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Immigrants du Canada : heureux malgré la langue et le travail


Laurent

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Les immigrés sont heureux d'être ici mais travail et langue posent problème

OTTAWA (PC) - Les nouveaux immigrants sont très heureux d'avoir pris la décision de venir au Canada mais ne cachent pas que la recherche d'un travail et l'apprentissage de la langue demeurent des étapes difficiles à franchir.

C'est ce qui ressort de deux nouveaux rapports publiés par Statistique Canada, lundi, qui s'inscrivent dans une vaste enquête visant à évaluer l'adaptation des immigrants sur une longue période.

On y apprend que, quatre ans après leur arrivée au Canada, plus de huit immigrants sur dix (84 pour cent) se disent heureux de leur décision de venir ici. Lorsqu'on leur demande quelles ont été leurs plus grandes difficultés depuis leur arrivée, près d'un immigrant sur deux (46 pour cent) identifie la recherche d'un emploi et un sur quatre (26 pour cent) parle de l'apprentissage du français ou de l'anglais.

En ce qui a trait à la recherche d'emploi, les difficultés les plus souvent mentionnées sont, dans l'ordre, le manque d'expérience au Canada, le manque de contacts sur le marché de l'emploi, la non-reconnaissance de l'expérience et des diplômes acquis à l'étranger et la barrière linguistique.

A l'échelle canadienne, près de trois immigrants sur cinq (58 pour cent) déclaraient pouvoir parler l'anglais bien ou très bien six mois après leur arrivée, proportion qui grimpait à sept sur dix (69 pour cent) après quatre ans au pays.

Au Québec, 55 pour cent des immigrants déclaraient pouvoir bien ou très bien parler français six mois après leur arrivée, une proportion qui augmentait à 73 pour cent après quatre années de séjour.

Les immigrants du Québec se distinguent, toutefois, de ceux des autres provinces puisqu'ils sont beaucoup plus nombreux à vouloir apprivoiser les deux langues officielles. Ainsi, 40 pour cent des immigrants québécois déclaraient parler bien ou très bien l'anglais six mois après leur arrivée, une proportion qui passe à 54 pour cent après quatre ans. A l'échelle canadienne, seulement 11 pour cent des immigrants - incluant ceux du Québec - parlaient bien ou très bien le français après six mois et cette proportion n'atteignait pas plus de 14 pour cent après quatre ans.

source : http://info.branchez-vous.com/Nationales/0...0/N043020U.html

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Les immigrés sont heureux d'être ici mais travail et langue posent problème

OTTAWA (PC) - Les nouveaux immigrants sont très heureux d'avoir pris la décision de venir au Canada mais ne cachent pas que la recherche d'un travail et l'apprentissage de la langue demeurent des étapes difficiles à franchir.

C'est ce qui ressort de deux nouveaux rapports publiés par Statistique Canada, lundi, qui s'inscrivent dans une vaste enquête visant à évaluer l'adaptation des immigrants sur une longue période.

On y apprend que, quatre ans après leur arrivée au Canada, plus de huit immigrants sur dix (84 pour cent) se disent heureux de leur décision de venir ici. Lorsqu'on leur demande quelles ont été leurs plus grandes difficultés depuis leur arrivée, près d'un immigrant sur deux (46 pour cent) identifie la recherche d'un emploi et un sur quatre (26 pour cent) parle de l'apprentissage du français ou de l'anglais.

En ce qui a trait à la recherche d'emploi, les difficultés les plus souvent mentionnées sont, dans l'ordre, le manque d'expérience au Canada, le manque de contacts sur le marché de l'emploi, la non-reconnaissance de l'expérience et des diplômes acquis à l'étranger et la barrière linguistique.

A l'échelle canadienne, près de trois immigrants sur cinq (58 pour cent) déclaraient pouvoir parler l'anglais bien ou très bien six mois après leur arrivée, proportion qui grimpait à sept sur dix (69 pour cent) après quatre ans au pays.

Au Québec, 55 pour cent des immigrants déclaraient pouvoir bien ou très bien parler français six mois après leur arrivée, une proportion qui augmentait à 73 pour cent après quatre années de séjour.

Les immigrants du Québec se distinguent, toutefois, de ceux des autres provinces puisqu'ils sont beaucoup plus nombreux à vouloir apprivoiser les deux langues officielles. Ainsi, 40 pour cent des immigrants québécois déclaraient parler bien ou très bien l'anglais six mois après leur arrivée, une proportion qui passe à 54 pour cent après quatre ans. A l'échelle canadienne, seulement 11 pour cent des immigrants - incluant ceux du Québec - parlaient bien ou très bien le français après six mois et cette proportion n'atteignait pas plus de 14 pour cent après quatre ans.

source : http://info.branchez-vous.com/Nationales/0...0/N043020U.html

J'ai posté le même texte il y a une demi-heure

A noter que 27% des immigrants au Québec ne parlent toujours pas français 4 ans après leur arrivée. Dur dur Molière. Ou Tremblay....

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Oui, je viens de voir pour ton fil.

Je vais garder le mien car le titre est plus révélateur.

Merci encore.

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Les immigrés sont heureux d'être ici mais travail et langue posent problème

OTTAWA (PC) - Les nouveaux immigrants sont très heureux d'avoir pris la décision de venir au Canada mais ne cachent pas que la recherche d'un travail et l'apprentissage de la langue demeurent des étapes difficiles à franchir.

C'est ce qui ressort de deux nouveaux rapports publiés par Statistique Canada, lundi, qui s'inscrivent dans une vaste enquête visant à évaluer l'adaptation des immigrants sur une longue période.

On y apprend que, quatre ans après leur arrivée au Canada, plus de huit immigrants sur dix (84 pour cent) se disent heureux de leur décision de venir ici. Lorsqu'on leur demande quelles ont été leurs plus grandes difficultés depuis leur arrivée, près d'un immigrant sur deux (46 pour cent) identifie la recherche d'un emploi et un sur quatre (26 pour cent) parle de l'apprentissage du français ou de l'anglais.

En ce qui a trait à la recherche d'emploi, les difficultés les plus souvent mentionnées sont, dans l'ordre, le manque d'expérience au Canada, le manque de contacts sur le marché de l'emploi, la non-reconnaissance de l'expérience et des diplômes acquis à l'étranger et la barrière linguistique.

A l'échelle canadienne, près de trois immigrants sur cinq (58 pour cent) déclaraient pouvoir parler l'anglais bien ou très bien six mois après leur arrivée, proportion qui grimpait à sept sur dix (69 pour cent) après quatre ans au pays.

Au Québec, 55 pour cent des immigrants déclaraient pouvoir bien ou très bien parler français six mois après leur arrivée, une proportion qui augmentait à 73 pour cent après quatre années de séjour.

Les immigrants du Québec se distinguent, toutefois, de ceux des autres provinces puisqu'ils sont beaucoup plus nombreux à vouloir apprivoiser les deux langues officielles. Ainsi, 40 pour cent des immigrants québécois déclaraient parler bien ou très bien l'anglais six mois après leur arrivée, une proportion qui passe à 54 pour cent après quatre ans. A l'échelle canadienne, seulement 11 pour cent des immigrants - incluant ceux du Québec - parlaient bien ou très bien le français après six mois et cette proportion n'atteignait pas plus de 14 pour cent après quatre ans.

source : http://info.branchez-vous.com/Nationales/0...0/N043020U.html

J'ai posté le même texte il y a une demi-heure

A noter que 27% des immigrants au Québec ne parlent toujours pas français 4 ans après leur arrivée. Dur dur Molière. Ou Tremblay....

L'explication se trouve peut-être dans ce passage de l'enquête de Statistiques Canada : "On peut s'attendre à ce que la connaissance des deux langues officielles soit un atout dans la recherche d'un emploi. Les données de l'ELIC ont indiqué que le taux d'emploi des immigrants de 25 à 44 ans augmentait pour ceux ayant les plus hauts niveaux autodéclarés de capacité à parler anglais, et ce, pour chaque cycle de l'enquête. De façon générale dans l'ensemble du pays, les chances d'occuper un emploi «approprié» pour les immigrants augmentent avec leur capacité à parler anglais. Plus particulièrement, les immigrants dont le niveau autodéclaré d'anglais parlé était bien ou très bien étaient plus susceptibles d'occuper un emploi à haut niveau de compétence, un emploi dans le domaine envisagé, un emploi similaire à celui occupé avant d'immigrer ou un emploi lié à la formation ou aux études. En outre, ils avaient des salaires plus élevés comparativement aux immigrants dont le niveau d'anglais parlé n'était pas aussi bon. Cela était vrai six mois, deux ans et quatre ans après l'arrivée des immigrants au Canada.

Toutefois, le lien entre la capacité à parler français et les chances d'occuper un emploi «approprié» n'est pas ressorti comme étant aussi fort ni aussi constant dans le temps.

Au Québec en particulier, l'effet de la langue était principalement observé sur les salaires. Les salaires horaires des immigrants qui parlaient très bien anglais, sans égard au niveau de français, étaient généralement plus élevés que ceux des immigrants ne parlant pas bien les deux langues officielles.

Au Québec, on n'a pas observé de relation entre le niveau de français parlé par les immigrants et leurs chances d'occuper un emploi «approprié»."

C'est peut-être aussi pour ça que les parents immigrants poussent leurs enfantsà étudier en anglais. C'est pas de l'idéologie, mais du pragmatisme.

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A noter que 27% des immigrants au Québec ne parlent toujours pas français 4 ans après leur arrivée. Dur dur Molière. Ou Tremblay....

L'explication se trouve peut-être dans ce passage de l'enquête de Statistiques Canada : "On peut s'attendre à ce que la connaissance des deux langues officielles soit un atout dans la recherche d'un emploi. Les données de l'ELIC ont indiqué que le taux d'emploi des immigrants de 25 à 44 ans augmentait pour ceux ayant les plus hauts niveaux autodéclarés de capacité à parler anglais, et ce, pour chaque cycle de l'enquête. De façon générale dans l'ensemble du pays, les chances d'occuper un emploi «approprié» pour les immigrants augmentent avec leur capacité à parler anglais. Plus particulièrement, les immigrants dont le niveau autodéclaré d'anglais parlé était bien ou très bien étaient plus susceptibles d'occuper un emploi à haut niveau de compétence, un emploi dans le domaine envisagé, un emploi similaire à celui occupé avant d'immigrer ou un emploi lié à la formation ou aux études. En outre, ils avaient des salaires plus élevés comparativement aux immigrants dont le niveau d'anglais parlé n'était pas aussi bon. Cela était vrai six mois, deux ans et quatre ans après l'arrivée des immigrants au Canada.

Toutefois, le lien entre la capacité à parler français et les chances d'occuper un emploi «approprié» n'est pas ressorti comme étant aussi fort ni aussi constant dans le temps.

Au Québec en particulier, l'effet de la langue était principalement observé sur les salaires. Les salaires horaires des immigrants qui parlaient très bien anglais, sans égard au niveau de français, étaient généralement plus élevés que ceux des immigrants ne parlant pas bien les deux langues officielles.

Au Québec, on n'a pas observé de relation entre le niveau de français parlé par les immigrants et leurs chances d'occuper un emploi «approprié»."

C'est peut-être aussi pour ça que les parents immigrants poussent leurs enfantsà étudier en anglais. C'est pas de l'idéologie, mais du pragmatisme.

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A noter que 27% des immigrants au Québec ne parlent toujours pas français 4 ans après leur arrivée. Dur dur Molière. Ou Tremblay....

L'explication se trouve peut-être dans ce passage de l'enquête de Statistiques Canada : "On peut s'attendre à ce que la connaissance des deux langues officielles soit un atout dans la recherche d'un emploi. Les données de l'ELIC ont indiqué que le taux d'emploi des immigrants de 25 à 44 ans augmentait pour ceux ayant les plus hauts niveaux autodéclarés de capacité à parler anglais, et ce, pour chaque cycle de l'enquête. De façon générale dans l'ensemble du pays, les chances d'occuper un emploi «approprié» pour les immigrants augmentent avec leur capacité à parler anglais. Plus particulièrement, les immigrants dont le niveau autodéclaré d'anglais parlé était bien ou très bien étaient plus susceptibles d'occuper un emploi à haut niveau de compétence, un emploi dans le domaine envisagé, un emploi similaire à celui occupé avant d'immigrer ou un emploi lié à la formation ou aux études. En outre, ils avaient des salaires plus élevés comparativement aux immigrants dont le niveau d'anglais parlé n'était pas aussi bon. Cela était vrai six mois, deux ans et quatre ans après l'arrivée des immigrants au Canada.

Toutefois, le lien entre la capacité à parler français et les chances d'occuper un emploi «approprié» n'est pas ressorti comme étant aussi fort ni aussi constant dans le temps.

Au Québec en particulier, l'effet de la langue était principalement observé sur les salaires. Les salaires horaires des immigrants qui parlaient très bien anglais, sans égard au niveau de français, étaient généralement plus élevés que ceux des immigrants ne parlant pas bien les deux langues officielles.

Au Québec, on n'a pas observé de relation entre le niveau de français parlé par les immigrants et leurs chances d'occuper un emploi «approprié»."

C'est peut-être aussi pour ça que les parents immigrants poussent leurs enfantsà étudier en anglais. C'est pas de l'idéologie, mais du pragmatisme.

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A noter que 27% des immigrants au Québec ne parlent toujours pas français 4 ans après leur arrivée. Dur dur Molière. Ou Tremblay....

L'explication se trouve peut-être dans ce passage de l'enquête de Statistiques Canada : "On peut s'attendre à ce que la connaissance des deux langues officielles soit un atout dans la recherche d'un emploi. Les données de l'ELIC ont indiqué que le taux d'emploi des immigrants de 25 à 44 ans augmentait pour ceux ayant les plus hauts niveaux autodéclarés de capacité à parler anglais, et ce, pour chaque cycle de l'enquête. De façon générale dans l'ensemble du pays, les chances d'occuper un emploi «approprié» pour les immigrants augmentent avec leur capacité à parler anglais. Plus particulièrement, les immigrants dont le niveau autodéclaré d'anglais parlé était bien ou très bien étaient plus susceptibles d'occuper un emploi à haut niveau de compétence, un emploi dans le domaine envisagé, un emploi similaire à celui occupé avant d'immigrer ou un emploi lié à la formation ou aux études. En outre, ils avaient des salaires plus élevés comparativement aux immigrants dont le niveau d'anglais parlé n'était pas aussi bon. Cela était vrai six mois, deux ans et quatre ans après l'arrivée des immigrants au Canada.

Toutefois, le lien entre la capacité à parler français et les chances d'occuper un emploi «approprié» n'est pas ressorti comme étant aussi fort ni aussi constant dans le temps.

Au Québec en particulier, l'effet de la langue était principalement observé sur les salaires. Les salaires horaires des immigrants qui parlaient très bien anglais, sans égard au niveau de français, étaient généralement plus élevés que ceux des immigrants ne parlant pas bien les deux langues officielles.

Au Québec, on n'a pas observé de relation entre le niveau de français parlé par les immigrants et leurs chances d'occuper un emploi «approprié»."

C'est peut-être aussi pour ça que les parents immigrants poussent leurs enfantsà étudier en anglais. C'est pas de l'idéologie, mais du pragmatisme.

Apprendre l'anglais pour un Québécois ou un immigrant francophone dans le but de monter dans l'échelle socio-économique, c'est une chose

Refuser d'apprendre la langue nationale du Québec après 4 ans ici c'est autre chose.

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Toutefois, le lien entre la capacité à parler français et les chances d'occuper un emploi «approprié» n'est pas ressorti comme étant aussi fort ni aussi constant dans le temps.

Au Québec en particulier, l'effet de la langue était principalement observé sur les salaires. Les salaires horaires des immigrants qui parlaient très bien anglais, sans égard au niveau de français, étaient généralement plus élevés que ceux des immigrants ne parlant pas bien les deux langues officielles.

Au Québec, on n'a pas observé de relation entre le niveau de français parlé par les immigrants et leurs chances d'occuper un emploi «approprié»."

C'est peut-être aussi pour ça que les parents immigrants poussent leurs enfantsà étudier en anglais. C'est pas de l'idéologie, mais du pragmatisme.

Apprendre l'anglais pour un Québécois ou un immigrant francophone dans le but de monter dans l'échelle socio-économique, c'est une chose

Refuser d'apprendre la langue nationale du Québec après 4 ans ici c'est autre chose.

sont

Il est dit nulle part, me semble-t-il, qu'ils refusent d'apprendre le Français. Et puis encore faut-il que les Québécois eux-mêmes leur donnent l'exemple : les québécois francophones sont-ils tous bilingues ? Ne refusent-ils pas eux aussi d'apprendre l'autre langue nationale ?

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Mats :

C'est peut-être aussi pour ça que les parents immigrants poussent leurs enfantsà étudier en anglais. C'est pas de l'idéologie, mais du pragmatisme.

C'est toujours très risqué d'appliquer une réalité qui a lieu dans le Canada anglais au Québec. Un peu dans le sens de Mr Morissette, du syndicat des professeurs de francisation du Québec, qui constate que vu l'anglais est la langue de l'emploi, il faudrait donc apprendre l'anglais aux immigrants allophones au Québec.

Les québécois francophones n'ont pas à donner l'exemple du bilinguisme au sens strict du terme car la seule langue officielle du Québec est le français.

- O'Hana -

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L'explication se trouve peut-être dans ce passage de l'enquête de Statistiques Canada : "On peut s'attendre à ce que la connaissance des deux langues officielles soit un atout dans la recherche d'un emploi. Les données de l'ELIC ont indiqué que le taux d'emploi des immigrants de 25 à 44 ans augmentait pour ceux ayant les plus hauts niveaux autodéclarés de capacité à parler anglais, et ce, pour chaque cycle de l'enquête. De façon générale dans l'ensemble du pays, les chances d'occuper un emploi «approprié» pour les immigrants augmentent avec leur capacité à parler anglais. Plus particulièrement, les immigrants dont le niveau autodéclaré d'anglais parlé était bien ou très bien étaient plus susceptibles d'occuper un emploi à haut niveau de compétence, un emploi dans le domaine envisagé, un emploi similaire à celui occupé avant d'immigrer ou un emploi lié à la formation ou aux études. En outre, ils avaient des salaires plus élevés comparativement aux immigrants dont le niveau d'anglais parlé n'était pas aussi bon. Cela était vrai six mois, deux ans et quatre ans après l'arrivée des immigrants au Canada.

Toutefois, le lien entre la capacité à parler français et les chances d'occuper un emploi «approprié» n'est pas ressorti comme étant aussi fort ni aussi constant dans le temps.

Au Québec en particulier, l'effet de la langue était principalement observé sur les salaires. Les salaires horaires des immigrants qui parlaient très bien anglais, sans égard au niveau de français, étaient généralement plus élevés que ceux des immigrants ne parlant pas bien les deux langues officielles.

Au Québec, on n'a pas observé de relation entre le niveau de français parlé par les immigrants et leurs chances d'occuper un emploi «approprié»."

C'est peut-être aussi pour ça que les parents immigrants poussent leurs enfantsà étudier en anglais. C'est pas de l'idéologie, mais du pragmatisme.

Apprendre l'anglais pour un Québécois ou un immigrant francophone dans le but de monter dans l'échelle socio-économique, c'est une chose

Refuser d'apprendre la langue nationale du Québec après 4 ans ici c'est autre chose.

sont

Il est dit nulle part, me semble-t-il, qu'ils refusent d'apprendre le Français. Et puis encore faut-il que les Québécois eux-mêmes leur donnent l'exemple : les québécois francophones sont-ils tous bilingues ? Ne refusent-ils pas eux aussi d'apprendre l'autre langue nationale ?

27% des immigrants ne parlent pas français, 4 ans après leur arrivée. Comme la moitié parle déjà français à l'arrivée, la moitié donc des non-francophones refusent donc d'apprendre le français. Ca te prend un dessin?

40% des Québécois sont bilingues, soit l'un des plus haut taux de bilinguisme au monde. Y'a peut-être les Flamands, les Suisses allemands et les Afrikaners qui font mieux.

Le Québec n'a qu'une seule et unique langue nationale, c'est le français.

Une question: tu vis ici depuis combien de temps? Tu sembles ne rien comprendre?

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  • Habitués

Je dois certainement être mal informé car je croyais que c'était le fédéral qui délivrait les RP et les passeports canadiens :blushing: On m'aurait menti ?

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Mats :

Pour les reste, je trouve que 40 pour 100 de francophones bilingues c'est plutôt faiblard. Il y a des pays dans le monde ou le bilinguisme n'est pas officiel et ou plus de la moitié de la population parle deux langues (en Afrique, par exemple).

En termes de bilinguisme (français-anglais) coast to coast, je pense que les québécois n'ont de leçons à apprendre de personne : taux de bilinguisme au Québec (40.8%), le plus élevé au pays. Au niveau pancanadien, 43.4% des francophones se déclaraient bilingues contre 9% des anglophones en 2001.

Source : Profil des langues au Canada

Alors si c'est effectivement bien le Canada qui nous accueilli toi et moi à titre d'immigrants - bien que le Québec a toujours refusé de signer la Constitution - le reste du Canada a encore des croûtes à manger au niveau des DEUX langues officielles comme tu te plais à rappeler.

Enfin, les deux langues officielles sont une obligation uniquement fédérale : chaque province a l'exclusivité des langues officielles qu'elle souhaite avoir en vigueur dans son territoire. Et ce partage des compétences, c'est aussi ça le Canada.

- O'Hana -

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  • Habitués

La seule province bilingue (et inscrite en tant que telle dans la sacro-sainte constitution) est le Nouveau-Brunswick. La seule province francophone, qui elle n'est pas inscrite du tout dans la constitution, est le Québec. Les autres provinces sont obligées d'être bilingues institutionnellement, cela ne veut donc rien dire quant à la population qui pourrait bien vous parler en charabia que vous n'y pourriez rien. La seule plainte recevable est l'absence de service dans les institutions (comprendre administrations) fédérales. That's it that's all.

Fait que pardon mais le bilinguisme pancanadien c'est comme le yéti, certains disent l'avoir vu mais dans les faits c'est un grand vide...

Donc le Canada peut bien m'avoir accueilli et me promettre des services en français partout sur son territoire, il ne promeut pourtant pas l'enseignement du français partout (sauf où le nombre le justifie, foutaises, si t'es un pays bilingue tu enseignes les deux langues point barre!) et on voudrait après ça que les québécois acceptent et parlent deux langues "parce que le canada est un pays bilingue" ? C'est bilingue quand ça les arrange, le reste du temps c'est anglophone. Faut pas rêver... Tant que l'enseignement des deux langues ne se fera pas à tous à toutes les échelles et partout dans le pays, "l'entité" canadienne ne sera qu'un puzzle disparate!

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  • Habitués
Mats :
Pour les reste, je trouve que 40 pour 100 de francophones bilingues c'est plutôt faiblard. Il y a des pays dans le monde ou le bilinguisme n'est pas officiel et ou plus de la moitié de la population parle deux langues (en Afrique, par exemple).

En termes de bilinguisme (français-anglais) coast to coast, je pense que les québécois n'ont de leçons à apprendre de personne : taux de bilinguisme au Québec (40.8%), le plus élevé au pays. Au niveau pancanadien, 43.4% des francophones se déclaraient bilingues contre 9% des anglophones en 2001.

Source : Profil des langues au Canada

Alors si c'est effectivement bien le Canada qui nous accueilli toi et moi à titre d'immigrants - bien que le Québec a toujours refusé de signer la Constitution - le reste du Canada a encore des croûtes à manger au niveau des DEUX langues officielles comme tu te plais à rappeler.

Enfin, les deux langues officielles sont une obligation uniquement fédérale : chaque province a l'exclusivité des langues officielles qu'elle souhaite avoir en vigueur dans son territoire. Et ce partage des compétences, c'est aussi ça le Canada.

- O'Hana -

Je n'ai aucun problème avec ce qu'est le Canada sur le plan constitutionnel et en matière de partage de compétences. Je ne me serais jamais installé ici si ça ne me convenait pas. J'essaye d'ailleurs de me comporter ici comme j'aimerai qu'un immigrant se comporte dans mon pays d'origine. Je n'insulte personne et respecte tout le monde. C'est ma ligne de conduite et je n'en changerai pas même si un jour je demande et obtiens la citoyenneté. Pour le reste, il est certain que les Québécois sont plus à l'aise avec l'Anglais que les habitants du ROC avec le Français.

Ca s'explique aussi par le fait que les anglos sont majoritaires et que l'anglais est la langue dominante.

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  • Habitués
La seule province bilingue (et inscrite en tant que telle dans la sacro-sainte constitution) est le Nouveau-Brunswick. La seule province francophone, qui elle n'est pas inscrite du tout dans la constitution, est le Québec. Les autres provinces sont obligées d'être bilingues institutionnellement, cela ne veut donc rien dire quant à la population qui pourrait bien vous parler en charabia que vous n'y pourriez rien. La seule plainte recevable est l'absence de service dans les institutions (comprendre administrations) fédérales. That's it that's all.

Fait que pardon mais le bilinguisme pancanadien c'est comme le yéti, certains disent l'avoir vu mais dans les faits c'est un grand vide...

Donc le Canada peut bien m'avoir accueilli et me promettre des services en français partout sur son territoire, il ne promeut pourtant pas l'enseignement du français partout (sauf où le nombre le justifie, foutaises, si t'es un pays bilingue tu enseignes les deux langues point barre!) et on voudrait après ça que les québécois acceptent et parlent deux langues "parce que le canada est un pays bilingue" ? C'est bilingue quand ça les arrange, le reste du temps c'est anglophone. Faut pas rêver... Tant que l'enseignement des deux langues ne se fera pas à tous à toutes les échelles et partout dans le pays, "l'entité" canadienne ne sera qu'un puzzle disparate!

Je suis tout à fait d'accord avec toi. L'émergeance d'une identité canadienne qui soit l'expression de ses composantes autochtone (on a trop souvent tendance à les oublier), anglophone et francophone reste suspendue au réglement de cette épineuse question.

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  • Habitués
il ne promeut pourtant pas l'enseignement du français partout (sauf où le nombre le justifie, foutaises, si t'es un pays bilingue tu enseignes les deux langues point barre!) et on voudrait après ça que les québécois acceptent et parlent deux langues "parce que le canada est un pays bilingue" ? C'est bilingue quand ça les arrange, le reste du temps c'est anglophone

Cibole, PTBA et O'Hana, vous êtes encore plus "voraces" que moi, faut le faire. :rolleyes:

"Le bilinguisme canadien c'est comme le yéti" , hi hi, elle est très bonne celle la, je peux la mettre dans ma signature ?

jimmy

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  • Habitués

A l'attention de Mats: Stéphane Dion, sors de ce corps! :o:lol:

Mats, quand tu seras ici depuis plusieurs années, tu comprendras mieux que le bilinguisme que tu prônes n'existe que dans tes rêves! :rolleyes:

peanut

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  • Habitués
A l'attention de Mats: Stéphane Dion, sors de ce corps! :o:lol:

Mats, quand tu seras ici depuis plusieurs années, tu comprendras mieux que le bilinguisme que tu prônes n'existe que dans tes rêves! :rolleyes:

peanut

Je ne prône rien, j'observe, c'est différent. :innocent:

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Mats :

Je ne prône rien, j'observe, c'est différent

Ben change tes lunettes dans ce cas :innocent:

- O'Hana -

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