à la démocratie.

Avant d'adopter un projet de loi pour organiser formellement les accommodements religieux dans les institutions publiques, l'Assemblée nationale gagnerait à définir le contenu de la laïcité, celui de la neutralité des institutions ainsi que des employés qui les incarnent. Plus encore, le caractère laïque de l'État québécois mériterait d'être enchâssé dans une charte de la laïcité.

Ceci ne peut se faire qu'en invitant le peuple québécois à se prononcer clairement sur ces enjeux de société cruciaux. Nous aurions ainsi une occasion de bâtir un consensus sur ces questions fondamentales en traduisant nos aspirations citoyennes en gestes politiques. Au lieu de sombrer dans le passé en réintroduisant le religieux dans la gestion du vivre-ensemble, le Québec doit plutôt se souvenir du processus historique qui l'a mené à la séparation du politique et du religieux depuis 50 ans.

La laïcité, c'est opter pour un cadre politique qui permet une vision moderne, démocratique, basée sur les droits de la personne plutôt que sur les lois religieuses.

Posté(e) (modifié)

si ca c'est vraiment passé comme ca a la SAAQ, c'est incroyable.

http://www.ledevoir..../07/270517.html

La scène se passe dans un bureau d'un organisme gouvernemental chargé de délivrer des permis. Quand vient son tour, un homme se présente aux guichets et, constatant que le fonctionnaire a la peau noire, exige de parler à son supérieur, à qui il explique qu'il refuse de traiter avec un Noir, car il a la conviction que les Noirs et les Blancs ne doivent pas se mélanger et demande à être servi par un autre fonctionnaire.

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«Pas de problème», lui fait savoir le gestionnaire. «Dès qu'un Blanc se libérera, il pourra vous répondre.» Vous, dans la salle, n'en croyez pas vos yeux ni vos oreilles. Vous appelez la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) pour dénoncer ce que vous venez de voir. Mais, surprise! On vous informe que cet «accommodement» est tout à fait acceptable.

Eh oui! C'est en effet ainsi qu'a conclu la CDPDJ, à qui la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) a demandé d'examiner si sa politique d'accommodement, qui permet la discrimination, était conforme à la Charte. À un détail près: dans les faits, il s'agit d'une discrimination basée sur le sexe et non pas sur la race.

On se rappellera que les médias avaient rapporté le cas de la communauté juive hassidique qui avait demandé à la SAAQ un accommodement qui consistait à ce que l'examen de conduite des hommes de cette communauté soit administré par des hommes seulement. La SAAQ a entériné cette discrimination sur la base du sexe et la CDPDJ l'a jugée acceptable en raison des convictions religieuses sincères des demandeurs.

Bien que cette décision rendue par la CDPDJ, le 30 janvier 2009, soit passée inaperçue, elle n'en est pas moins scandaleuse. Est-elle représentative de la façon de faire de la CDPDJ peu après la commission Bouchard-Taylor pour répondre aux inquiétudes manifestées par une grande partie de la population devant une série d'accommodements religieux pour le moins discutables? Pourquoi ne pas avoir fait connaître par communiqué de presse cet entérinement de la politique de la SAAQ?

Les citoyens du Québec, qui se sont pourtant démenés pour faire entendre leurs objections à ces accommodements religieux discriminatoires à l'égard des femmes, ne sont pas au bout de leurs peines.

En effet, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Yolande James, a déposé en mars dernier le projet de loi 16, qui porte sur la gestion de la diversité culturelle dans l'administration publique. Pas une fois le mot «accommodement» n'est mentionné, mais en fait il plane partout. Ce projet de loi vise à obliger les ministères et organismes publics à se doter d'un plan d'action et de politiques de la gestion de la diversité culturelle, y compris les accommodements religieux, sans que des mesures d'encadrement soient proposées.

Il y a donc fort à parier que le modèle SAAQ fera des émules, d'autant plus qu'il a reçu la bénédiction d'une Commission des droits de la personne pourtant censée lutter contre toutes les discriminations, mais qui semble avoir abandonné la lutte contre le sexisme pour privilégier une vision rétrograde des droits de la personne!

De plus en plus de citoyens du Québec sont convaincus que le caractère laïque de nos institutions publiques est en péril et que cela risque de faire perdre aux femmes les acquis des dernières décennies. C'est sans doute pour cette raison que des femmes et des hommes de toutes origines ont été nombreux à répondre à l'appel pour l,établissement d'une charte québécoise de la laïcité, conscients que la laïcité et l'égalité des sexes sont des valeurs universelles et intrinsèques à la démocratie.

Avant d'adopter un projet de loi pour organiser formellement les accommodements religieux dans les institutions publiques, l'Assemblée nationale gagnerait à définir le contenu de la laïcité, celui de la neutralité des institutions ainsi que des employés qui les incarnent. Plus encore, le caractère laïque de l'État québécois mériterait d'être enchâssé dans une charte de la laïcité.

Ceci ne peut se faire qu'en invitant le peuple québécois à se prononcer clairement sur ces enjeux de société cruciaux. Nous aurions ainsi une occasion de bâtir un consensus sur ces questions fondamentales en traduisant nos aspirations citoyennes en gestes politiques. Au lieu de sombrer dans le passé en réintroduisant le religieux dans la gestion du vivre-ensemble, le Québec doit plutôt se souvenir du processus historique qui l'a mené à la séparation du politique et du religieux depuis 50 ans.

La laïcité, c'est opter pour un cadre politique qui permet une vision moderne, démocratique, basée sur les droits de la personne plutôt que sur les lois religieuses.

Non Grizzli, ce n'est pas ça qui s'est passé. C'est une construction du journaliste:

dans les faits, il s'agit d'une discrimination basée sur le sexe et non pas sur la race.

On se rappellera que les médias avaient rapporté le cas de la communauté juive hassidique qui avait demandé à la SAAQ un accommodement qui consistait à ce que l'examen de conduite des hommes de cette communauté soit administré par des hommes seulement. La SAAQ a entériné cette discrimination sur la base du sexe et la CDPDJ l'a jugée acceptable en raison des convictions religieuses sincères des demandeurs.

Modifié par rayan
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si ca c'est vraiment passé comme ca a la SAAQ, c'est incroyable.

http://www.ledevoir..../07/270517.html

La scène se passe dans un bureau d'un organisme gouvernemental chargé de délivrer des permis. Quand vient son tour, un homme se présente aux guichets et, constatant que le fonctionnaire a la peau noire, exige de parler à son supérieur, à qui il explique qu'il refuse de traiter avec un Noir, car il a la conviction que les Noirs et les Blancs ne doivent pas se mélanger et demande à être servi par un autre fonctionnaire.

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«Pas de problème», lui fait savoir le gestionnaire. «Dès qu'un Blanc se libérera, il pourra vous répondre.» Vous, dans la salle, n'en croyez pas vos yeux ni vos oreilles. Vous appelez la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) pour dénoncer ce que vous venez de voir. Mais, surprise! On vous informe que cet «accommodement» est tout à fait acceptable.

Eh oui! C'est en effet ainsi qu'a conclu la CDPDJ, à qui la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) a demandé d'examiner si sa politique d'accommodement, qui permet la discrimination, était conforme à la Charte. À un détail près: dans les faits, il s'agit d'une discrimination basée sur le sexe et non pas sur la race.

On se rappellera que les médias avaient rapporté le cas de la communauté juive hassidique qui avait demandé à la SAAQ un accommodement qui consistait à ce que l'examen de conduite des hommes de cette communauté soit administré par des hommes seulement. La SAAQ a entériné cette discrimination sur la base du sexe et la CDPDJ l'a jugée acceptable en raison des convictions religieuses sincères des demandeurs.

Bien que cette décision rendue par la CDPDJ, le 30 janvier 2009, soit passée inaperçue, elle n'en est pas moins scandaleuse. Est-elle représentative de la façon de faire de la CDPDJ peu après la commission Bouchard-Taylor pour répondre aux inquiétudes manifestées par une grande partie de la population devant une série d'accommodements religieux pour le moins discutables? Pourquoi ne pas avoir fait connaître par communiqué de presse cet entérinement de la politique de la SAAQ?

Les citoyens du Québec, qui se sont pourtant démenés pour faire entendre leurs objections à ces accommodements religieux discriminatoires à l'égard des femmes, ne sont pas au bout de leurs peines.

En effet, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Yolande James, a déposé en mars dernier le projet de loi 16, qui porte sur la gestion de la diversité culturelle dans l'administration publique. Pas une fois le mot «accommodement» n'est mentionné, mais en fait il plane partout. Ce projet de loi vise à obliger les ministères et organismes publics à se doter d'un plan d'action et de politiques de la gestion de la diversité culturelle, y compris les accommodements religieux, sans que des mesures d'encadrement soient proposées.

Il y a donc fort à parier que le modèle SAAQ fera des émules, d'autant plus qu'il a reçu la bénédiction d'une Commission des droits de la personne pourtant censée lutter contre toutes les discriminations, mais qui semble avoir abandonné la lutte contre le sexisme pour privilégier une vision rétrograde des droits de la personne!

De plus en plus de citoyens du Québec sont convaincus que le caractère laïque de nos institutions publiques est en péril et que cela risque de faire perdre aux femmes les acquis des dernières décennies. C'est sans doute pour cette raison que des femmes et des hommes de toutes origines ont été nombreux à répondre à l'appel pour l,établissement d'une charte québécoise de la laïcité, conscients que la laïcité et l'égalité des sexes sont des valeurs universelles et intrinsèques à la démocratie.

Avant d'adopter un projet de loi pour organiser formellement les accommodements religieux dans les institutions publiques, l'Assemblée nationale gagnerait à définir le contenu de la laïcité, celui de la neutralité des institutions ainsi que des employés qui les incarnent. Plus encore, le caractère laïque de l'État québécois mériterait d'être enchâssé dans une charte de la laïcité.

Ceci ne peut se faire qu'en invitant le peuple québécois à se prononcer clairement sur ces enjeux de société cruciaux. Nous aurions ainsi une occasion de bâtir un consensus sur ces questions fondamentales en traduisant nos aspirations citoyennes en gestes politiques. Au lieu de sombrer dans le passé en réintroduisant le religieux dans la gestion du vivre-ensemble, le Québec doit plutôt se souvenir du processus historique qui l'a mené à la séparation du politique et du religieux depuis 50 ans.

La laïcité, c'est opter pour un cadre politique qui permet une vision moderne, démocratique, basée sur les droits de la personne plutôt que sur les lois religieuses.

Non Grizzli, ce n'est pas ça qui s'est passé. C'est une construction du journaliste:

dans les faits, il s'agit d'une discrimination basée sur le sexe et non pas sur la race.

On se rappellera que les médias avaient rapporté le cas de la communauté juive hassidique qui avait demandé à la SAAQ un accommodement qui consistait à ce que l'examen de conduite des hommes de cette communauté soit administré par des hommes seulement. La SAAQ a entériné cette discrimination sur la base du sexe et la CDPDJ l'a jugée acceptable en raison des convictions religieuses sincères des demandeurs.

merci rayan, j'ai lu en diagonale, car je doit quand meme bosser un peu LOL

Posté(e)

si ca c'est vraiment passé comme ca a la SAAQ, c'est incroyable.

http://www.ledevoir..../07/270517.html

La scène se passe dans un bureau d'un organisme gouvernemental chargé de délivrer des permis. Quand vient son tour, un homme se présente aux guichets et, constatant que le fonctionnaire a la peau noire, exige de parler à son supérieur, à qui il explique qu'il refuse de traiter avec un Noir, car il a la conviction que les Noirs et les Blancs ne doivent pas se mélanger et demande à être servi par un autre fonctionnaire.

showBigBox();

«Pas de problème», lui fait savoir le gestionnaire. «Dès qu'un Blanc se libérera, il pourra vous répondre.» Vous, dans la salle, n'en croyez pas vos yeux ni vos oreilles. Vous appelez la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) pour dénoncer ce que vous venez de voir. Mais, surprise! On vous informe que cet «accommodement» est tout à fait acceptable.

Eh oui! C'est en effet ainsi qu'a conclu la CDPDJ, à qui la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) a demandé d'examiner si sa politique d'accommodement, qui permet la discrimination, était conforme à la Charte. À un détail près: dans les faits, il s'agit d'une discrimination basée sur le sexe et non pas sur la race.

On se rappellera que les médias avaient rapporté le cas de la communauté juive hassidique qui avait demandé à la SAAQ un accommodement qui consistait à ce que l'examen de conduite des hommes de cette communauté soit administré par des hommes seulement. La SAAQ a entériné cette discrimination sur la base du sexe et la CDPDJ l'a jugée acceptable en raison des convictions religieuses sincères des demandeurs.

Bien que cette décision rendue par la CDPDJ, le 30 janvier 2009, soit passée inaperçue, elle n'en est pas moins scandaleuse. Est-elle représentative de la façon de faire de la CDPDJ peu après la commission Bouchard-Taylor pour répondre aux inquiétudes manifestées par une grande partie de la population devant une série d'accommodements religieux pour le moins discutables? Pourquoi ne pas avoir fait connaître par communiqué de presse cet entérinement de la politique de la SAAQ?

Les citoyens du Québec, qui se sont pourtant démenés pour faire entendre leurs objections à ces accommodements religieux discriminatoires à l'égard des femmes, ne sont pas au bout de leurs peines.

En effet, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Yolande James, a déposé en mars dernier le projet de loi 16, qui porte sur la gestion de la diversité culturelle dans l'administration publique. Pas une fois le mot «accommodement» n'est mentionné, mais en fait il plane partout. Ce projet de loi vise à obliger les ministères et organismes publics à se doter d'un plan d'action et de politiques de la gestion de la diversité culturelle, y compris les accommodements religieux, sans que des mesures d'encadrement soient proposées.

Il y a donc fort à parier que le modèle SAAQ fera des émules, d'autant plus qu'il a reçu la bénédiction d'une Commission des droits de la personne pourtant censée lutter contre toutes les discriminations, mais qui semble avoir abandonné la lutte contre le sexisme pour privilégier une vision rétrograde des droits de la personne!

De plus en plus de citoyens du Québec sont convaincus que le caractère laïque de nos institutions publiques est en péril et que cela risque de faire perdre aux femmes les acquis des dernières décennies. C'est sans doute pour cette raison que des femmes et des hommes de toutes origines ont été nombreux à répondre à l'appel pour l,établissement d'une charte québécoise de la laïcité, conscients que la laïcité et l'égalité des sexes sont des valeurs universelles et intrinsèques à la démocratie.

Avant d'adopter un projet de loi pour organiser formellement les accommodements religieux dans les institutions publiques, l'Assemblée nationale gagnerait à définir le contenu de la laïcité, celui de la neutralité des institutions ainsi que des employés qui les incarnent. Plus encore, le caractère laïque de l'État québécois mériterait d'être enchâssé dans une charte de la laïcité.

Ceci ne peut se faire qu'en invitant le peuple québécois à se prononcer clairement sur ces enjeux de société cruciaux. Nous aurions ainsi une occasion de bâtir un consensus sur ces questions fondamentales en traduisant nos aspirations citoyennes en gestes politiques. Au lieu de sombrer dans le passé en réintroduisant le religieux dans la gestion du vivre-ensemble, le Québec doit plutôt se souvenir du processus historique qui l'a mené à la séparation du politique et du religieux depuis 50 ans.

La laïcité, c'est opter pour un cadre politique qui permet une vision moderne, démocratique, basée sur les droits de la personne plutôt que sur les lois religieuses.

Non Grizzli, ce n'est pas ça qui s'est passé. C'est une construction du journaliste:

dans les faits, il s'agit d'une discrimination basée sur le sexe et non pas sur la race.

On se rappellera que les médias avaient rapporté le cas de la communauté juive hassidique qui avait demandé à la SAAQ un accommodement qui consistait à ce que l'examen de conduite des hommes de cette communauté soit administré par des hommes seulement. La SAAQ a entériné cette discrimination sur la base du sexe et la CDPDJ l'a jugée acceptable en raison des convictions religieuses sincères des demandeurs.

merci rayan, j'ai lu en diagonale, car je doit quand meme bosser un peu LOL

Moi aussi j'ai parlé de journaliste alors qu'il s'agit d'une déclaration du Collectif citoyen pour l'égalité et la laïcité. Je bosse aussi :P Ah ces immigrants, dirait l'autre.

  • Habitués
Posté(e)

Oui mais encore faut il que le noir en question soit embauché !

Et en parlant de discrimination , tu oublies que les femmes bénéficient de la discrimination positive cette fois ! Ce qui fait que quand il y a une crise économique c'est l'homme qui racle ! D'ailleurs au nom de l'égalité des sexes , nous aussi les hommes (males si vous préférez ) on devrait avoir notre CSM ! Enfin j'ai l'impression que souvent égalité des sexes rime avec matriarcat

  • Habitués
Posté(e)

Quelle est la religion qui dit qu'un noir ne doit pas se mélanger aux blancs?:innocent:

  • Habitués
Posté(e)

Encore une tempête dans un verre d'eau!!! oh encore la religion on s'en contrefout un peu non??

  • Habitués
Posté(e)

Quelle est la religion qui dit qu'un noir ne doit pas se mélanger aux blancs?:innocent:

Celle du KKK :P

  • Habitués
Posté(e)

Relisez l'article. La SAAQ aurait fait entériner le fait qu'un client, pour cause de conviction religieuse, puisse refuser d'être servi par une femme.

Qu'il s'agisse d'un noir ou d'une femme, c'est inacceptable et ridicule. Et aucune religion ne devrait primer sur le principe de l'égalité entre les sexes.

  • Habitués
Posté(e)

Et en parlant de discrimination , tu oublies que les femmes bénéficient de la discrimination positive cette fois ! Ce qui fait que quand il y a une crise économique c'est l'homme qui racle ! D'ailleurs au nom de l'égalité des sexes , nous aussi les hommes (males si vous préférez ) on devrait avoir notre CSM ! Enfin j'ai l'impression que souvent égalité des sexes rime avec matriarcat

Mieux vaut lire ça que de s'arracher les deux yeux, je suppose.

Quoi que... :wacko:

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Moi aussi j'ai parlé de journaliste alors qu'il s'agit d'une déclaration du Collectif citoyen pour l'égalité et la laïcité. Je bosse aussi :P Ah ces immigrants, dirait l'autre.

Et le Collectif fait dans la mauvaise foi.

Personnellement, j'ai vu des gens à l'hôpital qui refusent d'être traités par une personne de l'autre sexe. Surtout quand il s'agit de regarder sous la ceinture. Et c'est ici même, à Québec, où il n'y a presque pas d'immigrants.

Alors, tant qu'à ressusciter une tempête inutile comme dirait l'autre ...

Modifié par Kweli
  • Habitués
Posté(e)

Et en parlant de discrimination , tu oublies que les femmes bénéficient de la discrimination positive cette fois ! Ce qui fait que quand il y a une crise économique c'est l'homme qui racle ! D'ailleurs au nom de l'égalité des sexes , nous aussi les hommes (males si vous préférez ) on devrait avoir notre CSM ! Enfin j'ai l'impression que souvent égalité des sexes rime avec matriarcat

Mieux vaut lire ça que de s'arracher les deux yeux, je suppose.

Quoi que... :wacko:

Qu'est-ce que je disais? Nous sommes responsables de tout, y compris la crise économique et le réchauffement climatique :lol:

  • Habitués
Posté(e)

Moi aussi j'ai parlé de journaliste alors qu'il s'agit d'une déclaration du Collectif citoyen pour l'égalité et la laïcité. Je bosse aussi :P Ah ces immigrants, dirait l'autre.

Et le Collectif fait dans la mauvaise foi.

Personnellement, j'ai vu des gens à l'hôpital qui refusent d'être traités par une personne de l'autre sexe. Surtout quand il s'agit de regarder sous la ceinture. Et c'est ici même, à Québec, où il n'y a presque pas d'immigrants.

Alors, tant qu'à ressusciter une tempête inutile comme dirait l'autre ...

Il y a pleins de femmes qui préfèrent avoir un gynéco de sexe féminin dont moi. Et ce n'est pas par conviction religieuse loin de là.

Par contre, en cas d'urgence, un homme ou une femme fera très bien l'affaire.

  • Habitués
Posté(e)

Oui mais encore faut il que le noir en question soit embauché !

Et en parlant de discrimination , tu oublies que les femmes bénéficient de la discrimination positive cette fois ! Ce qui fait que quand il y a une crise économique c'est l'homme qui racle ! D'ailleurs au nom de l'égalité des sexes , nous aussi les hommes (males si vous préférez ) on devrait avoir notre CSM ! Enfin j'ai l'impression que souvent égalité des sexes rime avec matriarcat

Arrêtes, nous les hommes sommes privilégiés dans notre société. Faut pas jouer à la victime.

Les minorités visibles sont désavantagés, mais c'est à eux de prendre leurs places et doivent arrêter de se considérer comme des victimes.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Les minorités visibles sont désavantagés, mais c'est à eux de prendre leurs places et doivent arrêter de se considérer comme des victimes.

Tu devrais être assez grand pour saisir la contradiction dans ton message :)

Modifié par Kweli
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Oui mais encore faut il que le noir en question soit embauché !

Et en parlant de discrimination , tu oublies que les femmes bénéficient de la discrimination positive cette fois ! Ce qui fait que quand il y a une crise économique c'est l'homme qui racle ! D'ailleurs au nom de l'égalité des sexes , nous aussi les hommes (males si vous préférez ) on devrait avoir notre CSM ! Enfin j'ai l'impression que souvent égalité des sexes rime avec matriarcat

Arrêtes, nous les hommes sommes privilégiés dans notre société. Faut pas jouer à la victime.

Les minorités visibles sont désavantagés, mais c'est à eux de prendre leurs places et doivent arrêter de se considérer comme des victimes.

Entièrement d'accord avec toi Eric, si ça continue comme ça la société devient un ensemble de minorité visible,( les hommes, femmes, chrétiens, juifs, gays, grands, petits, nains, noirs, blancs) il faut arrêter un peu, nous sommes tous égaux non?

Modifié par macipsa13
  • Habitués
Posté(e)

Relisez l'article. La SAAQ aurait fait entériner le fait qu'un client, pour cause de conviction religieuse, puisse refuser d'être servi par une femme.

Qu'il s'agisse d'un noir ou d'une femme, c'est inacceptable et ridicule. Et aucune religion ne devrait primer sur le principe de l'égalité entre les sexes.

Je lisais les débats politiques dans La Presse et il y a une chose que je ne comprends pas :Quand bien mème la SAAQ aurait refusé "d'accomoder " ce client il aurait pu aller jusqu'à la Cour Suprème du Canada et il aurait eu gain de cause , apres tout il suffit d'avoir suivi un cours de Droit pour savoir qu'en matière de hierarchie des lois , il y a les traités internationaux puis la constitution fédérale puis les lois fédérales et enfin les lois provinciales !

Ensuite , je trouve que dans les sociétés occidentales , nous les hommes on est pas mal discriminés ; par exmple en cas de divorce ou de séparation dans 90% des cas , la garde des enfants revient à la mère et dans certains cas , voire nos enfants dépend du bon vouloir de la mère !

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Ensuite , je trouve que dans les sociétés occidentales , nous les hommes on est pas mal discriminés ; par exmple en cas de divorce ou de séparation dans 90% des cas , la garde des enfants revient à la mère et dans certains cas , voire nos enfants dépend du bon vouloir de la mère !

C'est une blague j'espère ?

Pour ta gouverne, au Québec la garde partagée est fréquente et il y a des lois qui encadrent les droits de visite du parent qui n'a pas la garde des enfants, le cas échéant.

Alors avant de parler de discrimination envers les pauvres petits hommes opprimés... s'cuse, mais on en est encore bien loin !

Modifié par bencoudonc
  • Habitués
Posté(e)

Relisez l'article. La SAAQ aurait fait entériner le fait qu'un client, pour cause de conviction religieuse, puisse refuser d'être servi par une femme.

Qu'il s'agisse d'un noir ou d'une femme, c'est inacceptable et ridicule. Et aucune religion ne devrait primer sur le principe de l'égalité entre les sexes.

Je lisais les débats politiques dans La Presse et il y a une chose que je ne comprends pas :Quand bien mème la SAAQ aurait refusé "d'accomoder " ce client il aurait pu aller jusqu'à la Cour Suprème du Canada et il aurait eu gain de cause , apres tout il suffit d'avoir suivi un cours de Droit pour savoir qu'en matière de hierarchie des lois , il y a les traités internationaux puis la constitution fédérale puis les lois fédérales et enfin les lois provinciales !

Ensuite , je trouve que dans les sociétés occidentales , nous les hommes on est pas mal discriminés ; par exmple en cas de divorce ou de séparation dans 90% des cas , la garde des enfants revient à la mère et dans certains cas , voire nos enfants dépend du bon vouloir de la mère !

Tu penses que tu peux allaiter l'enfant? Ou te réveiller la nuit quand le petit fait une otite, une fièvre? Rater une journée de travail quand l'enfant est malade. Tu penses que tu auras la patience de le nettoyer quand il se salit ou l'écouter parler pendant des heures et te poser mille et une questions?

Et puis les mamans ont à cur de ne pas couper l'enfant de son père, l'instinct maternel est une sentiment très fort.

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