Habitués petiboudange Posté(e) 8 novembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 On a aussi beaucoup entendu parler de la Réforme scolaire ces dernières années. Ce que je reproche à la réforme, cest quelle met de côté les bases. Personnellement, lors de ma réflexion sur léducation que jallais offrir à ma fille, jai été séduite au départ quand jai entendu parler de réalisation de projets et d'acquisition de compétences. Je trouve ça génial.Le problème est que lévaluation des élèves est basée sur leur capacité à écrire un texte cohérent ou descriptif mais pas sur la maîtrise de notions de base en grammaire, syntaxe ou ponctuation. Malgré cette bonne idée dapprentissage par projets, cela ne suffira pas à préparer les élèves adéquatement au marché de l'emploi car ils nauront pas ces connaissances de base.juste en passant, en angleterre, l'anglais (les cours) pour les british quand ils sont tout petits ne contient pas de grammaire ...............n'y aurait il pas un rapport avec le fait qu'il n'y en ait pas a l'école au quebec.............pourtant nous français quand on apprend l'Anglais a l'école, on nous l'apprend comme on apprend le français, avec grammaire ect...........Ouais mais vu le niveau que ça nous donne en anglais, pas sûre que sur ce point on soit très bien placés pour en parler! Citer
Habitués steph56 Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Dans mon livre à moi je m'alarme de cette situation, elle ne changera pas pour autant mon plan de vie.Si tu as des enfants dans les années à venir, crois-moi, léducation va devoir être au centre de tes préoccupations. Donc, je suis daccord avec toi que cest un sujet important et quon est en droit davoir des montées de lait.Personne nest heureux de constater ici ou ailleurs que nos enfants font des fautes dorthographe ou de syntaxe et ne maîtrisent pas toutes les connaissances de base. On est tous d'accord là-dessus.Jai personnellement reçu une très bonne éducation scolaire et je ne supporterais pas de voir que ma fille ne possède pas ces connaissances pour pouvoir sexprimer, écrire et se débrouiller dans la vie et au travail plus tard. Citer
Habitués cherry Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 (modifié) Terminale= 1e année de CEGEP. Dernières épreuves du bac: philo pour tous (généraux et pro), les matières de ton cursus en gros coeff (éco ou sciences ou langues), oraux et écrits. entrée: 17 ansEt ensuite seulement université des deux côtés de l'Atlantique.Licence= 3 ans (Bac en enseignement = 3 première années) entrée: 18, sortie: 21.IUFM= 2 ans (bac en enseignement = dernière année + 1 an de boulot/ parfois certificat d'un an pour certains et LÀ ça devient équivalent en terme d'année).On s'obstine pour rien alors. 2 ème année de CEGEP = ????? Modifié 8 novembre 2007 par cherry Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 C'est drôle parce que moi, je ne lis pas ça. Je lis: le Québec a encore du boulot à faire pour que sa langue soit 1. considérée comme la seule officielle sur son territoire et donc qu'elle soit traitée comme une langue nationale et non comme une matière qu'on peut couler sans soucis à l'école 2. considérée comme assez essentielle pour que son système scolaire promeut des étudiants aussi bons en français qu'ils ne semblent l'être en innovation technologique ou en sciencesEt par conséquent, je peux lire également : votons pour Marois SI ET SEULEMENT SI son projet de défendre la langue passe par l'enseignement correct par des profs compétents ...Mais on peut lire tout ce qu'on veut, y compris un complot contre le fromage en grains. Ça va franchement dépendre des lunettes que vous choisissez de porter.Alors oui l'immigrant voit peut-être pas les manipulations politiques, mais le québécois les voit peut-être trop au détriment du problème qui est tout aussi réel: NOTRE LANGUE SE PERD AUSSI PARCE QU'ON N'EST PAS CAPABLE DE LA TRANSMETTRE CORRECTEMENT!Moi aussi je suis tannée de lire ces articles sur la qualité du français dès quon veut mettre en évidence des stratégies de franciser des immigrants.Depuis que je suis consciente quon vient toujours nous rabattre les oreilles avec mais tu sais, faudrait déjà bien parler le français avant de penser faire un pays...On est tous daccord quil faut améliorer le niveau de français mais dêtre un obstacle à la création dun pays cest tout autre chose. Comme si les pays avaient tous été formés de gens parlant parfaitement à laise dans leur langue...Toujours venir jouer sur le ptit côté complexé des Québécois...Le pire cest que la plupart des pays ont été fait par des gens illétrés et dailleurs ils le sont encore...alors lorsquon vient dévaloriser les Québécois avec des arguments pareils....Une amie m'a envoyé ce texte en voyant vos réactions sur ce fil et je suis 110% d'accord avec elle.jimmydans certains pays africains, il existe parfois 30 dialectes et ils ne sont pas moins un pays pour autant.............mais jimmy par contre, c'est vachemnet positif de voir des immigrants qui soutiennent la langue, ça ne peut qu'apporter un plus sur ce sujet Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 On a aussi beaucoup entendu parler de la Réforme scolaire ces dernières années. Ce que je reproche à la réforme, cest quelle met de côté les bases. Personnellement, lors de ma réflexion sur léducation que jallais offrir à ma fille, jai été séduite au départ quand jai entendu parler de réalisation de projets et d'acquisition de compétences. Je trouve ça génial.Le problème est que lévaluation des élèves est basée sur leur capacité à écrire un texte cohérent ou descriptif mais pas sur la maîtrise de notions de base en grammaire, syntaxe ou ponctuation. Malgré cette bonne idée dapprentissage par projets, cela ne suffira pas à préparer les élèves adéquatement au marché de l'emploi car ils nauront pas ces connaissances de base.juste en passant, en angleterre, l'anglais (les cours) pour les british quand ils sont tout petits ne contient pas de grammaire ...............n'y aurait il pas un rapport avec le fait qu'il n'y en ait pas a l'école au quebec.............pourtant nous français quand on apprend l'Anglais a l'école, on nous l'apprend comme on apprend le français, avec grammaire ect...........Ouais mais vu le niveau que ça nous donne en anglais, pas sûre que sur ce point on soit très bien placés pour en parler! c'est bien pour ça que j'en parle, pour dire que l'on peut se tromper en utilisant une technique et ne pas pour autant la changer..........l'anglais est plus une langue écrite que parlée, et pourtant j'ai pas souvenir d'avoir fais de long discours a l'école Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 8 novembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Terminale= 1e année de CEGEP. Dernières épreuves du bac: philo pour tous (généraux et pro), les matières de ton cursus en gros coeff (éco ou sciences ou langues), oraux et écrits. entrée: 17 ansEt ensuite seulement université des deux côtés de l'Atlantique.Licence= 3 ans (Bac en enseignement = 3 première années) entrée: 18, sortie: 21.IUFM= 2 ans (bac en enseignement = dernière année + 1 an de boulot/ parfois certificat d'un an pour certains et LÀ ça devient équivalent en terme d'année).On s'obstine pour rien alors. 2 ème année de CEGEP = ?????J'ai corrigé entre temps Non je venais pas te contredire de fait je m'excuse si c'est ce que tu as pensé. C'est une réflexion à "voix haute" pour remettre les choses dans le contexte (certains connaissant pas le système, ça servira quand même :) ... Tsé, je compte encore sur mes doigts, je peux bien réfléchir en écrivant Citer
Habitués Redflag Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Euh on a 6 ans en primaire (Cp- 2 Ce- 2CM) et 7 en secondaire (4 au collège, 3 au lycée) nous, donc en terme d'années... Mais passons.CP + CE 1-2 + CM 1-2 = 5 années de primaire PBA, pas 6 ! Cherry a raison, les petits Français qui ont le bac ont un an de moins de scolarité que les Québécois qui ont leur Cégep général. Vu que le DEC technique est en 3 ans, les bac+2 français de genre BTS/DUT sont équivalents à un DEC technique en terme d'années de scolarité, et c'est là-dessus que se base le Gouvernement pour établir l'équivalence. Je sais que c'est frustrant de penser qu'un BTS ou un DUT donne un DEC, car un Français raisonne en se disant que c'est deux après le bac, et que le bac français est équivalent au DEC général (équivalence effectivement acceptée par les universités au Québec, et je crois par le Gouvernement, ce qui peut paraître paradoxal). Cela dit, il faut aussi voir le contexte d'enseignement : les CÉGEP sont loin de ressembler à un lycée en terme de taille et d'ambiance. Ça ressemble bien plus à une université française : liberté d'assister aux cours, beaucoup d'équipements, profs accessibles, rien à voir avec la "petite école disciplinaire" qu'est le lycée. Au Québec, les universitaires (Français) sont plus chanceux : les équivalences sont faciles car les années concordent, et y'a pas de *\#?`* d'ingénieurs Français pour se faire recruter à votre place par un autre ingénieur... Redflag Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 8 novembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Euh on a 6 ans en primaire (Cp- 2 Ce- 2CM) et 7 en secondaire (4 au collège, 3 au lycée) nous, donc en terme d'années... Mais passons.CP + CE 1-2 + CM 1-2 = 5 années de primaire PBA, pas 6 ! Vi M'sieur j'ai corrigé, d'où ma réflexion à "voix haute", fallait que je l'écrives pour le revoir comme il faut. Du coup vous vous tapez ma réflexion, pas de chance Citer
Habitués steph56 Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Ouais mais vu le niveau que ça nous donne en anglais, pas sûre que sur ce point on soit très bien placés pour en parler!Je rigole aussi de temps en temps à ce sujet mais sil y a bien un domaine de la langue où nous nous débrouillons pas mal en anglais, cest celui de la grammaire.Je me souviens de mes cours danglais au secondaire et au lycée, ce nétait quasiment que ça. Dailleurs, jai passé souvent des tests danglais QCM écrits ici à lembauche et mes notes étaient excellentes. Cest à loral (au début où je vivais ici) que ça se gâtait. Une fois en poste, de toute manière, je ne pouvais pas rivaliser avec une personne vraiment bilingue (il y en avait peu mais une, par exemple, qui était franco-ontarienne et qui était aussi bonne en français quen anglais et qui ne faisait aucune faute dans les deux langues. Jamais vu ça !).Par contre, en France, question anglais, on ne maîtrisait pas assez bien loral et la prononciation. Il nous manquait aussi les expressions de la vie de tous les jours quon apprend généralement en vivant dans le pays.On parle dans ce fil de fautes de français mais au téléphone ou dans des messages courriels, je constate que les anglophones font aussi des fautes de leur côté et utilisent souvent un langage assez familier (Can I au lieu de May I, le Would you want quon nous a enseigné à tour de bras dans nos cours est rarement utilisé, etc). Je suis de celles et ceux qui pensent quil ne faut pas avoir de complexe face à notre anglais. Certes, on a un accent so frenchy mais au Canada, il y a beaucoup dautres immigrants qui ont les mêmes difficultés. Si vous avez loccasion dappeler de temps en temps à Toronto, vous verrez que notre accent nest pas si pire. Pour me rassurer, je me dis souvent que je préfère maîtriser très bien une langue plutôt que deux à moitié. On se rassure comme on peut. :dodotime: Citer
Habitués jimmy Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 (modifié) En tout cas, Jimmy est représentatif du paradoxe québécois: on veut se doter d'un pays où ça se passe en français. Est-ce qu'on se donne les moyens pour? Est-ce que la loi 101 peut, à elle seule, y arriver? Et enfin, peut-on critiquer la qualité du français écrit sans que la souveraineté (ou la non-souveraineté, c'est selon) vienne s'en mêler? Il me semble que chaque Province est entièrement souveraine en matière d'éducation, non?Moi je ne vois pas de paradoxe.Enlever vous ca de la tête, ce n'est pas parce que les québécois parlent mal ou écrivent mal le francais que certains immigrants NON francophone n'apprennent pas le francais, c'est parce qu'ils en ont rien a foutre.Il faut avoir vécu la période pré-loi 101 pour avoir constaté très clairement que nous parlerions un francais tout ce qu'il y a de plus parisien, pointu a souhait et digne de Bernard Pivot...qu'une grande quantité d'immigrant Sri Lankais ou Pakistanais ou Tamouls (et plein d'autres) n'en ont absolument rien a cirer de Molière, de Charlebois et de Jean-Luc Mongrain.Ces gens immigrent "in America" et In America, ca se passe en anglais point final et sont bien plus intéressé a American Idol qu'a Star Académie.Le fait que l'on le parle bien ou mal ou trop bien ou trop mal est complètement "irrelevent".L'autre truc qui me fascine dans vos propos c'est ceci...et je vais utilisé une analogie qui évidemment sera boiteuse, mais je vais la faire quand même. Comme on le sait tous, le Québec a été abandonné par la France (oui j'aime ca vous le rappeller )Donc par exemple, nos ancêtres ont dû survivre ici et pour la bouffe ils ont dû utiliser les produits locaux. Ils ont fasconnés une cuisine locale en utilisant des ingrédients pas très sophistiqués, des épices très peu abondante (du au climat), étant pauvres puisque dominés par l'envahisseur anglais qui les maintenait dans la médiocrité, ils n'avaient pas accès a des produits de qualité. Cela a créé une cuisine locale, pitoresque, charmante mais bon, pas très chic.Vous, vous débrarquez de France et vous nous dites : "mon dieu mon dieu, mais cette bouffe n'est pas au niveau de Paul Bocuse, ou au niveau de Fouquet a Paris" !Et bien non, elle n'est pas au niveau de Fouquet ! Sorry....Mais le pire c'est que vous embarquez dans le jeu des médias anglophones et de leur valets (tel que LaPresse et particulièrement André Pratte et Lysianne Gagnon) qui s'évertue a lier l'avenir politique du Québec au fait que nous disons " si j'aurais" plutôt que "si j'avais"....alors que ca n'a absolument rien a voir....et ca c'est triste.jimmy Modifié 8 novembre 2007 par jimmy Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 8 novembre 2007 Auteur Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 qu'une grande quantité d'immigrant Sri Lankais ou Pakistanais ou Tamouls (et plein d'autres) n'en ont absolument rien a cirer de Molière, de Charlebois et de Jean-Luc Mongrain.Ben sur ce dernier on peut pas les blâmer Véro qui fait la guerre à ti'namour quand il zappe et s'arrête sur Mongrain! Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Mais le pire c'est que vous embarquez dans le jeu des médias anglophones et de leur valets (tel que LaPresse et particulièrement André Pratte et Lysianne Gagnon) qui s'évertue a lier l'avenir politique du Québec au fait que nous disons " si j'aurais" plutôt que "si j'avais"....alors que ca n'a absolument rien a voir....et ca c'est triste. Je pense aussi qu'il est possible de parler de la qualité du français -ou d'autres choses- sans que la question de la souveraineté y soit mêlée. De tout ce qui a été dit ici, personne -je parle des immigrants, hein- ne fait d'amalgame entre la qualité du français au Québec, et son avenir en tant que Nation indépendante. L'une ne conditionne pas l'autre. Citer
Habitués Angela Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Mais le pire c'est que vous embarquez dans le jeu des médias anglophones et de leur valets (tel que LaPresse et particulièrement André Pratte et Lysianne Gagnon) qui s'évertue a lier l'avenir politique du Québec au fait que nous disons " si j'aurais" plutôt que "si j'avais"....alors que ca n'a absolument rien a voir....et ca c'est triste. Je pense aussi qu'il est possible de parler de la qualité du français -ou d'autres choses- sans que la question de la souveraineté y soit mêlée. De tout ce qui a été dit ici, personne -je parle des immigrants, hein- ne fait d'amalgame entre la qualité du français au Québec, et son avenir en tant que Nation indépendante. L'une ne conditionne pas l'autre.Surtout que nous ne sommes pas avancés sur la voie de la souveraineté en massacrant le français. Zéro pouce. Au contraire nous faisons un gros cadeau aux anglos. Du recul en tab... Si la piètre qualité du français au Québec est un obstacle à la souveraineté, alors on devrait aussi retirer la souveraineté à la plupart des pays du monde où les gens ont commis des crimes bien plus graves que celui de massacrer la langue. Pour revenir à ces immigrants perpétuellement accusés de ne pas apprendre le français, je dirais toujours que c'est trop facile de leur faire porter le fardeau. Bien évidemment personne n'a envie d'écouter leur version. Et pourtant! Dans mon cas à moi, ma maîtrise du français ne m'a pas forcément aidée ici et j'aimerais que l'on m'explique comment j'en suis arrivée à travailler dans un milieu anglophone. En immigrant, j'avais pourtant cru immigrer dans un pays francophone, travailler et vivre en français mais les employeurs francophones en ont décidé autrement. Regarder la poutre dans son propre oeil, vachement compliqué, n'est-ce pas? Citer
Habitués cherry Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 (modifié) Un petit tableau qui parle de lui-même:Même en 2001, donc près de 25 ans après la loi 101, il y encore PLUS d'allophones qui se tournent vers l'anglais comme langue d'usage que vers le français, même si les anglophones sont minoritaires et que la plupart des emplois exigent le français. Modifié 8 novembre 2007 par cherry Citer
Habitués jimmy Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Même en 2001, donc près de 25 ans après la loi 101, il y encore PLUS d'allophones qui se tournent vers l'anglais comme langue d'usage que vers le français, même si les anglophones sont minoritaires et que la plupart des emplois exigent le français.C'est a pleurer...et non ne me dites pas que c'est parce que on dit "si j'aurais" a la place de "si j'avais" ou "aréoport" au lieu de "aéroport"...c'est de la foutaise.Le problème est bien plus complexe.jimmy Citer
Habitués Angela Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Même en 2001, donc près de 25 ans après la loi 101, il y encore PLUS d'allophones qui se tournent vers l'anglais comme langue d'usage que vers le français, même si les anglophones sont minoritaires et que la plupart des emplois exigent le français.Ma foi, pour ces emplois, les immigrants auraient vite fait de maîtriser le français s'ils étaient ensuite embauchés. Est-ce le cas? Pas sûr. En tout cas, dans mon cas. Ni dans celui de beaucoup de gens issus des minorités que je connais. Les employeurs francophones trouvent par exemple que je suis d'une nullité Citer
Habitués steph56 Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Je pense aussi qu'il est possible de parler de la qualité du français -ou d'autres choses- sans que la question de la souveraineté y soit mêlée.Je suis du même avis et selon moi, il ne faut pas voir nécessairement de la propagande dans tout, notamment dans ce dossier de la Presse.La qualité du français est certes critiquée mais il demeure que comme beaucoup dimmigrants, personnellement je reste toujours impressionnée par le fait que les Québécois aient pu conserver la langue française après autant de siècles et au milieu de cet océan anglophone. Ce fil de discussion prouve que nous souhaitons défendre cette langue au Québec. Nous nous battrons pour sauvegarder le français au Québec, même si vivant à lépoque en France, nous navons pas été de tous les combats de ces dernières décennies auxquels Jimmy fait souvent référence. Citer
Habitués Jade Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Même en 2001, donc près de 25 ans après la loi 101, il y encore PLUS d'allophones qui se tournent vers l'anglais comme langue d'usage que vers le français, même si les anglophones sont minoritaires et que la plupart des emplois exigent le français.A vrai dire, ça ne m'étonne pas du tout ... Malheureusement ! Quand on voit le nombre de francophones qui immigrent au Québec parce que c'est un "bout de terre" en Amérique du Nord, "made in français". Parce que vivre en anglais est possible même si on est une tâche dans cette langue-là puisqu'il y aura toujours la possibilité de se rabattre sur des francophones au cas où. Parce que "parler" anglais, fait pour certains "plus mieux bien". Et j'en connais quelques uns de ces énergumènes ...Pourtant, à un certaine période, ne disait-on pas que le français était une langue qui éveillait l'esprit de part ses subtilités ? Tiens, pour la p'tite anecdote. J'ai un beau-frère (francophone) qui a une admiration sans borne pour la langue de shakespear jusqu'à parler en anglais à sa fille (entre autre) avec un accent de con-stipé. Mais, pas de pot pour lui, avec moi, ça le fait pas ... on n'a pas le même accent ! :w00t: Et, devinez où il souhaiterait immigrer ... je vous le donne en 1000 ... au Québec ! C'est navrant !!! Citer
Habitués jimmy Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Jade :Tiens, pour la p'tite anecdote. J'ai un beau-frère (francophone) qui a une admiration sans borne pour la langue de shakespear jusqu'à parler en anglais à sa fille (entre autre) avec un accent de con-stipé. Et, devinez où il souhaiterait immigrer ... je vous le donne en 1000 ... au Québec !Tu vois Angela, ca n'a rien a voir avec le fait qu'il trouve une job ou pas...ces gens la qu'ils soient francophones ou allophones capotent sur l'anglais, y trouvent une valorisation et font partie de ceux qui comme je le disais, vont mouiller leurs culottes parce qu'ils ont parlé anglais dans un magasin de Montréal.Je le répète, ca n'a rien avoir avec la qualité ou non du francais ici, ca n'a rien avoir avec une bonne job ou pas.jimmy Citer
Habitués Angela Posté(e) 8 novembre 2007 Habitués Posté(e) 8 novembre 2007 Jade :Tiens, pour la p'tite anecdote. J'ai un beau-frère (francophone) qui a une admiration sans borne pour la langue de shakespear jusqu'à parler en anglais à sa fille (entre autre) avec un accent de con-stipé. Et, devinez où il souhaiterait immigrer ... je vous le donne en 1000 ... au Québec !Tu vois Angela, ca n'a rien a voir avec le fait qu'il trouve une job ou pas...ces gens la qu'ils soient francophones ou allophones capotent sur l'anglais, y trouvent une valorisation et font partie de ceux qui comme je le disais, vont mouiller leurs culottes parce qu'ils ont parlé anglais dans un magasin de Montréal.Je le répète, ca n'a rien avoir avec la qualité ou non du francais ici, ca n'a rien avoir avec une bonne job ou pas.jimmyÇa a quelque chose à voir avec une job mais surtout un milieu de vie. La madame d'origine colombienne qui parlait l'autre jour à la commission BT vit à Drummondville et a appris le français. Elle n'avait pas le choix. L'immigrant établi à Rimouski, à Matane, à Saint-Georges-de-Beauce, à Loretteville(!), à Jonquière et à Val-d'Or ne peut pas échapper à l'apprentissage du français. Même le plus borné comme le beauf de Jade.En tout cas les anglos sont malins: ils vous ramassent tous les bornés (franco et allophones) + tous ceux que les employeurs francophones refusent d'embaucher + tous ceux qui ont des misères à apprendre le français pour toutes sortes de raisons et leur donnent des jobs. Quelques années après, ça donne le graphique que Cherry nous a présenté. Quoi de mieux que de résister à la loi 101 en passant par des $$$? Le talon d'Achille des êtres humains, mon cher Jimmy. Citer
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