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Le français pas important.


Nemesis

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  • Habitués
ce n'est pas donné a tout le monde de parler plusieurs langues ...il faut avoir un minimum d'....intelligence ;)

Moi j'en parle qu'un à peu pres bien , le français et je barabouine en anglais et je dirais je suis pas pire en gallo :lol:

einstien n'est pas ton 2ieme prénom alors lol

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  • Habitués
Ce n'est pas un refus des recrues francophones, c'est du mépris envers eux. Comment peut-on exiger des recrues (qui n'ont souvent pas leur secondaire 5) le bilinguisme au lieu de l'exiger des officiers? Ces derniers sont moins nombreux et beaucoup plus instruits donc capables d'apprendre le français. Ouais ... on leur conseille de se trouver un interprète. Bien sûr qu'ils vont amener leur interprète dans leur sac à dos aussi, à Kandahar ... Pour un capitaine, tu es vraiment un fin stratège, toi.

Je ne pense pas qu'une recrue francophone soit plus idiote qu'un officier pour apprendre une langue. Le bilinguisme pure, c'est à dire alterner 2 langues est rare sauf chez les interprétes qui sont capables de le faire. On a toujours une langue d'usage, et éventuellement une seconde langue dans laquelle on peut communiquer.

Que l'on demande au gouvernement que les formulaires des impôts soient dans les 2 langues, je suis d'accord. Mais avoir du bilinguisme dans les communications militaires, c'est plus qu'absurde, c'est dangereux. Et justement, imagine la situation à Kandahar si 2 soldats ne sont pas capables de communiquer ensemble parce que l'un est francophone et l'autre anglophone :maxpayne:

Imagine la conversation entre 2 soldats :

- Attention, une mine !

- What ?

BOOM !

:lol:

Une chose qui me titille , tu es français , parle français , éduqué en français et pourquoi tu défend le bilinguisme ?

Je ne parlerai pas pour Mr Caverne mais pour moi être français n'empêche pas de reconnaitre les avantages à être bilingue.

Lesquels ?

Parler deux langues t'ouvres beaucoup de porte, que ce soit culturellement ou profesionnellement....

Culturellement les traductions existent ... et professionellement je suis pas bilingue et je travaille dans une boite anglo de saskatoon ......

culturellement rien de mieux que de se plonger dans la langue natif si c,est possible et professionellement il faut être de mauvaise fois pour dire que cela est inutile en amérique du nord, en tout cas moi jamais je n'aurai eu mon travail ni mes augmentations sans parler anglais aussi.

Culturellement j'apprends pas le serbe pour voir des films d'émir kusturica ...... et même quand je regarde un film chinois , je met la VO juste pour sentir le sentiment que la personne à donner..... Pour le coté professionnel pour moi c'est pas un indicateur de reussite dans la vie don c'est sur j'y met moins d'effort que d'autre

Voila pourquoi je dis quand cela est possible, comme je pense qu'un Serbe comprenant le français aura un plus en regardant un film de Lelouche quand a la profession tout le monde n'a pas choisi ta voie et c'est pour cela que je dis qu'en général parler deux langues ouvre des portes..

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  • Habitués

Je vais vous surprende, mais je suis tout a fait d'accord avec Cpt Caverne (sauf que ma conclusion n'est pas la même que lui)

En effet je trouve ridicule d'exiger des services en francais dans le ROC parce que a chaque fois que l'on fait cela, ca veut dire qu'en contre partie, par soucis d'équité, au Québec ont doit fournir des services en anglais ! Vous voyez, c'est la que les Québécois on se fait fourrer !

Pour moi, le Québec est francophone point final et le ROC anglophone point final....et les vaches de monsieur Séguin seront bien gardés !

Ainsi, moi qui voyage régulièrement dans tout le Canada (j'y suis actuellement) je ne demande jamais a être servi en francais dans un resto, sur l'avion, dans un commerce. Mais attention, ce que je dis a mes collègues ou fournisseurs de service ou interlocuteurs anglophone du ROC, c'est que en contre partie au Québec, nous allons exiger le francais des collègues ou fournisseurs de services ou interlocuteurs anglophone.

Tu vois CptCaverne, c'est ca qui marche pas. C'est que dans le contexte canadien, quand on dit aux anglais qu'ils n'ont pas a apprendre le francais pour nous servir, ils sont tout content...mais lorsque on leur dit du même souffle; par contre au Québec ca se passe en francais ! Oups la ils font de l'urticaire !

L'idée du bilinguisme canadien vient d'un ancien premier ministre (Pierre Elliot Trudeau) qui lui craignait exactement la vision que je viens d'expliquer (c'est a dire le Québec francais et le ROC anglais) parce qu'il disait que nous ne serions jamais un pays uni avec une telle vision. Il avait bien raison !

jimmy

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  • Habitués
Qui a réclamé le bilinguisme de l'Ontario? On parle d'une base militaire. L'armée est une institution canadienne, chose! Donc supposée être bilingue. Mais la plus délinquante en matière de bilinguisme ... Autant j'admire ta ténacité, autant ta mauvaise foi me fait faire grrrrrrrrrrrrrrr :lol: Si cette maudite armée n'a pas besoin de jeunes francophones, qu'elle le dise. Alors elle s'en ira chercher de la chair à canon chez les anglos et tout le monde sera content ...

Tu vois cela comme une un refus des recrues fancophones. Tu vois le mal là où il n'y en a pas, il n'est pas question de cela. C'est une question de bon fonctionnement qu'il n'y ait qu'une seule langue pour communiquer sur une base militaire. Si l'un parle anglais et que l'autre réponds en français, il va y avoir quelques problèmes sur le terrain... un peu de bon sens. C'est bien de défendre le français corps et âmes, mais il faut aussi prendre en compte les conséquences d'avoir plusieurs langues dans un pays.

Et que penses-tu du fait que même l'armée française fonctionne en anglais sur certaines bases? Tu trouves ça logique aussi?

La colère de l'amiral

Par Maurice Druon *

[Le Figaro le 11 novembre 2005]

Il s'appelle Michel Debray. L'homophonie n'est pas injustifiée. Il est vice-amiral en deuxième section. Il a été commandant du centre d'entraînement de la flotte, ainsi que de l'aviation embarquée et du groupe des porte-avions. Son avis en matière militaire n'est donc pas indifférent.

Il vient de découvrir que, ces jours derniers, a été inauguré à Lille le siège d'un état-major international, sous commandement français. Or, dans cet organisme qui comprend quatre cent vingt personnes, dont soixante-dix étrangers, parmi lesquels vingt et un anglophones seulement, la «langue de travail» doit être l'anglais. Et notre amiral de s'en indigner, dans une page incendiaire qu'il fait circuler et à laquelle je pense devoir donner un écho.

«Ainsi, écrit-il, l'on impose à des militaires français, en France, sous les ordres de chefs français, de parler une autre langue que le français.»

La Constitution édictant que la langue de la République est le français, «les autorités qui ont mis en place les dispositions en vigueur à Lille ont donc enfreint une règle constitutionnelle».

Il faut rappeler que les mêmes dispositions sont déjà appliquées à Strasbourg, au sein du corps européen, qui ne comporte qu'une infime minorité d'éléments anglophones, et à Toulon, dans un état-major naval correspondant à celui de Lille.

Pour faire bonne mesure, n'a-t-on pas équipé le magnifique amphithéâtre Foch, à l'école militaire, de fauteuils dont les accoudoirs contiennent un dispositif de vote : «yes... no... abstain» !

Je ne puis que m'associer à la colère de l'amiral Debray, et l'approuver quand il s'écrie : «En voilà assez ! Aux termes du règlement de discipline général dans les armées, les militaires français doivent refuser de se faire imposer en service l'usage d'une langue étrangère. Si l'armée française ne défend pas la France, à quoi sert-elle ?»

A mon tour, je pose une question : «Et à quoi sert le Parlement ?» J'attends qu'un député veuille bien se lever dans l'Assemblée pour poser à Mme Alliot-Marie, pour qui je professe la plus grande estime, cette question d'actualité : «Sous lequel de nos gouvernements a-t-on accepté l'obligation scandaleuse faite à nos états-majors d'employer une autre langue que la nôtre ? Notre ministre de la Défense a-t-il l'intention de rompre avec cette pratique et d'exiger, dans les armées, le retour au respect des règles de la Constitution ?» Nous serons nombreux à être attentifs à la réponse.

* De l'Académie française

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  • Habitués

vous savez depuis que je suis la je remarque un truc et bien anglophone n'a aucun problème a vivre et travailler au que bec alors qu'un francophone oui. avec moi au boulot mon patron ne parle pas un seul mot en français, mes collègues y en a plein parmi eux dont le français est basique, les gens s'adressent beaucoup en premier lieu en anglais a leur interlocuteur. je me sens vraiment pas dans une province a 100/ 100 francophone. je dirai plutôt une province canadienne ou il ya plus de gens qui parlent le français. mais il faut regarder les chose en face sans l'anglais pour beaucoup d'emploi tu oublis la moindre opportunité d'emploi. :simous:

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  • Habitués

Minute là Capitaine,

La base militaire est en Ontario mais les militaires Francophones de la base viennent en majorité du Québec.

Ils ferment la base militaire à St-Jean et ils envoient les militaires en Ontario et on dit maintenant vous parlez anglais !!!

Que les têtes dirigeantes de l'armée soit bilingue, personne n'est assez con pour dire le contraire. Mais les militaires que cela vous déplaisent ou non doivent être groupés selon leurs langue.

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  • Habitués

Mr Caverne , les projets Européens regroupant des entreprises de types "économies mixtes" , sont conduit exclusivement en anglais puis traduit ensuite dans la langue du pays.

Par contre les conversations officielles sont en anglais sauf si l'ensemble des participants comprennent une autre langue

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  • Habitués

Cpt Caverne :

Tsé, si mon patron m'envoit en Ontario pour bosser, je ne vais pas exiger de parler français là-bas sous pretexte que le pays est bilingue

Exact, encore une fois je suis d'accord avec le capitaine !

Et a l'inverse, si le patron d'un ontarien anglophone l'envoie au Québec, il doit parler francais n'est-ce pas ?

Hein, que dis tu ? Non ? !!!! Hein ca marche dans un sens mais pas dans l'autre ?

Tu vois capitaine bonhomme, c'est ca le problème, c'est toujours dans un seul sens.Ca marche pas ce pays la.

jimmy

Modifié par jimmy
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  • Habitués
Tsé, si mon patron m'envoit en Ontario pour bosser, je ne vais pas exiger de parler français là-bas sous pretexte que le pays est bilingue.

Mister Cave, d'abord, il y a une différence entre une entreprise en Ontario et une base du ministère de la défense. Vu que tu ne sembles pas connaître la loi CANADIENNE sur les langues officielles, je vais t'expliquer cela :

- une entreprise ontarienne n'a aucune obligation par-rapport au français, et je n'ai pas de problème avec ça.

- le ministère de la défense, par contre, en temps qu'institution fédérale, à l'obligation de respecter la loi CANADIENNE et donc, d'assurer que la langue française puisse être employée sur ses bases. Tu as l'air de trouver ça normal que le Canada ne respecte pas ses propres lois, mais tu chiales dès qu'un Anglais ne peut pas se faire servir dans sa langue au Québec !

Et comme le disais Jimmy, si un patron Ontarien envoie un anglo au Québec, doit-il parler français ou anglais selon toi ? Hein ? ... Vois-tu toute la contradiction dans ton discours ? Au nom de la "liberté", tu défends l'Anglais... mais tu n'acceptes pas la réciprocité.

Dans la légion étrangére française, on exige aux recrues de parler français. Les recrues viennent de partout dans le monde, et c'est pas toujours des fléches... pourtant ils apprennent le français. Ça n'a rien à voir avec l'intelligeance d'apprendre une langue. C'est juste un problème d'égo des québecois par rapport aux ontariens. Ça vous créve le coeur de voir de bons petits soldats francophones envoyés dans une autre province par le gouvernement et devoir parler anglais.

Pour bien connaître l'armée, et pour avoir eu un membre de ma famille au 2e REP, je peux te dire que le niveau de français de certains était pratiquement nul ! Ils finissaient par connaître le minimum vital (garde-à-vous, repos, rompez...), mais étaient incapables de s'exprimer en français. D'ailleurs, mon oncle avait finit par mieux connaître l'allemand et l'anglais à leur contact, qu'eux à maîtriser le français... :P

Puis autre chose... en admettant que ton exemple soit pertinent, le soldat étranger doit, en France, maîtriser la langue officielle... Mais pour le Canada, le français est JUSTEMENT, l'une des deux langues officielles ! Alors c'est quoi l'ostie de problème ???? Le soldat anglophone a donc plus le droit de se faire servir dans sa langue que le soldat francophone ??? En fait, ce que tu dis, c'est que le Canada a deux langues officielles, sauf que l'anglais est un peu plus officielle que le français ?

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  • Habitués
La base militaire est en Ontario mais les militaires Francophones de la base viennent en majorité du Québec.

Ils ferment la base militaire à St-Jean et ils envoient les militaires en Ontario et on dit maintenant vous parlez anglais !!!

Tsé, si mon patron m'envoit en Ontario pour bosser, je ne vais pas exiger de parler français là-bas sous pretexte que le pays est bilingue.

Dans la légion étrangére française, on exige aux recrues de parler français. Les recrues viennent de partout dans le monde, et c'est pas toujours des fléches... pourtant ils apprennent le français. Ça n'a rien à voir avec l'intelligeance d'apprendre une langue. C'est juste un problème d'égo des québecois par rapport aux ontariens. Ça vous créve le coeur de voir de bons petits soldats francophones envoyés dans une autre province par le gouvernement et devoir parler anglais.

Une chance que le ridicule ne tue pas !!!

Qui a dit que le jeune militaire Québécois ou Acadien veut travailler pour l'Ontario... Non, il veut travailler pour son pays... Un pays qui a des institutions fédérale bilingue. Qu'estce que l'ego à rapport là-dedans !!! Tout les partis politique fédéraux n'accepteront pas cette situation mais toi évidemment tu es sûr que c'est à cause des "méchants" séparatiste Québécois.

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  • Habitués
C'est surtout le Québec qui fait dans l'originalité et qui demande à ce que le pays soit bilingue. Pourquoi les autres provinces devraient utiliser une langue qui n'a pas d'usage chez eux. Au Québec, les deux langues sont d'usage. Ce qui ne marche pas, c'est d'imposer le français. C'est quasiment impossible d'avoir une province uniquement francophone sans s'isoler et en faire une quasi dictature du français. Alors que la province s'est énormement francisée entre autre par la loi 101, l'anglais reste présent.

Tu parlais de lutter contre cela mais jusqu'où as-tu le droit d'aller ? Quand je vois certaines réactions (cf çi-dessous pour l'exemple), parfois violentes, je me pose de vraies questions sur la légitimité d'imposer le français au Québec. Moi je suis comme un âne, plus tu me forces, moins j'avancerai :)

Mister Cave, d'abord,

Tu ne changes pas toi... <_<

Captain Caverne, le hic c'est que le français existait déja en 1867 quand la confédération a été créée, elle existait encore au Manitoba, on voyait encore des québécois partir derrière des curés pour fonder des villes dans ce qui deviendrait la CB. Le français ne peut pas être nié sous le prétexte "d'originalité" du Québec, c'est insultant pour les francophones de tout le Canada ce que tu viens de dire là! Les Acadiens vont adoré ça ! Les pauvres manitobains de St-Boniface aussi tiens.

Qui plus est le Québec ne veut pas nécessairement que tout le pays soit bilingue, le Québec veut parler français et qu'on ne l'emmerde pas sur ce point. C'est PET qui voulait le pays bilingue pour bloquer toute possibilité au Québec de quitter la confédération sur ce simple fait.

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  • Habitués

On voit bien que le Capitaine ne connait pas pantoute l'histoire du Canada.

Lit bien ceci : les Québécois n'ont jamais demandé a ce que le CANADA soit bilingue

C'est eux , les anglais qui essaient de nous (et vous les immigrants) le faire croire. Et ce que tu vois sur ce forum de la part de moi et de d'autres c'est que l'on essaie de vous faire comprtendre que c'est faux, c'est de la bullshitt. Ils disent ca pour nous (et vous) endormir.

Dans les années 50-60, le gouvernement Canadien a organisé une gigantesque commission d'enquête sur le biculturalisme au Canada. Le but était de voir ou en était le Canada quant a la dualité linguistique.

La principale conclusion de la commission (en gros) était que les Québécois ne sentiraient jamais chez eux au Canada (hors Québec) si ils ne pouvaient s'exprimer et se faire servir dans leur langue...et que donc éventuellement les Québécois décideraient de quitter la confédération Canadienne.

Donc le premier ministre de l'époque (PET) a créé la notion de bilinguisme. Il a dit si tout le monde au Canada parlent et comprennent les deux langues, tous les citoyens Canadiens qu'ils soient francophone ou anglophone se sentiront chez eux partout. Et surtout que puisque le Canada est bilingue, les Québécois ne voudront pas s'en séparer.

Les anglais ont dit : wow quelle bonne idée, on est d'accord avec ca....sauf qu"ils n'ont pas appris le francais....alors que les Québécois, dans une grande proportion ont appris l'anglais....

Mais le mythe a persister et encore aujourd'hui on lit presque a tous les jours sur ce forum un futur immigrant mal informé qui pensent qu'il pourra vivre en francais, envoyer ses enfants a l'école francaise et travailler en francais dans n'importe quel ville Canadienne....même au Yukon !

jimmy

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  • Habitués
Mister Cave, d'abord,

Tu ne changes pas toi... <_<

Ben quoi ? Faut savoir ! T'es pas pour le bilinguisme toi ? :P

Franchement... Tu es vraiment pénible avec tes déformations de pseudo Prétentieux Pédant

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  • Habitués
Ainsi, moi qui voyage régulièrement dans tout le Canada (j'y suis actuellement) je ne demande jamais a être servi en francais dans un resto, sur l'avion, dans un commerce.

J'y suis aussi dans ce grand Canada bilingue tant défendu par notre Captain Cave.

Je suis présentement à Vancouver. J'ai fait un joli "Bonsoir" hier en arrivant au comptoir du Hilton pour voir si la jolie jeune fille allait embarquer en français. Ben non, on a dû continuer en anglais...

Autre petit point de réjouissance de ce grand Canada Bilingue : à "YVR", l'aéroport de Vancouver, au carousel de bagages numéro 5, on voit un panneau qui dit "Caution, moving parts", en français, "Attention, pièces en movement". Mouais, ça commence bien...

Ensuite, 2ème gros panneau qui donnes des infos sur le "Domestic Terminal". Traduction : "Aérogare intérieurs".

Vraiment bilingue ce pays...

Devant moi passe un van "Air Canada" avec écrit en gros dessus: "Safety First". En français, à côté: "La Sécurité: Ma Priorité". Usage des majuscules à l'anglaise... et le ":" doit être détaché derrière ET devant, pas comme en anglais.

Et donc pour finir, c'était l'hôtesse d'accueil du Hilton pas capable de dire "Bonsoir".

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  • Habitués

Je sais, je suis nono, inutile de le souligner: je lis le magazine gratuit VOIR ... alors forcément, je tombe sur de bons textes comme celui-ci signé Josée Legault, que j'aimerais partager avec vous:

Blâmer la victime

Réglons ça tout de suite. Je n'aime pas les discours de victimisation. Mais des victimes, il arrive qu'il y en ait. Et il arrive même qu'on les blâme. Prenez les reportages du Journal de Montréal sur la langue de service dans certains commerces de Montréal. Le scoop était en fait un secret de Polichinelle: le français s'y porte mieux qu'il y a 50 ans, mais Montréal s'anglicise lentement à nouveau.

En se faisant passer pour une anglo unilingue, une journaliste s'est fait embaucher dans 15 magasins du centre-ville, même sur le mythique Plateau Mont-Royal. Imaginez une franco unilingue tentant le même coup dans des boutiques de la rue Yonge à Toronto. IMPOSSIBLE.

Une constante dominait dans la cacophonie de réactions: c'est aux francophones à se faire respecter, à refuser de se faire servir en anglais, à montrer plus de fierté, etc. Bref, on blâme la victime et on exige qu'elle se fâche pour expier ses péchés. Bonjour l'autoflagellation!

Pauline Marois dit qu'"on ne se respecte plus" et qu'on est "trop accommodants" - le beau mot que voilà! Christine Saint-Pierre, ministre responsable de la loi 101, demande aux consommateurs d'être VIGILANTS et de remercier le ciel de trouver des jeux vidéo en français...

Bref, 30 ans après la loi 101, on demande aux francophones de retourner à cette espèce de guérilla linguistique que les plus de 40 ans ont menée dans les années 60 et 70 pour le minimum d'avoir un "bonjour" en entrant dans un magasin! J'ai vécu cette époque et je ne prends aucun plaisir à la revisiter aujourd'hui. C'était d'ailleurs pour délester les citoyens de cette guéguerre qu'en 1977, le gouvernement Lévesque avait adopté une loi 101 drôlement plus solide que dans sa version édulcorée actuelle.

Ce qui se passe est pourtant moins le résultat du comportement des francophones que de l'inaction sur ce front des gouvernements péquiste et libéral depuis 1996 et de la fusion de la Commission de protection de la langue française dans ce grand magma d'inefficacité gênante qu'est devenu l'Office québécois de la langue française.

Il n'est pas question ici de diaboliser la langue anglaise, mais sans un retour à un aménagement linguistique solide et des pénalités conséquentes à son non-respect, les francophones auront beau se plaindre, le résultat sera nul.

ET L'ARROGANCE, BORDEL?

Dans ce jeu de "blâmer la victime", on demande aux francophones de se faire "respecter", mais on ne parle pas du mépris et de l'arrogance de ces commerçants qui considèrent le français comme superflu et les francophones osant se plaindre comme des "chialeux". Mme Saint-Pierre croit même qu'"on ne peut pas dire qu'un unilingue anglophone n'a pas le droit de travailler au Québec". Il ne faudrait surtout pas traumatiser les pauvres gens qui refusent de parler la langue de la société dans laquelle ils vivent...

Mais la palme de l'insouciance va à Sébastien Proulx de l'ADQ. Tout jeune, il reprenait sans le savoir le discours d'Alliance Québec en disant qu'"une langue, ça ne s'impose pas". Il serait peut-être temps que certains adéquistes se sortent le nez des champs verdoyants d'Hérouxville et de ses lapidations imaginaires pour s'occuper aussi un peu de ce qui se passe à Montréal et dans l'Outaouais.

LE FRANÇAIS TOUJOURS MOINS PAYANT

Le dernier recensement l'a confirmé: le français recule. À Montréal, la difficulté d'être servi en français se vit et se sait. C'est anecdotique, mais en deux semaines, j'ai vu quatre médecins résidents unilingues anglophones, nés ici. Dans une soirée de magasinage sur Sainte-Catherine Ouest, chez les clients et les vendeurs, j'ai entendu très peu de français. Dans une boutique connue, vers 20 h 30, une vendeuse, une des rares francophones à y travailler, m'a dit que j'étais la première cliente à qui elle pouvait parler en français. Elle m'a aussi parlé du manque de respect de la maison mère de Toronto, qui leur envoie de plus en plus souvent du matériel publicitaire truffé de fautes de français. J'oubliais: cette histoire, on me l'a racontée aussi dans d'autres commerces.

Devant la commission Bouchard-Taylor, le mathématicien Charles Castonguay, l'expert numéro un au pays en matière d'assimilation linguistique, amenait un autre indice inquiétant. Citant le C.D. Howe Institute, il rappelait qu'en 2000, un unilingue anglophone au Québec gagnait toujours plus qu'un unilingue francophone (34 097 $ contre 29 665 $).

Les allophones ne parlant que l'anglais avaient un revenu moyen de 27 216 $ alors que ceux ne connaissant que le français gagnaient seulement 21 233 $. Cet écart est majeur et il s'élargit depuis des années. D'où la conclusion de Charles Castonguay: "Dans le monde du travail, l'anglais est finalement plus payant que le français au Québec." Et d'où sa question dangereusement pertinente: "Sommes-nous en train de former, à même la population allophone, un sous-prolétariat de langue française?"

Mais ne retenez pas votre souffle. Ni nos gouvernants, ni les commissaires Bouchard et Taylor n'oseraient soulever eux-mêmes une question aussi dérangeante...

Source: www.voir.ca

Modifié par Angela
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  • Habitués

Quoi? Vous dites que la rue Ste-Catherine est au Québec?? Non, vous blaguez là!! :ph34r: OK, je sors!!

Par contre, j'ai deux questions à poser.

1../ Si on me refuse, à un commerce ou chez un employeur, de servir/parler en français (et aussi désolé que cette personne en soit), ai-je le droit de le porter à l'attention d'une «police» quelconque de la langue française? Par exemple, j'avais écrit un courriel à une représentante au service Resources Humaines à mon travail et elle m'a répondu - «Can I reply to your query in English - I'm sorry but I don't speak French!» et ça SANS AUCUNE HÉSITATION.

2../ Parfois je me demande pourquoi les agents de l'office québécois de la langue ne contrôlent pas déguisés de temps en temps les commerces ou les bureaux? Peut-être ça demanderait trop d'argent! (?)

Quand je relis mes propres questions elles me semblent un peu démesurées, voire naïves. Mais enfin...

-RG-

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2../ Parfois je me demande pourquoi les agents de l'office québécois de la langue ne contrôlent pas déguisés de temps en temps les commerces ou les bureaux? Peut-être ça demanderait trop d'argent! (?)

Quand je relis mes propres questions elles me semblent un peu démesurées, voire naïves. Mais enfin...

-RG-

Je n'aborderai pas ta première question parce que je ne sais pas y répondre.

Pour la deuxième, je te dirai que c'est facile à mettre en place et pas spécialement cher à mette en oeuvre. Lotoquébec envoie régulièrement des clients mystères pour vérifier si les détaillants de loteries cartent leur clientèle qui semble avoir moins de 25 ans et si les commis respectent bien toute la procédure lors de la vérification des billets ( est ce que les billets sont bien remis au client, est ce que le client à bien été informé de ses gains ou de ses non gains etc`...)

C'est la même chose pour la vente d'alcool et de tabac, l'emploi de clients mystères c'est quelque chose de régulier. Même Poste Canada utilise ce principe pour vérifier que les procédures sont bien respectées lors de la remise de courrier.

Alors pourquoi pas l'office de la Langue ?

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  • Habitués
C'est surtout le Québec qui fait dans l'originalité et qui demande à ce que le pays soit bilingue. Pourquoi les autres provinces devraient utiliser une langue qui n'a pas d'usage chez eux. Au Québec, les deux langues sont d'usage. Ce qui ne marche pas, c'est d'imposer le français. C'est quasiment impossible d'avoir une province uniquement francophone sans s'isoler et en faire une quasi dictature du français. Alors que la province s'est énormement francisée entre autre par la loi 101, l'anglais reste présent.

Tu parlais de lutter contre cela mais jusqu'où as-tu le droit d'aller ? Quand je vois certaines réactions (cf çi-dessous pour l'exemple), parfois violentes, je me pose de vraies questions sur la légitimité d'imposer le français au Québec. Moi je suis comme un âne, plus tu me forces, moins j'avancerai :)

Le Québec a une seule langue officielle... Demande-t-il que le Canada soit bilingue ???

Les juges de la cour suprême ont invalidés la clause Québec de la loi 101 pour la transformer en la clause Canada, pour permettre à un résidant Anglophone des autres provinces d'envoyer leurs enfants à l'école Anglaise si ils s'établissent au Québec, la clause Québec ne le permettait qu'aux Anglophones du Québec. Ce n'est pas le Québec qui a demandé que le Canada soit bilingue mais le gouvernement Canadien qui a exigé que le Québec soit bilingue.

Autrement dit, demander à un immigrant de respecter la langue de la majorité au Québec c'est correct. Mais le demander à un Anglophone du ROC non... Sous quel prétexte... Que le Canada est bilingue ???

Qui demande à ce que le Canada soit bilingue ???

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  • Habitués

Ces débats n'en finiront jamais...

Est-ce que le Canada est un pays bilingue? Je considère qu'un pays bilingue doit promouvoir sur les lieux publics de l'ensemble du territoire les deux langues. Ce qui n'est pas le cas pour le Canada (lili qui a parlé de la visite de l'Alberta où le guide parlait en anglais et en mandarin sans évoquer le français ça ne gêne pas et pourtant si on faisait l'inverse à des touriste visitant le Quebec en français et mandarins sans parler anglais... d'ailleurs pourquoi j'évoque quelque chose qui est impossible?)

Chacun tire la couverture de son côté et c'est vraiment dommage. L'anglais est majoritaire et à terme, sera l'unique langue du Canada (vous verrez).

Je ne demande plus si on va encore parler français ou non au Quebec. Mais plutot quand on ne le parlera plus de façon courante et majoritaire (dans un siècle? avant? Après?). C'est triste... mais c'est comme ça.

A partir du moment où vous acceptez de switcher en anglais dès qu'on vous parle dans cette langue, vous contribuez à la perte du français. A partir du moment où dès que vous sortez du Quebec il vous est impossible d'avoir un service en français dans un territoire qui est inclus dans un pays officiellement bilingue, le français est condamné...

Qulqu'un a parlé de mettre le forum ROC en anglais. je propose que ce soit tout le forum qui glisse à l'anglais (autant le faire maintenant avant que ça se fasse après... lol).

Le Canada en définitive est un pays anglophone avec une forte minorité qui peut vous parler en français. c'est comme ça que tous les immigrants doivent percevoir ce pays en y venant... (c'est pas moi qui le veut, je constate les faits). Et c'est vraiment dommage, surtout pour des amoureux de la langue française comme moi...

Modifié par YATSON
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