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Le français perd du terrain, y compris au Québec


Angela

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Le mardi 04 déc 2007

Le français perd du terrain

Karine Fortin

La Presse Canadienne

Ottawa

Le français a perdu du terrain partout au pays y compris au Québec, même si un nombre plus important que jamais d'immigrants parlent cette langue à la maison, révèlent les données du dernier recensement rendues publiques mardi.

Même si le nombre de francophones a augmenté entre 2001 et 2006, leur poids relatif a diminué et ils ne représentent plus que 22,1 pour cent de la population, révèle Statistique Canada. Cela se compare à 22,9 pour cent en 2001 et à 26,1 pour cent en 1971.

Au Québec, on comptait l'an dernier 5,7 millions de personnes ayant le français pour langue maternelle, soit 79,6 pour cent de la population. C'est la première fois depuis 1931 que cette proportion est inférieure à 80 pour cent.

D'après Statcan, cette baisse est attribuable à une légère hausse de la population anglophone de la province ainsi qu'à l'accélération de l'immigration allophone au cours des cinq dernières années.

«C'est la première fois qu'on observe une telle croissance, en Québec au particulier, on a eu une croissance de près de 25 pour cent du nombre d'allophones pendant la période de recensement», explique l'analyste Jean-Pierre Corbeil.

«À court terme, ça se traduit par une baisse du groupe majoritaire, tant au Québec qu'à l'extérieur.»

Mais pour la première fois, plus d'allophones ont adopté la langue de Molière que celle de Shakespeare comme principale langue d'usage au foyer entre 2001 et 2006. La tendance est particulièrement marquée parmi les nouveaux arrivants.

«L'explication est assez simple», souligne M. Corbeil. Le Québec, qui contrôle une bonne partie de son immigration, favorise des personnes qui ont une connaissance du français. C'est notamment le cas des ressortissants du Maghreb.

«Ces immigrants qui proviennent essentiellement du Maroc, de l'Algérie et de la France utilisent déjà le français dans leur quotidien», fait-il valoir.

L'analyste rappelle aussi que les immigrants doivent absolument envoyer leurs enfants à l'école française depuis l'adoption de la Charte de la langue française ü la loi 101ü il y a 30 ans.

La situation est fort différente à l'extérieur du Québec où les nouveaux arrivants s'intègrent généralement à la communauté anglophone majoritaire.

Les francophones ne comptent plus que pour 4,1 pour cent de la population, comparativement à 4,4 pour cent en 2001. Cette baisse prolonge une tendance observée depuis plus d'un demi-siècle.

Les francophones hors-Québec représentaient 7,3 pour cent de la population canadienne en 1951 et 6,0 pour cent en 1971.

Ces données sur la situation des communautés linguistiques minoritaires seront certainement abordées par l'ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, Bernard Lord, chargé de faire des recommandations pour le plan d'action pour les langues officiel que les conservateurs ont promis de faire adopter.

Le premier plan, qui date de 2005, vient à échéance au début de 2008.

La source ici:

http://www.cyberpresse.ca/article/20071204...88/CPACTUALITES

On apprend aussi qu'un habitant sur cinq au Canada serait né à l'étranger.

Les points saillants sur l'immigration et les langues sont ici.

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  • Habitués

Pour la première fois, le nombre de francophones au Québec est passé sous la barre de 80%. Si ce n'est pas un seuil psychologique ça, c'est quoi? A-t-on fini de niaiser avec une commission-déversoir pour nous attaquer aux vraies affaires, là?

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Pour la première fois, le nombre de francophones au Québec est passé sous la barre de 80%. Si ce n'est pas un seuil psychologique ça, c'est quoi? A-t-on fini de niaiser avec une commission-déversoir pour nous attaquer aux vraies affaires, là?

Il y a pas mal de choses complètement effarantes à la lecture de l'article et du lien que tu nous as communiqué. Il est temps de faire quelque chose :o

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Selon Statistique Canada

Le français perd du terrain même au Québec

La Presse Canadienne

04/12/2007 08h54 - Mise à jour 04/12/2007 09h18

Le français a perdu du terrain partout au pays y compris au Québec, même si un nombre plus important que jamais d'immigrants parlent cette langue à la maison, révèlent les données du dernier recensement rendues publiques ce matin.

Près du cinquième des personnes vivant au Canada en 2006 étaient nées à l'étranger. C'est la proportion la plus élevée enregistrée depuis les années 1930;

Cela fait du Canada un pays plus multiculturel que les États-Unis - où 12,5 pour cent de la population est née à l'étranger - mais moins que l'Australie;

Plus de 60 pour cent des immigrants vivent dans les villes de Toronto, Vancouver et Montréal. À peine 5 pour cent s'établissent dans les régions rurales;

La plupart des nouveaux arrivants au Canada proviennent d'Asie et du Moyen-Orient. L'Europe, qui a fourni au pays la majorité de ses immigrants tout au long du XXe siècle, se classe désormais deuxième;

Environ 20 pour cent de la population canadienne n'a ni le français, ni l'anglais comme langue maternelle;

Plus d'un million de personnes vivant au Canada ont l'un ou l'autre des dialectes chinois cpmme langue maternelle. Dans certaines banlieues de Toronto et de Vancouver, les anglophones sont maintenant minoritaires;

Le français a perdu du terrain partout au pays, y compris au Québec. Cette situation est principalement attribuable à l'accélération de l'immigration; les francophones représentent désormais 22,1 pour cent de la population;

Moins de 10 pour cent des anglophones du Canada parlent aussi français. À l'extérieur du Québec, la proportion chute à 7,4 pour cent;

Parmi les francophones, 42,4 pour cent disaient pouvoir soutenir une conversation en anglais en 2006. Au Québec, un francophone sur trois se dit bilingue comparativement à 83,6 pour cent des francophones hors Québec;

La proportion de francophones qui se sont dits bilingues a diminué depuis 2001 dans presque toutes les provinces. Statcan considère ce résultat comme une anomalie et croit qu'un courriel anonyme invitant les francophones hors Québec à se déclarer unilingues «pour protéger les services en français» pourrait être à l'origine de ce phénomène;

Même si le nombre de francophones a augmenté entre 2001 et 2006, leur poids relatif a diminué et ils ne représentent plus que 22,1 pour cent de la population, révèle Statistique Canada. Cela se compare à 22,9 pour cent en 2001 et à 26,1 pour cent en 1971.

Au Québec, on comptait l'an dernier 5,7 millions de personnes ayant la langue française pour langue maternelle, soit 79,6 pour cent de la population. C'est la première fois depuis 1931 que la proportion est inférieure à 80 pour cent.

D'après Statcan, cette baisse est attribuable à une légère hausse de la population anglophone de la province ainsi qu'à l'accélération de l'immigration allophone au cours des cinq dernières années.

Mais pour la première fois, plus d'allophones ont adopté la langue de Molière que celle de Shakespeare comme principale langue d'usage au foyer entre 2001 et 2006.

source : http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/ar...204-085405.html

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Commission Bouchard-Taylor

Lanalyse linguistique est trompeuse

Lintégration incertaine des immigrants à la majorité francophone est esquivée

Charles Castonguay

Le Devoir (IDÉES)

mardi 4 décembre 2007

Lintégration incertaine des immigrants à la majorité francophone est esquivée On crie parfois trop vite haro sur qui se préoccupe de la francisation des immigrants. Messieurs Gérard Bouchard et Charles Taylor ont choisi de ratisser large : dans le document de consultation quils nous ont proposé, ils font état du sentiment persistant dune fragilité quéprouve un peuple fondateur inquiet de son héritage et qui continue de nourrir une certaine inquiétude quant à son avenir. Ils se demandent et nous demandent dans quelle mesure la crainte liée à la cohésion collective de la société québécoise et à la survie culturelle et linguistique de la majorité francophone est fondée.

Les commissaires ont eu raison de soulever cette question. Si lassimilation linguistique des allophones suivait le poids démographique du français et de langlais au Québec, lavenir de sa majorité francophone serait assuré. Pour chaque allophone qui ferait de langlais sa nouvelle langue dusage à la maison, neuf choisiraient le français. Et la majorité accueillerait limmigration avec confiance et empressement.

Or, le pouvoir dattraction du français nen est pas là. Cest peut-être la principale raison du malaise à lorigine de la présente commission. Hélas ! aussitôt la question posée, les commissaires esquivent le problème que soulève cette intégration incertaine des immigrants à la majorité francophone. Ils présentent, au contraire, un portrait de la francisation qui me paraît aussi jovialiste que dautres bilans tracés depuis 1995.

Inquiétude fondée ?

Leur document de consultation ne renferme aucune donnée qui témoigne du bien-fondé de linquiétude actuelle devant lintégration insuffisante des nouveaux immigrants à la majorité francophone. Ce problème est traité comme sil nexistait que dans limaginaire collectif de la majorité, quil suffirait de soigner. Ils ne consacrent quun seul paragraphe à lanalyse de la francisation, où ils se limitent à avancer des statistiques rassurantes sur la connaissance du français. Les commissaires insistent ensuite « sur le fait que dimportants indices de francisation sont en hausse et que la francophonie québécoise fait preuve dune grande vitalité ».

Comme analyse dune question aussi fondamentale, cest bien mince, sinon trompeur. Quels sont ces importants indices en hausse ? Aucune étude de lOffice ni du Conseil de la langue française ne révèle de récente progression du français comme langue de travail. Le recensement de 2001 nous a plutôt appris que, parmi les nouveaux arrivants, les allophones qui travaillent en anglais au Québec sont aussi nombreux que ceux qui y travaillent en français. Et que dans lîle de Montréal, pareille égalité entre langlais et le français vaut pour lensemble de la population active allophone.

Aucune étude ne montre non plus de hausse significative de la part du français dans le choix dune nouvelle langue dusage au foyer parmi les cohortes dallophones arrivées au Québec depuis 1976. En fait, la sélection depuis 1978 dune partie des immigrants en fonction dune connaissance préalable du français savère le principal facteur ayant joué à lavantage du français. Car au moins la moitié de lassimilation linguistique observée parmi les nouveaux allophones sest accomplie avant leur arrivée au Québec.

Si lon fait entrer en ligne de compte ce facteur avec dautres, on est conduit à conclure quen ce qui concerne les cas dadoption dune langue dusage nouvelle à la maison qui ont eu lieu sur le territoire québécois, il y a eu beaucoup plus de cas danglicisation que de francisation depuis 1971. Au bas mot, 75 000 cas danglicisation au Québec entre 1971 et 2001, contre 30 000 cas de francisation.

Rien de rassurant

Les principaux déterminants de lavenir du français au Québec, soit les comportements linguistiques au travail et au foyer, ne sont donc guère rassurants. Par comparaison, les statistiques de recensement sur la connaissance des langues auxquelles se réfèrent les commissaires fournissent une indication moins fiable de lavenir linguistique. Connaître le français ne veut pas dire que lon sen sert comme langue principale.

On sait fort bien dailleurs que la plupart de nos concitoyens anglophones et allophones connaissent maintenant le français. La loi 101 assure une bonne maîtrise du français aux immigrants qui arrivent au Québec à lâge scolaire ou préscolaire. Bon nombre dimmigrants adultes maîtrisent aussi le français dès leur arrivée. Le Québec les a justement sélectionnés pour cette raison.

Cependant, lapprentissage du français parmi ceux qui ignorent cette langue à leur arrivée pose encore problème. Selon une récente étude de Statistique Canada, quatre ans après leur arrivée, les deux tiers dentre eux ne connaissent toujours pas bien le français. Les recensements nous offrent une information équivalente. La moitié des immigrants adultes qui arrivent à Montréal sans connaître le français ne lapprennent jamais assez bien pour soutenir une conversation. Cest inacceptable, mais le document des commissaires nen dit rien.

Leur document accuse dautres faiblesses semblables. Dans son chapitre sur le profil démographique du Québec, il affirme que les Québécois dorigine ethnique autre que française ou britannique représentaient plus de 22 % de la population en 1991. Or le pourcentage à ce recensement était de 15 %. Le document ajoute que la proportion actuelle serait de 25 %. Cest du délire. À ce compte, il y a belle lurette que la majorité de la population de lîle de Montréal serait dorigine autre que française ou britannique.

Comparaison faiblarde

Cette inflation de la population dorigine autre est aussitôt accompagnée de propos rassurants sur la stabilité de la proportion de Québécois de langue maternelle française. Pour le démontrer, le document compare le poids de la population francophone au recensement de 1986 à celui de 2001. Statistique Canada a pourtant averti que les changements majeurs apportés au questionnaire en 1991 rendent fort complexe la tâche de comparer les données de 1991 sur la langue maternelle à celles de 1986. Autrement dit, mieux vaut ne comparer que les données de 1991 et 2001, recueillies à laide dun questionnaire à peu près inchangé. On constate alors que le poids des francophones au Québec a chuté de près dun point de pourcentage au cours de ces dix dernières années.

Lanalyse de la situation linguistique que nous présentent les commissaires laisse ainsi nettement à désirer. Leur façon de traiter la question paraît viser avant tout à passer le message quil ny a pas lieu pour la majorité francophone de sinquiéter, quelle que soit la rapidité de croissance de la population dorigine autre. Les commissaires semblent avoir leur idée faite là-dessus. Ce serait dommage. Car sans un constat objectif et adéquat de la situation linguistique qui prévaut actuellement au Québec, la commission risque fort de rater son but.

Cest la faiblesse du document de consultation en cette matière qui ma poussé dès le début des audiences publiques à suggérer aux commissaires de divulguer, au fur et à mesure quils les reçoivent, les études quils ont commandées à des experts pour nourrir leur réflexion, notamment celles portant sur le profil démographique du Québec et sur les indicateurs dintégration collective. Leurs concitoyens auraient alors pu en profiter aussi ou, le cas échéant, relever les inexactitudes qui pourraient sy trouver. Les commissaires ont préféré garder ces études secrètes jusquau moment de déposer leur rapport final. Cela demeure regrettable. [...]Charles Castonguay, Professeur de mathématiques à la retraite, Université dOttawa

http://www.ledevoir.com/2007/12/04/167129.html

source : http://www.ledevoir.com/2007/12/04/167129.html

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Le français perd du terrain

Karine Fortin

La Presse Canadienne

Ottawa

Le français a perdu du terrain partout au pays y compris au Québec, même si un nombre plus important que jamais d'immigrants parlent cette langue à la maison, révèlent les données du dernier recensement rendues publiques mardi.

Même si le nombre de francophones a augmenté entre 2001 et 2006, leur poids relatif a diminué et ils ne représentent plus que 22,1 pour cent de la population, révèle Statistique Canada. Cela se compare à 22,9 pour cent en 2001 et à 26,1 pour cent en 1971.

Au Québec, on comptait l'an dernier 5,7 millions de personnes ayant le français pour langue maternelle, soit 79,6 pour cent de la population. C'est la première fois depuis 1931 que cette proportion est inférieure à 80 pour cent.

D'après Statcan, cette baisse est attribuable à une légère hausse de la population anglophone de la province ainsi qu'à l'accélération de l'immigration allophone au cours des cinq dernières années.

«C'est la première fois qu'on observe une telle croissance, en Québec au particulier, on a eu une croissance de près de 25 pour cent du nombre d'allophones pendant la période de recensement», explique l'analyste Jean-Pierre Corbeil.

«À court terme, ça se traduit par une baisse du groupe majoritaire, tant au Québec qu'à l'extérieur.»

Mais pour la première fois, plus d'allophones ont adopté la langue de Molière que celle de Shakespeare comme principale langue d'usage au foyer entre 2001 et 2006. La tendance est particulièrement marquée parmi les nouveaux arrivants.

«L'explication est assez simple», souligne M. Corbeil. Le Québec, qui contrôle une bonne partie de son immigration, favorise des personnes qui ont une connaissance du français. C'est notamment le cas des ressortissants du Maghreb.

«Ces immigrants qui proviennent essentiellement du Maroc, de l'Algérie et de la France utilisent déjà le français dans leur quotidien», fait-il valoir.

L'analyste rappelle aussi que les immigrants doivent absolument envoyer leurs enfants à l'école française depuis l'adoption de la Charte de la langue française ü la loi 101ü il y a 30 ans.

La situation est fort différente à l'extérieur du Québec où les nouveaux arrivants s'intègrent généralement à la communauté anglophone majoritaire.

Les francophones ne comptent plus que pour 4,1 pour cent de la population, comparativement à 4,4 pour cent en 2001. Cette baisse prolonge une tendance observée depuis plus d'un demi-siècle.

Les francophones hors-Québec représentaient 7,3 pour cent de la population canadienne en 1951 et 6,0 pour cent en 1971.

Ces données sur la situation des communautés linguistiques minoritaires seront certainement abordées par l'ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, Bernard Lord, chargé de faire des recommandations pour le plan d'action pour les langues officiel que les conservateurs ont promis de faire adopter.

Le premier plan, qui date de 2005, vient à échéance au début de 2008.

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  • Habitués

Tien, pas plus tard que la semaine passé, un membre influant de la communauté Italienne de montreal et ancien président du groupe ultra francophobe et raciste Alliance Québec se présentait devant la commission Bouchard-Taylor pour dire que le francais n'était aucunement menacé et que les Québécois devaient évoluer... Y'a right, comme si les Québécois avaient des lecons à retenir de cette bande de facho. <_<

Biztalk.

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  • Habitués

Réaction de la Société Jean-Baptiste:

Le mardi 04 déc 2007

La SSJB-M veut stopper le recul du français

Pierre St-Arnaud

La Presse Canadienne

Montréal

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal espère que les données du recensement 2006 rendues publiques mardi viendront clouer le bec de tous ceux qui soutiennent que le français se porte bien.

«La thèse dominante, (...) c'est que ça va bien pour le français, que ça n'a jamais si bien été. Nous, on n'a jamais défendu cette thèse-là», a dit le président de la SSJB-M, Jean Dorion.

«Je pense que c'est un cinglant démenti au jovialisme. Le français recule à l'échelle du Canada, du Québec et de l'île de Montréal. Il recule comme langue maternelle et il recule comme langue parlée à la maison. Qu'est-ce qu'on veut de plus pour dire que ça ne va pas très bien pour le français.»

M. Dorion note un seul élément positif, soit une hausse de l'usage du français à la maison chez les allophones, qui sont désormais 51 pour cent à utiliser la langue de Molière.

Toutefois, même cette donnée le préoccupe puisqu'il faudrait, selon lui, qu'au moins 80 pour cent des allophones choisissent le français pour simplement maintenir la proportion globale de l'usage du français au Québec.

M. Dorion suggère trois moyens pour inciter les nouveaux arrivants à choisir le français. Du côté de la langue de travail, il note qu'aucune entreprise de moins de 50 employés n'est soumise à un programme de francisation et il déplore que le Parti libéral et l'Action démocratique aient rejeté la proposition de la chef péquiste, Pauline Marois, d'imposer de tels programmes aux entreprises de 25 à 50 employés.

Selon lui, le fait qu'une personne ne parle pas le français dans son milieu de travail incite toutes les autres à l'accommoder en lui parlant en anglais.

D'autre part, il croit que l'obligation d'aller à l'école française imposée aux enfants d'immigrants devrait être étendue au niveau collégial, faisant valoir que 40 pour cent des jeunes allophones qui ont étudié en français se tournent ensuite vers un cégep anglais à l'issue du secondaire.

Enfin, M. Dorion estime que le Québec doit tout mettre en oeuvre pour aider les nouveaux arrivants à apprendre le français et il dénonce les compressions effectuées dans les programmes de francisation.

«Je crois qu'il faut faire un effort pour que tous ceux qui veulent apprendre le français, l'apprennent. Une des grandes erreurs du gouvernement actuel au Québec a été de couper les crédits à la francisation il y a trois ans. Il les a rétablis, mais en partie seulement», a-t-il dit.

La source: http://www.cyberpresse.ca/article/20071204...19/CPACTUALITES

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  • Habitués
J'allais le dire... Ils ont des jolis noms, ces gens-là : Alliance Québec (avec l'accent s'il vous plaît), Parti Égalité/Equality Party...
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  • Habitués

Cela devrait faire taire les quelques parasites qui nous parlent de la loi 101 comme une loi fasciste, qui nous disent que le français n'est pas menacé et que tout va bien dans le meilleur des mondes au Canada.

... mais la faute n'est pas seulement imputable au Canada, loin... très loin s'en faut ! Si le PQ et le PLQ n'avaient pas passé leur temps à sabrer dans la loi 101 (200 modifications y ont été apportées), la situation ne serait peut-être pas aussi problématique. C'est au peuple québécois de se prendre en main et de refuser de se faire assimiler de la sorte.

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  • Habitués

J'attend vos commentaires avec impatience tous les pro-ROC !

Les Québécois exagère, la situation du francais est admirable au Canada selon vous n'est-ce pas ?

Alors, les Brigit, Franckqc, Matts, Nelju et autres copains qui véhicule le discours pro-anglais, adepte du Québec-bashing et et les membres de la confrèrerie Yukonnaise!

J'attend....

jimmy

ps. le problème ici c'est que beaucoup d'adeptes du Québec bashing ne sont plus sur ce forum, mais a l'époque a chaque fois que l'on sortait les données du recensement de 2001, ils nous répondaient que c'étaient de veilles données et que la situation du francais au Canada s'était amélioré.

Et bien voila, les copains, nous avons maintenant les données de 2006....et c'est pire que jamais.

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J'attend vos commentaires avec impatience tous les pro-ROC !

Les Québécois exagère, la situation du francais est admirable au Canada selon vous n'est-ce pas ?

Alors, les Brigit, Franckqc, Matts, Nelju et autres copains qui véhicule le discours pro-anglais, adepte du Québec-bashing et et les membres de la confrèrerie Yukonnaise!

J'attend....

jimmy

ps. le problème ici c'est que beaucoup d'adeptes du Québec bashing ne sont plus sur ce forum, mais a l'époque a chaque fois que l'on sortait les données du recensement de 2001, ils nous répondaient que c'étaient de veilles données et que la situation du francais au Canada s'était amélioré.

Et bien voila, les copains, nous avons maintenant les données de 2006....et c'est pire que jamais.

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  • Habitués

Et notre bon gouvernement libéral qui lui sen réjouit

Recensement: Québec ne voit que de bonnes nouvelles

Jocelyne Richer

La Presse Canadienne

Québec

Le gouvernement Charest ne voit que de bonnes nouvelles dans le dernier recensement de Statistique Canada, même s'il conclut à une baisse du poids démographique des francophones au pays.

La ministre responsable de la Charte de la langue française, Christine Saint-Pierre, retient surtout de l'exercice que le nombre d'allophones utilisant le français à la maison au Québec est en hausse depuis 2001.

En 1996, ils étaient 39 pour cent à privilégier la langue française à la maison, une proportion passée à 46 pour cent en 2001, puis à 51 pour cent en 2006.

Elle fait remarquer que désormais 75 pour cent des allophones ont fait le choix de la langue officielle du Québec, donc que les efforts entrepris par le gouvernement au fil des ans ont porté fruits.

Au Québec, le nombre de personnes ayant le français pour langue maternelle est à la baisse, à 79,6 pour cent, en raison d'une légère hausse conjointe de la population anglophone et de la population allophone ces dernières années.

Au pays, la proportion de francophones est passée de 26,1 pour cent en 1971 à 22,1 pour cent en 2006.

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Et notre bon gouvernement libéral qui lui sen réjouit

Recensement: Québec ne voit que de bonnes nouvelles

Jocelyne Richer

La Presse Canadienne

Québec

Le gouvernement Charest ne voit que de bonnes nouvelles dans le dernier recensement de Statistique Canada, même s'il conclut à une baisse du poids démographique des francophones au pays.

La ministre responsable de la Charte de la langue française, Christine Saint-Pierre, retient surtout de l'exercice que le nombre d'allophones utilisant le français à la maison au Québec est en hausse depuis 2001.

En 1996, ils étaient 39 pour cent à privilégier la langue française à la maison, une proportion passée à 46 pour cent en 2001, puis à 51 pour cent en 2006.

Elle fait remarquer que désormais 75 pour cent des allophones ont fait le choix de la langue officielle du Québec, donc que les efforts entrepris par le gouvernement au fil des ans ont porté fruits.

Au Québec, le nombre de personnes ayant le français pour langue maternelle est à la baisse, à 79,6 pour cent, en raison d'une légère hausse conjointe de la population anglophone et de la population allophone ces dernières années.

Au pays, la proportion de francophones est passée de 26,1 pour cent en 1971 à 22,1 pour cent en 2006.

Ben oui Curieuse ! Un peu qu'ils sont contents ! ... Ça va leur faire un peu plus d'électeurs ! :lol:

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  • Habitués

MP, Il faudrait peut-etre fusionner les deux files de discussion...

Modifié par Biztalk
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  • Habitués

Et notre bon gouvernement libéral qui lui sen réjouit

Recensement: Québec ne voit que de bonnes nouvelles

Jocelyne Richer

La Presse Canadienne

Québec

Le gouvernement Charest ne voit que de bonnes nouvelles dans le dernier recensement de Statistique Canada, même s'il conclut à une baisse du poids démographique des francophones au pays.

La ministre responsable de la Charte de la langue française, Christine Saint-Pierre, retient surtout de l'exercice que le nombre d'allophones utilisant le français à la maison au Québec est en hausse depuis 2001.

En 1996, ils étaient 39 pour cent à privilégier la langue française à la maison, une proportion passée à 46 pour cent en 2001, puis à 51 pour cent en 2006.

Elle fait remarquer que désormais 75 pour cent des allophones ont fait le choix de la langue officielle du Québec, donc que les efforts entrepris par le gouvernement au fil des ans ont porté fruits.

Au Québec, le nombre de personnes ayant le français pour langue maternelle est à la baisse, à 79,6 pour cent, en raison d'une légère hausse conjointe de la population anglophone et de la population allophone ces dernières années.

Au pays, la proportion de francophones est passée de 26,1 pour cent en 1971 à 22,1 pour cent en 2006.

Ben oui Curieuse ! Un peu qu'ils sont contents ! ... Ça va leur faire un peu plus d'électeurs ! :lol:

En effet P.P. déjà que 75% des francophones au Québec n'ont pas votés pour eux à la dernière élection... <_<

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MP, Il faudrait peut-etre fusionner les deux files de discussion...

C'est fait.

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  • Habitués
J'attend vos commentaires avec impatience tous les pro-ROC !

Les Québécois exagère, la situation du francais est admirable au Canada selon vous n'est-ce pas ?

Alors, les Brigit, Franckqc, Matts, Nelju et autres copains qui véhicule le discours pro-anglais, adepte du Québec-bashing et et les membres de la confrèrerie Yukonnaise!

J'attend....

jimmy

ps. le problème ici c'est que beaucoup d'adeptes du Québec bashing ne sont plus sur ce forum, mais a l'époque a chaque fois que l'on sortait les données du recensement de 2001, ils nous répondaient que c'étaient de veilles données et que la situation du francais au Canada s'était amélioré.

Et bien voila, les copains, nous avons maintenant les données de 2006....et c'est pire que jamais.

Salut Jimmy,

des que l on parle d un probleme de langue et que l on n est pas d accord avec toi c est du quebec bashing ... des qu on ne veut pas voter pour la separation du quebec on est contre toi ....

cela etant la plupart des transactions commerciales se font avec les USA et l ontario qui sont on ne peut le nier de grandes communautes francophones lol ... la situation de la langue francaise au quebec est differente selon la region ou la ville et effectivement Montreal est le probleme pour la langue mais Quebec la ville a un souci son nombre d immigrants a augmente depuis le dernier recensement mais cette ville a un souci pour les garder 20 % de fuite c est pas la langue le souci ...

resume : la situation de la langue francaise oui c est pas brillant mais deja cela ne l est pas dans la province dite francophone alors la faute a qui lol aux habitants ou auxgouvernants ... toujours rejetter la faute sur les dirigeants lol ... moi j adore la dualite qui veuille que les gens votants au Quebec envoient plein d elus du BQ a Ottawa mais ne soient pas capable de laisser le PQ au pouvoir a Quebec bien longtemps .... cela etant Gilles Diuceppe a un excellent anglais quand il ne parle pas aux medias quebecois lol ... :innocent:

c est vrai les gens du forum canada ne viennent pas ici c est pourtant pas faute de ta part d y aller de tes provocations a croire que cela ne marche plus ...

a part moi mais de moins en moins ....

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  • Habitués

747fan :

Désolé, mais sans défendre Jimmy (et il y a bien des points sur lesquels je ne suis pas d'accord avec lui), il me semble qu'il y a pas mal de parasites provocateurs du ROC qui viennent ici pour vomir sur le Québec ! Tu devrais lire un peu plus la rubrique "Québec", tu le verrais... mais c'est vrai que Jimmy a tendance à faire aux autres, ce qu'il n'accepte pas qu'on lui fasse (exemple : faire du Canada bashing), là-dessus, je ne suis pas d'accord du tout !

Pour le reste, et comme je le disais plus haut, c'est un peu facile effectivement, de rejeter les torts sur le fédéral, alors que les derniers gouvernements du Québec (y compris les gouvernements "souverainistes"), ont laissé tombé la défense de la langue française... d'ailleurs, même les collaborateurs de Pauline Marois le reconnaissent et c'est pour cela que le PQ a procédé à un grand virage suite à sa grosse raclée des dernières élections.

Faut pas se voiler la face. La défense du français est, avant tout, une prérogative PROVINCIALE... mais quand tu sais que le PQ a réduit l'enseignement du français dans les école, que le PLQ a réduit les programmes de francisation des immigrants, il ne faut pas s'étonner que les francophones aillent voter pour un autre parti. Reste à savoir si le PQ a vraiment compris la leçon... personnellement... je suis sceptique.

Modifié par Petit-Prince
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Oui mais c'est tellement le fun de blaster le ROC (et/ou les États-Unis)....ca n'a rien de méchant, c'est juste jouissif de blaster sur le plus gros.

Et quand même bien que le petit jimmy fesserait sur les anglais tant qu'il le veut, ils ne le sauront même pas...et même s'ils le savaient , ils s'en crisseraient complètement.

Mais blaster le Québec, ca c'est d'un tout autre ordre; c'est l'ogre qui chie sur le petit poucet. Alors ca quand je vois des immigrants le faire (surtout des Francais qui devraient historiquement être de notre bord), et bien je fesse de toutes mes forces a mon tour. :angry:

jimmy

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