Laurent Posté(e) 15 septembre 2008 Posté(e) 15 septembre 2008 Plus facile en anglaisNoée MurchisonLe Journal de Montréal15/09/2008 05h55 - Mise à jour 15/09/2008 10h08 Jourrnal de MontréalUne francophone unilingue est refusée plus souvent en cherchant un emploi avec le public au centre-ville qu'une anglophone unilingue, nous révèle une enquête du Journal de Montréal.Est-ce que les résultats de notre enquête vous inquiètent?Une de nos journalistes, Noée Murchison, s'est vu refuser 20 emplois au cours des dernières semaines parce qu'elle disait parler uniquement le français.«Ton CV est bon, tu as beaucoup de bons points [...] mais tu ne me conviens pas parce que j'ai besoin d'une anglophone», tranchait notamment une gérante au centre-ville.Cette enquête fait suite au dossier publié dans nos pages l'hiver dernier et où notre journaliste avait trouvé facilement plusieurs emplois en ne parlant pas du tout le français.Elle avait alors été refusée seulement huit fois en cherchant un emploi comme unilingue anglophone.Mal reçueCe résultat a créé de vifs débats au Québec et jusqu'à l'Assemblée nationale. Plusieurs lecteurs nous ont ensuite demandé de vérifier si une francophone unilingue serait aussi bien traitée.Pas du tout. En se cherchant un emploi comme francophone, la représentante du Journal a été accueillie en anglais 36 fois sur les 101 commerces approchés.Dans trois autres magasins, la journaliste n'a même pas pu postuler car personne ne comprenait le français. Quand elle a réussi à déposer son CV, un employeur sur cinq a immédiatement rejeté sa candidature. Parfois dès la première rencontre, ou encore pendant l'entrevue d'embauche.InjusticePour l'expert en analyse linguistique Charles Castonguay, les résultats de ces deux enquêtes mettent au jour une injustice entre francophones et anglophones, malgré la Charte de la langue française adoptée il y a plus de 30 ans.«La possibilité de travailler en anglais apparaît mieux respectée que le droit de travailler en français», affirme le professeur à la retraite du Département de statistique à l'Université d'Ottawa. Il ajoute que plusieurs études publiées récemment appuient ce constat.Patrons anglophonesLa plupart des commerces qui ont refusé d'embaucher la postulante francophone étaient situés au centre-ville, là où le droit de travailler en français et d'être servi dans cette langue a fait l'objet de chaudes luttes au fil des ans.Mais une patronne a même refusé d'embaucher la représentante du Journal sur la Rive-Sud, une région pourtant majoritairement francophone.Dans six commerces, la journaliste a été refusée juste parce que les patrons ou le personnel, qui parlaient seulement anglais, n'auraient pas été capables de communiquer avec elle en français.«Le boss, c'est anglais anglais», lançait l'employé d'un restaurant du centre-ville en refusant de prendre son CV.Paroles de commerçantsBoutique de chaussures au centre-ville«Moi, il me faut une anglophone parce que la clientèle est surtout anglophone. Ensuite, ton CV est bon, tu as beaucoup de bons points et tu as un petit style, mais tu ne me conviens pas parce que j'ai besoin d'une anglophone. Je vais en parler à mon supérieur et s'il me dit que ce n'est pas grave, que l'anglais, ça s'apprend, là, je t'essaie, c'est sûr.»Restaurant au centre-ville«NON, JE NE PARLE PAS FRANÇAIS ! J'AI BESOIN DE QUELQU'UN QUI PARLE ANGLAIS, SINON JE NE COMPRENDS PAS.» (EN ANGLAIS)Magasin de fournitures au centre-ville«Ici, 80 % de la clientèle est anglophone. Tu ne le savais pas ? Il faudrait de l'anglais, surtout avec la directrice qui est anglophone.»Restaurant au centre-ville«Pas pour ici. Peut-être dans un autre restaurant où il y a beaucoup de clients francophones...»Restaurant au centre-ville«Ce n'est pas possible, le boss, c'est anglais anglais.»Grand magasin au centre-ville«Vous ne parlez pas anglais du tout ? C'est essentiel, surtout avec le public. La clientèle anglophone doit être servie dans sa langue. C'est nécessaire de parler les deux langues officielles. C'est obligatoire d'être bilingue, prenez de petits cours parce que vous allez passer une entrevue en français et en anglais. C'est madame X qui va décider, mais je vous avertis...»Boutique de vêtements sportifs au centre-ville«ON CHERCHE QUELQU'UN DE PARFAITEMENT BILINGUE PARCE QUE NOS CLIENTS SONT MOITIÉ MOITIÉ.»Grand magasin au centre-ville«Le français est ce qui est le plus important pour nous, mais pour toi, il faudrait quand même être assez capable de te sentir confortable avec l'anglais si la cliente t'approche en anglais. [...] Tu peux appliquer à un de nos magasins sur la Rive-Sud.»Café au centre-ville«On a beaucoup de clientèle anglophone. Le problème, c'est l'anglais. Il faut être bilingue.»Café au centre-ville«La plupart des clients, c'est en anglais. Je peux en parler dans d'autres cafés où c'est plus francophone, mais pour ici, non, c'est en anglais.»Boutique au centre-ville«IL ME FAUT UN MINIMUM D'ANGLAIS. PAS PARFAITEMENT BILINGUE, MAIS IL FAUT ÊTRE CAPABLE DE COMMUNIQUER DANS LES DEUX LANGUES PARCE QU'IL Y A BEAUCOUP D'ANGLOPHONES QUI NE PARLENT PAS DU TOUT FRANÇAIS. ON DIT QUE MONTRÉAL EST FRANCOPHONE, MAIS AU CENTRE-VILLE, CE N'EST PAS VRAI.»source : http://www.canoe.com/archives/infos/dossie...915-055500.htmlLire aussi la chronique de Richard Martineau, La langue dans le vinaigre : http://www.canoe.com/infos/chroniques/rich...915-060800.html Citer
Habitués jbizolier Posté(e) 15 septembre 2008 Habitués Posté(e) 15 septembre 2008 Il est evident que la question du bilinguisme suscite toujours de vifs débats et toute cohabitation pose ses problèmes (historiquement on s'y connait en France aussi en matière de cohabitation, mais d'un autre ordre...).Il y aura toujours des detracteurs, des garde-fous, des avis divergeants, mais après tout, malgré tous les tracas que celà peut poser au niveau individuel ou professionnel pourquoi ne pas enfin voir celà comme une grande richesse et une chance inouïe: combien de pays ont l'anglais et le francais (deux langues extraordinaires !!!) comme langues officielles? Je trouve que c'est une chance au quotidien de pouvoir vivre dans cet environnement bilingue, même si je comprends bien que celà peut aussi etre source de conflits, inégalités et imcompréhensions. c'est en tout cas mon point de vue "depuis la france", et je réaliserai peut-etre une fois sur place au Québec que celà peut aussi poser d'autres problèmes...mais j'espère que la grande majorité des Québécois puisse y voir tout d'abord une richesse culturelle et non pas une confrontation de cultures... Citer
Habitués frogues Posté(e) 15 septembre 2008 Habitués Posté(e) 15 septembre 2008 (modifié) Plus facile en anglaisNoée MurchisonLe Journal de Montréal15/09/2008 05h55 - Mise à jour 15/09/2008 10h08 Jourrnal de MontréalUne francophone unilingue est refusée plus souvent en cherchant un emploi avec le public au centre-ville qu'une anglophone unilingue, nous révèle une enquête du Journal de Montréal.Est-ce que les résultats de notre enquête vous inquiètent?Une de nos journalistes, Noée Murchison, s'est vu refuser 20 emplois au cours des dernières semaines parce qu'elle disait parler uniquement le français.«Ton CV est bon, tu as beaucoup de bons points [...] mais tu ne me conviens pas parce que j'ai besoin d'une anglophone», tranchait notamment une gérante au centre-ville.Cette enquête fait suite au dossier publié dans nos pages l'hiver dernier et où notre journaliste avait trouvé facilement plusieurs emplois en ne parlant pas du tout le français.Elle avait alors été refusée seulement huit fois en cherchant un emploi comme unilingue anglophone.Mal reçueCe résultat a créé de vifs débats au Québec et jusqu'à l'Assemblée nationale. Plusieurs lecteurs nous ont ensuite demandé de vérifier si une francophone unilingue serait aussi bien traitée.Pas du tout. En se cherchant un emploi comme francophone, la représentante du Journal a été accueillie en anglais 36 fois sur les 101 commerces approchés.Dans trois autres magasins, la journaliste n'a même pas pu postuler car personne ne comprenait le français. Quand elle a réussi à déposer son CV, un employeur sur cinq a immédiatement rejeté sa candidature. Parfois dès la première rencontre, ou encore pendant l'entrevue d'embauche.InjusticePour l'expert en analyse linguistique Charles Castonguay, les résultats de ces deux enquêtes mettent au jour une injustice entre francophones et anglophones, malgré la Charte de la langue française adoptée il y a plus de 30 ans.«La possibilité de travailler en anglais apparaît mieux respectée que le droit de travailler en français», affirme le professeur à la retraite du Département de statistique à l'Université d'Ottawa. Il ajoute que plusieurs études publiées récemment appuient ce constat.Patrons anglophonesLa plupart des commerces qui ont refusé d'embaucher la postulante francophone étaient situés au centre-ville, là où le droit de travailler en français et d'être servi dans cette langue a fait l'objet de chaudes luttes au fil des ans.Mais une patronne a même refusé d'embaucher la représentante du Journal sur la Rive-Sud, une région pourtant majoritairement francophone.Dans six commerces, la journaliste a été refusée juste parce que les patrons ou le personnel, qui parlaient seulement anglais, n'auraient pas été capables de communiquer avec elle en français.«Le boss, c'est anglais anglais», lançait l'employé d'un restaurant du centre-ville en refusant de prendre son CV.Paroles de commerçantsBoutique de chaussures au centre-ville«Moi, il me faut une anglophone parce que la clientèle est surtout anglophone. Ensuite, ton CV est bon, tu as beaucoup de bons points et tu as un petit style, mais tu ne me conviens pas parce que j'ai besoin d'une anglophone. Je vais en parler à mon supérieur et s'il me dit que ce n'est pas grave, que l'anglais, ça s'apprend, là, je t'essaie, c'est sûr.»Restaurant au centre-ville«NON, JE NE PARLE PAS FRANÇAIS ! J'AI BESOIN DE QUELQU'UN QUI PARLE ANGLAIS, SINON JE NE COMPRENDS PAS.» (EN ANGLAIS)Magasin de fournitures au centre-ville«Ici, 80 % de la clientèle est anglophone. Tu ne le savais pas ? Il faudrait de l'anglais, surtout avec la directrice qui est anglophone.»Restaurant au centre-ville«Pas pour ici. Peut-être dans un autre restaurant où il y a beaucoup de clients francophones...»Restaurant au centre-ville«Ce n'est pas possible, le boss, c'est anglais anglais.»Grand magasin au centre-ville«Vous ne parlez pas anglais du tout ? C'est essentiel, surtout avec le public. La clientèle anglophone doit être servie dans sa langue. C'est nécessaire de parler les deux langues officielles. C'est obligatoire d'être bilingue, prenez de petits cours parce que vous allez passer une entrevue en français et en anglais. C'est madame X qui va décider, mais je vous avertis...»Boutique de vêtements sportifs au centre-ville«ON CHERCHE QUELQU'UN DE PARFAITEMENT BILINGUE PARCE QUE NOS CLIENTS SONT MOITIÉ MOITIÉ.»Grand magasin au centre-ville«Le français est ce qui est le plus important pour nous, mais pour toi, il faudrait quand même être assez capable de te sentir confortable avec l'anglais si la cliente t'approche en anglais. [...] Tu peux appliquer à un de nos magasins sur la Rive-Sud.»Café au centre-ville«On a beaucoup de clientèle anglophone. Le problème, c'est l'anglais. Il faut être bilingue.»Café au centre-ville«La plupart des clients, c'est en anglais. Je peux en parler dans d'autres cafés où c'est plus francophone, mais pour ici, non, c'est en anglais.»Boutique au centre-ville«IL ME FAUT UN MINIMUM D'ANGLAIS. PAS PARFAITEMENT BILINGUE, MAIS IL FAUT ÊTRE CAPABLE DE COMMUNIQUER DANS LES DEUX LANGUES PARCE QU'IL Y A BEAUCOUP D'ANGLOPHONES QUI NE PARLENT PAS DU TOUT FRANÇAIS. ON DIT QUE MONTRÉAL EST FRANCOPHONE, MAIS AU CENTRE-VILLE, CE N'EST PAS VRAI.»source : http://www.canoe.com/archives/infos/dossie...915-055500.htmlLire aussi la chronique de Richard Martineau, La langue dans le vinaigre : http://www.canoe.com/infos/chroniques/rich...915-060800.htmlCe n'est pas une grande surprise non ! Un commerce qui a beaucoup de clients anglophones va bien sur rechercher des employes connaissant cette langue. Et ce quelque soit l'endroit ou est place le commerce. Sur la cote d'azur, si tu ne maitrises pas l'anglais, tu ne trouveras jamais un poste de serveur, de receptionniste d'hotel, .... Pour certains commerces, on te demandera meme l'italien en plus. C'est une question de business, pas une question de sauvegarde de la langue Modifié 15 septembre 2008 par frogues Citer
Habitués Redflag Posté(e) 15 septembre 2008 Habitués Posté(e) 15 septembre 2008 (modifié) J'ai lu l'article au complet, et il faudrait mentionner que le nombre de commerces qui ont engagé la candidate sans même demander si elle parlait l'autre langue a été sensiblement le même cette fois (candidate unilingue francophone) que la fois précédente (candidate unilingue anglophone). Donc ça relativise pas mal le 8 refus versus 20 refus. "Étude" sensationnaliste, qui relate peut-être une situation réelle, mais statistiquement non significative... Redflag Modifié 15 septembre 2008 par Redflag Citer
Habitués bruno12 Posté(e) 15 septembre 2008 Habitués Posté(e) 15 septembre 2008 Plus facile en anglaisNoée MurchisonLe Journal de Montréal15/09/2008 05h55 - Mise à jour 15/09/2008 10h08 Jourrnal de MontréalUne francophone unilingue est refusée plus souvent en cherchant un emploi avec le public au centre-ville qu'une anglophone unilingue, nous révèle une enquête du Journal de Montréal.Est-ce que les résultats de notre enquête vous inquiètent?Une de nos journalistes, Noée Murchison, s'est vu refuser 20 emplois au cours des dernières semaines parce qu'elle disait parler uniquement le français.«Ton CV est bon, tu as beaucoup de bons points [...] mais tu ne me conviens pas parce que j'ai besoin d'une anglophone», tranchait notamment une gérante au centre-ville.Cette enquête fait suite au dossier publié dans nos pages l'hiver dernier et où notre journaliste avait trouvé facilement plusieurs emplois en ne parlant pas du tout le français.Elle avait alors été refusée seulement huit fois en cherchant un emploi comme unilingue anglophone.Mal reçueCe résultat a créé de vifs débats au Québec et jusqu'à l'Assemblée nationale. Plusieurs lecteurs nous ont ensuite demandé de vérifier si une francophone unilingue serait aussi bien traitée.Pas du tout. En se cherchant un emploi comme francophone, la représentante du Journal a été accueillie en anglais 36 fois sur les 101 commerces approchés.Dans trois autres magasins, la journaliste n'a même pas pu postuler car personne ne comprenait le français. Quand elle a réussi à déposer son CV, un employeur sur cinq a immédiatement rejeté sa candidature. Parfois dès la première rencontre, ou encore pendant l'entrevue d'embauche.InjusticePour l'expert en analyse linguistique Charles Castonguay, les résultats de ces deux enquêtes mettent au jour une injustice entre francophones et anglophones, malgré la Charte de la langue française adoptée il y a plus de 30 ans.«La possibilité de travailler en anglais apparaît mieux respectée que le droit de travailler en français», affirme le professeur à la retraite du Département de statistique à l'Université d'Ottawa. Il ajoute que plusieurs études publiées récemment appuient ce constat.Patrons anglophonesLa plupart des commerces qui ont refusé d'embaucher la postulante francophone étaient situés au centre-ville, là où le droit de travailler en français et d'être servi dans cette langue a fait l'objet de chaudes luttes au fil des ans.Mais une patronne a même refusé d'embaucher la représentante du Journal sur la Rive-Sud, une région pourtant majoritairement francophone.Dans six commerces, la journaliste a été refusée juste parce que les patrons ou le personnel, qui parlaient seulement anglais, n'auraient pas été capables de communiquer avec elle en français.«Le boss, c'est anglais anglais», lançait l'employé d'un restaurant du centre-ville en refusant de prendre son CV.Paroles de commerçantsBoutique de chaussures au centre-ville«Moi, il me faut une anglophone parce que la clientèle est surtout anglophone. Ensuite, ton CV est bon, tu as beaucoup de bons points et tu as un petit style, mais tu ne me conviens pas parce que j'ai besoin d'une anglophone. Je vais en parler à mon supérieur et s'il me dit que ce n'est pas grave, que l'anglais, ça s'apprend, là, je t'essaie, c'est sûr.»Restaurant au centre-ville«NON, JE NE PARLE PAS FRANÇAIS ! J'AI BESOIN DE QUELQU'UN QUI PARLE ANGLAIS, SINON JE NE COMPRENDS PAS.» (EN ANGLAIS)Magasin de fournitures au centre-ville«Ici, 80 % de la clientèle est anglophone. Tu ne le savais pas ? Il faudrait de l'anglais, surtout avec la directrice qui est anglophone.»Restaurant au centre-ville«Pas pour ici. Peut-être dans un autre restaurant où il y a beaucoup de clients francophones...»Restaurant au centre-ville«Ce n'est pas possible, le boss, c'est anglais anglais.»Grand magasin au centre-ville«Vous ne parlez pas anglais du tout ? C'est essentiel, surtout avec le public. La clientèle anglophone doit être servie dans sa langue. C'est nécessaire de parler les deux langues officielles. C'est obligatoire d'être bilingue, prenez de petits cours parce que vous allez passer une entrevue en français et en anglais. C'est madame X qui va décider, mais je vous avertis...»Boutique de vêtements sportifs au centre-ville«ON CHERCHE QUELQU'UN DE PARFAITEMENT BILINGUE PARCE QUE NOS CLIENTS SONT MOITIÉ MOITIÉ.»Grand magasin au centre-ville«Le français est ce qui est le plus important pour nous, mais pour toi, il faudrait quand même être assez capable de te sentir confortable avec l'anglais si la cliente t'approche en anglais. [...] Tu peux appliquer à un de nos magasins sur la Rive-Sud.»Café au centre-ville«On a beaucoup de clientèle anglophone. Le problème, c'est l'anglais. Il faut être bilingue.»Café au centre-ville«La plupart des clients, c'est en anglais. Je peux en parler dans d'autres cafés où c'est plus francophone, mais pour ici, non, c'est en anglais.»Boutique au centre-ville«IL ME FAUT UN MINIMUM D'ANGLAIS. PAS PARFAITEMENT BILINGUE, MAIS IL FAUT ÊTRE CAPABLE DE COMMUNIQUER DANS LES DEUX LANGUES PARCE QU'IL Y A BEAUCOUP D'ANGLOPHONES QUI NE PARLENT PAS DU TOUT FRANÇAIS. ON DIT QUE MONTRÉAL EST FRANCOPHONE, MAIS AU CENTRE-VILLE, CE N'EST PAS VRAI.»source : http://www.canoe.com/archives/infos/dossie...915-055500.htmlLire aussi la chronique de Richard Martineau, La langue dans le vinaigre : http://www.canoe.com/infos/chroniques/rich...915-060800.htmlbonjour, c'est normal dans un milieu pareil il faut parler plus d'une langue surtout s'il s'agit des emplois de la vente et des services la où on trouve des clients de différent horizons qui ne maitrisent ni le français ni l'anglais et qu'il faut communiquer avec eux. Citer
Laurent Posté(e) 15 septembre 2008 Auteur Posté(e) 15 septembre 2008 La question ici n'est pas de savoir si on trouve plus de boulot en tant que bilingue, c'est une évidence que les personnes parlant plusieurs langues vont avoir plus de choix au niveau du travail. Cette enquête constate plutôt qu'entre un unilingue anglophone et un unilingue francophone, c'est l'unilingue anglophone qui trouvera plus de travail. Citer
Habitués schumarette Posté(e) 16 septembre 2008 Habitués Posté(e) 16 septembre 2008 oui, et c'est honteux pour une province francophone Citer
Habitués Redflag Posté(e) 16 septembre 2008 Habitués Posté(e) 16 septembre 2008 oui, et c'est honteux pour une province francophone Ça n'a rien de honteux, disons que c'est choquant. Il faut voir le contexte historique : le centre-ville de Montréal, longtemps tenu par des commerçants aux patrons anglophones (et peut-être même encore), est un bastion libéral et fédéraliste. C'est un paradoxe québécois que l'on doit à l'histoire du Québec et de Montréal. Redflag Citer
Habitués Lleo Posté(e) 16 septembre 2008 Habitués Posté(e) 16 septembre 2008 C'EST ÉCOEURANT!!!!! Oups, Journal de Montréal!?!? Citer
Habitués Nini Posté(e) 16 septembre 2008 Habitués Posté(e) 16 septembre 2008 Il faut aussi que les francophones en centre ville refusent de se faire servir en anglais ou même pire par des gens qui ne parlent ni le français ni l'anglais.La dernière fois avec une copine, on a laissé en plan la serveuse qui avait nos sandwichs dans les mains et qui nous faisait signe de la tête d'aller payer au bout du contoir, des chiens auraient été mieux traités !Et ce n'est pas la première fois que je vois des préposés à la clientèle dans la restauration rapide ne parler ni le français ni l'anglais, les québécois sont trop arrangeants ! C'est clair en tant que cliente je ne décroche pas un mot d'anglais et j'attends.. pas trop longtemps ! Citer
Habitués frogues Posté(e) 16 septembre 2008 Habitués Posté(e) 16 septembre 2008 oui, et c'est honteux pour une province francophone Et ce n'est pas honteux pour la cote d'azur qui elle est en France ?Il faudrait refaire l'experience avec des jobs ou le contact client n'est pas necessaire. Et la, si on obtient le meme resultat cela pourrait etre criticable.C'est tout a fait normal que les embauches soient liees aux besoins business. Au centre ville de Montreal il y a de base une population locale anglophone et beaucoup de touristes qui par defaut parleront plus anglais que francais. CQFD. Citer
Habitués SALNAI Posté(e) 16 septembre 2008 Habitués Posté(e) 16 septembre 2008 et moi qui pensait débarquer avec mon Kabyle sur la langue ,,snif snif Things hardly attained,Are long retainedbest regards from your salnai Citer
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