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la Gouverneure Générale en exil au Yukon


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Tu as tout a fait raison O'Hana.

jimmy

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Inverser cette tendance - soutenir massivement les groupes francophones - c'est leur donner les outils pour obtenir une masse critique suffisante pour déposer, ensuite, des revendications autrement plus sérieuses. Et là, ce n'est plus sur le Québec que l'attention sera focalisée mais bien sur l'attitude du fédéral qui devra composer avec les revendications que d'autres groupes linguistiques (ou autres) déposeront inévitablement aussi.

Juge et parti.

- O'Hana -

Ca c'est bien intéressant a analyser. En effet la raison pour laquelle le gouvernement canadien donne de petites subventions a des organismes communautaire francophone partout au pays, est pour fermer la trappe aux Québécois et entretenir l'illusion du bilinguisme, mais aussi c'est pour honorer le fait que les francophones sont un des deux peuples fondateurs du Canada.

Le problème, c'est qu'avec l'immigration venant de partout dans le monde, la notion de peuples fondateurs ne veut plus rien dire. Un jour ou l'autre, les communautés Ukrénienne, ou Tamouls ou je sais pas quoi, vont eux aussi demander des écoles dans leurs langues, des bibliothèque avec des livres dans leurs langues. Ils vont dire "pourquoi les francophones y aurait droit et pas nous ?"

Et s'ils ne revendiquent pas de services dans leur langue, ils vont a tout le moins demandé pourquoi leurs impôts sert a soutenir artificiellement une communauté francophone moribonde.

Vous êtes voués a la disparition les enfants du Yukon ! Tenez vous le pour dit !

Your kids will live in english, work in english and die in english.

jimmy

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En effet la facon dont les immigrants francophone du ROC raconte leur immigration donne l'impression a de futurs immigrants qu'il est possible de vivre en francais dans le ROC, de s'épanouir culturellement, socialement en Francais et que finalement l'anglisisation dont parle les québécois n'est qu'une vue de l'esprit.

jimmy

Pour ce qui est de Calgary, je suis d'accord avec toi: non seulement on ne peut evidemment pas vivre et s'epanouir seulement en Francais, mais plus qu'indispensable, il est vital d'y parler anglais. Aucun immigrant francophone ne doit s'y meprendre, notamment sur le plan professionnel ou l'anglais requis doit etre au minimum bon et courant (les fautes peuvent etre tolerees dans certaines professions, mais il faut parler couramment pour communiquer)

Cela se fait uniquement en ayant les coudées franches sur tous les plans (juridique, constitutionnel, financier, politique) : ce qu'aucun groupe francophone n'a jamais eu depuis 1867 au Canada. Pourquoi ? Parce que c'est en ayant uniquement tous ces leviers que je sens que l'autre en face - l'anglophone - me respecte. Que conclure de ce même respect quand je dois constamment me battre pour avoir le droit de vivre en français ?

- O'Hana -

J'ai envie d'etre d'accord avec toi car ca semble logique, mais je me rends compte que je serais d'accord avec quelque chose que je ne comprends pas completement: est-ce que ces leviers que tu mentionnes impliqueraient que leur quintessence serait fondamentalement differente du reste du pays (constitution, lois, reglementations, etc)? Parce que je suppose qu'il ne s'agit pas ici que de traduction n'est-ce-pas? Je reste donc circonspect, mais positivement circonspect.

Et vous allez dire que je reve encore, mais idealement, ne serait-il pas mieux de carrement influencer ces memes leviers pour tout le pays (y compris donc le ROC) en y integrant justement la sensibilite culturelle ou identitaire francophone, ce qui serait un vrai pas vers le bilinguisme non pas seulement linguistique mais culturel (et je ne parle pas de la poutine ou de la viande fumee)?

Enfin bref, merci pour vos dernieres explications O'Hana et Jimmy (et Ouaouaron), je vois mieux d'ou vous venez (oups, aurais-je pense en anglais et dit: I see where you're coming from?), non plus serieusement je comprends mieux votre point de vue et accepte donc la sentence: lorsque trois experts me qualifient d'idealiste, c'est qu'il doit y avoir un fond de vrai :innocent: . La ma curiosite est piquee et je vais effectivement chercher a m'instruire sur le sujet (des recommandations d'ouvrages de qualite? Et pas que des livres partisans, sinon ca ne serait pas credible, merci :rolleyes: ).

Vous, vous avez le cuir tanne et epais comme celui d'un crocodile, sur le sujet, mais nous nous sommes encore tendres et relativement vierges, et la ou nous nous sommes rates depuis le debut de cette discussion, c'est que vous pensiez que nous vantions un ROC bilingue alors que nous n'avons que donne des exemples de petites poches ou initiatives francophones, sans pretention de bilinguisme, car a part les services federaux, le ROC est anglophone et pas bilingue, ce qui n'empeche pas quelques francophones de se maintenir comme ils peuvent.

Au dela de l'histoire que l'on peut lire et apprendre, ce qui devient interressant a comprendre est donc: pourquoi Ottawa freine? Quelles options ont jusque la ete proposees? N'est-il pas antinoemique de se battre pour la separation d'une part, et de propager le fait francophone au-dela du Quebec d'autre part? Et si c'est le cas comme je le crois, le choix des Quebecois a privilegier le premier combat n'a-t-il pas sacrifie les chances de succes du second?

Il y a un peu de francophonie dans le ROC, ce n'est pas du bilinguisme, mais un peu de francophonie, qui, excusez mon expression, s'en crisse du Quebec (d'apres ce que j'ai pu comprendre) tout comme le Quebec s'en crisse aussi :( . C'est malheureux, mais c'est comme ca, en tout cas pour le moment (peut-etre que paradoxalement, un Quebec autonome et debarasse de ses demons serait alors plus enclin a jeter le pont avec la francophonie du ROC?). Voila, ca y est, je ne suis plus idealiste et je deviens lucide :cray: , vous etes content de vous :yahoo: ?

Interressant, cette discussion. N'oubliez pas de poster quelques references d'ouvrages a lire, OK? Merci. :friends:

Modifié par Opal
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Jimmy :

Le problème, c'est qu'avec l'immigration venant de partout dans le monde, la notion de peuples fondateurs ne veut plus rien dire. Un jour ou l'autre, les communautés Ukrénienne, ou Tamouls ou je sais pas quoi, vont eux aussi demander des écoles dans leurs langues, des bibliothèque avec des livres dans leurs langues. Ils vont dire "pourquoi les francophones y aurait droit et pas nous ?"

En effet, c'est ce qui risque fort probablement d'arriver, d'autant plus que ces groupes pourront se prévaloir d'un droit constitutionnel pour appuyer leurs revendications.

La meilleure chance du fait français au Canada reste donc définitivement le Québec : cependant, même sa présence actuelle n'enraye pas l'assimilation des autres groupes francophones. Il ne fait que ralentir l'inéluctable.

L'autre option en-dehors du Québec serait le développement d'une masse critique suffisante de francophones ailleurs au pays. Ce qui est le cas du Nouveau-Brunswick mais sa faiblesse économique et démographique actuelle rend, de ce fait, sa culture plus fragile. Bien sûr, je parle ici d'un vrai développement francophone avec une culture autoportante - dont seul le Québec peut malheureusement se prévaloir actuellement - et non une communauté francophone qui vivote.

Mais, paradoxalement, je crois que le temps joue en faveur du fait français au Canada :

Soit le Québec se sépare car son poids démographique déclinant, ses demandes au fédéral seront de moins en moins considérées, ce qui dynamisera le nationalisme québécois dont le mouvement souverainiste a intérêt d'en saisir les indices précurseurs pour s'en faire l'étendard. La réouverture du débat identitaire par l'ADQ aux dernières élections montre bien que le PQ a carrément manqué le coche à ce sujet. Et un Québec souverain est une bonne nouvelle pour tout le fait français au Canada car, alors, non seulement le Québec disposera de tous les leviers d'un pays mais pourra porter cette cause aux Nations-Unies.

Soit le Canada anglais va finir empêtré dans sa politique du multiculturalisme - ce qui, si la tendance se maintient, va finir par arriver - et, dans un accès de lucidité constitutionnelle, va réaliser qu'un rapprochement avec le groupe qui lui est identitairement le plus proche est inévitable s'il veut maintenir l'unité du pays. Et là, nous parlons des francophones et des québécois en particulier. Car au-delà de la langue, ces deux groupes sont très proches au niveau des valeurs (laïcité, démocratie, libertés et droits fondamentaux, etc).

Car si les autres groupes ethniques (ukrainiens, asiatiques, etc) sont linguistiquement acquis à l'anglais de manière générale, ils sont très éloignés du canada anglais au plan identitaire. Il n'y a donc aucune raison logique pour que le gros accommodement raisonnable dont bénéficie constitutionnellement les francophones ne profite pas aussi aux autres groupes ethniques issus de l'immigration.

Mais pour avoir un tel rapprochement - qui se concrétiserait par un soutien massif aux francophones - cela prend un gouvernement fédéral doté d'une vision à long terme et, surtout, adepte de la décentralisation. Good luck.

- O'Hana -

  • Habitués
Posté(e)
La meilleure chance du fait français au Canada reste donc définitivement le Québec : cependant, même sa présence actuelle n'enraye pas l'assimilation des autres groupes francophones. Il ne fait que ralentir l'inéluctable.

Mais, paradoxalement, je crois que le temps joue en faveur du fait français au Canada :

Soit le Québec se sépare car son poids démographique déclinant, ses demandes au fédéral seront de moins en moins considérées,

Soit le Canada anglais va finir empêtré dans sa politique du multiculturalisme -

Car si les autres groupes ethniques (ukrainiens, asiatiques, etc) sont linguistiquement acquis à l'anglais de manière générale, ils sont très éloignés du canada anglais au plan identitaire. Il n'y a donc aucune raison logique pour que le gros accommodement raisonnable dont bénéficie constitutionnellement les francophones ne profite pas aussi aux autres groupes ethniques issus de l'immigration.

- O'Hana -

beaucoup d'utopie dans ce discours .

Ce n'est plus le village gaulois qui se défend , mais bel et bien le village gaulois qui veut envahir les romains !

arretez , l'anglais est indispensable sur toute la planête , par pitié ne dites pas qu'il faut éviter de le parler ,

Il est fort prétentieux de vouloir une séparation avec le Canada , les plus heureux ne seraient pas ceux que l'on croient ...HE HO ! il y a une vie hors du quebec .

Posté(e) (modifié)
beaucoup d'utopie dans ce discours .

Ce n'est plus le village gaulois qui se défend , mais bel et bien le village gaulois qui veut envahir les romains !

arretez , l'anglais est indispensable sur toute la planête , par pitié ne dites pas qu'il faut éviter de le parler ,

Il est fort prétentieux de vouloir une séparation avec le Canada , les plus heureux ne seraient pas ceux que l'on croient ...HE HO ! il y a une vie hors du quebec .

Beaucoup d'ignorance dans ce discours.

Personne ne nie le caractère indispensable de l'anglais à titre d'outil de communication professionnel. J'ai moi-même rappelé cette évidence encore sur ce fil.

Personne ne prône l'idée d'éviter de parler anglais : pour ma part, c'est le glissement subtil de l'anglais comme outil - pertinent - de communication professionnel à vecteur culturel unique que je souligne et dénonce pour les cultures francophones du Canada.

Il est au moins aussi prétentieux de vouloir ou de croire (rayez la mention inutile) que le multiculturalisme et le bilinguisme est une réalité pancanadienne.

Enfin, personne ne prétend qu'il n'y a pas de vie hors du Québec.

- O'Hana -

Modifié par O'Hana
  • Habitués
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La meilleure chance du fait français au Canada reste donc définitivement le Québec : cependant, même sa présence actuelle n'enraye pas l'assimilation des autres groupes francophones. Il ne fait que ralentir l'inéluctable.

Mais, paradoxalement, je crois que le temps joue en faveur du fait français au Canada :

Soit le Québec se sépare car son poids démographique déclinant, ses demandes au fédéral seront de moins en moins considérées,

Soit le Canada anglais va finir empêtré dans sa politique du multiculturalisme -

Car si les autres groupes ethniques (ukrainiens, asiatiques, etc) sont linguistiquement acquis à l'anglais de manière générale, ils sont très éloignés du canada anglais au plan identitaire. Il n'y a donc aucune raison logique pour que le gros accommodement raisonnable dont bénéficie constitutionnellement les francophones ne profite pas aussi aux autres groupes ethniques issus de l'immigration.

- O'Hana -

beaucoup d'utopie dans ce discours .

Ce n'est plus le village gaulois qui se défend , mais bel et bien le village gaulois qui veut envahir les romains !

arretez , l'anglais est indispensable sur toute la planête , par pitié ne dites pas qu'il faut éviter de le parler ,

Il est fort prétentieux de vouloir une séparation avec le Canada , les plus heureux ne seraient pas ceux que l'on croient ...HE HO ! il y a une vie hors du quebec .

En quoi est-il prétentieux de vouloir une séparation du Québec? Pourtant nous ne sommes pas une République de bananes même si on aime nous le faire croire des fois. Notre province est assez grande et assez riche pour en faire 4 ou 5 pays bien nantis. Pourquoi s'oppose-t-on autant à une telle division si ce n'est qu'on reconnait très bien ce que représenterait sa perte. Si la Catalogne à obtenu son autonomie du reste de l'Espagne, c'est qu'on a crû bon amadouer ces séparatistes qui aussi avaient de bonnes raisons de croire qu'ils pouvaient être auto-suffisants. Les interprétations théoriques d'un non-résidant qui n'a pas encore senti la soupe ne peuvent être que fabulation ou transposition d'un effet qu'il craint dans son pays actuel.

  • Habitués
Posté(e)
Il est au moins aussi prétentieux de vouloir ou de croire (rayez la mention inutile) que le multiculturalisme et le bilinguisme est une réalité pancanadienne.

Enfin, personne ne prétend qu'il n'y a pas de vie hors du Québec.

- O'Hana -

Voila le complexe d'oedipe dans toute sa splendeur ,

le multiculturalisme ne veux pas dire l'autoritarisme du gouvernement Canadien , il ne faut quand même pas croire ou faire croire (rayer la mention inutile ) que la pureté d'une langue est priviligié sur une autre .

si nous ennumérions la liste des pays multiculturels , ho sacrilège , nous y verrions que le Canada n'est pas seul ! , que 100 millions d'hispannique parlent anglais au Usa , que le Français est présent dans des centaines de tribus africaines ou bien que les zoulous ont leurs indépendance en anglais...

Vous revendiquez ce billinguisme comme un privilège royal , certes le Canada a été crée par des Français , mais aprés la suprématie anglaise a fait son chemin . que la tradition de parler Français dans bien des contrées lointaines (le Yukon par exemple) soit fascinante je le respecte , mais de là a l'imposer dans des provinces qui se calisse de jaques cartier cela me surprendra toujours .

En fait je vois dans ses revendications , pas mal d'hypocrisie , du style le voisin bruyant qui empèche de dormir tard le soir , au debut c'est fatiguant , aprés c'est énervant .

Finalement j'aimerai savoir combien y a t'ils de drapeaux Québécois dans les jardins de Calgary ?

Posté(e)

Opal :

J'ai envie d'etre d'accord avec toi car ca semble logique, mais je me rends compte que je serais d'accord avec quelque chose que je ne comprends pas completement: est-ce que ces leviers que tu mentionnes impliqueraient que leur quintessence serait fondamentalement differente du reste du pays (constitution, lois, reglementations, etc)? Parce que je suppose qu'il ne s'agit pas ici que de traduction n'est-ce-pas? Je reste donc circonspect, mais positivement circonspect.

Non, évidemment, il ne s'agit pas que de traduction. C'est une question complexe que tu poses là car il s'agit, à ma connaissance, de réouverture de la constitution canadienne pour reconnaître, par exemple, le caractère distinct des groupes francophones au sein de la confédération.

Mais malgré tout l'argent qui pourrait être injecté - l'appui financier est une condition nécessaire mais non suffisante - c'est le développement d'une masse critique qui est, selon moi, incontournable. Avec elle, c'est une série d'ajustements politique, juridique et constitutionnel qui vont s'opérer. Et pour que ce processus s'effectue, il faut une volonté claire du fédéral d'aller dans ce sens. Depuis 1867, à l'exception du Québec, Ottawa a largement eu le temps et l'argent de faire des poches francophones de véritables viviers culturels. Or, ce n'est manifestement pas le cas.

Et vous allez dire que je reve encore, mais idealement, ne serait-il pas mieux de carrement influencer ces memes leviers pour tout le pays (y compris donc le ROC) en y integrant justement la sensibilite culturelle ou identitaire francophone, ce qui serait un vrai pas vers le bilinguisme non pas seulement linguistique mais culturel (et je ne parle pas de la poutine ou de la viande fumee)?

Lis sur Meech et Charlottetown. La seule manière d'intégrer définitivement cette sensibilité culturelle dont tu parles serait de l'intégrer dans la loi fondamentale, c'est-à-dire la Constitution. Or, le caractère distinctif du Québec n'y est même pas présent (le Québec n'a d'ailleurs même pas ratifié son rapatriement). Rajoute à cela le fait que plusieurs provinces canadiennes anglophones refuseront un tel amendement. Processus d'amendement étant, en outre, tellement difficile et complexe à obtenir qu'il vaut mieux oublier tout de suite.

Et ce n'est pas une motion purement symbolique de la nation québécoise qui va régler les choses : le simple fait d'ailleurs d'avoir déposé cette motion - considérant l'histoire constitutionnelle canadienne et québécoise - est un affront. C'est une bébelle pour frapper l'imaginaire car elle n'a aucune portée juridique.

lorsque trois experts me qualifient d'idealiste, c'est qu'il doit y avoir un fond de vrai . La ma curiosite est piquee et je vais effectivement chercher a m'instruire sur le sujet (des recommandations d'ouvrages de qualite? Et pas que des livres partisans, sinon ca ne serait pas credible, merci ).
Je ne suis pas du tout un expert : je tente de m'informer sur mon pays d'accueil, c'est tout. Je n'ai aucun ouvrage à te recommander car, à ma connaissance, il n'y en a aucun d'objectif. Mon seul guide fût la logique et force est de constater que, dans mon cas, j'estime que le fédéralisme canadien pêche par son manque de cohérence. Le mouvement souverainiste québécois aussi d'ailleurs. Ce qui fait la différence ensuite, ce sont les valeurs personnelles.

pourquoi Ottawa freine? Quelles options ont jusque la ete proposees? N'est-il pas antinoemique de se battre pour la separation d'une part, et de propager le fait francophone au-dela du Quebec d'autre part? Et si c'est le cas comme je le crois, le choix des Quebecois a privilegier le premier combat n'a-t-il pas sacrifie les chances de succes du second?

De nouveau, voir Meech et Charlottetown. Même René Lévesque l'indépendantiste a voulu proposer le "beau risque" de réintégrer le Canada et le fédéraliste Robert Bourassa a clairement rappelé au reste du Canada que le Québec est, pour toujours et à jamais, une société distincte.

Le fédéral veut une culture francophone au même niveau que toutes les autres. Ce que la culture québécoise ne veut pas et c'est ce que, surtout, la confédération de 1867 ne voulait pas. C'est pour cela qu'il n'y a pas d'antinomie entre empêcher la sécession du Québec et la "promotion" du fait français ailleurs au pays. L'un des problèmes est que le fédéral est incapable de justement promouvoir adéquatement ce fait français hors Québec ! C'est pour cela que le mouvement nationaliste québécois - et celui souverainiste à plus forte raison - n'a jamais disparu au Québec : la logique de développement du fait français par le fédéral en est une d'assimilation et non de réel promotion.

Voila, ca y est, je ne suis plus idealiste et je deviens lucide , vous etes content de vous ?

Personnellement, je ne cherche pas à te rendre "plus lucide" ou, pire, te "convertir". Je préfère de loin un fédéraliste convaincu, articulé et cohérent plutôt qu'un souverainiste mou et illogique. Et j'attends toujours de rencontrer la personne fédéraliste qui aura un raisonnement solide à me proposer car ma position souverainiste est ouverte à toute argumentation digne de ce nom.

Toutefois, même l'édifice intellectuel fédéraliste le plus abouti - le multiculturalisme - élaboré par le plus brillant des fédéralistes (Trudeau) pêche par son manque de cohérence. On ne peut cependant pas trop lui en tenir rigueur car il ne pouvait pas anticiper les changements majeurs qui attendaient les sociétés canadienne et québécoise.

- O'Hana -

Posté(e)

Nanuk :

le multiculturalisme ne veux pas direl'autoritarisme du gouvernement Canadien , il ne faut quand même pas croire ou faire croire (rayer la mention inutile ) que la pureté d'une langue est priviligié sur une autre .

Non, effectivement, ce n'est pas l'autoritarisme du gouvernement canadien : c'est l'autoritarisme du politiquement correct où aucune culture n'a aucune prédominance sur aucune autre, même pas les trois communautés d'origine (anglo, franco et Premières Nations). Tout y est toujours en reconstruction, ne permettant pas de stabiliser l'édifice canadien et, surtout, entretenant les frustrations, bien connues, des autochtones et des québécois et celles, en développement, des canadiens anglais.

si nous ennumérions la liste des pays multiculturels , ho sacrilège , nous y verrions que le Canada n'est pas seul ! , que 100 millions d'hispannique parlent anglais au Usa , que le Français est présent dans des centaines de tribus africaines ou bien que les zoulous ont leurs indépendance en anglais...

Il est vrai que les États-Unis ont une gestion harmonieuse et sereine de sa communauté hispanophone et que Mr Bush n'a pas rappelé l'an passé que l'hymne états-unien ne se chante qu'en anglais et pas en espagnol et qu'il n'est actuellement pas aux prises avec un projet de loi sur l'immigration très controversé.

La France a un poids démographique, une force économique et une influence politique suffisants pour assurer la survie de sa société et de sa langue contrairement au Québec. D'autant plus que ton fameux multiculturalisme français dans des centaines de tribus africaines a pour origine une longue tradition colonialiste.

mais de là a l'imposer dans des provinces qui se calisse de jaques cartier cela me surprendra toujours .En fait je vois dans ses revendications , pas mal d'hypocrisie , du style le voisin bruyant qui empèche de dormir tard le soir , au debut c'est fatiguant , aprés c'est énervant .

Finalement j'aimerai savoir combien y a t'ils de drapeaux Québécois dans les jardins de Calgary ?

Heu ... C'est parce que le Québec n'a jamais voulu imposer le français aux autres provinces canadiennes. Si tu as des sources indiquant le contraire, merci de les indiquer. Et encore moins - elle est drôle celle-là - d'imposer les petits drapeaux québécois dans les jardins de Calgary.

Le Québec veut juste préserver sa langue et sa culture chez lui, dans son territoire.

C'est le fédéral qui, constitutionnellement, a pour mission d'assurer la protection de la langue française là où son nombre le justifie ailleurs au Canada. On ne parle pas ici de promouvoir la culture québécoise.

- O'Hana -

  • Habitués
Posté(e)

mouai,et bien en attendant c'est nous qui vivons ici a whitehorse dans un milieu franco-anglophone,et je crois qu'on est tres tres bien placé pour en parlé.maintenant,vous pouvez bien dire ce que vous voulez du francais au yukon,moi je sais ce que je dis contrairement a certain qui croyent tous savoir sans jamais y avoir mit les pieds.le quebec sa parle francais....cool mais perso j'y habiterai jamais(et sa n'a rien a voir avec les paysages).

Posté(e)

Darkness :

mouai,et bien en attendant c'est nous qui vivons ici a whitehorse dans un milieu franco-anglophone,et je crois qu'on est tres tres bien placé pour en parlé
Très bien placé effectivement pour parler de la situation linguistique franco-yukonnaise sur le plan subjectif. Mais pas mieux placé que quiconque pour parler de la situation du fait français partout au Canada, ce qui est mon propos personnel. Par ailleurs, le temps et les indices statistiques sont des éléments assez fiables pour avoir un aperçu d'une situation linguistique.

maintenant,vous pouvez bien dire ce que vous voulez du francais au yukon,moi je sais ce que je dis contrairement a certain qui croyent tous savoir sans jamais y avoir mit les pieds

C'est toujours plus constructif pour un dialogue que d'identifier clairement les interlocuteurs auxquels on fait précisément référence pour que ces derniers puissent disposer du droit légitime de réponse.

- O'Hana -

  • Habitués
Posté(e)

Nanuk :

mais de là a l'imposer dans des provinces qui se calisse de jaques cartier cela me surprendra toujours

Mais de quoi tu parles toi ? Le Québec n'a jamais imposé la langue francaise en dehors du Québec.

C'est le gouvernement Canadien qui maintient cette illusion du Canada bilingue et qui l'impose a certains fonctionnaires....nous au Québec on s'en calisse pas mal du bilinguisme...tout ce que l'on veut c'est un Québec francais. Ce qu'ils font ailleurs, on s'en sacre.

jimmy

  • Habitués
Posté(e)
nous au Québec on s'en calisse pas mal du bilinguisme...tout ce que l'on veut c'est un Québec francais. Ce qu'ils font ailleurs, on s'en sacre.

jimmy

Ben dans ces cas-la quel est interet de ton post? Initialement quelle etait ton intention?

Stephanie.

  • Habitués
Posté(e)
Nanuk :
mais de là a l'imposer dans des provinces qui se calisse de jaques cartier cela me surprendra toujours

Mais de quoi tu parles toi ? Le Québec n'a jamais imposé la langue francaise en dehors du Québec.

C'est le gouvernement Canadien qui maintient cette illusion du Canada bilingue et qui l'impose a certains fonctionnaires....nous au Québec on s'en calisse pas mal du bilinguisme...tout ce que l'on veut c'est un Québec francais. Ce qu'ils font ailleurs, on s'en sacre.

jimmy

alors, jimmy, avec un tel point de vue, faut pas s'étonner de recevoir peu de soutien des autres francophones canadiens !

c'est bien triste de pas vouloir partager le français et s'entraider entre francophones, et même de partager les beautés de la langue française avec les anglophones

ah je suis trop :innocent: ou :chouette: ? trop de bons sentiments ?

en fait tout ça me touche et me laisse perplexe, comme toujours. :blushing: je ne comprends pas autant d'animosité

le plus hallucinant c'est que les Québecois qui ont un discours si radical envers les autres francophones ne se rendent même pas compte de combien leur position peut être blessante pour les francophones des autres provinces. comme si les Québécois étaient les seuls à avoir une légitimité à parler et défendre le français. qu'ils étaient "eux" authentiques puisqu'ils ont 400 ans d'histoire.

du point de vue que je connais, celui de franco-albertains installés depuis 1900, les québécois ont souvent considérés les autres francophones comme des ploucs, des ruraux, des nouveaux venus, des immigrants... allez savoir pourquoi mais n'est pas très encourageant.

si l'histoire de ceux qui ont immigré de France vers l'ouest pendant la première moitié du XXè siècle est radicalement différente de celle des (vieux) québecois, elle est tout aussi légitime. à mon humble avis.

évidemment, tout ceci est très complexe, entre autre le Québec n'avait pas forcément les moyens financiers d'envoyer de profs dans l'ouest ou de soutenir les communautés francophones.

malheureusement ce que j'ai constaté, en Alberta, sur 100 ans et 5 générations c'est qu'aujourd'hui les jeunes cousins élevés au Québec en français ne peuvent plus parler avec leur cousins germains élevés en Alberta en anglais, même si l'un des parents et l'un des grands parents parlent encore français. et je trouve ça très c** ... euh très triste.

les 3 premières générations ont résisté et puis c'est parti en quenouille.

les parents ne sont pas seuls responsables puisque les institutions ont peu à peu laché prise (je pense en particulier aux écoles religieuses privées) et que le nombre des profs de français a fortement diminué dans les milieux ruraux.

donc franco-albertains ou autres (ça se dit franco-yukonnais ?), tenez bon ! :good:

B

  • Habitués
Posté(e)
Ben dans ces cas-la quel est interet de ton post? Initialement quelle etait ton intention?

Stephanie.

et
si l'histoire de ceux qui ont immigré de France vers l'ouest pendant la première moitié du XXè siècle est radicalement différente de celle des (vieux) québecois, elle est tout aussi légitime. à mon humble avis.

Alors je ne voulais pas y aller trop avec mes petites histoires perso, mais bon puisque ca s'y prête, allons y.

Toute ma famille est franco-manitobaine. Ils sont de ceux qui ont immigrer vers l'ouest pendant la première moitié du xxè siècle. L'idée a l'époque, était de peupler l'ouest Canadien de catholique.

Mes parents nés au Manitoba ainsi que leur frères et soeurs parlaient un francais impeccable. Leurs enfants, donc ma génération un ti peu moins...disons qu'ils parlent francais avec un très fort accent. Leurs enfants...et bien c'est fini, ils n'en ont rien a foutre du francais. Mes parents ont déménagés au Québec dans les années 40 pour pouvoir vivre en francais.

Les gouvernements canadien successifs ont tous "promis" qu'ils travailleraient a l'épanouissement du francais a travers une politique de bilinguisme.

Et bien le voila le résultat de votre bilinguisme a la gomme. Toute ma famille est anglophone maintenant. Alors au Québec, on ne se fera plus prendre.

Quel est l'intérêt de mon message ? Que l'on arrête de faire croire a de futurs immigrants qu'ils auront une belle vie en francais hors Québec comme la propagande fédérale le prétend, entre autre en se servant de vous, les immigrants francophone pour propager la bonne nouvelle. Ils oublient de vous dire que dans deux générations il n'y aura presque qu'aucun de vos descendant qui parleront encore francais...petit détail.

Pourquoi le gouvernement Canadien fait ca ? Pour maintenir le mythe, l'image fantastique d'un Canada bilingue ou nous sommes tous des ti-zamis, et bien sur pour ne pas que le Québec se sépare. Le jour ou ca sera clair pour tout le monde qu'il n'y a rien a faire, le Canada ne sera jamais bilingue, les Québécois se sépareront.

Ils se servent de vous pour maintenir le mythe....et vous embarquez dans cette imposture les yeux fermés.

jimmy

  • Habitués
Posté(e)
Ben dans ces cas-la quel est interet de ton post? Initialement quelle etait ton intention?

Stephanie.

et
si l'histoire de ceux qui ont immigré de France vers l'ouest pendant la première moitié du XXè siècle est radicalement différente de celle des (vieux) québecois, elle est tout aussi légitime. à mon humble avis.
Alors je ne voulais pas y aller trop avec mes petites histoires perso, mais bon puisque ca s'y prête, allons y.

Toute ma famille est franco-manitobaine. Ils sont de ceux qui ont immigrer vers l'ouest pendant la première moitié du xxè siècle. L'idée a l'époque, était de peupler l'ouest Canadien de catholique.

Mes parents nés au Manitoba ainsi que leur frères et soeurs parlaient un francais impeccable. Leurs enfants, donc ma génération un ti peu moins...disons qu'ils parlent francais avec un très fort accent. Leurs enfants...et bien c'est fini, ils n'en ont rien a foutre du francais. Mes parents ont déménagés au Québec dans les années 40 pour pouvoir vivre en francais.

Les gouvernements canadien successifs ont tous "promis" qu'ils travailleraient a l'épanouissement du francais a travers une politique de bilinguisme.

Et bien le voila le résultat de votre bilinguisme a la gomme. Toute ma famille est anglophone maintenant. Alors au Québec, on ne se fera plus prendre.

Quel est l'intérêt de mon message ? Que l'on arrête de faire croire a de futurs immigrants qu'ils auront une belle vie en francais hors Québec comme la propagande fédérale le prétend, entre autre en se servant de vous, les immigrants francophone pour propager la bonne nouvelle. Ils oublient de vous dire que dans deux générations il n'y aura presque qu'aucun de vos descendant qui parleront encore francais...petit détail.

Pourquoi le gouvernement Canadien fait ca ? Pour maintenir le mythe, l'image fantastique d'un Canada bilingue ou nous sommes tous des ti-zamis, et bien sur pour ne pas que le Québec se sépare. Le jour ou ca sera clair pour tout le monde qu'il n'y a rien a faire, le Canada ne sera jamais bilingue, les Québécois se sépareront.

Ils se servent de vous pour maintenir le mythe....et vous embarquez dans cette imposture les yeux fermés.

jimmy

je ne sais pas qui a les yeux fermés (ou joue à l'aveugle) mais relisez bien la fin de mon message :

"malheureusement ce que j'ai constaté, en Alberta, sur 100 ans et 5 générations c'est qu'aujourd'hui les jeunes cousins élevés au Québec en français ne peuvent plus parler avec leur cousins germains élevés en Alberta en anglais, même si l'un des parents et l'un des grands parents parlent encore français. et je trouve ça très c** ... euh très triste.

les 3 premières générations ont résisté et puis c'est parti en quenouille. "

est-ce que c'est perpétuer le mythe que de donner un exemple concret du contraire ? je ne crois pas.

et puis donner un exemple perso, c'est effectivement bien plus plus réel que de blablater sur des généralités.

je ne vois aucune imposture et je ne suis pas dupe d'un prétendu complot. et beaucoup d'immigrants (ou futurs) sont certainement comme moi. il faudrait peut-être arrêter de prendre les gens pour des niaiseux. ça n'aide pas la cause du Québec.

et pour parler franchement, en tant que femme et française, j'ai trouvé la première ligne du texte que vous reprenez très peu correcte en "français" voire offensante pour la dame en question et choquante pour toute lectrice (et pourquoi pas aussi pour les lecteurs). mais je ne suis pas certaine de l'avoir bien comprise. on n'a plus le même usage de certains mots, apparemment (et non merci, je ne veux pas d'explication)

:resogerath:

B

  • Habitués
Posté(e)

Bon sang, Jimmy, tu ne veux lire que ce que tu veux.

On n'a jamais dit que le ROC était bilingue : est-ce que tu as vu ça quelque part dans mes propos ?? Pas du tout. On veut juste dire, qu'ici à Whitehorse, on peut vivre en français, que cela te plaise ou non.

Ce qui est pénible, c'est que dès que l'on vous dit que c'est possible de vivre en français ailleurs qu'au Québec, on nous balance le fait du Canada Fédéral et son bilinguisme <_<

C'est bien dommage pour ta famille, mais c'était son choix. Désolée. Lorsque tu veux que tes enfants maintiennent leur français, c'est possible. Lorsque mes filles reprennent des expressions anglaises ou québécoises qui comportent des anglicismes, je les reprends en leur faisant répéter le bon nom : exemple : c'est cute, je leur fais dire, c'est beau, c'est mignon selon ce qu'elles veulent dire.

Si les parents acceptent que leurs enfants leur parlent en anglais, c'est absolument leur choix et je n'interviendrai pas sur ce sujet. Seulement, si tu veux que ton enfant maintienne son français, tu l'obliges à parler français, tu ne lui réponds pas si il te parle anglais et c'est tout.

Je reste persuadée que celui qui s'assimile le fait de son propre chef ou laisse ses enfants le faire. Celui qui ne veut pas résiste, c'est tout. Ne pas perdre sa langue, c'est la maintenir, la cultiver, l'enrichir en lisant, regardant la télé en français (car c'est tout à fait possible n'importe où au Canada avec Express Vu ou Star Choice). C'est mon choix. Chez moi, on regarde la télé en français. Les rares fois où on la regarde en anglais, c'est que justement, on veut un peu s'améliorer de ce côté là du fait qu'on ne le parle pas ou peu. C'est vrai que lorsque je vais à la banque, je choisis mon interlocutrice francophone, si j'ai à acheter un vélo ou aller chez le coiffeur, je vais chez ceux qui ont des francophones : pourquoi ?? parce que justement c'est ça une communauté. Tu favorises les gens qui ont la même langue que toi et c'est normal. Ça existe partout : les quartiers chinois, italiens, etc... et pareil pour le Québec. Vous préférez en général aller chez le commerçant de chez vous que chez l'immigrant du coin pour le soutenir.

Bref, personne ici ne dit que le Canada est bilingue, sinon ça se saurait ! On dit qu'on peut vivre en français ailleurs qu'au Québec, et ce au Canada. :rolleyes:

  • Habitués
Posté(e)

tout a fait d'accord avec shumarette,

je parle pas anglais mais dans la vie de tout les jours,ca ne me pose peu de problem pour vivre en francais.

pourquoi dire au immigrants"surtout n'allez pas en dehors du quebec,ca parle que anglais"c'est debile de dire ca.

personnellement j'ai pas choisi le yukon que pour la langue,mais je suis tres content de pouvoir vivre dans un francais tres present

et si tu veux vivre comme un francais,rien ne t'en empeche,ici au yukon.ailleur je ne sais pas

  • Habitués
Posté(e)

Attendez là, shumi et darkness, vous êtes en train de nous dire qu'on peut vivre en français au Yukon où vous n'êtes que 1200 francophones?? Est-ce que vous voulez plutôt dire que vous ne fréquentez que des francophones, et évidemment, vous parlez français entre vous? Je pense que nous n'avons pas la même définition de "vivre en français"...

peanut sceptique...

Invité
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