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Deux profs suggèrent d'imposer un droit d'entrer de 20,000$ aux nouveaux immigrants question d'attirer les jeunes vraiment motivés. Vous en pensez quoi?

Vous pouvez leur écrire, ils ont laissé leur adresse...

Vendre le droit dimmigrer au Canada...

Pierre Simard et Jean-Luc Migué

Respectivement professeur, École nationale dadministration publique (XXX) et Senior Fellow, Institut Fraser (XXX)

Au moment de créer une commission chargée dexaminer comment accommoder les nouveaux arrivants, ne serait-il pas raisonnable de se demander pourquoi de nombreux immigrants nadhèrent pas aux lois et aux valeurs de leur pays daccueil. Pourquoi ne pas profiter de loccasion pour se demander si nos gouvernements, dans leur souci moralisateur de promouvoir le multiculturalisme, ne sont pas en réalité le catalyseur de leur isolement économique et social. Alors que lactualité québécoise sabreuve de sondages sur le racisme, de gangs de rue et dopinions politiquement correctes sur Hérouxville, il semble opportun de mettre de côté notre puritanisme humanitaire pour nous interroger sur les véritables enjeux de limmigration.

Pas de filet social à toute épreuve

Deux économistes de renom, Gary Becker (Prix Nobel déconomie 1992) et Richard Posner (juge et père du mouvement Law and Economics), soutiennent la thèse dune relation étroite entre les systèmes économiques, les politiques dimmigration et lintégration des immigrés aux valeurs de leur pays daccueil. Pour eux, les systèmes économiques qui favorisent lintégration des immigrants au marché du travail attirent dabord des immigrants sensibles aux incitations économiques. Parce que les États-Unis nont pas de filet social à toute épreuve et parce que le risque déchec économique y est élevé et sans pitié, ce pays a tendance à attirer des immigrants pourvus dune grande mobilité économique et dont lintérêt est de sintégrer aux valeurs américaines, précisément pour améliorer leur sort.

En contrepartie, les économies qui protègent les emplois, qui compliquent laccès des nouveaux arrivants au marché du travail et qui misent sur laide sociale pour se donner bonne conscience, favorisent le confinement économique et social des minorités ethniques ou religieuses. Les deux économistes illustrent leurs réflexions par lexemple des barrières à lentrée qui sévissent sur le marché du travail européen. Ils estiment que ces barrières rendent difficile laccès aux emplois des immigrés dans léconomie légale. Elles les incitent plutôt à se rabattre sur le filet social ou à adhérer à une activité économique souterraine (marché noir). Becker et Posner avancent lhypothèse quen empêchant les nouveaux arrivants islamiques daccéder aux emplois, ces économies ont favorisé léclosion de foyers terroristes sur leur territoire.

Le prix du confinement économique et social

Chez nous, lambition des nouveaux arrivants est aussi sapée par le taux chômage élevé, par la piètre croissance de léconomie québécoise (seulement 12% des immigrants canadiens), par laide sociale, par la discrimination positive et la monopolisation syndicale et professionnelle de notre marché du travail. Quand on voit ces malheureux immigrants bardés de diplômes occuper des postes sans rapport avec leurs qualifications et leurs compétences, quand on observe le phénomène des gangs de rue composés principalement de minorités visibles, on a lieu de se demander si le confinement économique et social nest pas chez nous aussi source de violence. Se peut-il dès lors que ce soit ce conditionnement économique et culturel qui inspire leur demande daccommodements?

Limmigration est bienfaisante à léconomie canadienne. Par la faute de sa croissance médiocre, le Québec nen tire pas assez profit, lui qui avec ses 12% de limmigration canadienne ne sert souvent que descale avant lexode vers louest plus prospère. Mais toute immigration nest pas forcément bonne. Pour profiter de limmigration, il faut savoir attirer des populations susceptibles de contribuer à la prospérité générale.

Comme la maternité, la notion daccommodements est un concept vertueux. Mais laccommodement est aussi un geste de redistribution du pays daccueil en faveur des immigrants; une forme de subvention aux nouveaux arrivants. En contrepartie, les accommodements doivent être considérés comme un investissement générateur de bénéfices actuels ou futurs. La façon de maximiser nos gains et de minimiser nos risques serait de retenir le précepte Becker-Posner et de vendre le droit dimmigrer au Canada.

Vendre le droit dimmigrer

À linstar de la plupart des pays industrialisé, le Canada (moins au Québec malheureusement) est une destination de choix aux yeux des immigrants. Non seulement parce que nous offrons des possibilités de promotion économique, mais aussi parce que nous mettons une large gamme de bénéfices sociaux à leur service: sécurité du revenu, assurance maladie, infrastructures, etc.

Supposé quon exige 20 000$ pour le droit dimmigrer sur notre territoire de tous ceux qui satisfont à des conditions minimales (le demandeur nest pas atteint dune grave maladie, dun passé terroriste ou criminel, etc.). On peut présumer que ceux qui seront disposés à assumer cette charge auront les dispositions et caractéristiques quon souhaite.

En effet, cette sorte de tarification aurait pour résultat dattirer des populations dimmigrants dabord jeunes; cest eux qui auront le temps pour rentabiliser leur investissement. Des immigrants ambitieux, travailleurs et en santé aussi. Puisque quils devront amortir le coût de cet investissement, ils disposeront dune formation ou de qualifications compatibles avec notre marché de lemploi et seront disposés à faire leur vie ici plutôt quà retourner dans leur pays dorigine après quelques années.

Pour améliorer leur chance de réussite, ils seront motivés à apprendre notre langue, à adopter nos valeurs et à devenir des citoyens actifs et bien informés. On peut même supposer que les réfugiés politiques seront plus que les autres disposés à payer leur admission dans notre société libre.

Un programme de prêts aux immigrants...

Nombre dimmigrants seront incapables dassumer le poids de ce droit. Pour pallier à cette difficulté, on naurait quà adopter un programme de prêts aux immigrés désireux de financer leur entrée au pays. À linstar du notre programme de prêts aux étudiants, il suffirait de garantir une partie des prêts faits par les banques aux immigrés prometteurs.

Lun des bienfaits marquants de cette pratique serait de circonscrire le discrétionnaire bureaucratique et politique dans le choix du nombre et de la composition des nouveaux venus. Plutôt que dalimenter les préjugés populaires comme le fait la pratique actuelle à lendroit des immigrants, la fiscalité des nouveaux venus les ferait contribuer à alléger le fardeau social plutôt quà lalourdir par lappel au filet social. La demande daccommodements se rétrécirait dans les mêmes proportions.

La signification de lanalyse est profonde. Plutôt que de sengager dans ce qui est devenu une source de non intégration, soit la pensée politiquement correcte et le multiculturalisme étatique qui lexprime, lÉtat aurait seul lobligation de sabstenir de pratiques discriminatoires à lendroit des groupes ethniques ou religieux.

Pour les membres de la société civile, cest la concurrence interindividuelle sur le marché du travail qui déterminerait lavancement et des immigrants et des autochtones, de même que leurs relations interpersonnelles. Dans une société libre, c.-à-d. où règne la concurrence, les préjugés nont pas dimportance parce que ceux qui les nourrissent sont impuissants à refiler le coût de leurs préjugés à leurs victimes. Ce sont ceux qui sen nourrissent qui en font les frais en se privant de main-duvre ou de relations qui enrichissent. Avec le temps, les préjugés coûteux sestompent, sils ne sont pas nourris par laide ou la coercition dÉtat comme la fait le multiculturalisme.

Merci de ne pas publier d'information personnelle sur le forum.

La Modération

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Posté(e)
Des immigrants ambitieux, travailleurs et en santé aussi. Puisque qu'ils devront amortir le coût de cet investissement, ils disposeront d'une formation ou de qualifications compatibles avec notre marché de l'emploi et seront disposés à faire leur vie ici plutôt qu'à retourner dans leur pays d'origine après quelques années.

Que fait-on alors pour les immigrants déjà passés par un processus de sélection? des personnes avec des diplômes et une large expérience derrière?

Dommage que cette soi-disante thèse ne tient pas compte de ça! alors qu'on n'a pas besoin d'un prix Nobel pour le comprendre.

De plus, pourquoi cette question de santé? les immigrants passent une visite médicale par un médecin reconnu par le canada, alors où est le problème?

Payer encore 20.000$? c'est comme si on en payait pas assez durant toute la procédure!

Un programme de prêts aux immigrants...

Nombre d'immigrants seront incapables d'assumer le poids de ce droit. Pour pallier à cette difficulté, on n'aurait qu'à adopter un programme de prêts aux immigrés désireux de financer leur entrée au pays. À l'instar du notre programme de prêts aux étudiants, il suffirait de garantir une partie des prêts faits par les banques aux immigrés prometteurs.

Là c'est le comble! commencer par un prêt de 20.000$ sans avoir aucune garantie d'avoir un emploi directement sans se faire dire qu'on ne possède pas l'expérience nord-américaine! ou encore se faire exiger des études pour intégrer tel ou tel ordre! question de dire touche pas à nos jobs!

La signification de l'analyse est profonde. Plutôt que de s'engager dans ce qui est devenu une source de non intégration, soit la pensée politiquement correcte et le multiculturalisme étatique qui l'exprime, l'État aurait seul l'obligation de s'abstenir de pratiques discriminatoires à l'endroit des groupes ethniques ou religieux.

Facile à dire, mais pas à faire! lorsque l'intégration de certains emplois exige de donner des détails allant jusqu'à la couleur de la peau! Quelle garantie encore un pauvre immigrant a-t-il face à cette théorie?

Les deux économistes illustrent leurs réflexions par l'exemple des barrières à l'entrée qui sévissent sur le marché du travail européen. Ils estiment que ces barrières rendent difficile l'accès aux emplois des immigrés dans l'économie légale.

Et bien bravo! en imposer une de plus serait la solution?!!!

Pour terminer, le canada a besoin d'immigrants et donc au lieu d'imposer ce genre de barrière, il serait plus profitable de miser sur une intégration saine, une aide pour les immigrans diplômés pour leur faciliter la tâche d'intégrer un emploi loin de toute descrimination! comment? et bien on pourait, par exemple et ce n'est pas les idées qui manquent mais la volonté de les mettre en place, accorder un crédit d'impôt à des entreprises embauchant un certains nombre d'immigrants qualifiés bien sûr.

J'avoue que ça me dépasse comme théorie cette question de barrière à 20.000$

Dalaï-lama.

  • Habitués
Posté(e)

demander 20 000 $ c'est du racket ... et ca se fera jamais (sinon il y a pas plus d,immigration possible pour 90 % des immigrants)

par contre exiger que chaque personne adultes a au moins 10 000 $ sur son compte (au lieu des 2 000 $) quand il quitte son pays, ca, ca serait pas si mal (car c'est pas un luxe)

  • Habitués
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Deux profs suggèrent d'imposer un droit d'entrer de 20,000$ aux nouveaux immigrants question d'attirer les jeunes vraiment motivés. Vous en pensez quoi?

Vous pouvez leur écrire, ils ont laissé leur adresse...

Vendre le droit dimmigrer au Canada...

Pierre Simard et Jean-Luc Migué

[...]

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La Modération

il y a un nom qui me dit quelque chose... pas à vous ??? :innocent:

  • Habitués
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Deux profs suggèrent d'imposer un droit d'entrer de 20,000$ aux nouveaux immigrants question d'attirer les jeunes vraiment motivés. Vous en pensez quoi?

Vous pouvez leur écrire, ils ont laissé leur adresse...

Vendre le droit d'immigrer au Canada...

Pierre Simard et Jean-Luc Migué

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La Modération

il y a un nom qui me dit quelque chose... pas à vous ??? :innocent:

:kloobik:

  • Habitués
Posté(e)
Deux profs suggèrent d'imposer un droit d'entrer de 20,000$ aux nouveaux immigrants question d'attirer les jeunes vraiment motivés. Vous en pensez quoi?

Vous pouvez leur écrire, ils ont laissé leur adresse...

Vendre le droit dimmigrer au Canada...

Pierre Simard et Jean-Luc Migué

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La Modération

il y a un nom qui me dit quelque chose... pas à vous ??? :innocent:

Serait-ce Jean-Luc Migué ? mouahhhhhhhhhh

Emmanuel sans Stéphanie

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Deux profs suggèrent d'imposer un droit d'entrer de 20,000$ aux nouveaux immigrants question d'attirer les jeunes vraiment motivés. Vous en pensez quoi?

Vous pouvez leur écrire, ils ont laissé leur adresse...

Vendre le droit dimmigrer au Canada...

Pierre Simard et Jean-Luc Migué

Respectivement professeur, École nationale dadministration publique (XXX) et Senior Fellow, Institut Fraser (XXX)

Au moment de créer une commission chargée dexaminer comment accommoder les nouveaux arrivants, ne serait-il pas raisonnable de se demander pourquoi de nombreux immigrants nadhèrent pas aux lois et aux valeurs de leur pays daccueil. Pourquoi ne pas profiter de loccasion pour se demander si nos gouvernements, dans leur souci moralisateur de promouvoir le multiculturalisme, ne sont pas en réalité le catalyseur de leur isolement économique et social. Alors que lactualité québécoise sabreuve de sondages sur le racisme, de gangs de rue et dopinions politiquement correctes sur Hérouxville, il semble opportun de mettre de côté notre puritanisme humanitaire pour nous interroger sur les véritables enjeux de limmigration.

Pas de filet social à toute épreuve

Deux économistes de renom, Gary Becker (Prix Nobel déconomie 1992) et Richard Posner (juge et père du mouvement Law and Economics), soutiennent la thèse dune relation étroite entre les systèmes économiques, les politiques dimmigration et lintégration des immigrés aux valeurs de leur pays daccueil. Pour eux, les systèmes économiques qui favorisent lintégration des immigrants au marché du travail attirent dabord des immigrants sensibles aux incitations économiques. Parce que les États-Unis nont pas de filet social à toute épreuve et parce que le risque déchec économique y est élevé et sans pitié, ce pays a tendance à attirer des immigrants pourvus dune grande mobilité économique et dont lintérêt est de sintégrer aux valeurs américaines, précisément pour améliorer leur sort.

En contrepartie, les économies qui protègent les emplois, qui compliquent laccès des nouveaux arrivants au marché du travail et qui misent sur laide sociale pour se donner bonne conscience, favorisent le confinement économique et social des minorités ethniques ou religieuses. Les deux économistes illustrent leurs réflexions par lexemple des barrières à lentrée qui sévissent sur le marché du travail européen. Ils estiment que ces barrières rendent difficile laccès aux emplois des immigrés dans léconomie légale. Elles les incitent plutôt à se rabattre sur le filet social ou à adhérer à une activité économique souterraine (marché noir). Becker et Posner avancent lhypothèse quen empêchant les nouveaux arrivants islamiques daccéder aux emplois, ces économies ont favorisé léclosion de foyers terroristes sur leur territoire.

Le prix du confinement économique et social

Chez nous, lambition des nouveaux arrivants est aussi sapée par le taux chômage élevé, par la piètre croissance de léconomie québécoise (seulement 12% des immigrants canadiens), par laide sociale, par la discrimination positive et la monopolisation syndicale et professionnelle de notre marché du travail. Quand on voit ces malheureux immigrants bardés de diplômes occuper des postes sans rapport avec leurs qualifications et leurs compétences, quand on observe le phénomène des gangs de rue composés principalement de minorités visibles, on a lieu de se demander si le confinement économique et social nest pas chez nous aussi source de violence. Se peut-il dès lors que ce soit ce conditionnement économique et culturel qui inspire leur demande daccommodements?

Limmigration est bienfaisante à léconomie canadienne. Par la faute de sa croissance médiocre, le Québec nen tire pas assez profit, lui qui avec ses 12% de limmigration canadienne ne sert souvent que descale avant lexode vers louest plus prospère. Mais toute immigration nest pas forcément bonne. Pour profiter de limmigration, il faut savoir attirer des populations susceptibles de contribuer à la prospérité générale.

Comme la maternité, la notion daccommodements est un concept vertueux. Mais laccommodement est aussi un geste de redistribution du pays daccueil en faveur des immigrants; une forme de subvention aux nouveaux arrivants. En contrepartie, les accommodements doivent être considérés comme un investissement générateur de bénéfices actuels ou futurs. La façon de maximiser nos gains et de minimiser nos risques serait de retenir le précepte Becker-Posner et de vendre le droit dimmigrer au Canada.

Vendre le droit dimmigrer

À linstar de la plupart des pays industrialisé, le Canada (moins au Québec malheureusement) est une destination de choix aux yeux des immigrants. Non seulement parce que nous offrons des possibilités de promotion économique, mais aussi parce que nous mettons une large gamme de bénéfices sociaux à leur service: sécurité du revenu, assurance maladie, infrastructures, etc.

Supposé quon exige 20 000$ pour le droit dimmigrer sur notre territoire de tous ceux qui satisfont à des conditions minimales (le demandeur nest pas atteint dune grave maladie, dun passé terroriste ou criminel, etc.). On peut présumer que ceux qui seront disposés à assumer cette charge auront les dispositions et caractéristiques quon souhaite.

En effet, cette sorte de tarification aurait pour résultat dattirer des populations dimmigrants dabord jeunes; cest eux qui auront le temps pour rentabiliser leur investissement. Des immigrants ambitieux, travailleurs et en santé aussi. Puisque quils devront amortir le coût de cet investissement, ils disposeront dune formation ou de qualifications compatibles avec notre marché de lemploi et seront disposés à faire leur vie ici plutôt quà retourner dans leur pays dorigine après quelques années.

Pour améliorer leur chance de réussite, ils seront motivés à apprendre notre langue, à adopter nos valeurs et à devenir des citoyens actifs et bien informés. On peut même supposer que les réfugiés politiques seront plus que les autres disposés à payer leur admission dans notre société libre.

Un programme de prêts aux immigrants...

Nombre dimmigrants seront incapables dassumer le poids de ce droit. Pour pallier à cette difficulté, on naurait quà adopter un programme de prêts aux immigrés désireux de financer leur entrée au pays. À linstar du notre programme de prêts aux étudiants, il suffirait de garantir une partie des prêts faits par les banques aux immigrés prometteurs.

Lun des bienfaits marquants de cette pratique serait de circonscrire le discrétionnaire bureaucratique et politique dans le choix du nombre et de la composition des nouveaux venus. Plutôt que dalimenter les préjugés populaires comme le fait la pratique actuelle à lendroit des immigrants, la fiscalité des nouveaux venus les ferait contribuer à alléger le fardeau social plutôt quà lalourdir par lappel au filet social. La demande daccommodements se rétrécirait dans les mêmes proportions.

La signification de lanalyse est profonde. Plutôt que de sengager dans ce qui est devenu une source de non intégration, soit la pensée politiquement correcte et le multiculturalisme étatique qui lexprime, lÉtat aurait seul lobligation de sabstenir de pratiques discriminatoires à lendroit des groupes ethniques ou religieux.

Pour les membres de la société civile, cest la concurrence interindividuelle sur le marché du travail qui déterminerait lavancement et des immigrants et des autochtones, de même que leurs relations interpersonnelles. Dans une société libre, c.-à-d. où règne la concurrence, les préjugés nont pas dimportance parce que ceux qui les nourrissent sont impuissants à refiler le coût de leurs préjugés à leurs victimes. Ce sont ceux qui sen nourrissent qui en font les frais en se privant de main-duvre ou de relations qui enrichissent. Avec le temps, les préjugés coûteux sestompent, sils ne sont pas nourris par laide ou la coercition dÉtat comme la fait le multiculturalisme.

Merci de ne pas publier d'information personnelle sur le forum.

La Modération

J'ai oublié la réf:

http://www.cyberpresse.ca/article/20070309...5287/CPOPINIONS

Ce qu'ils veulent dire c'est qu'aux States, té tout seul. Rame mon tigars. Pas d'assurance-maladie, pas de BS. Pas de garderies à 7$. Démarde-toé.

Ici t'as la couverture de l'État offerte par les contribuables québécois qu'ils évaluent à 20,000$ ce qui rend l'atterissage facile.

  • Habitués
Posté(e)
Ce qu'ils veulent dire c'est qu'aux States, té tout seul. Rame mon tigars. Pas d'assurance-maladie, pas de BS. Pas de garderies à 7$. Démarde-toé.

Ici t'as la couverture de l'État offerte par les contribuables québécois qu'ils évaluent à 20,000$ ce qui rend l'atterissage facile.

et quand on arrive ici et on travaille on devient aussi contribuable et grand consommateur car il faut s'installer et se refaire une vie... on ne beneficie pas de tout en arrivant, pas de bs, pas d'assurance emploie car jamais cotisé... l'assurance medicament obligatoire sera payante... alors avant d'avancer des arguments debiles et irreflechis repense a ton idée et essaye d'utiliser ton cerveau avant de nous reprocher en tant qu'immigrant d'avoir un atterissage facile grace au contribuable quebecois!!!

  • Habitués
Posté(e)
demander 20 000 $ c'est du racket ... et ca se fera jamais (sinon il y a pas plus d,immigration possible pour 90 % des immigrants)

par contre exiger que chaque personne adultes a au moins 10 000 $ sur son compte (au lieu des 2 000 $) quand il quitte son pays, ca, ca serait pas si mal (car c'est pas un luxe)

+ 1, et ça n'est rien de trop !!!! car quand on s'installe de nouveau à 0 les $$$$ partent très vite voir très très vite !!!!

  • Habitués
Posté(e)
Ce qu'ils veulent dire c'est qu'aux States, té tout seul. Rame mon tigars. Pas d'assurance-maladie, pas de BS. Pas de garderies à 7$. Démarde-toé.

Ici t'as la couverture de l'État offerte par les contribuables québécois qu'ils évaluent à 20,000$ ce qui rend l'atterissage facile.

et quand on arrive ici et on travaille on devient aussi contribuable et grand consommateur car il faut s'installer et se refaire une vie... on ne beneficie pas de tout en arrivant, pas de bs, pas d'assurance emploie car jamais cotisé... l'assurance medicament obligatoire sera payante... alors avant d'avancer des arguments debiles et irreflechis repense a ton idée et essaye d'utiliser ton cerveau avant de nous reprocher en tant qu'immigrant d'avoir un atterissage facile grace au contribuable quebecois!!!

Pitoune ne serait pas le fils spirituel de Simard ? :innocent:

  • Habitués
Posté(e)
Deux profs suggèrent d'imposer un droit d'entrer de 20,000$ aux nouveaux immigrants question d'attirer les jeunes vraiment motivés. Vous en pensez quoi?

Vous pouvez leur écrire, ils ont laissé leur adresse...

Vendre le droit dimmigrer au Canada...

Pierre Simard et Jean-Luc Migué

Respectivement professeur, École nationale dadministration publique (XXX) et Senior Fellow, Institut Fraser (XXX)

Au moment de créer une commission chargée dexaminer comment accommoder les nouveaux arrivants, ne serait-il pas raisonnable de se demander pourquoi de nombreux immigrants nadhèrent pas aux lois et aux valeurs de leur pays daccueil. Pourquoi ne pas profiter de loccasion pour se demander si nos gouvernements, dans leur souci moralisateur de promouvoir le multiculturalisme, ne sont pas en réalité le catalyseur de leur isolement économique et social. Alors que lactualité québécoise sabreuve de sondages sur le racisme, de gangs de rue et dopinions politiquement correctes sur Hérouxville, il semble opportun de mettre de côté notre puritanisme humanitaire pour nous interroger sur les véritables enjeux de limmigration.

Pas de filet social à toute épreuve

Deux économistes de renom, Gary Becker (Prix Nobel déconomie 1992) et Richard Posner (juge et père du mouvement Law and Economics), soutiennent la thèse dune relation étroite entre les systèmes économiques, les politiques dimmigration et lintégration des immigrés aux valeurs de leur pays daccueil. Pour eux, les systèmes économiques qui favorisent lintégration des immigrants au marché du travail attirent dabord des immigrants sensibles aux incitations économiques. Parce que les États-Unis nont pas de filet social à toute épreuve et parce que le risque déchec économique y est élevé et sans pitié, ce pays a tendance à attirer des immigrants pourvus dune grande mobilité économique et dont lintérêt est de sintégrer aux valeurs américaines, précisément pour améliorer leur sort.

En contrepartie, les économies qui protègent les emplois, qui compliquent laccès des nouveaux arrivants au marché du travail et qui misent sur laide sociale pour se donner bonne conscience, favorisent le confinement économique et social des minorités ethniques ou religieuses. Les deux économistes illustrent leurs réflexions par lexemple des barrières à lentrée qui sévissent sur le marché du travail européen. Ils estiment que ces barrières rendent difficile laccès aux emplois des immigrés dans léconomie légale. Elles les incitent plutôt à se rabattre sur le filet social ou à adhérer à une activité économique souterraine (marché noir). Becker et Posner avancent lhypothèse quen empêchant les nouveaux arrivants islamiques daccéder aux emplois, ces économies ont favorisé léclosion de foyers terroristes sur leur territoire.

Le prix du confinement économique et social

Chez nous, lambition des nouveaux arrivants est aussi sapée par le taux chômage élevé, par la piètre croissance de léconomie québécoise (seulement 12% des immigrants canadiens), par laide sociale, par la discrimination positive et la monopolisation syndicale et professionnelle de notre marché du travail. Quand on voit ces malheureux immigrants bardés de diplômes occuper des postes sans rapport avec leurs qualifications et leurs compétences, quand on observe le phénomène des gangs de rue composés principalement de minorités visibles, on a lieu de se demander si le confinement économique et social nest pas chez nous aussi source de violence. Se peut-il dès lors que ce soit ce conditionnement économique et culturel qui inspire leur demande daccommodements?

Limmigration est bienfaisante à léconomie canadienne. Par la faute de sa croissance médiocre, le Québec nen tire pas assez profit, lui qui avec ses 12% de limmigration canadienne ne sert souvent que descale avant lexode vers louest plus prospère. Mais toute immigration nest pas forcément bonne. Pour profiter de limmigration, il faut savoir attirer des populations susceptibles de contribuer à la prospérité générale.

Comme la maternité, la notion daccommodements est un concept vertueux. Mais laccommodement est aussi un geste de redistribution du pays daccueil en faveur des immigrants; une forme de subvention aux nouveaux arrivants. En contrepartie, les accommodements doivent être considérés comme un investissement générateur de bénéfices actuels ou futurs. La façon de maximiser nos gains et de minimiser nos risques serait de retenir le précepte Becker-Posner et de vendre le droit dimmigrer au Canada.

Vendre le droit dimmigrer

À linstar de la plupart des pays industrialisé, le Canada (moins au Québec malheureusement) est une destination de choix aux yeux des immigrants. Non seulement parce que nous offrons des possibilités de promotion économique, mais aussi parce que nous mettons une large gamme de bénéfices sociaux à leur service: sécurité du revenu, assurance maladie, infrastructures, etc.

Supposé quon exige 20 000$ pour le droit dimmigrer sur notre territoire de tous ceux qui satisfont à des conditions minimales (le demandeur nest pas atteint dune grave maladie, dun passé terroriste ou criminel, etc.). On peut présumer que ceux qui seront disposés à assumer cette charge auront les dispositions et caractéristiques quon souhaite.

En effet, cette sorte de tarification aurait pour résultat dattirer des populations dimmigrants dabord jeunes; cest eux qui auront le temps pour rentabiliser leur investissement. Des immigrants ambitieux, travailleurs et en santé aussi. Puisque quils devront amortir le coût de cet investissement, ils disposeront dune formation ou de qualifications compatibles avec notre marché de lemploi et seront disposés à faire leur vie ici plutôt quà retourner dans leur pays dorigine après quelques années.

Pour améliorer leur chance de réussite, ils seront motivés à apprendre notre langue, à adopter nos valeurs et à devenir des citoyens actifs et bien informés. On peut même supposer que les réfugiés politiques seront plus que les autres disposés à payer leur admission dans notre société libre.

Un programme de prêts aux immigrants...

Nombre dimmigrants seront incapables dassumer le poids de ce droit. Pour pallier à cette difficulté, on naurait quà adopter un programme de prêts aux immigrés désireux de financer leur entrée au pays. À linstar du notre programme de prêts aux étudiants, il suffirait de garantir une partie des prêts faits par les banques aux immigrés prometteurs.

Lun des bienfaits marquants de cette pratique serait de circonscrire le discrétionnaire bureaucratique et politique dans le choix du nombre et de la composition des nouveaux venus. Plutôt que dalimenter les préjugés populaires comme le fait la pratique actuelle à lendroit des immigrants, la fiscalité des nouveaux venus les ferait contribuer à alléger le fardeau social plutôt quà lalourdir par lappel au filet social. La demande daccommodements se rétrécirait dans les mêmes proportions.

La signification de lanalyse est profonde. Plutôt que de sengager dans ce qui est devenu une source de non intégration, soit la pensée politiquement correcte et le multiculturalisme étatique qui lexprime, lÉtat aurait seul lobligation de sabstenir de pratiques discriminatoires à lendroit des groupes ethniques ou religieux.

Pour les membres de la société civile, cest la concurrence interindividuelle sur le marché du travail qui déterminerait lavancement et des immigrants et des autochtones, de même que leurs relations interpersonnelles. Dans une société libre, c.-à-d. où règne la concurrence, les préjugés nont pas dimportance parce que ceux qui les nourrissent sont impuissants à refiler le coût de leurs préjugés à leurs victimes. Ce sont ceux qui sen nourrissent qui en font les frais en se privant de main-duvre ou de relations qui enrichissent. Avec le temps, les préjugés coûteux sestompent, sils ne sont pas nourris par laide ou la coercition dÉtat comme la fait le multiculturalisme.

Merci de ne pas publier d'information personnelle sur le forum.

La Modération

J'ai oublié la réf:

http://www.cyberpresse.ca/article/20070309...5287/CPOPINIONS

Ce qu'ils veulent dire c'est qu'aux States, té tout seul. Rame mon tigars. Pas d'assurance-maladie, pas de BS. Pas de garderies à 7$. Démarde-toé.

Ici t'as la couverture de l'État offerte par les contribuables québécois qu'ils évaluent à 20,000$ ce qui rend l'atterissage facile.

Heu, ca veut dire que moi qui touche pas de BS et n'ai pas d'assurance maladie, pas d'enfant, je peux demander au Québec un chèque de 20,000$, c'est ca ? Trop cool ce pays, j'ai bien fait de venir ici :lol:

Des raisonnements à 2 balles, tout le monde peut en faire, pas besoin d'avoir un prix Nobel non plus.

Le problème avec les Economistes ('tention, avec un grand E) de cet acabit, c'est qu'ils fondent de grand principes sans quitter leur bureau. Ils devraient peut-être un peu sortir pour voir la réalité des choses (pas celle uniquement des chiffres).

Comme je l'ai déjà dit, si le Canada a une politique d'immigration aussi "attrayante" c'est qu'il y trouve plus d'avantages que d'inconvenients. Et que les pseudos 20,000$ que "couterait" l'immigrant sont largement compensés d'une manière ou d'une autre. Déjà que je trouve les frais d'immigration pas donnés, 20,000$ ce serait de l'extortion. Les gens partiraient vers d'autres cieux (Australie, ...) et le Canada n'aurait même plus le choix de ses immigrants (ce serait l'inverse). Et s'il veut des jeunes, je vois pas quel jeune pourrait s'offrir 20,000$ (en cache ou à crédit), déjà qu'en général il doit rembourser l'emprunt pour ses études ... La vie d'un immigrant est déjà plus difficile que celle d'un autochtone, si en plus on lui met des boulets supplémentaires, cela va surement pas faciliter son integration.

Posté(e)
Ce qu'ils veulent dire c'est qu'aux States, té tout seul. Rame mon tigars. Pas d'assurance-maladie, pas de BS. Pas de garderies à 7$. Démarde-toé.

Ici t'as la couverture de l'État offerte par les contribuables québécois qu'ils évaluent à 20,000$ ce qui rend l'atterissage facile.

et quand on arrive ici et on travaille on devient aussi contribuable et grand consommateur car il faut s'installer et se refaire une vie... on ne beneficie pas de tout en arrivant, pas de bs, pas d'assurance emploie car jamais cotisé... l'assurance medicament obligatoire sera payante... alors avant d'avancer des arguments debiles et irreflechis repense a ton idée et essaye d'utiliser ton cerveau avant de nous reprocher en tant qu'immigrant d'avoir un atterissage facile grace au contribuable quebecois!!!

Tu as ta carte-soleil après 3 mois. Tu sais combien elle coute? 3000 piasses.

Aux States, tu dois t'assurer toi-même. Une petite famille de 4 va couter un bon 10,000. Pis encore ils ne couvrent pas tout. 'Y'a plein d'exceptions.

Tu as droit au Bs en arrivant. Tous les réfugiés y ont droit. Une famille de 5 ou 6 (comme c'est le cas de ceux qui débarquent d'Afrique) ont un gros 20,000 net par année par année qui rentre tout seul dans le compte de banque.

Tu as droit à l'assurance-emploi comme tout le monde après 20 semaines de travail (ou 25 je ne sais plus)

Tu as droit à l'assurance-médicament comme tout le monde (y'a un ticket modérateur comme en France)

Tes enfants ont droit à la garderie. Un bon 7,000 par année par enfant Boisclair disait au débat que ses collègues à Boston payaient jusqu'à 60$ us par jour pour la garderie

Tu as droit à l'Aide juridique si tu as un faible salaire.

Tu as droit à des traducteurs à l'hopital si tu ne parles pas français ou anglais

Tu as droit à l'école gratuite pour tes enfants, un bon 8,000 par année

Etc.

`Si tu débarques ici avec ta femme et trois enfants mettons, as-tu idée de ce que tu coutes?

Tout ça coute très cher évidemment. Si tu passes le reste de tes jours au Québec tu vas finir par rembourser. Mais si chrisses-t'on camp en Ontario ou ailleurs après 2 ans, c'est le Québec qui perd tout ce qu'il a investit en toi.

  • Habitués
Posté(e)

Non pitoune, le BS on ne l'a pas avant 6 mois de galère sans emploi en tant qu'immigrants.

L'assurance emploi faut que tu trouves un emploi pour y cotiser et même si je bosse j'y aurais pas droit, je suis travailleuse autonome.

Les garderies à 7$ sont de plus en plus rares mais bon un calcul réalisé par l'UQAM prouve que c'est parfois plus avantageux de passer par celles de 20 à 25$, faut je vous trouve le lien.

L'aide juridique je connais pas je dis rien

L'école gratuite c'est bien la même que celle d'un québécois non? fait que lui aussi pompe 8000$ par année, s'il bosse pas non plus, il les rembourse pas plus.

Pour les traducteurs je vois pas le problème, à moins que tu préfères que les allophones crèvent dans les couloirs des hôpitaux et empuantissent les urgences bondées parce que personne n'aura pris le temps de les soigner, faute de traducteur? Faut voir au calcul ce qui coûte moins cher: ton ego outré de la bonté naturelle de ton pays ou l'aide à toutes les personnes en danger (on ne sait pas a priori pourquoi un allophone se rend dans un hôpital si personne ne prend le temps ni n'a les moyens de le lui demander, fait que c'est non assistance à personne en danger a priori) qui empêchera que le pays se retrouve au ban des accusés, embargo et invasion compris (comment ça on fait pas ça à tous les pays? On a du pétrole, ils le feraient sûrement!).

Tout cet argent, on le paye aussi avec nos impôts quand on trouve du travail. Plutôt que de nous faire suer sur qui qui a payé avant l'autre, ce serait plus utile pour tous de voir qui qui peut bouger son cul pour trouver des solutions bonnes et efficaces pour tous quant à la possibilité (études comprises- c'est à dire notamment en ouvrant plus de place ou un cursus parallèle de X places par exemple par année X étant si possible supérieur à 10) d'arrimer les médecins, les ingénieurs, les professionnels régis par un ordre au marché du travail dès leur arrivée. Pas nécessairement qu'ils soient titulaires immédiatement mais qu'ils aient la possibilité de bosser dans leur domaine tout en suivant les cours nécessaires. Y a 4 places par an en pharmacie au Québec pour les diplômés étrangers. C'est sûr, on n'en a peut-être pas l'utilité aussi flagrante que de médecins par exemple, mais me semble que 4 places par an, c'est un peu restreint, sachant qu'il y a 3 ans d'attente au moins pour 3 années à reprendre...

Les problèmes ne sont pas que d'un seul bord, et l'argent ne règlera pas la facture, pire encore, tu fais quoi avec des gens qui malgré le prêt s'adaptent pas et font faillite. S'ils ont rien, tu le rembourses comment ton prêt? Tu les laisses mourir de faim? Et après on irait donner des leçons de diplomatie aux régimes de bananes? Fuck off...

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Ce qu'ils veulent dire c'est qu'aux States, té tout seul. Rame mon tigars. Pas d'assurance-maladie, pas de BS. Pas de garderies à 7$. Démarde-toé.

Ici t'as la couverture de l'État offerte par les contribuables québécois qu'ils évaluent à 20,000$ ce qui rend l'atterissage facile.

et quand on arrive ici et on travaille on devient aussi contribuable et grand consommateur car il faut s'installer et se refaire une vie... on ne beneficie pas de tout en arrivant, pas de bs, pas d'assurance emploie car jamais cotisé... l'assurance medicament obligatoire sera payante... alors avant d'avancer des arguments debiles et irreflechis repense a ton idée et essaye d'utiliser ton cerveau avant de nous reprocher en tant qu'immigrant d'avoir un atterissage facile grace au contribuable quebecois!!!

Tu as ta carte-soleil après 3 mois. Tu sais combien elle coute? 3000 piasses.

Aux States, tu dois t'assurer toi-même. Une petite famille de 4 va couter un bon 10,000. Pis encore ils ne couvrent pas tout. 'Y'a plein d'exceptions.

Tu as droit au Bs en arrivant. Tous les réfugiés y ont droit. Une famille de 5 ou 6 (comme c'est le cas de ceux qui débarquent d'Afrique) ont un gros 20,000 net par année par année qui rentre tout seul dans le compte de banque.

Tu as droit à l'assurance-emploi comme tout le monde après 20 semaines de travail (ou 25 je ne sais plus)

Tu as droit à l'assurance-médicament comme tout le monde (y'a un ticket modérateur comme en France)

Tes enfants ont droit à la garderie. Un bon 7,000 par année par enfant Boisclair disait au débat que ses collègues à Boston payaient jusqu'à 60$ us par jour pour la garderie

Tu as droit à l'Aide juridique si tu as un faible salaire.

Tu as droit à des traducteurs à l'hopital si tu ne parles pas français ou anglais

Tu as droit à l'école gratuite pour tes enfants, un bon 8,000 par année

Etc.

`Si tu débarques ici avec ta femme et trois enfants mettons, as-tu idée de ce que tu coutes?

Tout ça coute très cher évidemment. Si tu passes le reste de tes jours au Québec tu vas finir par rembourser. Mais si chrisses-t'on camp en Ontario ou ailleurs après 2 ans, c'est le Québec qui perd tout ce qu'il a investit en toi.

C'est les règles du jeu. Chacun est libre de ses mouvements. Un Québécois qui aurait fait toutes ses études au Québec et qui partirait en Ontario juste après ce serait la même chose : une perte d'investissement du Québec. Pourquoi 2 poids 2 mesures ? Les immigrés (citoyens ou non) ne sont pas des sous-classes, des vaches-a-lait qu'il faudrait rentabiliser alors que le pécor du coin n'aurait aucun compte à rendre. Aucune raison, sauf bien sûr à ressortir encore et encore la lithanie sur le droit du sol, le droit de la nationalité, le "moi je suis né ici, le grand père de mon grand père s'est battu pour ce pays, alors j'estime avoir mérité blablabla ..."

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Non pitoune, le BS on ne l'a pas avant 6 mois de galère sans emploi en tant qu'immigrants.

L'assurance emploi faut que tu trouves un emploi pour y cotiser et même si je bosse j'y aurais pas droit, je suis travailleuse autonome.

Les garderies à 7$ sont de plus en plus rares mais bon un calcul réalisé par l'UQAM prouve que c'est parfois plus avantageux de passer par celles de 20 à 25$, faut je vous trouve le lien.

L'aide juridique je connais pas je dis rien

L'école gratuite c'est bien la même que celle d'un québécois non? fait que lui aussi pompe 8000$ par année, s'il bosse pas non plus, il les rembourse pas plus.

Pour les traducteurs je vois pas le problème, à moins que tu préfères que les allophones crèvent dans les couloirs des hôpitaux et empuantissent les urgences bondées parce que personne n'aura pris le temps de les soigner, faute de traducteur? Faut voir au calcul ce qui coûte moins cher: ton ego outré de la bonté naturelle de ton pays ou l'aide à toutes les personnes en danger (on ne sait pas a priori pourquoi un allophone se rend dans un hôpital si personne ne prend le temps ni n'a les moyens de le lui demander, fait que c'est non assistance à personne en danger a priori) qui empêchera que le pays se retrouve au ban des accusés, embargo et invasion compris (comment ça on fait pas ça à tous les pays? On a du pétrole, ils le feraient sûrement!).

Tout cet argent, on le paye aussi avec nos impôts quand on trouve du travail. Plutôt que de nous faire suer sur qui qui a payé avant l'autre, ce serait plus utile pour tous de voir qui qui peut bouger son cul pour trouver des solutions bonnes et efficaces pour tous quant à la possibilité (études comprises- c'est à dire notamment en ouvrant plus de place ou un cursus parallèle de X places par exemple par année X étant si possible supérieur à 10) d'arrimer les médecins, les ingénieurs, les professionnels régis par un ordre au marché du travail dès leur arrivée. Pas nécessairement qu'ils soient titulaires immédiatement mais qu'ils aient la possibilité de bosser dans leur domaine tout en suivant les cours nécessaires. Y a 4 places par an en pharmacie au Québec pour les diplômés étrangers. C'est sûr, on n'en a peut-être pas l'utilité aussi flagrante que de médecins par exemple, mais me semble que 4 places par an, c'est un peu restreint, sachant qu'il y a 3 ans d'attente au moins pour 3 années à reprendre...

Les problèmes ne sont pas que d'un seul bord, et l'argent ne règlera pas la facture, pire encore, tu fais quoi avec des gens qui malgré le prêt s'adaptent pas et font faillite. S'ils ont rien, tu le rembourses comment ton prêt? Tu les laisses mourir de faim? Et après on irait donner des leçons de diplomatie aux régimes de bananes? Fuck off...

Faux, je connais des réfugiés africains qui ont eu leur chèque de Bs dès le premier mois. Ca ne niaise pas icite. Nos fonfons sont efficaces. Combien penses-tu qu'il y a d'immigrants sul BS? dis un chiffre pour le fun?

Pour le chomage, fo que tu gagnes tes "timbres" comme tout le monde. Donc tu y as droit comme un Canadien en autant que tu as payé tes "timbres".

Les garderies tu y as droit aussi. Aucune discrimination. Ca coute 33$ par jour multiplié par 250. Calcule?

La carte-soleil, ben essaie pour le fun de te faire soigner aux States? C tu combien coute une seule nuit à l'hopital là-bas? Pis là-bas, no translator. Parles-en aux vieux Québécois en Floride

Désolé mais tous ces couts ne sont pas payés en entier par les nouveaux immigrants. Pourquoi? Ben parce que vos revenus sont trop bas par rapport aux couts réels. Ce n'est qu'avec le temps, lorsque les salaires montent que vous finissez pas payer ce que ça coute. Mais ca prend des années d'où l'idée des auteurs d'imposer une taxe de 20000 pour couvrir les frais d'arrivée.

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Désolé mais tous ces couts ne sont pas payés en entier par les nouveaux immigrants. Pourquoi? Ben parce que vos revenus sont trop bas par rapport aux couts réels. Ce n'est qu'avec le temps, lorsque les salaires montent que vous finissez pas payer ce que ça coute. Mais ca prend des années d'où l'idée des auteurs d'imposer une taxe de 20000 pour couvrir les frais d'arrivée.

Tu oublies que ces immigrants, on les sélectionne avec des diplômes qui ont coûté de l'argent à leur pays d'origine (et qui à nous ne nous ont rien coûté). Et tu ne peux pas amalgamer réfugiés et immigrants, ce sont deux réalités différentes.

  • Habitués
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Faux, je connais des réfugiés africains qui ont eu leur chèque de Bs dès le premier mois. Ca ne niaise pas icite. Nos fonfons sont efficaces. Combien penses-tu qu'il y a d'immigrants sul BS? dis un chiffre pour le fun?

Pour le chomage, fo que tu gagnes tes "timbres" comme tout le monde. Donc tu y as droit comme un Canadien en autant que tu as payé tes "timbres".

Les garderies tu y as droit aussi. Aucune discrimination. Ca coute 33$ par jour multiplié par 250. Calcule?

La carte-soleil, ben essaie pour le fun de te faire soigner aux States? C tu combien coute une seule nuit à l'hopital là-bas? Pis là-bas, no translator. Parles-en aux vieux Québécois en Floride

Désolé mais tous ces couts ne sont pas payés en entier par les nouveaux immigrants. Pourquoi? Ben parce que vos revenus sont trop bas par rapport aux couts réels. Ce n'est qu'avec le temps, lorsque les salaires montent que vous finissez pas payer ce que ça coute. Mais ca prend des années d'où l'idée des auteurs d'imposer une taxe de 20000 pour couvrir les frais d'arrivée.

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Faux, je connais des réfugiés africains qui ont eu leur chèque de Bs dès le premier mois. Ca ne niaise pas icite. Nos fonfons sont efficaces. Combien penses-tu qu'il y a d'immigrants sul BS? dis un chiffre pour le fun?

Pour le chomage, fo que tu gagnes tes "timbres" comme tout le monde. Donc tu y as droit comme un Canadien en autant que tu as payé tes "timbres".

Les garderies tu y as droit aussi. Aucune discrimination. Ca coute 33$ par jour multiplié par 250. Calcule?

La carte-soleil, ben essaie pour le fun de te faire soigner aux States? C tu combien coute une seule nuit à l'hopital là-bas? Pis là-bas, no translator. Parles-en aux vieux Québécois en Floride

Désolé mais tous ces couts ne sont pas payés en entier par les nouveaux immigrants. Pourquoi? Ben parce que vos revenus sont trop bas par rapport aux couts réels. Ce n'est qu'avec le temps, lorsque les salaires montent que vous finissez pas payer ce que ça coute. Mais ca prend des années d'où l'idée des auteurs d'imposer une taxe de 20000 pour couvrir les frais d'arrivée.

Ben alors mon petit Pitoune, on a fait sa déclaration d'impot et on se sent aigri de payer pour tous ces vilains immigrants ?

Bon, on passera sur l'analyse économique à peine digne du Journal de Montréal...

J'aurai juste une petite faveur à te demander : je paie environ 400$ d'impots par semaine, m'autorises tu à garder ma carte soleil ?

Pour ma femme et mes enfants, ils ont la nationalités canadiennes, je pense donc que tu ne verras pas d'objection à ce que le grand retourne à l'école demain matin ?

Merci d'avance de ton autorisation de continuer à vivre dans ce beau pays qui m'apporte tant et auquel j'éspère apporter un tout petit peu...

  • Habitués
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Je comprend pas très bien ton combat Pitoune.

Entre un immigrant qui adère aux valeurs Québécoise (égalité hommes-femmes, pas de discrimination pour les homosexuels, pas de peine de mort, avortements légal, pas de religion dans les institutions publique, etc..) qui parle francais (ou qui accepte de l'apprendre et de fonctionner en francais) mais qui n'a pas le fameux 20,000$ et un immigrant qui a le 20,000.$ mais qui n'adère pas aux valeurs Québécoise et qui veut vivre en anglais...devine lequel je préfère ?

En d'autres mots, le vrai défi de l'immigration pour le Québec n'est pas une question d'argent, mais une question culturelle et une question de valeurs.

jimmy

  • Habitués
Posté(e)
Non pitoune, le BS on ne l'a pas avant 6 mois de galère sans emploi en tant qu'immigrants.

L'assurance emploi faut que tu trouves un emploi pour y cotiser et même si je bosse j'y aurais pas droit, je suis travailleuse autonome.

Les garderies à 7$ sont de plus en plus rares mais bon un calcul réalisé par l'UQAM prouve que c'est parfois plus avantageux de passer par celles de 20 à 25$, faut je vous trouve le lien.

L'aide juridique je connais pas je dis rien

L'école gratuite c'est bien la même que celle d'un québécois non? fait que lui aussi pompe 8000$ par année, s'il bosse pas non plus, il les rembourse pas plus.

Pour les traducteurs je vois pas le problème, à moins que tu préfères que les allophones crèvent dans les couloirs des hôpitaux et empuantissent les urgences bondées parce que personne n'aura pris le temps de les soigner, faute de traducteur? Faut voir au calcul ce qui coûte moins cher: ton ego outré de la bonté naturelle de ton pays ou l'aide à toutes les personnes en danger (on ne sait pas a priori pourquoi un allophone se rend dans un hôpital si personne ne prend le temps ni n'a les moyens de le lui demander, fait que c'est non assistance à personne en danger a priori) qui empêchera que le pays se retrouve au ban des accusés, embargo et invasion compris (comment ça on fait pas ça à tous les pays? On a du pétrole, ils le feraient sûrement!).

Tout cet argent, on le paye aussi avec nos impôts quand on trouve du travail. Plutôt que de nous faire suer sur qui qui a payé avant l'autre, ce serait plus utile pour tous de voir qui qui peut bouger son cul pour trouver des solutions bonnes et efficaces pour tous quant à la possibilité (études comprises- c'est à dire notamment en ouvrant plus de place ou un cursus parallèle de X places par exemple par année X étant si possible supérieur à 10) d'arrimer les médecins, les ingénieurs, les professionnels régis par un ordre au marché du travail dès leur arrivée. Pas nécessairement qu'ils soient titulaires immédiatement mais qu'ils aient la possibilité de bosser dans leur domaine tout en suivant les cours nécessaires. Y a 4 places par an en pharmacie au Québec pour les diplômés étrangers. C'est sûr, on n'en a peut-être pas l'utilité aussi flagrante que de médecins par exemple, mais me semble que 4 places par an, c'est un peu restreint, sachant qu'il y a 3 ans d'attente au moins pour 3 années à reprendre...

Les problèmes ne sont pas que d'un seul bord, et l'argent ne règlera pas la facture, pire encore, tu fais quoi avec des gens qui malgré le prêt s'adaptent pas et font faillite. S'ils ont rien, tu le rembourses comment ton prêt? Tu les laisses mourir de faim? Et après on irait donner des leçons de diplomatie aux régimes de bananes? Fuck off...

Faux, je connais des réfugiés africains qui ont eu leur chèque de Bs dès le premier mois. Ca ne niaise pas icite. Nos fonfons sont efficaces. Combien penses-tu qu'il y a d'immigrants sul BS? dis un chiffre pour le fun?

Pour le chomage, fo que tu gagnes tes "timbres" comme tout le monde. Donc tu y as droit comme un Canadien en autant que tu as payé tes "timbres".

Les garderies tu y as droit aussi. Aucune discrimination. Ca coute 33$ par jour multiplié par 250. Calcule?

La carte-soleil, ben essaie pour le fun de te faire soigner aux States? C tu combien coute une seule nuit à l'hopital là-bas? Pis là-bas, no translator. Parles-en aux vieux Québécois en Floride

Désolé mais tous ces couts ne sont pas payés en entier par les nouveaux immigrants. Pourquoi? Ben parce que vos revenus sont trop bas par rapport aux couts réels. Ce n'est qu'avec le temps, lorsque les salaires montent que vous finissez pas payer ce que ça coute. Mais ca prend des années d'où l'idée des auteurs d'imposer une taxe de 20000 pour couvrir les frais d'arrivée.

ok relis: le BS on le touche pas en arrivant en tant qu'IMMIGRANTS patate, pas en tant que RÉFUGIÉS, deux statuts distincts ici, si ça ne l'est pas dans ta tête de pioche!

Écoutes sans doute que si je gagne mes "timbres" je pourrais en avoir droit à ton fameux chômage, sauf que en tant que travailleuse AUTONOME, à mon compte, c'est mes économies mon chômage, pas les impôts du gros balourd chiâleux.

J'ai jamais dit qu'il y avait discrimination pour les garderies à 7$ je dis juste qu'il y a de moins en moins de place, que je sois une tête de pioche comme toi ou un taré d'immigrants comme moi.

En passant le calcul exacte:

7$ de contribution parental + 18.50$ de contribution gouvernementale pour un enfant de 18 mois à 5 ans (soit 25.50$ par enfant de plus de 18 mois) et 27.65$ pour un poupon (soit 34.64$) que LES PARENTS ET L'ENSEMBLE DES TRAVAILLEURS ONT PAYÉS DANS LEURS IMPÔTS EUX AUSSI! Fait que ça coûte peut-être mais à tout le monde, c'est aussi ça la solidarité, donc va pas ch**r là-dessus ou déménage donc dans un pays sans répartition. Si c'est vraiment ça qui te dérange la répartition et la solidarité sociale, tu vois la solution est facile.

Certes ça coûte parce que ça nous prend du temps de gagner un salaire aussi bon que toi ô glorieux Pitoune mais regarde bien: tu fais quoi d'un étudiant qui vient d'arriver sur le marché du travail et qui n'a pas un salaire plus élevé que le mien? Je sais, on le jette à la mer avec les autres dégénérés d'immigrants comme moi?

Ah ah je sais eux c'est pas pareil sont unifoliés ou fleurdelysés de naissance, pas moi?

Ben tsé quoi, je reste sans mes 20 000$ que j'aurai jamais et juste pour te faire suer je vais demander un accomodement raisonnable: qu'on greffe à chaque chiâleux de ton genre un taré dans mon genre jusqu'à ce que le taré trouve un bon boulot. Comme ça, toi tu découvres que non nous ne venons pas nous faire dorer la pilule aux frais du contribuable sans rien foutre et nous avec un peu de chance, comme t'en auras vite ta claque de nous supporter, tu vas nous appuyer dans nos démarches pour trouver un bon boulot...

Non c'est pas raisonnable? Ah parce que la thèse en question l'était elle?

Mets-en tiens, je vais allez dépenser mes "frais du contribuable" durement gagné en lessive et autres cossins futiles que les tarés dans mon genre achète sur le dos des pauvres travailleurs bouh bouh bouh la vie est triste.

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