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Les personnels de santé à Montreal


maxime1980

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Tu continues à venir sur ce forum comme si tu avais toujours un intérêt envers l'immigration au Québec et encore plus surprenant tu es toujours, semble-t-il au Québec?

POURQUOI?

Sans agressivité, je peux te retourner la Question ? Tu es Quebecoise retournée au "pays", donc ??

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  • Habitués

Je ne pense pas que c'est un problème propre au Québec au sein du Canada (malheuresement, on est souvent vite à déplorer le Québec). Je me souviens une fois quand j'étais tombé malade pendant que j'habitais à Ottawa (en Ontario_) il y a 4 ans et j'avais été transporté à l'hôpital général d'Ottawa (l'une des meilleurs institutions de la santé au Canada) et j'étais sidéré par la queue des infirmières/infirmiers dehors qui fumaient et qui mangaient avec leurs habits de travail.

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  • Habitués

hrmm, semble que mon message plus haut à endommager le formatage du forum et n'était même pas complet. Désolé :(

Voici en clair :

HÔPITAUX UNIVERSITAIRES (9)

A- u Hôpital Laval (Québec) B+ 12h30 0,0 % 34,2 % 53,5 % 14 750 11 909

B CHUS Fleurimont (Estrie) B 11h18 1,6 % 15,2 % 33,9 % 24 044

B d CHUS - Hôtel-Dieu (Estrie) A- 11h48 2,7 % 22,4 % 32,9 % 19 725

B- u CHUQ - Centre hospitalier de l'Université Laval (Québec) C+ 11h06 2,4 % 9,5 % 28,7 % 38 233 34 560

B- CHUQ - Hôtel-Dieu (Québec) B- 14h18 3,5 % 25,3 % 33,2 % 10 241 10 053

B- d CHA - Saint-Sacrement (Québec) B 14h36 3,4 % 35,3 % 23,9 % 17 543 8 054

B- Hôpital général juif (Montréal) B- 14h48 5,0 % 31,2 % 28,0 % 35 012 31 342

C+ CUSM - Hôpital général de Montréal (Montréal) C+ 14h24 4,3 % 21,5 % 24,5 % 13 308 24 254

C d CHA - Enfant-Jésus (Québec) B- 15h06 5,0 % 20,0 % 34,4 % 37 561 26 087

C- d Institut de cardiologie (Montréal) C 22h24 8,5 % 31,2 % 38,7 % 8 321 7 835

D+ u CH du Sacré-Coeur (Montréal) D 22h42 12,5 % 29,1 % 35,1 % 25 596 23 999

D d CUSM - Royal-Victoria (Montréal) C- 18h24 8,2 % 21,3 % 26,6 % 15 853 18 369

D d CHUQ - Saint-François-d'Assise (Québec) C 21h06 9,5 % 26,9 % 26,0 % 26 484 16 398

D d CHUM - Hôtel-Dieu (Montréal) D+ 29h12 20,9 % 31,0 % 35,2 % 19 430 11 813

D d Hôpital Maisonneuve-Rosemont (Montréal) D+ 31h36 22,9 % 26,5 % 45,0 % 19 301

E+ d CHUM Saint-Luc (Montréal) D- 21h36 10,4 % 17,9 % 26,3 % 24 986 17 774

E+ CHUM Notre-Dame (Montréal) E+ 29h00 21,5 % 22,1 % 31,3 % 21 986 20 094

Donc oui, même si l'on compare Saint-Luc avec d'autres hôpitaux d'importance semblable, il semble ay avoir de sérieux problèmes dans cet hôpital.

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Salut,

Un nouveau petit sujet sur les infirmiers en autre á Montréal. J'aimerai en débattre avec vous... Je ne sais pas si c'est parce que je suis un nouveau papa que j'y prete plus attention mais je suis choqué de voir dans les rues de Montréal, les infirmiers en blouse de travail avec les claquettes qui se promenent dans les rues, dans le métro... Je vais etre honnete, quand je les vois le matin ou le soir, je ne sais pas si ils rentrent chez eux...

Neanmoins, travaillant prés d'un hopital, j'en vois souvent qui fument dehors lors de leur pause dej et qui rentre ensuite au boulot.

C'est choquant, quand on sait que dans un hopital, tout est sterilisé... donc, ils ramenent des microbes...

Je me fais des films ou vous partagez mon avis?????

A tantot

Question de moeurs. Les Québécois par exemple ne comprennent pas qu'on se balade avec la baguette non enveloppé sous le bras en mobylette.

Les Québécois ne comprennent pas que les Marocains laissent l'agneau exposé à la chaleur avec les mouches autour.

Question de moeurs mon vieux.

J'ai effectué un voyage en Egypte et effectivement la viande était exposée à l'air libre et les mouches volaient autour cela m'a fait un choc

et je me disais comment ext ce possible ?

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Je me suis fait dire dernièrement sur le forum, que c'était un faux problème...

D'accord avec toi Maxime1980 !

Benzo

Oui c'est un faux problème, désolé Bénédicte, d'autre part rien n'est stérilisé dans les couloirs des hopitaux, Maxime, sinon tu serais mis à poil en entrant, changé en habit stérile et décrassé au laveur haute pression. Mefiez vous de vos idées toutes faites, elles vous mènent dans l'enfer de la paranoïa :edestudio:

Vous travaillez dans le domaine de la santé et vous savez que les maladies nosocomiales sont dangereuses .

*********************

Voir cet article en France

********************************

Un véritable problème de santé publique

Les infections nosocomiales sont reconnues comme des problèmes majeurs de santé publique de par leur fréquence, leur coût, leur gravité. Le risque de contracter une infection à l'hôpital est de 7% c'est à dire que sur 100 personnes hospitalisées, sept d'entre elles auront une infection nosocomiale. Ce chiffre varie en fonction du service dans lequel la personne hospitalisée se trouve. Il peut en effet atteindre 30% dans un service comme la réanimation.

Des origines multiples

Les infections nosocomiales sont de deux types :

- les infections endogènes c'est à dire que le malade se contamine par ses propres germes. Interviennent alors la situation médicale du patient c'est à dire son âge et sa pathologie, ses traitements, la qualité des soins, la présence de germes pathogènes pour certains patients fragilisés.

Les infections endogènes représentent 50 % au moins des infections nosocomiales.

- les infections exogènes qui sont soient des infections croisées transmises d'un malade à l'autre, soient des infections provoquées par les germes du personnel porteur, soit des infections liées à la contamination de l'environnement hospitalier.

A l'origine de ces infections :

- un manque de pratiques d'hygiène. Il a été montré récemment que la cause majeure de la transmission des bactéries était le manque d'hygiène (absence de lavage des mains...).

- les progrès de la médecine et de la chirurgie avec par exemple des soins et des thérapeutiques de plus en plus agressifs qui peuvent être des sources possibles d'infection.

Fréquence des infections nosocomiales

On distingue pour la plupart des infections nosocomiales :

- les infections de plaies opératoires superficielles ou profondes

- les infections urinaires qui sont les plus fréquentes (bactériurie symptomatique et asymptomatique)

- bactériémie / septicémie primaire

- les infections respiratoires (pneumonie)

- les infections sur cathéter

Normalement l'hygiène doit -être irréprochable dans un établissement de soins .

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Ma belle-mère, infirmière madelinote de bloc à la retraite, est outrée aussi à chaque fois qu'elle passe à Montréal de voir le personnel infirmier agir de la sorte. Je l'ai soulevé ici plusieurs fois dans les nombreux débats sur la médecine québécoise et je l'ai redis d'ailleurs sur un post récemment.

L'ordre dit une chose mais ne sanctionne pas, alors évidemment, ça continue d'arriver. Je sais qu'on est en pénurie mais la conscience professionnelle, ça s'éduque aussi!

connais tu le TSO? non ca n'est pas une maladie nosocomiale!!!!

c'est le temps supplementaire obligatoire. il m'arrive de partir travailler et de rentrer 24 heures apres voire plus parfois!!!!!! ca n'est pas de la conscience professionnelle ca! jamais de refus car nous connaissons les besoins et les soins des patients passent avant nous. en fais tu autant dans ton travail?

c'est bien beau les critiques mais tellement facile.

sas tu combien notre charge de travail est lourde???? non tu ne le sais pas sinon tu arreterai de la jouer choking!!

D'accord avec toi.

Depuis mon hospitalisation récente, j'ai une profonde admiration pour le personnel médical, surtout les infirmiers et les préposés aux bénéficiaires. Je sais à quel point vous travaillez très fort, à quel point vous avez une grande charge de travail, à quel point vous êtes dévoués, à quel point votre vie privée en prend pour son rhume. Et vous êtes très prudents quant à l'hygiène: vous portez des masques quand vous êtes enrhumés, vous portez des gants dès que la situation le commande, et il y a du savon antibactérien devant TOUTES les portes des chambres, tant pour vous que pour les visiteurs. Vraiment, vous m'épatez.

Vous êtes des anges... :wub:

merci beaucoup. c'est pour des gens comme toi que j'aime mon metier, les chialeurs et les critiqueurs il y en aura toujours. la c'est la soi disant mauvaise hygiene du personnel soignant, demain ca sera le manque de compassion d'un medecin ensuite ca sera le prix du fromage au quebec etc etc alors merci a ceux qui nous soutiennent dans notre profession et qui arrivent a faire une évaluation globale de la qualité des soins et non pas la mise en avant des points négatifs sans avoir en plus tous les elements pour pouvoir "bien" critiquer. La critique c'est un métier.

Vous êtes infirmiers et pourtant durant la vague de chaleur il y eut 20000 morts . Les politiques aussi ont été coupables dans cette affaire .

Demain si une vague de froid ou de chaleur frappait le Québec pendant 1 mois serait-ce l'hécatombe aussi ?

En 1998 ils ont eu de la Chance mais demain ?

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  • Habitués

(PBA, je serais curieuse de savoir où ta b-m a gradué. La mienne, Université Laval en 54 je crois).

Ils avaient des normes très différentes à l'époque, mais ils avaient également moins de patients sous leur charge, une autorité suprême sur les autres employés (personnel de ménage notamment, auxiliaires, etc). Puis la gestion des hôpitaux a changé... dans les années 80, ma mère a reçu un blâme du syndicat en oncologie alors qu'elle a nettoyé une armoire poussiéreuse (qui dépassait la hauteur maximale que le personnel de ménage "consentait" à nettoyer, et qui était donc extrêmement sale). La poussière tombait sur le matériel de chimio et ma mère, avec le doux caractère qu'elle a (...), a tout nettoyé en pestant.

C'est un peu démotivant, non?... 20 ans plus tôt, elle se serait contentée d'aller chercher un employé du ménage par le chignon du cou...

Selon elle, il y a une dégradation de la propreté dans les hôpitaux. Par contre la causalité entre le port de l'uniforme à l'extérieur et les infections nosocomiales n'est pas établie. L'état immunitaire du patient compte énormément dans la part de risques de contracter une infection nosocomiale. Un patient opéré aura plus de risques qu'un patient non opéré. Pourtant les instruments sont stérilisés... les blouses lavées à l'hôpital...

Je pense qu'on mêle un peu tout ici, en plus de re-sortir le palmarès des urgences... même si les problèmes sont inter-reliés, il ne s'agit pas de ça. C'est assez complexe pour ne pas qu'on se mette à faire la liste des problèmes du système.

Pour finir, je pense que c'est préférable qu'une infirmière ramène son uniforme à la maison et le lave quotidiennement, plutôt que de le retirer et de le suspendre dans son casier sans lavage préalable... Et comme je disais plus haut, il faut considérer que certains hôpitaux ont à peine la place pour permettre aux docs de rédiger leurs notes. Alors de là à faire de la place pour le vestiaire des infirmières...

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  • Habitués

Pour les délais d'attente aux urgences, faut faire très attention avec les chiffres. D'abord, quand c'est vraiment urgent, et là on ne parle pas de banals cas de gastro-entérite ou de grippe (j'arrive pas à croire que des TWITS vont aux urgences pour ça! :ouafouaf:) mais de cas GRAVES, je suis sûre que l'attente est moindre ou du moins, que les chiffres ne disent pas tout.

Si je prends exemple sur mon cas perso (désolée, mais comme c'est du vécu assez récent... :blushing:), je suis arrivée en ambulance à Notre-Dame, un hôpital universitaire assez mal coté question délais. On m'a tout de suite prise. Ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient faire en un temps record et je me sentais comme dans un épisode de E.R. (Urgences en français) tant ça bourdonnait autour de moi : coupure et changement de vêtements, soluté, masque à oxygène, morphine, antibiotiques, radiographies, désinfection, sutures, bandages... Après, on m'a déplacée dans une pièce à part séparée par des rideaux, toujours aux urgences. À partir de là, OUI j'ai attendu pour qu'une salle d'opération se libère, environ 24 heures, mais que je sois opérée tout de suite ou le lendemain ne changeait pas grand chose à mon état général. J'ai eu la MÊME souffrance avant ET après l'opération et je recevais les mêmes médicaments à heure fixe. Seule différence notable: je n'étais pas sur un autre étage dans une chambre privée avec fenêtre et télévision, je n'avais pas accès à un téléphone, et j'étais à jeun en vue de l'opération. Mais je n'étais plus en danger et une infirmière passait régulièrement me voir pour vérifier si tout allait bien. Bref, dans leurs stats, mon cas entre dans les délais de plus de 24 heures aux urgences. Pourtant, c'est pas comme ça que je l'ai vécu et perçu, car ils se sont occupés de moi en fonction de ce dont j'avais besoin, au moment où j'en avais besoin. Alors que j'aie attendu une journée pour une opération qui complétait le rafistolage, rendu là, je m'en foutais pas mal. J'étais saine et sauve, mon état avait été stabilisé, j'étais dans les vaps car droguée, et s'il avait fallu m'opérer tout de suite, ils l'auraient fait. Je crois que ce sont des cas comme le mien qui ont contribué à faire monter les stats, ça et les niaiseux qui vont aux urgences pour tout et rien. Eux, je m'en contrecrisse s'ils attendent...

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  • Habitués
Pour les délais d'attente aux urgences, faut faire très attention avec les chiffres. D'abord, quand c'est vraiment urgent, et là on ne parle pas de banals cas de gastro-entérite ou de grippe (j'arrive pas à croire que des TWITS vont aux urgences pour ça! ) mais de cas GRAVES, je suis sûre que l'attente est moindre ou du moins, que les chiffres ne disent pas tout.

Oui, Cherry, il y a des "twits" qui vont aux urgences pour ça. Parfois il faut transférer à l'urgence les personnes âgées résidant en CHSLD, par exemple, car elles sont en danger de déshydratation. Parfois il s'agit d'un nourrisson. Une fièvre de 40 pour un enfant de 4 ans, c'est parfois pas grand chose, mais pour un bébé de 3 mois, ça peut être très grave. Je ne sais pas s'il y a tant de cas que ça de gens qui se rendent attendre 12 à 25 heures aux urgences pour des niaiseries. Pas sûre. Un enfant souffrant de gastro qui n'urine plus, dont les lèvres craquent... oui j'irais aux urgences avec.

Mon oncle vient de passer 38 heures sur une civière dans un couloir aux urgences en attente d'une opération relativement urgente. Deux jours à jeun à se faire dire "On y va" "Non on n'y va pas". Ensuite, on le libère sans lui dire quoique ce soit sur les suites de l'intervention (saignements importants), en le laissant à la charge de son épouse également âgée. Il en fait une chute, il est incapable de se relever, ma tante ne peut pas l'aider... Quand on a un système de soutien autour de soi, ou qu'on est jeune, c'est pas si mal, mais quand on est démunis, que nos enfants sont loin, c'est parfois très triste. Personnellement quand j'ai vu mon père dans une chambre exigue, manquant de soins, j'étais révoltée. Je ne comprends pas comment on peut traiter quelqu'un avec si peu de dignité alors qu'il a trimé dur toute sa vie, qu'il a contribué à la société, juste sous prétexte que "de toute façon c'est un vieux monsieur". J'avoue que j'avais le 6è étage de Notre-Dame un peu en travers de la gorge pendant un bout de temps...

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  • Habitués
J'ai entendu dire aussi que l'hôpital des îles de la Madeleine était excellent et il n'y avait pas d'attente mais on ne peut pas comparer les îles avec Montréal.

Ah intéressant. Moi qui veut y finir ma vie :rofl:

(PBA, je serais curieuse de savoir où ta b-m a gradué. La mienne, Université Laval en 54 je crois).

Halifax, comme la plupart des Madelinots de l'époque, hors des Maritimes, point de salut ;)

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  • Habitués
Pour les délais d'attente aux urgences, faut faire très attention avec les chiffres. D'abord, quand c'est vraiment urgent, et là on ne parle pas de banals cas de gastro-entérite ou de grippe (j'arrive pas à croire que des TWITS vont aux urgences pour ça! ) mais de cas GRAVES, je suis sûre que l'attente est moindre ou du moins, que les chiffres ne disent pas tout.

Oui, Cherry, il y a des "twits" qui vont aux urgences pour ça. Parfois il faut transférer à l'urgence les personnes âgées résidant en CHSLD, par exemple, car elles sont en danger de déshydratation. Parfois il s'agit d'un nourrisson. Une fièvre de 40 pour un enfant de 4 ans, c'est parfois pas grand chose, mais pour un bébé de 3 mois, ça peut être très grave. Je ne sais pas s'il y a tant de cas que ça de gens qui se rendent attendre 12 à 25 heures aux urgences pour des niaiseries. Pas sûre. Un enfant souffrant de gastro qui n'urine plus, dont les lèvres craquent... oui j'irais aux urgences avec.

Mon oncle vient de passer 38 heures sur une civière dans un couloir aux urgences en attente d'une opération relativement urgente. Deux jours à jeun à se faire dire "On y va" "Non on n'y va pas". Ensuite, on le libère sans lui dire quoique ce soit sur les suites de l'intervention (saignements importants), en le laissant à la charge de son épouse également âgée. Il en fait une chute, il est incapable de se relever, ma tante ne peut pas l'aider... Quand on a un système de soutien autour de soi, ou qu'on est jeune, c'est pas si mal, mais quand on est démunis, que nos enfants sont loin, c'est parfois très triste. Personnellement quand j'ai vu mon père dans une chambre exigue, manquant de soins, j'étais révoltée. Je ne comprends pas comment on peut traiter quelqu'un avec si peu de dignité alors qu'il a trimé dur toute sa vie, qu'il a contribué à la société, juste sous prétexte que "de toute façon c'est un vieux monsieur". J'avoue que j'avais le 6è étage de Notre-Dame un peu en travers de la gorge pendant un bout de temps...

Je compatis JayJay, et je sais quand même faire la différence entre un bébé malade ou un vieillard, et un adulte. Sauf que je crois qu'il y a quand même du monde qui se pointe aux urgences pour pas grand chose, alors qu'ils pourraient plutôt aller dans un CLSC (quand ils sont ouverts bien sûr) ou se soigner eux-mêmes. Mais bon, même si c'est pour les bonnes raisons, faut-il pour autant blâmer les urgences, ou ne serait-ce pas plutôt l'après-urgences, quand les gens aux urgences ont fait leur boulot et que c'est la salle d'op, le chirurgien et/ou la chambre qui manquent dans l'équation? Est-ce vraiment un problème de gestion, ou ne serait-ce pas plutôt un manque de salles, de lits et de personnel? Et à quoi s'attendre au niveau des chambres? Du moment où on en a une, moi je trouve que c'est pas mal l'essentiel, non? On n'est pas à l'hotel quand même. Quant au manque d'infos, j'avoue que les médecins tournent les coins ronds pas mal. Ils sont débordés et ils ont autre chose à faire que de calmer nos angoisses. À ce niveau, je trouve les infirmier(e)s beaucoup plus humains et compréhensifs, je dois dire... Mais dans mon cas, je les ai bombardés de questions, tous les médecins qui m'ont oscultée, tout pour être sûre qu'il n'y ai pas de complications, tout pour avoir le plus d'infos possibles. Mais ça, c'est à NOUS d'insister. C'est notre corps et notre santé après tout... Pour ce qui est de l'encadrement, j'ai pas trop à me plaindre: une infirmière passe me voir à tous les jours, et je vais à l'hôpital une ou deux fois par semaine en plus. Moi qui pensait que ce n'était que les vieux qui avaient droit au service à domicile, j'ai été agréablement surprise.

Une chose qui m'a un tantinet énervée: ils avaient hâte que je parte. Le fameux virage ambulatoire quoi. On nous met de la pression pour quitter le plus vite possible alors qu'on n'est pas nécessairement prêts physiquement et/ou mentalement. Je leur ai tenu tête, car malgré le fait qu'ils avaient fait tout ce qu'ils pouvaient pour moi, ils me fallaient être un minimum autonome pour pouvoir quitter, il fallait que je sente que je pouvais m'en sortir sans eux. C'est bien beau la théorie et la logique, le «t'as pas eu ci mais ça, donc tu pourrais théoriquement faire cela», mais en pratique, c'est une toute autre histoire. Autre chose que j'ai trouvé qui manquait: il n'y a personne pour t'aider à dealer avec le choc de l'événement qui t'a conduit à l'hôpital, aucune aide psychologique professionnelle. On se contente de panser les plaies et c'est tout. Or, quand tu entres en ambulance, c'est rarement parce que tu l'as vu venir... :dodotime:

Au fait, j'ai partagé ma chambre avec une charmante et délurée dame de 78 ans que j'adorais. Et elle était traitée aux petits oignons, beaucoup plus que moi, très probablement parce que j'étais jeune et que par orgueil et soucis d'enlever du boulot au personnel, je tentais tant bien que mal de me démerder seule quand je pouvais, même si j'étais plus amochée qu'elle d'une certaine manière. Alors ta théorie sur les vieux, eeeeeuh, d'après mon expérience, c'était plutôt le contraire...

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  • Habitués

Cela fait longtemps que je me suis posé cette question, en voyant notamment beaucoup à la station de métro frontenac (il y a en fait une école d'infirmières tout prés). De plus, une de mes ex-voisine, étendait son uniforme sur sa corde à linge, j'en ai donc conclu qu'elle lavait elle-même son uniforme (mais je ne sais pas si c'était une infirmière ou une préposée au ménage, ou encore autre chose dans le milieu médical ?) J'ai posé cette question à des québécois, qui sont eux-même surpris et plutôt "mécontants"de voir cela.

Et puis un jour, je suis tombé sur une émission du genre "simon durivage" qui parlait de ça. Je ne sais plus si le ministre Couillard (non mais quel nom, je veux jure... je sais, c'est pas de sa faute... rôôôôôô) s'en était expliqué mais en tout cas, j'ai alors su plusieurs choses :

- il arrive que lors des coupures de budget dans le domaine de la santé, ils aient supprimés le lavage des uniformes. Ce ne serait pas le cas dans tous les hôpitaux, ni dans tous les services, mais ils ont coupés là dedans, c'est sûr.

- Les infirmiers ont-ils tous des casiers ? ben non (rentabilité d'espace, etc..)

- Certains infirmiers sont-ils plus "fainéants" pour se changer ? possible... en tout cas, j'ai du mal à les comprendre l'hiver, avec leur pantalon en petit coton par -20, sont barjots :fool:

Maintenant que je sais pourquoi, je peux orienter ma réflexion sur un autre sujet : mais pourquoi ils ne mettent donc pas plus de budget dans la santé !!! Ils n'ont donc pas vus que les gens sont mécontants et que ça peut créer des ravages !!! Une petite dette pour quelques vies, ça ne les attire pas ? Aprés tout, puisque les gens vivent tous à crédit... hein ?

Et juste pour donner ma petite opinion personnelle : je suis bien chanceuse d'avoir une excellente santé. Je n'ai donc pas vraiment eu affaire avec les médecins, qu'ils soient français ou québécois, dans toute ma vie. Mais pour l'instant, les quelques médecins que j'ai pu rencontrer ici pour des suivis basiques comme la prescription de pilule, et bien je n'ai pas du tout aimé ça. Ohhh ben voui, c'est propre et tu ne montres pas vraiment tes seins ni tes fesses, mais on ne te regarde pas dans les yeux non plus, on ne t'écoute pas vraiment (la tête baissée dans ton dossier à marmonner 2/3 questions), bref, je ne me suis jamais sentie "considérée" en tant que patiente. Durée de l'entrevue, auscultation inclus : 4mn30. Emballé, c'est pesé, au suivant ! Le plus sympa et surtout le plus à l'écoute était encore le médecin pour la visite médicale pour l'immigration. Lui je l'aurais bien pris pour être mon médecin de famille.

Je ne fais aucune généralité, et des bons médecins, il y en a tout plein, j'en suis persuadée. Mais pour l'instant, c'était pas vraiment le docteur Mammour que j'ai rencontré...

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  • Habitués

Juste pour venir ajouter un point de vue de l'intérieur.

Je suis infirmière diplômée en France et j'ai travaillé 4 ans dans le service d'urgences pédiatriques de l'hôpital pour enfants de Montréal.

Une des choses qui m'a le plus frappée (quoiqu'en disent certains) c'est la différence au niveau hygiène entre la France et le Québec ( ou plutôt entre la France et le Childrens).

- pas de système de lavage des vêtements par l'hôpital (nous étions deux dans tout le service à nous changer sur place....)

- pas de Bétadine pour se laver les mains, ni pour désinfecter la peau avant de poser un catheter

- pas de protocole d'hygiène pour chaque soin : équivelent du CLIN

- pas de petit plateau stérile disponible pour effectuer un soin simple sans avoir à ouvrir et donc gaspiller un plateau de suture

......

En étant venue au Québec pour découvrir, je me suis habituée à une autre façon de travailler sans pour autant laisser tomber tous les beaux principes d'hygiène.

Et le Québec m'a beaucoup apporté.

Mais il est clair que le système de santé manque de moyens.

Pour en revenir au temps d'attente, l'infirmière au triage qui est la première personnes que tout patient rencontre à son arrivée, évalue son état et en fonction lui attribue une catégorie de 1 à 5. Les catégories 1 et 2 sont évidement traitées immédiatement. Les catégories 4 et 5 sont considérées non urgentes et peuvent donc attendre plusieures heures si l'urgence est très occupée. Le problème que nous avions souvent était les catégories 3 qui en théories devraient être vues par un médecin dans les 30 minutes mais qui le plus souvent devaient attendre plus longtemps.

Sky

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  • Habitués

equinox et jayjay :

MERCI pour vos petits mots.... notre ti bout s'est fait opérer a 4 mois, il en a maintenant 6 et on vient de finir la periode d'etroite surveillance post-operatoire..... tout est beau!!!!!

j'ecrirais un post a l'occasion sur cela quand je trouverais les mots......

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  • Habitués

Je ne ferais pas de théorie à partir d'une seule observation, Cherry. "Les petits vieux" qui sont mon père et mon oncle, que j'ai beaucoup aimés, ont été autre chose que des petits vieux, or cela le personnel ne semble parfois ne pas le considérer.

Lacann, lorsque tu auras tourné la page définitivement sur cet épisode angoissant, ce serait bien que tu viennes nous le raconter. Bonne chance pour la suite!

- pas de système de lavage des vêtements par l'hôpital (nous étions deux dans tout le service à nous changer sur place....)

- pas de Bétadine pour se laver les mains, ni pour désinfecter la peau avant de poser un catheter

- pas de protocole d'hygiène pour chaque soin : équivelent du CLIN

- pas de petit plateau stérile disponible pour effectuer un soin simple sans avoir à ouvrir et donc gaspiller un plateau de suture

......

Tu vois Sky, les choses ont changé ou alors les méthodes ne sont pas les mêmes, mais ce que tu décris est pas mal le B-A-BA pour ma mère, infirmière québécoise. Non, pas de système de lavage par l'hôpital par contre, ça c'est vrai. En ce moment je bosse (enfin... pas avancé beaucoup mais je bosse quand même) sur une campagne de sensibilisation à ces méthodes pour des employés d'un centre... faut être super délicat, diplomate, etc...

Modifié par JayJay
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  • Habitués
Je ne fais aucune généralité, et des bons médecins, il y en a tout plein, j'en suis persuadée. Mais pour l'instant, c'était pas vraiment le docteur Mammour que j'ai rencontré...

Ouah tu connais le Dr Mamour aussi?... ;) Qu'est-ce qu'il est beau hein? J'irais bien me faire trépaner par lui...

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  • Habitués
Salut,

Un nouveau petit sujet sur les infirmiers en autre á Montréal. J'aimerai en débattre avec vous... Je ne sais pas si c'est parce que je suis un nouveau papa que j'y prete plus attention mais je suis choqué de voir dans les rues de Montréal, les infirmiers en blouse de travail avec les claquettes qui se promenent dans les rues, dans le métro... Je vais etre honnete, quand je les vois le matin ou le soir, je ne sais pas si ils rentrent chez eux...

Neanmoins, travaillant prés d'un hopital, j'en vois souvent qui fument dehors lors de leur pause dej et qui rentre ensuite au boulot.

C'est choquant, quand on sait que dans un hopital, tout est sterilisé... donc, ils ramenent des microbes...

Je me fais des films ou vous partagez mon avis?????

A tantot

Question de moeurs. Les Québécois par exemple ne comprennent pas qu'on se balade avec la baguette non enveloppé sous le bras en mobylette.

Les Québécois ne comprennent pas que les Marocains laissent l'agneau exposé à la chaleur avec les mouches autour.

Question de moeurs mon vieux.

je suis marocain et j'ai jamais fais ça!!

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Si le port de la blouse en ville me dérange, c'est en partie pour l'inutilité de la chose (car retirer sa blouse représente qu'une minute à faire, au plus), mais aussi pour l'espèce d'"identité professionnelle" que cela renvoie aux yeux des gens.

En France j'ai vu circuler de jeunes étudiants (ils devaient être en deuxième année) avec leurs blouses en sortant du secteur hospitalier avec la tête haute, en quelque sorte pour narguer ceux qui passent à côté d'eux, "regardez-nous, nous avons passé le concours médecine, nous sommes en haut de l'échelle !" et je déteste cette distinction de classe à la française. Je suis la première à reconnaître qu'en France la situation professionnelle passe avant la personnalité ; on va plus facilement se rappeler du pharmacien, du boulanger, du banquier, mais pas forcément de Céline, Paul ou René. Au bout, ça ne fait que diviser la population.

Au-delà de ça, le risque infectieux tient sa place dans le lot d'inconvénients à porter cette blouse hors milieu professionnel ; on l'a déjà dit plus haut, même si le risque est pas mal faible, en tant que professionnel de santé, on se doit de limiter ces risques par tous les moyens.

M'enfin je suis surprise qu'au Québec il y ait carrément des individus qui prennent le métro vêtus de leur blouse, je n'aurais pas crû ça possible.

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Cela fait longtemps que je me suis posé cette question, en

Et juste pour donner ma petite opinion personnelle : je suis bien chanceuse d'avoir une excellente santé. Je n'ai donc pas vraiment eu affaire avec les médecins, qu'ils soient français ou québécois, dans toute ma vie. Mais pour l'instant, les quelques médecins que j'ai pu rencontrer ici pour des suivis basiques comme la prescription de pilule, et bien je n'ai pas du tout aimé ça. Ohhh ben voui, c'est propre et tu ne montres pas vraiment tes seins ni tes fesses, mais on ne te regarde pas dans les yeux non plus, on ne t'écoute pas vraiment (la tête baissée dans ton dossier à marmonner 2/3 questions), bref, je ne me suis jamais sentie "considérée" en tant que patiente. Durée de l'entrevue, auscultation inclus : 4mn30. Emballé, c'est pesé, au suivant ! Le plus sympa et surtout le plus à l'écoute était encore le médecin pour la visite médicale pour l'immigration. Lui je l'aurais bien pris pour être mon médecin de famille.

Je ne fais aucune généralité, et des bons médecins, il y en a tout plein, j'en suis persuadée. Mais pour l'instant, c'était pas vraiment le docteur Mammour que j'ai rencontré...

Il remplit le dossier pendant que vous parlez. Simple question d'efficacité. Si tu veux un ami, vas chez Jean Coutu

C'est cela oui... <_<

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Je ne fais aucune généralité, et des bons médecins, il y en a tout plein, j'en suis persuadée. Mais pour l'instant, c'était pas vraiment le docteur Mammour que j'ai rencontré...

Ouah tu connais le Dr Mamour aussi?... ;) Qu'est-ce qu'il est beau hein? J'irais bien me faire trépaner par lui...

Quel tristesse d'avoir terminée la saison 3.... moi qui n'accrochais pas à ce genre de séries, je me suis faite avoir par celle-ci. J'ai lutté tout ce que j'ai pu, mais on m'a eu. Je ne suis qu'une faible personne... :P

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