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Posté(e)

Notre chroniqueuse montréalaise nous fait sa deuxième chronique sur la langue québécoise, après la prononciation, maintenant lexique et grammaire.

À lire en page d'accueil.

  • Habitués
Posté(e)

Notre chroniqueuse montréalaise nous fait sa deuxième chronique sur la langue québécoise, après la prononciation, maintenant lexique et grammaire.

À lire en page d'accueil.

Heu.. la 'langue' québecoise... c'est le français non? Quelques mots ou expressions différents ne suffisent pas à faire une langue.. Enfin je peux me tromper..

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Superbe chronique et beau travail de recherche :good:

Très interessant....

Linda

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Notre chroniqueuse montréalaise nous fait sa deuxième chronique sur la langue québécoise, après la prononciation, maintenant lexique et grammaire.

À lire en page d'accueil.

Heu.. la 'langue' québecoise... c'est le français non? Quelques mots ou expressions différents ne suffisent pas à faire une langue.. Enfin je peux me tromper..

Si tu avais lu la première chronique, tu saurais que j'ai qualifié le français québécois de "québécois" par commodité. :P:

Qui plus est ça va dépendre du courant auquel tu te réfères mais il y a ceux qui disent du français québécois que c'est du français avec des "dialectismes", c'est à dire des expressions et variantes propres au peuple locuteur, et ceux (dont je fais partie) qui pensent que c'est rendu à un niveau de langue, appartenant à la famille "français" mais qui mérite sa propre étude.

L'une et l'autre idée ne sont pas plus mauvaises ou bonnes, donc tu as tout à fait raison comme Laurent ou moi également :D

En tout cas, voila, c'est ça qui est ça ;)

Modifié par petiboudange
  • Habitués
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Excellente chronique comme toujours, très bien documentée, c'est un vrai plaisir de te lire :wub:

Mais au final tu ne nous dis pas ce qu'est un bas-culotte ? :blushing:

  • Habitués
Posté(e)

Chronique très intéressante comme dhabitude.

Jy mets pourtant 2 bémols du côté des anglicismes. On ne dit pas la break mais bien le break. Et magasiner nest pas un anglicisme mais bien un québécisme (dont nous sommes plutôt fiers dailleurs :B) )

À part ça, 100% sur ton bulletin ^_^

  • Habitués
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Chronique vraiment très intéressante. Merci.

Ces différentes mixtures comme tu dis en ont fait une saveur agréable !!

  • Habitués
Posté(e)

Notre chroniqueuse montréalaise nous fait sa deuxième chronique sur la langue québécoise, après la prononciation, maintenant lexique et grammaire.

À lire en page d'accueil.

Heu.. la 'langue' québecoise... c'est le français non? Quelques mots ou expressions différents ne suffisent pas à faire une langue.. Enfin je peux me tromper..

Si tu avais lu la première chronique, tu saurais que j'ai qualifié le français québécois de "québécois" par commodité. :P:

Qui plus est ça va dépendre du courant auquel tu te réfères mais il y a ceux qui disent du français québécois que c'est du français avec des "dialectismes", c'est à dire des expressions et variantes propres au peuple locuteur, et ceux (dont je fais partie) qui pensent que c'est rendu à un niveau de langue, appartenant à la famille "français" mais qui mérite sa propre étude.

L'une et l'autre idée ne sont pas plus mauvaises ou bonnes, donc tu as tout à fait raison comme Laurent ou moi également :D

En tout cas, voila, c'est ça qui est ça ;)

Ca joue, j'y vois jour maintenant.. Rien que de bon, ça fait de moi un quinqualingue français-allemand-anglais-suisse romand-québecois :) Merci pour ces précisions en tout cas. Mais je criais pas sur ton analyse, qui par ailleurs est très bien faite; on voit que tu t'es vraiment appondue à la tâche!

  • Habitués
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C'est ' fun! J'adore ces petites chroniques linguistiques!!

Je m'étais déjà régalée avec les précédents exercices de diction mais ce chapitre 2 est encore plus documenté.

Juste une petite remarque sur cette phrase: "Saviez-vous ainsi que 6 colons sur 10 étaient citadins et plutôt habitués à manier la plume, le boulier, les ciseaux ou la farine quand la colonie manquait surtout de paysans et déleveurs». Il faudrait resituer l'époque, la date plus précisément car je suis en train de lire un livre de Marc Durand intulé "Histoire du Québec" et ce n'est pas vraiment ce qu'il y a écrit.

Alors comme cela on dit "le" break? :huh:

Ah ces anglissismes ils m'ont bien retourné le cerveau au Québec! A chaque fois que j'en employé un, je pensais "le" et je disais "la" pour tomber plus souvent juste! lol :lol:

  • Habitués
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Beau travail! Il y a juste une particularité que je ne suis pas arrivée à trouver dans tes catégories: les québécois écrivent "aéroport" mais disent "aréoport". On met cela dans quelles catégorie?

À part ça, je trouve intéressante l'idée que les candidats à venir ici, même francophone, sachent d'emblée que le français de TV5 n'est pas le même que celui qu'ils entendront au Québec.

La prochaine fois, si tu nous parlais un peu des accents? La parlure québécoise est différente dans la bouche des gens quand on passe de la Gaspésie à l'Abitibi.

Un conseil aux nouveaux arrivants: si vous êtes amateurs de lecture, abonnez-vous dès votre arrivée à une bibliothèque quelconque (c'est gratis!) et lisez les auteurs québécois. Je vous recommande Michel Tremblay ou Arlette Cousture mais il y en plein. Et regardez à la TV des émissions d'humour. Avec ça, à défaut de parler le québécois, au moins vous allez surmonter les difficultés de la compréhension, inévitables les premiers jours.

Moi, ça m'a aidé, croyez-moi.

  • Habitués
Posté(e)

Excellente chronique comme toujours, très bien documentée, c'est un vrai plaisir de te lire :wub:

Mais au final tu ne nous dis pas ce qu'est un bas-culotte ? :blushing:

Chronique très intéressante... et le coup du bas-culotte m'a bien fait rire, parce que chez nous on dit comme ça aussi. Pareil pour les mitaines, j'ai entendu ma mère me dire "n'oublie pas tes mitaines" un bon nombre de fois durant mon enfance.

  • Habitués
Posté(e)

Chronique très intéressante comme dhabitude.

Jy mets pourtant 2 bémols du côté des anglicismes. On ne dit pas la break mais bien le break. Et magasiner nest pas un anglicisme mais bien un québécisme (dont nous sommes plutôt fiers dailleurs :B) )

À part ça, 100% sur ton bulletin ^_^

C'est peut-être une erreur pour magasiner de le classer en anglicisme en effet, reste que c'est un calque de sens classé en anglicisme dans mes sources... Bon partant de la, tu me diras que toute traduction littérale l'est et je te dirai en effet, mais c'est pas moi qui l'ai dit, pas plu que pour break, j'ai vérifié et ma source disait "une" également ...

Mais je retiens ceci dit l'info :)

Juste une petite remarque sur cette phrase: "Saviez-vous ainsi que 6 colons sur 10 étaient citadins et plutôt habitués à manier la plume, le boulier, les ciseaux ou la farine quand la colonie manquait surtout de paysans et déleveurs». Il faudrait resituer l'époque, la date plus précisément car je suis en train de lire un livre de Marc Durand intulé "Histoire du Québec" et ce n'est pas vraiment ce qu'il y a écrit.

La source (comme ça ce ne sera pas mon erreur :P ): R. Mougeon et E. Béniak, Les origines du français québécois, p.6 qui dit que 44% des hommes et 69% des femmes provenaient d'une ville (et ajoute que 6 pionniers sur 10 étaient originaires d'une ville ou y avait séjourné pour l'emploi, vers 1663), quant aux métiers en question, c'était dans le livre de Jacques Provencher, Canada-Québec, mais je ne me souviens pas de la page. La plupart serait devenu rurax en arrivant dans la colonie, parce que la terre était alors leur seule possession et moyen de subsistance, alors qu'en métropole ils étaient journaliers ou avec peu d'expérience, mais en ville ;)

Beau travail! Il y a juste une particularité que je ne suis pas arrivée à trouver dans tes catégories: les québécois écrivent "aéroport" mais disent "aréoport". On met cela dans quelles catégorie?

...

La prochaine fois, si tu nous parlais un peu des accents? La parlure québécoise est différente dans la bouche des gens quand on passe de la Gaspésie à l'Abitibi.

Pour aréoport, me semble que ce serait plus un phénomène dans la prononciation mais mes sources n'en parlent pas sans doute parce que c'est une erreur tout simplement de le dire ainsi.

Pour les accents, si je trouve des sources pertinentes, pourquoi pas mais faudrait pouvoir joindre des fichiers sonores aux chroniques alors, parce que bonjour la description sinon :ph34r:

Merci a tous en tout cas ;)

  • Habitués
Posté(e)

Chronique très intéressante comme dhabitude.

Jy mets pourtant 2 bémols du côté des anglicismes. On ne dit pas la break mais bien le break. Et magasiner nest pas un anglicisme mais bien un québécisme (dont nous sommes plutôt fiers dailleurs :B) )

À part ça, 100% sur ton bulletin ^_^

C'est peut-être une erreur pour magasiner de le classer en anglicisme en effet, reste que c'est un calque de sens classé en anglicisme dans mes sources... Bon partant de la, tu me diras que toute traduction littérale l'est et je te dirai en effet, mais c'est pas moi qui l'ai dit, pas plu que pour break, j'ai vérifié et ma source disait "une" également ...

Mais je retiens ceci dit l'info :)

Juste une petite remarque sur cette phrase: "Saviez-vous ainsi que 6 colons sur 10 étaient citadins et plutôt habitués à manier la plume, le boulier, les ciseaux ou la farine quand la colonie manquait surtout de paysans et déleveurs». Il faudrait resituer l'époque, la date plus précisément car je suis en train de lire un livre de Marc Durand intulé "Histoire du Québec" et ce n'est pas vraiment ce qu'il y a écrit.

La source (comme ça ce ne sera pas mon erreur :P ): R. Mougeon et E. Béniak, Les origines du français québécois, p.6 qui dit que 44% des hommes et 69% des femmes provenaient d'une ville (et ajoute que 6 pionniers sur 10 étaient originaires d'une ville ou y avait séjourné pour l'emploi, vers 1663), quant aux métiers en question, c'était dans le livre de Jacques Provencher, Canada-Québec, mais je ne me souviens pas de la page. La plupart serait devenu rurax en arrivant dans la colonie, parce que la terre était alors leur seule possession et moyen de subsistance, alors qu'en métropole ils étaient journaliers ou avec peu d'expérience, mais en ville ;)

Beau travail! Il y a juste une particularité que je ne suis pas arrivée à trouver dans tes catégories: les québécois écrivent "aéroport" mais disent "aréoport". On met cela dans quelles catégorie?

...

La prochaine fois, si tu nous parlais un peu des accents? La parlure québécoise est différente dans la bouche des gens quand on passe de la Gaspésie à l'Abitibi.

Pour aréoport, me semble que ce serait plus un phénomène dans la prononciation mais mes sources n'en parlent pas sans doute parce que c'est une erreur tout simplement de le dire ainsi.

Pour les accents, si je trouve des sources pertinentes, pourquoi pas mais faudrait pouvoir joindre des fichiers sonores aux chroniques alors, parce que bonjour la description sinon :ph34r:

Merci a tous en tout cas ;)

Pour ce qui est des "le" et "la" ca varie d'une region a l'autre, dans la region de montreal on dit bien le break, ailleurs je sais pas... Au travail d'ailleurs je me dispute (gentiment bien sur) avec un collegue originaire du saguenay qui dit "une" fan et non pas "un" fan (d'apres moi c'est moi qui a raison (...evidament...) puisque on dit bien "un" ventilateur en francais correct...). A Montreal on dit une frite, a Quebec un frite...

  • Habitués
Posté(e)

Chronique très intéressante... et le coup du bas-culotte m'a bien fait rire, parce que chez nous on dit comme ça aussi. Pareil pour les mitaines, j'ai entendu ma mère me dire "n'oublie pas tes mitaines" un bon nombre de fois durant mon enfance.

Exact, j'ai entendu souvent ma grand-mère par le passé utiliser des tournures semblables. Mais c'est vrai que si on sortait ce genre de trucs à nos générations on se foutrait de nous :) Rhaaa tout se perd... Sauf au Québec apparemment, où les jeunes utilisent les mêmes expressions que leurs aînés. En Europe, j'ai l'impression que tous les francophones essayent de se calquer sur le français "de Paris".. quel dommage.. (mais heureusement il reste quelques 'survivances')

  • Habitués
Posté(e)

Tuque (bonnet) et soute (combinaison de sport) sont-ils des mots typiquement québécois ?

Tuque (bonnet) et soute (combinaison de sport) sont-ils des mots typiquement québécois ?

Pardon ! Combinaison de ski

  • Habitués
Posté(e)

qui dit que 44% des hommes et 69% des femmes provenaient d'une ville (et ajoute que 6 pionniers sur 10 étaient originaires d'une ville. La plupart serait devenu rurax en arrivant dans la colonie, parce que la terre était alors leur seule possession et moyen de subsistance, alors qu'en métropole ils étaient journaliers ou avec peu d'expérience, mais en ville ;)

D'accord, on est d'accord. Citadins (sous-entendu) en FRANCE (pas au Québec) et ruraux au CANADA ...ce n'était pas une question de date mais de précision de lieu! :lol::lol:

Merci Moi pour ces précisions linguistiques. Même que vous dites des fansssss et pas des fan(s) sans prononciation du s .lol

  • Habitués
Posté(e)

Soute, je connais pas mais suit, je connais et c'est un anglicisme (costume). Mais je suppose que c'est une autre orthographe de la même chose.

(Après vérification, c'est effectivement un emprunt direct à l'anglais et soute est une orthographe variante).

Pour tuque: je ne sais pas d'où ça vient désolée mais il semblerait que ce mot soit avéré dans le langage très tôt au Québec mais pas au moment de la Nouvelle-France en fait, donc possiblement une invention québécoise.

Posté(e)

Encore une chronique passionnante ! Merci, ma Plume ! :D

Pour le terme "tuque", je crois me souvenir que 2 courants s'affrontent. Les uns soutiennent qu'il s'agit d'une version québécoise du mot "toque". Les autres y voient une adaptation du vocable "tuque" utilisé "dans le temps" dans le Périgord pour désigner une petite colline. Et entre une colline et un bonnet, n'y a-t-il pas comme une similitude de forme ? Et puis, on se la pose sur le sommet du crâne, non ? D'ailleurs la ville de La Tuque fut appelée ainsi par des trappeurs. De la rivière Saint-Maurice, on repère la ville grâce à sa colline... qui ressemble à un bonnet !

(Merci à un vieux chum québécois qui m'en avait parlé... En espérant que je n'ai pas trop massacré ses propos...)

Pour tuque: je ne sais pas d'où ça vient désolée mais il semblerait que ce mot soit avéré dans le langage très tôt au Québec mais pas au moment de la Nouvelle-France en fait, donc possiblement une invention québécoise.

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