Invité Posté(e) 21 novembre 2007 Posté(e) 21 novembre 2007 De plus, il ne faut pas oublier une chose : que le rapport soit bon ou pas, que le rapport soit en phase avec ce que pensent les Québécois ou pas, cela prend, encore et toujours, une volonté politique pour clore les principaux débats et "zones grises" concernant les accommodements raisonnables. Avec ce que l'on a vu suite au projet de loi de Pauline Marois et dû au fait que nous avons à faire avec un gouvernement minoritaire, personnellement, je ne m'attends absolument pas à ce que Jean Charest mette ses culottes et envoie balader les extrémistes et les racistes anti-Québécois (comme le RIQ et autres névrosés de ce genre).Charest voulait gagner du temps et balancer la patate chaude. Il a réussit et en plus, une partie des Québécois ont pris cela pour de la volonté politique (genre : il nous a entendu)... Que risque t-il ? De toute façon, son gouvernement en a pour 6 mois... un an au maximum, puis ensuite la patate ira sans doute dans les mains d'un autre gouvernement minoritaire, qui sera pris entre les fédérastes du PLQ et une autre opposition qui sera incapable de s'allier avec le gouvernement, à des fins électoralistes (PQ ou ADQ au choix).Petit Prince,Au sujet du RIQ juste une petite nouvelle dans toute cette histoire des accomodements, en fait ce qu'il faut comprendre c'est que cette commission met de l'avant un malaise au Québec mais le malaise est à l'échelle mondiale et voici un bel exempleLe rapporteur de l'ONU Doudou Diene juge « historiquement discutable » l'affirmation d'une Europe chrétienne et dénonce un manque de mosquées en Europe « L'islamophobie est la forme actuelle la plus grave de discrimination, notamment dans les pays occidentaux »Nous croyons rêver ! Non seulement les musulmans ont une liberté totale de culte dans toute l'Europe, et dans le reste de loccident ils construisent des mosquées en à la différence des chrétiens en terre d'Islam. Il est drôle ce monsieur Doudou Diene Et il en rajoute « Les interdictions systématiques (SIC) ou les difficultés qui sont érigées en Europe contre la construction de mosquées comme l'affaire des minarets en Suisse (ndlr: seule exception érigée en règle) et l'interdiction du voile dans les lieux publics sont aussi une manifestation de l'islamophobie » Les populations deurope, ultra-majoritairement favorable à l'interdiction du voile à l'école et dans toutes administrations publiques pour les fonctionnaires de l'Etat, apprécieront sa déclaration. Et quil demande ce drôle de moineau Diene Doudou aux chrétiens coptes dÉgypte si il est difficile davoir un permit de construction déglise et tant qua faire demander aussi aux chrétiens de Syrie, Jordanie ailleurs au Moyen Orient.Il est vraiment très drôle ce monsieur Doudou Diene « Les vieilles identités nationales conçues par les Etats Nations européens (ndlr : l'ennemi pour l'ONU) et qui avaient un contenu religieux ont mené à l'affirmation historiquement discutable que l'Europe est chrétienne. » Doudou Diène est un muslin enragé qui nous déteste, il nous est hostile et je suis sur que le RIQ s'abreuve a ses propos. Le malaise n'est pas québécois il est mondiale. Citer
rayan Posté(e) 22 novembre 2007 Posté(e) 22 novembre 2007 (modifié) N'est-ce pas ce que chaque parti politique québécois tente de faire et ce, depuis des décennies ? Charte de la Langue Française, Charte Québécoise des Droits et Libertés, Interculturalisme, programmes de francisation et j'en passe. On peut questionner la manière ou les moyens proposés, sans aucun doute. Mais on ne peut nier le fait que le Québec, tous partis politiques confondus et société civile incluse, a une volonté ancienne de proposer un projet de société démocratique, richer et fier de ce qu'il est.On ne parle pas de la même chose. Moi je parle du malaise actuel et de l'utilité qu'il y a à ce que les acteurs politiques, détendent l'atmosphère face aux craintes des uns et des autres. Expliquer par exemple que même si des balises sont nécessaires pour mieux définir le cadre du vivre ensemble et veiller aux respects des droits de tous les citoyens et rappelant leurs devoirs, ces balises ne sont pas dirigées contre une telle ou telle autre communauté ou tel groupe ethnique. C'est ce qui me semble souhaitable aujourd'hui. Je parlais du Québec qui veut s'affranchir des tutelles et affirmer l'identité de son groupe majoritaire et construire son futur avec les citoyens qui l'ont rejoint récemment. Il est impossible de proposer un projet de société qui fera l'unanimité : il y aura toujours au moins un groupe qui se sentira négligé. C'est l'expression de la violence de la démocratie : quand la majorité impose sa volonté à la minorité. Cherchons alors le plus large consensus. En sachant que le consensus est aussi question de rapport de forces entre acteurs en présence.[/quoteTout dépend de ce que tu entends par projet de société. Un peuple peut avoir légitimement l'ambition de construire une société où chaque citoyen bénéficie des mêmes droits, des mêmes égards et bien sur s'aquitter des mêmes devoirs. Après, toute situation est effectivement rendue possible grâce à un certain rapport de force dans le pays. La chance du Québec, c'est qu'il ne part par de rien. Il y a déjà un cadre certes perfectible mais que beaucoup de pays développés peuvent lui envier. Modifié 22 novembre 2007 par rayan Citer
O'Hana Posté(e) 22 novembre 2007 Posté(e) 22 novembre 2007 On ne parle pas de la même chose. Moi je parle du malaise actuel et de l'utilité qu'il y a à ce que les acteurs politiques, détendent l'atmosphère face aux craintes des uns et des autres. Expliquer par exemple que même si des balises sont nécessaires pour mieux définir le cadre du vivre ensemble et veiller aux respects des droits de tous les citoyens et rappelant leurs devoirs, ces balises ne sont pas dirigées contre une telle ou telle autre communauté ou tel groupe ethnique. C'est ce qui me semble souhaitable aujourd'hui.Difficile à atteindre selon moi. Pour ne pas dire, impossible. Même les deux plus grands leaders politiques contemporains qu'a connu le Canada (Trudeau et Lévesque) n'ont pas été en mesure de rallier tous les groupes sous un même projet de société. Et pourtant, niveau charisme et pensée intellectuelle, ils étaient très bien équipés tous les deux. Quand Lévesque parlait d'un Québec qui serait un pays, ce sont les anglo-québécois qui se sont sentis menacés. Quand Trudeau parlait d'un Canada uni, ce sont les québécois qui se sont posés des questions.Le multiculturalisme canadian tente justement d'être ce projet fédérateur dont tu sembles parler : proposer une philosophie de vivre-ensemble où aucune de ses balises ne vient heurter aucune communauté. L'efficacité de cette approche ne se vérifie vraiment avec succès qu'à l'extérieur du Canada, ce qui est paradoxal. Nul n'est prophète en son pays.Et quand bien même qu'un tel projet soit possible au Québec, nous n'y vivons pas en vase-clos : nous sommes influencés par le reste du Canada mais aussi par les États-Unis et le reste du monde dans une moindre mesure. La politique internationale et notre situation géopolitique font en sorte que nous devons aussi composer avec les exigences de nos partenaires (sécurité, lutte au terrorisme, etc).Je parlais du Québec qui veut s'affranchir des tutelles et affirmer l'identité de son groupe majoritaire et construire son futur avec les citoyens qui l'ont rejoint récemment.Cette volonté existe déjà : cela s'appelle l'interculturalisme québécois. Et un projet d'affranchissement des tutelles aussi : cela va de la sécession (PQ, QS) à l'autonomisme (ADQ) à un fédéralisme asymétrique (PLQ).Tout dépend de ce que tu entends par projet de société. Un peuple peut avoir légitimement l'ambition de construire une société où chaque citoyen bénéficie des mêmes droits, des mêmes égards et bien sur s'aquitter des mêmes devoirs. Après, toute situation est effectivement rendue possible grâce à un certain rapport de force dans le pays.C'est exactement pour cela que je parle de recherche d'un consensus le plus large possible dans ce projet de société car chaque groupe de la société civile va arriver avec son "ça dépend". Écouter toutes les variantes/déclinaisons/amendements au projet de société, c'est nécessaire pour l'exercice démocratique. Mais à un moment donné, faut se brancher : le respect au relativisme n'a de sens que si cela aboutit.- O'Hana - Citer
rayan Posté(e) 22 novembre 2007 Posté(e) 22 novembre 2007 (modifié) Difficile à atteindre selon moi. Pour ne pas dire, impossible. Même les deux plus grands leaders politiques contemporains qu'a connu le Canada (Trudeau et Lévesque) n'ont pas été en mesure de rallier tous les groupes sous un même projet de société. Et pourtant, niveau charisme et pensée intellectuelle, ils étaient très bien équipés tous les deux. Quand Lévesque parlait d'un Québec qui serait un pays, ce sont les anglo-québécois qui se sont sentis menacés. Quand Trudeau parlait d'un Canada uni, ce sont les québécois qui se sont posés des questions.Ce dont je parle O'hana, quand je dis détendre l'atmosphère, ce n'est pas chercher une sorte de père de la nation, un sauveur qui serait au dessus de tout et de tous. Une société démocratique comme le Québec n'a pas besoin de cela. Je ne parle pas de la nécessité de fédérer tout le monde sous la même chapelle. Le pluralisme politique existe et cest tant mieux. Les dégâts de la pensée unique dans le monde sont suffisamment éloquents pour penser cela. Ce que je dis est basique. Le Québec dispose dune politique dimmigration pour les raisons qui sont les siennes. Je nai entendu aucun courant politique organisé remettre en cause cette politique. Le Québec accueille des immigrants et désire en faire des citoyens à part entière et dispose aussi dune démarche pour cela et mis à part certains problèmes comme certaines discriminations à lemploi, le Québec ou le Canada, dailleurs, na de leçon à recevoir daucun autre pays dans ce domaine. Et là non plus, aucune force politique ne remet en cause fondamentalement cette démarche. La nouveauté en 2007, cest la question des accommodements, laquelle au demeurant ne concerne pas uniquement les immigrants. Je pense quon est daccord que certains ont surfé sur les craintes légitimes du groupe majoritaire au Québec et conséquence : linstallation dun certain malaise social entre de nombreux Québécois de souche et beaucoup dimmigrants. Des questions ont été posées sans que des réponses ne soient apportées. Cest à ce niveau, que les politiques gagneraient à rassurer considérant bien sur ce que jai dit plus haut. Le multiculturalisme canadian tente justement d'être ce projet fédérateur dont tu sembles parler : proposer une philosophie de vivre-ensemble où aucune de ses balises ne vient heurter aucune communauté. L'efficacité de cette approche ne se vérifie vraiment avec succès qu'à l'extérieur du Canada, ce qui est paradoxal. Nul n'est prophète en son pays.Non, je ne suis pas un adepte du multucuralisme canadien. Autant je peux comprendre que des nouveaux arrivants puissent chercher, dans les premières démarches d'installtion, le soutien de ceux et celles qu'ils connaissent déjà c'est à dire ceux qui sont de la même origine qu'eux, autant je ne suis pas un partisan du fait que les immigrants s'organisent et vivent en communauté. Quand on choisit de s'installer dans un nouveau pays et qu'on veut devenir citoyen de ce pays, il est fondamental de se mêler à la population d'origine. Est ce aussi simple? je ne le crois pas mais c'est la seule vraie voie si on veut éviter le communautarisme et surtout les ghettos de demain. Modifié 22 novembre 2007 par rayan Citer
O'Hana Posté(e) 22 novembre 2007 Posté(e) 22 novembre 2007 Des questions ont été posées sans que des réponses ne soient apportées. C'est à ce niveau, que les politiques gagneraient à rassurer considérant bien sur ce que j'ai dit plus haut.J'ai fait un tour rapide dans ma tête de la récente situation politique à ce sujet et je ne vois pas précisément à quelles questions tu fais référence. Car il est vrai que des questions ont été formulées ET que des réponses ont été apportées/proposées :° une commission sur les pratiques d'accommodements par le PLC, le parti au gouvernement. Patate chaude mise sur la glace certes mais bon, soyons indulgents et disons que c'est sa réponse intermédiaire avant sa réponse finale à venir au printemps. Faut s'en contenter.° un projet de loi sur la citoyenneté québécoise par le PQ. Ça définit un cadre, ça trace une ligne à terre, appelons cela comme on veut mais ça fournit une réponse, c'est une proposition sur la table. C'est mieux que rien° l'ADQ propose une constitution et une citoyenneté notamment. Comme le PQ, ça trace une ligne à terre à la différence notable cependant que cela reste des intentions non formalisées en projet de loi comme le PQ° Québec Solidaire ? Cela reste à date que des déclarations d'intention, comme l'ADQ, et ils ne sont pas allés aussi loin que le gouvernement ou le PQTrès concrètement, quel serait le genre de message que tu souhaiterais que les élus adressent à la population pour "rassurer" ? Quel message serait concrètement suffisamment rassurant pour tout le monde sans tomber dans la rectitude politique et sans tomber dans la critique facile qui est l'apanage des partis d'opposition (toujours facile de dénoncer quand on n'est pas au pouvoir) et qui est encore plus aisé quand on n'a pratiquement aucune chance d'avoir le pouvoir (comme QS et le Bloc Québécois à Ottawa même si ce pour ce dernier, la dynamique est différente qu'à Québec) ?La commission Bouchard-Taylor, aussi inutile ou utile qu'elle soit selon l'opinion de chacun, marque un point de non-retour : depuis sa naissance en mars dernier et surtout depuis qu'elle a commencé ses consultations, les attentes se développent et seront grandes jusqu'au dépôt du rapport. Ça signifie que la société québécoise s'attend à ce qu'une ligne soit tracée à terre. De manière concrète. Et c'est certain que un ou des groupes seront mécontents. Alors oui, peut-être bien, un message pour rassurer la population serait utile d'ici là mais je ne vois pas lequel serait en mesure d'atteindre cet objectif.Quant au fait de savoir si le Québec a besoin ou pas d'un nouveau leader, je ne sais pas. Parfois, il peut y avoir une différence entre ce qu'une nation veut et ce que cette même nation a besoin. Un nouveau leader dans la réalité québécoise actuelle peut très bien créer un sentiment de mobilisation sans créer nécessairement en même temps une pensée unique. Lévesque, aussi charismatique et leader qu'il fût, ne voulait rien savoir de la Loi 101 au début. Et pourtant, cette loi a été instaurée durant son mandat de Premier Ministre du Québec.- O'Hana - Citer
rayan Posté(e) 22 novembre 2007 Posté(e) 22 novembre 2007 (modifié) J'ai fait un tour rapide dans ma tête de la récente situation politique à ce sujet et je ne vois pas précisément à quelles questions tu fais référence. Car il est vrai que des questions ont été formulées ET que des réponses ont été apportées/proposées :J'ai comme l'impression qu'on tourne en rond O'hana. Peut être que tu as fait un tour dans ta tête mais il suffisait de revenir à mon premier message où j'aborde cette question pour comprendre ce à quoi je faisais référence.Pour t'épargner un autre tour dans tête et une petite navigation à travers les pages de ce fil, voilà ce que j'ai dit:Oui pourquoi pas mais il y a aussi un devoir de clarification de la part des partis et pas seulement au niveau de ce projet de loi. Je pense que le Québec politique gagnerait à rassurer es nouveaux citoyens sur la volonté de construire ensemble le futur d'un Québec démocratique, riche et fier de ce qu'il est. Surtout que des apprentis sorciers surfent sur le malaise actuel pour créer la confusionTu as dit par exemple sur ce même fil: reconnaissant explicitement et concrètement la prédominance du groupe culturel majoritaire - et cela est possible sans accéder à la souveraineté, difficile mais possible - la société québécoise fera alors preuve d'une capacité d'ouverture encore plus grande qu'aujourd'hui.Expliquer quelque chose comme cela aux immigrants ne serait pas du tout inutile. Tu as cité Mario Dumont. S'il décide de soigner son image chez les immigrants il pourrait le faire et cela ne lui ferait pas de mal non plus et ne lui ferait pas perdre sa base électorale chez les Québécois de souche. (En tout cas pas pour ça) Modifié 22 novembre 2007 par rayan Citer
O'Hana Posté(e) 22 novembre 2007 Posté(e) 22 novembre 2007 Expliquer quelque chose comme cela aux immigrants ne serait pas du tout inutile. Tu as cité Mario Dumont. S'il décide de soigner son image chez les immigrants il pourrait le faire et cela ne lui ferait pas de mal non plus et ne lui ferait pas perdre sa base électorale chez les Québécois de souche. (En tout cas pas pour ça)Tu demandes aux partis politiques de lancer un message de clarification à la société civile. Je te réponds qu'ils ont fait, chacun à leur manière, des gestes en ce sens.Maintenant, tous ces gestes sont faits à l'intérieur d'un cadre constitutionnel canadien bien précis. J'ai déjà exprimé mon opinion à l'effet que tous ces gestes ne sont que du vent car ils ne vont rien résoudre dans le fond. Il n'y a que deux voies possibles de clarification définitive, c'est-à-dire d'obtenir une bonne fois pour toute la reconnaissance coulée dans le béton de la prédominance du groupe culturel majoritaire au Québec :° réouvrir la constitution pour reconnaître, par exemple, le caractère distinctif de la société québécoise au sein du Canada° obtenir la souveraineté du QuébecActuellement, l'électorat québécois ne veut rien savoir de ces deux voies. Mais il veut en même temps une solution définitive. Et j'y inclus évidemment les communautés culturelles du Québec, en particulier celles fédéralistes. Le beurre et l'argent du beurre.Si tu as une troisième solution à proposer aussi efficace que les deux proposées, je suis preneur.- O'Hana - Citer
rayan Posté(e) 23 novembre 2007 Posté(e) 23 novembre 2007 (modifié) Il n'y a que deux voies possibles de clarification définitive, c'est-à-dire d'obtenir une bonne fois pour toute la reconnaissance coulée dans le béton de la prédominance du groupe culturel majoritaire au Québec :° réouvrir la constitution pour reconnaître, par exemple, le caractère distinctif de la société québécoise au sein du Canada° obtenir la souveraineté du QuébecActuellement, l'électorat québécois ne veut rien savoir de ces deux voies. Mais il veut en même temps une solution définitive. Et j'y inclus évidemment les communautés culturelles du Québec, en particulier celles fédéralistes. Le beurre et l'argent du beurre.Si tu as une troisième solution à proposer aussi efficace que les deux proposées, je suis preneurNon, je n'ai pas la prétention d'avoir des solutions pour ça et pour avoir eu une petite vie politique dans une autre vie je me garderais de dire ce que veut le lectorat Québécois. Il y a actuellement des débats de citoyens Québécois sur la question des accommodements et cela m'aide à mieux les connaitre et à saisir leurs inquiétudes et leurs espérances parce que j'ai choisi de vivre dans ce pays. Ce n'est visiblement pas si primordial pour toi et c'est ton droit. Moi je m'exprime sur cette question et sur la place des immigrants au Québec. Tu as l'air de tout suspendre au règlement préalable de la question de souveraineté du Québec. Moi je dis quen attendant que cette question soit réglée, dune façon ou dune autre, ceux et celles qui résident dans ce pays peuvent apprendre à mieux se parler et y compris de cette question. Jestime que la commission Bouchard-Taylor est un cadre parmi dautres pour le faire. Tu dis que les uns et les autres ont déjà fait les gestes quils avaient à faire pour rassurer et mieux expliquer aux nouveaux arrivants les enjeux du questionnement identitaire. Moi personnellement je ne lai pas beaucoup entendu et je ne suis pas le seul. Quils refassent ces gestes. Où est le problème? Après tout, on a, depuis des mois, droit chaque jour à des messages contraires que certains médias nous passent en boucle. Modifié 23 novembre 2007 par rayan Citer
O'Hana Posté(e) 23 novembre 2007 Posté(e) 23 novembre 2007 Il y a actuellement des débats de citoyens Québécois sur la question des accommodements et cela m'aide à mieux les connaitre et à saisir leurs inquiétudes et leurs espérances parce que j'ai choisi de vivre dans ce pays. Ce n'est visiblement pas si primordial pour toi et c'est ton droit. Moi je m'exprime sur cette question et sur la place des immigrants au Québec. Tu as l'air de tout suspendre au règlement préalable de la question de souveraineté du Québec.Merci de relire plus attentivement mes propos et surtout de ne pas essayer de penser à ma place.La discussion tourne effectivement en rond.- O'Hana - Citer
rayan Posté(e) 23 novembre 2007 Posté(e) 23 novembre 2007 Merci de relire plus attentivement mes propos et surtout de ne pas essayer de penser à ma place.La discussion tourne effectivement en rond.Bonne soirée. Citer
Uccio Posté(e) 24 novembre 2007 Posté(e) 24 novembre 2007 "Les Quebecois sont ouvert aux immigrants "Ce n'est pas l'impression que j,ai.Faudrait sortir de Montreal et de ses cercles d'amis Franco-Français pour connaitre un peu le vrai sentiment des quebecois face "aux osties d'importés de marde" Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 24 novembre 2007 Habitués Posté(e) 24 novembre 2007 parce que tu penses être le seul à être sorti pour avancer ce que tu dis........en dehors aussi de montréal, les québécois sont des gens sympathiques sur tout en estrie Citer
Habitués steph56 Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 Voilà un article de la Presse daté d'ajourd'hui qui examine de plus près quelques mythes entendus lors de la tournée de la Commission Bouchard Taylor.Cest là que je pense que cette commission est complètement inutile et na fait quattiser les passions. Elle na pas combattu ce genre de mythes. Elle na fait que les exacerber.Elle est arrivée au contraire de ce quelle aurait du atteindre comme objectif.On a mélangé dailleurs accommodements et immigration alors que ça na rien à voir. Les accommodements dont on a entendu parler par les médias sont des accommodements religieux, pas des accommodements dimmigrants. De plus, ces demandes sont peu nombreuses.Jai réellement hâte quon en termine car ce semblant de débat démocratique fait plus de mal quautre chose et offre limage dun Québec raciste alors que les Québécois témoignent dans leur immense majorité dun esprit douverture et que les immigrants disent eux-mêmes se sentir bien accueillis. Donc, il est où le problème ? Pourquoi vouloir chercher des poux où il ny en a pas ?Depuis le début de sa tournée, la commission Bouchard-Taylor en entend des vertes et des pas mûres sur les accommodements raisonnables, l'immigration et certaines communautés culturelles. Alors que les commissaires entament ce soir les dernières audiences à Montréal, examinons quelques mythes entendus aux quatre coins de la province...et la réalité. Accommodements raisonnables1. Les accommodements raisonnables servent essentiellement les groupes religieux fondamentalistes.Faux. Toute personne victime de discrimination en raison d'une caractéristique personnelle visée par les chartes des droits (sexe, grossesse, état civil, âge, religion, origine ethnique, handicap, etc.) a droit à des accommodements raisonnables. La vaste majorité des demandes d'accommodement au Québec porte sur un handicap. «Les demandes d'accommodement à caractère religieux devant les tribunaux restent plutôt marginales», indique Christian Brunelle, vice-doyen aux programmes de premier cycle de la faculté de droit de l'Université Laval.2. Les accommodements raisonnables sont un problème lié à l'immigration.Pas nécessairement. La Commission des droits de la personne, entre 2000 et 2006, a examiné 32 demandes d'accommodement religieux. Dix provenaient de protestants, neuf de musulmans, sept de juifs, cinq de témoins de Jéhovah et une d'un catholique. «De ces données, on ne peut pas tirer la conclusion que les demandes d'accommodement raisonnable sont nécessairement liées à l'immigration ni même à un groupe religieux en particulier», souligne Pierre Bosset, professeur au département des sciences juridiques de l'UQAM.3. Les universités sont obligées de fournir des locaux de prière à leurs étudiants.Faux. «Aucun tribunal ne s'est prononcé en ce sens», indique Pierre Bosset.En 2006, la Commission des droits de la personne a recommandé à l'École de technologie supérieure, une constituante de l'Université du Québec, de proposer un accommodement faisant en sorte «que les étudiants de religion musulmane fréquentant l'ETS puissent prier, sur une base régulière, dans des conditions qui respectent leur droit à la sauvegarde de leur dignité». La Commission a refusé de donner suite à la demande des étudiants, qui réclamaient initialement qu'un local de prière leur soit attribué en permanence.En réponse à la recommandation de la Commission, l'ETS a fait savoir qu'elle mettait à la disposition de tous ses étudiants «56 salles de cours qui sont libres «...» pour un total de près de 260 heures de disponibilité par jour ou plus de 1300 heures par semaine». L'ETS a également décidé de publier un horaire de type inversé qui fait connaître la liste des locaux libres chaque jour. Cet horaire est porté à la connaissance des étudiants par courriel à chaque début de trimestre.La Commission a estimé que ces mesures d'accommodement étaient raisonnables et a décidé de ne pas s'adresser au tribunal.4. On sort le crucifix des écoles, mais on rentre le kirpan. C'est dangereux, des couteaux à l'école.Aucun incident violent lié au kirpan n'a été signalé dans les écoles du Canada depuis la décision rendue par la Cour suprême en mars 2006. Dans une décision unanime, les juges ont estimé que le kirpan ne constituait pas une menace à la sécurité. De plus, la Cour a reconnu que l'accommodement demandé par Gurbaj Singh Multani, le jeune Montréalais qui a porté la cause devant les tribunaux, était raisonnable puisqu'il acceptait de porter le kirpan sous ses vêtements, dans un étui de bois lui-même cousu dans une étoffe. Environ 5% des 8500 sikhs du Québec portent le kirpan, dont une infime minorité d'enfants.5. La liberté religieuse jouit d'une prépondérance de principe sur les autres droits et libertés, notamment sur l'égalité entre les femmes et les hommes.Faux. Les tribunaux considèrent que les droits et libertés ont une égale valeur et qu'il n'y a pas de hiérarchie entre eux. Les juges cherchent plutôt à établir un équilibre entre ces droits et libertés en fonction des faits et du contexte propres à chaque affaire. À titre d'exemple, le droit des femmes à la liberté et à la sécurité peut justifier le recours à l'avortement même si cette pratique constitue, selon certains, une atteinte au droit à la vie. De même, les tribunaux pourront permettre à des médecins de pratiquer une transfusion sanguine pour sauver la vie d'une personne même si celle-ci s'y oppose pour des raisons religieuses. Au Québec, il n'existe à ce jour aucune décision judiciaire où la liberté de religion prime le droit à l'égalité entre les femmes et les hommes, explique Christian Brunelle.6. Les tribunaux interprètent l'obligation d'accommodement en faisant fi des droits de la majorité.Faux. Les tribunaux ont affirmé très clairement que l'obligation d'accommodement n'est ni absolue, ni illimitée. Une demande d'accommodement peut être rejetée si elle entraîne une «contrainte excessive» ou un «fardeau déraisonnable» pour la personne ou l'institution qui la reçoit. Dans la détermination de ce qui constitue une «contrainte excessive», l'atteinte aux droits d'autrui est d'ailleurs un facteur important aux yeux des tribunaux, explique Christian Brunelle.L'immigration et les communautés culturelles7. Les immigrés ne parlent pas français. S'ils ne veulent pas apprendre notre langue, qu'ils retournent dans leur pays.La connaissance du français et le bilinguisme (anglais-français) ont beaucoup augmenté chez les immigrés au cours des dernières années. Entre 1980 et 1984, 38% des nouveaux arrivants connaissaient le français ou étaient bilingues. Cette proportion a atteint 50% pour la période de 2000 à 2004. Au cours des années 2001-2003 et 2004-2006, la proportion moyenne de nouveaux venus qui connaissaient le français est passée de 49% à 57%. Dans la population allophone* (autre que francophone, anglophone ou autochtone) établie au Québec, la proportion des personnes en mesure de converser en français était de 47% en 1971 comparativement à 74% en 2001.8. Les musulmans ne s'intègrent pas dans la société québécoise.Faux. «Le Québec a la communauté musulmane la plus qualifiée et la plus instruite du monde occidental dans son entier. Les musulmans viennent pour travailler et pour s'intégrer», note Frédéric Castel, chercheur à l'UQAM. Plus du tiers des musulmans au Québec ont un diplôme universitaire. C'est une proportion beaucoup plus élevée que dans la population québécoise en général. De plus, 75% des musulmans québécois parlent français. «Il n'y a pas de taux plus élevé parmi toutes les communautés culturelles», ajoute Frédéric Castel. Parmi les musulmans originaires du Maghreb, 95% maîtrisent la langue de Vigneault.9. Comme Québécois catholique, pourquoi devrais-je payer pour que mon miel et mon beurre d'arachides Kraft soient casher?Après avoir entendu maintes fois des propos sur une prétendue «taxe casher», le commissaire Gérard Bouchard a fini par les qualifier d'«antisémites». Des produits de consommation courante comme le ketchup Heinz ont cette certification religieuse basée sur la loi juive. Or, l'effet sur le prix est minime puisque ces produits sont fabriqués en grand volume. Dans la portion épicerie chez Metro, 75% des produits sont casher. Or, les fournisseurs de Metro ne facturent pas plus cher pour cette certification, assure sa porte-parole, Marie-Claude Bacon. Pour l'obtenir, les entreprises doivent suivre des règles très strictes et mettre de côté certains ingrédients. Une minorité de produits sont plus chers et ce ne sont pas des produits de consommation courante. On parle de produits comme la viande casher, généralement en vente dans des épiceries spécialisées. Cette dernière est vendue dans quelques grandes surfaces seulement au Québec, et toujours clairement marquée comme telle.10. Les musulmans vivent dans des ghettos.Faux. Les ghettos musulmans existent dans certains pays européens, notamment en Angleterre et en France, mais pas au Québec. «À Montréal, les musulmans sont dispersés dans toute l'île et même dans certains quartiers qui, traditionnellement, n'accueillent pas d'immigrés, comme Rosemont et Hochelaga-Maisonneuve. Il y en a aussi sur la Rive-Sud et à Laval. Dans les endroits où il y a de plus fortes concentrations de musulmans, notamment à Saint-Laurent, Côte-des-Neiges et Parc-Extension, ils cohabitent avec beaucoup d'autres communautés», soutient le chercheur Frédéric Castel, de l'UQAM, qui s'est récemment penché sur la question.11. Le nombre grandissant de femmes voilées à Montréal démontre que la communauté musulmane se radicalise.Faux. Les experts attribuent le nombre croissant de femmes qui portent le hijab au Québec non pas à un vent de conservatisme dans la communauté musulmane, mais davantage au fait que le nombre de musulmans a quadruplé au Québec depuis 15 ans. Il n'existe pas de statistiques exactes, mais les universitaires qui s'intéressent aux musulmanes québécoises notent qu'entre 5% et 15% d'entre elles portent le hijab.12. Les musulmans ne peuvent pas épouser des gens qui ne partagent pas leur foi.Faux. En principe, le Coran dit qu'un musulman ne peut pas épouser une femme polythéiste (qui croit en plusieurs dieux), mais il peut épouser une chrétienne ou une juive. Le Coran ne dit rien sur le droit des femmes de se marier avec un non-musulman. Traditionnellement, les interprétations diffèrent quant à ce droit.13. Les Québécois de souche seront bientôt une minorité au Québec.Faux. En ce moment, seulement 10% de la population du Québec est née à l'extérieur du pays. Dans le but d'accroître sa population jeune et sa main-d'oeuvre, le Québec recrute environ 45 000 immigrants par année et reçoit quelques milliers de réfugiés. À ce rythme, il faudrait 150 ans pour que les Québécois de souche deviennent minoritaires. Citer
Habitués steph56 Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 Une erreur sans doute est davoir déviée le sujet des accommodements religieux vers celui de lintégration des immigrants et même de lidentité des québécois (le fameux « nous »). En fait, un immense fourre-tout et avec aucune réponse. Les commissaires Gérard Bouchard et Charles Taylor ont même lancé un appel, hier, aux ordres professionnels car ils sont restés muets dans le débat sur les accommodements raisonnables. Jai limpression cependant quon mélange les torchons et les serviettes.Ce nest ni le port du kirpan à lécole ou le givrage des fenêtres dun YMCA qui aurait dû déclencher à ce moment-là un débat sur lemploi et lintégration des immigrants. Le problème de la reconnaissance des diplômes étrangers par les ordres professionnels est indépendant de cela et on en parle dailleurs depuis des années avant lapparition des accommodements religieux (dailleurs, les nouveaux arrivants européens comme nous peuvent en être victimes également, donc rien à voir avec le kirpan ou le voile).Et le gouvernement, à mon avis, na pas besoin dinstituer une commission sur les accommodements religieux pour traiter des problèmes dintégration et demploi. Je trouve que cest confus ce débat.Je ne dis pas que ce nest pas bien de prendre en compte toutes ces réalités mais on tend à tout mélanger. Citer
Habitués cherry Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 Je partage tes doutes quand aux résultats qu'on tirera de cette Commission Steph56, mais l'article que tu as cité est bâclé. Il y a plein d'omissions, volontaires ou non, dans cette «destruction de mythes». On grossit l'arbre pour cacher la forêt quoi. Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 Voilà un article de la Presse daté d'ajourd'hui qui examine de plus près quelques mythes entendus lors de la tournée de la Commission Bouchard Taylor.Oui, cet article qui fût d'ailleurs la grande risée des éditorialistes radiophoniques ce matin ! 1. Les accommodements raisonnables servent essentiellement les groupes religieux fondamentalistes.Faux. Toute personne victime de discrimination en raison d'une caractéristique personnelle visée par les chartes des droits (sexe, grossesse, état civil, âge, religion, origine ethnique, handicap, etc.) a droit à des accommodements raisonnables. La vaste majorité des demandes d'accommodement au Québec porte sur un handicap. «Les demandes d'accommodement à caractère religieux devant les tribunaux restent plutôt marginales», indique Christian Brunelle, vice-doyen aux programmes de premier cycle de la faculté de droit de l'Université Laval.Allons ! Allons ! Jamais PERSONNE ne s'opposera à ce que l'on facilite la vie d'un handicapé. On ne parle même pas d'accommodement lorsque l'on fait construire une rampe d'accès dans un établissement, on parle de bon sens ! S'il n'y avait eu que les handicaps, le sexe, la grossesse... et que sais-je encore ! On ne serait pas en train d'en parler, car personne ne s'oppose à de telles choses. Dire une telle bêtise sert juste à diluer le débat... Si l'on parle des accommodements, c'est à cause du Kirpan, des débardeurs sikhs qui ne portent pas de casques, des gens qui se mettent à prier dans un haut lieu de la gastronomie porcine ! Etc.2. Les accommodements raisonnables sont un problème lié à l'immigration.Pas nécessairement. La Commission des droits de la personne, entre 2000 et 2006, a examiné 32 demandes d'accommodement religieux. Dix provenaient de protestants, neuf de musulmans, sept de juifs, cinq de témoins de Jéhovah et une d'un catholique. «De ces données, on ne peut pas tirer la conclusion que les demandes d'accommodement raisonnable sont nécessairement liées à l'immigration ni même à un groupe religieux en particulier», souligne Pierre Bosset, professeur au département des sciences juridiques de l'UQAM.À part les hassidimes qui sont présents au Québec depuis des générations, les demandes d'accommodements concernait des immigrants de première génération. Je ne vois pas ce que cette commission fantoche, vient faire là-dedans puisque la majeure partie des demandes ne sont même pas passées par elle ! 4. On sort le crucifix des écoles, mais on rentre le kirpan. C'est dangereux, des couteaux à l'école.Aucun incident violent lié au kirpan n'a été signalé dans les écoles du Canada depuis la décision rendue par la Cour suprême en mars 2006. Dans une décision unanime, les juges ont estimé que le kirpan ne constituait pas une menace à la sécurité. De plus, la Cour a reconnu que l'accommodement demandé par Gurbaj Singh Multani, le jeune Montréalais qui a porté la cause devant les tribunaux, était raisonnable puisqu'il acceptait de porter le kirpan sous ses vêtements, dans un étui de bois lui-même cousu dans une étoffe. Environ 5% des 8500 sikhs du Québec portent le kirpan, dont une infime minorité d'enfants.On s'en fout qui n'y est jamais eu d'accident ! ... Si l'on permet le cran-d'arrêt dans les écoles demain, et que les défenseurs du cran-d'arrêt nous sortent un argument stupide de la sorte "ah ben... tsé, y'a jamais eu d'accident avec les crans-d'arrêt"... On s'en fout !Le Kirpan est une arme, tu ne peux même pas passer dans un aéroport avec... et on le permettrait dans une école ????? Anyway, c'est un symbole religieux. Pourquoi sort-on effectivement les crucifix pour permettre l'introduction d'autres symboles religieux ? 5. La liberté religieuse jouit d'une prépondérance de principe sur les autres droits et libertés, notamment sur l'égalité entre les femmes et les hommes.Faux. Les tribunaux considèrent que les droits et libertés ont une égale valeur et qu'il n'y a pas de hiérarchie entre eux. Les juges cherchent plutôt à établir un équilibre entre ces droits et libertés en fonction des faits et du contexte propres à chaque affaire. À titre d'exemple, le droit des femmes à la liberté et à la sécurité peut justifier le recours à l'avortement même si cette pratique constitue, selon certains, une atteinte au droit à la vie. De même, les tribunaux pourront permettre à des médecins de pratiquer une transfusion sanguine pour sauver la vie d'une personne même si celle-ci s'y oppose pour des raisons religieuses. Au Québec, il n'existe à ce jour aucune décision judiciaire où la liberté de religion prime le droit à l'égalité entre les femmes et les hommes, explique Christian Brunelle.Une chance qu'ils nous le disent, parce que, à date, on ne s'en est pas vraiment rendu compte ! ... Faux ou pas, il faut être aveugle pour ne pas voir que le principe d'égalité homme-femme a été très largement bafoué pour des motifs religieux. 6. Les tribunaux interprètent l'obligation d'accommodement en faisant fi des droits de la majorité.Faux. Les tribunaux ont affirmé très clairement que l'obligation d'accommodement n'est ni absolue, ni illimitée. Une demande d'accommodement peut être rejetée si elle entraîne une «contrainte excessive» ou un «fardeau déraisonnable» pour la personne ou l'institution qui la reçoit. Dans la détermination de ce qui constitue une «contrainte excessive», l'atteinte aux droits d'autrui est d'ailleurs un facteur important aux yeux des tribunaux, explique Christian Brunelle.Tribunaux par ci... tribunaux par là... depuis que Trudeau à fabriquer cette maudite Charte, pour ses amis avocats, on a l'impression que toute notre vie sociale passe par les tribunaux ! BULLSHIT !!! 11. Le nombre grandissant de femmes voilées à Montréal démontre que la communauté musulmane se radicalise.Faux. Les experts attribuent le nombre croissant de femmes qui portent le hijab au Québec non pas à un vent de conservatisme dans la communauté musulmane, mais davantage au fait que le nombre de musulmans a quadruplé au Québec depuis 15 ans. Il n'existe pas de statistiques exactes, mais les universitaires qui s'intéressent aux musulmanes québécoises notent qu'entre 5% et 15% d'entre elles portent le hijab.C'est marrant... même des musulmanes, Algériennes ou Marocaines, qui ont fuit le fondamentalisme religieux sont d'avis qu'une minorité de la communauté musulmane du Québec et de l'occident se radicalise. 5% qui portent le hijab, c'est 5% de trop !Bref... un gros tissu d'âneries... dans la pure tradition multiculturaliste fédéraste. Citer
Habitués cherry Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 À part les hassidimes qui sont présents au Québec depuis des générations, les demandes d'accommodements concernait des immigrants de première génération. Je ne vois pas ce que cette commission fantoche, vient faire là-dedans puisque la majeure partie des demandes ne sont même pas passées par elle !En effet. Encore aujourd'hui, rares sont les demandes d'accomodement qui se rendent jusqu'à la Commission anyway, alors... 4. On sort le crucifix des écoles, mais on rentre le kirpan. C'est dangereux, des couteaux à l'école.Aucun incident violent lié au kirpan n'a été signalé dans les écoles du Canada depuis la décision rendue par la Cour suprême en mars 2006. Dans une décision unanime, les juges ont estimé que le kirpan ne constituait pas une menace à la sécurité. De plus, la Cour a reconnu que l'accommodement demandé par Gurbaj Singh Multani, le jeune Montréalais qui a porté la cause devant les tribunaux, était raisonnable puisqu'il acceptait de porter le kirpan sous ses vêtements, dans un étui de bois lui-même cousu dans une étoffe. Environ 5% des 8500 sikhs du Québec portent le kirpan, dont une infime minorité d'enfants.On s'en fout qui n'y est jamais eu d'accident ! ... Si l'on permet le cran-d'arrêt dans les écoles demain, et que les défenseurs du cran-d'arrêt nous sortent un argument stupide de la sorte "ah ben... tsé, y'a jamais eu d'accident avec les crans-d'arrêt"... On s'en fout !Le Kirpan est une arme, tu ne peux même pas passer dans un aéroport avec... et on le permettrait dans une école ????? Anyway, c'est un symbole religieux. Pourquoi sort-on effectivement les crucifix pour permettre l'introduction d'autres symboles religieux ?Ce qui me fait halluciner, c'est la mauvaise foi entourant cette affirmation (et ce n'est pas le première fois que je la lis):« Aucun incident violent lié au kirpan n'a été signalé dans les écoles du Canada depuis la décision rendue par la Cour suprême en mars 2006. »Surprise, surprise: il y a eu des incidents violents hors de l'école!« There have been, in the Metropolitan Toronto area, three reported incidents of violent kirpan use. One involved a plea of guilty to attempted murder after a stabbing with a kirpan. In one street fight, a man was stabbed in the back with a kirpan. In one case, a kirpan was drawn for defensive purposes.None of these incidents was associated with any school. The only incident associated with a school was when a 10-year-old Sikh boy, walking home from school, was assaulted by two older boys. He put his hand on the handle of his kirpan before stepping back and running away, without drawing the kirpan from its sheath.There is no evidence that a kirpan has ever been drawn or used as a weapon in any school under the board's jurisdiction.Kirpans are prohibited on Canadian air plane flights. The Manitoba courts have held that a judge has authority to exclude kirpans from a courtroom: Re Hothi and R. (1985), 33 Man. R. (2d) 180, [1985] 3 W.W.R. 256 (Q.B.), affd (1985), 35 Man. R. (2d) 159, [1986] 3 W.W.R. 671 (C.A.); leave to appeal to S.C.C. refused (1986), 43 Man. R. (2d) 240n, 70 N.R. 397n. »La source: The Sikh CoalitionBref... un gros tissu d'âneries... dans la pure tradition multiculturaliste fédéraste.Yep! :frankenstein: Citer
Habitués jimmy Posté(e) 26 novembre 2007 Habitués Posté(e) 26 novembre 2007 dans la pure tradition multiculturaliste fédéraste.Fédéraste ! C'est bon ca « There have been, in the Metropolitan Toronto area, three reported incidents of violent kirpan use. One involved a plea of guilty to attempted murder after a stabbing with a kirpan. In one street fight, a man was stabbed in the back with a kirpan. In one case, a kirpan was drawn for defensive purposes.Humm, je la savais pas celle la. Info importante.jimmy Citer
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