Habitués JayJay Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 la grenouille qui s'habitue tranquillement à l'eau de plus en plus chaudeCette analogie est terriblement exacte. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 la grenouille qui s'habitue tranquillement à l'eau de plus en plus chaudeTu veux dire : le "frog" s'habitue......." jimmy Citer
Habitués Angela Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 « On m'a demandé l'autre jour : "Qu'est-ce qu'un Québécois?" J'ai répondu : "C'est quelqu'un qui veut l'être. Quelqu'un qui assume le passé, le présent et l'avenir du Québec." »- Pierre Bourgault+1jimmyEst-ce une façon d'assumer le passé du Québec que de monter dans les rideaux chaque fois que quelqu'un dit que les Québécois sont des descendants d'immigrants? Moi, je dirais: "Oui, et alors? Pendant les quatre siècles où vous n'étiez pas là, 12 générations des nôtres ont construit les routes, les écoles, les hôpitaux, les banques, ont construit le système politique actuel, etc. Et c'est parce que nos ancêtres ont fait tout cela que vous venez ... Un peuple fort assume les pages de son histoire, même les noires ... Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 Angela, si tu as des copines comme toi, dis-leur de venir ! Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 « On m'a demandé l'autre jour : "Qu'est-ce qu'un Québécois?" J'ai répondu : "C'est quelqu'un qui veut l'être. Quelqu'un qui assume le passé, le présent et l'avenir du Québec." »- Pierre BourgaultC'est à nous de RE-définir ce que signifie être Québécois, et malheureusement sans la légitimité d'un État souverain, ça nous semble être une mission impossible. Hier soir nous en avons longuement discuté entre amis, 1 indépendantiste qui n'a pas le droit de vote, 1 indépendantiste qui l'a, 1 indépendantiste "tout croche" et 1 fédéraliste. 3 Québécois, 1 Français. Nous en avons conclu que les individus qui forment notre société sont fabuleusement anesthésiés et que l'un des principaux problèmes est la désinformation, la désaffectation et le manque de de conscientisation. Or l'absence de débat rend impossible la définition de ce que nous sommes. Un groupement d'intérêts tel que celui-là nous forcera peut-être à nous regarder dans le miroir et nous redéfinir.Effectivement, la dilution du débat politique dans des querelles mises à la mauvaise place, contribue à un certain désintéressement, mais surtout, à éviter de parler des idées de fond.L'exemple du débat sur la souveraineté est particulièrement évident. Plutôt que de parler du projet, l'on se borne à parler du moyen : le référendum. Sauf que nous savons tous que le référendum n'est, en aucun cas, le but à atteindre. Il est, tout au plus, une façon d'y parvenir. Pauline Marois a d'ailleurs totalement raison d'évoquer le fait, qu'il y a quelques années, le PQ s'était engagé à élaborer un projet de souveraineté, mais que rien n'a été fait ! L'on préfère parler de date de référendum, avec les "purzédurs" qui se chicanent avec les plus modérés (pour ne pas dire les plus réalistes). Mais en fin de compte, ça intéresse qui de savoir quand est-ce que le référendum aura lieu ? Personne ! ... Surtout pas les immigrants ou les néo-Québécois, à qui l'on ne se donne même pas la peine d'expliquer où mène la souveraineté.Quand je parle de souveraineté à d'autres immigrants, les questions sont toujours les mêmes : "ok le référendum, mais c'est pour faire quoi après ? Le faire comment ? Avec le Canada, que va t-il se passer ?" Au début, je ne comprenais pas trop... Pour moi, faire un pays, ben... c'est faire un pays... point final. Mais avec du recul, je me rends compte qu'ils ont raison ! Un pays, c'est d'abord et avant-tout, un projet de société, un peuple et, bien entendu, une identité... ou une multi-identité (comme c'est le cas au Canada). À part sur des forums politiques, ou dans des ouvrages spécialisés, personne ne parle du projet de société, et surtout pas les premiers qui devraient se sentir concernés : les péquistes !Un vendeur de char vous parlera de performances, de motorisation, même du nombre de porte-goblet... pas de la date hypothétique de sortie, d'un modèle qui n'existe même pas encore !Comment convaincre les néo-Québécois de se joindre à la souveraineté, si le discours se borne à parler du référendum ? Surtout que se désintéressement gagne aussi l'électorat "pur-laine", au vu de l'historique claque qu'à été administrée au PQ lors des dernières élections. Le message était très clair : on ne veut pas d'un énième référendum... parlez-nous de la souveraineté, persuadez-nous avant d'aller plus loin !L'erreur des Libéraux, de leur côté, est de s'aligner sur le discours référendaire. Qui, sérieusement, peut différentier le discours du PQ et du PLQ ? Durant la campagne électorale, le PQ et le PLQ étaient globalement d'accords sur la plupart des points. Leurs différences étaient d'ordre "techniques" : gel des droits de scolarité, baisse ou non des impôts... la principale distinction résidait sur le référendum. Pas étonnant que l'ADQ, qui avait le seul discours de "rupture" (je ne parle pas de la qualité du fond ici), puisse susciter autant d'intérêt.Il est effectivement temps de parler de l'identité du peuple Québécois. De définir ce que c'est. Cela permettra de mieux montrer la différence qu'il y a encore nous, et ce qu'il y a au-delà de la rivière des Outaouais. C'est la base de tout... l'alpha de tout discours souverainiste (ou même fédéraliste québécois). Le flou engendré par le débat sur les accommodements raisonnables a été très révélateur : personne ne semblait savoir comment agir et quoi faire ! Si la définition de l'identité québécoise avait été claire, il n'y aurait même pas eu de débat, il y aurait eu une action.Maintenant, sur la question d'un parti d'immigrant, j'estime que cela serait la pire des choses à faire. Ça contribuerait à élargir encore plus le fossé d'incompréhension entre les immigrants et le reste de la population. Que cela soit pour le souverainisme que pour le fédéralisme, l'on doit absolument rester inclusifs et non exclusifs. Les revendications catégorielles n'ont jamais fait avancer la société dans son ensemble, mais ont toujours contribué à créer une société en mosaïque : chacun allant dans sa propre direction, sans se soucier du reste. Créer un parti d'immigrants, ça serait créer une forme de communautarisme à la canadienne, une société multi-faces, où chacun y trouverait son compte en reniant la vision globale d'une société qui devrait être tirer vers le haut, allant dans une même direction. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 Angela : Moi, je dirais: "Oui, et alors? Pendant les quatre siècles où vous n'étiez pas là, 12 générations des nôtres ont construit les routes, les écoles, les hôpitaux, les banques, ont construit le système politique actuel, etc. Et c'est parce que nos ancêtres ont fait tout cela que vous venez ... Un peuple fort assume les pages de son histoire, même les noires ..Mais nous disons la même chose Angela. Tu le dis plus élégamment, c'est tout. D'ailleurs merci, je vais m'en servir de ta belle phrase. jimmy Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 Un vendeur de char vous parlera de performances, de motorisation, même du nombre de porte-goblet... pas de la date hypothétique de sortie, d'un modèle qui n'existe même pas encore !Justement, paraît qu'il y a plein de vendeurs de chars à l'ADQ Citer
O'Hana Posté(e) 21 mai 2007 Auteur Posté(e) 21 mai 2007 PP :Maintenant, sur la question d'un parti d'immigrant, j'estime que cela serait la pire des choses à faire. Ça contribuerait à élargir encore plus le fossé d'incompréhension entre les immigrants et le reste de la population. Que cela soit pour le souverainisme que pour le fédéralisme, l'on doit absolument rester inclusifs et non exclusifs. Les revendications catégorielles n'ont jamais fait avancer la société dans son ensemble, mais ont toujours contribué à créer une société en mosaïque : chacun allant dans sa propre direction, sans se soucier du reste. Créer un parti d'immigrants, ça serait créer une forme de communautarisme à la canadienne, une société multi-faces, où chacun y trouverait son compte en reniant la vision globale d'une société qui devrait être tirer vers le haut, allant dans une même direction.Si le PQ s'est créé, c'est notamment parce que Lévesque, par exemple, ne se retrouvaient plus dans le discours libéral de l'époque. Si l'ADQ s'est créé, c'est parce que Dumont et Allaire ne se retrouvaient plus dans le discours libéral (ni péquiste d'ailleurs). Pareil pour la création de QS (et de l'UFP et d'Option Citoyenne auparavant) et même mécanique pour le Parti République du Québec ou le peut-être Affiliation Québec. La liste est longue.On est d'accord qu'un parti des immigrants diviserait encore plus le vote et reflèterait un certain communautarisme. Mais le blâme ne serait pas à rejeter sur ce parti mais plutôt sur l'incapacité des partis existants à rejoindre cette frange de l'électorat.Mobiliser bien entendu je suis d'accord pour faire avancer la société. Mais à quel prix ? Je vais taire mes revendications et voter au plus mobilisateur simplement pour ne pas paralyser la société ? My god, toute une démocratie ça. Comme l'écrit JayJay, l'idée même qu'un parti des immigrants puisse se créer circule pourrait réveiller les partis existants et réalimenter plus sainement le débat.Car dans les conditions actuelles, ce qui arrive c'est que comme cela a déjà été écrit plus haut, on prend les immigrants soit pour acquis soit pour des fédéralistes. Je suis franchement étonné que tu ne vois pas PP les implications positives pour le débat d'idées que la multiplication de partis peut amener. Bien sûr, une atomisation du paysage politique québécois serait révélateur d'un climat néfaste car cela serait alors la menace d'un projet de société en commun si cela part vraiment dans tous les sens.Mais actuellement, on est assez loin de l'atomisation et excepté les trois principaux partis politiques, l'idéologie des autres partis est soit trop excentré et resteront par nature marginaux (ex : Parti marxiste-léniniste) ou peuvent, au contraire, se rapprocher d'un des trois grands partis (ex : l'électorat de QS peut revenir vers le PQ). Battre le fer pendant qu'il est encore chaud : parler de communautarisme à terme avec un parti des immigrants est trop prématuré. Je ne pense pas que les autres partis seront assez idiots pour ignorer 1) l'émergence d'un tel mouvement et 2) laisser partir une partie de leur électorat potentiel ou avéré vers d'autres horizons.Je suis assez étonné qu'une personne comme toi qui est à fond pour le débat d'idées ferme tout de suite la porte à toute expression d'affirmer des intérêts catégorielles. Si ces intérêts s'expriment, ce n'est pas tant pour favoriser le communautarisme que de révéler l'incapacité des partis existants à les rejoindre. Faut pas se tromper de cible en ostrascisant davantage peut-être.- O'Hana - Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 Le Parti des immigrants, il sera francophone ou anglophone ?Si certains immigrants se sentent sous-représentés par le Parti des immigrants, ne vont-ils pas créer un autre parti d'immigrants ?Ne risque-t-on pas de se retrouver avec un parti pour chacune des communautés ethno-culturelles du Québec ?Parce que à voir ce qui se passe dans les pays où chaque ethnie (ou chaque religion) a son parti... brr... Citer
Habitués Angela Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 Le Parti des immigrants, il sera francophone ou anglophone ?Si certains immigrants se sentent sous-représentés par le Parti des immigrants, ne vont-ils pas créer un autre parti d'immigrants ?Ne risque-t-on pas de se retrouver avec un parti pour chacune des communautés ethno-culturelles du Québec ?Parce que à voir ce qui se passe dans les pays où chaque ethnie (ou chaque religion) a son parti... brr... Et pourquoi pas un parti d'autochtones? Algonquins, Cris, Micmacs, Mohawks, Inuits ... Puis un parti de femmes. Puis Justice fot Fathers devient aussi un parti. Le Village gay fonde son parti. Puis un parti des gauchers. Puis chaque région fait sont parti. Et bla bla bla bla ...Qui est vraiment assez idiot pour aller s'enfermer dans un parti-ghetto? Citer
O'Hana Posté(e) 21 mai 2007 Auteur Posté(e) 21 mai 2007 (modifié) Petit-Lion :Le Parti des immigrants, il sera francophone ou anglophone ?Ben non, tu sais très bien quelle est la première question que les médias vont leur poser : "ouais ouais, c'est ben beau votre plateforme électoral mais nous ce qu'on veut savoir si votre parti là, yé souverainiste ou fédéraliste ?" Angela :Qui est vraiment assez idiot pour aller s'enfermer dans un parti-ghetto?Vite de même ... Le PQ ? hi hiL'Australie songe d'ailleurs à demander aux candidats à l'immigration leurs connaissances dans le cricket, sport nationale chez les Aussies. Je savoure rien qu'à l'idée de demander aux RP québécois :"qui est Don Cherry ?" hi hi (prise 2)- O'Hana - Modifié 21 mai 2007 par O'Hana Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 La multiplication des partis apporte plus de débat d'idées et oblige les partis traditionnels à se remettre en question ?... Je te trouve bien optimiste O'Hana ! Surtout que l'existence de l'ADQ, de QS, n'a absolument rien changé au fond du débat, bien au contraire je trouve !Si la multiplication des choix apportait plus d'idées et de débats, cela se saurait ! ... les débats, le brassage d'idées, c'est DANS les partis que cela doit avoir lieu (c'est d'ailleurs le principe même d'un parti politique !). Si, à partir du moment où tu as l'impression de ne plus être entendu (ou pas assez entendu), tu décides de créer une nouvelle formation politique, on ne sortira pas du bois ! Déjà, depuis une semaine, j'entends parler également d'une nouvelle formation souverainiste : des "purzédurs" tentent de se rassembler pour former un troisième parti souverainiste, parce qu'ils se sentent abandonnés par Marois... Tu trouves que cela va faire avancer le débat toi ?Oui, je suis pour le débat d'idées... et c'est justement pour cela que je suis contre la multiplication des partis. Sinon, cela devient des syndicats. Chacun défendant ses propres intérêts, alors que la société est un "tout". Tu ne peux pas dire qu'il faut inclure les immigrants à une société, tout en voyant d'un bon il la création, ou même la volonté de création d'un parti d'immigrants !Oui, c'est la responsabilité des partis traditionnels... Ça fait un bout de temps que je le dis ! Et ce sont eux les responsables de la pauvreté du discours et des idées. S'il y a des anglophones qui souhaitent créer un nouveau Parti Égalité, ou s'il y a des immigrants qui aimeraient être entendus, ce n'est pas de leur faute, je n'ai jamais prétendu le contraire... la question est plutôt de savoir si cela est utile ! La question est de savoir si cela n'est pas dangereux pour la société. Le mieux est l'ennemi du bien, tu le sais O'Hana. Un parti d'immigrants sera vu comment par le reste de la population ? Un parti d'immigrants sera vu comment par les immigrants eux-mêmes ? Ce sont des questions essentielles à se poser, et j'avoue que les réponses que je pourrais y apporter sont assez pessimistes.... Puis après ? Un parti gay et lesbien ? Un parti "âge d'or" ? Un parti des malades en attente d'une chirurgie ? Évidemment qu'ils auraient autant de raisons de créer leur formation que les immigrants ! ... mais où va t-on ? Pas dans la bonne direction, c'est évident.Alors que l'on crée des débats, comme ici, dans les médias, dans la société... je suis d'accord. Mais de ces débats, c'est aux partis de synthétiser les attentes, les demandes et de fixer une direction commune pour l'ensemble de la société, et non pas uniquement pour "tel" ou "untel". Citer
Habitués JayJay Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 Un vendeur de char vous parlera de performances, de motorisation, même du nombre de porte-goblet... pas de la date hypothétique de sortie, d'un modèle qui n'existe même pas encore !Justement, paraît qu'il y a plein de vendeurs de chars à l'ADQC'est difficile à imaginer, mais il n'est pas forcément essentiel d'être avocat ou énarque pour représenter la société. Un vendeur de char, bien sûr, on n'en fera peut-être pas un homme d'État, mais ça ne signifie pas qu'il écoutera moins bien ses gens. Sans doute, il aura peut-être moins de verve. Mais nous avons été gouvernés pendant des années par des avocats, est-ce que c'était mieux? Je ne suis absolument pas adéquiste et ce n'est pas une défense du député ADQ vendeur de chars, mais le premier gouvernement vraiment représentatif du peuple était le premier gouvernement péquiste, constitué de toutes sortes de gens : professeurs, enseignants, travailleuse sociale, journalistes, médecin, étudiants... et ce fut sans conteste le gouvernement le plus efficace jamais connu. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 le premier gouvernement péquiste, constitué de toutes sortes de gens : professeurs, enseignants, travailleuse sociale, journalistes, médecin, étudiants...et même un poète ...c'était fabuleux jimmy Citer
Habitués Angela Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 Petit-Lion :Le Parti des immigrants, il sera francophone ou anglophone ?Ben non, tu sais très bien quelle est la première question que les médias vont leur poser : "ouais ouais, c'est ben beau votre plateforme électoral mais nous ce qu'on veut savoir si votre parti là, yé souverainiste ou fédéraliste ?" Angela :Qui est vraiment assez idiot pour aller s'enfermer dans un parti-ghetto?Vite de même ... Le PQ ? hi hiToi! J'en connais un qui va s'attirer bien des foudres sur ta tête. Je t'aurais averti! Hein, où es-tu Jimmy?L'Australie songe d'ailleurs à demander aux candidats à l'immigration leurs connaissances dans le cricket, sport nationale chez les Aussies. Je savoure rien qu'à l'idée de demander aux RP québécois :"qui est Don Cherry ?" hi hi (prise 2)- O'Hana -Il paraît que l'idée, c'est de favoriser l'intégration. Ça rappelle un peu les questions des douaniers US. Connais-tu Gad Elmaleh? Il a fait un sketche pas pire là-dessus. Au Québec, ce ne serait pas difficile à mémoriser: les ponts, les routes, les pavillons des universités et autres bâtisses importantes portent les noms des personnages historiques. Quelques kilomètres en ballade et le tour est fait ... Citer
O'Hana Posté(e) 21 mai 2007 Auteur Posté(e) 21 mai 2007 Chais pas mais je pense que je ne dois pas bien écrire français : à part JayJay, ça crie de toutes parts qu'un parti des immigrants serait une mauvaise chose pour tout un tas de raisons bien légitimes d'ailleurs et avec lesquelles je suis tout à fait d'accord.Pour donner un ordre d'idées, c'est comme si j'avais dit que c'est une bonne chose qu'on commence à voir par exemple les chevilles nues des femmes à la TV et on crie déjà à la dépravation pis à la décadence de la société. Bon, vous aurez compris que je force le trait exprès pour mieux illustrer mon propos.Je répète : l'idée qu'un projet hypothétique/potentiel/des-fois-que de parti des immigrants circule est très intéressante en soi pour donner un coup de pied dans la fourmilière. Arrêtez de répondre à la suite de ça qu'on s'en va vers un communautarisme ... On croirait entendre les ayatollahs. Mais après ce qui s'est passé après le 26 mars où l'alternance du bipartisme est (peut-être) fini, je trouve que c'est séduisant. Ce parti des immigrants peut bien se créer, se développer ou mourir dans l'oeuf : en soi, je m'en fous à la limite. L'idée qui m'inspire dedans est que ça puisse dépoussiérer les idéologies.- O'Hana - Citer
Habitués JayJay Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 (modifié) Ce parti des immigrants peut bien se créer, se développer ou mourir dans l'oeuf : en soi, je m'en fous à la limite. L'idée qui m'inspire dedans est que ça puisse dépoussiérer les idéologies.VOI-LÀ. Exactement, exactement, exactement.Maudit que chu téteuse. Modifié 21 mai 2007 par JayJay Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 Moi aussi je ne dois pas bien écrire français, parce que j'ai bien dit que l'idée même d'un projet "hypothétique/potentiel/des-fois-que de parti des immigrants" est, à la base, néfaste. À partir de là, tout à chacun pourra également crier dans son coin et avoir l'idée d'un autre projet "hypothétique/potentiel/des-fois-que de parti". Qui-qu'oppose ? Comme on dit en Normandie !Un parti politique devrait être à l'image d'une société : la diversité crée la richesse. Mais, au final, une direction doit être prise et c'est cela qui manque cruellement aux formations traditionnelles. Se départir de cette richesse, rend les partis politiques de plus en plus sclérosés et inefficaces. Pis après tout, je vais créer un parti souverainiste de droite... en me disant que le PQ pourrait revoir son discours ! Sauf que, tout comme QS, à partir du moment où tu as du succès, aussi relatif soit-il, tu n'as plus envie de te rallier à qui que ce soit. Et les autres non plus d'ailleurs... ce qui est bien normal. En fait, c'est un peu comme le souverainisme : on parle beaucoup plus des moyens, que du fond. Citer
O'Hana Posté(e) 21 mai 2007 Auteur Posté(e) 21 mai 2007 PP :j'ai bien dit que l'idée même d'un projet "hypothétique/potentiel/des-fois-que de parti des immigrants" est, à la base, néfaste. À partir de là, tout à chacun pourra également crier dans son coin et avoir l'idée d'un autre projet "hypothétique/potentiel/des-fois-que de parti". Qui-qu'oppose ? Comme on dit en Normandie !Ben oui pourquoi pas ? Où est le mal là-dedans de partir son propre parti ? Après, ils seront confrontés à la réalité et je fais confiance aux électeurs pour faire minimalement la part des choses.S'ils sont motivés, déterminés et qu'ils proposent un projet susceptible de rejoindre du monde, ben tant mieux pour eux et pour la société : ils auront répondu à un besoin. C'est bien comme ça que le PQ a démarré, non ? S'ils sont motivés et qu'ils investissent une faille que personne n'a su exploiter, tant mieux pour eux. Recette de l'ADQ. Si c'est un vote de contestation histoire de rappeler aux partis politiques que leur message n'est pas assez rassembleur, tant mieux pour eux. Recette du Parti Égalité.L'idée est que s'ils se rendent jusqu'à réussir à créer un parti qui a une certaine influence dans le paysage politique, cela signifiera qu'ils répondent à un besoin dans la société qui ne peut plus être ignoré. Après, ça sera le jeu de la politique des négociations, des alliances, des fins prématurées, etc. Mais il faut qu'ils se rendent jusque-là. Et d'ici là, j'aime à croire que ça va en jaser dans les chaumières.- O'Hana - Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 21 mai 2007 Habitués Posté(e) 21 mai 2007 Et le débat ne se fera donc plus qu'au moment des élections. Entre deux élections, le parti au pouvoir gouvernera dans son sens, avant de préparer une nouvelle échéance où le maître mot deviendra la démagogie afin de mieux rassembler. Citer
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