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Les exigences élevées des immigrants par rapport au Québec


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Notre chroniqueur de Sherbrooke s'interroge sur ce terrain identitaire.

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Laurent

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Notre chroniqueur de Sherbrooke s'interroge sur ce terrain identitaire.

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Laurent

« Vous voulez que ça parle français ici mais avez-vous vu la piètre qualité du français de vos enseignants ? »

« Vous voulez que les immigrants maîtrisent le français mais vous nêtes même pas capable daligner deux phrases (et bonjour la syntaxe dailleurs) sans y mettre danglicismes. »

« Vous voulez que lespace public se passe en français mais jentends et lis partout que la maîtrise de langlais est nécessaire pour se trouver un emploi ici. »

Poser de tels commentaires fondés en partie cependant cest postuler que le Québec doit être, dans lintégralité de son territoire et dans chacun de ses concitoyens, non seulement francophone mais il doit lêtre en tout temps et que tout ça doit être parfait. Une perfection à faire renvoyer un Immortel de lAcadémie Française réviser sa copie. Comme si le choix collectif dêtre une société francophone ne doit souffrir daucune exception pour être un choix reconnu comme crédible et cohérent."

Très très bon texte. J'adore ce mec. Il devrait le couper de moitié et l'envoyer aux journaux.

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Comme si tous les Français parlaient et É-CRI-VAIENT un français impeccable? Comme si tous les immigrants parlaient un bon français? Mais surtout comme si on pouvait faire fi de notre histoire, de ces 2 siècles coupés de la francophonie? Comme si on pouvait faire fi de toute l'industrialisation qui s'est faite en anglais et de tout le mépris que la communauté anglophone a exercé sur nous? Comme si on pouvait faire fi de la moitié de pouvoir politique que nous donne notre statu de province canadienne?

Je me suis toujours demandé quelle langue on parlerait en France si le pays avait été occupée pendant 250 ans par les Allemands? Si toute l'industrialisation de la France au 19 et 20e siecles acait été faite par des boss allemands? Si la moitié des impots que paient les Français allaient à Berlin? D'évidence, faut être colonisés pour comprendre tout ça.

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Laurent

Il est légitime que les immigrants puisse avoir des exigences élevés par rapport au Québec. Le Québec sélectionne les immigrants, le Québec est exigent envers les candidats à l'immigration, c'est un retour d'ascenseur tout à fait normal.

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Laurent

Il est légitime que les immigrants puisse avoir des exigences élevés par rapport au Québec. Le Québec sélectionne les immigrants, le Québec est exigent envers les candidats à l'immigration, c'est un retour d'ascenseur tout à fait normal.

Tu trouves le Québec exigeant? On demande l'équivalent d'un cegep et la connaissance du français. Pis encore!

Les réfugiés et les parainnés, qui font 40% des arrivants, rentrent sans aucune exigeance.

En retour, le nouvel arrivant a droit dès son arrivée à la gamme complète de nos programmes sociaux, parmi les plus généreux au monde. Tu nous trouves exigeants?

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Encore une fois O'Hana Félicitations!

Yolande a raison. Tu devrais le faire publier et éveiller certaines consciences - tant québécoises qu'immigrantes!

Tu arrives toujours à cerner les problèmes - disons émotionnels - et à les théoriser pour une meilleure compréhension.

A la revoyure à quelque part dans les montagnes enneigées des Cantons ;)

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Il est légitime que les immigrants puisse avoir des exigences élevés par rapport au Québec. Le Québec sélectionne les immigrants, le Québec est exigent envers les candidats à l'immigration, c'est un retour d'ascenseur tout à fait normal.

Tu trouves le Québec exigeant? On demande l'équivalent d'un cegep et la connaissance du français. Pis encore!

Les réfugiés et les parainnés, qui font 40% des arrivants, rentrent sans aucune exigeance.

En retour, le nouvel arrivant a droit dès son arrivée à la gamme complète de nos programmes sociaux, parmi les plus généreux au monde. Tu nous trouves exigeants?

il est quand même inhumain d'exiger quelque chose d'un refugié qui cherche un abri pour se protéger ou pour fuir un pays pour diverses raisons. Une fois sur place il passera à la francisation. Pour les autres catégories d'immigrants (travailleurs qualifiés, travailleurs autonomes et investisseurs) les exigences sont élevées de part et d'autre. Rien de plus légitime.

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Ce texte me fait penser à la Suisse.Mon pays est officiellement quadrilingue(allemand-français-italien-romanche).

En réalité la communeauté germanophone(75% des gens)s'evertue à s'exprimer dans des idiomes locaux et régionaux que l'on nomme swytzertüch(12-15 différents).

Nous les romands parlons un français très romand,un parisien aura de la peine à tout saisir.

Les Tessinois parlent l'italien et maîtrisent très souvent les 2 autres langues.

Les Romanches parlent le....romanche,langue latine composée d'allemand d'italien et de je ne sais quoi.

Le plus drôle c'est que quand je vais à Zürich je parle ANGLAIS avec les gens .Pendant mon armée aussi je parlais en anglais avec mes potes des Grisons ou du Tessin.la télévision nous gave de slogans en anglais,c'est plus simple pour eux de ne faire qu'un spot en anglais que 4 différents.

Mais le PIRE c'est que le gouvernement fédéral nous envoie des documents aussi en ANGLAIS.

On en est même rendus à des discutions sur le fait de remplacer les cours de 2ème langue nationale au primaire par l'anglais.

Alors oui je comprends l'etat d'esprit de certains Québecois,nous aussi on nous dit :Oui mais votre français n'en est pas vraiment!

Ah bon,je ne parle tout de même pas le turkmène,quoi que j'aimerais bien.Dira t'on la même chose à un Chti de Lille avec ses belles expressions en patois?

A un marseillan avec son language imagée de termes provençaux?Non car lui il habite en France.

Au passage je ne tape pas sur la France,c'est le pays de ma mère.Mais quand j'entends certains Français s'exprimer et ben je me fais aussi du souci pour le vocabulaire de la belle langue de Rousseau,tiens à non lui ne parlais pas français ,il était Suisse!

Pour moi chaque région a droit a sa version du français,c'est ce qui dynamise une langue,la rend vivante.Et si on fait un effort,on arrive à comprendre pas mal de gens dans tous les coins du monde,avec cette base commune à tous les pays francophones,le français ou plutôt LES français.

Debleu faut arrêter de tagnasser avec ces nioluteries ou bien? ^_^

Faut nous comprendre on a beau être frontaliers avec la France mais nous ne sommes pas en France,on a été influencés par beaucoup de pays.Mais je trouve triste que l'anglais gagne autant de terrain,mais je reconnais son utilité communicative universelle.

Quand aux exigences sévères du Québec ,essayez de demander l'asile en Suisse et là vous aurez une idée de la sévérité fédérale légendaire.

Vive la francophonie.

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Merci OHana !!!

La justesse de tes analyses me laisse toujours pantoise dadmiration

Wow. Quelle chronique

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Hier soir, j'écoutais Monsieur Bonheur au 94.3 FM et un auditeur s'est plaind de la piètre qualité du francais parlé de "Babu", l'animateur du show. D'autres auditeurs ont immédiatement répliqués que l'animateur n'avait pas à parler "comme hein ostie de fif".

Bon, je n'ai pas honte du parlé Québécois, mais je suis quand même d'avis que l'on devrait se forcer un peu pour en améliorer la qualité. Le francais est tellement massacré pourtout dans mon entourage que j'ai moi-même beaucoup de misère avec l'imparfait, le conditionnel et mes tournures de phrases.

"Michel, moman a po voulu que j'aille jouer DÉhors passe que mé patalons d'neige sont-ait toute mouillé." J'ai entendu cela de la bouche du fils d'un ami et j'avoue que je trouve ca dommage!

Biztalk.

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Hier soir, j'écoutais Monsieur Bonheur au 94.3 FM et un auditeur s'est plaind de la piètre qualité du francais parlé de "Babu", l'animateur du show. D'autres auditeurs ont immédiatement répliqués que l'animateur n'avait pas à parler "comme hein ostie de fif".

Bon, je n'ai pas honte du parlé Québécois, mais je suis quand même d'avis que l'on devrait se forcer un peu pour en améliorer la qualité. Le francais est tellement massacré pourtout dans mon entourage que j'ai moi-même beaucoup de misère avec l'imparfait, le conditionnel et mes tournures de phrases.

"Michel, moman a po voulu que j'aille jouer DÉhors passe que mé patalons d'neige sont-ait toute mouillé." J'ai entendu cela de la bouche du fils d'un ami et j'avoue que je trouve ca dommage!

Biztalk.

Personne ne nie la mauvaise qualité du français parlé au Québec. Le problème c'est que l'immigrant se sert de cet argument pour ne pas apprendre le français. C'est le même argument qu'a longtemps utilisé l'Anglo.

Heureusement les temps ont changé de ce côté. En 1960, seulement 10% des Anglos au Québec parlaient français. Aujourd'hui c'est 70%.

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Je suis su'l cul.

Ce texte devrait faire parti des documents remis aux immigrants en arrivant ici.

Bravo O'Hana.

jimmy

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J'aurais du lire avant de chioler...

Ton article est aussi captivant qu'un Werther's Original en bouche, un soir froid d'hiver, couché enmitoufflé devant le foyer. :) Bravo!

Au plaisir,

Biztalk.

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Merci Eddy, d'élever encore une fois le débat. Mais j'aimerais te poser une question: quel serait, selon toi, le niveau "raisonable" d'exigences de la part des immigrants?

Car tu vois, en réalité, on a des attentes et des exigences pour des gens, des pays, des situations qui nous intéressent vraiment. Par exemple, je n'ai aucune exigence envers la Suède, ce pays ne m'intéresse pas et ne m'intéressera jamais. Par contre, j'ai des exigences envers le Québec, c'est le pays que j'ai choisi et c'est là que je vis.

Mes exigences envers Québec sont élevées? Oui! Le sont-elles trop? Je ne pense pas. De la même façon, j'ai des exigences envers mes enfants. Un exemple: je veux qu'ils réussissent bien à l'école. Mais je ne m'attends pas à ce qu'ils soient des génies super doués et tout. Des notes A et B suffisent mais les D là, désolée, je ne l'avale pas. De la même façon, le Québec ne peut être le pays de cocagne. Ni le peuple québécois d'ailleurs. Mais si une population n'a pas d'exigences élevées envers son pays, celui-ci ne peut pas maintenir un bon niveau, ni avancer non plus.

Je pense que nous autres immigrants sommes exigeants pour plusieurs raisons, entre autres, parce que les immigrants de luxe peuvent comparer le Québec avec leur pays de naissance, mais aussi parce que les agents d'immigration développent des attentes élevées lors des campagnes de recrutement. Il y a aussi ce péché par omission: ne pas parler de l'Histoire, de la réalité géopolitique, culturelle et économique (marché de l'emploi) du Québec, ce n'est pas rien.

Personnellement, j'ajouterais que la génération ACTUELLE porte mal le flambeau et me déçoit quelque part. Les bâtisseurs de ce pays ont su faire des choses immenses avec tellement peu de ressources et d'outils (juridiques entre autres), comparativement à la génération actuelle. Celle-ci est-elle assez consciente de ce legs et des responsabilités qui viennent avec? Je crois que je viellis (mal) mais j'ai souvent le sentiment que perdus dans nos petites affaires (familles, carrières, dettes, etc.) nous nous contentons de nous asseoir sur les acquis sans nous préoccuper de voir plus loin. Et les politiciens de ma génération (Mario Dumont a mon âge) ne me semblent pas avoir tant de vision que ça. Bref, je suis exigeante envers ma génération plus qu'envers la précédente (baby boomers).

  • Habitués
Posté(e)
Notre chroniqueur de Sherbrooke s'interroge sur ce terrain identitaire.

À lire en page d'accueil.

Laurent

Il est légitime que les immigrants puisse avoir des exigences élevés par rapport au Québec. Le Québec sélectionne les immigrants, le Québec est exigent envers les candidats à l'immigration, c'est un retour d'ascenseur tout à fait normal.

sti je suis encore d'accord avec toi

le canada donc le quebec a une politique d'immigration que peu d'autres pays ont

et cette politique est soutenue par un véritable "plan markéting"

et comme dans tous ce qui comporte un aspect commercial il y a un coté "fausse représentation"

donc déception

on a besoin d'ingénieurs mais qu'en tu arrive tu ne l'est pas

on te selectionne sur la base de tes diplomes

mais quand tu arrive tu réalise que ton diplôme n'est pas québécois donc pas reconnu

et de ton experience

tu arrive pas reconnu ..

tu étais cadre chez vous une fois sur place on t'apprends que tu l'est plus

moralité les attentes des immigrants sélectionnés (et ceux-la seulement 80 % de l'immigration) sont a mon avis tout a fait justifiés

et la meilleur façon d'être reconnaissant a leur terre d'accueil serait de payer un max de taxes d'impôt et redevances directs ou indirects donc ça leur prends une job a la mesure des compétences pour lesquelles ils ont étés sélectionnés

texte très intéressant "homme des iles" mais trop "théoriquement théorique"

j'ai quitté mon pays parce que J'y trouvais pas ce que je voulais (donc j'avais certaines attentes)

et si le canada ne me convient pas je me donne le droit

1-de le critiquer

2-de le quitter

c'est ca la "liberté de penser" comme disait l'autre

et je n'ai aucune reconnaissance a devoir au Québec ni au canada si je ne m'y accomplis pas ..

  • Habitués
Posté(e)

Angela :

Bref, je suis exigeante envers ma génération plus qu'envers la précédente (baby boomers).

Oufff ! :B)

jimmy

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Posté(e)
Angela :
Bref, je suis exigeante envers ma génération plus qu'envers la précédente (baby boomers).

Oufff ! :B)

jimmy

Toi pas inclus :P

  • Habitués
Posté(e)
Toi pas inclus

Hey ho, je vais me plaindre a la SPBBQ ! société protectrice des baby-boumers du Québec

jimmy

Posté(e)

Merci pour vos commentaires, réflexions et bons mots.

Il est légitime que les immigrants puisse avoir des exigences élevés par rapport au Québec. Le Québec sélectionne les immigrants, le Québec est exigent envers les candidats à l'immigration, c'est un retour d'ascenseur tout à fait normal.

Bien sûr que c'est légitime d'avoir des exigences élevées envers le Québec. Peut-être aurais-je dû mieux le préciser dans mon papier mais je fais spécifiquement allusion aux exigences irréalistes selon moi.

Celles qui font en sorte que quoi que fasse le Québec, ça ne sera jamais correct, assez bien ou ajusté. Ce qui est différent. Maintenant, je reconnais évidemment que le degré d'évaluation de ce qui réaliste de ce qui ne l'est pas est propre à chacun. Pour ma part, j'ai exprimé trois lieux où je sens un irréalisme fondé sur des prémisses discutables : la langue, la culture et par extension, la question identitaire.

Merci Eddy, d'élever encore une fois le débat. Mais j'aimerais te poser une question: quel serait, selon toi, le niveau "raisonable" d'exigences de la part des immigrants ? Car tu vois, en réalité, on a des attentes et des exigences pour des gens, des pays, des situations qui nous intéressent vraiment.

Tout à fait d'accord avec toi ! Généralement, on a des exigences élevées envers les personnes et les endroits qui nous sont chers et/ou chez qui on sent un potentiel. Mes étudiants à l'université en savent quelque chose :ravi: Je l'écris d'ailleurs à un moment donné dans mon papier : la juste critique favorise l'excellence.

Et pour définir un juste ou raisonnable niveau d'exigence, n'est-il pas correct d'établir au préalable une connaissance approprié de l'endroit où on veut immigrer ici ? Autrement dit, comment savoir si mon exigence est irréaliste ou non si je ne connais que très peu de choses du Québec ou si je me fonde sur des exemples ciblés sortis de leur contexte (la petite vendeuse qui t'accueille en anglais sur la Ste-Catherine) ?

Sans parler de la sensibilité consciente ou non qu'on peut avoir, à savoir un à-priori favorable ou défavorable à l'endroit du Québec. Selon le cas, on va probablement faire une petite sélection des informations disponibles afin de confirmer notre à-priori.

Une connaissance appropriée ne signifie pas adhérer à un Québec uniquement francophone et souverain par exemple. C'est remettre dans le contexte. C'est-à-dire : un Québec français dans un environnement anglophone. J'ai bien plus de respect pour André Pratte le fédéraliste qui veille à remettre son propos dans un certain contexte que pour un souverainiste lambda qui pige juste ce qui fait son affaire dans l'actualité pour appuyer son opinion.

Bref, il y a une réalité anglophone qui est incontestable et avec laquelle il faut composer : personne ne peut - et surtout personne ne veut ! - une Loi 101 mur à mur dans tout le Québec. Ça serait impossible et ça serait se fermer au reste du continent.

D'où mon inquiétude s'il n'y avait eu aucune Céline Dion dans l'histoire musicale québécoise : car cela aurait été la preuve d'une incapacité à profiter du plus riche marché au monde qui est juste à côté. Là, il aurait été fondé de parler de repli et surtout de stupidité économique.

Et l'inverse est tout aussi vrai : n'avoir que des Céline Dion aurait été l'expression d'une américanisation complète de la culture québécoise. Et ici, exiger un Québec francophone de l'autre côté aurait été ici une contradiction linguistique fondée.

Or, ni l'un ni l'autre ne se vérifie sur le terrain. C'est plutôt cette alchimie en continuelle transformation entre nord-américanitude et européanitude (désolé pour les néologismes) qui s'observe dans la culture québécoise.

on a besoin d'ingénieurs mais qu'en tu arrive tu ne l'est pas

on te selectionne sur la base de tes diplomes

mais quand tu arrive tu réalise que ton diplôme n'est pas québécois donc pas reconnu

et de ton experience

tu arrive pas reconnu ..

tu étais cadre chez vous une fois sur place on t'apprends que tu l'est plus

Deux choses :

Tu fais allusion ici au problème de la reconnaissance des diplômes et des acquis que je ne nie pas - bien au contraire - mais qui ne constitue pas le point sur lequel je construis l'origine des exigences élevées dans mon papier. Bref, ne fais porter ce qui est un tout autre débat (très pertinent d'ailleurs) à ma chronique.

Deuxièmement, il est réducteur de poser ce problème de cette façon : si tu étais cadre dans ton pays d'origine et que tu ne l'es plus une fois au Québec, est-ce nécessairement la faute du Québec ? Deux économies, deux marchés du travail et deux environnements culturels différents.

Il me semble qu'immigrer sur le plan professionnel cela ne se limite pas à juste changer de bureau. Encore une fois, je ne nie pas tout le gros problème de la reconnaissance des diplômes mais c'est là faire un raccourci qui illustre bien mon propos en partie : prendre un exemple ciblé et le sortir de son contexte.

- O'Hana -

Posté(e) (modifié)

Je ne participerai malheureusement pas à ce concert de louanges. Encore un texte dans lequel on peut lire un tas de choses vraies mais qui responsabilise à tort l'immigrant dans la tournure que prend le débat identitaire au Québec. Il y a certainement des immigrants à trouver le projet de Mme Marois injuste ou dangereux mais je suis loin de croire que l'immense majorité d'entre eux ait quelque chose à redire sur les aspirations plus que légitimes des Québécois à défendre leur identité francophone et nord-américaine. La seule demande et ce n'est même pas une exigence que la majorité des immigrants ont, c'est que les portes de l'emploi soient un peu mieux ouvertes pour eux. Ce ne sont quand même pas les immigrants qui ont fait qu'on exige de seulement de 50 % des sélectionnés chaque année qu'ils maîtrisent la langue de Molière. Si demain il faut descendre dans la rue pour exiger que le fait majoritaire soit protégé et défendu, je serais de la partie et je suis sur que c'est le cas de milliers d'immigrants.

Que représentent ceux qui estiment que le Québec n'a pas le droit de défendre son identité? Rien comme tu dis.

Alors à mon avis, au lieu de focaliser en permanence sur ces derniers, parlons plutôt des autres et avec eux: Bien sur de la langue française, du Québec nord-américain mais aussi de la meilleure façon de les associer.

Je t'emprunte ton exemple de la femme au travail pour l'appliquer à l'immigrant. Les immigrants aussi ont le droit de ne pas être parfaits.

Modifié par rayan
Posté(e)
Je ne participerai malheureusement pas à ce concert de louanges.

Et personne, vraiment personne moi le premier ne te demande à toi ou à qui que ce soit d'autres de participer à ce genre de choses :)

Encore un texte dans lequel on peut lire un tas de choses vraies mais qui responsabilise à tort l'immigrant dans la tournure que prend le débat identitaire au Québec. Il y a certainement des immigrants à trouver le projet de Mme Marois injuste ou dangereux mais je suis loin de croire que l'immense majorité d'entre eux ait quelque chose à redire sur les aspirations plus que légitimes des Québécois à défendre leur identité francophone et nord-américaine.

Ai-je mis TOUS les immigrants dans le même sac ? J'ai pourtant bien pris soin de préciser que je ne cible que les attentes irréalistes, celles où quoi que fasse le Québec, ça ne sera jamais correct. Si la très grande majorité des immigrants avaient des attentes irréalistes comme tu sembles me prêter l'intention, ce n'est pas une commission de deux intellectuels qu'il aurait fallu instaurer pour calmer le jeu.

La seule demande et ce n'est même pas une exigence que la majorité des immigrants ont, c'est que les portes de l'emploi soient un peu mieux ouvertes pour eux. Ce ne sont quand même pas les immigrants qui ont fait qu'on exige de seulement de 50 % des sélectionnés chaque année qu'ils maîtrisent la langue de Molière. Si demain il faut descendre dans la rue pour exiger que le fait majoritaire soit protégé et défendu, je serais de la partie et je suis sur que c'est le cas de milliers d'immigrants.

Est-ce que je prétends le contraire dans mon papier ? Je n'aborde même pas la problématique du marché du travail sur lequel je partage tout à fait l'opinion que tu exprimes ci-haut. Mon sujet se situe sur une autre thématique. J'aimerais bien qu'on puisse descendre dans la rue, nous immigrants, pour exiger que le fait majoritaire soit protégé et défendu. Si cela devait arriver, sois assuré de ma présence à tes côtés !

Que représentent ceux qui estiment que le Québec n'a pas le droit de défendre son identité? Rien comme tu dis. Alors à mon avis, au lieu de focaliser en permanence sur ces derniers, parlons plutôt des autres et avec eux: Bien sur de la langue française, du Québec nord-américain mais aussi de la meilleure façon de les associer.

Je n'ai pas le mandat ni le désir de parler tout le temps de ceux qui représentent la majorité. Parfois, j'ai envie de parler et de m'adresser à cette minorité selon le thème que j'ai choisi d'aborder. Ici, ce fût ces immigrants aux attentes irréalistes. Dans une chronique précédente, ce fût ces enfants d'immigrants qui ont rarement la parole. Et un jour, ça sera la majorité d'immigrants dans un domaine spécifique. Et ainsi de suite.

- O'Hana -

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