Invité Posté(e) 23 septembre 2007 Posté(e) 23 septembre 2007 L'économie étatsunienne va mal et l'économie canadienne va bien, et ça va durer encore assez longtemps.ca c'est archi fauxje ne pense pas que ke ke fait d'avoir une parité entre le dollars us et canadien fait une bonne affaire pour le canada, ce ci dans ce sens que les desu economies etant etroitement liées, a moyen terme, ca aura de repercutions sur la balance commerciale canadienne, influencant par la sa croissance economique, puisque pres de 60 % de la production canadienne est destinée aux usa.donc, si cette parité se maintient sur le moyen terme, les hommes d'affaires americains ne trouvont plus d"interets en payant des produits made in canada, car un produit qui coutait 90 us dollars , se vendrait un peu plus cher, soit sensiblement 100 us dollars, soit une variation de 10%, ce qui revient a dire, pour une transaction de lordre de 100 milliard de dollars us, ca engendrait un manque a gagner pour les usa de l'ordre de 10 milliards de dollars us..AFFAIRE A SUIVRE Citer
Habitués cherry Posté(e) 23 septembre 2007 Habitués Posté(e) 23 septembre 2007 a Petit-Prince,s tu oublies les manufacture de bois... parles-en aux gens de Dosquet, Laurier-Station... ah oui, c'est juste des petits village dont près de la moitié des hommes y vivant ont perdu leur boulot au début de l'année... l'entreprise ayant préféré transféré tout son pataclant aux USA...et que dure du textile et des compagnies d'import-export... et les compagnies de transportss qui n'avaient pas budgéter ces hausses... c'est pas anodin cette parité Il va y avoir des entreprises qui vont fermer c'est certain du côté manufacturier mais seront celles qui survivaient que grâce à un dollar faible. D'autres vont moderniser leurs équipement pour demeureur compétitif (chose qui est beaucoup plus facile avec un dollar faible), vont se tourner vers des marchés de niche, ... D'autres secteurs économiques vont en profiter aussi. Bref, au bilan final, il ne devrait pas y avoir de différence d'emploi seulement une réogarnisation car l'économie canadienne est solide en ce moment tout comme l'économie américaine malgré ses hics du côté immobilier.Toi et les autres, vous ne parlez qu'en chiffres absolus. Des emplois de perdus ici mais plus d'emplois de gagnés là, le taux de chômage à son plus bas, c'est «juste» les entreprises qui survivaient grâce au dollar faible qui vont y goûter, blablabla... Reste que seulement pour l'industrie du bois au Québec, qui est déjà en difficulté, ça va fesser fort. Et le gars qui travaillait dans une scierie à st-damné-des-gneugneu ne pourra pas profiter du poste de comptable qui s'ouvre à Laval ou du poste de technicien en pétrochimie en Alberta. Un poste de perdu, c'est un poste de perdu, et les emplois ne sont pas interchangeables. Alors vos «y'a rien là», apprenez à les nuancer. L'économie canadienne est forte? Ça dépend pour qui et ça dépend où, hein... Et en attendant qu'on ait un réel pouvoir d'achat accru ici avec notre dollar sur les stéroïdes, on peut difficilement crier victoire. Quant aux taxes et impôts qui devraient rentrer à pleines pelles dans les coffres de l'état, je veux bien, mais je ne vois toujours pas la différence sur les services publics. Donc pour le moment, les seuls qui en profitent et qui s'en mettent plein les poches sont ceux qui sont au sommet de la pyramide et qui brassent du gros fric, comme d'hab. Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 23 septembre 2007 Habitués Posté(e) 23 septembre 2007 Toi et les autres, vous ne parlez qu'en chiffres absolus. Des emplois de perdus ici mais plus d'emplois de gagnés là, le taux de chômage à son plus bas, c'est «juste» les entreprises qui survivaient grâce au dollar faible qui vont y goûter, blablabla... Reste que seulement pour l'industrie du bois au Québec, qui est déjà en difficulté, ça va fesser fort. Et le gars qui travaillait dans une scierie à st-damné-des-gneugneu ne pourra pas profiter du poste de comptable qui s'ouvre à Laval ou du poste de technicien en pétrochimie en Alberta. Un poste de perdu, c'est un poste de perdu, et les emplois ne sont pas interchangeables. Alors vos «y'a rien là», apprenez à les nuancer. L'économie canadienne est forte? Ça dépend pour qui et ça dépend où, hein... Et en attendant qu'on ait un réel pouvoir d'achat accru ici avec notre dollar sur les stéroïdes, on peut difficilement crier victoire. Quant aux taxes et impôts qui devraient rentrer à pleines pelles dans les coffres de l'état, je veux bien, mais je ne vois toujours pas la différence sur les services publics.Hum... pas tout à fait. Même si le dollar fort n'a pas arrangé les choses, les gens de l'industrie forestière eux-mêmes, s'accordent pour dire que face à la compétition venant de la Chine (par exemple), ils ne peuvent pas faire grand chose (Radio-Can avait fait un très bon reportage là-dessus bien avant que le dollar franchisse le 90¢). Bref, les emplois que l'on perd dans le domaine auraient été perdus (en grande partie) de toute manière. C'est comme pour le textile et l'industrie lourde en général... et c'est un phénomène mondial, pas grand chose à voir avec une monnaie forte ou pas.Donc pour le moment, les seuls qui en profitent et qui s'en mettent plein les poches sont ceux qui sont au sommet de la pyramide et qui brassent du gros fric, comme d'hab.T'es tout de même un peu plus intelligente que ça, pour ne pas sombrer dans les stéréotypes bancals et les arguments de comptoir de bar. Citer
Habitués Lleo Posté(e) 23 septembre 2007 Habitués Posté(e) 23 septembre 2007 On dirait que la chute du dollar américain se passe partout. Le USD est en train de perdre sa valeur face au Real brésilien sans arrêt depuis 2003, malgré l'inflation plus important au Brésil qu'aux USA. Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 23 septembre 2007 Habitués Posté(e) 23 septembre 2007 Donc pour le moment, les seuls qui en profitent et qui s'en mettent plein les poches sont ceux qui sont au sommet de la pyramide et qui brassent du gros fric, comme d'hab.Cherry, on dit pas fric, on dit argent, comme dans la pub des 30 ans de la loi 101. Fric désigne seulement l'argent des gens qu'on estime trop riches.Et moi j'ai bien l'intention d'en brasser, de l'argent Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 23 septembre 2007 Habitués Posté(e) 23 septembre 2007 Dollar fort dollar faible...en europe on entend le chaud et le froid sur l'Euro. Les allemands s'en sortent pas mal avec un euro fort, également les espagnols. par contre les français maudissent lef ait que l'euro soit si fort....Un business si il doit couler, il coulera... et ça le taux de change ne peut pas grand chose Citer
Habitués pouet Posté(e) 23 septembre 2007 Habitués Posté(e) 23 septembre 2007 a Petit-Prince,s tu oublies les manufacture de bois... parles-en aux gens de Dosquet, Laurier-Station... ah oui, c'est juste des petits village dont près de la moitié des hommes y vivant ont perdu leur boulot au début de l'année... l'entreprise ayant préféré transféré tout son pataclant aux USA...et que dure du textile et des compagnies d'import-export... et les compagnies de transportss qui n'avaient pas budgéter ces hausses... c'est pas anodin cette parité Il va y avoir des entreprises qui vont fermer c'est certain du côté manufacturier mais seront celles qui survivaient que grâce à un dollar faible. D'autres vont moderniser leurs équipement pour demeureur compétitif (chose qui est beaucoup plus facile avec un dollar faible), vont se tourner vers des marchés de niche, ... D'autres secteurs économiques vont en profiter aussi. Bref, au bilan final, il ne devrait pas y avoir de différence d'emploi seulement une réogarnisation car l'économie canadienne est solide en ce moment tout comme l'économie américaine malgré ses hics du côté immobilier.Toi et les autres, vous ne parlez qu'en chiffres absolus. Des emplois de perdus ici mais plus d'emplois de gagnés là, le taux de chômage à son plus bas, c'est «juste» les entreprises qui survivaient grâce au dollar faible qui vont y goûter, blablabla... Reste que seulement pour l'industrie du bois au Québec, qui est déjà en difficulté, ça va fesser fort. Et le gars qui travaillait dans une scierie à st-damné-des-gneugneu ne pourra pas profiter du poste de comptable qui s'ouvre à Laval ou du poste de technicien en pétrochimie en Alberta. Un poste de perdu, c'est un poste de perdu, et les emplois ne sont pas interchangeables. Alors vos «y'a rien là», apprenez à les nuancer. L'économie canadienne est forte? Ça dépend pour qui et ça dépend où, hein... Et en attendant qu'on ait un réel pouvoir d'achat accru ici avec notre dollar sur les stéroïdes, on peut difficilement crier victoire. Quant aux taxes et impôts qui devraient rentrer à pleines pelles dans les coffres de l'état, je veux bien, mais je ne vois toujours pas la différence sur les services publics. Donc pour le moment, les seuls qui en profitent et qui s'en mettent plein les poches sont ceux qui sont au sommet de la pyramide et qui brassent du gros fric, comme d'hab.Wow tu mêles tous les sujets à la fois : problèmes de l'industrie forestière, mondialisation et problèmes de l'industrie manufacturière, montée du dollar, transition vers une économie de services, ... Ce serait trop long pour répondre à tout ça, surtout vu la quantité de stéréotypes et de mythes économiques dans le message.Un dollar fort entraînera certainement des changements économiques qui seront plus durs pour certains mais au bout du compte la société y gagnera. Le problème est qu'un changement pour beaucoup de gens égal "mal" alors qu'ils devraient plutôt le voir comme une occasion qui demande un temps d'adaptation. En passant, preuve que l'économie du Québec se porte assez bien, vous avez déjà vu autant d'affiches "nous embauchons"? Mon père qui est à la retraite m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça auparavant. Citer
Habitués cherry Posté(e) 23 septembre 2007 Habitués Posté(e) 23 septembre 2007 (modifié) Wow tu mêles tous les sujets à la fois : problèmes de l'industrie forestière, mondialisation et problèmes de l'industrie manufacturière, montée du dollar, transition vers une économie de services, ... Ce serait trop long pour répondre à tout ça, surtout vu la quantité de stéréotypes et de mythes économiques dans le message.Un dollar fort entraînera certainement des changements économiques qui seront plus durs pour certains mais au bout du compte la société y gagnera. Le problème est qu'un changement pour beaucoup de gens égal "mal" alors qu'ils devraient plutôt le voir comme une occasion qui demande un temps d'adaptation. En passant, preuve que l'économie du Québec se porte assez bien, vous avez déjà vu autant d'affiches "nous embauchons"? Mon père qui est à la retraite m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça auparavant.C'est sûr que quand toi et tes ti-namis parlez d'économie, c'est très original... Et comme tout bon « spécialiste » en économie, vous négligez l'aspect humain et ne faites qu'étaler des statistiques. Pendant que vous y aller de vos belles théories froides, la vraie vie continue. Modifié 23 septembre 2007 par cherry Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 23 septembre 2007 Habitués Posté(e) 23 septembre 2007 (modifié) Effectivement pouet... Puis moi, je me rappelle une chose... En 2002, alors que le dollar canadien était au plus bas (62¢), c'était la panique. Le pétrole (payé en dollar US), coûtait beaucoup trop cher, les produits d'importation coûtaient également trop cher... ce qui aurait des répercutions sur le coût des produits manufacturés, donc sur les ventes, donc sur l'emploi.Aujourd'hui, situation inverse, mais même "panique"... Le dollar est trop cher, on va moins vendre à l'étranger, on va perdre des emplois. C'est irrationnel ! Tellement irrationnel que cela ne repose que sur un seuil purement psychologique : 1$ US = 1$. Sauf que où étaient ces fameux "analystes" et économistes lorsque le dollar est passé de 80 à 95¢ en quelques mois ? Les seuls commentaires que l'on avait c'est que les vacances aux États coûteraient moins cher.Mais là, il faut vendre des journaux, il faut que les cambistes puissent faire de l'argent sur le dos les petits naïfs qui se laissent berner par les "unes" du Journal de Montréal ou de la Presse et arrivent à nous faire croire qu'une augmentation de 5¢ est plus préjudiciable qu'une montée de 15¢ ! Oui, on s'accorde pour dire, qu'actuellement, le seuil "idéal" du dollar canadien se situe entre 75 et 80¢. Mais... mais, cela n'a jamais voulu dire que d'atteindre la parité est une catastrophe. Cela dépend du contexte économique. Effectivement, lorsque le dollar canadien dépassait le dollar US au début des années 70, ce n'était pas une bonne chose pour l'économie canadienne, mais le contexte d'aujourd'hui est totalement différent ! La croissance canadienne est soutenue, les créations d'emplois sont là, y compris au Québec et dans les maritimes... Évidemment certains secteurs, comme l'industrie du bois, vont souffrir, mais avec un dollar à 80¢ cela aurait été pareil. C'est un secteur en crise anyway ! Que le dollar soit à 70¢ ou 1.20$ ça ne change pas grand chose... ça ne fait qu'accélérer ou ralentir un processus inévitable de toutes les façons. Il ne faudrait pas mettre les pertes d'emplois dans le secteur du bois sur le dos du taux de change, c'est de la mauvaise foi ou de la méconnaissance sur le sujet. Modifié 23 septembre 2007 par Petit-Prince Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 23 septembre 2007 Habitués Posté(e) 23 septembre 2007 (modifié) Wow tu mêles tous les sujets à la fois : problèmes de l'industrie forestière, mondialisation et problèmes de l'industrie manufacturière, montée du dollar, transition vers une économie de services, ... Ce serait trop long pour répondre à tout ça, surtout vu la quantité de stéréotypes et de mythes économiques dans le message.Un dollar fort entraînera certainement des changements économiques qui seront plus durs pour certains mais au bout du compte la société y gagnera. Le problème est qu'un changement pour beaucoup de gens égal "mal" alors qu'ils devraient plutôt le voir comme une occasion qui demande un temps d'adaptation. En passant, preuve que l'économie du Québec se porte assez bien, vous avez déjà vu autant d'affiches "nous embauchons"? Mon père qui est à la retraite m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça auparavant.C'est sûr que quand toi et tes ti-namis parlez d'économie, c'est très original... Et comme tout bon « spécialiste » en économie, vous négligez l'aspect humain et ne faites qu'étaler des statistiques. Pendant que vous y aller de vos belles théories froides, la vraie vie continue.À moins de connaître personnellement les personnes touchées par ce problème, cela reste de l'angélisme caractérisé. Histoire de se donner un semblant de bonne conscience, mais le problème reste le même. Il faut penser à diversifier cette industrie, créer des spécialisations et surtout, penser à des politiques de reconversion efficaces pour ceux qui seront laissés de côté... et cela aurait eu lieu, quelque soit le niveau du dollar. Faut donc ne pas tout mélanger... ça serait bien ! Modifié 23 septembre 2007 par Petit-Prince Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 23 septembre 2007 Habitués Posté(e) 23 septembre 2007 Quand je suis arrivé ici, je venais de quitter un pays où le gouvernement, quelques années plus tôt, avait dépensé 3 milliards de francs pour sauver... 1000 emplois. Ça s'appelait la Chapelle d'Arblay, et tiens! c'était une papeterie. Ça a fini par fermer.Et en arrivant j'apprends que le gouvernement du Québec vient de dépenser 265 millons de dollars pour sauver 500 emplois à la Gaspésia... une autre papeterie, mais c'est un hasard. Qui a fini par fermer, et le cours du dollar n'y était pour rien à l'époque, en 1999.L'ouvrier qui vient de m'aider à remplacer mes balcons, son métier c'est peintre, 21 ans d'expérience. Mais je ne l'ai pas appelé pour ça, parce que la peinture, je sais faire. Il est venu dessouder des tôles, ressouder des tôles neuves, etc. Quel rapport ? Et bien ce type qui sait à peine lire et écrire a bien gagné sa vie sur mes balcons, et il ne sera jamais au chômage, parce qu'il travaille fort et qu'il s'adapte.Tu vois Cherry, la vraie vie, en économie aussi, c'est le changement, et l'immobilisme c'est la mort (pardon pour ce gros cliché). Tiens, ça me fait penser au requin, qui meurt s'il cesse de nager... Je suis sûr que tu pourras tirer quelque chose de cette métaphore! Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 23 septembre 2007 Habitués Posté(e) 23 septembre 2007 Quand je suis arrivé ici, je venais de quitter un pays où le gouvernement, quelques années plus tôt, avait dépensé 3 milliards de francs pour sauver... 1000 emplois. Ça s'appelait la Chapelle d'Arblay, et tiens! c'était une papeterie. Ça a fini par fermer.Et en arrivant j'apprends que le gouvernement du Québec vient de dépenser 265 millons de dollars pour sauver 500 emplois à la Gaspésia... une autre papeterie, mais c'est un hasard. Qui a fini par fermer, et le cours du dollar n'y était pour rien à l'époque, en 1999.L'ouvrier qui vient de m'aider à remplacer mes balcons, son métier c'est peintre, 21 ans d'expérience. Mais je ne l'ai pas appelé pour ça, parce que la peinture, je sais faire. Il est venu dessouder des tôles, ressouder des tôles neuves, etc. Quel rapport ? Et bien ce type qui sait à peine lire et écrire a bien gagné sa vie sur mes balcons, et il ne sera jamais au chômage, parce qu'il travaille fort et qu'il s'adapte.Tu vois Cherry, la vraie vie, en économie aussi, c'est le changement, et l'immobilisme c'est la mort (pardon pour ce gros cliché). Tiens, ça me fait penser au requin, qui meurt s'il cesse de nager... Je suis sûr que tu pourras tirer quelque chose de cette métaphore! Là-dessus, je suis entièrement d'accord ! Et vous voyez, plutôt que de se servir des 265 millions pour entamer une politique de reconversion pour les employés, le gouvernement à préféré envoyer la somme dans la Gaspésia afin de la maintenir sous respirateur artificiel. En fin de compte, il dépensera tout de même de l'argent pour aider les chômeurs soit en programme de reconversion, soit en leur payant... le chômage. Bref, doublement perdant ! Citer
Habitués pouet Posté(e) 24 septembre 2007 Habitués Posté(e) 24 septembre 2007 À ce sujet, un article de Alan Greenspan, ancien directeur de la FED, très simple mais très bien écrit et qui explique quelques grands principes de l'économie libérale et qui parle justement du dollar faible :http://www.lefigaro.fr/economie/20070923.W..._la_france.html Citer
Habitués pouet Posté(e) 24 septembre 2007 Habitués Posté(e) 24 septembre 2007 Wow tu mêles tous les sujets à la fois : problèmes de l'industrie forestière, mondialisation et problèmes de l'industrie manufacturière, montée du dollar, transition vers une économie de services, ... Ce serait trop long pour répondre à tout ça, surtout vu la quantité de stéréotypes et de mythes économiques dans le message.Un dollar fort entraînera certainement des changements économiques qui seront plus durs pour certains mais au bout du compte la société y gagnera. Le problème est qu'un changement pour beaucoup de gens égal "mal" alors qu'ils devraient plutôt le voir comme une occasion qui demande un temps d'adaptation. En passant, preuve que l'économie du Québec se porte assez bien, vous avez déjà vu autant d'affiches "nous embauchons"? Mon père qui est à la retraite m'a dit qu'il n'avait jamais vu ça auparavant.C'est sûr que quand toi et tes ti-namis parlez d'économie, c'est très original... Et comme tout bon « spécialiste » en économie, vous négligez l'aspect humain et ne faites qu'étaler des statistiques. Pendant que vous y aller de vos belles théories froides, la vraie vie continue.1- Je ne suis pas spécialiste en économie au contraire mais j'aime beaucoup lire sur le sujet et en parler. Or, concernant le dollar fort, la plupart des vrais spécialistes s'entendent pour dire que c'est une bonne chose. L'histoire mondiale du dernier siècle a montré à quelques reprises qu'une devise forte est essentielle à une économie forte.2- Alors je ne fais qu'étaler seulement des statistiques et ne pas tenir compte du terrain? D'accord mais les statistiques ne sont-elles pas le reflet de ce qui se passe sur le terrain? Je te l'accorde, elles ne révèlent pas tout mais prendre quelques cas sur le terrain justement comme le font souvent les médias et généraliser à partir de là est mieux? Voir le portrait dans l'ensemble est essentiel car ça nous empêche de crier toujours au loup comme bien des gens le font.Mais si tu veux des exemples concrets, il n'y a qu'à regarder autour de nous car les 25 dernières années ont montré que le protectionnisme économique est une recette vers le désastre. Toutes les économies qui émergent (ce qui en passant sur le terrain améliorent considérablement les conditions de vie de ces habitants) ont un point en commum. Elles ont adopté des mesures libérales. Regarder l'Irlande qui en 20 ans est passé d'un état excessivement pauvre à un des états les plus riches en Europe? Comment on-t-il fait vous croyez? Mais ça c'est un autre sujet, restons sur le cas de la devise forte. Et regarder quelques régions du Québec qui vont foutrement bien. Les régions de Québec/Chaudière-Appalaches qui pourtant sont tout aussi touchés par la montée du dollar. Comment se fait-il qu'elles réussissent à s'en sortir alors qu'ils s'agit de régions comptant beaucoup d'industries manufacturières? Il y a aussi des exemples de succès sur le terrain. 3- Pour qui tu te prends? Tu te crois plus humaine que moi ou quoi? Tu sembles prétendres que je me fous du terrain mais j'ai une vie comme toi. Je fréquente des gens de tout milieu et tu crois que j'aime voir des gens sans emploi? Au contraire, j'aime voir qu'ils manquent de rien et sont heureux. Mon but n'est pas d'apauvrir personne mais au contraire de faire en sorte que la société au complet s'enrichisse et non quelques privilégiés du système (la France est un bon exemple à ce sujet) mais pour ça il faut faire preuve de courage et savoir s'adapter plutôt que de vivre sans cesse sur le poumon artificiel de l'État. À court terme, c'est peut-être plus confortable mais à long terme c'est un raccourci vers la misère.Bref, je prétends que la "crise" du dollar n'est que du sensationalisme car bien qu'à court terme ça peut faire mal à certains et faire perdre des emplois, sur le long terme tu verras que ce sera très bénéfique pour les autres pans de murs de notre économie et que ces personnes se seront trouvés un emploi ailleurs. Cette statistique d'un bas taux de chômage sert à quelque chose après tout... D'ailleurs pendant qu'on parle de la flambée du dollar, on oublie que le prix du pétrole a subit une montée 8 fois plus importante durant cette même période, un danger beaucoup plus réel pour les entreprises. Citer
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