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La Loi 101 a 30 ans


jimmy

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Euh idem question que Petit-Lion ... qu'est-ce qui nous empêche d'apprendre l'anglais si nous le voulons ? :huh:

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  • Habitués

Voilà, bonne question. En quoi c'est incompatible à moins d'être vraiment neuneu et de mauvaise volonté ?

C'est vrai que je suis extrêmement brillante :chechemeu: mais j'ai grandi dans une petite ville très francophone du Québec... jamais été en contact plus que ça avec des anglophones (un peu... à travers des amis...) et pourtant, mes examens d'anglais langue seconde : zéro faute, tous les trois, je suis donc exemptée à vie de tout autre examen d'anglais langue seconde. Je me suis tapé "P" ("P" pour "Professionnel de la rédaction") anglais ET français dans les examens de rédaction. Et ma job requiert un bilinguisme parfait car je dois notamment faire de la rédaction technique en anglais dans un domaine très spécialisé, et gérer du personnel dont la langue maternelle peut être l'anglais. C'est bizarre ça, hein, et je suis un enfant de la Loi 101... et je défendrai la langue française jusqu'au bout. Je suis entourée de collègues francophones qui parlent mieux l'anglais que le français et qui disent sans honte vouloir défendre la langue française jusqu'au bout... Go figure.

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  • Habitués

JayJay:

Merci Cherry pour la pub qui me donne haut la chair de poule... et qui fait sourire fiston aussi qui adore cette chanson.
De rien. :)

Cette pub me touche tellement que je peux la regarder en boucle et je vais toujours avoir le moton dans la gorge... :crying:

Pouet:

Qu'on le veuille ou non, nous fesons partie de l'Amérique du Nord alors il serait peut-être temps de s'y intégrer (tout en ne reniant pas notre identité). Je n'aime pas qu'on s'enferme dans notre petit système et qu'on ne regarde pas ce qui se fait ailleurs. Pour moi maitriser plusieurs langues de nos jours est primordial. Plutôt que de faire du français un handicap, pourquoi ne pas l'utiliser à notre avantage? Une population largement bilingue serait un avantage économique indéniable pour le Québec (regarder par exemple la région d'Ottawa).

Le militaire:

Question de faire un retours en arrière, nest-ce pas moi qui na eu de cesse de mentionner quil nétait aucunement question dassimilation mais dapprentissage face à une évolution certaine. Une ère où grâce aux technologies qui nous ouvrent sur le monde, dun point de vue économique, la maîtrise de cette langue est indispensable. Sans faire mention des privilèges perdus à cause de cette loi.

Cette loi est un frein à un Québec prospère, avec une économie grandissant. Je vois déjà les statistiques apparaître sur la valeur du dollar etc mais en omettant dapporter les problématique occasionné par celle-ci. Les entreprises fermées dû au manque dexportation et autres.

Je sais pas si je me trompe, mais j'ai l'impression que les francophones qui ne voient pas ou plus l'intérêt de la loi 101 n'habitent pas la région de Montréal et n'y vont jamais... :dodotime:

On a le droit de fréquenter une école anglaise à partir du CEGEP. Alors si vous tenez tant que ça à envoyer vos enfants «dans une école anglaise où l'on apprend à brasser du fric dans la langue des affaires dans un contexte de mondialisation», vous savez quoi faire. Et si ceux-ci ne se rendent pas jusque là dans leur éducation, l'anglais ne leur servira pas à grand chose de toute façon. <_<

Et au risque de me répéter: 85% de nos exportations se font avec les États-Unis malgré la loi 101.

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  • Habitués

Attendez on va essayer le sensationnel : le français au Canada était une espèce en danger. Le Québec en promulgant la loi 101 a créé une réserve dans laquelle le français allait pouvoir croître et vivre en toute sécurité, ou presque. Fait que si vous choisissez de chasser le cormoran, allez-vous le faire dans une réserve ornithologique ou là où il n'est pas protégé?

Remplacer chasser par "apprendre" et "parler uniquement", et cormoran par anglais, réserve par Québec et espace non protégé par Canada et vous aurez le topo.

Personne n'interdit à personne d'apprendre et de parler l'anglais uniquement si c'est son choix, mais au Québec le français est protégé de son extinction. Ça brime personne d'envoyer ses enfants à l'école anglaise si il veut payer pour il peut! Mais si il veut le service le moins cher, il prend celui de base. Sinon il paye (les écoles anglaises non subventionnées). Ou est le problème? On vit dans une société de marché, et bien payez!

Moi j'ai pas les moyens, l'envie, le goût de payer des fortunes pour que mes enfants apprennent une langue qu'ils apprendront en voyageant avec l'argent que j'aurais économiser en les brimant et en les envoyer doux câlisson à l'école française, ce que je peux être vache!

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  • Habitués

Daccord, mettons de lemphase sur le point de léducation, voici un résumé sommaire de la charte afin de raviver vos connaissances sur ces restrictions et probablement en informer plus dun :

1o les enfants dont le père ou la mère est citoyen canadien et a reçu un enseignement primaire en anglais au Canada, pourvu que cet enseignement constitue la majeure partie de l'enseignement primaire reçu au Canada;

2o les enfants dont le père ou la mère est citoyen canadien et qui ont reçu ou reçoivent un enseignement primaire ou secondaire en anglais au Canada, de même que leurs frères et surs, pourvu que cet enseignement constitue la majeure partie de l'enseignement primaire ou secondaire reçu au Canada;

3o les enfants dont le père et la mère ne sont pas citoyens canadiens mais dont l'un d'eux a reçu un enseignement primaire en anglais au Québec, pourvu que cet enseignement constitue la majeure partie de l'enseignement primaire reçu au Québec;

4o les enfants qui, lors de leur dernière année de scolarité au Québec avant le 26 août 1977, recevaient l'enseignement en anglais dans une classe maternelle publique ou à l'école primaire ou secondaire, de même que leurs frères et surs;

5o les enfants dont le père ou la mère résidait au Québec le 26 août 1977, et avait reçu un enseignement primaire en anglais hors du Québec, pourvu que cet enseignement constitue la majeure partie de l'enseignement primaire reçu hors du Québec.

Donc si nous récapitulons, il est impossible selon la loi de pouvoir choisir le type déducation reçu pour nos enfants si ceux-ci non pas, au préalable reçu la majeure partie de leur enseignement en anglais. Donc cela laisse très peu de place au libre-arbitre dans une société qui se veut libre de ses choix et de toute attache. Tout un paradoxe vous ne trouvez pas! Cela reviens à dire en language populaire, faite ce que je dit et non ce que je fais.

Le gouvernement du Québec ira même plus loin et tentera par la suite dinterdire laffichage en Anglais ce qui naturellement violait les droits à la liberté d'expression consacrée à même la Charte québécoise des droits. Donc ceux-ci iront même se prévaloir de larticle 33 de la constitution afin de pouvoir y aller de droit considéré comme anticonstitutionnel.

Cette dite loi est une attaque pure et simple à nos droits libertés individuelles et à la liberté dexpression que ses fondateurs même utilisaient comme argument. Loi que même les Nations Unis en 1993 dénonca comme outrageante.

Cette loi vas à lencontre même des principes moraux qui sont la fleur même de notre société. Alors je dit quon nous laisse le choix de nos décisions. Peut être que plusieurs aiment être materné mais ce nest pas mon cas.

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  • Habitués

Hum, je connais bien la loi, j'ai fait mon mémoire de maîtrise dessus.

Mais je te le redis en terme simple simple là.

Tu te plains de ne pouvoir envoyer tes enfants dans l'école de ton choix, attaque aussi le zonage des écoles de quartier. Si tu veux une dérogation, envoies ton enfant dans le privé sans subvention. Et le droit des francophones hors du Québec et du Nouveau Brunswick est tout autant bafoué puisque ne leur ait proposé un enseignement francophone que là où le nombre le justifie (donc clause conditionnelle là aussi!! article 23 paragraphe 3 de la Charte des droits et libertés). Fait que pour les droits bafoués, c'est 1 partout balle au centre. Encore un argument dans ce sens peut-être?

Modifié par petiboudange
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Pouet :

Je crois que la solution serait plutôt d'abolir ces 2 systèmes distincts et de mettre en place un seul système, un système fournissant une éducation complète autant en français, qu'en anglais (notamment, en misant sur l'immersion). Finit les 2 systèmes, finit les guéguerres de langue, finit les affrontements qui n'en finissent plus (...) Le français doit demeurer prédominant à l'école mais on doit fait plus de place à l'anglais car il s'agit de la langue des affaires et surtout de la langue largement dominante sur notre continent.

Tout d'abord, merci d'avoir répondu à ma question. Maintenant - en faisant spécifiquement référence à ce que j'ai surligné en gras - comment peut-on mettre en place un système éducatif complet privilégiant à la fois l'égalité linguistique anglais/français ET la prédominance linguistique du français ?

Je trouve tellement triste qu'il y ait tellement de gens qui ne comprenent pas l'anglais au Québec (sans leur lancer la pierre pour autant) car ça les empêche de voir ce qui se passe ailleurs sur notre continent, de partager notre culture avec les autres.

Je partage ton sentiment. Notamment à l'égard des canadiens unilingues anglophones qui ne comprennent pas le français dans le reste du Canada (sans leur lancer la pierre pour autant) car ça les empêche de voir ce qui se passe ailleurs dans notre pays.

Plutôt que de faire du français un handicap, pourquoi ne pas l'utiliser à notre avantage? Une population largement bilingue serait un avantage économique indéniable pour le Québec (regarder par exemple la région d'Ottawa).

Je vais le répéter : le Québec est l'endroit au Canada où le taux de bilinguisme est le plus élevé au Canada. Que te faut-il de plus ? Selon ton raisonnement et selon ce constat de StatCan, nous sommes donc au Québec - avec le Nouveau-Brunswick - l'endroit au Canada le plus avantagé économiquement et le Canada anglais est l'endroit au Canada le plus handicapé linguistiquement car ne maîtrisant qu'une seule langue.

Le seul moyen de défaire ce raisonnement serait de reconnaître la contribution entièrement positive de la loi 101 non seulement pour le fait français mais aussi pour le bilinguisme comme plusieurs forumistes ne cessent de le démontrer dans ce fil de discussion. Je le répète encore une fois : que te faut-il de plus ?

D4rk4ngelz :

Ce que tu appelles désinformation, jappelle ça actualité. Ce que tu appelles grotesque, pour moi cest une vision densemble sur un avenir incertain et malhonnêteté intellectuelle, ouverture desprit.

Et comment appelles-tu cela (je te cite) :

Jimagine vos réactions, Vivre le Québec libre!!! La belle affaire!!! Avec qui allez vous commercer? Ou peut être pensez-vous être en mesure dêtre autosuffisant? Si tel est le cas, je ne donne pas chère de notre économie et comprend notre embarras et problème financier avec notre magnifique système de santé. Comment dit ont? Modèle Québecois!

Tu as introduis le sujet de l'indépendance du Québec : si la loi 101 fût effectivement instauré par un gouvernement péquiste, aucun autre gouvernement subséquent - aussi fédéraliste soit-il - n'a cherché à l'éliminer, au contraire. Même Mme Christine St-Pierre, l'actuelle ministre libérale québécoise de la culture, a dernièrement reconnu l'importance primordiale de la loi 101. Ça, c'est l'actualité.

Tu as également introduis l'idée infondée que les souverainistes veulent faire du Québec un lieu économiquement autarcique. Et l'ADQ - parti fédéraliste jusqu'à preuve du contraire - remet en question le modèle québécois. Je le répète : inutile d'être souverainiste pour remettre en question ce modèle. Ça, c'est de l'information.

Cette loi est un frein à un Québec prospère, avec une économie grandissant. Je vois déjà les statistiques apparaître sur la valeur du dollar etc mais en omettant dapporter les problématique occasionné par celle-ci. Les entreprises fermées dû au manque dexportation et autres.

À part simplement l'affirmer, démontre-moi avec arguments et informations fiables que le français est un frein à la prospérité économique du Québec. Dans tout ce que j'ai pu lire, entendre et écouter sur les moyens d'améliorer la santé économique du Québec, je n'ai rien vu qui concernait la langue française comme obstacle majeure : j'ai plutôt vu gestion des finances publiques, rigidités du marché du travail, productivité, dette publique, dégel de certains tarifs, vieillissement de la population, etc.

Le Manifeste pour un Québec Lucide parle de l'importance de maîtriser le français ET celui de s'ouvrir à d'autres langues. Mais pas que le français est un obstacle.

Claude Picher, chroniqueur respecté en économie, plutôt conservateur idéologiquement parlant insiste lui-même sur la nécessité de bien maîtriser le français pour un Québec prospère. Pour préserver la société francophone mais aussi parce que pour pouvoir maîtriser une seconde langue, il faut bien maîtriser sa langue maternelle.

Même Jacques Parizeau, un souverainiste purzédur, rappelle l'importance de l'anglais pour les québécois tout en maintenant un système éducatif français fort.

Quant au dollar, c'est comme la loi 101 justement : on a la fâcheuse tendance de lui mettre ben des fléaux bibliques sur son dos.

La situation géo-économique du Québec lui permet quasiment "naturellement" d'être imprégné de la langue anglaise. Tu l'écris toi-même : ton fils de dix ans a réussi à maîtriser l'anglais grâce aux jeux vidéos ! Et si une récente loi va le priver du jeu vidéo comme source linguistique anglaise, ce ne sont pas les autres sources qui manquent comme, encore une fois, d'autres forumistes l'ont indiqué avant moi.

Donc si nous récapitulons, il est impossible selon la loi de pouvoir choisir le type déducation reçu pour nos enfants si ceux-ci non pas, au préalable reçu la majeure partie de leur enseignement en anglais. Donc cela laisse très peu de place au libre-arbitre dans une société qui se veut libre de ses choix et de toute attache. Tout un paradoxe vous ne trouvez pas! Cela reviens à dire en language populaire, faite ce que je dit et non ce que je fais.

Ce n'est pas une société libre au sens démocratique du terme que tu veux mais plutôt une société libertarienne apparemment, ce qui est très différent. Et même dans ce type de société, le libre-arbitre n'est jamais total. Ton paradoxe que tu relèves pour le Québec est donc valable pour n'importe quelle société démocratique.

PTBA :

Tu te plains de ne pouvoir envoyer tes enfants dans l'école de ton choix, attaque aussi le zonage des écoles de quartier. Si tu veux une dérogation, envoies ton enfant dans le privé sans subvention. Et le droit des francophones hors du Québec et du Nouveau Brunswick est tout autant bafoué puisque ne leur ait proposé un enseignement francophone que là où le nombre le justifie (donc clause conditionnelle là aussi!! article 23 paragraphe 3 de la Charte des droits et libertés). Fait que pour les droits bafoués, c'est 1 partout balle au centre.

+ 1.

Lilideslacs et JayJay, merci pour vos bons mots.

- O'Hana -

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  • Habitués

PTBA, Lilideslacs , JayJay, O'Hana

merci, et bravo pour votre courage, moi perso j'abandonne,

il y a des gens qui comprendront jamais, ou qui veulent pas comprendre.

j'ai décidé d'arrêter de me faire des noeuds au cerveau.

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  • Habitués

DarkAngel, tu as bien compris l'esprit de la loi, et on était au courant. Il consiste à enseigner dans la langue officielle du pays, comme dans la plupart des pays qui ont une langue officielle. Je ne connais aucun pays où on peut choisir la langue d'enseignement à l'école publique subventionnée, mais peut-être que je me trompe.

Et dans les autres pays, même à l'école privée, il me semble que l'école doit respecter le programme d'enseignement du gouvernement. En France (pour parler de ce que je connais) il n'est pas possible d'envoyer ses enfants dans une école en chinois, même avec tout l'argent qu'on voudra, à moins que cette école enseigne suffisamment de français pour que les élèves puissent passer le bac. De temps en temps, on ferme des écoles illégales, en France. Certaines sectes disent que c'est une atteinte aux libertés fondamentales.

Et sur le risque d'assimilation? Toujours rien? Parce que là, la loi 101 liberticide, j'ai juste l'impression de lire des traductions des journaux du ROC. Ça commence à être répétitif.

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  • Habitués

Au fait, ton fils pourra toujours perfectionner son anglais avec les jeux vidéo. Ce sont les jeux en anglais seulement, qui sont interdits. Dès lors que la version française est disponible, on a le choix, comme au cinéma.

Ils le savent, dans le ROC, qu'on projette des films en anglais au Québec?

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  • Habitués
On a le droit de fréquenter une école anglaise à partir du CEGEP. Alors si vous tenez tant que ça à envoyer vos enfants «dans une école anglaise où l'on apprend à brasser du fric dans la langue des affaires dans un contexte de mondialisation», vous savez quoi faire. Et si ceux-ci ne se rendent pas jusque là dans leur éducation, l'anglais ne leur servira pas à grand chose de toute façon. <_<

Rassure-toi Cherry, on apprend très bien à brasser du fric dans les écoles françaises aussi, et si ce n'était pas le cas, alors le français serait effectivement un obstacle à la prospérité économique du Québec :P

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  • Habitués
Je crois que la solution serait plutôt d'abolir ces 2 systèmes distincts et de mettre en place un seul système, un système fournissant une éducation complète autant en français, qu'en anglais (notamment, en misant sur l'immersion). Finit les 2 systèmes, finit les guéguerres de langue, finit les affrontements qui n'en finissent plus (...) Le français doit demeurer prédominant à l'école mais on doit fait plus de place à l'anglais car il s'agit de la langue des affaires et surtout de la langue largement dominante sur notre continent.

Tout d'abord, merci d'avoir répondu à ma question. Maintenant - en faisant spécifiquement référence à ce que j'ai surligné en gras - comment peut-on mettre en place un système éducatif complet privilégiant à la fois l'égalité linguistique anglais/français ET la prédominance linguistique du français ?

J

Je ne prône pas l'égalité totale mais une bonne proportion de cours en anglais. On garde le français comme langue dominante à l'école et surtout dans la société mais on offre une place plus grande à l'anglais notamment par le biais d'immersions. Je sais bien que les anglos résisteraient beaucoup à mise en place d'un seul système et que les tribunaux pourraient s'y opposer mais il s'agit de ma vision d'où doit aller le système éducatif québécois.

Je trouve tellement triste qu'il y ait tellement de gens qui ne comprenent pas l'anglais au Québec (sans leur lancer la pierre pour autant) car ça les empêche de voir ce qui se passe ailleurs sur notre continent, de partager notre culture avec les autres.

Je partage ton sentiment. Notamment à l'égard des canadiens unilingues anglophones qui ne comprennent pas le français dans le reste du Canada (sans leur lancer la pierre pour autant) car ça les empêche de voir ce qui se passe ailleurs dans notre pays.

Je suis entièrement d'accord mais le seul problème est qu'il manque d'incitatifs pour l'apprendre. Maitriser une seconde langue n'est pas une chose facile, ça demande beaucoup d'efforts. Alors à moins d'avoir une raison personnelle, il faut avoir des raisons profesionnelles ou économiques pour investir autant de temps et d'efforts. Malheureusement, nous ne sommes que 7 millions sur ce continent alors qu'ils sont 325 millions alors c'est certain que pour eux c'est beaucoup moins intéressant d'apprendre le français.

Par contre, le fait de ne pas apprendre une deuxième langue leur fera tout aussi mal un jour, L'espagnol par exemple est de plus en plus essentiel aux États-Unis. Bref, c'est leur problème et cela ne veut pas dire qu'il faut les imiter (ce serait du nivelement par le bas) alors concentrons nous sur le cas du Québec

Plutôt que de faire du français un handicap, pourquoi ne pas l'utiliser à notre avantage? Une population largement bilingue serait un avantage économique indéniable pour le Québec (regarder par exemple la région d'Ottawa).

Je vais le répéter : le Québec est l'endroit au Canada où le taux de bilinguisme est le plus élevé au Canada. Que te faut-il de plus ? Selon ton raisonnement et selon ce constat de StatCan, nous sommes donc au Québec - avec le Nouveau-Brunswick - l'endroit au Canada le plus avantagé économiquement et le Canada anglais est l'endroit au Canada le plus handicapé linguistiquement car ne maîtrisant qu'une seule langue.

Un haut taux ne suffit pas car si connaître le français est un plus pour une compagnie américaine par exemple, il l'est seulement à condition que l'anglais soit maitrisé par la plupart des personnes sinon il est un moins. Il faut viser quelque chose comme 80% de bilinguisme. Prenons un exemple réel : Dell. De ce que j'ai lu (à prendre avec un grain sel car pas de source), ils voulaient ouvrir un centre de service à la clientèle à Québec pour servir l'Amérique du Nord en entier. Hors, après quelques études de faisabilité, ils sont décidés de s'installer dans le coin d'Ottawa où la main d'oeuvre avait un taux de bilinguisme beaucoup plus élevé. Bien sur il y avait d'autres facteurs mais cela a quand même jouer énormément en la faveur d'Ottawa. Bref je crois que le bilinguisme rapporte seulement une fois un taux critique dépassé.

Le seul moyen de défaire ce raisonnement serait de reconnaître la contribution entièrement positive de la loi 101 non seulement pour le fait français mais aussi pour le bilinguisme comme plusieurs forumistes ne cessent de le démontrer dans ce fil de discussion. Je le répète encore une fois : que te faut-il de plus ?

Je crois qu'il faut plus de flexibilité, plus d'ouverture tout en gardant l'essentiel de la loi. Faire place à l'anglais dans nos école sans pourtant abandonner le français comme langue prédominante.

Pour terminer, j'aimerais citer Jacques Parizeau qui fut un ardant défenseur du fait français au Québec :

"Mon Dieu, je botterais le derrière de quiconque au Québec qui ne saurait parler l'anglais. En effet, à notre époque, un petit peuple comme nous se doit de le parler"

Qui a aussi dit quelque chose comme ça à l'occasion de cet anniversaire de 30 ans (je n'ai pas la citation exacte alors corrigeai moi si je me trompe) : Ne pas parler anglais au Québec est un handicap majeur, il devrait être enseigné le plus tôt possible à l'école tout comme une troisième langue.

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  • Habitués

Salut la gang

Cherry, il y a longtemps que je n'avais pas vu la vidéo et j'en eu les poils des bras tout hérissés

merci beaucoup :blushing: .

Véro(PBA), Eddy et JayJay et les autre bravo pour vos exposés sur la loi 101 et sur son importance fondamentale dans la construction de la société Québecoise moderne.

Quelle est votre opinion sur l'impact de la loi 101 pour les communautées franco hors Québec, est-il plutot négatif (comme je le pense) ou positif

Merci

Laurent

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  • Habitués

J'avias posé la question à plusieurs ici et ailleurs pour mon mémoire.

Les avis sont mitigés.

Positif parce que les communautés ont pu voir que c'est possible, parce que les communautés peuvent aussi désormais choisir de venir vivre au Québec si elles veulent avoir une vie plus facile en français que dans bien des Provinces.

Positif quelque part aussi parce que le Québec en se rassurant de sa survivance peut s'intéresser plus à les aider.

Négatif parce que les communautés ont été mises en lumière, suspectées de vouloir la même chose, mise en porte à faux de ne pas s'être battues autant mais brimées de le faire peut-être aussi, d'autant que si elles ne sont pas contentes, elles ont enfin un lieu pour vivre plus facilement en français.

Je te dis les choses rapidos ce matin parce que j'ai pas mon mémoire sous la main mais bref en gros c'était ça.

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  • Habitués

La loi 101 critallise la détestation du ROC envers les francophones à cause de leur prétention à s'opposer à l'anglicisation de tout le Canada (et du monde entier, selon certains). Un grand nombre d'anglos du ROC ne supportent pas de voir le côté en français de leur boîte de céréales, et ils sont persuadés que ce double affichage est ruineux et nuit à la prospérité économique du Canada. Un grand nombre d'anglos du ROC sont persuadés que les Québécois veulent mettre les Anglo-québécois dans des camps de concentration. J'exagère à peine, y'a des humoristes qui recueillent des succès en comparant la loi 101 à Mein Kampf (entendu sur CBC One). Voir la pièce de théâtre The underdogs, aussi. Jouée au Québec, à Just for Laughs. C'est dire si les Anglos sont maltraités, au Québec. Je voudrais bien mettre à l'épreuve l'humour anglo de la même façon chez eux dans le ROC ! ;)

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Pouet :

Alors à moins d'avoir une raison personnelle, il faut avoir des raisons profesionnelles ou économiques pour investir autant de temps et d'efforts. Malheureusement, nous ne sommes que 7 millions sur ce continent alors qu'ils sont 325 millions alors c'est certain que pour eux c'est beaucoup moins intéressant d'apprendre le français.

Ton raisonnement justifie un cercle vicieux : si l'apprentissage d'une langue se justifie notamment par son avantage sur le plan économique (et numérique considérant le contexte géopolitique du Québec), il est effectivement inutile d'apprendre le français.

Or, la loi 101 ne cherche pas à renverser la tendance (i.e. remplacer l'anglais par le français car la situation géographique du Québec rend illusoire tout effort en ce sens) mais simplement à rendre le français justifiable sur le plan économique, i.e. elle a permis avec le temps, au-delà de la raison purement identitaire, de créer et de consolider des raisons cette fois professionnelles et économiques d'investir temps et efforts dans le français au Québec.

C'est en ce sens que je qualifie ton raisonnement de cercle vicieux : parce que la tendance lourde est déjà vers l'anglais, toute tentative de développer une tendance française parallèle est donc inutile. Renforçant du même coup la tendance lourde anglaise qui, dès lors, se justifie par sa seule force d'inertie, s'auto-nourrissant.

Bref, c'est leur problème et cela ne veut pas dire qu'il faut les imiter (ce serait du nivelement par le bas) alors concentrons nous sur le cas du Québec

Je ne sais pas pour les autres forumistes mais personnellement, il m'apparaît impossible d'aborder l'enjeu linguistique au Québec en faisant abstraction du contexte linguistique canadien. Chacune des Deux Solitudes ne l'est que par rapport à l'autre. Autrement dit : la Loi 101 s'inscrit dans une logique canadienne et non juste québécoise comme la Charte Canadienne fût essentiellement rédigée dans ses droits linguistiques en fonction de la Loi 101.

Prend par exemple le fameux article 23 de la Charte : permettre à la minorité linguistique de recevoir une éducation dans sa langue maternelle dans sa province de résidence. Rédigé pour contrer clairement la loi 101 (qui favorise la majorité linguistique), elle se retourne ironiquement contre les parents québécois francophones qui veulent instruire leurs enfants en français. Car les rédacteurs de la Charte cherchaient à protéger la minorité et non les membres d'une majorité qui veulent apprendre la langue minoritaire !

Un haut taux ne suffit pas car si connaître le français est un plus pour une compagnie américaine par exemple, il l'est seulement à condition que l'anglais soit maitrisé par la plupart des personnes sinon il est un moins.

Je ne suis pas sûr de comprendre tes propos : tu écrit que le français est un réel avantage quand il est couplé à l'anglais, exact ? Et moi de mon côté, je te parle du taux élevé de bilinguisme au Québec, ce qui, généralement, signifie qu'il s'y trouve un nombre élevé de personnes maîtrisant les deux langues officielles.

Pour ton exemple de Dell, difficile pour moi de me prononcer car il manque trop d'infos importantes.

Pour terminer, j'aimerais citer Jacques Parizeau qui fut un ardant défenseur du fait français au Québec : "Mon Dieu, je botterais le derrière de quiconque au Québec qui ne saurait parler l'anglais. En effet, à notre époque, un petit peuple comme nous se doit de le parler"
Tu auras remarqué que je le cite aussi Parizeau plus haut pour dire la même chose que toi. En précisant qu'il valorise l'importance de l'anglais en autant que l'enseignement du français reste fort.

Et c'est là le point où je veux en venir : quand on aura réussi à développer au Québec un noyau solide du français, l'anglais et n'importe quelle autre langue ne représenteront plus aucun problème du tout. Or, ce noyau d'une telle solidité n'existe pas encore : la brèche dans la loi 104 de la semaine passée en est le plus récent exemple.

Toi comme québécois de souche et moi comme immigrant avons parfaitement intégré l'idée que le français est notre langue maternelle, qu'elle est dans nos trippes et qu'elle définit grandement notre identité. Et que l'anglais est essentiellement une langue utilitaire et qui permet l'enrichissement culturel aussi. Il n'y a pas d'ambiguïté pour nous deux à ce sujet. On sait où est, grosso modo, la frontière. On peut communiquer en anglais sans jamais oublier où est l'essentiel de l'accessoire.

Or, pour l'immigrant allophone, ce n'est pas encore le cas. Pour l'immigrant qui vient "vivre une expérience de quelques années au Québec", cela ne le concerne pas. Pour l'enfant en plein apprentissage de sa langue maternelle, ce sont là des subtilités qu'il ne va saisir qu'une fois sa langue maternelle développée.

Quand nous aurons reçu l'assurance que ces trois exemples font la même distinction que toi et moi, la loi 101 n'aura alors plus lieu d'être.

Laurent :

Quelle est votre opinion sur l'impact de la loi 101 pour les communautées franco hors Québec, est-il plutot négatif (comme je le pense) ou positif

Pas mal le même sentiment que la réponse qu'a fourni PTBA (qui est d'ailleurs beaucoup plus experte que moi en la matière !).

Petit-Lion :

Au fait, ton fils pourra toujours perfectionner son anglais avec les jeux vidéo. Ce sont les jeux en anglais seulement, qui sont interdits. Dès lors que la version française est disponible, on a le choix, comme au cinéma.

Merci d'avoir rectifié le tir.

- O'Hana -

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  • Habitués
Alors à moins d'avoir une raison personnelle, il faut avoir des raisons profesionnelles ou économiques pour investir autant de temps et d'efforts. Malheureusement, nous ne sommes que 7 millions sur ce continent alors qu'ils sont 325 millions alors c'est certain que pour eux c'est beaucoup moins intéressant d'apprendre le français.

Ton raisonnement justifie un cercle vicieux : si l'apprentissage d'une langue se justifie notamment par son avantage sur le plan économique (et numérique considérant le contexte géopolitique du Québec), il est effectivement inutile d'apprendre le français.

Or, la loi 101 ne cherche pas à renverser la tendance (i.e. remplacer l'anglais par le français car la situation géographique du Québec rend illusoire tout effort en ce sens) mais simplement à rendre le français justifiable sur le plan économique, i.e. elle a permis avec le temps, au-delà de la raison purement identitaire, de créer et de consolider des raisons cette fois professionnelles et économiques d'investir temps et efforts dans le français au Québec.

C'est en ce sens que je qualifie ton raisonnement de cercle vicieux : parce que la tendance lourde est déjà vers l'anglais, toute tentative de développer une tendance française parallèle est donc inutile. Renforçant du même coup la tendance lourde anglaise qui, dès lors, se justifie par sa seule force d'inertie, s'auto-nourrissant.

Je crois que tu t'écartes ici O'Hana, je parlais de pourquoi les canadiens anglais étaient souvent unilingues en réponse à ton commentaire et non du pourquoi de la loi 101 qui ne s'applique pas à l'échelle canadienne mais bien québécoise. Je voulais simplement indiquer que pour les canadiens anglais en général, il n'y a pas un énorme avantage d'apprendre le français comme langue seconde alors que pour les québécois l'avantage de maitriser l'anglais comme langue seconde est indéniable. Je ne parlais pas des gens habitant le Québec car pour eux je suis entièrement d'accord avec ton discours précédent en ce qui concerne le Québecé

Bref, c'est leur problème et cela ne veut pas dire qu'il faut les imiter (ce serait du nivelement par le bas) alors concentrons nous sur le cas du Québec

Je ne sais pas pour les autres forumistes mais personnellement, il m'apparaît impossible d'aborder l'enjeu linguistique au Québec en faisant abstraction du contexte linguistique canadien. Chacune des Deux Solitudes ne l'est que par rapport à l'autre. Autrement dit : la Loi 101 s'inscrit dans une logique canadienne et non juste québécoise comme la Charte Canadienne fût essentiellement rédigée dans ses droits linguistiques en fonction de la Loi 101.

Prend par exemple le fameux article 23 de la Charte : permettre à la minorité linguistique de recevoir une éducation dans sa langue maternelle dans sa province de résidence. Rédigé pour contrer clairement la loi 101 (qui favorise la majorité linguistique), elle se retourne ironiquement contre les parents québécois francophones qui veulent instruire leurs enfants en français. Car les rédacteurs de la Charte cherchaient à protéger la minorité et non les membres d'une majorité qui veulent apprendre la langue minoritaire !

Vrai que l'on ne peut pas ignorer le contexte canadien dans cette situation et je ne cherche nullement à le nier. Ce que je cherchais à émettre comme opinion est qu'il ne faut tout simplement pas justifier notre unilinguisme étant donné l'unilinguisme d'une autre partie de la population. C'est du nivellement par le bas, ce à quoi je m'oppose dans toutes situations. Si les canadiens anglais ne veulent pas apprendre le français ou une autre langue, c'est leur problème et ce n'est pas une raison pour ne pas maitriser l'anglais au Québec comme langue seconde. Ça reviendra bien les hanter un jour ou l'autre.

Un haut taux ne suffit pas car si connaître le français est un plus pour une compagnie américaine par exemple, il l'est seulement à condition que l'anglais soit maitrisé par la plupart des personnes sinon il est un moins.

Je ne suis pas sûr de comprendre tes propos : tu écrit que le français est un réel avantage quand il est couplé à l'anglais, exact ? Et moi de mon côté, je te parle du taux élevé de bilinguisme au Québec, ce qui, généralement, signifie qu'il s'y trouve un nombre élevé de personnes maîtrisant les deux langues officielles.

Pour ton exemple de Dell, difficile pour moi de me prononcer car il manque trop d'infos importantes.

Je vais tenter d'être plus clair. Je crois que le bilinguisme est un plus seulement et seulement si un taux critique de bilinguisme est atteint, sinon il s'agit d'un moins car il devient trop difficile de recruter des gens bilingues (comme c'est le cas à Québec présentement en autre). Une grande compagnie préfèrera la plupart du temps une main d'oeuvre unilingue anglaise à une main d'oeuvre faiblement bilingue. Par contre, je crois que la tendance s'inverse dès qu'un taux suffisant est atteint.

Pour terminer, j'aimerais citer Jacques Parizeau qui fut un ardant défenseur du fait français au Québec : "Mon Dieu, je botterais le derrière de quiconque au Québec qui ne saurait parler l'anglais. En effet, à notre époque, un petit peuple comme nous se doit de le parler"
Tu auras remarqué que je le cite aussi

Parizeau plus haut pour dire la même chose que toi. En précisant qu'il valorise l'importance de l'anglais en autant que l'enseignement du français reste fort.

Tout comme moi!!! Je veux que l'enseignement du français reste fort mais rien n'empêche de faire plus de place à l'anglais et même à l'espagnol. Il y a plein d'écoles privées qui le font et les jeunes semblent très bien se débrouiller en français pour autant.

Et c'est là le point où je veux en venir : quand on aura réussi à développer au Québec un noyau solide du français, l'anglais et n'importe quelle autre langue ne représenteront plus aucun problème du tout. Or, ce noyau d'une telle solidité n'existe pas encore : la brèche dans la loi 104 de la semaine passée en est le plus récent exemple.

Toi comme québécois de souche et moi comme immigrant avons parfaitement intégré l'idée que le français est notre langue maternelle, qu'elle est dans nos trippes et qu'elle définit grandement notre identité. Et que l'anglais est essentiellement une langue utilitaire et qui permet l'enrichissement culturel aussi. Il n'y a pas d'ambiguïté pour nous deux à ce sujet. On sait où est, grosso modo, la frontière. On peut communiquer en anglais sans jamais oublier où est l'essentiel de l'accessoire.

Or, pour l'immigrant allophone, ce n'est pas encore le cas. Pour l'immigrant qui vient "vivre une expérience de quelques années au Québec", cela ne le concerne pas. Pour l'enfant en plein apprentissage de sa langue maternelle, ce sont là des subtilités qu'il ne va saisir qu'une fois sa langue maternelle développée.

Quand nous aurons reçu l'assurance que ces trois exemples font la même distinction que toi et moi, la loi 101 n'aura alors plus lieu d'être.

Je crois que la meilleure façon d'y arriver est d'avoir un enseignement de qualité dans les 2 langues car un immigrant qui décide que ces enfants vont apprendre l'anglais plutôt que le français réussira toujours à contourner le système où ira tout simplement s'installer ailleurs.

En fait, mon point n'est pas tant contre la loi 101. Son principe fondamental est très bien mais son application reste très difficile en ce moment pour bien des raisons : elle crée des citoyens de seconde zone, elle est une loi par la contrainte plutôt qu'une loi "gagnant-gagnant",... Peut-être que le vrai problème est la piètre qualité de l'enseignement de l'anglais dans nos écoles et qu'il serait possible d'en améliorer la qualité sans pour autant toucher à cette loi? Par exemple, ne pourrait-on pas donner 25% des cours en anglais à l'école par exemple? Pourquoi ne pas enseigner un cours sur 3 de math en anglais par exemple? Les langues sont tellement simples à apprendre pour un enfant par rapport à un adulte.

Je n'en sais trop rien si tout ça est faisable sans pour autant toucher à la loi 101, je ne suis pas spécialiste de la question mais je crois sincèrement que le Québec a intérêt à devenir une société fonctionnelle en anglais tout en demeurant fondamentalement français. Il y a plein d'exemples de petits pays européens qui pourraient nous inspirer à ce sujet.

De plus, je ne crois tout simplement pas aux mesures de protection trop élevées car je crois qu'en fait elles ne font que nous pousser vers l'extinction. Je crois que la survie du fait français passe par un Québec rayonnant, ouvrant ses frontières aux autres langues, un Québec fort économiquement plutôt que par un Québec se renfermant sur lui, perdu dans les débats idéologiques à ne plus finir. Je peux me tromper mais l'histoire semble montrer qu'une nation qui se replie sur elle-même est une nation qui s'éteind tranquillement.

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  • Habitués
Je peux me tromper mais l'histoire semble montrer qu'une nation qui se replie sur elle-même est une nation qui s'éteind tranquillement.

Comment ça nous nous replions sur nous-même ???

Nous n'avons rien contre le fait que les gens parlent l'anglais, le mandarin, le turc, l'italien, ou peu importe mais nous leur demandons également de parler français me semble que c'est raisonnable comme demande non ?

Bon prenons un unilingue chinois si il va dans une autre province Canadienne il va devoir apprendre l'anglais. C'est juste le gros bon sens.

Si je déménage au Maroc demain matin je vais m'éfforcer d'apprendre l'arabe, enfin, le dialecte Marocain.

Je sais très bien que je pourrais vivre en ne parlant que Français au Maroc mais pour moi parler la langue d'origine du pays ou j'ai décidé d'aller vivre (euhhhh si j'y allais hein ?) est une obligation à tout le moins "morale".

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  • Habitués

Pourquoi choisir le Québec si vous tenez tant à ce que vos enfants soient scolarisés en anglais? À ce que je sache, le visa de résidence permanente vous permet de vivre n'importe où au Canada. C'est vraiment chercher le trouble de venir s'installer là où la seule langue officielle est le français et que la langue d'enseignement publique est le français pour tous. Il y a vraiment des coups de pied au c... qui se perdent.

Exiger que le français soit la langue d'enseignement ne veut pas dire que l'apprentissage de l'anglais soit banni. Le Québec est tellement dur et intransigeant qu'il permet que des camps d'été soient unilingues anglais. Il permet aussi aux écoles de langues d'enseigner la langue de Shakespeare aux enfants comme aux adultes. Même les livres rédigés exclusivement en anglais, les films en version originale anglaise peuvent circuler librement dans notre beau Québec.

La langue française est l'essence même de notre culture et il est hors de question de la diluer. Ça dérange pas mal de monde que nous résistions tant au harcèlement incessant. Le peuple québécois est un peuple fier d'avoir survécu à l'envahisseur anglais. Il est fier de sa langue et tient à la préserver. Aux "Canadians" s'ajoute maintenant une classe d'immigrants qui cherchent par tous les moyens d'y échapper! Plus vous serez à nous attaquer, plus nous seront forts. Au risque de me répéter, la Loi 101 n'attaque personne, elle ne fait que protéger les fondements, les bases mêmes de la culture de la nation québécoise.

Vous dites que le français n'est pas menacé. La semaine dernière, un jugement a été rendu et rédigé uniquement en anglais. Dans certains hôpitaux anglophones, il faut demander un rapport en français avant de se faire traiter, si on le demande après, c'est refusé... Deux beaux exemples d'abus, je pourrais en sortir d'autres mais de toute façon, quoiqu'on dise sur le sujet, vous refusez d'essayer de comprendre.

J'ai le plus grand respect pour les Québécois anglophones et allophones, ainsi que pour les immigrants qui acceptent et comprennent que le français soit la seule et unique langue officielle au Québec et qui font l'effort d'utiliser cette langue, même s'ils maîtrisent souvent mieux l'anglais. Respecter la société dans laquelle on vit... qu'on l'ait choisie ou pas est nécessaire, sinon il vaut mieux aller là où le mode de vie et la culture se rapprochent le plus de ce que nous sommes.

J'arrête ici, parce que ça va déborder. J'en ai marre de tous ces cons qui n'acceptent pas que le peuple québécois résiste et s'impose. Si vous tenez mordicus à l'enseignement public en Anglais, ne venez pas vivre dans le seul endroit en Amérique où il n'est pas permis. Vous êtes maso ou quoi?

Passemots

Modifié par Laurent
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