Aller au contenu

Immigrants du Canada : heureux malgré la langue et le travail


Laurent

Messages recommandés

  • Habitués

Vous direz ce que vous voudrez, mais moi je le prends toujours pas que des immigrants a l'heure de l'internet, de CNN, de la mondialisation et des communications immigrent dans une région d'un pays sans s'informer de la langue qu'on y parle, de la bouffe qu'on y mange, de la musique que l'on y écoute, de la politique sociale que l'on y pratique, enfin de tout ce qui compose un pays, une région, une ville.

Encore une fois comme je l'écrivais, on ne parle pas d'acheter une chemise la, on parle de l'endroit ou on va peut-être finir nos jours et élever nos enfants, tsé.

jimmy

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 83
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

  • Habitués

Angela :

Même si je reconnais quand même que 27% de gens qui ne savent pas dire bonjour après 4 ans ... Alors que les travailleurs saisonniers acquièrent après deux semaines suffisamment de vocabulaire sans aller à aucune école ...

Les Québécois de souche ont le droit de le ressentir comme une insulte à leur nation.

Tu écris ce que je penses...et tu le fais plus élégamment que moi, merci. :innocent:

Oui c'est tout un choc pour plusieurs Québécois francophone (dont moi) de découvrir que, en effet le fait de parler francais ne garantie pas une intégration automatique.

Ainsi il y a plusieurs années, un immigrant Francais m'expliquait que par exemple, les immigrants du Maghreb francophone ne serait pas automatiquement de notre côté, parce que pour eux, dans bien des cas, la langue francaise est la langue du colonisateur.

Tu vois c'est le genre de truc dont les Québécois ne sont pas du tout conscient. On assume qu'avec la langue, le reste viendra. Et bien non. :(

jimmy

ps. S'il te plait, je ne veux surtout pas ici partir une chicane sur les bienfaits ou non de la colonisation. Merci

Modifié par jimmy
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Oui c'est tout un choc pour plusieurs Québécois francophone (dont moi) de découvrir que, en effet le fait de parler francais ne garantie pas une intégration automatique.

Ainsi il y a plusieurs années, un immigrant Francais m'expliquait que par exemple, les immigrants du Maghreb francophone ne serait pas automatiquement de notre côté, parce que pour eux, dans bien des cas, la langue francaise est la langue du colonisateur.

Tu vois c'est le genre de truc dont les Québécois ne sont pas du tout conscient. On assume qu'avec la langue, le reste viendra. Et bien non. :(

Il ne faut pas oublier non plus que pour certains immigrants le fait francophone est associé au rejet.... C'est le cas des allophones qui avant 77 n'étaient pas acceptés à l'école francophone et qui aujourd'hui choisissent de mettre leurs enfants à l'école anglophone par "retour de baton"....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Angela :
Même si je reconnais quand même que 27% de gens qui ne savent pas dire bonjour après 4 ans ... Alors que les travailleurs saisonniers acquièrent après deux semaines suffisamment de vocabulaire sans aller à aucune école ...

Les Québécois de souche ont le droit de le ressentir comme une insulte à leur nation.

Tu écris ce que je penses...et tu le fais plus élégamment que moi, merci. :innocent:

Oui c'est tout un choc pour plusieurs Québécois francophone (dont moi) de découvrir que, en effet le fait de parler francais ne garantie pas une intégration automatique.

Ainsi il y a plusieurs années, un immigrant Francais m'expliquait que par exemple, les immigrants du Maghreb francophone ne serait pas automatiquement de notre côté, parce que pour eux, dans bien des cas, la langue francaise est la langue du colonisateur.

Tu vois c'est le genre de truc dont les Québécois ne sont pas du tout conscient. On assume qu'avec la langue, le reste viendra. Et bien non. :(

jimmy

ps. S'il te plait, je ne veux surtout pas ici partir une chicane sur les bienfaits ou non de la colonisation. Merci

Entièrement d'accord avec toi. On parle ici du fil. De mon côté, je ne ressens pas ce refus du fait français aussi profondément que toi, mais tout de même ... Je suis perplexe. Comme je l'ai dit plus haut, j'en connais des immigrants de vieille date qui ne parlent aucun mot de français mais j'étais loin de me douter qu'ils sont 27%.

Personnellement, je trouve que ce serait comme héberger quelqu'un chez soi pendant quatre ans, quelqu'un qui se contenterait de payer sa part pour la nourriture et qui, pour le reste, serait un étranger, exactement comme s'il vivait à l'hôtel. Comparaison boiteuse mais c'est sûr qu'au bout de deux ans je serais en tabar%!&!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Point de vue de Ottawa en Ontario, du quotidien francophone du coin et de l'Outaouais.

Les détails sur la situation des immigrants par rapport au français dans le reste du Canada.

Le français nest pas important pour 45 % des immigrants

Le Droit

mardi 1er mai 2007

Près de la moitié des immigrants estiment quil nest pas important pour eux dapprendre ou daméliorer leur français pendant les quatre années après leur arrivée au Canada.

Cest ce que nous apprend la plus récente enquête de Statistique Canada intitulée Perspectives des immigrants sur leurs quatre premières années au Canada.

Lenquête nous apprend quaprès quatre années de leur arrivée, les deux pires difficultés auxquelles ils ont eu à faire face depuis leur arrivée au pays étaient de trouver un emploi approprié et de devoir composer avec la barrière linguistique.

On remarque ainsi que six mois après leur arrivée, 59 % des immigrants déclaraient pouvoir bien ou très bien parler anglais, et le pourcentage correspondant pour le français était de 11 %. Quatre ans après leur arrivée, 69 % pouvaient bien ou très bien parler anglais, tandis que 14 % le pouvaient pour le français.

Mais pour près de la moitié des immigrants, il est peu important de connaître la langue française, lune des deux langues officielles du pays.

"14 % des immigrants qui ont eu à répondre à la question aux trois cycles de lenquête ont répondu chaque fois que cétait important ou très important pour eux dapprendre ou améliorer le français, alors que 45 % ont déclaré chaque fois que ce nétait pas très important ou pas important du tout de connaître ou apprendre la langue française", nous apprend lenquête.

Autre fait indéniable que révèle cette enquête, cest que la connaissance du français chez les immigrants se fait plus rare dans lensemble du pays.

Au Québec, la situation est différence puisque 55 % des immigrants ont déclaré avoir bien ou très bien parler français six mois après leur arrivée, un pourcentage qui passe à 73 % après leur arrivée. Pendant la même période, lapprentissage de langlais était de 40 % et 54 %.

En même temps, apprendre ou améliorer langlais pour les immigrants au Québec était tout aussi important que pour le français.

Létude révèle aussi des données sur la connaissance des langues officielles et le type demploi occupé.

On remarque quen Ontario, plus le niveau de français parlé est élevé, plus les immigrants sont susceptibles doccuper un emploi avec haut niveau de compétence six mois après leur arrivée. Toutefois leffet de la connaissance du français pour obtenir un emploi sestompe par la suite.

Au Québec, on na pas observé de relation entre le niveau de français parlé par les immigrants et leurs chances doccuper un emploi approprié.

Toutefois, on remarque que les salaires horaires des immigrants qui parlaient très bien anglais, sans égard au niveau de français, étaient généralement plus élevés que ceux des immigrants qui ne parlaient pas bien les deux langues officielles.

source : http://www.cyberpresse.ca/article/20070501...26/5665/CPDROIT

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Angela :

Entièrement d'accord avec toi. On parle ici du fil. De mon côté, je ne ressens pas ce refus du fait français aussi profondément que toi, mais tout de même ... Je suis perplexe. Comme je l'ai dit plus haut, j'en connais des immigrants de vieille date qui ne parlent aucun mot de français mais j'étais loin de me douter qu'ils sont 27%.

Personnellement, je trouve que ce serait comme héberger quelqu'un chez soi pendant quatre ans, quelqu'un qui se contenterait de payer sa part pour la nourriture et qui, pour le reste, serait un étranger, exactement comme s'il vivait à l'hôtel. Comparaison boiteuse mais c'est sûr qu'au bout de deux ans je serais en tabar%!&!!

Hi hi, t'a vu ca Peanut, on va l'avoir de notre bord Angela ! :D

jimmy

ps. je te taquine bien sur :innocent:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Angela :

ans vouloir te vexer, le Québec récolte un peu les fruits de ce qu'il a semé.
Et que dire du Canada. N'eut été de l'anglais dans un espace nord-américain dominé par les États-Unis, je ne suis pas convaincu que l'immigrant allophone aurait choisi plus facilement l'anglais que le français au Québec. Et c'est peut-être là le drame du Canada anglais comparativement à celui du Québec : si en tant qu'immigrant allophone je choisis sciemment le français dans l'espace nord-américain - avec toutes les limites que cela signifie en termes d'emploi - cela exprime cependant un attachement fort à la société québécoise. Ce qui est révélateur d'un lien de citoyenneté.

Par contre, en choisissant l'anglais - toujours dans ce même espace nord-américain - je suis certes pragmatique mais, personnellement, cela me questionne quant au réel attachement à la société canadienne. Le transfert linguistique vers l'anglais est moins risqué pour l'immigrant allophone que le transfert linguistique vers le français. Bref, ceux qui choisissent le français le font certainement pour des raisons autres que l'intégration professionnelle, ce qui est très prometteur dans le lien d'appartenance à la société québécoise. Ce que cette dernière perd donc en quantité, elle le compense en qualité.

Et puis Jimmy, si tu ouvres un peu les yeux, parler français n'est pas un gage suffisant d'intégration. Il te suffit de regarder tous ces enfants de Saint-Michel, troisième génération d'immigrants et parfaitement francophones. Et ceux qui nous cassent les pieds avec des demandes d'accomodements du genre "menu de garderie halal" parlent très bien français.

Parfaitement d'accord avec toi. C'est pour cela qu'il ne faut pas s'étonner de la performance de l'ADQ aux dernières élections. Qui loin de seulement catalyser un désir de réaffirmer le nationalisme québécois, réunit aussi toute une série de frustrations reliées ou non à l'immigration : ménage dans les finances publiques, fin du bipartisme, fusions/défusions municipales, Montréal/régions ...

- O'Hana -

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

C'est vraiment naïf que de penser que les immigrants choissient de s'établir au Québéc ou dans le ROC d'abord par attachement culturel pour l'un ou pour l'autre. C'est une vision plutôt romantique du fait migratoire, mais qui ne cadre pas vraiment avec la réalité. Le Canada est l'une des dernières destinations possibles pour tous ceux qui pensent que l'herbe est plus verte en Occident et c'est ce qui explique le succès de cette destination. Autre chose : le Canada est un choix par défaut pour tous ceux qui viennent ici dans l'espoir de passer aux USA ou de s'en aller en Europe après avoir obtenu la citoyenneté.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Bonjour,

Il est bien plus facile de vivre a la fois en Francais et en Anglais au Quebec ou en Ontario qu'en Colombie-Britannique ou en Alberta! En terme de "bilinguisme" a l'Est c'est beaucoup mieux qu'a L'Ouest. Et oui, le bilinguisme prone par le gouvernement federal n'existe que sur papier, malheureusement.

J'habite a Vancouver, et il est beaucoup plus facile de trouver quelqu'un parlant Chinois ou Punjabi dans les services gouvernementaux que quelqu'un parlant Francais!

On parle d'immigrants ne voulant pas apprendre le Francais au Quebec, et bien ici, il y a des immigrants qui ne veulent pas apprendre l'Anglais. C'est notamment le cas de l'immense communaute Chinoise. Avec une chaine de tele, un nombre incalculable de journaux, un esprit beaucoup plus solidaire pour l'emploi, un nombre croissant d'immigrants Chinois ne se donne plus la peine d'apprendre l'Anglais....ce qui agace beaucoup les anglophones!

Neanmoins, a Vancouver, l'emploi occupe est vraiment lie au niveau d'Anglais, et le fait de parler francais est un atout d'un point de vue professionnel. Il n'y a pas autant d'offres bilingues qu'en Ontario, mais il y en a plus qu'il y parait.

Stephanie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

On remarque quen Ontario, plus le niveau de français parlé est élevé, plus les immigrants sont susceptibles doccuper un emploi avec haut niveau de compétence six mois après leur arrivée. Toutefois leffet de la connaissance du français pour obtenir un emploi sestompe par la suite.

Au Québec, on na pas observé de relation entre le niveau de français parlé par les immigrants et leurs chances doccuper un emploi approprié.

Toutefois, on remarque que les salaires horaires des immigrants qui parlaient très bien anglais, sans égard au niveau de français, étaient généralement plus élevés que ceux des immigrants qui ne parlaient pas bien les deux langues officielles

Voilà une contradiction qui explique bien des choses. Si je comprends bien, il est plus payant en Ontario qu'au Québec de parler français? Et au Québec, ceux qui parlent anglais ont plus de chances de décrocher une job? Je n'en crois pas mes yeux ...

O'Hana, c'est peut-être CQFD pour M. Morissette? Tu vois, il avait raison au moins sur ce point, même si tu étais en tabar!$&! contre lui :lol::lol::lol:

Pour Jimmy: je ne suis pas toujours d'accord avec toi, mais j'ai toujours compris ton point de vue. Ton nationalisme me touche beaucoup (puisses-tu le transmettre aux plus jeunes). Sauf que je trouve que tu es un incorrigible rêveur quand tu dis '' les immigrants devraient être de notre côté, tsé'' :P:P:P

Modifié par Angela
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
On parle d'immigrants ne voulant pas apprendre le Francais au Quebec, et bien ici, il y a des immigrants qui ne veulent pas apprendre l'Anglais.

Effectivement il y a des gens au Canada anglais et même aux états-unis qui ne veulent pas apprendre l'anglais.

Cependant il est important de souligner que l'on ne parle pas exactement de la même problèmatique qu'au Québec.

Ici au Québec, on est en mode survie de la langue et donc lorsque l'on "perd" un immigrant au profit de l'anglais, ca n'a pas le même impact que des Chinois qui continue a parler Chinois dans un océan d'anglophones.

jimmy

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Angela :

Pour Jimmy: je ne suis pas toujours d'accord avec toi, mais j'ai toujours compris ton point de vue. Ton nationalisme me touche beaucoup (puisses-tu le transmettre aux plus jeunes). Sauf que je trouve que tu es un incorrigible rêveur quand tu dis '' les immigrants devraient être de notre côté, tsé'

Oui effectivement ce n'est pas toujours évident avec les jeunes. La comparaison que je fais souvent c'est celle de ma fille qui disait : " moi je comprend pas ca les féministes, moi en tant que femme, je peux faire tout ce que je veux, je peux voyager ou je veux, je peux faire le boulot que je veux"

Je lui expliquait que si elle peut faire tout cela, c'est justement parce qu'il y a eu des féministes avant elle.

C'est la même chose avec la langue et la culture Québécoise. Elle existe, elle semble forte parce que des gens dans les années 70 se sont battus corps et âme pour qu'elle survive.

Concernant le fait que je dise que les immigrants devraient être de notre bord, je parle des immigrants francophone. Bien sur que les immigrants non-francophone n'ont pas d'emblée une prédisposition a défendre le fait francais.

Mais les Francais de France crisse ! Ca devrait être automatique..tabar....

jimmy

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
On remarque quen Ontario, plus le niveau de français parlé est élevé, plus les immigrants sont susceptibles doccuper un emploi avec haut niveau de compétence six mois après leur arrivée. Toutefois leffet de la connaissance du français pour obtenir un emploi sestompe par la suite.

Au Québec, on na pas observé de relation entre le niveau de français parlé par les immigrants et leurs chances doccuper un emploi approprié.

Toutefois, on remarque que les salaires horaires des immigrants qui parlaient très bien anglais, sans égard au niveau de français, étaient généralement plus élevés que ceux des immigrants qui ne parlaient pas bien les deux langues officielles

Voilà une contradiction qui explique bien des choses. Si je comprends bien, il est plus payant en Ontario qu'au Québec de parler français? Et au Québec, ceux qui parlent anglais ont plus de chances de décrocher une job? Je n'en crois pas mes yeux ...

O'Hana, c'est peut-être CQFD pour M. Morissette? Tu vois, il avait raison au moins sur ce point, même si tu étais en tabar!$&! contre lui :lol::lol::lol:

Pas exactement; le journaliste compare 2 choses différentes : le fait de parler français en terre anglophone et le fait de parler français en terre francophone.... Ce qui est complétement différent; en Ontario le français est un plus alors qu'au Québec cela devrait être un minimum (Et vice-versa pour l'anglais en Ontario).... Et de ce que j'en vois tous les jours cela reste un minimum.... Il suffit pour s'en convaincre de regarder les chiffres du bilinguisme; les champions toutes catégories sont les anglophones québecois qui sont bilingues à 70 % (Chiffre à comparer aux québecois francophones qui sont bilingues à 40 % environ... mais ce chiffre est un peu biaisé par la différence sur le sujet entre Montréal et le reste du Québec :innocent: )

Modifié par Lachtite
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Pas exactement; le journaliste compare 2 choses différentes : le fait de parler français en terre anglophone et le fait de parler français en terre francophone.... Ce qui est complétement différent; en Ontario le français est un plus alors qu'au Québec cela devrait être un minimum (Et vice-versa pour l'anglais en Ontario).... Et de ce que j'en vois tous les jours cela reste un minimum.... Il suffit pour s'en convaincre de regarder les chiffres du bilinguisme; les champions toutes catégories sont les anglophones québecois qui sont bilingues à 70 % (Chiffre à comparer aux québecois francophones qui sont bilingues à 40 % environ... mais ce chiffre est un peu biaisé par la différence sur le sujet entre Montréal et le reste du Québec :innocent: )

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C\'est plutôt que le fait de parler français au Québec ne soit pas un atout alors qu\'il s\'agit d\'une nation francophone ... La conséquence directe, c\'est que si je venais, disons, du Kenya, je me dirais que des efforts pour apprendre le français avant d\'arriver ne valent pas la peine, puisque cela ne change rien du tout côté emploi ...

Probablement que la réponse doit se chercher du côté de José Woehrling, professeur de droit consitutionnel à l\'Université de Montréal : remettre la réalité québécoise francophone uniquement majoritaire localement dans une perspective nord-américaine où elle devient alors minoritaire. Existant nécessairement en interrelation avec ses voisins comme tout le monde, cela rend la promotion du français beaucoup plus difficile, notamment auprès de l\'immigration qui va alors adopter une approche plus instrumentale (choisir la langue qui rapporte le meilleur retour sur investissement - RSI). D\'autant plus que l\'anglais est une réalité linguistique mondiale au niveau des affaires et non seulement applicable à l\'Amérique du Nord, rendant de ce fait le RSI en faveur de l\'anglais encore plus intéressant.

- O\'Hana -

 

Modifié par O'Hana
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Mais Lachtite, ce qui me turlupine, ce n'est pas ce "plus", Anglais au Québec et Français en Ontario. C'est plutôt que le fait de parler français au Québec ne soit pas un atout alors qu'il s'agit d'une nation francophone ... La conséquence directe, c'est que si je venais, disons, du Kenya, je me dirais que des efforts pour apprendre le français avant d'arriver ne valent pas la peine, puisque cela ne change rien du tout côté emploi ...

Je l'avais déjà dit sur le fil de M. Morissette; mais ça je ne le vois pas et je ne le comprend même pas; mon métier c'est le recrutement et je travaille pour une des plus grosses boites de Montréal tout en mettant en mandat des gens dans les autres plus grosses boites de Montréal; et je peux t'assurer que dans les plus grosses entreprises le français est un minimum; et dans certaines un français intermediaire ne sera même pas suffisant.... Je pense rééllement que certains veulent faire croire que le français n'est pas nécessaire au Québec pour travailler et que c'est une belle "menterie".... Il suffit de regarder le taux des anglophones bilingues... Pourquoi 7 anglophones sur 10 apprendraient le français au Québec si le français n'était pas nécessaire ?? par masochisme ?? Et je peux t'assurer que je refuse régulièrement des candidats qui n'ont pas un niveau de français suffisant... C'est le cas à Montréal et c'est encore plus vrai en région.....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Autre chose : le Canada est un choix par défaut pour tous ceux qui viennent ici dans l'espoir de passer aux USA ou de s'en aller en Europe après avoir obtenu la citoyenneté

Et toi Mats, comme tu viens déjà de l'Europe, j'imagine que ton rêve, c'est les USA? Donnez lui une "green card" kékun, pleaaaaaaaaaaase!!! <_<:wacko:

peanut qui ne t'aime vraiment pas! :mellow:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Si tu permets, je trouve que la loyauté envers ses hôtes devrait être une qualité universelle, et non française (à vrai dire, je n'ai aucune raison d'être loyale envers la France, au contraire). Pour juste te raconter une anecdote, je suis parfaitement bilingue. Mais quand les petites madames des magasins de Montréal me disent "Sorry, I don't speak french", là, je vire au bleu (vu que je suis Noire) et j'explique dans un langage plutôt vert que j'exige d'être servie en Français, là, tout de suite, parce que je suis au Québec ... Et je t'assure que si tout le monde faisait pareil, les immigrants auraient deux choix: ou tu te mets au français, ou tu crisses ton camp ... Malheureusement, même les Québécois laissent faire.

Angela, toi, je t'aime vraiment! :wub:

A toutes les fois que je vais à Montréal, il m'arrive la même chose(me faire servir en anglais) et tu peux être sûre qu'ils me répondent en français ensuite(même si leur français est quasiment incompréhensible!). Et tu as raison de dire que tout le monde laisse faire(les immigrants qui sont contents de pratiquer leur anglais(mais qui ne pensent pas aux conséquences à long terme), et les québécois qui en ont pris l'habitude...). Je suis vraiment sidérée de ta compréhension du fait français au Québec...tu es le pendant féminin d'O'Hana! :wub:

Quand je vous lis tous les deux, je me dis, amenez-en des Angela et des O'Hana. C'est avec vous qu'on va construire un Québec français et fier de l'être! :)

peanut

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Autre chose : le Canada est un choix par défaut pour tous ceux qui viennent ici dans l'espoir de passer aux USA ou de s'en aller en Europe après avoir obtenu la citoyenneté
Et toi Mats, comme tu viens déjà de l'Europe, j'imagine que ton rêve, c'est les USA? Donnez lui une "green card" kékun, pleaaaaaaaaaaase!!! <_<:wacko:

peanut qui ne t'aime vraiment pas! :mellow:

Je ne parlais pas de moi, mais de ceux pour qui le Canada constitue un tremplin pour aller ailleurs. Je n'a jamais rêvé d'aller vivre aux États-Unis, mais je ne m'interdis rien. Ce n'est pas un pays qui m'attire, mais si j'ai une super opportunité de travail je serai peut-être tenté par l'expérience. Je suis bien au Québéc et je veia même t'étonner : j'éprouverai toujours un sentiment de reconnaissance pour cette province où j'ai trouvé un emploi rapidement, dans mon domaine de compétence et plutôt bien payé. Je ne suis pas du genre à cracher dans la soupe et quelque soit l'endroit où j'irai peut-être un jour, je ne l'oublierai pas. Mais bon, je n'idéalise aucune destination et je pense être en mesure d'être tout aussi heureux en Ontario ou en Colombie Britannique. Je crois que j'ai pas à m'en excuser car je respecte tout le monde et il n'est pas dans ma nature de mordre la main qui me nourrit.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Donc, tu sais mieux que les autres, la raison de leur choix d'immigrer ou non ici?? :wacko:

Je sais bien qu'il y a des gens qui vont immigrer ici par défaut, mais de là à dire que c'est une majorité, je suis sceptique...

Attention là, je ne parle pas ici des réfugiés ou autres personnes qui quittent un pays en guerre...il est évident que n'importe quel pays qui les accueille fait leur affaire(façon de parler...)

peanut

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement