Habitués Dariane Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 Je suis assez d'accord avec Peanut et je comprends le point de vue de Geez qui nous regarde de l'extérieur...C'est sûr qu'on doit avoir l'air con un peu: on monte aux barricades pour défendre le français coûte que coûte, ça nous fait ch*** lorsqu'un français veut envoyer son rejeton à l'école anglaise, on dit "chien chaud" pour hot-dog et pendant ce temps on obtempère lorsqu'un vendeur ou un commis nous sert en anglais en en faisant que très peu de cas... J'avoue que vu de même ça doit avoir l'air bizarre.Et d'ailleurs la police de langue française devrait non seulement regarder l'affichage linguistique mais également les fautes sur les affiches et affichettes! C'est bien beau le français prédominant mais quand les gens ne savent même plus ajouter des S ou des X ou faire la différence entre un participe passé et un infinitif ça fait dur! Holy fck! Il ne se passe pas une journée sans que j'en voie deux ou trois dans des boutiques! Une vraie honte! Genre à l'université de Mtl près de la biblio j'ai vu près d'une construction: "défense d'entré" :blushing: ça me préoccupe pas mal plus qu'une affiche avec un titre anglais 3/4 de fois plus gros que permis par la loi!Et le truc aussi c'est qu'on semble mettre d'un côté les "jobines" au salaire minimum et de l'autre, les "grosses jobs" comme policier et médecin comme si c'était deux plans différents au niveau linguistique...Perso je n'ai pas envie de faire la différence entre un préposé dans un fast food et un médecin! J'ai le droit de me faire servir dans MA langue maternelle peu importe le service qu'on me donne, que ce soit un sandwich ou une chirurgie Maintenant je suis assez consciente de la réalité Montréalaise et je crois que oui à qq part on abdique... Et j'ai également l'impression qu'ici le bilinguisme est à deux vitesses, c'est surtout fait pour les francophones! Citer
Habitués rimouski29 Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 Un truc pour etablir la vente en francais, c'est de dire "Bonjour" ou "non merci" aux salutations ou offres de services du commis. Quand je vois que c'est un vendeur qui parle d'abord en anglais, je dis bien distinctement bonjour en francais pour qu'il sache que je parle francais. Et ils m'ont toujours répondu en francais, même dans l'ouest de Montréal. Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 Etre un "nouvel arrivant" ne donne pas le droit de nier l'histoire de son nouveau pays. Le Canada, et encore plus precisement dans les regions majoritairement francophones mais dominees par les anglophones, comme Montreal, l'est Ontarien, etc a connu et connait encore aujourd'hui des actes de mepris envers la majorite francophones. Je me suis fait dire 1 fois a Mtl et 2 fois a Ottawa: Speak White! Tu veux que je t'explique ce que ca veut dire?? Ou tu connais suffisament l'histoire et la situation pour comprendre? On se calme, Hanine, ma famille est ici depuis 1652 et plus québécoise-pure-laine-pain-tranché que moi tu meurs... ce n'est pas parce que je ne m'énarve pas le poil des jambes pour un pauvre commis de Subway que je "nie l'histoire" de mon "nouveau" (!??!) pays... Citer
Habitués tof Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 Un truc pour etablir la vente en francais, c'est de dire "Bonjour" ou "non merci" aux salutations ou offres de services du commis. Quand je vois que c'est un vendeur qui parle d'abord en anglais, je dis bien distinctement bonjour en francais pour qu'il sache que je parle francais. Et ils m'ont toujours répondu en francais, même dans l'ouest de Montréal. Eh bien laisse-moi te dire que tu as eu beaucoup de chances jusqu'à présent. Je réagis exactement comme toi dans mon quartier de travail à Montréal (à la limite de Westmount), et je ne compte plus le nombre de fois où je me fais répondre en anglais malgré tout. Le jour où ça t'arrivera (car ça va forcément t'arriver un jour sois-en certain), tu verras ça fait tout drôle. Et le truc de dire "bonjour", oui ça marche quelques fois, mais quand le vendeur ou le caissier en face de toi ne sait dire que ça en français, il est bien obligé de switcher, que tu sois d'accord ou non... Citer
Habitués Dariane Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 Meme le commis le plus ignorant sera en mesure de bulbutier un "bonjour" s'il respecte son client. Faut se poser serieusement des questions sur ses capacites intellectuels s'il ne le peut pas. C'est pas mal plus une mauvaise volonte ou un "je-m'en-foutisme" evident!Surtout que parfois les touristes - des touristes bordel - savent dire "bonjour", "s'il vous plait" et "merci"!Ca m'est arrivé plusieurs fois cet été lorsqu'on m'arrêtait pour me demander un renseignement ou pour que je prenne une photo! C'est assez éloquent! Citer
Habitués rimouski29 Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 Eh bien laisse-moi te dire que tu as eu beaucoup de chances jusqu'à présent. Je réagis exactement comme toi dans mon quartier de travail à Montréal (à la limite de Westmount), et je ne compte plus le nombre de fois où je me fais répondre en anglais malgré tout. Le jour où ça t'arrivera (car ça va forcément t'arriver un jour sois-en certain), tu verras ça fait tout drôle. Et le truc de dire "bonjour", oui ça marche quelques fois, mais quand le vendeur ou le caissier en face de toi ne sait dire que ça en français, il est bien obligé de switcher, que tu sois d'accord ou non...C'est peut etre pas de la chance, mais la manière dont on aborde les gens ?Et puis avec les vendeurs a part bonjour, bonjour, vous avez la carte du magasin, NON , au revoir, au revoir on a pas vraiment de grandes conversations philosophique en francais, alors en anglais...Surtout que parfois les touristes - des touristes bordel - savent dire "bonjour", "s'il vous plait" et "merci"! Citer
Habitués tof Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 Eh bien laisse-moi te dire que tu as eu beaucoup de chances jusqu'à présent. Je réagis exactement comme toi dans mon quartier de travail à Montréal (à la limite de Westmount), et je ne compte plus le nombre de fois où je me fais répondre en anglais malgré tout. Le jour où ça t'arrivera (car ça va forcément t'arriver un jour sois-en certain), tu verras ça fait tout drôle. Et le truc de dire "bonjour", oui ça marche quelques fois, mais quand le vendeur ou le caissier en face de toi ne sait dire que ça en français, il est bien obligé de switcher, que tu sois d'accord ou non...C'est peut etre pas de la chance, mais la manière dont on aborde les gens ?Et puis avec les vendeurs a part bonjour, bonjour, vous avez la carte du magasin, NON , au revoir, au revoir on a pas vraiment de grandes conversations philosophique en francais, alors en anglais... Bah... 'scuse là mais... y'a pas 36 façons de dire "bonjour" en français... Je ne pense pas que ce soit utile de présiser que je le dis de façon la plus normale et polie qui soit, mais puisque tu sembles en douter, je le précise... Au final, c'est malgré tout une réponse en anglais que l'on me fait ! Pour moi, je considère un "thank you" comme étant une réponse en anglais, alors qu'on s'entend que dire "Bonjour", "merci" et "au revoir" ne nécessite pas trois mois d'apprentissage... Bref : moi ça me choque, pas toi, question d'interprétation comme je disais plus haut. Faut pas chercher plus loin. Citer
Habitués peanut Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 bencoudonc, c'est devenu tellement banal à Montréal de se faire servir en anglais que vous ne le remarquez même plus...c'est là que réside le danger finalement. Comme l'a dit Rimouski, on ne s'attend pas à avoir une conversation philosophique avec un commis de magasin, mais s'il pouvait seulement maîtriser quelques notions de français comme bonjour, merci, le nom des produits qu'il vend, etc...on n'en demande pas plus! Et si le patron de ce commerce considérait le service aux francophones important, il le demanderait à ses employés...mais comme la plupart des montréalais laissent faire, il a beau jeu!peanut Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 bencoudonc, c'est devenu tellement banal à Montréal de se faire servir en anglais que vous ne le remarquez même plus...c'est là que réside le danger finalement. Comme l'a dit Rimouski, on ne s'attend pas à avoir une conversation philosophique avec un commis de magasin, mais s'il pouvait seulement maîtriser quelques notions de français comme bonjour, merci, le nom des produits qu'il vend, etc...on n'en demande pas plus! Et si le patron de ce commerce considérait le service aux francophones important, il le demanderait à ses employés...mais comme la plupart des montréalais laissent faire, il a beau jeu!peanutIl y a sans doute du vrai dans ce que tu dis, Peanut. Mais en même temps, si tu savais, il y a une telle différence entre le Montréal d'aujourd'hui et le Montréal d'il y a trente ans... quand je vois tous ces enfants d'origine chinoise, grecque, pakistanaise, etc qui jouent en français dans les ruelles de Parc Extension... je t'assure qu'il y a 30 ans c'était inimaginable. Alors peut-être que je deviens trop complaisante, mais si je regarde le chemin parcouru il me semble que l'adolescent boutonneux occasionnel dans un Subway, ben c'est un détail de l'histoire... Citer
Habitués tof Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 bencoudonc, c'est devenu tellement banal à Montréal de se faire servir en anglais que vous ne le remarquez même plus...c'est là que réside le danger finalement. Comme l'a dit Rimouski, on ne s'attend pas à avoir une conversation philosophique avec un commis de magasin, mais s'il pouvait seulement maîtriser quelques notions de français comme bonjour, merci, le nom des produits qu'il vend, etc...on n'en demande pas plus! Et si le patron de ce commerce considérait le service aux francophones important, il le demanderait à ses employés...mais comme la plupart des montréalais laissent faire, il a beau jeu!peanutIl y a sans doute du vrai dans ce que tu dis, Peanut. Mais en même temps, si tu savais, il y a une telle différence entre le Montréal d'aujourd'hui et le Montréal d'il y a trente ans... quand je vois tous ces enfants d'origine chinoise, grecque, pakistanaise, etc qui jouent en français dans les ruelles de Parc Extension... je t'assure qu'il y a 30 ans c'était inimaginable. Alors peut-être que je deviens trop complaisante, mais si je regarde le chemin parcouru il me semble que l'adolescent boutonneux occasionnel dans un Subway, ben c'est un détail de l'histoire... Dans ce cas, c'est fou le nombre de "détails" sur lesquels on peut tomber à l'ouest de Montréal... Citer
Habitués Demetan Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 Il faudrait avoir l'avis d'un anglophone qui va se faire servir dans un subway Francophone pour savoir comment il se fait traiter histoire de faire une comparaison KremVécu au Subway de Place Laurier, à Québec, le chum Néo-Écossais (ne parlant pas beaucoup français) d'une amie s'est fait servir en anglais par la fille quand elle a constaté l'accent qu'il avait en français. J'ai souvent vécu ça à Québec, avec des amis anglophones: les gens vont spontanément se mettre à l'anglais quand ils voient que la personne a de la difficulté à parler français. Dans ce cas-ci, ça a passablement énervé le chum en question, qui voulait pratiquer son français... C'était plutôt comique: il répondait en français aux questions en anglais de la fille! Citer
Habitués Diego Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 Il y a sans doute du vrai dans ce que tu dis, Peanut. Mais en même temps, si tu savais, il y a une telle différence entre le Montréal d'aujourd'hui et le Montréal d'il y a trente ans... quand je vois tous ces enfants d'origine chinoise, grecque, pakistanaise, etc qui jouent en français dans les ruelles de Parc Extension... je t'assure qu'il y a 30 ans c'était inimaginable. Alors peut-être que je deviens trop complaisante, mais si je regarde le chemin parcouru il me semble que l'adolescent boutonneux occasionnel dans un Subway, ben c'est un détail de l'histoire...C'est exactement ce que je voulais dire. Avant les années 80, c'était impossible de se faire servir en français dans la quasi totalité des commerces au centre-ville. C'est certain que la francisation des commerces ne s'est pas fait à 100%, mais si on regarde le chemin parcouru depuis 30 ans, c'est le jour et la nuit. On peut le prendre d'un côté comme de l'autre, mais c'est déjà réjouissant de constater que la francophonie montréalaise est infiniment plus reflétée au centre-ville qu'elle ne l'était avant. Citer
Habitués peanut Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 En effet, Diego et bencoudonc, vu comme ça, c'est une amélioration, mais je trouve que depuis quelques années, ça part dans l'autre sens...mais c'est sûr que ça ne reviendra jamais comme avant(euh...j'espère? )Et pour tout ceux qui pourfendent la loi 101, si elle n'avait pas été promulguée il y a plusieurs années, ce serait encore pire...peanut qui veut toujours plus? Citer
Habitués Le23aout Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 (modifié) Il faudrait avoir l'avis d'un anglophone qui va se faire servir dans un subway Francophone pour savoir comment il se fait traiter histoire de faire une comparaison KremVécu au Subway de Place Laurier, à Québec, le chum Néo-Écossais (ne parlant pas beaucoup français) d'une amie s'est fait servir en anglais par la fille quand elle a constaté l'accent qu'il avait en français. J'ai souvent vécu ça à Québec, avec des amis anglophones: les gens vont spontanément se mettre à l'anglais quand ils voient que la personne a de la difficulté à parler français. Dans ce cas-ci, ça a passablement énervé le chum en question, qui voulait pratiquer son français... C'était plutôt comique: il répondait en français aux questions en anglais de la fille! Moi, je n'ai pas de difficulté à parler français, je préfère être servi en français au Québec (c'est pour ça que j'ai fait toutes mes études universitaires en français, c'est pour ça que je veux immigrer au Québec, parce que je veux vivre en français...). Mais dès que la personne à qui je parle apprend mon nom ou mes origines états-uniennes, c'est comme si j'étais soudainement incapable de parler français. La personne m'adresse désormais en anglais. Ça m'arrive tout le temps, tout le temps. J'ai beau dire : « Ah, non, je préfère qu'on m'adresse en français, svp. » « Je parle français » « J'ai deux diplômes universitaires francophones » « J'ai grandi avec la langue française », etc. Il s'agit ici de francophones québécois. Souvent, avant de avoir « switché » en anglais, la personne m'avait demandé si j'étais français (de France), vu que je n'ai qu'un tout petit accent inidentifiable qui ne sort que sur certains mots... J'ai suivi un cours sur le bilinguisme à l'UQAM, et, à un moment donné, quand je parlais de ce qui m'arrivait, deux filles d'origine allemande m'ont dit qu'il leur arrivait exactement la même chose, que dès qu'un Québécois(e) apprenait leurs origines étrangères il ou elle ne voulait plus leur parler en français...Bon, je comprends d'où vient ce réflexe, mais quand un francophone (et bien souvent un anglophone que je connais pas) s'obstine à me parler en anglais, moi, je continue quand même de parler français. Je fais semblant de ne pas comprendre ce qu'il me dit en anglais. Et normalement on continue en français après quelques moments. Modifié 19 octobre 2006 par Le23aout Citer
Habitués Diego Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 J'ai suivi un cours sur le bilinguisme à l'UQAM, et, à un moment donné, quand je parlais de ce qui m'arrivait, deux filles d'origine allemande m'ont dit qu'il leur arrivait exactement la même chose, que dès qu'un Québécois(e) apprenait leurs origines étrangères il ou elle ne voulait plus leur parler en français...Bon, je comprends d'où vient ce refléxe, mais quand un francophone (et bien souvent un anglophone que je connais pas) s'obstine à me parler en anglais, moi, je continue quand même de parler français. Je fais semblant de ne pas comprendre ce qu'il me dit en anglais. Et normalement on continue en français après quelques moments.Peut-être est-ce dû à un complexe relié à notre accent, du fait qu'on a souvent l'impression de ne se comprendre qu'entre nous. Je me souviens des premières fois où j'ai côtoyé des Français, je parlais leeeeeeeeentement, j'articulais exagérément, j'étais certain que personne ne pigeait rien de ce que je racontais. Mes perceptions ont graduellement changé, si bien que maintenant je ne modifie absolument rien de ma façon de parler lorsque je parle à un Français, ayant bien réalisé qu'ils me comprennent très bien pour l'immense majorité. Donc un Québécois qui rencontre un Allemand aura peut-être l'impression que ce dernier ne comprendra rien puisqu'il sera sans doute plus habitué à la façon de parler franco-française, de là le réflexe de changer pour l'anglais, afin d'être certain d'être bien compris. C'est une théorie que je lance comme ça, mais dans laquelle je pense qu'il y a un fond de vérité... Citer
jllomf Posté(e) 19 octobre 2006 Posté(e) 19 octobre 2006 A tous,Juste un témoignage pour dire que même en France cela n'est pas si simple dans le domaine du travail.J'ai travaillé pendant quelques mois dans une entreprise internationale, à Paris et j'étais en ralations avec tous les bureaux européens, donc langue de travail l'anglais (les entretiens d'embauches avaient été réalisé en partie en anglais, on m'a dit vous parlez très correctement mais pas assez vite d'où les entretiens un peu laborieux) donc je travaillais (au bureau de paris) avec une majorité de français et quelques anglais, irlandais, états-uniens, ont se retrouvaient parfois en réunion a 7 ou 8 français et un anglophone a devoir parler anglais, le pire c'est que certain anglophone après 2 ou 3 ans en France n'était pas capable de tenir une discussion.Ce que je veut juste dire c'est que les personnes qui font l'effort de parler une autre langue que la leur ont plus de mérite et c'est une preuve d'ouverture, les anglophones de l'ouest de Montréal devraient faire un minimum d'effort, puisque la plupart des francophone le feront.Juste pour le fun j'ai expliqué une fois l'existence de la loi 101 à un anglais (vivant en république tchèque )) et à un irlandais vivant dans le sud de la France) explication en anglais bien sur, et il n'arrivait pas à croire qu'il subsistait un grand village Gaulois en Amérique du Nord.Donc Vive la loi 101 ! Citer
Habitués Le23aout Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 Peut-être est-ce dû à un complexe relié à notre accent, du fait qu'on a souvent l'impression de ne se comprendre qu'entre nous. Je me souviens des premières fois où j'ai côtoyé des Français, je parlais leeeeeeeeentement, j'articulais exagérément, j'étais certain que personne ne pigeait rien de ce que je racontais. Mes perceptions ont graduellement changé, si bien que maintenant je ne modifie absolument rien de ma façon de parler lorsque je parle à un Français, ayant bien réalisé qu'ils me comprennent très bien pour l'immense majorité. Donc un Québécois qui rencontre un Allemand aura peut-être l'impression que ce dernier ne comprendra rien puisqu'il sera sans doute plus habitué à la façon de parler franco-française, de là le réflexe de changer pour l'anglais, afin d'être certain d'être bien compris. C'est une théorie que je lance comme ça, mais dans laquelle je pense qu'il y a un fond de vérité...Tu as sûrement raison. Je crois que c'est aussi dû au fait que les touristes ne parlent pas souvent la langue française et dès que je dis que je suis d'origine américaine, on me regroupe automatiquement (et inconsciemment) avec les touristes américains qui ne parlent pas français. Américain = ne parle pas français... Je sais que je ne suis pas l'Américain typique et que la plupart des gens essaient de « classifier » les gens et que je suis assez difficile à classifier. C'est pour ça que ce n'est pas un jugement de valeur que je fais à l'égard des Québécois en disant ce que j'ai dit. Ce n'est qu'une observation, bien que ça soit parfois agaçant de devoir expliquer comment je peux être à la fois américain et parler français ou pourquoi je suis anglophone mais préfère être servi en français, etc. à des gens que je ne connais pas. Une anecdote connexe : j'ai un ami anglophone montréalais d'origine grecque qui parle français et souvent quand on sort ensemble, il est tellement fier de mon français à moi, qu'il parle à tout le monde et leur dit : « Ah oui, c'est mon ami américain qui parle français. Il sait lire en français ; il sait écrire en français et quand il parle, il a un accent français... Grégory, parle pour eux, laisse-leur entendre ton petit accent... » Ça, c'est agaçant ! Citer
Habitués Le23aout Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 Ce que je veut juste dire c'est que les personnes qui font l'effort de parler une autre langue que la leur ont plus de mérite et c'est une preuve d'ouverture, les anglophones de l'ouest de Montréal devraient faire un minimum d'effort[..]Tu as tout à fait raison, mais il faut pas oublier que 66% des anglophones au Québec se disent bilingues d'après Statistiques Canada et plusieurs d'entre eux font même l'effort de parler français à l'occasion (une farce). C'est ceux qui s'obstinent à ne pas parler français qu'il faut cibler, parce que je connais pas mal de gens anglophones à Montréal et la grande majorité parle français, mais certains d'entre eux ne veulent pas le faire pour une raison quelconque (paresseux, timides, ont l'habitude de parler seulement en anglais avec tout le monde, etc.). Moi, j'aime tellement le Québec, la francophonie et la langue française que je ne peux pas comprendre ces gens qui ne veulent pas accepter que le Québec soit francophone ! Pour moi, c'est un si grand plaisir de pouvoir trouver un endroit en Amérique du Nord où on vit en français. Et je trouve ça tellement triste que les anglophones s'efforcent souvent à ne pas parler français, quand, moi, je me bats pour pouvoir parler cette langue et pour pouvoir immigrer au Québec francophone. Et, eux, ils ont cette immense richesse autour, dans leur propre pays ! Citer
Habitués jeff3d Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 Hello ! :biohazar: bon hihi, moi je suis un bilingue un peu bizarre car je lis et ecris courament anglais mais a un peu de mal a le parler et le comprend, en fait un gros manque de pratique.POURTANT, j'ai tenu un backstore dans un magasin franchisé Bell ce qui veut dire quelques contacts avec le fournisseur a l'ouest, et malgré tout dans 85% des discussions j'ai trouvé quelqu'un qui parlait francais du moment que je lui parlait doucement inutile de dire que j'ai eu a lire plusieurs documents en anglais, mais bon si je pouvait parler aussi bien que je le lis et l'ecris... :damned: bref de job en job je suis arrivé en tant qu'analyste dans une assurance, l'offre d'emploi quebec disais anglais de base voir optionnel, bon je passe les tests et on me fait remarquer que j'ai eu des resultats superieurs aux tests anglais. Par la suite, chose etonnante, la grosse partie de ce que j'ai a lire durant la journée est en anglais :biohazar: vu que l'on travaille avec les pharmacares de toute les provinces et que l'on a des clients partouts meme aux usa, bref le francais de base ou pas obligatoire c'est une joke mais quoi qu'il en soit je travaille un peu mon aglais oral avec ma collegue d'a coté qui est une italo-anglo-francophone bref oui faut se demerder en anglais, j'aurai eu de gros soucis si je ne savais au moins le lire et l'ecrire, j'ai plus qu'a pratiquer l'oral mais hum j'ai comme un blocage idiot :blushing: Excusez de ce post "un peu" long Citer
Habitués jeff3d Posté(e) 19 octobre 2006 Habitués Posté(e) 19 octobre 2006 et mal ecris haha :cavapas: :blushing: sorry pour les fautes et pour le "francais de base" :glups: Citer
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