Invité Posté(e) 19 juin 2008 Posté(e) 19 juin 2008 Bonjour,Voila plus de 8 mois que je suis a Montréal, et je n'ai toujours pas réussi a me lier d'amitié avec un(e) québécois(e) !Franchement, je ne sais plus quoi faire, je me fais de nouveaux amis mais ce ne sont jamais des locaux !Mes relations avec les québécois(es) me semblent vraiment superficielles, ils ne rappellent jamais ou déclinent toutes mes invitations...Je sors pourtant beaucoup, traine dehors avec des amis, essaye de lier contact... Mais rien y fait.Il y a t il quelque chose que je n'ai pas compris ? Que faut il faire pour s'intégrer!?Merci pour votre aide, je suis complètement perdu.PS : plusieurs amis me relatent également la même expérience.. Cela ne viens donc pas de moi ni de mon cercle d'ami? Les québécois n'aiment pas les "non québécois"? Citer
Habitués kabi Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Salut,Nous avons vécu la même chose, on s'est posé des questions et avec le temps on s'est habitué.Certes que personnellement je n'ai pas eu d'amis québécois, mais plutot beaucoup d'amies québécoises, de bonnes amies même... je parle là de vrai amitié certaine j'ai du meme connaitre leur maris (marocains, ivoiriens, québécois,...), avec le temps on s'habitue.Mes amis sont beaucoup plus des immigrants: français, chinois, mexicains, camerounais, haitiens, et à quelques exceptions des canadiens (ontariens)....Juste un petite remarque quand même: " Les québécois n'aiment pas les "non québécois"? " juste à éviter ce genre de questionnements car ce n'est pas parceque nous ne sommes pas amis que cela signifie automatiquement qu'ils n'aiment pas les non-Québécois,... disons que c'est juste la façon de faire de la majorité des gens qui habite cette belle province, car comme tu l'a mentionné , plusieurs amis te relatent la même expérience.bref la notion d'amitié diffère d'une personne à une autre, d'une région à une autre, d'une culture à une autre ... disons que c'est différent mais pas étrange.Tu auras des amis sois en sure, tout est question de temps.Bonne chance et bonne amitié . Citer
Habitués celine M Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Je suis tout a fait d'accord avec toi, voilà plus de deux ans que je suis ici et je n'ai toujours pas de '' véritable '' amis , des connaissances oui , mais je n'appelle pas vraiment ça de l'amitié . Certaines personnes me reprochent de ne pas faire d'effort et pourtant ... Quand j'observe les Québecois entre eux , je remarque que même entre eux , l'amitié semble si superficiel et secondaire à côté de ce qu'il y avait en Belgique .. ... Citer
Habitués bibou Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Je trouve aussi que l'amitié avec les québécois est plus dure à créer. J'ai trouvé ça très superficiel aussi pendant longtemps. Du style, tu proposes un repas pour un de ces quatre, on te répond "super!" et quand tu fais ta proposition sérieusement avec une date etc, il n'y a plus personne Mais finalement après trois ans à Montréal, je peux dire que j'ai des copains/copines québécois(es) et deux réelles amies. Comment je les ai connues? Et bien l'une d'entre elles sort avec un chum français à moi et l'autre est la copine d'un collègue de mon chum qui est aussi devenu un ami... Parfois les soirées filles que je peux vivre en France me manquent une fois à Montréal, car ce n'est pas pareil. Mais il faut bien comprendre qu'on n'a pas le même vécu, pas les mêmes références et que nous n'avons pas partagé de moments d'enfance ou d'adolescence avec eux, ce qui crée peut-être des liens moins forts... Je pense qu'on finit par se faire des amis, mais faut laisser le temps faire les choses, et ne pas être trop pressé. Après tout, les québécois n'ont pas réellement besoin de nous, ils ont déjà leur cercle... ce qui n'est pas le cas pour nous au Québec. Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Après tout, les québécois n'ont pas réellement besoin de nous, ils ont déjà leur cercle... ce qui n'est pas le cas pour nous au Québec. Je suis Québécoise, vous le savez sûrement déjà. J'ai retenu cette phrase des messages précédents parce qu'elle va me permettre de répondre au sujet. Le fait que certains aient des difficultés à nouer des liens avec des Québécois n'a rien à voir avec le fait que les Québécois ne se lient d'amitié qu'entre eux.Je crois que l'amitié, ici, est simplement différente de ce que vous connaissez de vos origines. J'ai peu d'amis, mais les relations amicales que j'ai sont solides et ont traversé le temps. Il y a beaucoup de personnes que je fréquente à l'occasion,mais ce sont plus des connaissances que des amis. Je ne sens pas le besoin de m'entourer de beaucoup de personnes. J'apprécie de me retrouver chez moi, à lire, à regarder un petit film, à jardiner, à bricoler, etc. Est-ce parce que je travaille dans une école que j'apprécie tant mes moments de quiétude, de solitude? Possible!Mais je vois une grande différence avec vous, et c'est là que la phrase de Bibou entre en ligne de compte, je n'ai pas besoin d'avoir de nouveaux amis qu'ils soient Québécois ou non, contrairement à vous qui avez à tout recréer, y compris les relations amicales. Je suis chez moi, dans mes affaires, dans mes repères, etc. Vous, vous arrivez, vous vous adaptez. Comme je disais, j'apprécie rentrer chez moi, je suis casanière. Mais quand avez-vous vraiment l'impression que votre demeure au Québec est réellement chez vous? Avez-vous le même bonheur que moi de rentrer à la maison? Est-ce que cette impression d'être mis à l'écart par les Québécois s'amenuise une fois que vous vous sentez vraiment Québécois? A moins que ce ne soit comme l'oeuf et la poule, qu'il faille que vous ayez des amis du coin pour vous sentir chez vous.La phrase que j'ai citée est une phrase clé. Le besoin de se faire des amis n'est pas le même de part et d'autres. Je ne crois pas que ce soit dû à l'origine de la personne, après tout, je crois que le Gaspésien ou le Madelinot nouvellement débarqué à Montréal sentira la même chose que vous. Citer
Habitués bibou Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 C'est très juste ce que tu dis Azarielle. Pour répondre à tes questions, j'ai commencé à me sentir chez moi au Québec après avoir trouvé un boulot, et des amis, qu'ils soient québécois ou non. Je n'ai pas le sentiment d'être mise à l'écart par les québécois, mais comme je l'expliquais, je comprends que ce n'est pas anti-français ou anti-immigrant, simplement que nous arrivons et nous devons nous intégrer... Peut-être que l'âge y fait? J'avoue avoir rencontré beaucoup de monde parce que durant mes premières années je sortais tout le temps, presque 7/7 jours! C'était tellement agréable de découvrir une nouvelle ville, où on peut sortir pour tellement moins cher que sur Paris... que je me suis lâchée Maintenant, je suis plus sage, amoureuse aussi, donc j'apprécie rentrer chez moi le soir... Et j'ai fait mon petit cercle d'amis avec qui on sort régulièrement... Encore une fois, c'est un équilibre qui, je pense, prend du temps. Mais c'est possible de se faire des amis québécois Citer
Habitués celine M Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Après tout, les québécois n'ont pas réellement besoin de nous, ils ont déjà leur cercle... ce qui n'est pas le cas pour nous au Québec. Mais quand avez-vous vraiment l'impression que votre demeure au Québec est réellement chez vous? Avez-vous le même bonheur que moi de rentrer à la maison? Est-ce que cette impression d'être mis à l'écart par les Québécois s'amenuise une fois que vous vous sentez vraiment Québécois? A moins que ce ne soit comme l'oeuf et la poule, qu'il faille que vous ayez des amis du coin pour vous sentir chez vous.La phrase que j'ai citée est une phrase clé. Le besoin de se faire des amis n'est pas le même de part et d'autres. Je ne crois pas que ce soit dû à l'origine de la personne, après tout, je crois que le Gaspésien ou le Madelinot nouvellement débarqué à Montréal sentira la même chose que vous.Pour te répondre , je ne pense pas , du moins pas personnellement que c'est le fait d'aimer rentrer chez sois , dans sa maison qui fait que l'on se sent ou pas chez sois , au contraire , dans notre demeure avec notre famille ou seul , on vit '' seul '' , on peut très bien continuer à le faire comme on le faisait avant . Pour se sentir québécois , c'est important de participer dans la vie de société et de socialiser avec des québécois . Parce que je suis dans ma maison qui se situe au Québec je vais me sentir plus québécoise ? Non ,bien sur que non , simplement perdue et totalement seule . Et je pense que oui malheureusement que ce sera a partir du moment où j'aurai de véritable amis que je me sentirai chez moi . Par contre je n'accuse aucunement les québécois de ne pas '' s'ouvrir à nous '' simplement parce que nous sommes étranger . Tu as raison , je pense que n'importe qui de nouveau dans une ville ici aura la même difficulté . je reste sur ma position : je pense que les Québecois on une vision de l'amitié très différente de la mienne et la vive differement également , ce n'est pas un reproche , juste une observation et un opinion Citer
Habitués kabi Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Je crois que l'amitié, ici, est simplement différente de ce que vous connaissez de vos origines.C'est en plein ça Azarielle tu résumes bien la situation. Citer
Habitués Angela Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Bonjour,Voila plus de 8 mois que je suis a Montréal, et je n'ai toujours pas réussi a me lier d'amitié avec un(e) québécois(e) !Franchement, je ne sais plus quoi faire, je me fais de nouveaux amis mais ce ne sont jamais des locaux !Mes relations avec les québécois(es) me semblent vraiment superficielles, ils ne rappellent jamais ou déclinent toutes mes invitations...Je sors pourtant beaucoup, traine dehors avec des amis, essaye de lier contact... Mais rien y fait.Il y a t il quelque chose que je n'ai pas compris ? Que faut il faire pour s'intégrer!?Merci pour votre aide, je suis complètement perdu.PS : plusieurs amis me relatent également la même expérience.. Cela ne viens donc pas de moi ni de mon cercle d'ami? Les québécois n'aiment pas les "non québécois"?Je pense que Montréal y est aussi pour quelque chose. Un immigrant ne ressent pas forcément le besoin de nouer des relations avec des Québécois, les gens d'autres cultures/origines étant aussi nombreux. Par contre, en région, on est forcément en milieu plus homogène, on cotoie plus les Québécois. En milieu de travail, dans le voisinage, au magasin, dans les loisirs, dans les magasins, etc. Et là les relations avec les Québécois peuvent évoluer en véritable amitié quand on le veut des deux côtés. J'ai habité à Montréal et j'avais deux bonnes amies de souche (mais on s'est connues en Europe). À Québec nou avons des amis qui sont aussi nos collègues, nos voisins et aussi quelques parents des amis de nos enfants. Mais il faut prendre le temps de saisir le sens de l'amitié chez les Québécois, qui ne correspond pas vraiment au nôtre. Même le sens de la famille ou du voisinage est très différent alors donnez le temps au temps. Citer
Habitués jean-rené Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Bonjour tout le monde, Si je peux me permettre d'intégrer votre discussion : après mes 10 années passées au Québec j'ai l'impression que les québécois ont réellement compris le sens de l'amitié (de la manière dont je la conçois, bien entendu.): Celle ou l'on n'est pas obligé de dire tout le temps oui a tout le monde sans pour autant avoir des remontrances, celle qui fait que la personne avec qui vous vous êtes liée d'amitié comprend vos décisions même si elles ne les approuvent pas, ils ont compris que l'amitié ne pouvait pas être a sens unique et ne pouvait pas empiéter sur la vie privée des autres, c'est cette amitié forte et silencieuse que j'ai trouvée au Québec, avec des québécois...Las-bas, amitié est synonyme de respect.Tout ceci pour dire que la notion d'amitié n'est pas la même partout, aucune n'est meilleure que l'autre mais la Québécoise me convient parfaitement, a mon caractère, ma manière de vivre et mes idéaux, elle s'apprend avec le temps et c'est une belle leçon d'humilité et d'honnêteté.Merci pour m'avoir lu, en espérant que vous ne vous fassiez pas une mauvaise idée de la capacité d'aimer des québécois. Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Je sais que les expériences sont différentes alors voici la mienne qui viendra contrer la "superficialité" apparente de l'amitié québécoise.Vendredi passé j'ai appris le décès de mon père en France. Dans les heures qui ont suivi, nous avions un baby-sitter pour le chat, une pot de sauce maison pour le repas du soir, des bras en plus pour le déménagement que nous ne devions faire qu'à 3, des messages de soutien et d'aide. Et je ne compte que du côté québécois. Le reste du temps ce sont des gens qui ne sont pas forcément aussi présents que certains semblent le vouloir de leurs amis. Mais dans le plus dur moment de ma vie, ils ont été là pour moi. Pas pour mon chum. Pour moi. L'amitié est clairement différente ici, pas mieux, pas moins bien. Plus difficile à se créer sans doute du fait que nous sommes rendus à l'âge adulte, que nous sommes arrivés dans des cercles déjà créés. Mais pas impossible... en autant que vos valeurs, votre caractère puisse aller avec le leur (parce qu'on ne s'entend pas forcément avec tous - perso j'accroche difficilement avec les personnes exhubérantes, les pitounes ou les grandes gueules par exemple, ce qui ne m'a jamais permis d'aller vers des caractères latins par exemple, sans généraliser outre mesure dans le sens que je me fie aux seuls latins que j'ai rencontré et que je ne rejette pas quelqu'un qui me dira qu'il vient d'Italie ou d'Espagne sur ce seul fait... Je vais attendre qu'il me tape sur les nerfs avant ) Citer
Invité Posté(e) 19 juin 2008 Posté(e) 19 juin 2008 Je sais que les expériences sont différentes alors voici la mienne qui viendra contrer la "superficialité" apparente de l'amitié québécoise.Vendredi passé j'ai appris le décès de mon père en France. Dans les heures qui ont suivi, nous avions un baby-sitter pour le chat, une pot de sauce maison pour le repas du soir, des bras en plus pour le déménagement que nous ne devions faire qu'à 3, des messages de soutien et d'aide. Et je ne compte que du côté québécois. Le reste du temps ce sont des gens qui ne sont pas forcément aussi présents que certains semblent le vouloir de leurs amis. Mais dans le plus dur moment de ma vie, ils ont été là pour moi. Pas pour mon chum. Pour moi. L'amitié est clairement différente ici, pas mieux, pas moins bien. Plus difficile à se créer sans doute du fait que nous sommes rendus à l'âge adulte, que nous sommes arrivés dans des cercles déjà créés. Mais pas impossible... en autant que vos valeurs, votre caractère puisse aller avec le leur (parce qu'on ne s'entend pas forcément avec tous - perso j'accroche difficilement avec les personnes exhubérantes, les pitounes ou les grandes gueules par exemple, ce qui ne m'a jamais permis d'aller vers des caractères latins par exemple, sans généraliser outre mesure dans le sens que je me fie aux seuls latins que j'ai rencontré et que je ne rejette pas quelqu'un qui me dira qu'il vient d'Italie ou d'Espagne sur ce seul fait... Je vais attendre qu'il me tape sur les nerfs avant )Mes sincères condoléances.Je ne peux faire grand chose à par te dire toute la tristesse que cette nouvelle apporte. Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Mes sincères condoléances Petiboudange ! Citer
O'Hana Posté(e) 19 juin 2008 Posté(e) 19 juin 2008 Je me joins aux autres pour t'adresser toutes mes condoléances, Véronique.Eddy Citer
Habitués jecroiselesdoigts Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Je t'adresse toutes mes condoléances VéroniqueGros bisousChristelle Citer
Habitués fatya Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Je sais que les expériences sont différentes alors voici la mienne qui viendra contrer la "superficialité" apparente de l'amitié québécoise.Vendredi passé j'ai appris le décès de mon père en France. Dans les heures qui ont suivi, nous avions un baby-sitter pour le chat, une pot de sauce maison pour le repas du soir, des bras en plus pour le déménagement que nous ne devions faire qu'à 3, des messages de soutien et d'aide. Et je ne compte que du côté québécois. Le reste du temps ce sont des gens qui ne sont pas forcément aussi présents que certains semblent le vouloir de leurs amis. Mais dans le plus dur moment de ma vie, ils ont été là pour moi. Pas pour mon chum. Pour moi. L'amitié est clairement différente ici, pas mieux, pas moins bien. Plus difficile à se créer sans doute du fait que nous sommes rendus à l'âge adulte, que nous sommes arrivés dans des cercles déjà créés. Mais pas impossible... en autant que vos valeurs, votre caractère puisse aller avec le leur (parce qu'on ne s'entend pas forcément avec tous - perso j'accroche difficilement avec les personnes exhubérantes, les pitounes ou les grandes gueules par exemple, ce qui ne m'a jamais permis d'aller vers des caractères latins par exemple, sans généraliser outre mesure dans le sens que je me fie aux seuls latins que j'ai rencontré et que je ne rejette pas quelqu'un qui me dira qu'il vient d'Italie ou d'Espagne sur ce seul fait... Je vais attendre qu'il me tape sur les nerfs avant )Mes condoleances attristées ,effectivement c'est dans ces moments là que l'on a besoin de temoignages de chaleur humaine ... Citer
Habitués nuitbleue68 Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Je sais que les expériences sont différentes alors voici la mienne qui viendra contrer la "superficialité" apparente de l'amitié québécoise.Vendredi passé j'ai appris le décès de mon père en France. Dans les heures qui ont suivi, nous avions un baby-sitter pour le chat, une pot de sauce maison pour le repas du soir, des bras en plus pour le déménagement que nous ne devions faire qu'à 3, des messages de soutien et d'aide. Et je ne compte que du côté québécois. Le reste du temps ce sont des gens qui ne sont pas forcément aussi présents que certains semblent le vouloir de leurs amis. Mais dans le plus dur moment de ma vie, ils ont été là pour moi. Pas pour mon chum. Pour moi. L'amitié est clairement différente ici, pas mieux, pas moins bien. Plus difficile à se créer sans doute du fait que nous sommes rendus à l'âge adulte, que nous sommes arrivés dans des cercles déjà créés. Mais pas impossible... en autant que vos valeurs, votre caractère puisse aller avec le leur (parce qu'on ne s'entend pas forcément avec tous - perso j'accroche difficilement avec les personnes exhubérantes, les pitounes ou les grandes gueules par exemple, ce qui ne m'a jamais permis d'aller vers des caractères latins par exemple, sans généraliser outre mesure dans le sens que je me fie aux seuls latins que j'ai rencontré et que je ne rejette pas quelqu'un qui me dira qu'il vient d'Italie ou d'Espagne sur ce seul fait... Je vais attendre qu'il me tape sur les nerfs avant )C'est un moment que tout le monde redoute et quand ça arrive ça doit quand même être très difficile à vivre,même si on est "prévenu". Courage à toi. Citer
Habitués Angela Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Je sais que les expériences sont différentes alors voici la mienne qui viendra contrer la "superficialité" apparente de l'amitié québécoise.Vendredi passé j'ai appris le décès de mon père en France. Dans les heures qui ont suivi, nous avions un baby-sitter pour le chat, une pot de sauce maison pour le repas du soir, des bras en plus pour le déménagement que nous ne devions faire qu'à 3, des messages de soutien et d'aide. Et je ne compte que du côté québécois. Le reste du temps ce sont des gens qui ne sont pas forcément aussi présents que certains semblent le vouloir de leurs amis. Mais dans le plus dur moment de ma vie, ils ont été là pour moi. Pas pour mon chum. Pour moi. L'amitié est clairement différente ici, pas mieux, pas moins bien. Plus difficile à se créer sans doute du fait que nous sommes rendus à l'âge adulte, que nous sommes arrivés dans des cercles déjà créés. Mais pas impossible... en autant que vos valeurs, votre caractère puisse aller avec le leur (parce qu'on ne s'entend pas forcément avec tous - perso j'accroche difficilement avec les personnes exhubérantes, les pitounes ou les grandes gueules par exemple, ce qui ne m'a jamais permis d'aller vers des caractères latins par exemple, sans généraliser outre mesure dans le sens que je me fie aux seuls latins que j'ai rencontré et que je ne rejette pas quelqu'un qui me dira qu'il vient d'Italie ou d'Espagne sur ce seul fait... Je vais attendre qu'il me tape sur les nerfs avant )Désolée pour toi, chère Véro. Que ton papa repose en paix. Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Euh merci (et non ce n'était pas prévu, ça a été soudain) mais je disais pas ça pour ça ... Désolée pour l'auteur du fil d'avoir fait dévié, c'était pas mon but du tout. Citer
Habitués jean-rené Posté(e) 19 juin 2008 Habitués Posté(e) 19 juin 2008 Toutes mes condoléances Petiboudange, l'histoire que tu as racontée me réconforte quand a l'idée que je me fait de l"amitié des québécois. Que ton père repose en paix.Bon courage pour la suite. Citer
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