Habitués FAC. Posté(e) 29 août 2007 Habitués Posté(e) 29 août 2007 Mon histoire personnelle peut peut-être vous montrer à quoi peut servir un Ordre.Je suis opticien en France, donc sans ordre aucun. La loi francaise n'impose que la présence d'un opticien dans le magasin (a contrario de la présence à chaque vente d'un diplômé au Quebec ). Le metier, même si il est clair dans sa pratique, n'est pas le même en France et au Quebec. J'en conclu donc que si les opticiens ne font pas le travail de la même façon, c'est pareil pour les autres professions.Oui, il est important de faire une mise à niveau, même si on pense tout savoir faire et qu'on est pas lus mauvais qu'un québécois.Quels sont les risques pour un client dans mon travail ? Presque aucun, si on retire le fait de se mettre de l'eau oxygénée dans l'oeil quand on porte des verres de contact et une solution de nettoyage mal conseillée (un grand classique en France), ou une pathologie sympathique pour une adaptation ratée. Que peut faire un client en France contre cela ? RIEN! NADA! 'DAL! Sur une faute à 100% d'un collégue en France, il peut continuer à bosser tranquile puisque RIEN ne peut nous arriver ! Pourquoi ? parceque nous ne sommes pas régis par un Ordre. Seule la sécurité sociale peut nous attaquer et pour cela, il faudrait vraiment avoir creuver les 2 yeux à un client. Au Quebec, on peut nous retirer le droit d'exercer à vie en cas de probléme. Je peut vous dire que la façon de travailler n'est plus la même et on fait un poil plus attention.Oui, l'Ordre apporte un sécurité réelle au client en cas de probléme.Mon métier a vu un grand nombre d'écoles ouvrir, des diplômés en pagaille en sortir et les salaires tomber vertigineusement bas (le salaire d'entrée d'un opticien est 2 fois moins qu'il y a 15 ans, 1200 à 1300 aujourd'hui contre 2000 à 2200 il y a 15 ans conversion faite ).Des magasins ouvrent sans même le moindre diplômé à l'intérieur ou présent que la moitié du temps d'ouverture du magasin.Oui, un Ordre avantage aussi sa profession et les membres de l'Ordre.Et les infirmiéres du Burkina ou d'Inde ou de Chine? pourquoi elle doivent reprendre des études alors qu'elles aussi, elle font trrés bien leur métier chez elles? Et les opticiens du Pakistan, les ophtalmologistes du Mali ? Pourquoi ne pas les laisser travailler directement. Et oui, nous nous sommes Français! Pays développé les plus fort en médecine et dans bien des domaines. Nous, nous n'avons de formation à recevoire de personne. WE ARE THE BEST !Tenez, au passage :Les opticiens français ne sont pas formés autant que les québécois en contactologie et ne peuvent exercer à ce titre au Quebec.Les opticiens québécois ne sont pas formés autant en examen de vue mais peuvent exercer en France.Voilà le genre de divergence.Et pour les infirmiéres et les médecins? moi je n'y connais rien ! Qu'est ce qui peut me prouver que l'infirmiére est capable de travailler avec des methodes qui ne sont parfois pas les mêmes? Citer
Habitués brigit Posté(e) 29 août 2007 Habitués Posté(e) 29 août 2007 mais encore une fois, ce n'est pas une question de dire qui est meilleur, mieux formé... etcc'est de trouver un moyen d'accompagnement pour que quelqu'un de correctement formé dans un certain contexte, et sélectionné par une mission mandatée par des professionnels et des politiques, puisse s'adapter rapidement ailleurs pour résoudre un problème majeur de pénurie. si les médecins peuvent exercer avec des permis restrictifs, pourquoi pas d'autres professions ? pourquoi pas une période probatoire plutot qu'un examen théorique ? ou une combinaison des deux ?mais surtout, et je pense que c'est la finalité de l'auteur de ce fil, il est important d'informer que même avec toutes les précautions, sélections et accompagnements possibles, une personne peut se trouver désorientée par une exigence particulière, un petit grain de sable dans son projet. certains arrivent à surmonter et passer outre. d'autres trouvent ça absurde et se sentent floués. mais au moins, les prochain(e)s qui partiront seront informé(e)s. et les sélectionneurs changeront peut-être leur discours.B Citer
Habitués JayJay Posté(e) 29 août 2007 Habitués Posté(e) 29 août 2007 si les médecins peuvent exercer avec des permis restrictifs, pourquoi pas d'autres professions ?Je te rappelle qu'ils doivent se soumettent à un certain parcours, un examen notamment et un stage de trois mois. C'est trop de le demander des infirmières ???? Citer
Habitués brigit Posté(e) 29 août 2007 Habitués Posté(e) 29 août 2007 si les médecins peuvent exercer avec des permis restrictifs, pourquoi pas d'autres professions ?Je te rappelle qu'ils doivent se soumettent à un certain parcours, un examen notamment et un stage de trois mois. C'est trop de le demander des infirmières ????Non, ce n'est pas trop. c'est ce que je dis dans la phrase suivante. ce que je dis depuis le début c'est que les ordres sont nécessaires mais leurs procédures forcément rigides. qu'il y a des raisons multiples à la fois pour leur existence et leur rigidité.mais qu'à force de vouloir absolument protéger le public sans se remettre un peu en question et se bousculer un peu, on risque de se retrouver sans personnel de soin donc à mettre vraiment le public en danger. parfois, entre deux maux il faut choisir le moindre.et je doute qu'une infirmière incapable, quelle que soit son origine, fasse long feu dans un service. diplome estampillé made in France ou pas.B Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 29 août 2007 Habitués Posté(e) 29 août 2007 (modifié) Tout d'abord merci FAC pour ton témoignage encore une fois éloquent.J'avoue que je suis mal à l'aise avec tout ça.Ce n'est pas parce qu'on manque cruellement de médecins et d'infirmières que nous devrions avoir des exigences moins grandes envers les immigrants qu'envers les autres.Dans ce milieu, comme dans bien d'autres, l'uniformité des méthodes est la meilleure façon de ne pas faire de erreurs graves. Je trouve cependant incroyable qu'encore aujourd'hui il y ait des gens qui ne sont pas au courant qu'il est fort probable qu'ils devront recommencer une partie de leur scolarité s'ils veulent travailler dans leur domaine ici.Est-ce que le gouvernement devrait mettre une mention en rouge sur les documents d'immigrations pour aviser les gens de cela ? Histoire d'éviter les déceptions et de préparer les gens à cette "réalité". N'est-ce pas à l'immigrant d'obtenir un minimum d'information avant même de faire le projet d'immigrer ? Quant à ceux qui sont retournés sur les bancs d'école je vous tire mon chapeau bien bas ... bravo pour votre courage et votre détermination et je vous souhaite bien du succès dans l'avenir. Modifié 29 août 2007 par Lilideslacs Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 29 août 2007 Habitués Posté(e) 29 août 2007 Est-ce que le gouvernement devrait mettre une mention en rouge sur les documents d'immigrations pour aviser les gens de cela ? Histoire d'éviter les déceptions et de préparer les gens à cette "réalité". N'est-ce pas à l'immigrant d'obtenir un minimum d'information avant même de faire le projet d'immigrer ?Le gouvernement devrait d'abord synchroniser le discours de ses différents ministères et agences. À l'origine de ce fil, il y a l'histoire d'une infirmière qui s'est fait démarcher par Recrutement Santé Québec, et qui a cru que cet organisme officiel lui avait tout expliqué, et qui n'a pas pensé à vérifier si c'était pas de la retape d'amphi. Ce qu'il faut voir voir, c'est que Recrutement Santé Québec a un objectif à atteindre, la DGQ a aussi un objectif à atteindre, et le ministère de l'immigration aussi, et tous ces organismes se marchent sur les pieds pour obtenir des budgets et des domaines de compétence. Ajoutez les ordres professionnels dans le tableau, et on ne peut que recommander à ceux qui exercent des professions réglementées de rester bien tranquillement chez eux. Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 29 août 2007 Habitués Posté(e) 29 août 2007 Donc le gouvernement devrait mettre sur son site, des informations précises et claires à l'effet que x et y professions sont encadrées par un ordre professionnel et les inviter à contacter l'ordre en question pour avoir plus d'informations tout en insistant sur le fait qu'il faudra refaire une partie ou la totalité de leurs études.Les immigrants rencontrent bien du personnel de l'immigration à un moment donné non ???Et eux ? Ils ne disent rien ou quoi ? Citer
Habitués grizzli Posté(e) 29 août 2007 Habitués Posté(e) 29 août 2007 Les immigrants rencontrent bien du personnel de l'immigration à un moment donné non ???souvent NON... Citer
Habitués Opal Posté(e) 29 août 2007 Habitués Posté(e) 29 août 2007 Brigit,Je ne vais pas te citer pour ne pas faire un message trop long, mais visiblement tu as saute sur ton clavier sans prendre la peine de me lire correctement. Relis-moi et tu verras que je dis justement que ce sont les diplomes d'ecoles de commerce qui sont tres recherches, notamment sur la place parisienne. L'historique de la creation de ces ecoles n'a que peu d'interets ici, les interventions du forum sont bien plus interessantes lorsqu'elles relatent du vecu plutot que Wikipedia ou Google n'est-ce-pas?Certes, il y a des concours qui existent en France pour integrer ces ecoles, mais:- Une grande majorite d'eleves francais de toutes origines mais souvent de milieux modestes ou moyens (et dont les parents ne sont pas dans l'education) font leur scolarite en ignorant tout du fait que pour reussir professionnellement, il faut souvent faire une grande ecole, et ne vont donc meme pas en preparer le concours au demeurant tres difficile, tout simplement parceque ce n'est pas quelque chose qui fait partie de leur realite a 18 ou 20 ans. Ils constituent la grande cohorte de ceux qui trainent a la fac dans des amphis bondes, a suivre des cours decales de ceux qu'attendent les employeurs. Sauf pour le droit, je te le concede. Mon point est que sur cette grande cohorte, il peut y en avoir plus d'un qui tant bien que mal arrive quand meme a entrer en entreprise ou il/elle decouvre alors tout un autre univers de possibilites et de potentialites. Oui mais c'est trop tard, car il n'avait qu'a passer le concours de la grande ecole 5 ans plus tot. Tandis qu'en Amerique, cette prise de conscience lui permettrait a tout age de chercher a integrer l'ordre qui lui sied, et ainsi atteindre la reconnaissance qui de facto lui est inacessible en France pour ne pas avoir integre la bonne ecole a un moment precis. C'est en cela que je denonce la rigidite du systeme francais.- D'un point de vue tout a fait pragmatique et non pas theorique, dans les metiers de la gestion en France, il est tres difficile de trouver du travial quand on n'est pas diplome d'un de ces etablissements. Et la aussi le systeme des ordres permettrait de retablir un desequilibre qui se veut malheureusement definitif en l'etat actuel des choses.- Concernant l'obligation de mise a jour: il y a une difference lorsqu'elle repose uniquement sur la conscience professionnelle du praticien et lorsqu'elle est imposee systematiquement a tous les praticiens (sous-entendu professionnels membres de l'ordre). Le message percu par le public n'est pas le meme et celui-ci ne peut se contenter d'un "oui mais moi je me tiens a jour". Tu prends l'exemple d'un commissaire aux comptes: lorsque j'ai fait ma specialisation en normes IFRS au printemps 2005, et meme apres, j'ai rencontre beaucoup de commissaires aux comptes, expert-comptables et auditeurs (sans parler de ceux qui remplissent la fonction financiere dans les entreprises) qui soit n'y connaissaient rien, soit n'avaient eu que deux ou trois jours de sensibilisation, mais qui en general en ignoraient pratiquement tout. A part la peur d'etre ridicule devant leurc clients, rien ne les obligeait a acquerir cette nouvelle competence obligatoire. D'ailleurs jusqu'a l'an passe, le programme de DECF n'incluait pas ces nouvelles normes qui sont desormais le standard unique pour les entreprises cotees en France et dans 74 autres pays. La difference ici est la systematisation du controle et de la mise a jour, et aussi la prise en compte des clients. Quant a l'exemple d'Enron, il a contribue a engendrer les lois Sarbannes-Oxley, qui sont tout sauf symboliques, initiative qui temoigne de la capacite des americains a prendre les problemes a bras-le-corps lorsqu'ils se presentent. L'approche est differente ici: il ne s'agit pas de grands corps (opposables a des petits corps qui ne pourront donc jamais grandir?) comme en France, ni vraiment de corporatisme quoiqu'en disent les detracteurs du systeme d'ordres professionnels, mais de gestion qui se veut la plus saine possible d'une profession avec les competences qu'elle necessite, la reconnaissance de ceux qui les ont acquises (remarque: je dis bien competences et non pas uniquement formation, a l'instar de l'ordre des comptables agrees du Quebec par exemple; la nuance est importante), le maintien de cette capacite professionnelle, le controle effectue par des professionnels et non par des fonctionnaires qui n'en ont pas forcement les competences (bonjour le centralisme etatique a la sovietique!), et surtout la garantie et le recours donne au public en cas de probleme. Tu me cites aussi Louis Gallois, focntionnaire, ex-PDG de la RTP et maintenant je crois dirigeant d'Airbus, et je ne comprends meme pas pourquoi tu le cites: il fait partie des 10 ou 20 plus importants chefs d'entreprise en France et n'est donc pas representatif bien evidemment: ce qui compte ce sont les milliers de jeunes professionnels et leurs centaines de milliers de clients.- Fais un test autour de toi, et annonces qu'une nouvelle personne vient d'etre recrutee dans ton service: tu verras que la premiere question qui viendra presque systematiquement sera: elle a fait quelle ecole?. En fonction de la reponse, on est catalogue, et ce a vie, quel que soit le genie que l'on peut demontrer par la suite.Je crois que nous n'avons pas la meme perspective sur la question, c'est le moins que l'on puisse dire, et c'est correct comme ca.JayJay,Merci pour la comparaison flatteuse avec O'Hana qui est un dinosaure du forum (par la qualite de ses interventions s'entend), mais vois-tu je suis loin d'etre aussi bon debateur que lui, j'avoue qu'une fois dit ce que j'avais a dire, je me lasse vite de la partie de ping pong et mon petit ego ne m'impose pas de chercher a avoir absolument raison (je ne dis pas la que c'est le cas d'Eddy, bien au contraire).Opal Citer
Habitués Opal Posté(e) 29 août 2007 Habitués Posté(e) 29 août 2007 Donc le gouvernement devrait mettre sur son site, des informations précises et claires à l'effet que x et y professions sont encadrées par un ordre professionnel et les inviter à contacter l'ordre en question pour avoir plus d'informations tout en insistant sur le fait qu'il faudra refaire une partie ou la totalité de leurs études.Les immigrants rencontrent bien du personnel de l'immigration à un moment donné non ???Et eux ? Ils ne disent rien ou quoi ? Si, c'est exactement ce qui est fait: on recoit un depliant avec la liste des professions reglementees, ainsi que leurs contacts, et en fonction du metier que l'on a mis dans le dossier, on doit aussi signer un document qui nous engage du genre: je reconnais que ma profession est reglementee et regie par un ordre professionnel, je reconnais en avoir ete informe et qu;il est de ma responsabilite de me rapprocher de l'organisme en question pour pretendre a exercer ma profession au Quebec. Ce ne sont evidemment pas les mots exacts, mais l'idee. Donc on sait a priori, et la DGQ fait correctement son travail en nous donnant ce depliant, donc cette information en nous faisant signer ce document. Citer
Habitués cherry Posté(e) 29 août 2007 Habitués Posté(e) 29 août 2007 Donc le gouvernement devrait mettre sur son site, des informations précises et claires à l'effet que x et y professions sont encadrées par un ordre professionnel et les inviter à contacter l'ordre en question pour avoir plus d'informations tout en insistant sur le fait qu'il faudra refaire une partie ou la totalité de leurs études.Les immigrants rencontrent bien du personnel de l'immigration à un moment donné non ???Et eux ? Ils ne disent rien ou quoi ? Si, c'est exactement ce qui est fait: on recoit un depliant avec la liste des professions reglementees, ainsi que leurs contacts, et en fonction du metier que l'on a mis dans le dossier, on doit aussi signer un document qui nous engage du genre: je reconnais que ma profession est reglementee et regie par un ordre professionnel, je reconnais en avoir ete informe et qu;il est de ma responsabilite de me rapprocher de l'organisme en question pour pretendre a exercer ma profession au Quebec. Ce ne sont evidemment pas les mots exacts, mais l'idee. Donc on sait a priori, et la DGQ fait correctement son travail en nous donnant ce depliant, donc cette information en nous faisant signer ce document.Je me rappelle avoir vu ce document. Le plus drôle - ou pathétique, c'est selon - c'est qu'on trouve si facilement les infos qu'on n'a même pas besoin de se faire dire que notre profession est régie par un ordre: on va s'en apercevoir dès qu'on va se renseigner! Par exemple, si on est infirmière, qu'on veut immigrer au Québec et qu'on est le moindrement intéressé à savoir comment ça se passe là-bas, on tape simplement infirmiere et quebec dans Google, et la première page tout en haut, c'est l'Ordre! N'est-ce pas génial! :w00t: Et là, si on est le moindrement allumé et curieux, on clique sur le site. Ça nous ouvre un site rempli d'infos sur le job d'infirmière au Québec, you-hou! On déroule le premier menu en haut à gauche «Être infirmière au Québec», on se rend à «Diplomées hors Québec», puis «Équivalences». Tatam! Tout ça en quelques cliques de souris et un gros max de 30 secondes! :kloobik: Citer
Habitués naddits Posté(e) 5 janvier 2008 Habitués Posté(e) 5 janvier 2008 Mais au final je ne comprends pas,pourquoi elle est rentrée,l'article ne nous dit pas pourquoi elle n a pas effectué le stage d'intégration puisqu 'elle était prete à le faire... :ermm: Le dimanche 26 août 2007L'Ordre des infirmières dit non à une FrançaisePascale BretonLa PressePendant que le Québec peine à trouver des infirmières, l'Ordre des infirmières du Québec a refusé à une Française le droit de travailler parce qu'elle n'avait pas assez d'expérience avec les enfants. Et pourtant, l'hôpital Sainte-Justine l'attendait à bras ouverts.Diplômée en France en novembre 2005, Perrine Bouroullec souhaitait travailler à l'étranger. Elle a reçu une offre de l'organisme Recrutement Santé Québec.Arrivée au début de 2007, elle a passé des entrevues dans trois hôpitaux montréalais. Les trois étaient prêts à l'accueillir, dont le centre hospitalier Sainte-Justine.Pour elle qui rêvait de travailler en hématologie auprès des enfants, c'était parfait. «C'est vraiment ce que j'aime et je me sens disponible pour soigner cette population, explique la jeune femme. D'autant plus que j'avais fait plusieurs stages en milieu pédiatrique pendant mes études, et mes rapports de stage étaient très élogieux.»Quelques jours après qu'elle eut reçu sa lettre d'embauche de l'hôpital, l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) lui a annoncé que ça ne pouvait fonctionner.«Je n'en reviens pas. On entend constamment parler de la pénurie d'infirmières au Québec, et on refuse que je travaille. Je ne faisais pas de caprices. J'étais prête à travailler le soir, les week-ends», lance Mme Bouroullec.L'équivalenceLes infirmières diplômées à l'étranger doivent obtenir une équivalence de diplôme de l'OIIQ pour obtenir un permis de travail.Elles doivent d'abord faire un stage d'intégration de 30 jours. Elles obtiennent ensuite le titre de candidate à la profession jusqu'à ce qu'elles passent l'examen de l'OIIQ - administré deux fois par année. Mais l'OIIQ exige que les candidates fassent leur stage auprès d'une clientèle adulte. Au lieu de le faire à Sainte-Justine, à côté de chez elle, Mme Bouroullec aurait donc dû se rendre tous les soirs à l'hôpital Santa Cabrini, dans l'est de la ville, et y rester jusqu'à ce qu'elle passe l'examen, en septembre.«Ça ne me dérange pas du tout de me soumettre aux règles et de faire un stage, dit Mme Bouroullec. Mais quand on m'a pressentie, en France, on m'a assuré que je trouverais du travail et qu'il n'y avait pas de problème à travailler auprès des enfants», déclare-t-elle.À l'OIIQ, la responsable des communications explique que les règles sont les mêmes pour tous. Le stage d'intégration doit se faire en médecine et en chirurgie auprès d'une clientèle adulte. «C'est dans ce secteur que l'infirmière peut apprendre le plus. Les médicaments administrés aux adultes, par exemple, ne sont pas les mêmes que pour les enfants. Ce stage d'intégration auprès d'une clientèle adulte est exigé pour la protection du public», explique Chantal Charron.Lorsqu'elle a son permis, l'infirmière peut travailler où elle veut. Dans le cas de Mme Bouroullec, il est trop tard. Même si elle est venue à la demande du Québec, même si le projet lui a coûté des milliers de dollars, et malgré les démarches entreprises pour avoir sa résidence permanente, Mme Bouroullec ferme le dossier. Elle repart pour la France dans quelques jours. Elle réintégrera le poste qu'elle occupait avant son départ, dans un centre hospitalier universitaire de Grenoble.source : http://www.cyberpresse.ca/article/20070826...30/CPACTUALITESFaux. La madame ne veut pas suivre les règles et faire un stage chez les adultes parce qu'elle prétend qu'elle a été mal informée en France. Une autre qui a mal compris et c'est la faute de la DGQ...C'est connu ces fonctionnaires sont des idiots...Le manque d'infirmières au Québec est bien relatif. Un tas d'infirmières préfèrent travailler à temps partiel. Elles paient moins d'impot et ont plus de temps pour elle et leur famille. Citer
Habitués naddits Posté(e) 5 janvier 2008 Habitués Posté(e) 5 janvier 2008 Donc le gouvernement devrait mettre sur son site, des informations précises et claires à l'effet que x et y professions sont encadrées par un ordre professionnel et les inviter à contacter l'ordre en question pour avoir plus d'informations tout en insistant sur le fait qu'il faudra refaire une partie ou la totalité de leurs études.Les immigrants rencontrent bien du personnel de l'immigration à un moment donné non ???Et eux ? Ils ne disent rien ou quoi ? Bien sur que l'on est averti et ce quelque soit le metier regis par un Ordre ,c'est bien ecrit dans les documents que l'on remet lors de la demande de CSQ.Il y a un papier meme avec tous les metiers régis par un Ordre les métiers a exercices exclusif,ceux à titres réservés ou encore les métiers réglementés.Il est égalemnt stipulé lorsque notre profession fait partie de cette liste de prendre contact avec l'Ordre qui nous concerne AVANT de partir pour s'assurer de l'equivalence du ou des diplomes ,des formations complementaires... Citer
Habitués brelle Posté(e) 5 janvier 2008 Habitués Posté(e) 5 janvier 2008 Donc le gouvernement devrait mettre sur son site, des informations précises et claires à l'effet que x et y professions sont encadrées par un ordre professionnel et les inviter à contacter l'ordre en question pour avoir plus d'informations tout en insistant sur le fait qu'il faudra refaire une partie ou la totalité de leurs études.Les immigrants rencontrent bien du personnel de l'immigration à un moment donné non ???Et eux ? Ils ne disent rien ou quoi ? Bien sur que l'on est averti et ce quelque soit le metier regis par un Ordre ,c'est bien ecrit dans les documents que l'on remet lors de la demande de CSQ.Il y a un papier meme avec tous les metiers régis par un Ordre les métiers a exercices exclusif,ceux à titres réservés ou encore les métiers réglementés.Il est égalemnt stipulé lorsque notre profession fait partie de cette liste de prendre contact avec l'Ordre qui nous concerne AVANT de partir pour s'assurer de l'equivalence du ou des diplomes ,des formations complementaires...Dieu merci il n'y a rien de ça en France. Juste icite pour faire ch**r les immigrants.Eliminés à l'épreuve de français, 194 dentistes diplômés à l'étranger saisissent les autorités pour discriminationLE MONDE | 27.12.07 | 16h34 Mis à jour le 27.12.07 | 16h34 Consultez les dossiers, l'analyse approfondie des grands sujets d'actualité. Abonnez-vous au Monde.fr : 6 par mois + 30 jours offerts Les 194 chirurgiens-dentistes d'origine étrangère, candidats à l'"autorisation d'exercice" n'en reviennent pas : cette année, aucun d'entre eux n'a été reçu à l'examen-concours qui permet aux professionnels titulaires d'un diplôme étranger (hors Union européenne) d'obtenir le même statut que les Français. Quinze postes étaient pourtant ouverts. Plusieurs se sont constitués en association et ont interpellé la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, début décembre, comme l'a révélé Le Canard enchaîné mercredi 26 décembre. Ils dénoncent le caractère délibéré de leur élimination : c'est sur l'épreuve de français, censée "permettre d'apprécier (leur) capacité à communiquer avec leurs patients ou avec leur environnement professionnel", qu'ils ont été sanctionnés, leurs résultats oscillant de 0,5 sur 20 à 6 sur 20, note éliminatoire.Originaires du Maghreb, du Liban ou d'Afrique de l'ouest francophone, la plupart ont une parfaite maîtrise du français. Ils ont effectué leur cursus universitaire en français. Nombre d'entre eux ont validé leur spécialisation en France, où ils enseignent et exercent depuis plusieurs années. Certains sont aujourd'hui français."HUMILIATION""C'est ni plus ni moins qu'une discrimination raciale", affirme Tajeddine K., qui, depuis son arrivée en France en 1998, a accumulé les diplômes de spécialisation et qui a obtenu 2 sur 20 à l'épreuve de langue. "A l'épreuve écrite de vérification des connaissances pratiques, j'ai eu 12,8, c'est bien qu'ils ont compris ma copie !, ne décolère pas ce Marocain qui exerce dans un hôpital parisien. Si la France ne veut prendre personne ou si son seul but c'est d'avoir de la main-d'oeuvre pas chère, qu'elle le dise." Tous parlent d'"humiliation".Le cabinet de Mme Bachelot se refusait, mercredi 26 décembre, à tout commentaire. "L'administration a constaté qu'un vice de procédure avait entaché le déroulement des épreuves pour la spécialité "chirurgie dentaire" et en a donc tiré les conséquences en annulant les épreuves pour cette profession par arrêté du 21 décembre", a indiqué un communiqué de la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (DHOS) et du centre national de gestion du ministère, responsables de l'organisation des épreuves. Cette annulation ne satisfait pas les candidats, qui demandent que leurs copies soient recorrigées, et ont saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde). Citer
Habitués naddits Posté(e) 7 janvier 2008 Habitués Posté(e) 7 janvier 2008 J'ajouterais que sans ces medecins étrangers,(n'ayant pas le meme statut que les medecins Français par ailleurs) les hopitaux Français tourneraient ou plutot NE FONCTIONNERAIENT PLUS!!La plupart des internes et praticiens hospitaliers sont étrangers avec des revenus souvent <aux Français...Dans le servive ou je bosse ,c'est simple ils sont tous non Français(Liban Syrie Algerie) sauf ...Le chef de service.Pour revenir à l'histoire des dentistes ,en discriminant de la sorte ,dans quelques années il y aura une crise par manque de praticiens...vu que les jeunes sont de moins en moins attirés par toutes les professions medical ou paramédicales... Citer
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