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Le nombre d'immigrants au Québec pourrait augmenter de 30%


Laurent

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Le mardi 14 août 2007

Le nombre d'immigrants pourrait augmenter de 30% d'ici trois ans

Le Canada a une longue tradition en ce qui concerne l'immigration, comme en fait foi cette photo d'une cérémonie de prestation de serment de citoyennenté en 1970. Cette tendance devrait s'accentuer dans les prochaines années.

Photo archives La Presse

Katia Gagnon

La Presse

Y a-t-il trop d'immigrants au Québec? C'est la question que notre collègue Patrick Lagacé a posé au chef adéquiste Mario Dumont lors d'un dîner. Sa réponse, publiée dans nos pages dimanche, a fait irruption dans le débat politique et suscité la controverse.

Les spécialistes et les organismes qui oeuvrent sur le terrain s'étonnent des propos du chef adéquiste, d'autant plus que le nombre d'immigrants a toutes les chances d'augmenter encore dans les prochaines années si on se fie à un document de consultation du ministère de l'Immigration du Québec.

Quoi qu'en pense Mario Dumont, la population immigrante va probablement continuer d'augmenter au Québec: selon les scénarios actuellement soumis à la consultation par le ministère de l'Immigration, le nombre d'immigrants admis en territoire québécois pourrait augmenter de 30%.

En plein mois de juillet, le Ministère a lancé sa traditionnelle consultation triennale sur les niveaux d'immigration. Cinq scénarios sont sur la table: une baisse du nombre d'immigrants, une stabilisation au niveau actuel, soit autour de 45 000 personnes par an, ou alors, une augmentation, qui pourrait être faible, moyenne ou importante.

En vertu des scénarios d'augmentation, le nombre d'immigrants au Québec pourrait passer à 50 000, 55 000, ou alors 60 000 personnes. En 2006, le Québec a reçu 44 686 immigrants. Le dernier scénario ferait donc grimper les admissions en territoire québécois de près du tiers.

Seuls les scénarios d'augmentation de l'immigration permettraient de maintenir à long terme la population québécoise. «Le volume d'admission de 50 000 par année, combiné à un indice de fécondité de 1,55, ferait en sorte que la population du Québec continuerait de croître jusqu'en 2051, pour diminuer lentement par la suite. Avec 60 000 admissions par année, la croissance de la population totale se poursuivrait au-delà de 2051», établit le document de consultation du Ministère.

Le Québec peut-il soutenir une telle augmentation du nombre d'immigrants? La plupart des spécialistes acquiescent sans hésitation. «C'est parfaitement viable. L'Ontario, par exemple, a un taux d'immigration infiniment plus élevé que le nôtre, dit le sociologue Jean Renaud, spécialisé dans les questions d'immigration. Ça me semble étrange de vouloir freiner ça alors qu'on a plus besoin que jamais de l'immigration.»

suite et source : http://www.cyberpresse.ca/article/20070814...19/CPACTUALITES

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30% ? Vraiment ? Est-ce que ce sera des immigrants qualifiés, diplômés ? Parce que si c'est le cas nous irons vers une catastrophe pour eux. J'ai visité un site d'immigrants totalement décus voir en colère d'avoir immigré au Canada (coté anglophone) parce que ils ne trouvent pas de travail a la mesure de leur compétence et au Québec nous vivons la même chose. Je crois que le Canada comme le Québec ont des politiques d'immigration absurdes et je crois que le but premier est d'augmenter le niveau démographique a tout prix. Pour le Canada c'est le but premier ainsi il pourra toujours justifier sa place dans le G8. ÊTRE dans le G8 est-ce un gage de bonheur pour sa population ? Demandez le au Finlandais, Norvégiens, Autrichiens ! Pour le Québec ben lui s'est pour se faire croire que sa population augmente (francophone) pour garder un poids politique à l'intérieur de la fédération Canadienne. Mais que veux dire culture francophone au juste. Je préfère entendre plutôt parler de culture française, culture québécoise. Pas un meli melo de toutes sorte de cultures, traditions, croyances qui a des années lumières des valeurs occidentales. Les Européens ont perdu le sens de la fidélité à leurs valeurs et leur propre confiance en soi. Ils n'ont aucun respect pour leur propre culture et il se sont confinés une attitude davilissement, de politiquement correct et de multiculturalisme.

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Tu sembles oublier que toute politique d'immigration cache une certaine zone d'ombre, un non-dit. Qui ignore que les immigrants feront autre chose s'ils ne trouvent pas ce qu'ils cherchent? Ils finiront par travailler de toute façon. Pourquoi crois-tu que les USA n'arrivent pas à trouver une solution à l'immigration illégale? Parce qu'il y a tout un pan de l'économie qui s'effondrerait si on mettait de l'ordre là-dedans.

As-tu jamais travaillé dans l'agriculture? Regarde le monde qui monte dans les autobus d'Agrijobs tous les matins. Si les fermiers devaient se contenter de la main-d'oeuvre saisonnière venue du Mexique, nous mengerions moins de légumes et de fruits du Québec. Tout simplement parce qu'il est plus facile de transporter un travailleur que de le nourrir, le loger, l'amener à l'hôpital, etc.

Le Canada et le Québec peuvent augmenter leur immigration comme ils veulent dans un but économique mais comme tu dis, c'est absurde d'avoir une vision aussi économique tout en ignorant les autres aspects de la personne humaine. Quand toute les frustrations individuelles donnent naissance à une frustration collective, qu'ossa donne? Des explosions.

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Le Québec semble aller vers le néant... Pourquoi augmenter le nombre d'immigrants? Partout j'entends dire que déjà les travailleurs qualifiés qui arrivent au Québec peinent à trouver un job à leur niveau. À priori certains qui viennent de pays où les conditions sont vraiment difficiles s'en contentent, et c'est compréhensible. Mais que dire de ceux qui arrivent et galèrent... Le Québec veut-il reproduire un schéma à l'européenne, avec 50 ans de retard? D'autant qu'augmenter le nombre d'immigrants, revient à augmenter les délais pour l'obtention du visa etc...

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Le Québec semble aller vers le néant... Pourquoi augmenter le nombre d'immigrants? Partout j'entends dire que déjà les travailleurs qualifiés qui arrivent au Québec peinent à trouver un job à leur niveau. À priori certains qui viennent de pays où les conditions sont vraiment difficiles s'en contentent, et c'est compréhensible. Mais que dire de ceux qui arrivent et galèrent... Le Québec veut-il reproduire un schéma à l'européenne, avec 50 ans de retard? D'autant qu'augmenter le nombre d'immigrants, revient à augmenter les délais pour l'obtention du visa etc...

T'inquiète donc pas, tu auras ta place et un boulot aussi ;)

Il y aura toujours du travail pour les immigrants, comme pour les autres... il suffit que certains immigrants ou jeunes diplomé québécois montent une entreprise, et hop ya de la job... ça marche comme ça. Le Canada, le Québec sont des grands pays, qui sont loin d'avoir atteint leur capacité contrairement à certains pays en Europe.

Mais bon, là on parle sur des prévisions, ya pas de quoi fouetter un chat, si ça se trouve l'an prochain il y aura moins d'immigration ou plus.. on verra.

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Je trouve ce chiffre beaucoup trop gros et pourtant je suis massivement en faveur de l'immigration. Le problème est qu'augmenter le nombre d'immigrant provoquera certainement des difficultés d'intégration, des ghettos, des tensions sociales si la société n'est pas en mesure d'intégrer tout aussi rapidement tout ce beau monde. Ouvrir les portes trop vite et trop grand provoquerait tout sorte de problèmes (au même qu'une croissance économique trop rapide entraîne une inflation) surtout que l'immigration est un phénomène très récent pour bien des québécois.

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  • Habitués

Ce qui m'a toujours énervée dans le débat sur l'immigration, sur la nécessité ou pas d'en accueillir plus, c'est qu'on se base toujours sur les prédictions de démographes pour trancher. Or la démographie n'est pas à mon sens une science exacte: leurs scénarios sont toujours catastrophiques - ils se sont souvent gourrés - , et ils ne se basent que sur le taux de natalité et le nombre de personnes dans une population x et rien d'autres pour y aller de leurs prédictions et de leurs recommandations. Le marché du travail, les besoins réels en main d'oeuvre, le parc immobilier, la vigueur et le type d'économie, le choc des cultures, toutes ces choses qui sont liées à l'immigration semblent être sous-considérées dans leurs calculs. Leur seul et unique but est de maintenir voire d'augmenter la population, comme si tout le reste allait suivre comme par magie. Or les immigrants ne sont pas des poupées de chiffons qu'on ajoute sur une étagère en se frottant les mains car on a une collection de plus en plus imposante. Ce sont des êtres humains avec une culture x qui s'en vont rejoindre d'autres êtres humains ayant une culture x sur un territoire donné, qui ont besoin de parler la langue, de se trouver un logement, d'étudier ou de faire reconnaître leurs diplômes, de travailler si possible dans leur domaine, et ultimement de s'intégrer et de contribuer au pays. Si au moins ces immigrants allaient s'installer en région, mais non, 9 immigrants sur 10 s'installent à Montréal! Quand on dit qu'il y a de la place en masse, je veux bien, mais ça dépend où. Il y a à peine quelques années, il y a eu une grave crise du logement à Montréal et encore aujourd'hui, des organismes n'arrêtent pas d'exiger qu'on construise plus de logements à loyer modique et plus de logements pour les familles.

En vertu des scénarios d'augmentation, le nombre d'immigrants au Québec pourrait passer à 50 000, 55 000, ou alors 60 000 personnes. En 2006, le Québec a reçu 44 686 immigrants. Le dernier scénario ferait donc grimper les admissions en territoire québécois de près du tiers.

Seuls les scénarios d'augmentation de l'immigration permettraient de maintenir à long terme la population québécoise. «Le volume d'admission de 50 000 par année, combiné à un indice de fécondité de 1,55, ferait en sorte que la population du Québec continuerait de croître jusqu'en 2051, pour diminuer lentement par la suite. Avec 60 000 admissions par année, la croissance de la population totale se poursuivrait au-delà de 2051», établit le document de consultation du Ministère.

Je comprends pas trop pourquoi il nous faudrait absolument augmenter la population québécoise. La maintenir d'accord, mais l'augmenter? Les babyboomers ont été trop nombreux et sont le résultat d'un phénomène exceptionnel, surtout au Québec où on pondait des enfants comme dans une usine. La génération qui a suivi en a bavé. Quand les boomers vont mourir - car ils ne sont pas éternels... - , on va retrouver tranquillement un équilibre, non? :mellow: Aussi, les boomers sont en bien meilleure forme que leurs ainés, donc c'est pas comme si tous ces gens allaient débarquer à l'hôpital en même temps. Et c'est pas parce qu'ils sont retraités qu'ils cessent de payer des taxes et impôts. Et c'est oublier que les payeurs de taxes - quand ils en payent - et leurs enfants utilisent aussi les nombreux services publics, c'est pas réservé qu'aux vieux.

Le Québec peut-il soutenir une telle augmentation du nombre d'immigrants? La plupart des spécialistes acquiescent sans hésitation. «C'est parfaitement viable. L'Ontario, par exemple, a un taux d'immigration infiniment plus élevé que le nôtre, dit le sociologue Jean Renaud, spécialisé dans les questions d'immigration. Ça me semble étrange de vouloir freiner ça alors qu'on a plus besoin que jamais de l'immigration.»

Il omet juste un léger détail: la langue. Malheureusement, beaucoup trop d'allophones, encore aujourd'hui, se tournent vers l'anglais au Québec. L'Ontario a donc un défi de moins quant à l'intégration de ses immigrants, surtout qu'en dehors du Québec, les autres provinces ne semblent pas se soucier de la préservation de leur culture. Et contrairement au Québec, leurs immigrants ne convergent pas tous à la même place. Crise linguistique en vue? Autre léger détail: la provenance des immigrants, qui est très différente quand on compare Montréal, Toronto et Vancouver. Les immigrants de Montréal se démarquent car ils viennent d'un ensemble beaucoup plus diversifiés de pays et il y a plus de réfugiés, alors rendre le tout viable et harmonieux est un peu plus difficile. La cohorte la plus importante d'immigrants arrivés à Montréal entre 1991 et 2001 vient d'Haïti (6,6%), le pays le plus pauvre de tout le continent américain. Qui dit pays très pauvre - et en crise politique depuis longtemps - dit donc des gens qui n'ont pas nécessairement pu acquérir le bagage académique pour pouvoir travailler dès leur arrivée ou qui sont condamnés à des emplois à petits salaires à moins de retourner sur les bancs d'école, ce qu'ils n'ont pas nécessairement les moyens de se payer. C'est bien beau le taxi, mais il me semble que le marché est saturé là...

Bref, oui à l'immigration. Mais de là à considérer ça comme la manne et la réponse à tous nos problèmes, je sais pas mais il me semble que c'est beaucoup plus complexe que ça, beaucoup moins évident que ça en a l'air. Concentrons-nous d'abord sur les immigrants déjà sur place, assurons-nous que tout soit bien huilé et que notre approche est la bonne, et après on pourra considérer d'ouvrir les vannes davantage, à supposer que ce soit vraiment nécessaire.

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Cherry :

Ce qui m'a toujours énervée dans le débat sur l'immigration, sur la nécessité ou pas d'en accueillir plus, c'est qu'on se base toujours sur les prédictions de démographes pour trancher. Or la démographie n'est pas à mon sens une science exacte: leurs scénarios sont toujours catastrophiques - ils se sont souvent gourrés - , et ils ne se basent que sur le taux de natalité et le nombre de personnes dans une population x et rien d'autres pour y aller de leurs prédictions et de leurs recommandations. (...)
Entièrement d'accord avec toi sur la surimportance accordée aux prévisions démographiques dans le dossier aussi complexe qu'est l'immigration (et celui encore plus de l'avenir de la société québécoise). On devrait lui redonner une place plus juste, i.e. celle de fournir des indications scientifiques sur les tangeantes potentielles à moyen et long terme à intégrer dans d'autres indications (économiques, culturelles, sociales, politiques, etc). À tout le moins, l'ISQ fournit plusieurs scénarii (le plus pessimiste, le plus optimiste et le plus réaliste), ce qui permet d'avoir une certaine marge de manoeuvre au lieu de se retrouver avec un seul fait accompli.

Je comprends pas trop pourquoi il nous faudrait absolument augmenter la population québécoise. La maintenir d'accord, mais l'augmenter? (...) Et c'est oublier que les payeurs de taxes - quand ils en payent - et leurs enfants utilisent aussi les nombreux services publics, c'est pas réservé qu'aux vieux.

Je pense qu'ils parlent d'augmentation en termes relatifs plutôt qu'en termes absolus, i.e. augmenter maintenant pour compenser les pertes à venir pour tenter de maintenir la population au bout du compte en se rapprochant le plus possible de l'indice minimal de renouvellement des générations (car même une immigration à grands robinets ouverts à partir de maintenant ne serait pas suffisante apparemment).

L'idée est que si les baby-boomers (BB) ont représenté un énorme contingent au point d'épargner au Québec (et les autres sociétés occidentales) du souci de la main-d'oeuvre pendant plusieurs décennies, ils n'ont pas fait assez d'enfants. Et pire : leurs (rares) enfants font pareil pour diverses raisons. On passe donc d'une situation de rareté à une de plus grande rareté. Ainsi quand les BB ne seront plus actifs sur le marché du travail, il n'y aura pas assez d'actifs pour assurer la compétitivité générale du Québec selon les données actuelles (car on ne peut présumer aujourd'hui des progrès que la technologie fera comme on ne pouvait le faire il y a cinquante ans). Un grand trou va apparaître en quelque sorte à un moment donné et pas vraiment une situation d'équilibre.

C'est pour cela que je suis mitigé sur la surimportance accordée aussi à l'immigration : c'est non seulement mettre tous les oeufs dans le même panier mais aussi et surtout se détourner d'enjeux importants qui peuvent constituer des solutions complémentaires au même problème. Exemples :

1° le démographe Jacques Henripin estime qu'il faudrait vraiment aider les femmes dans le support à la natalité : il a ainsi exprimé son ouverture aux mesures adéquistes à cet effet. Personnellement, je partage son avis pour aider les femmes mais reste réservé sur les mesures à prendre

2° aider les femmes à réellement prendre pied sur le marché du travail en luttant contre la ghettoïsation dans les emplois féminins souvent précaires et mal rémunérées par exemple. Pour le moment, leur taux d'activité augmente graduellement non pas parce qu'on reconnaît leurs compétences mais parce qu'il y a pénurie

3° aider les jeunes face aux nombreux obstacles à l'insertion professionnelle : clause orphelin, barrières syndicales. Mais là, je reconnais que l'état ne peut rien faire seul car les entreprises, mondialisation oblige, favorisent la flexibilité et l'atypisme des emplois

4° continuer à démonter le mythe de Liberté 55 qui fait croire qu'il faut prendre sa retraite pour laisser la place aux jeunes. Ottawa et Québec ont déjà légiféré dans le bon sens en repoussant l'âge obligatoire pour retirer ses REER et permettre ainsi aux travailleurs âgés de continuer à travailler sans toucher à leur fond de pension

5° Consacrer l'essentiel du transfert fédéral à l'immigration aux immigrants justement ! C'est une demande récurrente des organismes dédiés à l'intégration des immigrants qui ne comprennent pas pourquoi l'aide de Québec se réduit alors que les transferts fédéraux dédiés augmentent chaque année. Je comprends qu'il y a d'autres priorités mais il ne faudrait pas faire avec l'immigration (augmenter les quotas d'un coup) ce qu'on a déjà fait avec la prime de l'assurance-médicament par exemple (augmenter d'un coup quand on s'est aperçu - trop tard - que les cotisations actuelles ne suffiraient pas)

Qui dit pays très pauvre - et en crise politique depuis longtemps - dit donc des gens qui n'ont pas nécessairement pu acquérir le bagage académique pour pouvoir travailler dès leur arrivée ou qui sont condamnés à des emplois à petits salaires à moins de retourner sur les bancs d'école, ce qu'ils n'ont pas nécessairement les moyens de se payer.

Y'a un gars aux idées pas mal progressistes, Tom Kent, qui suggère d'aller chercher de jeunes enfants orphelins réfugiés politiques. Son idée est qu'étant justement sous-scolarisés, ils n'auraient pas le choix de recevoir leur éducation au Canada pendant plusieurs années. Renforçant ainsi leur sentiment d'appartenance au pays. Contrairement à l'immigrant dont les diplômes et l'expérience le rendent extrêmement mobile. Flyée comme idée mais à creuser pour voir précisément de quoi ça pourrait avoir l'air.

- O'Hana -

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  • Habitués
Le mardi 14 août 2007

Le nombre d'immigrants pourrait augmenter de 30% d'ici trois ans

En vertu des scénarios d'augmentation, le nombre d'immigrants au Québec pourrait passer à 50 000, 55 000, ou alors 60 000 personnes. En 2006, le Québec a reçu 44 686 immigrants. Le dernier scénario ferait donc grimper les admissions en territoire québécois de près du tiers.

Seuls les scénarios d'augmentation de l'immigration permettraient de maintenir à long terme la population québécoise. «Le volume d'admission de 50 000 par année, combiné à un indice de fécondité de 1,55, ferait en sorte que la population du Québec continuerait de croître jusqu'en 2051, pour diminuer lentement par la suite. Avec 60 000 admissions par année, la croissance de la population totale se poursuivrait au-delà de 2051», établit le document de consultation du Ministère.

suite et source : http://www.cyberpresse.ca/article/20070814...19/CPACTUALITES

Voici un petit tableau pour comprendre mieux la déclinaison du Quebec .

DEMOGRAPHIE DU QUEBEC

D'ou l'idée inévitable d'avoir recours à l'immigration .

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